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| Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] | |
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Invité Invité
| Sujet: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Sam 1 Aoû 2009 - 7:54 | |
| Troisième jour, approximativement 10h10
Était-ce dû au chocolat, au jeune garçon fort sympathique tenant la boutique ou à l'ambiance chaleureuse, bien que nous fûmes que tous les deux, qui y avait régné ? Pouvais-je remercier l'un de ces trois-là ou n'était-ce pas plutôt un amalgame de ces trois éléments réunis qui donnait à mon âme la gaieté qui en envahissait chaque parcelle ? Quel que soit l'endroit où je me trouvais, et même au milieu de cette fourmilière géante, je ne pouvais m'empêcher d'être plus jovial que d'habitude, et ce sans qu'une raison physique ne s'en soit mêlée. La délicieuse boisson qui avait animé mon corps d'une chaleur onctueuse aurait-elle été mélangée à quelque substance euphorisante ? Je ne parvenais pas à mettre le doigt sur la raison de cette gaieté mystérieuse qui me parcourait depuis que j'avais délaissé le jeune Alwin afin de poursuivre ma journée. Pour sûr, cela n'était pas causé par la foule elle-même, car mon agoraphobie m'oppressant sans cesse et avec une force proportionnelle à l'heure faisait que de toute manière ni la nuit ni les heures de pointe me permettaient d'éviter de craindre cette multitude d'êtres tous potentiellement dangereux, même parmi ceux qui le paraissaient le moins. Toutes ces têtes, principalement celles recouvertes de casquettes, de bonnets, ou simplement au visage fort intrigants représentaient pour moi un danger, une menace à éviter par tous les moyens, or dans une grande ville telle que celle-ci, il fallait plutôt que je m'y accoutumasse au lieu de fuir, mais c'était un travail sur soi beaucoup trop grand, l'opposition était trop forte. Je me contentais simplement de cacher cette peur, bien que Angel la veille l'avait bien décelée. Quoi qu'il en soit, ce matin-là, tout ceci était écarté des méandres de mon esprit, et seule persistait un contentement personnel et inexplicable avec lequel cependant je n'étais pas mécontent d'avoir à faire.
Mes pas me contraignirent à passer à nouveau près du parc, et en considérant le temps, le soleil n'était pas très visible, mais le manque de vent et de pluie rendait l'air lourd, parfois même suffocant si les nuages se mettent d'accord pour laisser frapper le sol les rayons solaires, je fus pris d'une envie d'aller m'y abandonner. Je suivis un temps le chemin goudronné, puis finis par le quitter, constatant presque avec méfiance que la quasi-totalité des gens empruntait le même chemin et ne s'en éloignait guère, peut-être était-ce interdit ? Ma connaissance de ce parc était nulle, et d'autant plus je n'étais pas de la ville, ni de la contrée ni du pays. Alors si j'étais amené à connaître quelques ennuis, je pourrais m'expliquer avec les forces de l'ordre sans problème, enfin je l'espérais plutôt, car à ce que l'on pouvait voir à la télévision, elles n'étaient pas réputées ici pour être particulièrement tendres… Toutefois, je n'avais pas un seul moyen de mettre le feu au parc, et n'étais pas vêtu le moins du monde de vêtements suspects, aussi m'enfonçai-je alors dans cette immense étendue verte qui ne manquait pas de me charmer. Si ce parc eût accepté le camping, je me serais volontiers installé ici, mais je ne savais même pas quelles étaient les lois en vigueur par rapport à Central Park, ni à un quelconque autre espace vert quel qu'il soit. On pouvait clairement affirmer que je pouvais être la victime de n'importe quel citoyen mal famé qui se présenterait comme respectueux de l'ordre mais qui se révèlerait être la plus crapuleuse existence possible et qui ne manquerait pas de m'embobiner dans quelque entourloupe que ce soit.
Par la force des choses je fus finalement conduit auprès d'un lac, d'une taille colossale, et je n'avais pas souvenir d'avoir vu une telle étendue d'eau dans toute ma vie, car même durant l'avion j'étais prostré au brancard et ne pouvais décemment pas observer la mer sous les nuages. C'était honteux, je n'avais jamais pris l'avion et le seul voyage, s'il ne fut pas catastrophique, s'était avéré ennuyeux car je n'ai pas pu profiter du paysage extérieur. Heureusement pour moi que Lore m'avait accompagné, sinon quoi j'aurais regretté ce voyage ici. Car en plus d'avoir manqué cela, je n'avais pas retrouvé la parole… Je fus subitement saisi d'une grande vague de mélancolie, mais cela n'égaya pourtant pas ma jovialité. En temps normal elle eût été affectée, mais là non, je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Je me rapprochai du bord du lac, observant les reflets des arbres dans l'eau, suivant les canards des yeux, espionnant naïvement les gens qui se promenaient autour malgré la taille, évitais à tout prix chaque contact pour restreindre l'éventualité d'un incident avec un autochtone, finis par m'assoir tout près de la rive, et hésitais d'ores et déjà à tremper mes pieds dans la surface certainement froide malgré la chaleur ambiante suscitée par un soleil de plomb qui s'imposait comme l'élément principal des quatre que Empédocle émettait comme théorie comme nature de la matière. Fort heureusement je me trouvais à l'ombre, ainsi le soleil ne me faisait pas souffrir au niveau de la jonction des arcanes sourcilières, car je n'aimais pas particulièrement cette douleur dont des lunettes de soleil auraient pu me protéger, mais qui auraient par conséquent couvert à la fois le bleu éclatant de mes yeux.
Je m'allongeai alors sur l'herbe coupée sèchement, regardant les feuilles se balancer sous la légère brise matinale qui rafraichissait quelque peu ma peau agressée par cette chaleur suffocante mais également profitable aux personnes assez courageuses pour se baigner à une heure si peu avancée de la matinée, même si en regardant cette eau je n'y aurais vu personne dedans si j'avais daigné lancer un seul regard à ce moment-là. Mais la paresse m'avait instantanément frappé, et je n'étais alors plus disposé à obéir aux lois de ma morale mais à celles oisives de ma pensée. Je me retrouvai pourtant quand même inondé d'un état de contentement solitaire, je me plaisais à demeurer ainsi couché dans l'herbe et laisser mon esprit vagabonder ici-même, passant en revue les personnes que j'avais déjà rencontrées, me questionnant quant à mon avenir et à savoir si j'allais les recroiser ou non un jour, hormis Lore naturellement qui était exclue de cette interrogation. Je finis par quitter ma rêverie, non pas par plaisir, mais parce que j'en fus forcé… En effet, mon champ de vision fut soudainement obstrué par une forme noire qui ne manqua pas de me tomber dessus, non sans douceur mais sans me blesser non plus, une masse non pas dense mais suffisamment pour me contraindre à tourner la tête afin d'éviter que mon nez n'en pâtisse. Instinctivement je voulus repousser cette chose qui était tombée sur moi mais je reconnus ce que c'était dès que mes mains se posèrent dessus, une surface tendre et rigide par endroits, en synthétique… Je devins immédiatement rouge de honte et de gène en réalisant que c'était une femme qui venait de terminer sa chute sur moi, même si je n'avais touché que les côtes…
Dernière édition par Célar Defaurthune le Dim 20 Sep 2009 - 16:30, édité 1 fois |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 4 Aoû 2009 - 15:50 | |
| Quelle belle journée !!! Celà faisait une éternité qu'Enigma ne s'était pas levée le matin en ayant une pensée aussi positive. Ces derniers temps, elle avait du mal à garder le moral, elle se sentait comme "inutile" et cette sensation lui déplaisait au plus haut point.
En fait, lorsqu'elle était plus jeune, avant la découverte de son état de mutante et la mort de frère, elle savait plus ou moins ce qu'elle avait envie de faire... Plus ou moins parce qu'à cette époque, elle passait plus de temps à s'amuser avec ses amis et son frère qu'à travailler à ses études, mais elle savait qu'elle avait l'intention de continuer ses études, même si elle était plus attirée par le sport ou la danse... Pourquoi pas se diriger vers des études de journaliste et continuer à danser en tant que professionnelle ou passer son diplôme de professeur de danse. En tout cas, elle ne se posait pas de question quant à son avenir et ne ressentait le vide intense qui s'emparait d'elle maintenant. Elle avait l'impression que toute joie, toute envie avait quitté son corps. Cette impression de ne pas savoir pourquoi on se trouve ici, si vraiment on a un rôle à tenir sur terre. Pas d'envie, pas d'ambition..... Pas d'idées !!!
En fait, lors de son arrivée à l'institut, elle était dans un état second, elle venait de perdre son frère et revivait sa mort à chaque instant, sans jamais pouvoir intervenir, et elle avait sombré, jusqu'à ce que le professeur vienne la trouver pour lui expliquer qu'il y avait une solution, qu'elle irait mieux et que petit à petit, elle pourrait, non pas ne plus penser à David, mais ne plus revivre sa mort, l'accepter et apprendre alors à utiliser son pouvoir dans de bonnes conditions. Elle avait rejoint l'institut et, dès son arrivée elle avait été accueillie par son amie Angel, qui était devenue non seulement sa colocataire mais aussi sa meilleure amie. Puis elle avait fait la connaissance de Kate, Links, Azer, Sébastien puis Lucas Smith, Plasm... des amis qui étaient arrivés pratiquement en même temps qu'elle ici et avec qui elle passait de bons moments....
Mais surtout il y avait eu Mimic, qu'elle avait rencontré dans le Parc de l'institut et qui, à l'instant où elle l'avait rencontré, était devenu la personne la plus importante pour elle.... Il l'avait aidé à surmonter la mort de son frère, à maîtriser petit à petit son pouvoir... C'est lui en fait qui lui avait tout appris sur son pouvoir, comment arriver à l'utiliser mais aussi à le comprendre. Il lui avait aussi appris ce qu'étaient les sentiments, eux qui pourtant étaient un couple vraiment hors du commun. Tout à chacun savait qu'ils étaient amoureux, mais ils n'avaient jamais eu l'occasion de se l'avouer vraiment, ni même d'échanger des baisers, comme l'auraient fait des amoureux.... En effet, à cette époque, les évènements s'étaient enchaînés à la vitesse de l'éclair, Central Park, Voltra, l'enlèvement pour les expériences, son "voyange dans le temps" avec Mimic. Puis il avait disparut, était revenu... Elle avait cru alors qu'enfin ils allaient pouvoir laisser libre cours à leurs sentiments, mais en fait, il était venu lui dire au revoir. Il devait retourner dans "son monde" et il ne pouvait pas l'emmener car il ne savait pas si il pourrait ou non revenir ici un jour !!!
Enigma avait alors commencé à ressentir cet énorme vide en elle. Il y avait bien eu cette histoire avec Zolf Tarantino, qui avait disparu de sa vie avec la même rapidité qu'il y était entré !!!
Récemment, elle avait appris qu'elle allait enfin avoir l'occasion de faire sa passation et de devenir x-men. C'était son rève depuis son arrivée à l'institut. Mais même ceci n'arrivait pas à combler le vide qu'elle sentait en elle. Elle avait besoin de sen sentir utile, elle voulait avoir un but dans la vie et pourquoi pas, effectivement, poursuivre ses études ! Mais le vide que Mimic avait laissé n'arrivait hélas pas à être comblé. Elle se sentait seule, même entourée de tous ses amis.
Elle en était là de ses réflexions, quand elle s'aperçut que, machinalement, elle s'était rendu dans Central Park. En fait, elle avait beaucoup de souvenirs ici, elle aimait cet endroit, pour sa tranquilité, mais aussi pour tous ses couples d'amoureux qu'on pouvait voir se ballader main dans la main, s'embrasser.... Les enfants qui profitaient de cette merveilleuse journée pour jouer sous le regard attendri de leurs mamans, les adolescents qui étaient ici pour flâner ou faire du roller ou du skate..... Les rayons du soleil envahissaient son corps et lui donnait une impression de chaleur qui lui faisait du bien, elle profitait de la fraîcheur de ce petit vent qui venait lui fouetter le visage et ferma un instant les yeux. Oh juste un tout petit instant..... Mais cet instant lui fût fatal, elle ne put éviter la chute et se retrouva très vite à terrre....
A terre ? Non pas vraiment en fait, elle ne s'était pas retrouvée, comme elle s'y attendait, la tête dans l'herbe fraîche du parc, mais sur.... quelqu'un ? Elle était tombée directement dans les bras ... d'un garçon ??....
Elle ne pût que bafouiller, le rouge aux joues...
- Ppparrdon... je... je suis dé désolée.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Jeu 6 Aoû 2009 - 11:22 | |
| La gène devint alors mon calvaire, plus encore que le simple fait de me retrouver avec une femme qui m'arrachait toujours des vagues de timidité extravagante, même à l'égard de ma plus vieille amie, ou bien encore le même sentiment avec une conséquence d'autant plus accentuée quand je me trouvais en présence d'une femme dont je ne connaissais pas l'existence, que je n'avais jamais rencontrée, à qui je n'avais jamais parlé. Nous nous étions alors connus de la manière la plus troublante possible, car sa chute s'était terminée sur moi, ce qui avait tout pour entrer dans le livres des records du plus ridicule, d'autant plus que quand bien même cette situation-là devait arriver, elle était à l'ordinaire suscitée volontairement par des hommes en quête de nouvelles victimes de la drague, activité que j'exécrais au plus haut point tant il y avait une assimilation avec les plus viles créatures de cette planète et qui témoignait non pas d'un intérêt sentimental comme certains s'évertuaient à le dire, mais d'un intérêt plutôt physique voire même très souvent sexuel. Or dans ce cas-là, elle avait dû faire preuve d'une étourderie suffisamment forte pour lui faire oublier temporairement la réalité, attirer son attention autre part que là ou ses pas la menaient, et la faire finalement terminer sa course sur une surface non pas trop dure qu'est le sol sec nonobstant la proximité d'eau, mais sur un corps humain plus tendre bien que le choc ne fut pas dénué de violence. J'eus alors une peur qui s'immisça dans mon esprit, car autant se retrouver face contre terre eut été, non pas normal, mais plus vraisemblable que sur un être humain ou animal, il me fut permis de croire qu'elle s'était retrouvée contre un cadavre pas encore décomposé, et cette simple idée dans l'esprit de cette jeune femme, environ du même âge que moi, eût pu lui décrocher des cris d'horreur et de terreur. Le temps sembla se ralentir à partir du moment où elle s'était écrasée contre moi, car toutes ces impressions, ces craintes, ces sentiments se mélangeaient avec une telle fureur que chaque seconde me parut un supplice, tant je portais en peur extrême qu'elle ait des réactions tout aussi fortes et expressives, qu'elle ne se mette à hurler de manière hystérique et ne commence à se débattre comme une folle contre moi comme si elle s'était retrouvée prise au piège dans mes bras… La gène m'éprouva alors au plus haut stade, car je réalisai enfin réellement qu'elle était dans mes bras, et malgré les rougeurs qui gagnèrent mes joues au point de leur donner l'impression de bientôt éclater au moment où je l'avais touchée, je n'avais pourtant pas cherché à les retirer, les gardant plaquées du bout des doigts contre ses côtes. Pour rester le plus honnête possible, je dois bien admettre que cette situation ne m'avait pas tellement déplu, car je portais toujours en admiration, voire même en sublimation le corps de la femme, aussi avoir celui d'une demoiselle en pleine santé contre moi ne manqua pas d'attiser encore une fois cette adoration, ce qui m'octroya un sourire franc de contentement à quoi s'ajoutait également une honte dans le regard, comme si mes joues ne le traduisaient pas assez, et plus involontairement qu'autre chose, je finis par poser mes mains délicatement sur elle, sans doute pour, après réflexion postérieure à la scène, me faire rassurant vis-à-vis de ce qui venait de ce produire.
Plus étonnant encore était le fait qu'elle ne tenta pas le moins du monde de se dégager de mon emprise, même si on eût pu la qualifier de fort minime, et qu'au lieu de tout faire pour échapper à mon étreinte elle demeura immobile, relevant tout juste la tête pour que je puisse remarquer le rouge courant sur ses joues, ce qui rendait son visage quelque peu attrayant et empreint d'une vivacité agréable. Cette communion dans la gène qui nous habitait tous deux rendait ces instants plus faciles à vivre, car ni l'un ni l'autre ne jouissait du mal-être de l'autre, au contraire elle comme moi étions inconsciemment en pleine lutte pour déterminer qui se sentait le plus embarrassé, même si en vérité cette lutte n'était que le fruit du hasard, ou du destin, mais ne dépendait en aucun cas de nos volontés propres. Cependant nous ressentions tout de même cette démangeaison qui envahissait tout notre corps, qui inculquait à notre peau des frissons que nous ne parvenions pas à arrêter, malgré toute la bonne volonté que nous eûmes pu vouloir mettre. Mon regard se détacha enfin de ses joues et vint se déposer dans le sien, et je fus frappé par la puissance romanesque qui émanait de ses yeux bleu, sans doute d'un bleu plus profond encore que ne le pouvait se représenter un esprit inexpérimenté, et dont chaque pigment semblait à la fois individuel mais qu'à la fois tous ensembles donnaient l'impression de représenter des flammes sombres, mais nullement agressives. J'avais pu noter ce détail pour la raison suivante : nos visages, à cause de la chute de cette demoiselle, ne se trouvaient qu'à une trentaine de centimètres seulement l'un de l'autre. Je scrutai successivement chacune de ses prunelles, et leur magnificence émerveillait mon sens visuel. Certes j'avais vu des yeux bien plus profonds que ceux-ci, et pour ne pas chercher trop loin dans mes souvenirs, ceux d'Angel, mais ces derniers étaient d'un bleu trop profond pour sembler normal, si bien que s'ils avaient pu m'enchanter quelque peu, ceux-là m'envoutaient complètement. Je n'osai même pas imaginer la faiblesse dans l'intensité du regard dont les miens pouvaient faire preuve, toutefois je ne me sentis pas ridiculisé pour autant, et je me contentai de rester stoïque, bouche-bée qui plus est, devant ce spectacle. Enfin mon regard finit par faire le tour du visage de cette jeune femme, et le noir de jais qui caractérisait ses cheveux contrastait avec la force des yeux, sans non plus jurer. Peut-être qu'une couleur plus claire aurait éclairé ce somptueux visage, fort angélique, mais pour dire vrai, il demeurait éblouissant par sa beauté saisissante. Enfin un dernier détail suscita une attention particulière, ses lèvres. La couleur dont elle s'était arboré les lèvres laissait suggérer une attirance particulière pour le sang, quoique j'eus pu faire fausse route d'un bout à l'autre. En revanche je m'étais d'ores et déjà fait à cette idée, aussi je laissai mon esprit se faire gagner par le pressentiment que cette charmante personne, et encore l'adjectif charmant rendait très mal l'hommage qu'on devait impérativement lui faire, possédait au fond d'elle un intérêt passionné pour les vampires, et si tel était le cas, elle pouvait s'entendre parfaitement avec moi, car c'était une de mes trois passions avec la lecture et l'écriture. J'étais presque foudroyé, j'avais la pesante impression que ses lèvres m'appelaient, mais je dus bien mettre cela sous le compte de l'émotion, et chassai au mieux cette idée de ma tête, et pour m'y aider, je plongeai à nouveau mes yeux dans les siens.
