Help[libre]

Invité

La vie ne m’as pas gâté loin de la, dés que la vie m’a été donné aussi vite elle m’était déjà écourté. Je vivais avec ce mal en moi depuis si longtemps, je n’avais rien demandé pourtant, mais la vie est ainsi faite. Me voila à New-York, je suis ici plus pour me faire aider que pour autre chose. Une veste longue noir sur mes épaules, des gants cachant mes brûlures sur mes mains, des lunettes noires cachant mes yeux rouges comme le sang. Une valise en main, je me dirige vers ma nouvelle maison, j’avais pris soin de l’acheter par téléphone et non directement de peur de faire encore du mal. J’avais la peau pâle comme toujours, j’étais malade, malade à en mourir… J’ai si mal à la tête, ses migraines ne cesseront donc jamais ? J’en avais bien peur. J’ai peur de mourir, j’ai tellement de chose à faire devant moi, malheureusement, je suis condamné et c’est sa le plus terrible. Je haie les mutants, enfaite, non, je me haie tous courts. Je n’ai pas accepté le faite d’être se que je suis à présent… Je ne prends pas de taxi, je préfère marcher, une heure plus tard je suis devant ma nouvelle demeure. Je vais seulement y déposer ma valise, je n’avais pas envie d’être enfermé, j’ai besoin de respirer…Puis, ses maux de tête, j’ai envie de me taper la tête dans un mûr. J’en profite pour aller acheter une bouteille de bière, oui, je me suis enfermé dans l’alcool, je l’avoue, je le sais mais c’est la seule chose capable de me détendre et de me faire oublier. Je me dirige je ne sais pas ou, le soleil n’était pas vraiment au rendez-vous, heureusement car avec mes yeux j’avais du mal à supporter une lumière trop violente. J’ouvre ma bouteille de bière et bois une grosse gorgée, je vois un par cet pénètre dedans. Des enfants jouaient sur les balançoires, je les observe avec un petit sourire, ils sont si innocents, si beaux. Je vais m’assoir sur un banc, ma bouteille en main. Je ne vois pas le temps passer, bientôt, la nuit ne tarde pas à tomber et je me retrouve seul dans le parc, ma bouteille est vide. Je la mets dans la poubelle et vais moi-même vers la balançoire, je me mets dessus et me balance très doucement. J’observais le sol avec un air tellement songeur que l’on ne pouvait pas voir sous mes lunettes…
Je finis par enlever ses lunettes, maintenant qu’il n’y avait plus personne. J’enlève aussi un gant et observe les brûlures, j’entends encore ma mère hurler dans ma tête alors que les flammes la tues doucement. Je ressens encore cette douleur me prendre à la tête, je plaque une main contre ma tempe et gémis, je ferme les yeux assez fort, je grimace. Quand la douleur passe enfin, je remets doucement mon gant sur ma main brûlée, ce n’était pas très beau à voir…Je reste encore quelques minutes sur ma balançoire à regarder le ciel avec inquiétude, parfois, je me massais le visage en grimaçant, essayant de ne pas penser à ma douleur. Enfin, je finis par me lever et avance vers la sortie du parc, pénétrant dans les rues, je fais un détour vers un magasin de nuit ou j’achète une seconde bière. Je commence à marcher dans les rues, buvant ma bière calmement, je veux traverser mais ne regarde pas réellement avant de traverser. C’est alors que j’entends des pneu crier et j’ai le temps de regarder devant moi que je vois une voiture qui avait freiné à quelques centimètres de moi. Sous le choc, je regardais la voiture immobile, mais surtout, je regardais la voiture de derrière qui n’était plus qu’une barrière… J’étais immobile à cause de la douleur criant dans ma tête, j’essayais de ne pas hurler, j’avais du mal.

Sujet: Re: Help[libre] Jeu 29 Oct 2009 - 17:07

Comme à son habitude, Louise aimait profiter de la nuit pour se balader en solitaire. Elle n'était pas réticente au contact des gens mais appréciait les moments de solitude. Propices à la réflexion, idéaux pour la détente...Fourrer ses mains dans le cambouis de ses bêtes de métal était une solution, errer au hasard des rues en était une autre, surtout à cette heure où la concentration des gens était moindre. Enfin "moindre" restait un terme très relatif pour une ville comme la Grosse Pomme, qui ne dormait jamais. A toute heure du jour ou de la nuit, la ville regorgeait d'activité...Malgré cela, les gens avançaient sans se remarquer, sans s'accorder le moindre regard et de toute façon, Louise était tellement discrète, que personne ne lui aurait prêté la moindre attention.

