Café louche dans le ghetto...

Maximillien s’en allait, le cœur gaiement, vers une fructueuse transaction. Quelqu’un qui voulait lui acheter 500 injecteurs pour le marteau de Thor. Grand bien lui fasse, au moins, vu le nombre d’injecteurs, il pouvait espérer lui vendre à court terme pas mal de doses. Il allait même lui donner quelques échantillons gratuits vu le marché hypothétique que ce gars lui offrait. Le problème, c’est que 500 injecteurs, ça ne se portait pas sous le bras comme ça. Dans de grosses mallettes, il pouvait en faire rentrer 84 injecteurs, 12 sur 6 couches, et dans la dernière mallette, 4 injecteurs de moins, et 10 Marteau de Thor, pour fidéliser le client. Client qui voulait payer cocaïne. Il avait trouvé un acheteur qui lui offrait 500 000 $ pour les 10 kilos, vu que le marché de la coke était en hausse à New York. Il aurait pu en tirer plus, mais il fallait bien que cet homme se fasse sa propre marge bénéficiaire, et puis il était pressé de se débarrasser de ça. Là, on trempait dans le carrément illégal. Il plongeait dedans un peu plus à chaque fois, mais il convenait de le faire par palier, comme pour de la plongée. Il arriva devant une affreuse gargote dans un mauvais quartier. Une chance qu’il ne se soit pas habillé en costard, il se serait fait tailler en pièces avant d’avoir coupé le contact de sa voiture. Il descendit, une mallette factice sous le bras, son assurance-vie pressée pas loin de son cœur sous son blouson. Il frappa à la porte et annonça qu’il avait rendez vous avec un habitué. Un judas s’ouvrit avant de se refermer, et la porte s’ouvrit à son tour. Derrière, c’était un cloaque miteux, pour être poli, enfin, tout s’est client n’étaient pas des maniaques de l’hygiènes. Il se soumit à une fouille au corps qui révéla son silverballer, avec un magasin de 12 balles, et une déjà chargée dedans. Le videur le lui rendit, et il put rejoindre son client à sa table.
Monsieur, c’est un plaisir que de vous rencontrer. Je suis le représentant d’un groupe d’individus qui seront enchantés de pourvoir à beaucoup de vos désirs.
Il posa son attaché case sur la table, mais ne l’ouvrit pas. Dedans, il avait les instructions pour récupérer la marchandise dans un casier du parking de la gare, un moniteur télé miniature qui montrait que la marchandise y étais. Mais le mieux, c’est que si ce gars le désirait, il pourrait avoir accès à une gamme de produits très personnalisés.

Lucas attendit quelques instants avant l'arrivée de Max. Ce dernier finit enfin par arriver au bout de quelques instants. Il pénétra à l'intérieur du café et se fit fouiller par un goom, après qu'il ne l'eusse dévisager quelques instants à savoir s'il le sentait ou non avec son sixième sens de gangster-goom.

Il inspecta son arme avant de la lui remettre; il savait à quoi il avait affaire, la routine habituelle, quoi, quoique bel engin... Max rejoignit enfin la table de Lucas.

- Monsieur, c’est un plaisir que de vous rencontrer. Je suis le représentant d’un groupe d’individus qui seront enchantés de pourvoir à beaucoup de vos désirs.

- Tout le plaisir est pour moi, je vous attendais; ainsi, vous avez les documents dont nous avons discuté lors de notre dernier entretient?

C'était entre les dents que Lucas jouait le jeu, car il devait faire attention de ne pas jouer au faible. Il avait une voix forte, calme mais de glace. Déjà, les employés du café voyaient du mauvais oeil un homme d'affaires blanc rentrer ici. Tous le fusillaient du regard. Lucas resta neutre d'autant qu'il pouvait.

- Si vous avez le contrat, je suis prêt à le signer s'il comporte toutes les closes établies en lien avec ce programme, si vous avez les documents, je suis prêt à procéder au transfer ici-même. Je suis moi-même un amateur de programmes semblables à celui-ci, votre société offre-t-elle d'autres services?

Il demanda ceci en mettant sa malette contenant un kilo de coke dissimulée sous de la paperasse sur des formulaires de programmes de placements et d'assurances-vie. Il y en avait dix autres dans des malettes à la table derrière lui.

- Tout le plaisir est pour moi, je vous attendais; ainsi, vous avez les documents dont nous avons discuté lors de notre dernier entretient?

Je ne serais pas venus sans, se serait très mauvais du point de vue commercial.
Le client n’avait pas l’air commode, mais le reste des locaux avait l’air carrément antipathique ! Quoi que pas forcément contre lui. Ni lui ni le client n’avait l’air en odeur de sainteté ici.
- Si vous avez le contrat, je suis prêt à le signer s'il comporte toutes les closes établies en lien avec ce programme, si vous avez les documents, je suis prêt à procéder au transfert ici-même. Je suis moi-même un amateur de programmes semblables à celui-ci, votre société offre-t-elle d'autres services?

J’ai tout apporté pour le contrat, tout est en règles. Mon entreprise propose une large gamme de produits susceptibles de vous intéresser. Des tas de projets vont bientôt être mis sur le marché, et comme nous proposons des closes d’exclusivités sur certains, ils se pourrait que certains ne restent pas sur le marché très longtemps. Alors, si vous avez les moyens de vous offrir nos projets spéciaux, j’ai glissé un ou deux prospectus vantant les mérites de nos produits.

Phobos allait mettre sur le marché avec du matériel haut de gamme pour tout les dictateurs criminels ou quiconque ayant les moyens de financer une petite guerre personnelle ou des buts inavouables. A son avis, c’était juste pour l’aspect financier alors qu’il y avait un plan derrière le Marteau. Il ouvrit la mallette vers le client
Des tas de papiers se trouvait dans la mallette, la plupart inutile, à part un petit catalogue neutre avec les produits à venir, et les indications sur comment récupérer les injecteurs.

J’ai tout apporté pour le contrat, tout est en règles. Mon entreprise propose une large gamme de produits susceptibles de vous intéresser. Des tas de projets vont bientôt être mis sur le marché, et comme nous proposons des closes d’exclusivités sur certains, ils se pourrait que certains ne restent pas sur le marché très longtemps. Alors, si vous avez les moyens de vous offrir nos projets spéciaux, j’ai glissé un ou deux prospectus vantant les mérites de nos produits.

- C'est très bien, je crois que nous pourrons nous entendre, je vous recontacterai et nous irons dîner quelque part!

Ce fut avec prudence que Lucas pris la malette qu'il lui tendit. Il lui tendit la sienne.

- Voici les formulaires que vous demandiez également.

Il l'ouvrit et une série de papelards remplis de case et de clauses étaient étalés. Lucas laissa entrevoir à Max un bout de sac de cocaïne.

- Je vous laisserai les autres documents à votre bureau une fois que je serai aller recueillir les fameux formulaires que vous avez laissé à mon intention. J'y laisserai ces malettes pour la documentation, ainsi, vous pourrez vous éviter le désagrément du transport.

Bigre, il était hors de question de lui laisser la marchandise ici alors qu'il n'avait même pas la sienne. Il lui laissa néanmoins la malette. Il fit signe à deux des gooms de prendre les neuf malettes et d'aller les porter dans la voiture de Bishop, dans la ruelle à l'arrière.

- C'est donc très bien, je crois que tout a été dit.

Il pris la malette que Max lui tendit. Celle que Bishop lui donna contenait bien un kilo de cocaïne, sous les papelards. Lucas se leva pour lui serrer la main. Il voulait trouver ces injecteurs.