Elle avait toutefois pris l'initiative de parler, or je ne pouvais décemment pas répondre, je n'avais même pas pu émettre le moindre léger cri de surprise lors de la violence du choc. Je ne pus pour l'instant que continuer à sourire, un sourire plus prononcé certes, mais je ressentais cruellement à ce moment-là la conséquence de mes actes, comme si je devais encore payer de mon acte… Je la poussai délicatement sans pour autant la lâcher, afin qu'elle ne se sentit pas repoussée ou qu'elle glissa pendant que je me relevais, si bien qu'une fois assis elle se retrouvait à cheval sur mes jambes, heureusement qu'elle n'était pas lourde du tout. De fait, cette position me gêna d'autant plus puisque cela ressemblait fortement à une certaine intimité entre nous deux qui n'existait pas, aussi lorsque je sortis avec peine l'ordinateur de sa sacoche d'une seule main, l'autre restant fermement posée sur le corps de la demoiselle, et que je commençai à taper quelque excuse, j'eus bien des difficultés à écrire convenablement ceci : « Ce serait plutôt à moi de vous demander pardon, je n'aurais pas dû me trouver sur votre chemin pendant vos rêveries. » Mon attention fut attirée soudainement par quelque chose dans l'eau, une casquette semblait commencer à tracer son chemin, même si elle n'avançait pas bien vite. « Cela vous appartient-il ? Dîtes-moi et je vais la récupérer de ce pas » Ce genre d'intérêt soudain pour la possession d'autrui ne m'était absolument pas familier, peut-être cherchai-je à me faire pardonner ? |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Jeu 6 Aoû 2009 - 17:38 | |
| Elle se retrouvait à présent immobile, blottie contre le corps d'un homme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait jamais vu... Comment avait-elle pu laisser son esprit vagabonder au point de perdre le contact avec la réalité ? Elle sentait la gêne s'emparer d'elle, ses joues devenir rouges, et pour courronner le tout, elle n'avait pas réussi à aligner deux mots à la suite sans bafouiller. Malgrès tout, elle ne savait pas comment définir le sentiment qui s'emparait d'elle, car même si le premier sentiments qui s'était manifesté était bien évidement de la gêne, elle devait bien avouer qu'elle ressentait au fond d'elle un bien être à se trouver ainsi dans les bras, si l'on pouvait dire, de ce garçon qu'elle ne connaissait même pas. En fait, elle ne pouvait décemment pas mettre un nom sur ce qu'elle ressentait actuellement, car elle n'avait jamais eu cette sensation étrange au contact d'un étranger, ni même d'une toute autre personne en fait..... La sensation des mains du jeune homme sur son corps ne lui déplaisait pas, bien au contraire. Elle aurait dû, à cet instant, essayer de se relever, quitter ces bras dans lesquels elle venait de tomber de par le bon vouloir du destin... Mais elle ne fit rien d'autre que relever lentement la tête. Le regard du jeune homme l'atteint alors de plein fouet, et, même si elle essayait de ne pas le laissait paraître, elle eut l'impression de que tout son corps était maintenant parcouru par des tas de petites secousses. A cet instant, le jeune homme ressera un peu son étreinte et bougea légèrement, ce qui eut pour effet de lui faire prendre conscience encore plus, si c'était possible, de l'effet qu'il avait sur elle. Elle se trouvait à présent assise à cheval sur lui, ce qui semblait plus être une position toute indiquée pour des amants que pour des personnes venant à peine de faire connaissance, si on pouvait dire, par un incident de la vie... Elle ne pût retenir un sourire, et ressentit un irrépressible envie de poser ses lèvres sur celles du jeune homme qui se trouvaient si près des siennes. Elle n'arrivait plus à poser ses yeux ailleurs que sur sa bouche légèrement entrouverte, un appel au délice du baiser... Il fallait vraiment qu'elle se reprenne, elle était vraiment dans un autre monde, dans un monde de sensations inconnues. Elle sentit le jeune homme oter une main de son corps et remarqua qu'il avait sortit un ordinateur et commençait à écrire .... - Citation :
- « Ce serait plutôt à moi de vous demander pardon, je n'aurais pas dû me trouver sur votre chemin pendant vos rêveries. »
« Cela vous appartient-il ? Dîtes-moi et je vais la récupérer de ce pas » Enigma ne comprenait pas de quoi le jeune homme voulait parler, lorsqu'elle vit que son regard était rivé sur l'eau et vit une sorte de casquette flotter... Ainsi il pensait qu'elle lui appartenait et se proposait d'aller la lui chercher... Quelle belle intention, même si il n'aurait pas à se donner cette peine puisque cette casquette ne lui appartenait pas !! Elle se demandait tout de même en quoi le jeune homme pouvait se sentir coupable de sa chute, après tout c'est elle qui était dans son monde, qui avait perdu tout lien avec la réalité et lui était tombée dessus. Elle aurait pu lui faire très mal, ce qui n'était pas le cas, du moins l'espérait-elle, car elle était tellement ébahie par les diverses sensations qui avaient suivi sa chute, qu'elle ne s'était même pas préoccupée de l'état du jeune homme. Elle avait du mal à trouver ses mots, n'arrivait même plus à articuler. Elle aurait voulu lui demander si il allait bien, si elle ne lui avait pas fait mal, au lieu de çà, elle se retrouva à poser son doigt sur les lèvres du jeune homme.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Lun 10 Aoû 2009 - 21:31 | |
| Une chose nouvelle se produisit en cet instant. Quelque chose que je n'aurais jamais réellement suspecté, et je crois même que parmi les nombreuses scènes que j'ai pu imaginer, envisager ou même vivre, jamais je n'avais fait l'expérience d'un tel instant. Non pas que c'était la première fois que je me retrouvais dans une telle position, bien au contraire je l'avais connue plusieurs fois déjà ; ce n'était pas que j'étais pour la première fois dans les bras d'une parfaite inconnue, cela avait dû se produire une fois il me semble ; c'était tout autre, malgré les forts liens avec la situation présente. En fait, le simple fait qu'elle posa son doigts sur mes lèvres, aussi surprenant que celui puisse paraître en vertu du profond manque de connaissance mutuelle, mais aussi en me connaissant moi, avait suffi à éteindre la gène qui s'était emparée de tout mon corps, et qui oppressait mon esprit, rendant chacune de mes pensées un tribunal constant, chacun de mes gestes une scène de crime, et faisant de moi l'être en liberté conditionnelle. Ce qui était était véritablement nouveau, c'était que cette femme, dont le nom ne m'était absolu pas familier, dont le visage, aussi magnifique soit-il, n'évoquait pas un seul de mes souvenirs, était parvenue à faire ce que bien d'autres n'avaient pas réussi à faire, même si elles n'en étaient pas conscientes, c'est à dire de remplacer en un temps record toute la gène, sans exception, par un sentiment ineffable d'euphorie, graduelle qui plus est car cela semblait augmenter en même temps que les secondes s'écoulaient. Plus fort encore que l'euphorie, c'était véridiquement un sentiment de joie qui me gagnait, car la présence de cette femme dans mes bras rendait tout élément extérieur insignifiant à mes yeux, et je finis même par oublier qu'il y avait un monde en dehors de nous deux. Je ne quittai plus ses yeux un seul instant, après avoir dirigé les miens dans les siens naturellement, et l'existence même de la casquette dans l'eau, dont je n'étais pas plus avancé quant à son propriétaire, s'était dissipée au fin fond de mon esprit.
Comment aurai-je pu décrire ce sentiment ? Eh bien tout d'abord, je ressentis des frissons me parcourir de long en large, avec une intensité presque aussi forte qu'il y a trois jours, où je m'étais finalement retrouvé à dormir en compagnie de Lore, si bien qu'on ne pouvait pas savoir d'où provenait la chair de poule tant la vitesse d'apparition avait été fulgurante. Je ne tremblais pas non plus comme une feuille, (même la soif de ressembler aux grands écrivains ne pousserait pas la stupidité jusque là) d'autant plus que cet effet est en règle générale causée par la peur et non le bien-être. Successivement à ces frissons apparut une vague de chaleur, non pas dévorante telle la braise, mais réconfortante comme le ferait un feu à la belle étoile, éloignant les dangereux mystères des ombres que la solitude instaure, consumant la peur comme si c'eût été une vulgaire allumette. Par ailleurs, cette chaleur n'enflamma pas que mon corps. Je pus sentir une forme précise du désir s'embraser soudainement : à l'inverse de la grande majorité de la plus grande stupidité du genre humain, j'ai nommé les hommes, je ne souhaitais nullement m'approprier son être pour son corps, non, loin de là. Je voulais acquérir ses envies, ses pensées et son affection, sans pour autant me faire le geôlier de son âme et de son propre je intérieur. Je n'allais pas jusqu'à dire que je la voulais intégralement pour moi, il y avait tout de même certaines limites que je me suis toujours fixées, et que bien des gens ne se douteraient pas vis-à-vis de la nature de ce que je suis, à savoir un être masculin, mais c'était ainsi, j'étais fermement persuadé et convaincu qu'il n'y avait nulle nécessité supérieure à celle d'obtenir l'amour d'une femme, summum du plaisir et de la joie dont un homme, ou même une femme selon les inclinations, puisse jouir pleinement sans en abuser monstrueusement et indignement.
Je revins enfin à la réalité, délaissant quelque peu mon utopie ponctuelle pour me concentrer sur cette jeune femme, peut-être un peu plus âgée que moi, je ne le savais pas exactement, quoiqu'elle ne sembla pas plus jeune du tout. Je fus tout de même fortement surpris, même si c'était de manière agréable je dois dire, par le fait qu'elle ne répondit pas à ma question, et chercha plutôt à m'en détourner l'esprit en posant un doigt sur mes lèvres, comme pour me demander silence alors que je ne pouvais absolument pas émettre le moindre son du tout. Cela pouvait paraître déroutant, car nous ne nous connaissions absolument pas que déjà elle me demandait poliment, bien qu'elle me força un peu la main, de rester silencieux. Or je ne savais pas trop comment prendre cette chose. Était-elle sans voix comme moi au point de ne pouvoir me répondre qu'au moyen de ce geste, en me faisant comprendre que cette casquette ne lui appartenait nullement et que par conséquent je ne devais plus y penser ? Ou bien n'était-ce pas plutôt un moyen pour elle de me faire comprendre que quand bien même cette casquette se révélait être sa possession, elle n'en avait que faire tant qu'elle se trouvait dans mes bras ? Cette hypothèse était un peu tirée par les cheveux, je veux bien l'accorder, mais c'était une solution que finalement je n'écartais pas tant que ça, car il se pourrait très bien qu'elle soit elle aussi victime de son cœur. Oui une victime, car la perte d'Éloïse m'avait été fatale, tant physiquement que mentalement, et je me souviens encore de la profonde détresse qui s'en était suivie. Bien sûr elle avait fini par partir, mais elle avait laissé des vestiges en moi, notamment cette quête d'un amour d'autrui pour remplacer le vide que m'avait causé sa première disparition, et enfin la quête d'un amour en plus de celui que j'avais déjà de Lore. Ce dernier élément pouvait en choquer plus d'un, mais ainsi mon cœur avait-il trop souffert pour souffrir de nouveau le départ d'un seul être aimé, alors quitte à souffrir encore, autant avoir des personnes dotées du même pouvoir sentimental que la personne qui malheureusement est susceptible de vous laisser seul…
Je me ressaisis encore une fois, car mes pensées avaient de nouveau tout emporté dans leur passage, même jusqu'à sa présence. Je ne savais pas trop comment réagir face à sa visible proposition, d'autant plus qu'elle scrutait mes lèvres indéfiniment, comme pour me transmettre son envie de donner et de recevoir un baiser, si je voyais juste tout du moins, mais je demeurai stoïque, incapable d'émettre la moindre réaction plausible. Je ne savais pas si je devais tenter de l'embrasser, au risque de m'attirer ses colères si c'était un acte jugé déplacé, ou si je devais faire autre chose. En même temps, je fixai la casquette qui s'éloignait, et je me surpris à penser que si cette casquette se révélait être la sienne mais qu'il fut trop tard, je n'irais pas tout seul la chercher, elle devrait m'accompagner. Consterné par cette seule idée, je secouai la tête et plongeai à nouveau mon regard dans le sien, plus souriant que jamais, et j'attrapai sa main de ma main libre, sentit la douceur inouïe de sa peau contre la mienne, et ne me résignant pas à déposer un baiser sur ses lèvres, plia délicatement son poignet et embrassai alors le dos sa main, avant d'aller écrire, sa main au-dessus de la mienne : « La douceur mêlée à la tendresse ne sont-elles pas les armes désignées d'office victorieuses lorsqu'elles sont menées au camp de bataille par une âme où la beauté intérieure n'a pas assez d'étendue et se doit d'être reflétée à l'extérieur ? » Ces paroles, mystérieuses pour les personnes qui ne comprendraient pas, détenaient en elles-même bien des sens, de nombreuses éloges ainsi qu'un effet sur l'être en proie aux sentiments affectifs que j'étais. |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 11 Aoû 2009 - 20:47 | |
| Si elle n'avait pu, jusqu'à présent, expliquer la réaction de son corps au contact du jeune homme, lorsque son doigt entra en contact avec la bouche de son compagnon d'infortune, la sensation de chaleur et de bien-être la transperçà de plus belle, elle ne savait comment nommer le sentiment qui envahissait tout son être, sa tête lui semblait envahit d'étoiles et son coprs était comme parcourru de milliers d'étincelles qui lui procuraient des frissons de bonheur. Il lui devenait presque inconcevable d'avoir à se séparer de lui, elle avait l'impression qu'elle ne le supporterait pas, comme si on lui arrachait une partie d'elle-même. Il lui semblait le connaitre depuis toujours, comme si leurs âmes s'étaient déjà rencontrées et se cherchaient depuis... Elle ressentait le besoin de se trouver avec lui, de le toucher, de .... l'embrasser ? Heureusement, elle avait eu le réflexe de poser son doigt sur les lèvres de son compagnon et s'était reprise juste à temps. Lui aussi semblait un peu désorienté, il se dégageait de ses yeux une certaine interrogation quant à cette énergie qui se dégageait... Il semblait complètement perdu dans ses pensées, son regard se dirigea alors de nouveau vers la casquette qui se trouvait sur l'eau, celle-là même qu'il lui avait proposé d'aller récupérer, cette casquette qui ne lui appartenait pas, puisque la sienne était sur sa tête. Car elle était bien sur sa tête ? Elle était tellement perdue dans un monde de sensations nouvelles qu'elle n'avait pas envisagé une seule seconde que sa casquette ait pû se retrouver à flotter sur l'eau, que lors de sa chute elle ait pû la perdre, alors qu'à bien y regarder, effectivement, il se pouvait qu'elle soit effectivement en train de s'en aller lentement vers le large du lac... Puis de nouveau ses yeux se noyèrent dans les siens, elle se sentait à nouveau en totale adéquation avec celle de ce jeune étranger qui semblait être de son âge, dont elle ne connaissait rien et qu'elle aurait pourtant suivi à l'autre bout de la terre s'il le lui demandait. Un profond désir s'insinuait en elle, celui d'appartenir à cette homme, de fusionner avec lui, non pas au point de vue strictement physique, mais aussi psychique. En fait, elle ressentait le besoin de tout partager avec lui. Il lui était impossible de décrire toutes les sensations qui faisaient suite à ce contact, mais elle savait que cet instant était très important et qu'elle ne ressentirait certainement plus jamais de pareils sentiments, aussi soudains et aussi étranges.Le langage des yeux, quel doux dialogue, quelle merveilleuse cascade d'idées, dites dans le silence. Il lui prit la main, et le contact de sa peau, si douce, si chaude, lui fit monter le feu aux joues, surtout lorsque ses lèvres, sur lesquelles elle ne pût s'empêcher de poser de nouveau son regard, frôlèrent le dos de sa main et qu'elle sentit son souffle chaud, la douceur de sa bouche. Elle sentit alors son corps trembler et se demanda si il l'avait remarqué, savait-il dans quel état elle se trouvait suite à ce petit geste, qui dans d'autres circonstances aurait pû paraître tout à fait anodin ? Sans lâcher sa main, il se remit alors à écrire sur son ordinateur - Citation :
- « La douceur mêlée à la tendresse ne sont-elles pas les armes désignées d'office victorieuses lorsqu'elles sont menées au camp de bataille par une âme où la beauté intérieure n'a pas assez d'étendue et se doit d'être reflétée à l'extérieur ? »
Enigma, tout en gardant sa main sur celle de son jeune inconnu, tapa alors ce qui lui venait là tout de suite en tête, une citation qu'elle avait gardé en tête et qui lui apparaissait tellement vraie en cet instant Tout au fond de votre coeur, un germe de tendresse n'attend qu'un sourire chaleureux pour se développer.Elle n'arrivait pas à détacher son regard des ses lèvres, elle se sentait tellement attirée... Il lui fallait trouver une diversion avant de se laisser aller à faire une "folie". Elle essaya alors d'articuler du mieux qu'elle le pouvait.... La Casquette, tu as raison, je crois que c'est la mienne ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 18 Aoû 2009 - 0:46 | |
| Ma raison s'était totalement dissimulée pour laisser la place à ma sentimentalité. Mon esprit n'avait plus réellement de raison d'être car mon cœur avait décidé de prendre le pouvoir à lui seul, et bien que ses directives soient parfois désorganisées, stupides ou tout simplement vouées à être mises en échec, il n'empêchait pas qu'il s'en dégageait toujours une victoire triomphale lorsque les quêtes, furent-elles une ou plusieurs, se voyaient menées à bon terme, comme ce fut presque expressément démontré en voyant une certaine forme de symbiose qui unissait nos yeux, nos âmes et commençait à unifier nos cœurs respectifs. C'était assurément un somptueux mélange de joie et de bonheur qui rageait au sein de mon corps et accélérait par conséquent la vitesse de mon rythme cardiaque, qu'elle eût pu sentir j'imagine si elle avait posé sa tête contre ma cage thoracique, tant j'avais l'impression que mon sang dans toute sa quantité voulait goûter à l'euphorie constante qui demeurait indéfiniment dans mon cœur. Cette jeune demoiselle dont la douceur de la main me laissait encore des frissons tout le long du bras, était réellement saisissante par sa beauté, resplendissante je pourrais même dire, et si je pouvais m'estimer heureux de n'avoir jusque là rencontré que des personnes possédant le don de la beauté intérieure et extérieure principalement parmi les femmes, plus heureux encore je devais avoir comme représentation de moi d'avoir pu gagner une affection étonnamment puissante et suffisamment ravageuse pour en arriver à me faire oublier jusqu'à l'existence même de cette autre demoiselle qui avait enflammé ma passion aussi. Je n'irais pas jusqu'à dire que je vivais à nouveau, c'eût été stupide du fait que je ne suis jamais mort, je n'écris pas de l'outre-tombe mes livres, cela serait fort inquiétant, mais depuis le malheureux et tragique décès d'Éloïse, j'avais connu deux amours m'ayant permis de me sortir totalement de ma dépression. Évidemment tout a un prix, mais j'étais loin de me douter de ce qui allait arriver quelques jours ou semaines plus tard, lorsque la solitude m'aura fait comprendre la gravité de ma position, la rigidité de l'amour et l'indélicatesse du cœur de se laisser à aimer plusieurs personnes en même temps, même si elles figurent parmi le sexe fort… Cependant, le temps n'est pas encore à la rédaction de ces soucis, seule la curiosité du lecteur doit être mise à l'épreuve, et les révélations ne doivent être que tardives.
