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| Dormir et manger ou l'instinct de survie. [qui veut(lent)] | |
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Invité Invité
| Sujet: Dormir et manger ou l'instinct de survie. [qui veut(lent)] Jeu 4 Juin 2009 - 19:01 | |
| Était ce le début d'un cycle de l'astre brulant ou le commencement du règne de la Blafarde ? Un jour de la semaine ou une fin de week-end ? Peu importait au jeune corps qui sans bruit se faufilait entre les murs, les couloirs et les portes. Comment diable s'orientait il/elle dans ce dédales de galeries ? Lui/Elle même n'aurait sut vous le dire...
Shin' était rien et tout à la fois. Il/Elle était étranger(e) au paysage sobre et de son point de vue luxueux de l'institut : tout juste vêtu(e) d'une culotte blanche et d'un petit marcel de coton blanc, de ces vêtement léger que l'on passe sous un pull ou une robe, et de grande chaussettes blanches dont l'une déjà bien abimée, arborait une vieille couleur née du mélange unique de la terre, du bitume et de tache d'un rouge sombre.. Ici et là quelques trous venait compléter sa tenue, héritage de son vagabondage de ces derniers jours. Aussi n'aurait-on dut remarquer que lui/elle, pourtant c'était comme si les regards passaient sur son corps sans le/la voir, certains haussaient parfois un sourcil, d'autres le fronçaient mais jamais personne ne s'y arrêtaient bien longtemps. Il faut dire que Shin' marchait droit devant elle/lui, le regard vide et terrible et l'allure régulière.
L'enfant, car il/elle ne pouvait prétendre à plus d'une petite dizaine d'année tout au plus, avait des petits yeux de celui/celle qui n'a pas encore tout à fait quitter les bras de Morphée et une crinière d'un blond sale aussi ébouriffée que possible, dont plusieurs mèches venaient manger un visage aux traits fins et délicat. A cet âge là il était bien difficile de distinguer le garçonnet de la fillette et cet enfant en était la preuve vivante..
Néanmoins, ce dernier ne paraissait pas le moins du monde troublé par son état : étranger au monde et indifférent à tout. A dire vrai, rien ne semblait avoir d'importance à ses yeux que l'étalage d'odeur et de nourriture qui s'étalait ainsi partout où il/elle pouvait bien tourner la tête. Shin' ne connaissait pas la plupart des produits qui s'offrait à lui/elle mais savait parfaitement que cette énorme chose là était un frigo et que dans un frigo il y a toujours de la bière, de l'eau et souvent un truc ou deux qui se mange quant il/elle à bien travaillé.
Mais voilà, cela faisait maintenant une semaine environ qu'ils ne travaillaient plus lui/elle et sa sœur jumelle, Haeru. Une semaine qu'ils s'étaient débarrassés des Grandes Personnes. Depuis ils n'avaient fait que errer.. D'abords dans la rue, puis dans cette boite avec la Grande Personne qui donne vie, éclats et couleurs à tout ce qui brille et coupe et encore une fois dans la rue. Après était venue la Délavée qui avait essayée de les mangers au début... Et enfin ici, cette immense maison plus grande que tout ce qu'ils avaient put voir et visiter jusqu'à présent.
L'endroit "Institut Xavier " qu'on leur avait dit. Ils n'en savaient pas beaucoup plus et à dire vrai le dernier souvenir clair que possédait l'enfant était celui d'une porte qui s'ouvre et d'un lit rien que pour eux puis le noir. Bien qu'il n'avait eut l'impression que de dormir une nuit, Shin' avait sommeillé pendant plus de trois jour, entrouvrant parfois les yeux dans un sursaut avant de se raccrocher violemment au corps chaud qui partageait son lit ou, à défaut, à l'esprit de cette dernière... Haeru. En effet, les deux enfants n'avaient pas besoin d'être proche pour n'être qu'un. Aussi haeru était toujours avec Shin et Shin toujours avec Haeru. Tant et si bien qu'ils en étaient venus à plus se considérer comme deux êtres distinct mais plus que comme une seule et même entité. Un même esprit pour deux corps.
Dont un qui venait de grogner à qui voulait bien l'entendre que cela allait bien faire une semaine justement qu'il n'avait été convenablement nourrit. Le "monstre du ventre" comme ils l'appelaient. C'était lui qui avait tiré Shin hors du lit, lui qui avait poussé l'enfant à s'aventurer dehors, lui encore qui l'avait guider jusqu'à la nourriture et toujours lui qui le poussait encore et encore à rester debout, à avancer et à tenir encore un peu, au moins le temps d'attraper quelque chose...
