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| Secousses au New York Times Building [PV Cel] | |
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Invité Invité
| Sujet: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 31 Oct 2009 - 10:09 | |
| La lune, pleine, illuminée les rues déjà bien éclairées par les lampadaires. Ce soir, dans sa limousine blanche, Carmine Anders filait à travers New York à toute allure pour remplir une autre de ses missions.
La tête légèrement posée sur le côté, pensive, la jeune mutante respirait lentement. Elle se préparait mentalement pour ce qui allait se passer. Comment une femme chargée de la partie médiatique pouvait-elle être investie d’une mission? Ceci s’expliquait facilement par l’arrogance de la demoiselle qui se refusait à perdre. Dernièrement, elle avait du essuyer l’échec d’une fusion partielle de son entreprise Aphrodite Corp avec les grands pontes du New York Times. Vexée dans son ego le plus surdimensionné qui soit, la métisse n’avait pas dit son dernier mot. Féroce dans l’art de la vengeance, Mlle Anders savait faire preuve de patience pour détruire sa proie sans que cette dernière ne sans doute. Elle avait pour cela attendu plus d’une semaine avant de porter le coup de grâce aux propriétaires du Times américains. Préparée à la façon Anders, la vengeance n’a rien d’un vulgaire règlement de compte. Son objectif était bien de soumettre ces pourceaux machistes à sa domination. Mais pour cela, elle devait pouvoir les approcher tous en même temps.
Regardant sans réellement analyser, les lumières de la ville, la métisse confortablement installée, pressa un bouton se trouvant sur sa droite. Actionnant ainsi la vitre noire qui séparait le chauffeur du reste de la limousine. Le terme de chauffeur n’était pas à prendre au sens propre car celui qui conduisait Aphrodite depuis plus d’un mois était une femme. Recrutée par Carmine elle-même suite à divers tests autant physiques que psychologiques, Célestine Wright fut choisie pour être aux côtés de la directrice des médias d’Olymp Corp. La vie de cette mutante n’avait aucun secret pour Carmine, ni même pour Phobos qui étaient au courant du passé texan de la demoiselle. Si le choix d’Anders se porta sur Célestine et non sur Sophia, c’était à cause de leur mutation. Célestine disposait d’une puissance brute et d’une résistance à toute épreuve, complétant bien les pouvoirs photoniques de Carmines. Sophia n’avait pour elle qu’une super intelligence et une mémoire édéitique. Celle-ci ne fut pas pour autant remerciée mais intégra une autre entreprise.
Une fois la vitre entièrement baissée, Carmine ouvrit enfin la bouche sans pour autant tourner sa tête vers Célestine. Elle estimait chaque jour un peu plus son garde du corps à tout faire mais ne désirait pas partager trop tôt des sentiments amicaux. Elle optait avant tout pour une relation professionnelle basait sur la confiance, Célestine était le rempart qui devait protéger Carmine contre toutes attaques. Si les deux femmes ne se faisaient pas mutuellement confiance, inutile de dire que leur partenariat ne mènerait à rien.
"Dans combien de temps serons-nous au New York Times Building, Célestine?"
Sa voix était claire et neutre, aucune autorité excessive ne venait à sortir de la bouche de la métisse. Il était à relever que seule Phobos et Célestine connaissaient la véritable identité de Carmine qui le reste du temps utilisé le modulateur holographique pour paraître rousse à la peau blanchâtre.
Elle avait hâte d'arriver au 620 Eighth Avenue pour être enfin libérée du poids de son revers de son échec. Elle ne pouvait plus supporter d'avoir été bernée par les dirigeants de ce journal national. Son plan était donc clair, précis et efficace. Célestine en tank fossoyeur, exploserait tout sur ce qui sépara Carmine à l'entrée du New York Times Building de la salle de réunion dans laquelle se trouvait actuellement en conseil administratifs tous les chefs du journal. Une fois là-bas, elle userait de sa puissante ceinture pour dominer l'esprit des fous qui se sont opposés à elle. La moindre résistance de l'un d'entre eux la forcera à l'exécution du troublion. Sans pitié pour les rebellés, elle exercerait sa dictature sans justice ni équité. Seule sa réussite sur le contrôle d'un des grands journaux américains était envisagée et envisageable pour elle. Si pour cela, elle devait tuer tous les administrateurs pour en placer d'autres à leur place, elle le ferait. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 31 Oct 2009 - 12:48 | |
| Célestine était installée confortablement sur le siège conducteur de la limousine de luxe. La jeune femme portait une tenue de cuir qui lui allait à ravir : pantalons noirs moulants, veste noire à demi ouverte laissant apparaître le décolleté d’un corset rouge sexy. A ses mains la jeune femme portait sa traditionnelle paire de gant et portait aux pieds des bottes à tallons aiguilles assorties. Sur son petit nez fin était posée une paire de lunettes solaires qu’elle laissa choir sur l’extrémité de son museau pour y voir clair au milieu de lumières artificielles.
Gants de cuir posés sur le volant, fessiers en osmose avec le siège : il n’y avait pas à dire, avoir accepté ce job avait ses avantages. Quand elle racontera à ses frères qu’elle roule en limousine, ils n’en croiront pas leurs oreilles… Personne d’ailleurs. La petite texane, fille d’un garagiste miteux perdu dans le désert, au volant de pareil véhicule au milieu de la circulation New-Yorkaise… Ca frisait le poisson d’Avril. Elle pouvait imaginer la tête du vieux Friedman, shérif du village voisin se balançant perpétuellement sur son rocking-chair, ricaner sarcastiquement s’il entendait cette « carabistouille » dans le village.
Mais l’heure n’était pas à la nostalgie car ce soir Célestine avait une mission particulière à coordonner. Habituellement, le gang lui demandait d’ouvrir une simple porte ou perforer un coffre à l’aide de ses outils de pointe, mais cette nuit son boulot serait bien plus… captivant ? Mlle. Anders, son employeuse assise à l’arrière, était elle aussi une mutante. La délicieuse métisse faisait partie d’une organisation nommée Olympe Corp. dont les réels centres d’intérêts semblaient toujours aussi flous pour la cadette des Wright. Un mois qu’elle travaillait pour Carmine Anders et elle ne connaissait pas encore le fin mot de l’histoire. C’était peut-être parce qu’avec Célestine, tout était simple : elle transporte, elle conduit, elle protège, elle pourrait même servir l’une de ses spécialité si sa patronne le désirait vraiment, voir papoter si son cœur lui en dit, tous ceci sans pour autant poser plus de questions qu’elle ne devrait. Tant qu’il y avait l’argent. D’ailleurs, c’était bien payé, Célestine était heureuse. Et puis Carmine Anders n’était pas un tyran dopé d’arrogance et d’airs supérieurs, le travail était plaisant. Encore quelques mois comme ça et elle inviterait Steven, le plus jeune de ses frères, à passer ses vacances à New-York pour lui montrer un somptueux et nouvel appartement !
Soit, la vitre teintée située derrière sa nuque s’ouvrit lentement, laissant l’occasion à la jeune femme d’apercevoir l’intérieur du compartiment arrière de la limousine et enfin Carmine. La jeune métisse semblait perdue dans ses pensées tandis qu’elle lui posait une question, regard ailleurs. Est-ce que les évènements venir la rongeaient ? Toute fois, son regard en coin trahissant une nature à la fois souriante et une fraicheur désinvolte, fixa soudain le rétroviseur pour regarder en direction de Carmine et la fixer. Célestine répondit :
« Dans une dizaine de minutes, mademoiselle. »
Elle reporta son regard sur la route, mais curieuse et intriguée par cette nervosité ou état de hâte qui émanait de Miss Anders, Célestine reprit, sourire en coin et fixant le bitume du chemin qui défilait devait elle :
« Vous devriez vous détendre, mademoiselle. Tant que je resterai prêt de vous, vous pourrez être certaine que vos projets aboutiront ce soir. » |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 31 Oct 2009 - 13:47 | |
| Le son de la voix de son employée vint à rompre le silence de l'habitacle dans lequel était Carmine. Á la deuxième intervention de la conductrice, elle porta immédiatement ses yeux dans la direction du rétroviseur central. Sans bouger le visage pour autant, elle fixa le reflet de Célestine et choisit le bon moment pour intervenir.
"J'y compte bien, Célestine."
Évidemment qu'elle comptait sur Célestine pour réussir cette mission. Si à l'inverse des autres tordus de l'Olymp Corp, elle ne disposait que d'un membre mutant comme employé pour sa propre sécurité, cela n'était pas sans raison. Elle se devait d'agir dans la discrétion. Elle n'était pas une chef militaire comme pouvait l'être Arès ou un mafieuse des réseaux souterrains comme Hadès. Elle était la seule à être dans la lumière. La seule à devoir faire attention à ses actes. Voilà pourquoi, elle avait choisit Célestine. Une personne suffisamment forte pour épauler efficacement Carmine dans ses démarches. Elle avait peu de missions sur le terrain mais quand elle en avait, elle se devait de faire cela dans la discrétion la plus totale. La réussite des missions qu'avait à entreprendre Carmine était primordiale, un échec pourrait entacher son image et faire dégringoler Olymp Corp dans la confiance des américains.