Or si ma raison était éteinte, si l'on pût dire ainsi, cela impliquait nécessairement d'être envahi d'une multitude de pulsions, de natures différentes, lesquelles se voyaient confrontées à très peu de résistance de la part de l'hôte devenu également une victime de ces machinations. C'est donc sans réelle surprise que je peux affirmer, le contraire aurait d'ailleurs été des plus controversés et surtout des plus critiqués, que les délicates lèvres de cette jeune femme, véritablement sensuelles et appétissantes, dégageait une telle attraction que je m'étonne encore à ce jour d'où j'ai pu trouver la force en mon être profondément troublé, au sens positif et non péjoratif, pour rejeter ce désir qui m'opprimait tout de même l'âme, malgré la petitesse de la voix qu'elle représentait. Pour être plus concret, ses lèvres semblaient crier mon prénom, m'appeler inlassablement dans l'espoir que je finisse par succomber à ces plaintes et à me laisser porter par la vague enivrante que ses lèvres sauraient faire voguer, et je dois bien admettre que ce fut sans doute la tâche la plus ardue de mon existence, même si elle était réellement inconsciente car en de telles conditions je ne vois pas pourquoi j'aurais contraint mon moi à refuser le don, certainement venu des cieux, qui m'était offert comme présent le plus honorable et le plus merveilleux, en tous cas c'était mes sensations du moment. Plus je la fixais longuement dans la profondeur de ses yeux, et plus le désir s'enflammait, et je crains même que le temps, qui me paraissait s'être arrêté alors qu'il s'écoulait avec une rapidité consternante, avait fini par inculquer à mon pauvre corps des pulsions pas seulement physiques mais également charnelles, les mêmes que j'exécrais au plus haut point. À l'exception de cet extrême dernier point, tout semblait être partagé entre nous, comme si les sentiments de l'un n'étaient que la complémentarité de ceux de l'autre. Je crois même que c'est l'attrait que mes lèvres avait sur elle qui avaient déclenché le même effet sur moi. Peut-être que je me trompais, je ne le pensais pas vraiment, mais quoi qu'il en fut, c'était un moment des plus rares que la vie puisse offrir à ses pions humains. Et malgré cette idée fort pessimiste, j'étais comblé de participer à cet énorme échiquier où les coups portés par l'autre ne peuvent être devinés à l'avance et doivent au mieux être envisagés bien qu'il révèle toujours des surprises inattendues, bénéfiques ou maléfiques.
Pourtant je fus perturbé par sa réponse à ma longue phrase lourdes de choses à comprendre. Je ne saisissais pas clairement la teneur de ce message, car la tendresse était un détail crucial que je m'efforçais de mettre en place lorsque j'entamais des contacts amicaux sincères ou plus poussés encore, donc je ne voyais pas en quoi un sourire chaleureux, autrement dit celui que j'affichais ne le semblait pas assez, pouvait encore développer la tendresse que je lui donnais par le biais de mes regards compatissants et aimants, par le contact de ma main contre le bas de son dos ainsi que celle qui portait sa main. Or si c'était un appel au contact physique, j'optai pour cette solution. La main qui l'avait fermement tenue pour l'empêcher de tomber, après que je me sois assuré qu'elle n'avait plus besoin de ce soutien, commença sa lente progression ascendante, fit glisser ses doigts le long du T-Shirt en épousant parfaitement les courbes de l'échine, et termina sa course dans ma chevelure soyeuse de cette demoiselle qui me semblait briller dans sa pureté et totalement dénuée de tout défaut physique. Je fis glisser ma main le long de ses cheveux, le même mouvement répété interminablement, presque certain que ce seul geste la ravirait tant que je prolongerais cela. Toutefois je fus coupé par sa seconde phrase, tranchante comme un rasoir en ce qui concernait la magie de la scène. Quoique, cette image était beaucoup trop forte. Elle écarta plutôt la beauté de la scène au profit d'un détail des plus banals, et qui entraina plusieurs complications. D'une part, je m'étais engagé à le faire, alors je devais tenir ma parole. D'autre part, je ne pouvais décemment pas la laisser seule sur le bord du lac pendant que je nagerais pour récupérer cette casquette qui fuyait autant qu'elle le pouvait., puis l'idée d'aller la chercher en sa présence causait des ennuis vis-à-vis de mon mutisme : effectivement je ne serais plus en mesure de répondre, et je craignais qu'une âme mal intentionnée ne dérobe mon précieux outil de communication. Finalement, je ne mis pas de temps pour choisir ce que je devais faire, et entraîné par les restes magiques, j'ôtais mes vêtements les plus encombrants pour ne garder que le nécessaire, tapai rapidement sur l'ordinateur : « Je m'en vais de ce pas, ou plutôt de cette nage, récupérer ton bien avant qu'il ne s'éloigne trop, et je t'accorde le choix de me suivre dans cette tâche ou non, pour profiter pleinement des caresses aquatiques que procurent le lac. » Oui l'invitation était presque avec un succès certain en ayant connaissance de la situation, mais je finis par plonger dans l'eau, risquant en vain l'hydrocution, et me retournai vers elle pour savoir si elle comptait me suivre ou non, bien que en toute vérité, je le souhaitais. |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 18 Aoû 2009 - 12:57 | |
| Elle sentait toujours la chaleur de la main qui se trouvait en bas de son dos, et qui lui procurait des frissons dans tout le corps. Les picotements suivirent le chemin que la main du jeune homme prit alors lentement, en remontant le long de son échine, lui procurant des sensations ennivrantes qui lui firent fermer les yeux afin de mieux apprécier encore la magie de cet instant, la douceur du contact de sa peau. Elle sentait se déclencher en elle des sentiments et des envies qu'elle avait beaucoup de mal à maîtriser. Elle devait faire un énorme effort pour ne pas laisser libre court à ses pulsions, à ses envies... Il termina sa longue remontée en glissant sa main dans les cheveux d'Enigma et en répétant ce geste, ce qui eut pour effet de plonger Enigma dans une sorte de brouillard, elle était comme sur un nuage, elle aurait voulu que cet instant dure éternellement, qu'il ne s'arrête jamais. Mais voilà, elle avait prononcé cette phrase, histoire d'essayer de garder plus où moins un lien avec la réalité, et il sembla par là-même lui aussi reprendre plus ou moins contact avec la réalité. Elle sentit à cet instant que la magie du moment avait été quelque peu altérée. Il cessa alors la délicate caresse qui lui procurait tant de frissons et sembla partir dans ses réflexions quant à la réponse qu'il devait lui donner ou quant à la suite à donner à cette phrase.
Tout à coup, son jeune ami ota ses vêtements et se retrouva.... en boxer ! Et là, Enigma sentit monter à nouveau la chaleur le long de son corps, le rouge envahir ses joues tandis que son regard ne pouvait quitter le corps splendide du jeune homme qui se trouvait devant elle. Elle aurait dû baisser les yeux, faire semblant de rien, mais elle se sentait comme scotchée, le regard aimanté. Elle devait avoir l'air vraiment "idiote" à le regarder ainsi, sans aucune réaction, si ce n'est que celle de son corps qui devait certainement la trahir ! Il prit son ordinateur et nota rapidement
« Je m'en vais de ce pas, ou plutôt de cette nage, récupérer ton bien avant qu'il ne s'éloigne trop, et je t'accorde le choix de me suivre dans cette tâche ou non, pour profiter pleinement des caresses aquatiques que procurent le lac. »
Elle fit un énorme effort de concentration afin de forcer son regard à quitter ce corps à demi-nu devant elle afin de lire le message qu'il lui laissait. Le message faisait à présent son chemin dans la tête d'Enigma, décidément son temps de réaction avait été fortement affecté par toutes ces sensations et sentiments qui l'avaient bousculée, perturbée. Elle n'avait pas envie que la magie s'arrête ainsi, maintenant. Elle ressentait au fond d'elle-même le besoin de poursuivre cette expérience. A l'instant où il s'était levé pour se deshabiller, elle avait ressentit comme une sorte de déchirure, un manque cruel avait envahit son corps et le besoin de le rejoindre, de se retrouver à nouveau dans ses bras se faisait pressant. Elle n'eût vraiment pas à réfléchir longtemps quant à la suite à donner à sa demande.
Il avait plongé dans le lac, et lorsqu'il remonta à la surface et se tourna vers elle, la plupart de ses vêtements se trouvaient déjà sur le sol. Elle avait tout de même gardé ses sous-vêtements ainsi que son tee-shirt, même s'il ne cachait pas grand chose car pas très long, mais elle se sentait mieux ainsi pour l'instant. Et puis, l'envie de le rejoindre se faisait urgente. Aussi, ses vêtements avaient à peine touché l'herbe fraîche qu'elle était déjà au bord du lac. Son nouvel ami semblait l'attendre, avait-il douté ne serait-ce qu'une seconde qu'elle irait le retrouver ? La question se se posa pas plus longtemps, elle plongea dans l'eau et ressentit juste à peine le froid. Elle avait plongé juste à côté de celui qui imprimait tant de sensations à la jeune fille et lorsqu'elle refit surface, elle se trouvait.... dans ses bras !!! Seul le cliquetis de l'eau autour d'eux se faisait entendre, ainsi que les battements du coeur d'Enigma, il lui semblait qu'il battait si fort que tout le monde alentour pouvait l'entendre... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Ven 21 Aoû 2009 - 7:34 | |
| Mes réactions avaient été si vives que je n'avais plus prêté attention à rien qu'à l'idée de sauter dans l'eau et de finir par aller chercher la casquette de cette jeune femme qui naviguait à la surface du lac. On n'était que le matin, et pourtant j'avais sauté dans l'eau comme victime d'une volonté de gloire épique ou quelque chose de ce genre-là en fonçant tête baissée récupérer un trésor. C'était profondément stupide, car j'avais risqué l'hydrocution pour quelque chose que l'on aurait pu avoir plus tard en arpentant les magasins de la ville pour en racheter une ou au pire la faire refaire. Cependant, les conséquences de cette folle impulsion ne me parvinrent qu'après : lorsque je refis surface et après m'être retourné pour attendre de voir si elle allait me suivre ou non, la fraicheur de l'eau me saisit, et je regrettai temporairement d'avoir eu l'audace d'entreprendre un tel manège. Elle n'était certes pas glacée, mais elle était tout de même froide, ce qui n'était pas très étonnant vu l'étendue d'eau à chauffer. Toutefois, si la morsure du froid s'abattit quelque peu sur moi, elle fut de courte durée seulement car alors que je m'étais retourné, la jeune femme avait disparu, et à ma plus grande surprise elle ressurgit devant mes yeux, et j'eus cru que les sirènes existaient tant l'effet mouillé donnait une impression tellement plus belle et une image extrêmement magnifique, si bien que je sentis toutes mes barrières intérieures succomber à ce charme irrésistible, à cette beauté resplendissante, et les portes de mon cœur s'ouvrirent intégralement pour ne plus jamais se refermer, en tous cas, tant que cette jeune femme demeurerait là pour moi, que je serais là pour elle, et que l'amour qui venait de naître conserve toute la fraîcheur de la vie tout le long de notre avenir. Mais ce qui enchanta d'autant plus le moment, c'était qu'elle refit surface tout juste devant moi, à quelques centimètres de mon corps si bien que la seule pensée quant au fait que sa poitrine manqua de me frôler déclencha des rougeurs le long de mes joues. Je chassai immédiatement cette idée, et regrettai soudainement de faire partie du genre masculin. Cependant, je ne pus réprimer une terrible envie de parcourir les quelques centimètres qui me restaient avant d'être en contact total avec elle, et je plaçai mes bras autour de ses hanches et la serrai contre moi, oubliant donc sa poitrine pour me concentrer sur son visage, c'est à dire autant ses yeux que ses lèvres.
Je la fis se retourner en lui prenant une main et en la faisant virevolter comme si nous étions en train de danser, afin que son dos puisse se coller à moi et je l'enlaçai par la taille, en faisant glisser lentement et lentement mes mains le longs de ses hanches pour s'attarder ensuite sur son ventre, qui n'était d'ailleurs pas couvert du fait de son T-Shirt relativement court et quelque peu relevé par le plongeon qu'elle avait fait dans l'eau. Je ne savais pas si c'était une sensation réelle ou juste une impression figée dans mon esprit à cause du fait que nous soyons tous les deux à nous étreindre dans le lac, mais sa peau me paraissait alors étonnamment plus douce que lorsque nous étions encore secs et à l'extérieur. Je saisis ses mains et entortillaient mes doigts dans les siens, je dirais presque involontairement, car comme écrit plus haut, toutes mes barrières intérieures s'étaient ouvertes, incluant par la même celles de ma raison, et si je ne devins pas fou, à part peut-être fou d'elle, mes faits et gestes conservaient un minimum de logique et de morale provenant de mon inconscient. Je ne pus contenir une irrépressible envie, ou même un désir, de poser mes lèvres sur ses joues et d'y déposer un puissant baiser chargé de douceur et de tendresse. En même temps que lui donner ce bisou, j'avais serré ses mains dans les miennes pour lui faire saisir la portée de mon affection pour elle, car à défaut de pouvoir le dire, je devais lui montrer. Et une réaction tout aussi similaire s'était produit de sa part, à savoir qu'elle avait monté nos mains à hauteur de son cœur. Lorsque j'eus terminé mon interminable bisou, je devins à nouveau rouge, car le cœur féminin se situant au creux de la poitrine, j'en fus extrêmement gêné, sans pour autant chercher à retirer mes mains, j'aurais eu bien peur de la contrarier ou de lui faire s'imaginer que son affection à mon égard ne me procurât un certain mécontentement. Cette gêne entraîna que je laissai mes mains comme la propriété de cette jeune femme que j'aimais terriblement afin que moi je ne fasse pas un seul pas de travers qui pût nuire à notre amour. Car si je ne craignais pas vraiment de prendre une claque à cause de la douleur infligée, la douleur morale d'avoir offensé une jeune femme, qui plus est une femme aimante, m'était bien plus difficile à supporter. Finalement je collai ma joue contre la sienne, tandis que je me pressai contre elle pour signifier que jamais je ne voudrais qu'on fût séparés, ce qui était intrinsèquement impossible mais dont pourtant je voulais le laisser l'imaginer, ce que tout un chacun a fait à l'égard de l'être aimé de toute manière, et baissa la tête jusqu'à son cou pour y déposer un autre baiser passionné. Mais ce qui me hantait, je n'avais pas encore le courage de le faire, car je trouvais cela quelque peu trop rapide bien que visiblement elle en était impatiente, et après réflexion, aussi légère soit-elle, je reporta ceci à plus tard.