C'est alors qu'un frisson fit tressaillir l'enfant tout entier qui, instinctivement, rentra la tête dans les épaules. Quelqu'un. |
| | | Kurkaru Elève X-Men Expérimenté(e) Gamma
Nombre de messages : 5428 Age : 35 Autre(s) identité(s) : John Heston, le gnome, le farfadet, le nain vert, ce Truc, cette Plaie...
Pouvoirs : Zone N, capable de grimper au paroi présentant des aspérités, Frangin symbiotique, Pictsies.
Age du perso : 18 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: Re: Dormir et manger ou l'instinct de survie. [qui veut(lent)] Dim 7 Juin 2009 - 21:59 | |
| Popom, popom, tous les petits gobelins, qui danse dans la foret, moi et mes compagnons allons tous les flécher, nous les achèverons à coup d'épée rouillée ! Popom ! YOHOHOHOHIO ! Il était tard, et Kurkaru avait décidé de monter se coucher dans sa tanière au grenier. Mais ensuite, il avait eu faim. Ne pouvait se résoudre à manger son copain Perlinpinpin le lapin magicien ! Et comme il ne restait plus rien de sa réserve, il allait devoir faire une rasia dans l'appareil magique connu sous le non de fri go ! Mais celui ci était surveillé par de terrible gardien, connu sous le nom de X men, qui passait leur existence à garder cet objet magique ! Par conséquent il fallait faire preuve de ruse et d'intelligence pour ne pas être vu ! C'était en effet ce que son ami Plasm tout court lui avait révélé ! Mais Kurkaru était le meilleur voleur de frigo à l'ouest de la petite rivière de l'institut ! Personne ne l'avait jamais attrapé ! Il était trop fort, parole de roquefort ! YOHOHOHOHO ! Il avait donc descendu la façade de l'institut par le côté nord, le moins accessible, puis était parvenu jusqu'à la fenêtre de la salle ou était gardé cette ancestrale relique. Il n'y avait personne. Lentement il poussa la porte, et s'accrochant tant bien que mal au plafond, Kurkaru se mit à progresser dans la direction de la magique créature. Elle ronronnait toujours, mais se taisait lorsqu'il était suffisamment proche. Il était proche de sa proie quand soudain quelqu'un entra dans la pièce. Dans un premier temps, il resta immobile et silencieux... Mais ce n'était pas dans sa nature de rester ainsi très longtemps. Aussi se laissa t'il tombé d'un coup sur le sol.
Ce qui devait offrir un spectacle pour le moins étrange : un nain d'un mètre de haut, vetu uniquement d'un pantalon de toile ajusté aux chevilles, a moitié recouvert de traces verdâtres et de taches diverses d'aliments, de poussière et autre saleté. Les bras de Kurkaru, complètement disproportionné par rapport à la tête, et ses grandes mains fines étaient posé sur ses cheveux blancs et complètement ébouriffé. Son nez crochu le faisait parfois louché. Ses lunettes de soleils ( qui , rappelons le ressemble à des lunettes de piscine) étaient pour le moment rivé sur son front. Bref, il y avait de quoi prendre peur quand ce genre de chose tombait d'un coup du plafond...
"Kikou, toa, puissant dieu rigolo qui se gratte les dessous de bras ! Je suis Kurkaru ! Le nain vert rigolo, pas beau, et qui mange les gâteaux ! Et toi, tu es qui, riquiqui, le petit chien à sa moman, vive tarzan ?"
Kurkaru tournait autour du nouvel arrivant, le reniflant, tripotant au passage son marcel, cherchant à savoir de quoi il pouvait bien s'agir. Ce qu'il valait bien comprendre avec Kurkaru, c'était qu'il réagissait comme le mélange entre une enfant de trois ans curieux de tout, et un chien qui cherchait à renifler sous toutes les coutures chaque nouveau qu'il rencontrait, afin de savoir ou le classer dans la liste ami / menace. Et puis accessoirement ça permettait de savoir si l'autre n'avait pas quelque chose à manger sur lui, ce qui était également important. Car quand on a faim on mange sa fin, et avec ça on a pas l'air fin ! tintintin ! et mimiloup ! Après tout Kurkaru était content de s'être fait un nouvel ami ! Il aimait avoir des amis, c'était amusant, et puis avec on pouvait faire plein de bêtise, surprise !