Portant à nouveau son regard vers l'extérieur, elle poussa une lente respiration qui eu pour effet d'embuer quelque peu la vitre teintée. Fixant la buée dépérir chaque seconde, Anders attendit que la vitre retrouve sa transparence pour intervenir à nouveau.
"Célestine, prépares-toi à démonter quelques murs ou portes d'ascenseurs. Il n'est pas sûr que les gardes du Building me laissent passer malgré ma notoriété. Si l'un d'entre eux réussit à nous identifier, toi ou moi, il doit mourir. Notre couverture en dépend!"
La déesse avait parlé, son courroux s'abattrait aussi sur les innocents qui auraient le malheur de croiser leur regard, démasquant ainsi les deux mutantes. C'était sur ce point qu'Anders ne devait échouer. Elle était intraitable avec le secret de son identité, deux personnes seulement étaient au courant de son métissage, ceux qui l'avaient su lorsque Carmine devînt Aphrodite périrent dans la lumière de la déesse. Si les médias venaient à savoir que Lily, son nom d'actrice, la nouvelle icône des jeunes trempait dans des affaires louches et/ou de meurtres, les choses iraient mal pour le programme de Phobos. Carmine voulait bien faire et en général, elle faisait très bien. Peut être trop bien, ce qui lui donnait parfois l'impression d'être supérieure aux hommes voir à certains mutants. Ce narcissisme, directement issu de la déesse qu'elle incarnait, ne lui avait pour le moment valut aucune représailles. Mais elle savait qu'un jour ou l'autre, sa perfection serait mise à rude épreuve. Elle espérait juste que ce jour là serait le plus tardif possible.
Finissant de penser et repenser à la mission à venir, elle déporta finalement sa tête en direction de la partie avant de la limousine. Elle regarda donc frontalement le reflet de Célestine.
"Comme toujours, nous n'avons pas le droit à l'erreur."
Ce fut sur ses paroles lourdes de sens que Carmine clôturera cette discussion dans la voiture. Le building n'était plus très loin à présent, une petite dizaine de minutes s'était écoulée depuis que Célestine avait répondu à la première question de Carmine. Cette-dernière se préparait donc à entrer dans le vif de l'action, derrière sa puissante garde-du-corps. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 31 Oct 2009 - 16:13 | |
| Les yeux de Célestine ne s’étaient pas dégagés de la route tandis que Carmine lui parlait. Elle écoutait sagement les dernières directives de son interlocutrice et prit même la peine de saluer d’un geste du menton un chauffeur de taxi voisin qui lui offrit un clin d’œil complice lorsque la limousine s’arrêta devant un feu rouge. Cél’ avait toujours bonne mine quoiqu’on lui dise. Lui parler d’un casse, de possibles meurtres ne lui faisait ni chaud ni froid… C’était comme s’il s’agissait d’une discussion des plus anodine, comme si Carmine et Célestine parlaient de la pluie et du bon temps…
La jeune femme avait comprit les points principaux à respecter lors de cette mission. Il fallait se la jouer discret dans un premier temps, ou ne pas se faire identifier tout du moins. Démolir quelques murs, quelques portes, pourquoi pas, mais dans ce cas… il y aurait forcément de la bagarre. Et le cas où les choses tourneraient mal : les gêneurs devront être éliminés. Carmine avait été clair. Mais en y repensant, pénétrer dans un building aussi important attireraient forcément les regards de la sécurité sur elles. Tôt ou tard.
*Ca nous fait un sacré paquet de gêneurs…*
Le regard de Célestine glissa vers le rétroviseur, écoutant les dernières paroles de Miss Anders : « Comme toujours, nous n’avons pas droit à l’erreur. » Sur ces paroles, Cél’ inclina son visage vers la droite tout en souriant et fermant les yeux. Un petit « cloc » retentit au niveau de ses cervicales et elle rouvrit les yeux : la mutante était prête à éclabousser les yeux de son employeur de son talent. Trop longtemps elle s’était retenue en faisant semblant d’être une humaine, ce soir elle se laissera transporter par la douce sensation d’être au summum de son potentiel.
Les quelques minutes qui passèrent semblèrent incroyablement longue. Célestine se devait d’esquiver les derniers embouteillages tardifs, de laisser passer quelques bancs de piétons du 620 Eighth Avenue et d’enfin se ranger sur le côté, à une vingtaine de mètres de l’entrée du New York Times Building.
« Mlle. Anders ? Nous y sommes. »
Célestine ouvrit la portière et sortit à l’extérieur. Elle contourna ensuite la limousine et ouvrit la porte pour Carmine, l’invitant à fouler le plancher des vaches de ses pas.
« Prête à ouvrir le bal ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 31 Oct 2009 - 17:29 | |
| Prête, elle l'était plus que jamais. Elle savait ce qui l'attendait et qu'elle devrait user elle aussi de ses pouvoirs pour parvenir à ses fins. Ainsi, lorsque son pied toucha le sol après que Célestine lui ai ouvert la porte, Carmine le fameux agent de l'actrice rousse Lily sortit de la limousine. Éclairée par les lumières de la rue, dans une tenue proche de celle de Soda. Un pantalon moulant blanc avec une veste assortie, dessous un chemisier vert pastel. Les cheveux lâchés en arrières, elle piquait le bitume avec ses talons hauts en direction de la porte d'entrée de l'immeuble. Masquée sous de grosse lunettes de soleil version mouche, elle passait inconnue. Car de nos jours même la nuit, des gens qui se promènent avec des lunettes solaires ça ne choque plus.
Le temps passé à marcher vers le building parut durer une éternité. Pourtant il ne s'agissait que de quelques minutes. Mais après ces quelques minutes, du sang coulerait sûrement et des vies rejoindraient plus tôt que prévu le Paradis, s'il existe. Emboitant le bas à son garde du corps, Carmine arriva enfin devant le hall fermé bien entendu.
Elle tourna la tête à droite puis à gauche pour remarquer qu'à leur habitude les New Yorkais, enfermés dans leur monde ne regardait nullement dans la direction des deux femmes. Elle posa à nouveau son regard en direction de l'intérieur du bâtiment et se décida à sonner au seul interphone à disposition. Le vidéophone, pour être plus précis, s'éclaira et une femme assez grosse assise derrière un bureau demanda d'une voix bovine de quoi il s'agissait.
Tout en restant assez dans l'ombre pour conserver son anonymat, Carmine prit la parole pour répondre à l'obèse réceptionniste.
"Bonsoir, Mlle Sleade, je suis attendue par Mr Keller, le rédacteur en chef."
Répondant avec douceur et amabilité, elle espérait vraiment pouvoir faire une entrée discrète sans trop de vague. Mais l'épaisse dame dans le vidéophone ne l'entendait pas cette oreille. Elle rétorqua sur un ton encore plus porcin que précédemment, qu'elle pouvait bien être la Reine d'Angleterre ou Michelle Obama qu'elle ne lui ouvrirait pas car les chefs du journal étaient en réunion. Pinçant sa lèvre inférieure, Carmine tenta une dernière fois de demander la permission d'entrée.
"Je suis au courant de leur réunion, je suis convoquée à ce sujet. Je suis l'agent de Lily Evans, l'actrice."
Hélas pour la grosse qui venait de signer son arrêt de mort, elle refusa à nouveau d'ouvrir à Carmine après avoir passé tout de même un coup de fil à Keller, ce dernier ne voulant pas être dérangé ne répondit pas.
Tournant son visage vers Célestine pour lui indiquer que le plan B devait entrer en action, Carmine fit volteface se dirigeant sur le côté du bâtiment. Fracasser la porte d'entrée aurait déclenché l'alarme et puis l'obèse derrière les caméras de surveillance appuierait sur le bouton rouge. Longeant le building, ouvrant toujours la marche, Carmine stoppa son avancée à mi chemin. Plongée dans une forte pénombre, elle recula de quelques pas.
"Célestine, une porte je te prie."
La métisse s'était assez reculée pour que son second puisse exploser le mur sans souci. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Dim 1 Nov 2009 - 22:29 | |
| Il fallait s’y attendre, Carmine sortit de la limousine sous les traits illusoires de ce qui devait être l’agent de la célèbre actrice Lily. Célestine quant à elle prit les devant, agissant tout comme elle se devait agir, à savoir : en tant que garde du corps professionnel de l’agent… De ce fait, après avoir verrouillé les portières du véhicule, Cél’ regarda minutieusement à gauche puis à droite de l’avenue avant d’autoriser Carmine à traverser. Elle l’invita ensuite à s’engager sur le passage clouté pour enfin rejoindre le New York Times Building.
Acceptant son rôle secondaire sans sourciller, écartant au passage un passant faisant obstacle -il en lâcha d’ailleurs ses documents et sa valisette sous la fermeté du geste- Célestine restait muette, calme et attentive à ce nouvel environnement. Carmine tentait de dialoguer vainement avec une espèce de femme qui semblait s’investir d’une certaine importance et de privilège en leur refusant, à deux reprises, l’accès au bâtiment. Droite et impassible, Célestine souffla en coin sur l’une de ses mèches rebelle afin de la remettre en place… comme elle aurait envie de remettre à sa place cette pauvre truie derrière son écran.
Carmine indiqua alors que le duo passait au plan B et contournèrent donc le bâtiment de verre… Remake de piège de cristal en perspective, Miss Anders et Miss Wright dans les rôles des terroristes. McClane ne ferait pas long feu. Dissimulées dans les ombres, la métisse quémanda une porte et Cél’ s’exécuterait en un claquement de doigts. Cependant, avare en prise d’initiative et ne manquant pas d’imagination, la mutante ne louperait pas de surprendre Carmine sur ce coup.