Je l'entraînai avec moi chercher la casquette et enchaînai sur-le-champ ce que je voulais faire, profitant que nous n'étions pas encore trop éloignés du bord pour avoir encore pied. Je récupérai la casquette de la jeune femme encore et toujours inconnue, même si le E sur la casquette me laissait suspicieux quant à l'initiale de son nom. Puis, je lui mis sur la tête et contrairement à ce que je pouvais m'imaginer au préalable, à savoir que cela lui donnerait l'image d'une jeune rebelle comme on en voyait souvent, son charme fut d'autant plus accentué. Puis je la lui retirai et la plaçai sur ma tête pour l'enlever immédiatement et faire un semblant de révérence à une dame, et profitant de son inattention momentanée, je cachai nos visages par la casquette et envoyai mes lèvres contre les siennes, afin de l'embrasser longuement et profiter de la surprise pour l'allonger autant que possible si elle ne rechignait pas. Mes lèvres contre les siennes attisèrent un désir ardent qui me parcourut tout le long de mon corps, et c'était comme si j'avais un tourbillon de braise qui s'était déclenché au sein de mon cœur pour gagner par la suite tout le reste, absolument tout, même ce que je n'aimais qui fut provoqué, et cette fois-là, alors que durant les autres moments le temps m'avait semblé seulement ralentir, il me sembla qu'il s'était là totalement arrêté. Et la chaleur qui m'avait gagné jurait avec la fraicheur de l'eau qui nous enveloppait, autant qu'elle me faisait oublier son existence. Et ce n'était pas mes baisers à plusieurs reprises qui allaient calmer l'excitation sulfureuse qui m'avait totalement envahi. |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Ven 21 Aoû 2009 - 13:10 | |
| Elle était à peine à quelques centimètres de lui, son coeur battait la chamade, sa tête était en feu... et lorsqu'il mit ses mains sur ses hanches et que leurs deux corps se trouvèrent l'un contre l'autre, elle sût qu'elle ne pourrait plus le quitter, que sa place se trouvait ici, dans les bras de cet inconnu dont elle ignorait tout mais qui en un éclair lui avait son coeur et son âme à jamais. Si elle ne pouvait affirmer que ce sentiment était partagé, elle le soupçonnait fortement et l'espérais vraiment, elle pouvait le lire au fond de ses yeux, le feu semblait avoir envahit leurs corps respectifs et lorsqu'il la fit tourner et qu'il l'enlaca jusqu'à être collé, elle sentit une vague d'émotions profondes l'envahir de nouveau, elle se laissa aller contre lui, renversa la tête en arrière, et sentit les mains chaudes parcourir ses hanches jusqu'à venir sur son ventre, laissant une empreinte de feu sur leur passage, puisque directement sur sa peau, son tee-shirt étant remonté bien au-dessus du nombril. Sa tête tournait et tout son être bouillonnait d'un désir qu'elle avait du mal à contenir, leurs doigts étaient maintenant entremêlés et elle pouvait sentir son souffle juste derrière elle. Un doux baiser vint alors la surprendre sur la joue tandis que la pression de ses mains semblaient vouloir lui faire ressentir toute l'affection qu'il pouvait ressentir à cet instant .... la réponse fut immédiate, elle remonta leurs mains à hauteur de son coeur, pour lui faire comprendre que désormais il lui appartenait. Elle espérait ne pas avoir été trop loin, après tout le coeur se situant juste sous son sein gauche, mais le jeune homme lui laissa libre arbitre en se laissant guider et elle ne put s'empêcher d'émettre un petit son de contentement mélant un soupçon de frustration, le besoin de sentir ses lèvres sur les siennes était omniprésent, il dût le sentir et tout en posant sa joue contre la sienne, il se pressa contre elle, et elle aurait souhaité ne plus jamais bouger, l'idée de se séparer de lui devenait alors insupportable aussi quand ses lèvres se posèrent dans son cou, l'un des endroits les plus sensibles, elle ferma les yeux et laissa le désir se faufiler au travers de son corps en feu, elle aurait voulu glisser lentement jusqu'à ses lèvres, mais au lieu de ça, elle ressentit tout à coup la morsure du froid, lorsqu'il décida d'aller chercher sa casquette, tout en gardant sa main dans la sienne. La séparation était comme un supplice, même si elle était inévitable, la sensation de manque qui en résultait la prit au dépourvu et elle essaya de ne pas le laisser paraitre. Surtout lorqu'il lui posa la casquette sur la tête et qu'elle put lire un amour infini à travers son regard...
Puis il mit la casquette sur sa tête, l'ota immédiatement tout en imitant une révérence, ce qui eut pour effet de faire apparaitre un grand sourire sur le visage d'Enigma, quant soudain, il se servit de celle-ci comme d'un paravent et elle sentit les lèvres de son nouvel amour se poser sur les siennes déclenchant une tornade dans tout son être, elle se laissa aller lorsqu'il la fit basculer en arrière et que leurs corps à nouveau se retrouvaient. Leurs baisers déclenchaient un incendie si ardent qu'il envahissait sa tête et son corps, et le désir avait repris sa place avec encore plus de puissance. Elle passa alors sa main derrière la tête de son compagnon afin qu'il ne cesse de l'embrasser, puis elle cessa un instant leurs baiser, le regarda avec toute l'intensité de l'amour qu'elle éprouvait pour lui avant de se jeter dans ses bras et de lui rendre ses baisers. Elle se trouvait à présent tout contre lui, et, pour ne pas perdre l'équilibre, fut obligée de passer ses jambes autour des hanches du jeune homme, ce qui eut pour effet de décupler, si celà était encore possible, l'excitation qui semblait ne plus vouloir la quitter. Elle n'aurait pu dire combien de temps ils restèrent ainsi dans le Lac, profitant pleinement de cet instant magique. Enigma ne put résister à l'envie d'entrainer son nouvel amour dans un baiser aquatique, ils plongèrent lentement dans l'eau, sans cesser de s'embrasser, puis remontèrent à la surface. Leurs peaux étaient brûlante de désir, leurs caresses tracaient des sillons de feux L'eau et les petits souffles d'air qui venaient jouer sur leurs corps en feu étaient un véritable supplice qui ne faisait qu'ajouter à la délicieuse torture des envies qui naissaient tout au fond d'elle, elle ne rêvait plus que d'une chose, lui appartenir corps et âme. Elle savait à présent qu'il venait de prendre la place la plus importante dans sa vie et dans son coeur. Elle s'arrêta un court instant de l'embrasser pour le regarder encore une fois dans les yeux, et, même si cela semblait inconcevable, vu le peu de temps qu'ils venaient de passer ensemble, elle ne put retenir cet aveu qui venait du plus profond de son être, de son coeur :
Je t'aime !
Elle avait juste prononcé ces mots, avec dans son regard, toute l'émotion que lui procurait ce sentiment intense qu'elle éprouvait pour cet inconnu. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Lun 24 Aoû 2009 - 20:27 | |
| Les quelques baisers que nous venions d'échanger avaient littéralement embrasé nos désirs, enflammés nos corps et mis nos âmes sur des braises. Tout notre être, parlons au singulier puisque dorénavant elle et moi ne faisions plus qu'un, ce qui était certes rare mais pas impossible, aussi vais-je poursuivre en parlant de nous au singulier parfois, d'autres fois au pluriel selon les opportunités de la langue, étions plus liés encore que Adam et Eve. Je pouvais sentir à travers ses lèvres une passion ardente, les rendant chacune plus brulante encore que des flammes devenue bleues par l'intensité de la chaleur. Je me demandais d'ailleurs comment un corps seul pouvait être aussi chaud et ne fondait pas sur place. Je crois même que si nous n'eussions pas été dans l'eau, j'aurais eu bien de la peine à demeurer collé contre elle à cause de tout ce que j'avais déclenché, déréglé ou transformé en elle qui dégageait une combustions indomptable, et j'aurais alors été contraint de me séparer de ce corps qui semblait s'être accroché au mien au point d'empêcher toute rupture possible. D'ailleurs, elle ne manifesta pas la moindre envie de décoller légèrement son corps du mien, et lorsque j'étais parti chercher sa casquette un peu plus loin, j'avais senti une pression sur la main, m'incitant à revenir, comme pour me faire comprendre que la casquette n'était rien, qu'elle avait perdu toute sa valeur ou quoi que ce fut. Les « retrouvailles » avaient été instantanées, accompagnées de baisers sulfureux, tendres mais surtout passionnés. Je n'irais pas jusqu'à dire que nous étions prédestinés à nous rencontrer ici, à vivre un coup de foudre avec une avancée relationnelle aussi fulgurante, car j'ai même du mal à réaliser avec quel court laps de temps tous ces évènements s'étaient enchainés. J'essayai de calculer le temps qu'il s'était passé entre le moment où elle s'était effondrée sur moi… non où le sort avait voulu qu'elle tombe dans mes bras, et le premier baiser que nous échangeâmes, mais toute notion du temps s'était éclipsé de mon esprit, ne gardant que le moment présent comme unité de mesure temporelle fausse et inexacte, car plus rien n'avait de logique temporelle. Ce qui me paraissait des heures n'étaient que quelques instants, comme d'aller chercher la casquette, et nos étreintes paraissaient courtes tandis que les minutes s'écoulaient à une vitesse prodigieuse. Et c'était en plus de cela sans compter les moments où nous eûmes l'impression que le temps s'était arrêté, pour le meilleur comme pour le pire, et à un certain moment de la journée, surtout pour le pire, ou plutôt pour un élément des plus désagréables.
Puis à ma plus grande surprise elle prit une posture qui ne manqua pas de m'arracher des couleurs aux joues, d'obliger mon désir à s'étendre et de susciter des réactions incontrôlées. Car si nos corps ne se quittaient jamais, la progression de la situation me prit presque à la gorge, offrant mon corps et mon âme aux troubles les plus violents, mais surtout visibles car sa nouvelle posture, bien que la cause de ce brusque changement soit envisageable mais pas spécialement devinable, j'imagine tant bien que mal que j'aurais dû prévoir une telle réaction et pourtant je ne l'avais pas vu venir… Car lorsqu'elle me sauta dessus pour m'encercler de ses jambes au niveau de la taille, la proximité de son bas ventre et mon entre-jambes m'auraient arraché quelques « Attend » mais qui ne purent, par chance ou par malchance je ne savais pas trop, pas être prononcés. Instinctivement et comme si nous n'étions pas à l'eau, je la réceptionnai comme j'en avais l'habitude avec les enfants, c'est à dire en plaçant mes mains sous ses jambes, mais pour je ne sais quelle raison elles glissèrent vers l'arrière de son corps pour terminer leur course sur ses fesses, là où je n'aurais jamais osé le faire en toute conscience de mes actes, en tous cas pas lors d'une première rencontre… Car sentir mes mains contre cette partie du corps qui ne lui appartenait qu'à elle, bien qu'elle m'aurait dit je pense que j'avais amplement le droit de la considérer comme étant également ma propriété, m'avait fait rougir jusqu'à ce que je crus que mes vaisseaux sanguins avaient explosé à l'intérieur de mes joues, et que mes lèvres traduisaient une gêne évidente comblé par un regard plein d'inquiétudes. Mais véridiquement le problème gisait dans le fait que sa manœuvre pour se retrouver en une telle position n'avait pas été sans de lourdes suggestions, car son bas-ventre, même voilé de ses sous-vêtements avait frotté contre moi pile à l'endroit le plus indésirable, ce qui m'a valu d'accroître une excitation déjà présente mais pas encore trop développée, or cette fois il n'y eut rien pour contrecarrer le processus, même à l'effort d'une méditation impossible du fait qu'elle se trouvait toujours dans cette position qui avait fait surgir quelques souvenirs, fut-ce en rêve ou réel, et pas des plus inoffensifs.
Tout ce cinéma me valut un état de figement total et que rien ne semblait pouvoir arrêter. Même les baisers qu'elle put me donner se stoppèrent soudainement, voyant clairement que je ne la regardais plus mais plutôt vers l'arrière, ou bien que j'étais perdu dans des pensées perturbantes. Tout mon corps était en tel état d'agitation et d'excitation que cela en devenait douloureux, et la douceur de sa peau contre la mienne n'arrangeait en rien les choses, et ce fut de lourds tourments que ceux de lutter contre des pulsions internes en guerre avec la raison, malgré le grand avantage des pulsions, même si elles ne parvenaient pas à éradiquer leur rivale, et que je ne comptais pas abandonner d'ailleurs. Je demeurai donc immobile, ne répondant absolument plus à rien si ce n'est à sa très courte phrase qui regagna mon attention. Je dirigeai mon regard vers ses yeux avec une lenteur suffisamment prononcée pour lui faire sentir que quelque chose me triturait le cerveau, mais je fis une impasse dessus pour le moment, car même si elle me le demandait je ne pouvais pas lui répondre, je devais donc garder la réponse à cela pour plus tard si elle se souvenait de cela. Mes yeux devinrent immobiles en soutenant son regard, mais sans jamais réellement faire sentir que sa déclaration d'amour posait un problème, enfin c'en était un mais cela ne serait le cas que bien plus tard, puisque le problème actuel ne tenait pas là. Mes bras la portaient plus aisément du fait de l'eau, et ce n'était pas un malus car si elle baissait son corps d'une petite dizaine de centimètres, elle allait rencontrer ce dont je ne voulais pas qu'elle se rende compte. Et si elle s'en rendait compte de cette façon, une multitude de pensées latentes et mal intentionnées étaient prêtes à fuser au moindre contact, et je me serais vu dans l'obligation de m'éloigner d'elle quelques temps, ou dans le pire des cas il aurait fallu qu'elle se colle à moi mais sur mon dos. De plus, sa poitrine se faisait pressante sur mon torse, et les pensées qui me traversaient à son égard m'agaçaient fortement, je ne pouvais décemment pas profiter de la situation et surtout je n'avais moralement pas le droit de profiter de cette fille, d'autant plus que c'était totalement contraire à ma vision de moi et des femmes, or céder sur ce point-là reviendrait à dire que je ne vaux pas mieux qu'un autre, ce qui serait une grande claque à mon estime de moi-même.
Terriblement offensé par ma nature masculine et étant une parfaite victime de ce blocage, j'arrêtai là toute activité aquatique, car l'excitation qui en sortait était trop forte pour moi, et je ne voulais pas tomber plus bas que terre en m'abaissant à des bassesses de ce genre pour finir par le regretter, d'une manière ou d'une autre. Finalement je lui rendis un baiser, enlevai un de ses bras qui étaient derrière ma nuque et finis par la porter comme les princes portent leurs princesses, et ainsi jusqu'au rivage. Une question demeurait toujours, comment allais-je pouvoir sortir sans que ma « faiblesse » momentanée ne soit pas visible ? La solution me parvint finalement dès que j'arrivai au bord du lac. Plutôt que de la déposer au sol, je la portais toujours contre moi, abaissant son corps juste ce qu'il fallait et plaquer son bassin contre mon entre-jambes pour qu'elle même ne s'en rende pas compte, bien que je doutait de l'efficacité d'une telle entreprise et fis quelques pas pour aller l'installer au soleil, car dénués de serviettes, nous n'avions que ce moyen-là pour venir à bout des gouttes qui déferlaient de nos corps. Je l'assis alors par terre, regardait son T-Shirt qui cachait une infime partie de son anatomie, et lui fis signe maladroitement avec les mains pour lui demander si je pouvais lui ôter son T-Shirt afin qu'il sèche au soleil. Elle acquiesça et je lui retirai dons son T-Shirt, mais lorsque je me retournai vers elle, le mal-être me regagna, puisqu'elle était désormais en sous-vêtements, et si d'ordinaire je pus affirmer que le corps féminin me fascinait, le fait que celui que j'avais sous les yeux soit celui d'un être cher, j'en perdais tous mes moyens. Finalement je m'assis en tailleur auprès d'elle, joignit mes coudes au-dessus de ce que je voulais cacher et ne la regardai même pas mais plutôt mes mains, honteux de moi que du désir amoureux a découlé un désir presque sexuel… |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 25 Aoû 2009 - 15:16 | |
| Au moment de prononcer cette phrase si importante pour elle, parce que si improbable à un moment si proche de leur rencontre, elle perçut chez son nouvel amour un sentiment étrange, une gêne qu'elle n'avait pas encore décelée. En effet, elle dût capter son regard qui se dirigeait vers le large et non plus dans sa direction. Non pas qu'elle doutat un instant des émotions qu'il puisse ressentir, et elle eut peur, un court instant, que son aveu ne soit à l'origine de ce changement, mais elle savait que non, il avait détourné le regard juste avant. A vrai dire, elle prit conscience toutefois que sa poitrine se trouvait à présent collée au torse du jeune homme, ce qui avait pour effet de la rendre plus tendue, sa peau était brûlante d'un désir qu'elle avait du mal à contenir et il devait s'être aperçu de l'effet qu'il avait sur elle. Elle sentit le rouge lui monter à nouveau aux joues. Elle ressentit alors la douceur et la chaleur des mains posées sur ses fesses, qui la soutenait juste assez pour ne pas qu'elle se trouve dans une position trop embarassante. Après tout, peut être se sentait il lui aussi mal à l'aise, elle n'avait pas songé un instant à l'ambiguité de son geste lorsqu'elle s'était ainsi jetée dans ses bras et avait passé ses jambes autour de lui. Pour le coup, elle ne sut comment réagir. Le positif, c'est qu'il lui fit comprendre, de par son regard, que sa déclation le touchait. Heureusement, il intervint lui même en changeant sa position qui ressemblait fort à celle d'une mariée qui va franchir le pas de sa nouvelle demeure, ce qui lui donna à sourire. Lorsqu'ils arrivèrent enfin au bord du lac, elle fut étonnée qu'il ne la dépose pas au sol et continue de la porter... Jusqu'à ce qu'elle sente contre son bassin, ce qu'elle pensait être la raison de la gêne du jeune homme, bien qu'il ne s'aperçut heureusement de rien, car son tourment n'en serait que plus grand. Une fois arrivés sur l'herbe fraîche, Enigma se trouva assise, l'eau ruisselant sur son corps et remarqua que son tee-shirt trempé lui collait au corps, ce qui n'avait pas dû échapper à son partenaire. En levant le regard vers lui, elle compris qu'il lui proposait de lui enlever ce vêtement mouillé afin de le faire sécher au soleil et elle le laissa faire, bien qu'au seul contact de ses doigts sur sa peau, le désir refit immédiatement surface, même s'il ne l'avait jamais vraiment quittée, ce qui provoqua un léger tremblement qu'elle essaya de ne pas laisser paraitre. Toutefois, le jeune homme semblait encore plus gêné et lorsqu'il s'assit auprès d'elle, il semblait ne même plus oser la regarder. Aussi, les idées se bousculaient elles dans la tête d'Enigma qui ne savait plus trop que faire, si ce n'est qu'elle ne souhaitait pas voir la magie de cette rencontre s'arrêter ainsi. Mais fallait il le secouer un peu ou laisser le peu de distance qui s'était installé afin d'en profiter pour faire connaissance ? Et puis après tout, pourquoi ne pas allier les deux ? Elle ne voulait pas le perturber plus qu'il ne l'était mais en voulant se rapprocher de lui, elle se pencha en avant et ne réalisa que trop tard l'effet que pouvait avoir une telle position sur son compagnon, qui, pour le coup avait eu le regard de nouveau attiré vers la jeune femme, du moins sur une certaine partie de son anatomie. S'avancant lentement vers lui, à genoux et donc à quatre pattes, elle se pencha alors vers lui, et vint poser sa bouche à son oreille avant de lui murmurer....
Tu as ravi mon coeur et mon âme bel et tendre inconnu...
Puis elle ajouta en le regardant dans les yeux, ce qui eut pour effet de lui faire remonter les yeux de son décolleté vers son visage...
Je suis Enigma, mais mon prénom c'est Lydia !!