Kurkaru s'était fait au fur et à mesure du temps plein de copain dans l'institut. Il les revoiait ou pas en fonction de leurs propres cheminement dans l'institut, et de ce qui leurs arrivait par la suite. Cependant il avait une réputation dans l'institut que presque tout le monde connaissait. Les plus âgés racontaient parfois aux plus jeune qu'il était le lutin gardien de l'endroit, et qu'il gitait dans un lieu secret des combles, ce qui avait parfois donné lieu à de petite escapade dans les passages secret de l'institut. De même, ses fréquentes ascension sur les façades de l'institut avaient donné envie à un grand nombre d'essayer de faire la même chose, quand bien même seul la morphologie particulière de Kurkaru et son sens inné de l'équilibre lui permettait de réaliser de tel chose.
On pouvait donc dire que le nouveau petit fantôme de l'institut venait de faire la rencontre avec l'elfe moquer qui en était le gardien. Deux étranges entité dans leur genre ne pouvaient pas s'ignorer longtemps : il était certain que le jour fatidique de leur rencontre allait arrivé. Et c'était le cas. Il allait être intéressant de voir comment tout cela allait se dérouler... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dormir et manger ou l'instinct de survie. [qui veut(lent)] Lun 8 Juin 2009 - 14:37 | |
| La fuite, cela me connait bien depuis quelques jours ! J'en suis à ma troisième fugue en si peu. Je m'étonne. Mais, cette fois-ci, se n'était pas une réelle envie de partir dehors respirer, ou m'enfuir loin de chez moi, ou encore d'une salle étrangère semblable à une chambre d'hôpital pour prison modernisée. Non, ce n'était rien de cela. J'avais juste soif, et un sale mal de tête. J'avais également froid, n'ayant toujours sur moi qu'un simple short et débardeur car rien d'autre n'est à moi.
Je sortis le plus discrètement possible, avec la couette, que m'avait offert mon nouveau lit et ceux qu'ils l'avaient fait, sur la tête. En réalité, je ne faisais pas un seul bruit. Et la porte claqua très légèrement pour montrer qu'elle était close. Les autres filles qui partageaient mon dortoir dormaient toutes profondément. Je ne les connaissais pas encore vraiment, juste de vue à qui j'ai pu m'être des noms sur leur visage.
Je partis à l'opposé de la veille, puisque, la vielle, j'arrivais du bureaux du cher dirigeant des lieux, Charles Xavier. Je cherchais la cuisine, que je n'avais pas encore eu l'occasion de visiter. Et se fut les pieds trainant, nus, remontant sur ma tête et mes épaules ma couette, pour ne pas que cette dernière traine par terre, que je me rendis dans la direction que mon instinct me soufflait. J'ai confiance en lui, en moi...
Je ne sais pas combien de temps je mis pour trouver la salle qui était celle que je cherchais, mais cela me parut être un bon petit moment qui ressemblait fort à une heure. J'avais entrebâillé une bonne vingtaine de porte avant d'entrebâiller la bonne. Il y avait un comptoir assez haut, avec personne en train de manger dessus. En face de lui, il y avait un réfrigérateur, avec tout ce dont peut avoir besoin une famille nombreuse pour faire la cuisine : une gazinière, quelques plans de travaille... Encore à cet endroit, je n'y vus personne.
Je m'y faufilai, refermant discrètement la porte derrière moi, tournant dos au reste de la pièce. La tenant délicatement sous mes mains griffées et cicatrisées. Lorsque je me retournai, ma couette frotta le bois dans mon dos, ne faisant tout de fois du bruit qu'audible dans cette salle. Je balayai des yeux la pièce qui était plutôt de taille moyenne. Une cuisine normale, avec de grandes baie vitrée en arrière plan. Ces derrières menaient quelque part, mais je ne voyais pas où tant il faisait nuit, noir. Lorsque mon regard revint devant moi, je le baissai. Ce fut à ce moment là que mon visage se mit à se décomposer.
Je me mis à crier, hurler, à m'en vider les poumons, à me vider tout l'air se trouvant dans mon corps. C'était pire qu'un film d'horreur, car c'était réelle. Je ne dormais pas, je ne tournais dans aucun film, et ce n'était pas halloween ! Le pire, c'est que ce monstrueux nain vert n'était pas tout seule, non. Il était placé devant une autre petite chose, qui s'avéra n'être qu'un enfant. Ce dernier semblait avoir environ la même taille que le chose verte.
Cette "chose vert", d'ailleurs, avait un nez crochu horrible ! Des poils blancs qui poussaient ci et là sur son crâne chauve. Sa peau était complètement verte, mais d'un vert pas charmant. Le petit enfant, lui, il ne m'était pas possible de savoir de quel sexe il était. En tout cas, elle avait pas l'air mieux que moi, avec des vêtements qui, même sous peu de lumière, semblait miteux. Et ne semblait pas vraiment effrayer par l'étrange créature, pas comme moi je l'étais. Car, moi, je suis tout ce qu'il y a de plus affolé !