Célestine sourit à son employeur lorsqu’elle la vit s’écarter pour lui laisser sculpter une porte de fortune sur la façade du rez-de-chaussée. Pourtant Cél’ se dirigea en direction de son leader, c’était l’occasion rêvée pour elle de montrer à son supérieur qu’elle représentait bien plus qu’un vulgaire ensemble de muscles à exploiter sans y réfléchir plus loin. Oui, Célestine à un cerveau et il fonctionne très bien.
« Faites moi confiance. »
Sans attendre de réponses, de questions, de jurons ou peut-être même d’insultes qui sait, la texane se saisit de Carmine tout d’abord par la taille, délicatement, lentement, pour ne pas lui faire de mal, engageant un corps à corps charnel des plus troublant. L’entreprise avait beau être douce, Carmine n’aurait de toute façon pu s’en défaire, le bras de son garde du corps l’attirait irrésistiblement vers elle. Fixant Carmine, lueur d’espièglerie dans son expression, elle fini par faire basculer sa partenaire sur le côté, se saisissant de ses jambes par leur dessous afin de la soulever. Joli couple, Cél’ la portait à présent tout comme une mariée.
C’est alors que la mutante nimbée de cuir noir regarda mystérieusement vers le haut, regard scrutant un point fixe de la structure du bâtiment. Cél’ fléchit alors les jambes et dans un seul et unique bond sur-olympien digne de cette Aphrodite qu’elle retenait tout contre elle, Cél’ et Carmine s’envolèrent en direction du cinquième étage !
Effet d’adrénaline garantit, Célestine prit son pied comme jamais, joues fendues d’un sourire lorsqu’elles se posèrent sur le large rebord ferrugineux d’une fenêtre. Reposant alors la métisse à ses côté, l’aidant à garder l’équilibre en enlaçant sa taille, Cél’ se tint devant la baie vitrée qui leur faisait encore obstacle, leva une main dans un mouvement suspendu, et…
« Sésame. Ouvre toi. »
…exerça une simple pichenette de son index pour littéralement éclater la paroi translucide en de millier de petites fissures. Du verre feuilleté, typique des gratte-ciel, on croirait maintenant une fresque géante de toile d’araignée.
Célestine repoussa du plat de son pied la vitre qui vint s’écraser sur le sol intérieur en un fracas assourdissant. Tenant la main de Carmine, elle la guida pour enfin infiltrer le bâtiment et se retrouver au cœur même d’un long et interminable couloir.
Malheureusement pour les deux femmes, les ennuis commençaient déjà ! Un homme, gobelet de café en main, cravate défaite sur les épaules, ainsi qu’une jeune demoiselle, paquet de feuilles entre les bras, petite lunette ovale sur le nez, s’engageaient dans le couloir, ressortant d’un bureau tout en discutant au sujet d’un article.
« Non, mais si tu pouvais reformuler cette phrase, j’ai trop de caractères pour insérer ton article dans… hu ? » l’homme remarqua enfin les deux mutantes. Le duo s’arrêta net… « Mais qu’est-ce qui s’est passé ici !? Et qui êtes vous !? » Dit la bigleuse sur un ton criard.
Célestine laissa un regard entendu pour Carmine et marcha en direction des deux intrus.
« Je suis une ordure. » répondit simplement Célestine.
La jeune femme s’avançait vers eux, démarche féline et déhanché endiablé. Un seul mot d’ordre en tête : aucune marge d’erreur. Les deux humains se reculèrent quelque peu, méfiants, n’étant pas conscient visiblement de ce qui allait leur arriver. Alors qu’elle approchait, Cél’ se saisit du visage de l’homme sans crier gare, sans pour autant changer de posture, tout semblait si simple. La résistance qu’opposait l’homme ne servait à rien, il marchait déjà à reculons, suivant les pas de Célestine pour s’éviter de trainer à terre. « Haaa ! lâchez moi par pitié ! » Le premier dans son champ de mire, et elle en percuta le crâne dans le mur qu’elle longeait dans un mouvement impulsif et foudroyant ! Sa tête s’encastra dans le béton, un spasme nerveux s’empara de sa jambe et il fini par ne plus bouger… Elle semblait réserver le même sort à l’humaine qui restait, marchant toujours dans sa direction sans échanger de rythme et de style pour un autre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Lun 2 Nov 2009 - 7:59 | |
| Les surprises n'étaient que très peu appréciaient de la demoiselle. Ainsi lorsqu'elle fut soulevée comme une vulgaire mariée du Kentuchi, Carmine fit grise mine. Au moment où elle allait émettre un avis plutôt négatif sur le sujet, elle se sentit comme voler dans les bras de son garde du corps. Une sensation très plaisante, lui rappeler à moindre vitesse sa synchronisation moléculaire photonique. Une fois sur le rebord d'une fenêtre, Cél' n'eut qu'à appuyer d'un doigt pour l'exploser. Voilà qui était fait, elles allaient pouvoir entrer. Relâchant quelque peu la pression qu'elle avait eut depuis son refus d'entrer, Anders regarda un instant son second. Mais celle-ci était déjà entrain de continuer le boulot. Les premiers cris d'un homme se firent entendre. Aphrodite se devait d'intervenir car son employée travaillait bien, trop bien mais sa capacité mutante lui faisait sûrement oublier une chose : la discrétion. Elle déposa un pied dans le building puis un autre. Sous ses talons les bouts de verre crépitaient. Ses cheveux vinrent se caller devant son visage et dans un geste tout à faire contrôlé, elle les fit rebasculer en arrière.
"Le silence est notre meilleur allié… Étouffe-les la prochaine fois."
Portant son regard masqué derrière ses lunettes sur la femme qui restait sans bouger devant elles avec son paquet de feuilles, elle avança d'un pas pour se mettre sous la lumière du couloir.
"La peur est une arme plus puissante qu'on ne l'imagine. Il faut savoir en jouer et après c'est une réelle partie de plaisir. Tout comme l'amour, la peur peut permettre une victoire malgré un déséquilibre numérique."
Alors qu'elle parlait philosophie contemporaine, elle avançait droit dans le couloir. Elle dépassa de peu la femme sans avoir porté une seule fois son regard sur elle auparavant. Attrapant sa chevelure de sa main droite, elle s'empressa de plaquer sa main gauche sur la bouche de la victime. Plongeant son regard dans celui de la journaliste, elle put ressentir toute la peur qui paralysait son être. Un léger frisson mêlé à un fort sentiment de supériorité envahit à cet instant le corps de la déesse. D'un geste souple, elle la lança en direction de Célestine, comme si avait jeté une boulette de papier.
"Peux-tu larguer ceci de la fenêtre, cela couvrira notre entrée. Essaie de faire en sorte qu'elle ne crie pas trop."
Aphrodite parlait vraiment comme si entre la mortelle et sa divine personne il y avait un fossé qui les séparait. Ne se souciant point de l'avenir d'un cafard, elle avait autre chose en tête qui occupait son esprit. Levant les yeux, elle perçut la lumière des néons fondre sur elle avec plus d'intensité. Elle se sentait grandement boostée par ce regain de photons environnants. Sans s'occuper de Célestine qui accomplirait son travail comme elle savait si bien le faire, Anders se synchronisa avec les photons après avoir relevé le numéro de l'étage. Quelques secondes après, elle se trouvait derrière l'obèse de l'accueil. Debout dans le bureau ultra éclairé de celle qui s'était permise de tenir tête à Carmine, la mutante sans même faire savoir qu'elle était là claqua des doigts. Une lumière incandescente envahit exponentiellement la pièce, annihilant chaque molécule organique sur son passage. La grosse disparut de la surface de la Terre en poussant un simple gruic. Les bandes vidéo furent tellement exposées à la lumière que tous les enregistrements furent bousillés. Une fois la lumière dissipée par sa maîtresse, celle-ci désactiva les caméras de surveillance dont certaines étaient à reconnaissance faciale et à détecteur de mouvement. Une fois la chose faite, elle retourna là où elle avait laissé son assistante.
Après s'être désynchronisée, elle afficha un large sourire à Célestine et lui fit savoir que le plan B se déroulait comme elle l'avait planifié. En effet Carmine avait travaillé plusieurs jour pour en arriver là. Elle connaissait le bâtiment comme sa poche. C'était la raison pour laquelle, elle trouva si facilement le bureau de l'accueil après avoir pris connaissance de l'étage auquel, elles étaient. Elle pouvait poursuivre la mission.