Au moins il connaissait enfin son prénom et elle avait réussi de nouveau à renouer le contact, une main posée de chaque côté et leurs visages face à face à quelques centimètres à peine. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mar 25 Aoû 2009 - 20:47 | |
| Absolument terrible avait été la suite. À peine l'avais-je reposée sur le sol et ôté son T-shirt pour le mettre à sécher qu'elle n'avait pas perdu la moindre seconde pour persister, involontairement sans doute, à cultiver ma gêne qui devenait de plus en plus forte chez moi. Déjà que son haut qui par une opacité très faible m'avait d'ores et déjà révélé avant que je le mette à l'air libre son soutien-gorge, qui n'était fait que de noir, autrement dit une couleur qui avant même de savoir qu'elle se retrouverait sur les vêtements exerçait sur moi une fascination visible car mes vêtements, jusqu'à mon boxer avaient pour couleur principale le noir, mais il montrait clairement et par conséquent avec précision du fait qu'il était devenu extrêmement moulant la forme de ses seins, je ne dirais pas exquises puisque pour ma part, tout dans le corps féminin de manière générale était d'une beauté saisissante, sauf lorsque des rondeurs commençaient à apparaître, ce qui n'était bien évidemment pas le cas chez cette jeune femme. Toutefois, lorsque je ne la regardai plus, pour tenter de calmer autant que possible cette gêne devenue douloureuse par son intensité qui devait impérativement et sous peu finir si je ne voulais pas être obligé de partir immédiatement pour qu'enfin tout ce mal-être cessât, elle se pencha vers moi alors qu'elle était de fait tout juste devant moi, si bien que fut-ce provoqué ou non, sa poitrine de dévoila à nouveau sous mes yeux, à vue d'œil j'aurais dit quarante centimètres, alors même que je fuyais cette vue qui me hantait. Qui plus est, si la voir derrière un soutien-gorge était déjà quelque chose de réellement exaltant par sa splendeur, c'était également et malheureusement excitant par toutes les idées perverses qui se cachaient derrière, attendant patiemment leur heure pour tarauder l'esprit d'un jeune homme fermement décidé à ne pas ressembler aux autres, et en toute logique à fuir, si l'on pût dire ainsi, tout ce qui peut entraîner des pulsions sexuelles, jusqu'à l'activité elle-même. Mais cela alla même encore plus loin car après s'être penchée vers moi, pour m'embrasser sans doute, elle réalisa qu'elle se trouvait beaucoup trop loin d'un point de vue géographique, et avança donc vers moi, si bien qu'elle se retrouva à genoux en avançant vers moi, et par sa tenue plus que légère, cela embrasa encore plus, non pas le désir cette fois, bien qu'il y soit lié tout compte fait, mais surtout et avant tout la douleur. Je la soupçonnai fortement de jouer désormais le rôle de l'allumeuse après avoir conquis mon cœur, ce de manière à assouvir soit un désir brulant, soit une envie indomptable. La courbe que suivait sa colonne vertébrale, naturelle certes mais pas instinctive accentuait les formes de ses fesses, qu'un sous-vêtement fort fin qui pouvait se déchirer en tirant avec un minimum de force et ne couvrant réellement que le bas ventre sans cacher l'arrière feintait de masquer, me faisait atrocement souffrir désormais. Si je ne cédais pas à mon propre corps, en tout cas en répondant à l'appel… ou plutôt à l'exigence apparente qu'elle manifestait, je finirais tôt ou tard par fuir cette femme et fuir cette scène en toute hâte, la laissant seule et livrée à elle-même.
Même ses paroles ne parvinrent pas à calmer mon attention de son corps penché vers le bas, si bien que je fus obligé de fermer les yeux pour ne plus avoir à subir le spectacle qui s'exerçait devant moi. Et pour ajouter encore une couche à cela, l'idée de la voir dans un bâtiment où d'autres femmes faisaient l'usage de leurs charmes corporels pour assouvir les hommes uniquement au travers des yeux se glissa subrepticement mais assurément dans mon esprit, et je pris peur soudainement qu'elle ne fît partie de ce genre de personnes. Et cette peur déclencha bon nombre de manières d'envisager la tristesse qui allait s'emparer de moi dans le futur. Si elle était de cette trempe-là, mon cœur allait de nouveau souffrir comme j'avais souffert lors de la mort d'Éloïse. Mais je crois que dans le cas présents, ma vision des femmes en serait également altérée, si bien que ma vision du genre humain en général se retrouverait grandement entamée… Car tous mes espoirs se trouvaient parmi les femmes, aucune ne s'était attardé chez un homme. Or si les femmes me décevaient également, ne conservant de leur éclat que leur apparence et leur corps rayonnant, si ce n'était là que les seules choses sur lesquelles on pouvait être assuré de trouver satisfaction, et plaisir, alors je n'aurais plus rien à espérer sur cette terre, et je n'aurais de cesse de trouver un moyen rapide et expéditif de mettre fin à mes jours. Or cette idée-là me tétanisa bien que je ne laissai rien transparaître puisque mes yeux étaient dorénavant fermés, et qu'ils étaient le seul moyen de voir que je n'allais pas bien, car mon regard se perdait dans le néant, à savoir les lignes d'une feuille, le crépi d'un mur, enfin bref des détails auxquels on ne fait jamais attention en temps normal.
Or pour remédier à cela avant que mes sentiments ne prennent plus d'importance que lors de l'instant présent, ce qui voulait donc dire qu'ils allaient s'accroître avec le temps, je décidai de donner immédiatement les remèdes à des maux qui me frappaient, car si pour l'un je n'en avais pas, ou un traitement trop dur, les autres pouvaient s'appliquer dans la seconde qui suivait. Il est clair que le remède le plus simple était également le plus difficile, mais s'il le fallait j'étais prêt à l'accepter, sans savoir si j'allais y survivre, mais je tiendrais. Aussi m'empressai-je de les apporter. J'empoignai donc l'ordinateur après avoir essuyé mon bras pas encore sec sur mon T-Shirt gisant à côté, et tapai : « Il est des bassesses auxquels les hommes s'adonnent et qui n'inspirent que la honte à ceux qui savent les reconnaître pour la valeur inexistante qu'ils ont. Une œuvre artistique est toujours plaisante à contempler mais dont un mauvais usage ou un usage excessif provoque la répulsion. » Je la laissai réfléchir à cela, conscient qu'elle avait certaines choses à deviner à travers mes mots, mais dans de telles conditions, je portais en adoration le fait de ne jamais dire très clairement les choses qui n'allaient pas, jouant à l'écrit avec les mots comme je n'aurais jamais pu le faire à l'oral. Pourtant je savais que je n'avais pas été là le plus mystérieux possible. Il m'était arrivé de perdre l'interlocuteur par des paroles vagues mais qui prennent tout leur sens dès qu'on en comprend la substance. Je laissai s'écouler une minute pendant laquelle j'interrompais chacune de ses tentatives de réponse, pour la contraindre à réfléchir longuement et intensément à mes mots, afin que rien ne puisse entraver la compréhension. À la fin du temps que j'estimais, car en cet instant le temps avait repris une notion exacte dans ma tête, et si je ne comptais pas les secondes dans ma tête, c'était presque cela. Je ne l'avais même pas regardé car je gardais les yeux clos, et enfin je poursuivis : « Je te laisse une chance de rattraper ton erreur, que tu saisisses la différence entre moi et les autres êtres abjects que l'on nomme des hommes. Certes je ne suis pas insensible à la Beauté, mais je sais imposer des limites que je m'efforce de ne pas dépasser. Si l'on m'y contraint, je dois couper net le mal d'où il provient, fut-ce de moi, ou de quiconque d'autre. Dis-toi bien pourtant que je te laisse cette chance parce que tu auras compris l'amour que tu as inculqué en moi, que je ne fuis pas car il m'emplit de joie et de bonheur mais que je m'obligerai à détruire si tu privilégies toi-même les intentions corporelles au détriment des besoins sentimentaux. » Lourd chantage que j'imposais, mais je devais mettre ça au clair maintenant avant que cela ne dégénère trop vite, et que je finisse par oublier mes idéaux pour une seule personne, même si je l'aimais à en crever. |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mer 26 Aoû 2009 - 9:49 | |
| - Citation :
- « Il est des bassesses auxquels les hommes s'adonnent et qui n'inspirent que la honte à ceux qui savent les reconnaître pour la valeur inexistante qu'ils ont. Une œuvre artistique est toujours plaisante à contempler mais dont un mauvais usage ou un usage excessif provoque la répulsion. »
Elle ouvrit la bouche, mais il lui intima de part son regard et son geste à ne pas lui répondre immédiatement, il voulait certainement qu'elle réfléchisse au message qu'il voulait lui faire passer, qu'elle comprenne ce qu'il ressentait actuellement et ce qu'elle aussi devrait ressentir, et pour ce qui est du sentiment qu'elle éprouvait, il s'agissait effectivement de honte, et si elle ne s'était pas rendu compte sur le coup de ce que pouvait provoquer un tel comportement, puisqu'elle ne voulait pas provoquer une telle situation, elle prit de plein fouet cette révélation. Le mot répulsion fit monter les larmes aux yeux d'Enigma, parce qu'elle se rendait compte de l'impact de son geste inconsidéré et qu'imaginer un seul instant provoquer un tel sentiment dans le coeur de celui qui comptait déjà bien plus que tout pour elle lui était vraiment insupportable.... Il lui intimait le silence à chacune de ses tentatives d'explications avant d'ajouter sur l'écran - Citation :
- « Je te laisse une chance de rattraper ton erreur, que tu saisisses la différence entre moi et les autres êtres abjects que l'on nomme des hommes. Certes je ne suis pas insensible à la Beauté, mais je sais imposer des limites que je m'efforce de ne pas dépasser. Si l'on m'y contraint, je dois couper net le mal d'où il provient, fut-ce de moi, ou de quiconque d'autre. Dis-toi bien pourtant que je te laisse cette chance parce que tu auras compris l'amour que tu as inculqué en moi, que je ne fuis pas car il m'emplit de joie et de bonheur mais que je m'obligerai à détruire si tu privilégies toi-même les intentions corporelles au détriment des besoins sentimentaux. »
Les larmes montèrent de plus belle lorsqu'elle réalisa qu'il était prêt à la quitter pour avoir montré de telles bassesses dans son comportement, il ne la connaissait pas après tout et ne pouvait deviner qu'au fond Enigma avait des tonnes des principes qui faisaient que, les seuls amours qu'elles ait partagé jusque là, n'avaient même pas vu de tels baisers échangés... Seule Angel, son amie et colocataire, avait eu l'occasion de la voir en sous-vêtements car même son frère et ses parents n'avaient pas le droit d'entrer dans sa chambre ou dans la salle de bain si elle n'était pas habillée. Comment expliquer ce qui venait de se produire ? Perdue dans le tourbillon qui venait de la dévaster, elle nota qu'il lui laissait une chance de le comprendre, mais lui arriverait il à la comprendre ? Son corps était pétrifié, les larmes coulèrent le long de ses joues, elle se sentait anéantie, perdue... Elle bagayait mais devait s'expliquer, là tout de suite, elle ne pouvait pas le perdre, elle ne le supporterait pas : Je ... suis désolée !! Je ne doutes pas un instant de tes intentions et de ton sens moral. On ne se connait pas c'est vrai, et je ne peux expliquer les sentiments que tu provoques en moi et qui ont pris une importance que tu ne peux imaginer. Jamais je n'ai ressenti de telles émotions et je me suis laissé envahir sans même songer à mes actes et à leurs conséquences...Les larmes ne voulaient plus s'arrêter et elle avait du mal à s'exprimer clairement, mais elle espérait qu'en le regardant dans les yeux, il y verrait sa vraie nature !! Je n'ai jamais de telles échanges avec personne, si tu me connaissais ...Elle n'arrivait pas à terminer sa phrase, elle se sentait mal, au bord d'un précipice sans fond dans lequel elle aurait voulu se jeter si cela avait été possible.... Effondrée, elle se retourna pour attrapper son tee-shirt, il fallait qu'elle se lève, qu'il ne la voit pas dans un tel état, c'était pitoyable !! Elle aurait pu utiliser son pouvoir pour éviter une telle situation, mais elle n'utilisait jamais son pouvoir que pour des raisons très importantes et encore elle ne devait rien changer dans le passé pour ne pas intervenir dans l'espace temps... Elle avait toujours suivi les conseils de Mimic qu'elle savait être sages et agir dans son intérêt personnel ne faisait pas parti de son caractère.. Elle devait assumer ses erreurs comme tout à chacun. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Jeu 27 Aoû 2009 - 14:23 | |
| Je ne dirais pas qu'elle avait réagi comme je le voulais, loin de là, non pas parce que je voulais qu'elle me quittât, j'en aurais été malade, mais elle fut prise d'un état d'abattement si proche de la dépression que je ne pus m'empêcher de frôler cet état à mon tour. Mon visage ne devint pas une fontaine de larmes comme je le voyais sur le magnifique visage de Lydia malgré les coulées de maquillage, mais une détresse certaine envahit mes traits, avec un effet d'autant plus accentué représenté par le fait que lorsque je n'avais pas le courage d'affronter son regard, je comptais presque les brins d'herbe qui nous séparaient elle et moi. Chacun de ses petits gémissements de profonde tristesse me déchirait le cœur de l'intérieur, et la vue de ses pleurs hantaient mon cerveau par des pensées qui venaient comme des coups de marteau : *Tu as vu ce que tu as fait à cette pauvre jeune femme qui te témoigne plus d'amour qu'elle n'en a jamais offert à quiconque !?* Cette seule pensée m'anéantit totalement si bien que je me demandai alors même si mon état à moi était encore plus dépressif que le sien, mais je reniai cette idée car le cœur d'une femme amoureuse était un bien d'une valeur considérablement plus précieuse que l'âme d'un homme quel qu'il soit ; alors maintenant que je l'avais blessé, je ne méritais plus l'honneur et la gratitude d'avoir su susciter en elle une foule de sensations agréables, d'émotions plaisantes et de sentiments amoureux. J'avais endossé le rôle de bourreau d'un seul pauvre petit cœur, presque de manière consciente qui plus est, et ce seul acte représentait à mes yeux plus de malheur en lui seul que tous les maux qui peuvent frapper le genre humain. Car oui j'avais révélé toute la méchanceté qui pouvait se loger dan mon être intérieur et qui malheureusement finissait souvent par ressurgir aux moments les plus inopportuns. Cette femme m'avait ouvert son cœur depuis moins de deux heures et d'ores et déjà je lui avais glissé des paroles dures, bien qu'écrites et non orales même si la puissance néfaste qui en émanait n'était pas altérée, si bien que je lui avais fait énormément de mal, et je ne sais pas si je saurais un jour me pardonner d'avoir fait preuve d'une telle violence verbale à l'égard des plus belles inventions, divines était le mot exact d'ailleurs, connues sur Terre : les femmes. Et j'avais démontré toute mon ingratitude à son égard, l'assimilant à celles qui exposent impudiquement leur corps à tout bout de champ, et cette comparaison-là, je ne savais pas si j'allais m'en remettre car elle était née d'une première impression catastrophique…
Puis, les mots qu'elle prononça par la suite firent éclater au grand jour le profond manque d'intelligence et de compréhension qu'un homme stupide puisse montrer. Elle m'avoua à nouveau à quel point j'étais devenu une des personnes les plus indispensables de sa vie, que j'avais même la place la plus importante dans le fond de son cœur, et la seule chose que j'avais réussi à faire c'était de faire s'immiscer la tristesse en plein milieu de cet ensemble joyeux en proie au bonheur. Tout semblait bien parti, et par ma haine quasiment de ce genre d'activités j'en avais fini par oublier que derrière ce corps se cachaient une âme et un cœur au moins aussi moraux que moi, et le simple fait d'imaginer que tout ce qu'il s'était passé avant n'avait été que de la superficialité pour espérer seulement combler un besoin corporel et non sentimental avait ruiné un instant dit inoubliable. Mes yeux étaient toujours clos, je n'osais même plus la regarder tant je me sentais mal d'avoir pu ainsi avoir l'audace de douter de la vertu de cette jeune demoiselle. Et plus les secondes s'écoulaient, plus je m'affaissais un peu plus vers l'avant, si bien qu'au final je finis par tomber directement sur les lèvres de Lydia, à qui je donnais immédiatement un léger baiser, pour lui témoigner mon amour certes, mais pas assez long ni même intense pour daigner espérer un pardon. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, ravagé par un mal qui avait créé un grand blocage dans tout mon être, je ne me sentais même plus digne de l'amour et de la dévotion qu'elle me vouait, et encore moins digne de pouvoir lui en fournir de chaque. Après avoir déposé ce léger baiser sur ses lèvres, je me penchais toujours en avant, jusqu'à ce que finalement je tombât sur son épaule, unique soutien dans ma chute vertigineuse. Malgré les odeurs du lac qui s'étaient déposées sur son corps subsistait toujours une délicieuse odeur de parfum qui emplissait mes narines d'une exquise douceur. Je ne sais pas si les ingrédients de ce parfum avaient quelques vertus ou non, mais toujours était-il que cela avait suffi à me réveiller, si je puis dire, et j'exigeai alors de moi-même de remonter la pente que je suivais sans chercher à freiner mais plutôt laquelle je tentais même de descendre au plus vite. Je devais absolument arrêter de me lamenter sur mon sort et mes actes, et chercher à tout prix le pardon avant que cette jeune femme, débordant d'amour et qui n'aspirait qu'à recevoir le mien ne finisse par faire ce dont je l'ai menacée, tout abandonner ici-même…