Elle suivait les trottoirs sans but précis, depuis plusieurs heures déjà, slalomant entre les gens et les voitures. Il n'y avait pas grand chose à faire mais Louise n'avait pas envie de se terrer dans un bar. Elle avait envie de respirer un peu d'air frais...Un peu dur dans une grand métropole comme New York mais ça valait tout aussi bien l'atmosphère enfumée et viciée des bars de la ville. Quoique maintenant, elle commençait un peu s'ennuyer et à trouver le temps long...La mécanicienne caressa l'idée de retourner à la Confrérie, puis après avoir peser longuement le pour et le contre, elle se décida à revenir à sa voiture pour rentrer. Elle se sentait fatiguée à présent, il fallait l'avouer et les draps chauds de son lit l'attendaient...

Accélérant le pas, elle s'engagea sur le chemin du retour, quand, au détour d'une rue, elle entendit soudain un grand crissement de pneus. Le bruit la fit sursauter, comme la plupart des personnes qui se trouvaient près d'elle, et elle se retourna vivement pour savoir ce qu'il s'était passé. Apparemment une voiture venait de piler juste, évitant d'écraser un homme qui se trouvait en plein milieu de la rue, avant que le véhicule de derrière ne s'encastre dans son pare-choc arrière. Un fou qui avait traversé sans regarder encore? Ou un de ses alcooliques qui avait perdu le sens des réalités?

Non...Quelque chose clochait. Avec la force de l'impact de la deuxième voiture, l'homme aurait du se faire écraser...Et pourtant, il n'en était rien. Il restait là, immobile, à contempler le tas de ferrailles qui aurait du provoquer sa mort, apparemment encore sous le choc. Autour de Louise, les gens commençaient à s'agiter...Un accident ce n'était pas normal mais ce qui venait de se passer encore moins. Le terme mutant commençait à apparaitre sur les lèvres et dans les murmures. Aussitôt la colère de Louise se réveilla. Si le type était réellement un mutant, elle n'allait quand même pas le laisser se faire lyncher par une horde d'humains en colère. Sans plus réfléchir, elle se précipita sur la chaussée en courant, attrapa l'inconnu par le bras et l'entraina avec elle vers une ruelle adjacente.

"Allez, viens avec moi. Tu déranges par ici."

Invité

Y a trois choses que Dents-de-sabre aiment pas : la lambada, les sandwichs à la mortadelle et qu'on vienne le déranger dans une ruelle. Et devinez qui c'est qu'y avait précisément dans cette ruelle. Evidemment, Ampère n'en savait rien et Victor non plus mais enfin, c'était une coïncidence qui tombait vraiment à point nommé. Dents-de-sabre était officiellement en repérage mais en fait, il était juste en train de chercher des chiens errants pour pouvoir se faire les griffes dessus. Pas un seul chien errant et ça l'énervait. Ampère était "suivie" ou plutôt elle entraînait avec elle un individu. Connaissant la petite, ce gars était sûrement un mutant. Creed portait sa combinaison habituelle, celle qui pique les yeux. Il était pas spécialement disposé à discuter mais il pouvait toujours rallier un nouveau mutant à la cause confrériste.

"C'est quoi ça gamine ? J'ai entendu boum, t'as encore fait une connerie ?"

Les présentations avaient en quelque sorte été faites et l'inconnu savait déjà tout ce qu'il y avait à savoir de Dents-de-sabre ou presque. A peine Creed avait-il fini son court interrogatoire que la sirène de la police retentit. Ils savaient ce que ça voulait dire, il allait falloir se planquer... encore et toujours se planquer. Mais Dents-de-sabre pouvait en profiter pour se dégourdir un peu les papattes.

"Ampère, grimpe à l'échelle de secours, on se rejoint sur le toit. Je vais les occuper."

Ampère devait savoir dans les grandes lignes ce que ça voulait dire : va y avoir des pertes dans la police de New-York ce soir. Le plan de Creed était un peu plus fin que ça : il coupait quelques membres, défonçait un ou deux crânes et quand il était sûr d'avoir capté l'attention de tout le monde, il s'enfuyait dans la direction opposée à celle qu'avaient prise Ampère et Galadriel en prenant bien soin d'éloigner tout le monde. Ca laisserait suffisamment de temps aux deux autres de se planquer. Une fois la police suffisamment éloignée, il disparaissait comme par miracle dans les égoûts et finiraient par les rejoindre.

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