"Trente-quatre étages nous séparent de notre objectif. A moins que tu désires y aller en sautant, nous pourrons prendre l'ascenseur. Je t'aurais prévenu, moi…"
Petite touche d'humour pour faire savoir à celle qui partageait sa vie à présent que le coup du saut, même si cela était une bonne idée, Carmine n'avait pas appréciait l'effet surprise. Mais cela n'était pas bien méchant, juste une remise en place pour celle qui ne voulait pas que Célestine prenne trop d'initiative pour le moment. Effectivement, cela faisait à peine un mois qu'elles se côtoyaient. La métisse se devait de garder à l'esprit en toutes circonstances la possibilité que son garde du corps se retourne contre elle. La loyauté se jugeait dans le temps et Aphrodite manquait de recul pour évaluer quoi que se soit. Elle reconnaissait ne pas s'être trompée en choisissant Célestine à Sophia mais maintenant il lui fallait faire attention. Beaucoup de snobinards qui après avoir pris des gardes du corps ne se souciaient plus de rien, reposaient aujourd'hui entre quatre planches de bois. Elle ferait passer des tests camouflés à sa nouvelle employée pour jauger de sa loyauté envers elle. La directrice d'Aphrodite Corp n'avait pas l'intention de se faire doubler par un des siens. Elle appliquait le proverbe qui stipulait qu'il vaut mieux se méfier de ses amis que de ses ennemis car eux on les connaît.
Pointant du doigt, l'ascenseur, Anders alla appuyer sur le bouton pour le faire venir à leur niveau. Elle en profita pour enlever ses lunettes. A présent plus aucune caméra n'enregistrait quoique se soit. Dans quelques minutes cela serait fini et Anders aurait la main mise sur le New York Times… Cette simple idée la ravit encore plus et lorsqu'après la sonnerie d'arrivée de l'ascenseur, les portes s'ouvrirent, elle demanda à Célestine :
"Je te garde une place?" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mar 3 Nov 2009 - 8:35 | |
| Les étouffer n’allait pas être beau à voir. Le prochain qui passerait sous les doigts de la texane, capable de déboulonner un char d’assaut à l’aide de ses mains, allait souffrir… Une fois le premier homme mit à mort, sa tête encastrée dans le mur du couloir, Célestine s’arrêta, regardant Carmine se jouer de la jeune femme qui restait encore en vie lorsqu’elle la dépassa. Elle parlait de peur et de ce qu’elle pouvait provoquer chez l’être humain. Célestine voulu en ajouter une couche qui contredirait son supérieur et désespérerait leur victime. Comme apporter son avis sur la question car la fin de ce psaume n’allait dans le sens de ce qui se passait à présent. La peur ne pouvait aider la proie humaine, l’instinct de survie qui pourrait s’éveiller en elle ne pourrait l’aider à vaincre ses prédateurs. La fuite et rejoindre ses camarades ? Carmine et Célestine se déplaçaient suffisamment vite pour la rattraper. Faire face ? Peine perdue même si elle y mettait tous son cœur, elles lui étaient supérieur en tous points… Ce n’était plus un moral affecté par la peur, c’était un esprit dévoré par l’effroi. Elle aurait aimé discuter avec elle, de ça et de rien. Elle aimait bien sa patronne et ce n’est pas au garage qu’on pouvait entendre ce genre de dicours…
Il était inutile d’en rajouter. Si Carmine avait réellement envie de discuter philosophie ou l’impact qu’avaient les émotions humaines sur une larve, elle l’aurait fait savoir. Célestine regarda alors la métisse jouer avec la journaliste, elle plaquait sa main sur sa bouche tout lui offrant un regard soutenu. De la sueur froide était perceptible sur la tempe de la petite humaine, elle tremblotait de frayeur, à la fois choquée tandis qu’elle revoyait son ami infographiste, avec qui elle parlait encore il n’y a que quelques secondes à peine, le crâne emboité dans un mur et cette femme vêtue de blanc, Miss Anders, s’occuper à présent de son cas.
Quant à Célestine, regardant la scène, elle ressortit de la poche intérieure de sa veste de cuir noir un petit paquet de bubble-gum. Impassible derrière ses lunettes de soleil, elle en sortit l’une des gommes à mâcher et la déposa dans sa bouche. Mâchant discrètement, imperturbable elle assistait à la scène sans sourciller. Ce n’est pas tous les jours que l’on pouvait voir sa patronne faire son propre boulot, mais c’est pourtant à cet instant précis que Célestine se dit que Carmine et elle avaient des méthodes opposées. Carmine regardait droit dans les yeux ses victimes avant de leur exposer sournoisement leur sentence ? Sentence qu’elle n’exécutera pas elle-même ? Etrange comportement, ça frisait la folie quand on sait que cette pauvre femme n’avait pas la moindre dent contre elle. Soit, elle paye suffisamment pour passer outre ce détail mineur de toute façon.
Célestine attrapa immédiatement l’humaine par la gorge lorsque Carmine lui envoya, ainsi elle ne pouvait plus émettre le moindre son. L’espace de quelques secondes, le temps pour Carmine de disparaître en un éclair en direction de la réceptionniste de tout à l’heure, Cél’ toisa d’un regard neutre ce qui était sa prochaine victime, son reflet se percutant sur les verres de ses lunettes noires.
Et rien… Célestine ne ressentit rien en particulier. Ce corps fragile et frêle retenu dans sa main n’était qu’un morceau de viande de plus. L’idée était terrible, mais ce ne fit pas peur à la mutante qui chiquait toujours. Ni chaud, ni froid, alors que pourtant elle était capable du plus pur et du plus cristallin des amours ou de la plus sombre et de la plus violente colère.
« P… p-pitié… » Tenta d’articuler la petite femme quand elle fut emmenée jusqu’au rebord de la fenêtre.
Une petite bulle de gomme rose fit alors son apparition entre les lèvres pulpeuses de Célestine. Elle grossit de plus en plus pour devenir vraiment énorme et finir par éclater devant le visage de la jeune journaliste qui frémit de froisse lorsqu’elle éclata ! Alors c’était ça de se sentir puissant ? …Ni chaud ni froid jusqu’au bout, c’était comme se moquer d’une crevette que l’on coince sous sa semelle. Si ça avait été un autre mutant pourquoi pas, à la limite. Quelques craquement se firent entendre, de ceux qui font penser à de petits os que l’on tord et que l’on fini par briser tant ils sont fragiles... Le cou de l’humaine se faisait plus étroit à mesure que les doigts de la mutante se rejoignaient. « Faire en sorte qu’elle ne crie pas trop » c’est ce que Miss Anders avait dit et la femme en perdit connaissance, sa tête se balançant mollement sur le côté lorsque Miss Wright relâcha la pression de l’étau. On aurait dit une poule morte dans un abattoir… Célestine la lâcha simplement par la fenêtre, le cadavre retombant en arrière, la journaliste s’écrasa sur le sol lointain comme un pantin désarticulé. La mutante se retourna alors, mâchant toujours son bubble-gum, pour se rendre compte du retour de Carmine et le large sourire qu’elle affichait. Bien, le plan se déroulait comme prévu visiblement.
Par contre elle n’avait pas du aimer son initiative de sauter la réception de quatre étages supplémentaires vu sa petite touche d’humour qui fit sourire Célestine. Voilà ce qu’elle ne comprenait pas chez Carmine Anders d’ailleurs : tantôt froide, ne cherchant pas la discussion avec son garde du corps, mais n’hésitant pas en ce moment à plaisanter. En tout cas, c’est de cette manière que le perçu Célestine. Est-ce qu’elle était comme ça aussi avec ses collègues de l’OC ou tout ceci ne valait que pour elle ? Se dirigeant vers l’ascenseur :
« Oh, non, je ne voudrais pas vous perdre de vue, mademoiselle » répondit-elle en souriant, imperceptible allusion sarcastique dans le timbre de sa voix.
La cabine d’ascenseur enfin là, Célestine laissa le soin à Carmine d’entrer la première comme il se doit et répondit à sa question en acquiesçant par l’affirmative en souriant. Une fois toutes deux entrées, Cel appuya sur la touche qui les élèveraient en direction des étages supérieurs. Une question aux bords des lèvres… Ce n’est que six étages plus tard à supporter cette petite musique d’ambiance typique des ascenseurs que la mutante se décida à rompre le silence :
« Je ne suis pas payée pour poser des questions. Ni pour réfléchir. Mais… Savez-vous pourquoi tout cela, Mademoiselle ? » |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mar 3 Nov 2009 - 9:28 | |
| Les petits espaces étaient par définition des lieux de proximités. Cela était le cas de Carmine et de son employée quand les portes se refermèrent sur elles. Cél' appuya sur la touche de l'étage désiré et une légère secousse annonça aux transportées le début du voyage. Le silence pouvait être pesant mais dans ce genre de situation, la mission passait avant tout. Anders était donc concentrée sur ce qui serait le plus dur à faire : forcer une dizaine de pourceaux machos à lui remettre les clés du New York Times. Perdue dans ses pensées tactiques, elle fut sortie de cette introspection par la voix de Célestine. Le garde du corps se permit de lui poser une question. Aphrodite n'était pas une dictatrice sans scrupule qui interdisait toute communication avec elle. Elle était consciente qu'en étant sa couverture, Célestine partageait plus qu'un emploi et du temps avec elle. Toutes deux étaient liées à présent et ceux jusqu'à ce que l'une des deux meurent…
Avec un sourire des plus sympathisants, Carmine répondit à son employée :
"Tant que tes questions ne sont pas du ressort de mon intimité, tu peux poser toutes les questions que tu veux. Suis-je si despotique que ça à tes yeux? Non?"
Elle rigola à sa propre question, question rhétorique n'attendant nullement l'approbation de Célestine, elle reprit le fil de son discours.