Je n'avais qu'un seul moyen pour espérer obtenir quelque pardon venant de cette jeune amoureuse que j'aimais moi aussi déjà terriblement, c'était de lui ouvrir mon âme en langage simple et suffisamment clair pour qu'aucun malentendu ne se crée, et à cette fin, l'appel du monologue se faisait pressant. Mais elle se retourna pour attraper son T-shirt… voulait-elle le remettre afin de cacher ce qui avait entraîné toutes ces horribles pensées dans ma tête ? Très certainement, et même si son geste aurait été des plus généreux, je m'y opposai toutefois pour la simple raison que je voulais encore pouvoir la contempler dans toute sa splendeur, sans aucune arrière pensée mais pouvoir étendre mes yeux sur ce corps qui n'était pas moins que la Perfection elle-même. Alors qu'elle s'était retournée pour ramasser son T-Shirt, je me collai de nouveau à elle, et attrapait délicatement ses poignets, avec une infinie tendresse pour ne pas laisser l'impression que je voulais la retenir dans ses gestes. Je fis basculer l'ordinateur devant elle, et écrivis après plusieurs reprises dues à des fautes de frappe ou des changements de phrase : « Je te prie de tout mon être de me pardonner mes méchancetés et mes ingratitudes qui n'ont fait que démontrer l'imbécillité dont je puisse faire preuve, même si je sais que l'éternité aurait bien du mal à me regarder comme je veux être, du fait que je ne le suis pas. Je ne te connais pas comme je le voudrais, c'est à dire depuis ma plus tendre enfance, et bien que cela ne fasse que deux heures à peine que nous nous connaissons, tu es déjà une personne que je porte dans les plus hauts niveau de mon cœur. Et je suis terriblement désolé d'avoir pu douter ainsi d'une femme dont je ne connais que le prénom et le surnom, d'avoir pu croire qu'une si ravissante âme et un si joli corps puissent s'adonner à de telles pratiques immorales. Je te demanderais mille fois pardon si tu en exigeais cent, par amour pour toi, ma Lydia que j'aime. Si le monde ne te reconnaît pas en temps que merveille, tu en es une pour moi, et en aucun cas je ne souhaiterais que nos chemins se séparent alors que nous marchions sur des tapis de roses. » Je terminai ceci en laissant ce petit texte sous ses yeux, tandis que je rapprochai ses mains de son cœur, comme nous l'avions fait dans l'eau, lorsque soudain j'en retirai une, et écrivit une dernière fois : « Mon prénom quant à moi est Célar, enfin mon nom réel est Jonathan, utilise celui qui te conviendra le mieux » puis je replaçai ma main à l'endroit approprié. |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Ven 28 Aoû 2009 - 13:53 | |
| Il semblait lui aussi complètement anéanti, il n'avait pas relevé les yeux une seule fois vers elle, malgré ses explications et elle ne savait plus du tout où elle en était. Elle hésitait à se lever et s'enfuir afin de cacher ses larmes, son chagrin et sa honte, ou rester auprès de celui qu'elle aimait désormais plus que tout et se faire pardonner d'une manière ou d'une autre. Si seulement il pouvait savoir à quel point l'amour qu'elle lui portait était pur et sincère.... A travers ses larmes, elle aperçut son amour se rapprocher lentement, comme si un poids énorme lui pesait sur les épaules, il semblait presque qu'il s'effondrait vers elle.. Puis il posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser léger et tendre, comme un battement d'aile de papillons. Il semblait avoir compris, ou du moins passé sur le comportement déplacé, bien qu'involontaire, d'Enigma. Il posa sa tête sur son épaule et elle eut envie de le prendre dans ses bras, de l'embrasser encore, mais la peur lui tenaillait maintenant le ventre. Elle n'osait plus prendre d'initiative qui ne puisse lui être préjudiciable d'aucune manière. Son amour avait été sauvé et c'est tout ce qui avait de l'importance pour elle à cet instant, seuls les sentiments avaient une réelle importance et elle se devait de réprimer tout geste qui pourrait être mal interprêté pour l'instant, tout au moins tant qu'ils n'auraient pas fait un peu connaissance et qu'il saurait cerner la personnalité d'Enigma !! C'est la raison qui fit qu'elle se retourna à la recherche de son tee-shirt, afin de cacher sa presque nudité qui avait été plus ou moins la cause de ces malentendus qui avaient failli lui coûter son nouvel amour !!! Mais au même moment, celui qui avait pris possession de son coeur lui attrappa les poignets avec douceur, avec apparement juste l'intention de la stopper dans son élan, de l'empêcher de prendre ce vêtement qui mettrait un peu de distance entre eux et tapa alors à nouveau sur son ordinateur avant de le glisser devant elle - Citation :
- « Je te prie de tout mon être de me pardonner mes méchancetés et mes ingratitudes qui n'ont fait que démontrer l'imbécillité dont je puisse faire preuve, même si je sais que l'éternité aurait bien du mal à me regarder comme je veux être, du fait que je ne le suis pas. Je ne te connais pas comme je le voudrais, c'est à dire depuis ma plus tendre enfance, et bien que cela ne fasse que deux heures à peine que nous nous connaissons, tu es déjà une personne que je porte dans les plus hauts niveau de mon cœur. Et je suis terriblement désolé d'avoir pu douter ainsi d'une femme dont je ne connais que le prénom et le surnom, d'avoir pu croire qu'une si ravissante âme et un si joli corps puissent s'adonner à de telles pratiques immorales. Je te demanderais mille fois pardon si tu en exigeais cent, par amour pour toi, ma Lydia que j'aime. Si le monde ne te reconnaît pas en temps que merveille, tu en es une pour moi, et en aucun cas je ne souhaiterais que nos chemins se séparent alors que nous marchions sur des tapis de roses. »
Au fur et à mesure de sa lecture, son coeur semblait battre la chamade de nouveau, ses larmes se tarirent lentement et la joie semblait à nouveau prendre possession de son être tout entier... Non pas parce qu'il s'excusait, il ne lui semblait même pas utile qu'il le fasse, après tout, il n'avait pas eu vraiment tort, le seul reproche qu'elle aurait pu lui faire était celui de ne pas la connaitre et de ne pas lui avaoir fait confiance. Mais elle savait à présent que son amour était sauf, qu'il ressentait lui aussi de forts sentiments pour la jeune fille. Il l'avait appelé Sa Lydia et cela eut pour effet non seulement de la surprendre mais surtout de la toucher au plus profond de son coeur. D'autant qu'il lui prit les mains et les placa sur son coeur, comme elle l'avait fait elle-même un peu plus tôt dans l'eau. Elle ferma les yeux afin de profiter pleinement d'un tel instant de bonheur lorsqu'il nota sur son pc - Citation :
- « Mon prénom quant à moi est Célar, enfin mon nom réel est Jonathan, utilise celui qui te conviendra le mieux »
Célar.... Jonathan, le prénom et surnom de son nouvel amour !!! Enfin elle pouvait le nommer, et il semblait à présent commencer à lui faire confiance, ce qui, elle l'avait à présent bien compris, était un grand privilège... Elle se tourna alors vers Jonathan et l'embrassa à son tour d'un baiser tendre et léger avant de murmurer Jonathan, Mon amour, mon coeur : je t'aime infiniment !La peur qu'elle avait eu de le perdre commencait peu à peu à s'estomper, très lentement, et faisait place à nouveau au bonheur de la découverte de l'amour, le vrai, le pur !! Je crois que je n'aurais pas supportée de te perdre, même si çà peut paraître étrange, mon coeur t'appartient déjà complètement...Elle prit ses mains et entremêla leurs doigts ensemble avant de lui sourire tendrement, un amour infini dans le regard et de se pencher à nouveau vers lui pour l'embrasser. | |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Mer 2 Sep 2009 - 16:24 | |
| L'espoir, la joie, le bonheur, l'euphorie perpétuelle, toutes ces sensations et ces sentiments ressurgissaient à nouveau après avoir été presque entièrement bafouées et réduites à néant, ce qui n'était absolument pas pour me déplaire ainsi qu'à Énigma. Si nos plus grandes craintes avaient été mises sur le devant de la scène, nos sentiments respectifs été soumis à une bien dure épreuve, nous avions suivi la voie du registre lyrique et épique si je persiste dans ma représentation des événement, et avions triomphé de la déroute et de la redoutable séparation. Car alors même que chacun de nous avait été effondré soit par l'attitude, soit par la réaction de l'un ou de l'autre, nous avions quand même fini par trouver une lueur même minime à laquelle s'accrocher pour tout reconstruire, et non pas repartir à zéro mais recoller les morceaux qui s'étaient trop fortement émiettés. J'avais pu obtenir son pardon, certes ce n'avait pas été la chose la plus difficile que j'aurai accompli dans toute mon existence, mais c'était quelque chose de terriblement important pour moi, ainsi que pour elle j'osais l'imaginer. J'étais tombé tellement bas que j'en avais oublié qu'elle demeurait une femme à l'intérieur de ce corps qui m'enchantait, qu'un être tout aussi fragile se cachait sous des sourires sincères et apaisants, et j'avais eu l'effroyable audace d'insulter l'intégrité de son être, la rabaissant encore plus bas que terre en l'assimilant à celles qui se trémoussent dans un bar pour le plaisir des yeux, ou qui usent de leurs charmes pour réduire un homme à l'état de bête, ou encore pire par la simple pratique de la luxure. Si son amour pour moi avait fait qu'elle me pardonna, ma haine contre ce que je suis ne donna que l'inverse, même si je ne le montrais pas pour ne pas lui faire plus de peine que j'en avais déjà fait. Ainsi comme je le disais, je chassai toutes ces sombres pensées dignes du grand pessimiste que j'avais coutume d'être pour n'avoir en tête, dans le cœur et devant les yeux que cette âme amoureuse dont le corps mais principalement le visage rayonnait désormais sous les éclats du soleil, mais surtout et avant tout par le bonheur qui circulait dans ses veines et animait toutes ses passions, puis enveloppait nos deux âmes pour les contraindre à s'unir, alors même qu'il n'était pas du tout nécessaire de faire de la sorte puisque nous étions totalement consentants à les joindre et à les mêler, principalement dû au fait qu'elles étaient déjà fortement ancrées l'une dans l'autre, et que ce ne serait qu'avec peine que nous eussions pu les départager, arrachant des cris de douleur et des détresses irrévocables.
Lorsqu'elle se retourna, les ondulations de ses cheveux encore trempés m'envoutèrent de plus belle, et ce charme naturel qui se dégageait d'elle la rendait tellement plus unique et inégalable que je finissais même par me demander si jamais il m'avait été possible d'admirer une femme autant que je pouvais le faire là, et je crois bien que l'amour que j'avais pu éprouver à l'égard de feu Éloïse n'était qu'un amour faible par rapport à celui que je ressentais en cette heure blanche après avoir été des plus noires. J'aimais le moindre centimètre carré de sa peau, la moindre particule parfumée qui enivrait mes sens, la moindre vibration de l'air qui chatouillait ma peau pour lui insuffler une légère chair de poule qui ne cherchait qu'à se retrouver éteinte par une étreinte passionnelle et aimante. Ses lèvres vinrent redemander à nouveau leur dû, et je ne pouvais que céder à ses requêtes, d'autant plus que je ne comptais pas le moins du monde y opposer une seule résistance fut-elle, tant ce seul geste si banal voire manquant cruellement d'intérêt aux yeux des personnes d'un âge avancé avait pour moi une symbolique tellement forte, certes pas autant que le fait d'offrir son corps par amour, mais suffisamment puissante pour me faire comprendre que mon existence à elle seule avait su emporter celle d'une jeune femme dans les recoins de la quiétude et qu'elle accomplirait cette fonction à la perfection tant qu'elle s'avisera d'aller en ce sens, malgré les erreurs potentielles et les obstacles extérieurs comme intérieurs. Je laissai ses mots plus beaux encore qu'un coucher de soleil faire vibrer toutes les plus infimes parcelles de mon corps et les moindre fibres. Rien que le fait de prononcer mon nom avait été non pas un choc mais un événement frappant puisque la dernière fois que j'avais entendu ce nom comme m'étant adressé remonte à une lointaine époque, où je ne m'étais pas encore envolé pour les États-Unis. Ce temps où je pouvais encore voir mes parents, et par conséquent avoir des nouvelles d'eux, cela me semblait une éternité, mais tel avait été le produit d'un égoïsme pur et simple qui réside en la quasi-totalité de nous, cet égoïsme qui pousse à faire passer sa propre vie avant celle des autres, en somme l'instinct de survie, presque immuable. Je ressentis une petite vague de nostalgie, mais le passé était le passé, et sans ce lourd passé je n'aurais pas fait la connaissance d'Énigma, ce qui aurait été regrettable, bien que je n'en aurais pas eu conscience.
La suite des paroles qu'elle dévoila étaient sensiblement les mêmes que celles que j'aurais pu dire si je possédais encore la faculté de parler à partir de ma propre voix, car je ressentais la même chose, et si j'aurais été au final responsable de notre séparation, cela ne signifiait pas pour autant que c'eût été chose facile, bien au contraire, savoir que j'en étais la cause aurait été sans doute au-dessus de mes forces, et je craignais que même Lore ne sût jamais combler le vide qui se serait accaparé mon esprit et mon corps, et même si certaines tristesses et malheur finissent par s'estomper, je voyais mal celui-ci s'éteindre, tant que je serais coincé à New-York en tous cas, même si c'est une ville énorme et que la probabilité que je la revois une seconde fois était quasi nulle. Son dernier baiser fut des plus étranges car il était aussi faible que celui que j'avais donné, alors que le mien n'avait été qu'un heureux hasard tandis que le sien était voulu. Je cherchai vainement une raison à un baiser d'une aussi faible intensité, mais je ne la trouvai pas, et laissai là mes interrogations quant à cela. Je devais lui dire « directement » les mots qu'elle souhaitait entendre mais dont elle ne pourrait que les lire, et à cette fin je pianotai sur le clavier pour saisir le texte suivant : « Ma précieuse Lydia, moi aussi je t'aime. Parmi les méandres des tourments tu as trouvé la place idéale pour t'accaparer mon cœur et en faire le témoin même de mon amour pour toi. Sache également que j'aurais préféré souffrir mille morts plutôt que d'avoir perdu une femme aussi merveilleuse et fantastique que toi » Mes mots n'étaient pas tous sincères, a posteriori je peux bien l'admettre. Toutefois, il faut également prendre en compte le fait que la situation actuelle m'empêchait de voir plus loin que ce que mes yeux et mon cœur me disaient, et j'étais bien loin de me douter des problèmes que j'allais bientôt encourir, des états de désolation et de presque entière dépression qui allaient m'accueillir à bras ouverts, ou plutôt dans lesquels je me jetais tête baissée en ne songeant qu'à faire le bonheur de tout le monde, le mien y compris… |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Lun 7 Sep 2009 - 14:00 | |
| Quel départ pour ce nouveau couple qu'ils formaient à présent !! Ils avaient dû faire face à leur première crise le jour même de leur rencontre, mais avaient finalement réussi à éviter ce qui aurait été pour elle une catastrophe !! En effet, ils s'étaient mutuellement pardonnés la faute de l'autre, même si, elle se sentait plus fautive que lui. Enigma ne s'expliquait toujours pas le comportement qu'elle avait eu à l'égard de Jonathan, cette non maîtrise d'elle-même et de ses sentiments ! A présent, elle se devait de faire attention de ne pas l'offusquer ou lui faire croire à une quelconque manoeuvre qui pourrait les conduire vers des pulsions qu'elle ne maitrisait pas, puisque inconnues jusqu'à présent. C'est la raison pour laquelle son premier baiser, suite à son pardon, avait été léger, bien qu'après avoir laissé parler son coeur, elle ne put s'empêcher de l'embrasser de nouveau avec plus d'intensité... Mais il ne semblait pas réfractaire à ses baisers et elle le vit écrire de nouveau sur son ordinateur... - Citation :
- « Ma précieuse Lydia, moi aussi je t'aime. Parmi les méandres des tourments tu as trouvé la place idéale pour t'accaparer mon cœur et en faire le témoin même de mon amour pour toi. Sache également que j'aurais préféré souffrir mille morts plutôt que d'avoir perdu une femme aussi merveilleuse et fantastique que toi »
Nul mot ne pouvait alors définir le bonheur, la joie, l'amour, tous les sentiments qui pouvaient alors s'entremêler en elle... Il était certain que lui aussi avait trouvé la place idéale pour s'accaparer son coeur, mais aussi son âme, son corps... Elle l'embrassa de nouveau avec passion se blottit dans ses bras. Elle aurait souhaité que cet instant dure toujours.. Effectivement, il lui semblait avoir enfin trouvé sa place et qu'elle se trouvait ici, dans les bras de son amour qu'elle ne voulait plus quitter pour rien au monde ! Si seulement nous pouvions rester ici, comme ça, toujours...Elle avait exprimé tout haut ses pensées, sans même s'en rendre compte ! Ainsi c'était ça le bonheur, le plaisir simple de se trouver dans les bras d'une personne que l'on aime du plus profond de son être, la joie de le sentir tout contre soi, de voir le reflet de votre amour briller dans le fond de ses yeux... Jamais elle n'aurait imaginer ressentir un tel sentiment à la fois si pur et si profond. Aucun mot de pouvant définir la profondeur de leurs sentiments, elle choisit de rester lovée dans ses bras et de profiter du temps qu'il leur restait ensemble, tout du moins pour cette journée pleine de surprise !! Elle poussa un petit soupir de bien-être et déposa un baiser sur la main de son nouvel amour avant de la poser sur sa joue.... Je n'ai pas envie de te quitter, si ce soir, ni jamais !! Seulement voila, la journée ne durerait pas éternellement et ils devraient inexorablement se quitter, tout du moins pour la nuit... Elle ne savait rien de lui, ni lui d'elle d'ailleurs. Je ne sais pas si tu connais l'institut Charles Xavier, c'est ici que je loge et que je prend quelques cours. En fait, je ne suis pas tout à fait humaine, je suis..... une mutante !!Dans toute l'euphorie de ces instants magiques, elle n'avait pas songé un seul instant à l'impact qu'un tel aveux pourrait avoir sur Célar ! Si il paniquait ou lui tournait le dos tout simplement ? Avait t-elle bien fait de lui avouer tout de suite ? Après tout, elle voulait une relation saine, basée sur la confiance et la vérité, il semblait être si "droit"..... | |
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Jeu 10 Sep 2009 - 15:24 | |