Ce fut d'ailleurs pour cette raison que je me sentis plus légère, transparente, invisible, même sous ma couette. Je restai devant, ou derrière cela dépend d'où l'on n'est placé, la porte, invisible sous la gros draps blanc lourd sur ma tête et mes épaules frêles. J'avais fini par ne plus trouvé d'air, et me taire, après presque trois minutes à crier. Mes mains s'étaient écartées de mon corps, à la perpendiculaire de ce dernier, le long du bois dans mon dos. C'était comme si j'essayais de me tenir à quelque chose pour ne pas m'effondrer face à... ça. Cette chose qui semblait tout droit sortir d'un compte de fée, côté méchant. |
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| Sujet: Re: Dormir et manger ou l'instinct de survie. [qui veut(lent)] Lun 8 Juin 2009 - 16:20 | |
| Comme à son habitude, Adam se baladait la nuit dans l’Institut. Même si Havok lui avait fait remarquer que ce n’était pas forcément très approprié, lui continuait à vivre sa vie tel qu’il l’entendait. Du moment qu’il ne dérangeait personne, il pouvait bien faire ce qui lui chantait. Et puis, depuis qu’il était avec Laïa, il avait apprit à vivre à un rythme différent. La nuit était leur domaine, leur lieu de rencontre. Adam passait ses nuits dans la bibliothèque à composer des chansons ou à lire. Il ne remontait vers sa chambre que vers 5 ou 6 heures du matin. Parfois même, il s’endormait dans la bibliothèque et c’est l’arrivée des premiers élèves sur le coup de 9 heures qui le réveillait.
Cette nuit là, il était comme d’habitude en train de composer. Il travaillait sur la énième version de Mad about you, la chanson qu’il avait écrite pour sa chère et tendre. Adam était un perfectionniste et quand quelque chose ne le satisfaisait pas entièrement, il travaillait d’arrache pied jusqu’à rectifier le tir. La faim le fit quitter la bibliothèque. Il avait également besoin de se changer les idées. Un soda et un sandwich seraient donc les bienvenus.
Il se dirigea, la tête encore dans le guidon musical vers la cuisine. Alors qu’il réfléchissait à l’accord le plus adapté pour démarrer le refrain, un cri strident se fit entendre. Il semblait provenir justement de la cuisine. Un cri féminin, probablement une élève, une adolescente à ce qu’il pouvait en juger. Adam pressa le pas. Qu’est-ce qui pouvait bien terroriser à ce point une gamine à une heure aussi tardive ? Et puis, pourquoi n’était-elle pas en train de dormir ? Il eut un sourire ironique. Ca y est. Il était en train de devenir comme Cyclope, moralisateur et conformiste… Enfin, tout du moins c’était la réputation qu’on lui prêtait, Adam ne l’ayant jamais rencontré en personne. Il secoua la tête pour s’effacer cette idée de l’esprit.
Puis il arriva dans la cuisine et là, un spectacle tout à fait étonnant lui claqua au visage. Une couette, une gamine ou un gamin, Adam n’arriva pas à déterminer son sexe, au visage renfrogné et un nain vert semblaient s’être croisés en ce point stratégique du manoir. Il fallait apaiser le tout avant qu’Havok ou un autre encore plus casse-pieds se lève et passe un savon à tout ce petit monde.
Adam récupéra la couette qui semblait vaciller sur elle-même. A l’intérieur, une jeune fille qu’il n’avait jamais vu. Il l’assit sur une chaise qu’il avait attrapé à la volée.
« Ca va pas de crier comme ça, non ? Tu veux te taper 10 kilomètres de nuit dans la forêt avec Wolverine ou quoi ? C’est ta rencontre avec Kurkaru qui te met dans cet état ? Détents-toi…Il ne mord pas. C’est juste un farceur… »
Tout du moins c’était la réputation qu’il avait. C’était la première fois qu’Adam le voyait en chair et en os. Bien sûr, il en avait entendu parler par les élèves plus anciens comme d’une sorte d’elfe de maison, vivant au grenier et dont la gentillesse n’avait d’égal que la fantaisie. Il était réputé un peu bizarre mais très attachant. Quoi que possédant un langage très particulier. Adam lui tendit la main, essayant de s’exprimer clairement.
« Bonsoir Kurkaru. Je m’appelle Adam, Adam Blake. Je suis content de faire enfin ta connaissance… »
L’enfant à leurs côtés restait silencieux. Adam le regardait du coin de l’œil, vérifiant également que la jeune fille sous la couette reprenait ses esprits.
« Ca va ? Tu veux un verre d’eau ? Un cachet d’aspirine ? » |
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