"Le reste de la mission consistera à forcer avec plus ou moins d'insistance les membres du conseils de ce journal pour que mon entreprise en soit la pleine propriétaire à partir de demain matin. Si tout se passe bien, tu ne devrais plus trop avoir à rayer quelques vies de New York. Mais d'après mes informations, l'un des administrateurs semble plus paranoïaque que les autres. Il se pourrait donc que l'on soit accueilli sous une pluie de balles que de d'applaudissement, sur si la grosse de l'accueil l'a averti. Enfin ça me permettra de tester un peu plus tes capacités…"
Elle finit sa phrase par un sourire quasi maternel, rempli de bienveillance. Carmine était une force tranquille, sereine qui poussée à bout se déchaînait comme les feux de l'Enfer. Mais il en fallait beaucoup pour qu'Aphrodite montre sa vraie nature sociopathe et tordue. Malgré tout, son calme et ses sourires pouvaient mettre tout aussi mal à l'aise que la violence ou la peur que certains tyrans faisaient subir à leurs subordonnés. Anders aimait faire croire à ceux qui l'entouraient qu'elle était plus faible et fragile qu'elle n'y paraissait. C'était toujours un avantage de paraître plus faible aux yeux d'un adversaire ou d'un ami. Dans le cas d'un opposant celui-ci perdrait de suite la partie car il jugerait mal son adversaire se croyant en sécurité. Dans le cas d'un allié, sa loyauté serait alors induite par le respect qui était plus à envisager que la peur. Un employé qui exécutait les ordres de son supérieur sous le régime de la peur se retournerait un jour contre son patron. Un subordonné qui respectait son patron, ferait pour le satisfaire sans jamais penser à mal de lui.
Alors que les nombres défilaient sur l'écran digital de l'ascenseur et qu'il restait peu de temps aux deux femmes avant que les deux portes s'ouvrent à nouveau, Anders se déplaça lentement derrière Célestine. Son garde du corps se trouvait en première ligne, couvrant Aphrodite.
"Prête?"
Lorsque le "ding" final retentit, les deux portes s'écartèrent l'une de l'autre pour laisser entrer la lumière du couloir et permettre aux intruses de voir le même couloir que celui trente-quatre étages plus bas. Mais à l'inverse du précédent, celui-là était envahit de tireurs qui braquaient leur armes en direction de le élévateur. Une ombre masquée derrière les hommes armés cria l'ordre de descendre les deux femmes sur le champ. Carmine le sourit serein aux lèvres regardait Célestine confiante.
"Que la partie commence…" |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mar 3 Nov 2009 - 14:22 | |
| Célestine ne s’était toujours limitée qu’à une attitude tantôt impassible, tantôt souriante, à l’égard de Carmine. Elle ne pourrait jamais la considérer comme despotique car, à ce moment là, elle prendrait le moindre de ses ordres à la dérisoire. Ca ne serait pas sérieux : Carmine était perçue comme une enfant, intelligente et sans doute précoce comparée aux adultes de son âge, on lui donnerait facilement plus, certes, mais elles avaient toutes deux dix années de différences. C’était comme un petit bout de femme qu’il fallait protéger… C’est pour cette raison qu’encore une fois Cél’ sourit à la réaction de Carmine. « Bien. »Célestine s’avança d’un pas, laissant Carmine se couvrir derrière elle au passage. On ne plaisantait plus. De l’intérieur de sa veste, y plongeant ses deux mains, Célestine ne s’empara pas d’un nouveau paquet de bubble-gum, mais bien de deux énormes révolvers qui semblaient longs à dégager de leurs holsters synthétiques. Deux magnifiques et imposants revolvers Raging bull Taurus aussi luisant que la carrosserie d’une formule1 d’exhibition. Elle ouvrit leur barillet d’un geste vif, constatant satisfaite qu’ils étaient plein : douze balles de gros calibre fin prêtes à faire pleurer quelques mères.
Enfin, à la question : était-elle prête : « Restez bien derrière moi. » répondit-elle en refermant sèchement ses armes et fixant la porte qui ne tarderait plus à s’ouvrir. Elle avait beau être mutante elle ne se séparait jamais de ses arme à feu, question d’assurance… Surtout quand on l’avantage de pouvoir soulever un camion et ainsi manipuler ces mastodontes du revolver sans connaître quelconque problème de recul. « Ding ! » La double porte s’ouvrit, laissant s’engouffrer la lumière du couloir. Un régiment d’hommes en costume noir, à la carrure imposante et à la mâchoire carrée, étaient parés à intervenir en braquant sur les deux femmes un arsenal ahurissant. Du pistolet automatique traditionnel à l’Uzi en passant par fusils à pompe propres aux forces de l’ordre ! Un homme masqué semblait commander cette petite troupe et beugla d’une fois forte d’abattre les demoiselles.
Célestine inclina la tête sur le côté comme un animal interpellé, interrogatif. Ca, ce n’était pas prévu… Elle serra les poings sur les manches de ses armes, baissant légèrement la tête. Et une pluie de balles vint à détonner dans le bâtiment, c’était la guerre ! « Ratatatata ! » par-ci « bang bang ! » par-là : un véritable crachin de ferraille s’éjecta en direction de Cél’ ! Les balles déchirèrent par endroit le cuir de ses vêtements, laissant apercevoir quelques parcelles de sa peau, une cuisse, un coude, un petit ventre, soit ses vêtements en était réduit à l’état de gruyère. Diantre, aucune goutte de sang ne vint l’entacher ! Quel paradoxe, son épiderme était si doux pourtant.
Son épaule pivota légèrement lorsqu’un coup de fusil à pompe vint la percuter, arrachant un morceau de l’habit, elle en grogna légèrement sous la douleur, serrant les dents. Le décor de l’ascenseur devenait un véritable champ de tir, tout autour de Carmine éclatait en de multiples étincelles, le miroir se brisait et explosait encore à maintes reprises, même l’éclairage de la cabine disjonctait ! Quelques morceaux de cuir explosaient encore, tenue en lambeau maintenant parcourue de nombreux traits dénudés. C’était comme si Célestine affrontait la géhenne brulante d’un dragon en colère sans même reculer d’un seul pas. Quand soudain une balle atteignit son visage ! La faisant détourner du regard lorsque ses lunettes solaires explosèrent en un vol plané, lui arrachant un petit cri de douleur !
Même si elle encaissait sans broncher, Célestine souffrait : ce petit cri aigu elle ne put le retenir. C’était une dure à cuir, elle ne se laisserait pas abattre, la douleur n’était rien, au contraire elle encourageait une riposte vengeresse dont Carmine, derrière elle, se souviendrait encore pendant longtemps.
Célestine Sonya Daisy Wright, Soda, releva la tête lorsque qu’enfin les coups de feu cessèrent, mimique impassible sur le visage. Les molosses n’en revinrent pas… elle était encore en vie ! Ils s’empressèrent aussitôt de recharger leurs armes, paniqués, mais déjà Célestine avait fait un pas hors de l’ascenseur, la lampe de ce dernier retombant aux pieds de Carmine.
Elle braqua d’abord un flingue en direction d’un garde, gerbant une balle qui vint se loger dans son buste ce qui le projeta au cœur de sa formation de porte-flingues. Commençant à marcher, elle tira une seconde fois de son autre flingue dans l’œil d’un autre : des éclaboussures de sang pleuvent sur les hommes, la boîte crânienne volant en éclat. Injures et jurons se font entendre dans les rangs adverses, un costard cravate en muscle se met à charger et cours tel un enragé dans la direction de Célestine qui ne cessait d’approcher. Il se prit une rafale de balle, la jeune femme vidant un barillet complet dans son estomac ! Un autre fit de même, rouge de colère et de détermination, bientôt suivit par toute cette meute de chiens désespérés au point d’abandonner l’idée de recharger leurs armes en optant pour un corps à corps perdu d’avance. Le premier encaissa une balle dans le buffet, le second se prit un violent coup de pied dans l’abdomen et voltigea tout le long du couloir en enchainant roulés boulés sur roulés boulés, le troisième se retrouva un canon de revolver son le menton et s’écroula aussitôt après une détonation fulgurante !
Plus Célestine avançait et plus son chemin était jonché de cadavres ensanglantés, le tapis du couloir n’était plus qu’une bouillie rougeâtre, mélange de flanques vermeilles et de résidus cervicaux. Plus de balles, la dernière douille vide et encore fumante émit un ultime cliquetis de métal sur le sol…
Cél’ rengaina ses engins de morts immédiatement. Les derniers hommes, incapables de faire demi-tour et de prendre la fuite, firent complètement démolis à grand coups de poings et de broyage de cage thoracique. Un uppercut eut raison d’un homme qui vint rebondir sur le plafond et s’écraser comme une fiente de pigeon sur le sol, elle se servit même de l’un d’entre eux tout comme une massue qu’elle maintenait à deux mains : un coup à droite, un coup à gauche, deux hommes sont propulsés dans le décor dans des directions opposées, ruinant les meubles décoratifs alentours. L’arme humaine finit par être défenestré, largué dans le vide.