| Certains disent que la vie ne sert à rien, qu'elle n'a pas de sens ni de but, que nous ne sommes là que pour gâcher le monde et le détruire, que l'espèce humaine, mutante ou non, n'était que l'origine même de sa perdition. D'autres en revanche la considèrent comme un cadeau de tout ce qu'il y a de plus précieux au sein de l'immensité de l'univers, et également que le temps est un défaut car il ne fait que s'écouler sans jamais arrêter sa course, et qu'il courait d'ailleurs bien trop vite pour l'Homme qui finit par être rattrapé et dépassé. Ainsi l'homme vieillit et s'éteint avant d'avoir pu faire tout ce qu'il voulait faire auparavant. De la sorte il nous est conseillé de profiter de chaque seconde de plus qu'elle nous accordait, de vivre pleinement chaque instant mais toute chose ne peut pas se vivre pleinement, enfin dans tous les cas pas comme nous l'aurions souhaité car il est des moments impératifs à l'être humain qui lui sont particulièrement pénibles, d'autres atrocement douloureux, et enfin encore d'autres qui vous plongent dans des états de doute profond, où la peur du premier mauvais pas vous serre la gorge et oppresse votre esprit. Un tel moment venait de refaire figure, à la plus grande méconnaissance de Lydia, et peut-être valait-il mieux qu'elle ne le sût pas… Tout semblait avoir repris un rythme favorable, appréciable et infiniment délectable entre elle et moi, car bien que le temps qui séparait notre rencontre, quelque peu forcée par les évènements, et l'instant présent. Certes ce court intervalle n'avait pas été vide, ou même tout simplement uniforme sans connotation péjorative, car la violente séparation, sèche et brutale qui avait manqué d'interrompre notre relation, s'était fait une place près de nous, et si nous aurions pu lui donner une forme vivante, incroyablement volumineuse par ailleurs, si elle avait la caractéristique de se matérialiser en fonction de l'intensité du risque. Mais ce qui n'avait pas été modifié pendant ces petites heures l'un avec l'autre était l'amour que nous nous portions. Bien évidemment il avait failli être ébranlé soudainement par mon erreur inégalable mais malgré cela notre amour existait toujours et ne cessait d'ailleurs de croître en intensité, et nous pouvions nous estimer heureux que l'amour ne devienne pas un conducteur de chaleur sinon quoi nous nous serions brulés à plusieurs degrés déjà. Et étant donné notre incapacité et notre non-vouloir à souhaiter être séparés l'un de l'autre, nous aurions déjà très fortement été carbonisés…
Malheureusement, et tout le monde s'en serait douté, vu la présentation de ce qui est écrit au-dessus, il y avait un autre versant à cette joie qui ne donnait en aucunement l'impression de trouver un jour sa fin. Sans doute que pour un autre homme ce détail n'aurait pas été pris de la sorte, en tous cas pas dans l'immédiat, mais lorsqu'il est observé par l'esprit d'un grand pessimiste, même si le moment qu'il vivait permettait au mieux d'écarter les sombres pensées ou de mettre de côté les désagréments futurs ou immédiats s'ils n'étaient pas urgents et pouvaient ne pas perturber les activités qu'il faisait s'il y mettait suffisamment de bonne volonté. Et ce bon vouloir justement, c'était sans doute un élément qui me faisait le plus défaut ne dehors de ma voix qui s'est éteinte sans doute à jamais, car il était très souvent bafoué, en pleine conscience de la chose d'ailleurs, ce qui se qualifierait de stupide, et c'est souvent en bon état mental que je ravivais un pessimisme trop longtemps écarté… C'est ainsi que bien loin de se douter de l'effet à double tranchant qu'allaient apporter sa pensée, Énigma révéla, bien que ce fut inutile mais cela faisait d'ordinaire toujours le plus grand plaisir à entendre, son désir de ne jamais être séparée de moi, de toujours demeurée près de moi pour moi, et pour elle bien que dans ces conditions-là c'était un détail que l'on ne disait jamais par crainte de passer pour une personne d'égocentrique ou bien encore pour la simple et bonne raison que l'être aimé avait une totale priorité sur soi-même, et que l'on pût bien mourir si cela était pour donner sa vie à la personne que l'on aimait, et que l'on dit aimer toujours. Pour sûr cette déclaration fut plus forte encore que si on avait appuyé une bouillotte sur mon cœur et me réchauffa, bien que ce n'était absolument pas nécessaire, tout le long du corps pour que jamais il ne devienne froid. Mais il était hors de question que je devienne froid de la sorte, je n'en avais pas la moindre raison et encore moins l'envie, j'aimais Lydia et elle m'aimait en retour, je n'avais rien d'autre à souhaiter, et d'ailleurs alors que ces pensées me traversaient je répondis à ses baisers qu'elle faisait de plus en plus passionnément et auxquels je tentais de répondre du mieux que je pouvais. Encore ses premiers mots n'avaient rien entraîné que les prochains me rendirent perplexe. Je m'en doutais qu'elle ne voulait pas que l'on se quitte, mais c'était inévitable, par la force des choses tout d'abord et parce que quand bien même elle aurait voulu me suivre chez moi, c'eût été totalement impossible. Parce qu'une fois dans l'appartement, les choses se compliqueraient terriblement, c'était avec une énorme appréhension que Lore aurait vu la scène, voire sans nul doute de la colère ou pire encore de la haine à l'égard d'Énigma, et j'aurais été totalement anéanti de voir tant de mépris circuler dans un seul regard, ou peut-être dans deux regards si Énigma se sentait trahie en même temps. Mais je ne pouvais pas tout lui révéler, mais je le devais, et je n'arrivais pas à choisir. Je ne voulais le mal de personne, mais un jour ou l'autre il faudrait que j'avoue tout à chacune des deux, et subir leur courroux… J'étais de la sorte très pensif, pour ne pas changer certes, et elle le remarqua peut-être, même si je ne l'espérais pas car un mensonge pour me tirer de là aurait été très mal apprécié par moi-même, et par elle quand elle l'apprendrait…
Finalement je me ressaisis assez vite, et tentai de cacher cela en me « jetant » sur elle pour l'embrasser plus intensément encore que je ne l'avais fait jusqu'alors. En vérité je ne lui avais pas sauté dessus, j'avais juste posé une main derrière sa tête et l'autre dans son dos et m'étais contenté de la faire se tordre un peu en arrière mais étant donné que nous étions assis, je ne pouvais pas imiter les baisers qui se donnaient lors de certaines danses dans les films. J'essayais de faire tout comme mais en une dimension extrêmement réduite, bien que la tournure lyrique que cela apportait n'était pas pour me déplaire, c'était même bien loin de là. Cependant, sa dernière révélation me saisit de stupeur. Qu'elle ait pour demeure l'institut Xavier me mit la puce à l'oreille, mais je n'avais pas eu le temps de souffler qu'elle annonça immédiatement derrière qu'elle n'était pas plus humaine que moi… Quel choc que d'apprendre cela de telle sorte ! Quoique après réflexion, découvrir qu'une personne était mutante causait toujours un choc. Mais cet effet était encore plus important du fait qu'il émanait de celle que j'aimais, et je sentis que je reculai mon visage du sien, machinalement. Je ne la regardai toutefois pas avec crainte, ni mépris ou quoi que ce fut, je laissai mes réflexions fuser et par conséquent je la regardais normalement, bien que mes yeux montraient que je cherchais une réponse à la fois à mes pensées ainsi qu'à lui donner. Mais je n'en trouvais pas, pas de suffisamment satisfaisante. Je voyais très clairement dans ses yeux la peur qui la tenaillait bien qu'elle se sentait visiblement comblée en ma présence. Mais je ne trouvais pas les mots, et n'avaient plus envie d'écrire. Pour moi c'était clair comme de l'eau de roche, si je ne pouvais pas lui mentir, je devais lui avouer que moi aussi. Et le plus simple pour lui apprendre était de lui montrer directement en mains propres, c'était le cas de le dire. Je relâchai mes mains des siennes, et les plaçai entre nos deux champs de vision, et modifiai mes mains pour leur donner une forme dont je suis sûr que de nombreux écrivains rêveraient. Toutefois, sans doute pour ne pas affronter son regard plus pour utiliser réellement mon pouvoir, j'écrivis : « Les vêtements encore trempés de Lydia ainsi que ceux de Jonathan deviennent immédiatement secs et ont adopté la chaleur ambiante » Je tendis ensuite son T-shirt à Énigma pour lui montrer ce qu'elle n'avait pas pu lire puisqu'elle était en face de moi, bien que j'espérais tout de même qu'elle ne comprît pas que je voulais qu'elle le remette, ce par quoi j'essayais d'appuyer en lui offrant un de mes plus beaux sourires… |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Lun 14 Sep 2009 - 14:01 | |
| Elle avait peur, peur de sa réaction, peur de son regard, de son jugement.... Mais il lui fallait lui dire, elle ne voulait pas de barrière entre eux, pas de mensonges. Ils venaient déjà de vivre un moment éprouvant, la peur qui l'avait assaillie à l'idée de le perdre, la peine, les larmes ! Une journée inoubliable et tellement riche en émotions, en sentiments. C'était incroyable après tout ce qui leur arrivait, et elle ne voulait pas gâcher de nouveau l'intimité qu'il y avait entre eux à cet instant, mais la vérité était là !! Elle était une mutante, et elle ne devait pas lui cacher. Il recula d'ailleurs légèrement lors de cet aveu, elle se demanda même si seul cet aveu avait eu l'effet de le rendre légèrement, mais tout de même, pensif !! Déjà lorsqu'elle lui avait avoué ne pas vouloir le quitter, il lui avait semblé ressentir une petite réaction, cela lui avait certainement donné à réfléchir quant à ses sentiments à lui, à ce qu'il ressentait, ce dont il avait envie.. mais elle n'avait pas eu le temps de se poser de question, car presque immédiatement, il l'avait alors attrappée, si l'on peut dire, en passant une main derrière son dos et une autre derrière sa tête et lui avait donné un baiser qui ressemblait à ceux qu'on pouvait au cinéma, penchés vers l'arrière tous les deux, mais elle décelait alors une passion encore plus grande dans cette échange.
Elle était toujours dans ses bras, mais il avait pris un peu de recul et semblait chercher au fond de lui. Son visage ne reflétait cependant ni la peur, ni la haine, ni le dégoût, non ! Il semblait simplement chercher une réponse... Il lâcha alors ses mains pour les placer entre eux, et l'une d'elle se transforma alors une sorte de rouleau, ou parchemin et l'autre en une plume qui lui servit pour écrire. Elle-même avait eut un léger recule lors du changement, non par peur, mais par surprise. Un sourire illumina son visage alors, même si Célar ne le vit pas, car occupé à écrire sur sa main en quelque sorte. Un sourire de soulagement et aussi d'amusement, elle avait eu si peur de sa réaction, et finalement, il se trouvait qu'il était lui aussi un mutant !! Elle lui aurait presque sauté dans les bras à cet instant. Son tendre amour se pencha alors vers son tee-shirt et le lui tendit. Il était sec, ce n'était pas possible.. Les affaires ne pouvaient pas sécher aussi rapidement ! Mais en fait, pourquoi lui donnait il le vêtement ? Il préférait peut être éviter tout malentendu en lui demandant de se rhabiller ? Elle vit dans le regard et le sourire que lui fit Jonathan que ce n'était pas le cas. Il voulait certainement juste lui faire remarquer le changement intervenu sur son tee-shirt, quant au fait qu'il n'était plus mouillé. Ce devait être dû à ce qu'il venait d'écrire sur sa main. Ainsi, c'était çà son pouvoir ? Il pouvait modifier les choses en utilisant ses mains et l'écriture !! C'était un pouvoir étonnant, qu'elle n'avait encore jamais rencontré, même pas à l'institut. Elle rit doucement, lui posa la main sur la joue, ferma les yeux juste un court instant et lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, tout autour d'eux s'était arrêté. Il n'y avait plus aucun bruit, le lac était figé, le vent s'était arrêté. Il ne restait plus qu'eux au monde, exactement comme elle le voudrait au plus profond d'elle-même. Mais elle ne laisserait pas longtemps les choses en l'état, ceci n'était qu'une manière de lui montrer une facette de son pouvoir, celui de stopper le temps !!!
Je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule à être "différente"... J'avoue que c'est la première fois que je vois un pouvoir tel que le tien. Quant au mien, tu peux en avoir un petit aperçu en regardant autour de toi....
Elle murmura, plus qu'elle ne prononça vraiment
Nous sommes maintenant seuls au monde !
Ses lèvres vinrent de nouveau se poser sur celles de Célar... Elle ne se lassait pas de goûter ses baisers si doux. Le paysage alentours était splendide, le coucher de soleil était magnifique, quoi que figé pour un instant encore, mais leur rappelait aussi hélas, qu'ils ne pourraient rester ici éternellement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Ven 18 Sep 2009 - 0:43 | |
| Pour sûr, et bien que ce n'était pas la pire que j'avais pu ressentir car celle-ci appartenait désormais au passé bien que celui-ci ne me quittât jamais, la crainte avait épousé la forme de mon esprit, car malgré sa révélation quant à sa nature cachée qui n'était autre que la même que moi, concernant mon pouvoir qui me paraissait infiniment beau dans le sens qu'on pouvait lui donner, à savoir donc que cela permettait à un écrivain, de talent moindre comparé aux grands auteurs qui ont foulé ce sol, tel que moi de pouvoir avoir un impact réel sur la société actuelle et de la faire se mouvoir à sa propre guise, il prenait ici une allure monstrueuse car je craignais terriblement qu'un si soudain et inattendu changement ne cause une violente répulsion ou un profond dégoût de la part de cet être dont je ne pouvais plus me passer, que je ne pourrai jamais oublier et qui demeurera gravé au centre de mon cœur. Puis d'ailleurs, en admettant que j'étais persuadé de l'effet négatif que cet aveu silencieux allait engendrer, je ne pouvais par conséquent pas trouver en moi la force d'affronter son regard, de subir son jugement, de regarder la réalité que j'avais si souvent altérée en face. Je n'osais pas croiser ses yeux, la peur était trop forte, qui plus est je tremblais de partout et un seul mot que j'aurais pu prononcé, si j'en avais encore eu la possibilité, lui aurait tout de suite fait comprendre l'intense moment de terreur interne qui m'accablait. C'était peut-être une erreur car il se pouvait très bien que cela ait provoqué l'effet inverse, bien que je serais plutôt d'avis que cela allait comme je pensais que c'était, et pas forcément comme il en était réellement. Mais cette peur ineffable mêlée à un extrême sentiment de honte, dont le dernier n'avait certes pas de sens, n'étaient provoqués que par mon ultime ennemi de toujours, une timidité des plus tenaces et difficile à repousser et à combattre. Cependant j'aurais été totalement sûr de moi si j'avais affirmé qu'elle sentait et saisissait mon malaise constant, éprouvant et consternant. À vrai dire, ce détail était très facilement notable même si ma voix ne pouvait par ses tremblements en révéler le fait puisque je fuyais le regard d'autrui dans ces conditions-là. Certes Lydia ne me connaissait pas autant qu'elle l'aurait souhaité, et moi de même, mais elle devait le savoir, j'en étais certain. Pourtant, était-ce par un élan de courage ou je ne sais quoi, j'étais parvenu à la regarder droit dans les yeux après avoir fait usage de mon pouvoir pour lui en montrer les effets immédiats. Je pense pouvoir affirmer qu'elle fut agréablement surprise, et d'ailleurs les mots qu'elle allait prononcer plus tard allaient m'en assurer. Toutefois avant qu'elle ne me confia cela, elle posa sa main sur ma joue, et je déposai la mienne par-dessus la sienne, tout en douceur et en ne laissant pas échapper une caresse le long du dos de sa main, ce que je pouvais aimer le contact de sa peau contre la mienne. Or elle ferma les yeux, et je perdis temporairement tout contact avec ses yeux, ce qui m'emplis une terrible tristesse…
Puis elle m'avoua ainsi que je l'ai écrit précédemment sa joie de se savoir similaire à moi-même. Naturellement elle ne possédait apparemment pas les mêmes possibilités que moi-même, mais elle en possédait d'autres qui m'étaient inconnues. Je tentai d'ailleurs de les trouver, de les deviner, cependant je dois bien avouer que ce n'était pas très brillant, voire même pas du tout. Tant d'éléments traversaient mon esprit, jouant parfaitement avec les capacités de mon imagination et les souvenirs d'expériences vécues. Ainsi elle pouvait être dotée de n'importe quelle pouvoir, je ne pouvais pas procéder par élimination, bien au contraire sinon il aurait fallu entamer toute une procédure d'investigation pour venir à bout de ce casse-tête. Cependant, elle me conseilla de prêter une minitieuse attention à l'environnement autour de nous, mais cela ne m'avait guère avancé, je ne trouvais toujours pas. Je posai mes yeux sur les arbres, mais je ne voyais rien bouger, aucune poussée momentanée ou bien je ne retrouvais pas les mêmes effets de l'hiver en plein été, les arbres conversaient toutes leurs feuilles inlassablement. L'herbe ne croissait pas le moins du monde, ne séchait pas non plus, ne s'enflammait pas, donc la solution à cette énigme ne se trouvait toujours pas dans ce sens-là. Je lançai peine perdue un regard sur la surface du lac, qui demeurait tranquille et ne bougeait pas d'un pouce. Je commençai sérieusement à perdre patience, en même temps qu'un amusement latent du défi se faisait sentir au sein de ma tête. Tant de détails qui ne me venaient pas à l'esprit, tant de choses que j'aurais écrites si je devaient composer un poème auxquelles je ne remarquais même pas leur présence, ou plutôt leur manque de présence dans cette situation-ci. Qu'était-ce donc que ce pouvoir subtil dont les manifestations étaient invisibles ? De plus son indice sur le fait que nous étions seuls au monde ne m'aidait pas réellement. Car cela, c'était le cas depuis qu'elle avait directement atterri dans mes bras et que le coup de foudre fut le seul intermédiaire entre elle et moi. Certes pas au sens véritable, mais nous avions perdu toute notion du temps, nous ne saurions dire quelle heure de la journée il était. D'ailleurs en levant les yeux je réalisai que le soleil commençait déjà à se coucher, c'était étonnant. Le temps des séparations allait bientôt apposer son joug sur notre couple fraîchement né, je pouvais déjà pressentir les cris de déchirement intérieurs qui allaient sévir dans nos corps respectifs, cette douleur insatiable dont même la morphine ne peut venir à bout montrer le bout de son nez. Certes on eût pu jouer au jeu quant à savoir lequel de nous deux allait le plus souffrir de l'absence l'un de l'autre. Cependant elle jouerait seule, il était évident que la réponse était elle, j'avais une autre femme dans ma vie en ce temps, et par extension quelqu'un pour que mon amour pende d'un autre côté et ne souffre pas d'un manque.