Alors Célestine prit la peine de s’arrêter un instant. Il n’y avait plus qu’un seul adversaire encore debout : l’individu masqué. Elle dit alors, accent Texan des plus flagrant : « Come get some…** » dit-elle d’un mouvement de tête provocateur l’intimant à se ramener -vulgairement parlant- en terminant par façonner une bulle de gomme qui fini par détoner dans sa bouche. **Viens prendre ta raclée. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mar 3 Nov 2009 - 17:28 | |
| Quel festival! Le gong de départ fut donné par la myriade de balles tirées sur Célestine. Sans fermer un seul œil, Anders observait sa garde du corps encaisser sans broncher les coups. Surprise, elle ne le fut guère car elle connaissait à peu près les talents mutants de son employée. Soulagée, elle l'était énormément car cela démontrait bien l'importance de Célestine pour l'avenir de Carmine. Telle une fille émerveillée par sa mère, Aphrodite attendit que sa protectrice entre en scène pour admirer le spectacle. Les coups de feu semblaient fendre la chair et exploser les os des pauvres hommes visés par la tueuse. Pas effrayé par le sinistre, Anders restait sagement dans l'ascenseur détruit lors de la première salve d'attaque. Lassée que ça soit li long, elle tourna un moment la tête pour regardait ses ongles. Lorsqu'enfin elle posa ses yeux sur le couloir, un tas de corps ensanglantés parsemait la moquette.
Entre les effluves de sang, le bruit des os qui craquent, coups de feu et les hurlements, le silence qui régna un court instant était bien plus pesant que le carnage qui l'avait précédé. Anders pouvait voir émanant des pistolets la fumée s'échapper du canon, représentant l'âme en partance pour le Paradis des tireurs morts sur le front. Lorsque Célestine entra dans son champ de vision, la voir quasi nue, la fit presque rire mais elle étouffa ce sourire pour ne pas déconcentrer son employée. Menaçant le dernier poltron, celui qui avait donné l'assaut avec un accent texan à couper au couteau, Aphrodite décida qu'il était temps pour elle d'intervenir.
Maîtrisant parfaitement sa célérité photonique, elle se retrouva comme téléportée à côté de cet homme mystérieux qui la voyant si près sursauta. Du haut de ses talons, elle marcha lentement dans la direction de l'homme qui lui non plus n'avait rien raté de la boucherie. La sueur qui perlait sur son front montrait bien la hantise qu'avait cet homme à être le prochain sur la liste. Carmine conclue donc de suite qu'il ne s'agissait pas d'un mutant mais bel et bien d'un humain. Encore, un de ces foutus mortels qui lui traînait entre les pattes. Cette constatation commençait à rendre Carmine lasse de voir toujours des déchets dans son espèce faire obstruction à ses projets. Si encore elle était opposée à des mutants. Mais les possesseurs du gène X était peu connus dans les médias. Une certaines Dazzler ayant des pouvoirs lumineux elle aussi était l'une des rares qu'avait recensait la métisse. Á que la lumière appelait la lumière.
Bref, sentant la pression envahir le pauvre homme qui pensait allumer les deux gonzesses, elle tourna sa tête vers Célestine et lui dit :
"Tu devrais penser à revoir ta garde de robe… Je vais passer pourquoi si je me balade avec toi dans cette tenue… Bon finis-le et on poursuit, la salle du conseil ne devrait plus être très loin."
Souriant d'un air calme et serein, elle s'écarta du futur macchabé pour laisser Cél' finir ce qu'elle avait commencé. Elle avait l'air si innocente, si fraîche qu'on aurait jamais pu croire en la voyant qu'un monstre se cachait à l'intérieur d'elle. Elle prit une pose debout croisant les jambes et plaça sa main sur sa joue attendant que le travail soit fini. Tout en attendant, elle continuait à parler de tout et de rien :
"Je plains celui ou celle qui devra laver demain ce capharnaüm? La prochaine fois tu pourrais faire plus classe qu'en même non? Moins de sang de partout. La peinture sera à refaire. Je déduirais ça de ton salaire, n'est-ce-pas. Dire que je pensais rentrer rapidement à la maison pour lire un livre sur La Psychologie… Ma soirée risque d'être gâchée. En plus je n'ai pas mangée et j'ai très faim! Tu sais cuisiner?"
On aurait dit que Carmine n'avait rien vu du massacre et qu'elle racontait sa vie à une bonne amie. Cette capacité à faire abstraction de la réalité lui a été offerte par Xavier lors du reformatage du cerveau de la métisse. Ainsi, elle n'était nullement affecté par toutes les atrocité qu'elle pouvait commettre directement ou pas. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mer 4 Nov 2009 - 11:51 | |
| Célestine écouta Carmine lui conseiller de revoir sa garde robe sans pour autant détacher son regard de l'homme masqué. Elle s'attendait sans surprise à recevoir des reproches : pour mériter un compliment ou une approbation de sa part, et de la part de n'importe quel employé haut placé de OC d'ailleurs, il fallait être un membre plus qu'influent. Il était bien connu que dans les mœurs de l'être humain, mutant ou non, accorder de la valeur et du respect à autrui s'accordait plus facilement aux piliers importants d'un rassemblement d'individu. C'est ce que l'on appelait de l'hypocrisie et du partit prit pour sauvegarder ses intérêts. Peut-être que le fait de s'en prendre aux sous-fifres était une manière de combler une frustration résultant de cette fausseté maladive qu'ils s'entretiennent mutuellement ? N'ayant qu'aperçus, auparavant, les directeurs des différentes corporations depuis la limousine de Carmine, Célestine les avaient toujours trouvés bien trop attachés à leurs airs suffisant pour être d'une quelconque crédibilité... Ce n'était qu'à peine sortit de la puberté que ça se prenait déjà de haut. Surtout celui qu'ils nommaient Hadès... Ce n'était pas une bonne chose que Carmines trainent avec ces péteux. La preuve, tous ce sang n'arrivait même pas à l'écœurer. Avec l'âge, la jeune métisse deviendra de pire en pire et le boulot de Miss Wright ne sera plus aussi intéressant si elle voit son salaire réduit pour chacune de ses interventions musclées... Pour le moment tout va bien, elle prenait sur elle. Ce genre de propos étaient plutôt rare, mais à l'avenir s'ils étaient monnaies courantes et qu'elles n'avaient plus que ça à partager toutes deux, Célestine serait suffisamment dégoutée pour exploser et dévoiler son véritable caractère de m*rde.
Soit, tandis que Miss Anders parlait, Célestine s'avança vers l'inconnu masqué afin d'exécuter l'ordre d'en terminer avec lui. Elle déposa délicatement ses mains gantées sur les joues de l'homme, comme pour l'apaiser, susurrant un petit "chhhut" à son égard, comme pour le rassurer. Aussitôt, la jeune mutante lui brisa la nuque d'un mouvement vif de ses mains et le meneur s'écroula lourdement au sol !
C'était déjà plus subtile, ou plus propre, Carmine devrait apprécier normalement. De toute façon, Cél' aurait droit soit à un reproche si elle n'était pas satisfaite, soit à du vent si elle l'était. Il fallait avouer aussi que Carmine Anders était très lunatique ce soir... Ca frôlait la schizophrénie.
Célestine s'accroupit ensuite proche du macchabée, elle le débarrassa de sa veste de costume noir, délaissa la sienne et enfila sa nouvelle trouvaille vestimentaire lorsqu'elle se redressa. Par après elle se saisit de l'oreillette du garde du corps et l'apporta naturellement à son oreille. Voilà, il était aisé maintenant de connaître les déplacement de la sécurité dans le bâtiment : utile pour l'extraction de sa protégée. A présent, Carmine n'aurait plus honte, seul les pantalons et le corset de Célestine étaient entaillés. La subtilité, la tenue, pour ce qui est du nettoyage et de la peinture, Célestine n'y pouvait rien et lorsque Miss Anders eu fini de parler, elle répondit simplement ;
"Comme il vous plaira... Et oui. Je sais cuisiner, mademoiselle. Poursuivons, plus vite nous en aurons terminés, plus vite vous pourrez vous reposer."
A ses mots, Célestine défonça l'ultime porte qui se dressait entre Carmine et l'équipe administrative du New York Times. A noter que la mutante n'avait fait mine que d'ouvrir la grande porte de ses deux mains suffisamment fort pour ne détruire que le verrou. Résultat, on aurait dit que cette double porte était déjà déverrouillée... Célestine se campant sur le côté, laissant passer sa patronne. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mer 4 Nov 2009 - 12:26 | |
| Voilà que Célestine était plus convenable vêtue de la veste de sa dernière victime. Carmine sourit toujours, amusée de la tournure que prenaient les choses. Elle devrait apprendre à son employée que parfois, elle faisait de l'humour et qu'il ne fallait pas le prendre pour argent comptant. Remarque cela fait peu de temps que les deux femmes travaillaient ensemble. Avec le temps, le timbre de voix, ce genre de chose se repère de suite chez ceux que l'on connaît et que l'on estime. Maintenant que plus personne n'était vivant dans le couloir à l'exception des deux tueuses, la suite pouvait commencer. Ce fut donc le début de la troisième phase du plan d'Anders. Célestine ouvrit comme à son habitude les portes de la salle du conseil. Après un grand boum, Carmine put entrevoir plusieurs hommes agglutinés autour d'une table. Armé de son sourire figé de sympathie admirative, elle avança dans la salle. Elle dévisagea un à un les administrateurs en présence. Pas une seule femme, Anders pensa que cela allait changer et que ce n'était pas plus mal. "Bonsoir Messieurs. Ne vous donnez pas la peine de vous lever… Nous sommes désolées de la gêne occasionnée mais nous venons ici pour une simple raison…."Arborant toujours ce visage serein et maternel, elle poursuivit sa tirade sur un ton doux et lent. On aurait dit quand Carmine vivait une femme d'une cinquantaine d'année, boostée au Yoga et aux techniques zen. La gamine respirait la fraîcheur, comme si rien ne pouvait la perturber et froisser son si joli visage. "… Le New York Times m'appartient à présent!"A l'annonce de ce changement de propriétaire, la douzaine d'hommes présents se mirent à rire, se moquant littéralement de Carmine. Pourtant la gamine ne bougeait pas et son visage ne changeait pas. Malgré les rires et les railleries, elle poursuivit. "Ceux qui désirent continuer leur œuvre pourront le faire, les opposant à ma nouvelle nomination à la tête de ce journal, iront rejoindre leurs aïeuls."Là encore sa voix ne laissait rien filtrer comme émotions. La rage ou gaîté, on aurait dit qu'elle était dans une bulle de sérénité et elle n'avait aucunement conscience de ce qu'elle disait ou de la portée de ses mots. Brisant les rires de ses camarades l'un des hommes d'affaires se leva et cria sur la métisse : "Ce n'est pas une connasse dans votre genre qui va nous faire plier! On vous a déjà dit non! Alors allez-vous faire foutre avec vos menaces de merdes! Retournez sur le trottoir duquel l'on vous a sorti! Salope!"Fixant son regard dans celui du mâle qui venait de sortir tout ce tas d'injure à l'encontre de la déesse, elle ne démordit pas à son attitude relâchée. "Tu vas arrêter de sourire! Je vais te démonter la gueule!!!"Penchant sa tête vers Célestine, Carmine ne fit rien d'autre que de la regardait quelques secondes avant de relever la tête. Elle porta son attention sur le président du journal qui n'avait rien dit. A ses côtés son fils qui semblait quelque peu courroucé. La demoiselle savait pourquoi ce grand con made in Papa Riche agissait de la sorte. Ce résidus de produits préfabriqués, bourré aux protéines était lui aussi un mutant. Sa capacité à émettre des rayons plasmiques de ses mains était assez impressionnante quoiqu'Anders n'ait jamais vu le playboy faire feu avec. Si elle le connaissait si bien, c'était que la métisse avait eu une courte relation avec lui. Elle entretenait plusieurs relations plus qu'intéressées et apprenait par la même occasion tous les secrets de chaque entreprise qu'elle convoitait. Mais si Carl avait révélé sa mutation, faisant son crâneur, Anders n'avait rien dit de la sienne. Enfin elle consentit à bouger, posant un pied délicatement sur les deux marches qui descendaient jusqu'au sol de la salle. Tournant le dos à Célestine, elle avançait lentement vers le Président Arthur Ochs Sulzberger Jr. Son fils Carl ne cessait de fixer des yeux son ex "Partie de Sexe" avec une légère amertume. Il comprit qu'il s'était fait rouler par la métisse. Il se leva à son tour et hurla contre Carmine qui ne daignait porter son regard sur lui. "Petite salope! Je vais t'exterminer! Te rayer de la surface de la Terre!"Se faisant, il se tourna vers Célestine et joignant vivement les mains, il expulsa de celles-ci un rayon rouge qui percuta la femme de plein fouet la propulsant hors de la salle. Son père sourit alors, confiant dans les pouvoirs de son fils et certains que dans quelques minutes les deux garces seraient mortes. - Spoiler:
La couleur pour faire parler Carl est : orangered]
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Mer 4 Nov 2009 - 15:15 | |
| Et bien quoi ? Carmine et Célestine avaient massacrés une troupe de gorilles à elles seules, dénudant ces crapules de leurs remparts, et la seule chose qu'ils avaient à répondre était des rires moqueurs sans intérêt ? Célestine en haussa un sourcil, déjà las de ses abrutis. L'un d'eux se leva, annonçant une pluie d'insultes à l'encontre de Carmine et le regard entendu qu'elle laissa à sa garde du corps fut prit comme une invitation ou une autorisation à remettre à sa place l'énergumène...
Célestine entreprit alors de se diriger vers lui dans l'idée de le corriger. Qu'est-ce que se sera aujourd'hui ? Des petits doigts retournés... Des avant-bras brisés... Un visage émietté peut-être ? Célestine se tâtait encore... Mais un autre bonhomme vient s'y mettre à son tour, insultant Carmine de petite... "chipie", lui aussi. Le playboy menaçait Carmine d'une manière qui ne plut pas du tout à Célestine, celle-ci décida d'elle-même de reporter la punition du précédent conseillé pour se concentrer sur Mister Bon Chic Bon Genre...
Trop tard, elle se prit un violent rayon de plasma qui éjecta la jeune femme hors de la pièce ! Un mutant... C'était bien sa veine. Célestine glissa alors sur le plancher, muscles crispés par réflexe pour encaisser le choc au mieux. C'est dommage que les gardes du corps précédents n'avaient plus de munitions... Célestine se serait probablement saisit de l'une d'elle pour cribler de balles la pense de son adversaire.
Elle se releva alors, se disant que si elle voulait arriver au contact de son adversaire pour lui arracher les escarcelles, admettons, elle devrait user de stratégie et de finesse face à ce mutant maîtrisant le combat à distance.
Célestine se releva alors, se dirigea à nouveau vers la pièce, mais prit la peine d'arracher l'un des battants de l'entrée de la salle pour s'en servir tout comme un bouclier. S'aidant de son avant-bras soutenant la barre de cette porte pour la maintenir tout contre elle, Célestine chargea en direction de la table de conférence où se trouvait le dit Carl ! Le but était simple : heurter tout d'abord ces tables pour les faire valser et se frayer un chemin direct vers le mutant ciblé pour le repousser, le piétiner, le labourer, qu'importe. Célestine chargeait donc, et mieux ne valait pas se trouver sur sa route car la jeune femme, au vue de sa force, pouvait atteindre de grandes vitesses en peu de temps. Tirer sur elle à cet instant ne la projettera plus dans le décors, ce serait comme vouloir repousser l'inévitable. Question de lois physiques. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Jeu 5 Nov 2009 - 8:46 | |
| Anders tourna la tête assez rapidement pour voir Célestine filer droit à travers la pièce. Elle légèrement les épaules quand son employée sortit avec pertes et fracas de la salle de conseil. La chose fut inattendue et Carmine ne faut pas déçue mais étonnée de voir qu'un corps humain pouvait voler si bien avec un peu d'énergie. Un court instant elle eut une émotion annonçant un léger stress qui jaillit dans son corps. Elle se voyait déjà devoir tuer tous les hommes en présence et chercher une autre employée.
Carl tourna la tête et gueula sur Carmine tout en joignant ses mains :
"Crève traînée!!!"
Mais à la grande satisfaction d'Anders, elle vit revenir Célestine, armée d'une porte comme bouclier fondre sur les table comme un rhinocéros en charge. Les hommes assis se levèrent précipitamment et partirent sur les côtés pour éviter l'assaut de la mutante. Serrés comme des sardines, ils faisaient limite dans leur calçons alors qu'il n'y avait pas deux minutes ils se prenaient pour des rois. Carl cessa son action pour se reconcentrer sur le bulldozer qui lui arrivait droit dessus.
Carmine recula quelques pu pour ne pas recevoir d'éclats. Carl lança un nouveau rayon sur Célestine mais rien n'y fit. Excédé, il pointa ses rayons sur le centre de la pièce causant quelques secousses. Le sol commença à se fissurer et le milieu de la pièce s'écroula en peu de temps emportant avec lui la garde du corps. Il tourna son visage vers son père et lui dit de tenir en joug la métisse avec une quelconque arme le temps qu'il revienne. Le vieux s'exécuta et menaça la jeune fille. Carl quant à lui sauta dans le trou sur les débris pour en finir avec la récalcitrante. Il ordonna aux troupes restantes de venir lui porter secours. Après quelques instants, des bruits de pas venant de tous les côtés se firent entendre. Carl ne cessait de tirer des salves de plasma sur Célestine tandis que les tireurs à peine arrivés commençaient à tirer sur elle.
Du haut de l'étage supérieur, Anders se retrouvait face à un vieux débris qui la menaçait, elle, d'une vulgaire arme. L'homme se sentait comme Dieu devant une mortelle. Mais hélas pour lui, la divinité c'était Carmine. Sagement, elle prit place sur une des chaises qui dans la cavalcade de Célestine avait volait dans la pièce pour retomber sur ses quatre pieds. Le vieillard était soulagé que la gamine obtempère avec lui, croyant que sa domination était totale. Aphrodite regardait de sa chaise la lumière émaner de l'étage inférieur. Elle ne voyait pas très bien ce qu'il se passait mais elle espérait que tout aillait bien pour son employée. Elle commençait à s'attacher à elle. Enfin à tolérer sa présence. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Ven 6 Nov 2009 - 17:34 | |
| Le second tir de plasma n’eut que pour effet d’anéantir une partie de la porte, un recoin explosant en millier de copeaux, mais Célestine courrait toujours dans sa direction ! Néanmoins jusqu’à ce qu’il ne décide de démolir la partie centrale de la pièce… Astucieux, mais il ne faisait que repousser l’heure de sa mort d’à peine quelques secondes. Cél’ en était certaine, confiante même lorsqu’elle épongeait ces chocs lourds retombant sur elle.