Complètement incapable de déceler le réel pouvoir qui ne sommeillait plus en mon amour, je renonçai intérieurement et me préparai donc à le lui dire, afin qu'elle m'en révéla la nature car seul je ne le pouvais pas, ou plutôt si je l'aurais pu, mais je ne faisais pas suffisamment preuve de minutie et d'ouverture d'esprit pour comprendre. Après un regard plein d'interrogations délaissées à Lydia, je récupérai l'ordinateur dans les mains et tapai sans regarder une phrase, et c'est avec stupéfaction que je vis quelques instants après que rien ne s'était affiché à l'écran. Je tapai sur les touches juste comme ça et idem, toujours pas de caractères d'affichés. Je lançai un léger regard vers Énigma, se pouvait-il qu'elle contrôle le matériel électronique qu'elle voyait ? C'était une possibilité, et je la gardai dans un coin de ma tête. Puis je la vis faire un léger mouvement de tête et toutes les touches sur lesquelles j'avais appuyé se virent être retranscrites exactement dans l'ordre. Ma théorie sur le contrôle de l'électronique s'accentua, mais une question demeurait : Comment pouvait-elle savoir ce que j'avais pu écrire afin de le retranscrire par la suite, et surtout les lettres sur lesquelles j'avais appuyé bêtement ? Certes un ordinateur disposait de mémoire vive, mais tout de même. Lors d'un bug, l'ordinateur ne reçoit plus rien, c'était donc incompréhensible. Et soudain me revint un détail qui m'avait paru obsolète jusqu'alors. Le même qui allait me révéler l'intensité des pouvoirs qu'elle renfermait. Je m'allongeai sur le sol en entraînant Énigma avec moi, parmi de nombreuses caresses le long de sa chevelure soyeuse, et une fois les yeux dans le ciel, je compris. Non, contrairement à ce qu'on pût s'imaginer, ce n'était pas la course arrêtée des nuages qui me mit la puce à l'oreille, mais bien plus simple que ça. Les yeux rivés sur le ciel, je voyais un point noir suffisamment haut pour être difficilement reconnaissable, mais en plissant les yeux et en cachant la lumière aveuglante du soleil, je reconnus la forme. Un corps central sur lequel étaient perpendiculairement accrochées deux espèces de triangles qui pour ce coup-ci étaient immobilisées. Il s'agissait d'un oiseau qui volait dans le ciel, enfin en l'occurrence c'était ce qu'il faisait avant d'en être empêché. Ainsi c'était ça, elle maîtrisait plus ou moins l'ordre temporel du monde, mais je me demandais bien en quelle proportion… Je plaçai l'ordinateur à côté de ma tête, au creux d'une de mes mains, et tandis que mon nouvel être aimé reposait sur moi en épousant la forme de mon corps, je passai un bras autour du sien pour pouvoir atteindre le clavier, et je dus donc resserrer un peu l'étreinte, ce qui n'était bien évidemment pas pour nous déplaire, afin de pouvoir taper ceci : « Si c'est la première fois que tu vois un tel pouvoir, il n'est… ou n'était… pas rare dans ma famille, beaucoup l'avaient. Malheureusement le prix à payer a été et est toujours d'ailleurs lourd… Bref, tu as failli m'avoir avec ton énigme sur ton pouvoir, mais j'ai réussi à voir là où je le pouvais. Tu peux contrôler le temps à ta guise, n'est-il pas ? Je dois bien admettre que cela est pratique, rien de tel pour laisser flamber la flamme de notre amour, même si ce n'est pas utile, elle n'aura pas l'occasion de succomber à la menace de son extinction, je ne le veux pas et ne le voudrai jamais, pour rien au monde. Désormais ma vie se fera avec toi, je serai ton soutien, ton pilier tandis que tu seras ma protégée, ma muse, le but de mon existence et mon existence en elle-même, le chandelier infini d'un amour brulant aux flammes éternelles, les étoiles dans la nuit dont on ne peut dénombrer la beauté mais par laquelle on est frappés. » Certes j'avais volontairement fait un étalage bien plus long de ce qu'elle était pour moi que de ce que je pouvais être pour elle, mais c'était mon âme romantique qui voulait cela, et je ne me privai pas pour la laisser guider mes mots. » Puis je répondais à chacun de ses baisers et que je finissais toujours par rendre avant, pendant et après l'écriture de ce court texte. |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Ven 18 Sep 2009 - 22:47 | |
| Pour elle l'arrêt du temps était l'évidence même, il n'y avait plus âme qui bouge autour d'eux, tout à chacun avait stoppé sa course dans le temps... mais effectivement, ils étaient déjà dans leur bulle, leur propre monde, tous les deux, et Célar ne vit aucun changement réel aux alentours, car il ne savait pas où et que chercher. Enigma se rendait compte que sa remarque ne l'aiderait pas beaucoup plus, depuis sa chute dans les bras de son nouvel amours, ils étaient déjà seuls au monde ! Aussi, lorsqu'il prit à nouveau son ordinataire afin de communiquer avec elle, il remarqua presque immédiatement que celui-ci ne lui obéissait pas, il avait beau taper sur les touches, rien ne s'affichait sur l'écran, puisque le temps n'existait plus en dehors des deux nouveaux amoureux. L'interrogation avait alors envahit le visage de Jonathan, il cherchait à comprendre ce qui pouvait provoquer pareille chose, les questions se bousculaient dans sa tête, elle pouvait le lire dans ses yeux, et laissa le temps reprendre ses droits un court instant afin que la phrase qu'il venait de taper apparaisse enfin, avant de le stopper de nouveau. L'étonnement venait de prendre le dessus et celà ne lui avait pas permis de trouver les raisons de cet étrange phénomène. Il s'allongea alors sur l'herbe fraiche en attirant Enigma avec lui, qui se retrouva lovée contre son nouvel amour et profitait pleinement des caresses de ses mains dans ses cheveux, la tête posée sur son épaule. Leurs corps étaient collés l'un à l'autre, et lorsqu'il bougea pour pouvoir de nouveau pianoter sur son clavier, l'étreinte se fit encore plus pressante, et elle devait bien admettre qu'elle aurait pu se croire au paradis à cet instant, d'autant que Célar lui rendait des baisers tout en continuant à écrire. Quand elle put enfin lire, les larmes lui montèrent aux yeux, ses écrits l'avaient touché au plus profond de son âme et de son coeur. - Citation :
- « Si c'est la première fois que tu vois un tel pouvoir, il n'est… ou n'était… pas rare dans ma famille, beaucoup l'avaient. Malheureusement le prix à payer a été et est toujours d'ailleurs lourd… Bref, tu as failli m'avoir avec ton énigme sur ton pouvoir, mais j'ai réussi à voir là où je le pouvais. Tu peux contrôler le temps à ta guise, n'est-il pas ? Je dois bien admettre que cela est pratique, rien de tel pour laisser flamber la flamme de notre amour, même si ce n'est pas utile, elle n'aura pas l'occasion de succomber à la menace de son extinction, je ne le veux pas et ne le voudrai jamais, pour rien au monde. Désormais ma vie se fera avec toi, je serai ton soutien, ton pilier tandis que tu seras ma protégée, ma muse, le but de mon existence et mon existence en elle-même, le chandelier infini d'un amour brulant aux flammes éternelles, les étoiles dans la nuit dont on ne peut dénombrer la beauté mais par laquelle on est frappés. »
La passion qu'elle éprouvait pour lui était infinie, elle sentit les larmes rouler sur ses joues, tant l'émotion avait envahit tout son être. Cette fois-ci, ce n'était pas de la tristesse, mais bien le bonheur qui était exprimé par cette réaction typiquement féminine. Le baiser qu'elle donna alors à celui qui lui avait volé son coeur, était empreint de tout l'amour et la tendresse qu'elle éprouvait pour lui, le temps toujours suspendu, car elle n'avait pas la force d'arrêter leurs baisers et ne voulait plus quitter les bras de son cher et tendre amour. Qu'il allait être difficile de prendre la décision de laisser le temps reprendre son cours, tout en sachant qu'il faudrait se séparer, tout au moins jusqu'au lendemain, de celui qui était devenu l'autre partie d'elle-même, qui, elle le savait, était devenu indispensable à son équilibre... Elle murmura alors entre deux baisers Tu es ma vie à présent, tu as emprisonné mon coeur qui est à présent entre tes mains et t'appartient indubitablement. Ses yeux reflétaient une passion et un amour sans borne à l'égard de Célar, elle posa sa tête sur son torse et soupira... Elle ne se sentait pas le courage de laisser tourner à nouveau les horloges du temps, la séparation lui apparaissait intolérable pour l'instant. Son doigt traca en lettres imaginaires sur la poitrine de Célar les mots "Je t'aime"... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ce qui résulte de la gène (PV : Énigma) [Terminé] Dim 20 Sep 2009 - 1:48 | |
| D'ordinaire, un tel spectacle sans explication aucune sur la raison de celui-ci, surtout en sachant qu'il était interprété par celle qui avait atteint les plus hautes sphères possibles de l'affection et de l'amour que je pouvais porter à une personne, aurait suffi à m'envahir d'un profond et immuable mal-être, un tourment incessant qui rugissait silencieusement et qui pourtant était facilement détectable lorsqu'on y prêtait attention, car dans ces moments-là mon regard se faisait invariablement vide, et quand bien même il se posait sur quiconque, il n'en exprimait pas moins le détachement du monde visuel pour se confondre avec le monde intérieur de la pensée. Et obligatoirement il faisait surface dans mes relations avec le monde extérieur, car je ne répondais pas, je n'écoutais pas ou reniais l'existence des autres personnes autour de moi. Une femme, n'était-ce et n'est-ce pas ce qui, dans l'ordre naturel des choses, est l'image la plus pure et indivisible de la Beauté dans toute sa splendeur ? Et pourtant, une femme en pleurs, voilà de quoi, malgré sa magnificence camouflée, rendre pantelantes bien des âmes sensible au beau, car ce dernier se tarissait alors. Non pas qu'une femme en pleurs soit laide, j'ai écrit plus haut que ce n'était qu'une radieuse beauté dissimulée, mais cela attribuait à ces doux visages une telle tristesse qui remettait donc en cause les limites du supportable par son affligeant ressentiment et par son dégoût de la splendeur. Et pourtant, malgré ces idées fermement ancrées en moi-même, ma précieuse Lydia ne m'apparaissait, sous ces trainées brillantes de larmes qui ornaient ses joues, que plus jolie encore. Évidemment on pouvait y voir parfois une coulée de maquillage non désirée ainsi qu'une trop forte humidité dans l'œil, mais dans le cas où l'on s'attardait à ces simples détails bénins, ce serait passer totalement à côté de la réelle esthétique qui s'était permis de venir danser sur le visage de ma douce. Ce que j'entends par là, c'est que ne voir que ces banalités ne signifiait donc que seule une attraction physique amenait l'un à l'autre, même si de l'autre à l'un c'était un amour véritable. Or dans le cas présent, c'était deux amours qui s'attiraient mutuellement et embrasaient les passions réciproques, alors je n'avais que faire d'un petit imprévu physique, tant l'autre pendant affectif s'en voyait incroyablement accru. Oui les larmes sur les joues d'Énigma n'étaient causées que par une joie indélébile, et non par une tristesse ici interdite. Mes mots avaient atteint son cœur et son être, son amour n'en était que dupliqué, et si le corps devait pour une fois répondre aux débordements sentimentaux, seules les larmes avaient le pouvoir de traduire cette plénitude absolue. Je dois bien avouer que j'étais fier de moi, parce que mes paroles avaient pu exprimer avec une proche similarité ce que mon cœur ressentait, et étaient parvenues à le faire saisir par Lydia. Mais plus encore, ma fierté gisait dans le fait que c'était moi l'heureux chanceux d'un amour aussi intense et inébranlable que celui qu'elle me portait et me vouait corps, âme et cœur. J'étais son essence et sa vie, le cadeau le plus beau qu'on m'eût fait jusqu'ici.
De plus, la position dans laquelle nous nous trouvions, sans être particulièrement indécente et encore moins décadente, constituait un rapprochement qu'aucun de nous ne voulait briser et n'imaginait même pouvoir être perturbé. Au temps de la Grèce antique, les dieux avaient, selon Platon, décidé de séparer en deux les espèces androgynes car elles avaient osé avoir l'audace de tenter d'escalader l'échelle menant aux cieux, en les condamnant à chercher perpétuellement leur moitié parmi l'immensité du Cosmos. Tâche ardue, n'est-elle pas ? Et pire encore aujourd'hui où nous devions trouver ce que d'autres personnes ont surnommé l'âme sœur car il s'agit d'une âme parmi plus de six milliards. Toutefois ce principe s'oppose à celui indiqué par Platon, car l'androgyne, ou hermaphrodite, a des caractéristiques appartenant aux deux sexes, tandis que l'âme sœur peut très bien être du même sexe que soi. Naturellement, je ne m'opposais pas du tout à cette idée plus récente, mais dans le cas présent, je me sentais bien plus proche de celle qu'avait eu ce brillant philosophe vingt-cinq siècles avant nous, car jusqu'à preuve du contraire, ma chère et tendre Lydia demeurait pour tout et avant tout une femme. Ce qui était d'ailleurs pour me rassurer au plus haut point en fait, car bien que l'idée d'homophobie ne soit absolument pas l'un de mes principes, savoir en revanche que l'âme la plus profondément liée à la mienne appartînt à un homme m'aurait profondément bouleversé, tant ma vision du genre masculin bat difficilement celle que l'on peut attribuer à un vulgaire bovin, dont la seule tâche en ce monde moderne consiste essentiellement à nourrir toute une population, enfin plus exactement le plus de populations possible qui rapportent un tant soit peu beaucoup d'argent. Et je dois bien dire que la position dans laquelle ma Lydia se tenait contre moi, épousant la moindre de mes formes, me faisait songer à la réunion de deux moitiés trop longtemps séparées. Ainsi ma vision rejoignit celle selon laquelle toute âme a sa moitié, à la différence que pour moi ce devait être une femme, même si j'aurais terriblement répugné devoir ne former physiquement plus qu'un avec mon amour. Certes c'eût été une des formes les plus belles dans sa symbolique, autant cela aurait été une torture permanente que de ne pouvoir retrouver les lèvres d'une personne qui se trouverait donc dans mon dos. Car bien que ma vision de l'amour fut hautement spirituelle et sentimentale, il n'en demeurait pas moins nécessaire qu'un contact physique, sans être obligatoirement de nature sexuelle, se tienne lieu et place, ne serait-ce que pour assouvir ces besoins pressants qui enflammaient nos lèvres en tout instant, après chaque moment où elles se détachaient l'une de l'autre avec une lenteur presque invisible.
Les quelques mots qu'elle prononça me frappèrent plus durement, à l'instar d'un sermon pourrais-je ainsi le qualifier, mais en une toute autre mesure, à savoir que c'est la douceur et la passion exprimées à l'intérieur qui ne firent aucun détour pour se heurter directement dans mon cœur et y conserver une place exclusive. Certes je savais que en soi les concepts détenus dans ses mots étaient d'ores et déjà assimilés, mais cela attisa encore plus mon bonheur que de les entendre répétés par l'unique personne qui avait jamais mis mon amour sur des braises aussi ardentes. Bien sûr l'amour que Lore m'avait avoué m'avait littéralement transporté, mais avec Lydia j'avais été carrément catapulté. Et rien ne pouvait stopper cette course au sein de l'affection, ni l'espace, ni le temps, car visiblement elle le contrôlait parfaitement car plus rien ne bougeait si ce n'était nous deux. Nous étions les deux seuls être dans l'univers qui avaient encore la faculté de nous mouvoir, et c'était chose certaine, nous en profitions un maximum, même si cela semblait ne se limiter qu'à des baisers tous plus intenses les uns que les autres, à vrai dire l'amour que nous nous portions nous aurait incendié s'il n'était pas enfermé. Puis elle traça presque en lettres de feu un somptueux « Je t'aime » sur mon torse, et à la vérité je frémissais au contact de ses doigts contre ma peau. Tant de douceur réunie en un seul point et se déplaçant sur une surface plus rugueuse sans être rêche semblait presque inconvenant. J'eus voulu faire de même sur sa délicieuse peau à elle, mais elle était installée de telle sorte que j'aurais dû écrire, si je puis dire, de ma main la moins habile, et je ne me serais permis ni pardonné aucun dérapage possible. Je l'avais presque tuée par mes insinuations faussées, je ne voulais encore moins qu'elle croit que j'avais le droit de me laisser aller à des ébats pulsionnels sans qu'elle en ait l'autorisation. Une simple pression du doigt sur ce qui, bien qu'elle m'avait avoué en posséder l'appartenance, représentait à mes yeux une partie de son corps n'étant la propriété que d'elle seule aurait suffi à me faire enrager contre moi-même, maudissant du plus profond de mon être un tel acte. Puis c'eût été un véritable scandale en sachant que l'on pouvait presque me qualifier de féministe bien que je sois un homme, trop souvent à mon plus grand dam malheureusement… Les yeux successivement perdus entre les siens et le ciel, orangé par le magnifique coucher de soleil qui tentait de défier la beauté d'Énigma, je réalisai soudainement qu'il commençait sérieusement à se faire tard, et que j'avais bien des choses à régler à l'appartement, ne serait-ce qu'expliquer pour quelle raison mon absence fut incroyablement longue. Or ce défi me parut terriblement coriace, car je ne pouvais décemment pas révéler à Lore que j'avais passé la journée avec une seule femme, sans risquer de mettre en danger autant sa liaison avec moi que la mienne et celle d'Énigma. C'était un sacré pétrin dans lequel je m'étais fourré sans m'en apercevoir, et qui allait très certainement être des plus durs à résoudre. Puis après avoir déposé encore un autre baiser mais sur la joue d'Énigma cette fois-ci, je caressai du doigt le long des larmes qui s'écoulaient tant la joie était incommensurable. Puis je revins sur l'ordinateur après avoir pris un air plus grave pour pianoter ceci : « Ce n'est pas que ta présence me lasse ma précieuse Lydia, cela ne risque jamais d'arriver, même si nous étions vieux et en mauvaise santé l'un comme l'autre. Mais il va me falloir me séparer de toi, aussi douloureux que cela puisse être. Je te supplie de trouver en toi la force de ne pas être triste. Tu sais que je t'aime, et si nos corps ne sont pas l'un avec l'autre, nos âmes et nos cœurs sont ensembles à jamais, défiant l'éternité par une sulfureuse passion. C'est pourquoi tu ne dois pas voir l'instant présent qui va se déchirer, mais les moments futurs où nous allons encore être assemblés, pour le meilleur et encore au-delà du meilleur. » Je fis une pause pour la regarder fixement et l'embrasser encore une fois, tant cette dernière phrase me paraissait jolie et lourde de sens concernant l'avenir, bien que j'étais encore vraiment inconscient que ça allait être bien plus que de simples mots. « Cependant pour ne pas briser trop brutalement cet enchantement, me feras-tu l'extrême honneur et l'inqualifiable bonheur de me raccompagner jusque chez moi ? Je ne peux pas prendre le risque de te faire souffrir trop longtemps de mon absence dans tes bras… » Bien évidemment ces questions étaient plus rhétoriques que réelles, car j'en connaissais déjà les réponses. Cependant je m'étais senti obligé de les poser, afin de ne pas paraître autoritaire ni avoir l'air d'occuper un rôle dominant dans notre couple tout jeune. |
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