Elle retomba alors brutalement sur ses pieds, position accroupie, une chute de quelques mètres ne pouvait l’effrayer, gardant proche d’elle ce battant de porte, lui servant de bouclier. Une véritable spartiate des temps moderne. Avec cette large « planche », se redressant et se tenant de côté derrière celle-ci pourrait amoindrir les chances de Carl de la toucher directement.
Heureusement pour elle que Célestine avait un cerveau, précédemment elle avait eut le bon sens de se servir de l’émetteur/récepteur du garde masqué. Elle entendit un leader hurler ses ordres à une nouvelle équipe de gardiens, ce qui ne présageait rien de bon. Lorsque Carl refit apparition, Célestine se dirigeait déjà sur le côté, proche de la porte où débarquerait un regroupement de porte-flingues, se campant dans une posture défense traditionnelle, cette fois elle se tenait prête à encaisser les déflagrations de son adversaire.
*Et qui va encore casquer ? C’est bibi.*
Et c’est ce qu’elle fit ! A chacun des tirs du mutant, Célestine semblait contenir une légion entière de guerriers menaçant d’enfoncer la porte d’une forteresse. Quelques débris de bois traversèrent le battant, mais Célestine n’en démordait pas, elle attendait sagement l’arrivée des gardes. S’il aimait le combat à distance, il allait être servit, en espérant tout de même qu’il aime aussi le football américain. Cél, elle, était fan.
> A trois on entre ! < entendit-elle dans son oreillette. > Un… Deux…< « TROIS ! » La porte située tout juste derrière Célestine s’ouvrit avec fracas, laissant quelques premiers hommes s’y engouffrer… surpris de la voir déjà si proche !
« On n’bouge pl…»
« …Il est temps que tu crèves, minable. » Dit-elle calmement à l’attention de Carl, son visage pivotant en direction de ces nouveaux intervenants. De suite, Célestine exécuta un enchainant d’actions rapides, souples et imprégnées d’une précision méthodique ! Elle fit tout d’abord un mouvement circulaire de son corps, projetant la porte qu’elle tenait aussi facilement qu’un frisbee dans la direction du mutant ! Quelques gardes commençaient à tirer, Célestine ressemblait à ces héros de la mythologie antique, accomplissant des épreuves démesurées, des travaux colossaux ; sous une pluie de plomb ; de feu ; affronter des armées entières ; amusant les dieux au bon gré de leur plaisir. En l’occurrence Aphrodite dont elle serait la potentielle favorite.
Accompagnant ce mouvement de pivot elle se saisit des deux gardiens les plus proches en les attrapant par le cou. Se prenant quelques pruneaux au passage, mais qui n’eurent pas le temps de la ralentir, une balle effleura pourtant son arcade sourcilière. Elle saigna enfin… légèrement, un trait rouge s’y dessinant. Un fin filet de sang naissait et perla le long de sa tempe lorsqu’elle éjecta avec force l’un des hommes vers Carl. Le deuxième qu’elle retenait sous sa poigne en prit immédiatement pour son grade. Ses pieds ne touchant plus le sol, la jeune femme le lança en l’air, et tandis qu’il retombait elle réalisa un sublime dégagement de footballer sur le corps de ce dernier dans le but d’atteindre son adversaire, encore une fois !
Toujours visant Carl, Célestine continuerait de cette manière : s’emparant de ces inconscients à portée de mains. Brisant un couple de jambes d’un mouvement de fauchage pour finir d’un coup de pied retourné et propulser ainsi un nouveau projectile humain en direction de son homologue mutant. Sa force était tel que se prendre ne serais-ce que la porte ou l’un de ces trois corps sans dommage relevait de l’impossible. Célestine était déjà fin prête à agir selon ce qui allait suivre. |
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| Sujet: Re: Secousses au New York Times Building [PV Cel] Sam 7 Nov 2009 - 8:34 | |
| Alors qu'Anders reposait tranquillement le cul sur une chaise, son employée se démenait en contre bas pour réussir à atteindre Carl. Ce fourbe, forci aux stéroïdes n'était pas un homme comme les autres. Certes il était mutant, mais outre cet aspect génétique de sa personne, il se considérait plus comme un roi que comme un homme. Vous savez le genre de type qui n'a que faire de la misère du monde du moment que son caviar lui ait servi avec une cuillère en or. Ce mâle aux cheveux bruns était plus égocentrique qu'Aphrodite. Une vraie gonzesse sous certains de ses attraits, il se voyait comme l'un des futurs grands de ce monde. Effectivement, il avait tout pour mais les rêves n'étaient pas toujours réalisables. Surtout que maintenant le voilà confronté à Célestine. Cette farouche amazone qui explosait tout sur son passage.
Un étage plus bas, le playboy lançait ses rafales persuadé qu'il allait l'emporter. Mais quand il vit la porte être propulsée à grande vitesse sur lui, il cessa ses rafales. Sans bouger, il concentra son énergie sur son corps. Devenu à son tour plasma, le choc de la porte ne lui fit rien. Si il recula de quelques pas, son métabolisme était à présent très résistant et le plasma qui recouvrait son corps annihilait toute matière. Le morceau de bois fut déchiqueté et les restes de la porte tombèrent quelques mètres plus loin. Il ne changea en rien sa composition lorsqu'il se reçut les jets humains de la garde du corps. De la même manière que la porte fut évincée, les hommes de main de sa sécurité finirent sur le sol cramés.
Son regard rougi par son pouvoir se porta sur Célestine qui se débattait férocement. En lui la colère bouillait, une mèche de cheveux vint se coller devant ses yeux. D'un geste prompt du visage, il envoya en l'air sa mèche rebelle et joignit ses mains. Son corps perdit sa couleur et à nouveau les jets de plasmas pouvaient émaner de ses mains. La première salve fut large et puissante. Tel un coup de marteau en direction de sa victime. Il renouvela l'opération trois fois pour être sûr d'assommer au moins un peu celle qui voulait à présent voir morte.
"Sale chienne! Tu vas crever!!!
Toujours très poétique et misogyne dans ses propos, ce rustre ne supportait pas de voir une femelle lui passait devant. Il viola et tabassa la première de sa promotion à l'université en deuxième année pour qu'elle ne puisse pas se rendre à la cérémonie et le voir ainsi promu premier de promotion par défaut. Se satisfaisant de la surface, il voulait juste être le numéro un. Et jamais, il ne permettrait à une personne de la gent féminine lui prendre sa place. Il les considérait comme inférieures. Toutes les employées du New York Times avaient du se soumettre aux désirs du fils de patron. Exerçant le droit de cuissage sur toutes les jolies secrétaires et journalistes, ce porc s'envoyait en l'air en se regardant dans le miroir. Lorsqu'il découvrit son pouvoir, il se crut encore plus puissant qu'il ne le pensait déjà. Tout lui souriait, enfin ceci grâce à l'argent de papa surtout. Carl était un flan complet, pensant au sexe et à l'argent. Il n'avait aucune idée de ce qu'il aurait du être si son père n'avait pas fait en sorte qu'il réussisse sa vie à coup de millions de dollars. Comme quoi l'argent faisait le bonheur… Mais cela allait-il durer pour Carl?
Excédé par la tournure de la situation, il voulait à tout prix en finir avec ces deux morues comme il le pensait si fort. Portant alors son regard vers le haut, en direction de Carmine qui l'avait utilisé comme un objet, il se mordit la lèvre inférieure. Exultant toute la rage que son machisme bafoué, il porta ses deux mains en direction de la métisse qui admirait le spectacle. Telle Cléopâtre qui regardait un combat de gladiateurs dans un cirque romain, elle affichait ce sourire narquois qui rendit fou Carl. Propulsant une nouvelle vague massive sur Aphrodite, il démolit tout le plafond entourant son ex maîtresse.
Enormément de fumée fut produite par les bouts de béton qui tombèrent sur le sol de l'étage inférieur. Pensant voir le corps de la femme reposer parmi les décombre, les yeux de Carl qui balayaient le sol ne trouvèrent rien. Lorsqu'il reporta son attention en hauteur, il eut l'effroyable. Flottant au milieu de la fumée, comme assise sur l'air Anders regardait toujours le prétentieux mutant avec son sourire dédaigneux. Surprise pour Carl de voir léviter la métisse. Il comprit alors qu'elle aussi une mutante tout comme la sauvage sur laquelle il porta son attention. Pensant que le pouvoir de Carmine était plus facile à combattre, il préféra en finir d'abord avec le colosse féminin.
Si Carmine pouvait à présent voler, c'était grâce à ses entraînements à l'Olymp Corp. Grande travailleuse, elle avait apprit avec l'un de ses maîtres en art martiaux la médiation. Associant cette attitude relâchée avec sa synchronisation moléculaire photonique elle pu dès lors agir sur la hauteur alors qu'avant elle ne pouvait se déplacer qu'à l'horizontale. Elle était donc capable de simplement léviter, flottant sur place ou se déplaçant lentement mais il lui était aussi possible de voler à de grandes vitesses, approchant celle du son. Si Anders ne pouvait pas aller à la vitesse de la lumière en volant c'était pour la simple raison qu'elle ne se synchronisait pas pour accomplir cela. Elle se laisser porter par les photons l'entourant, les utilisant comme des supports pour reposer son corps ou comme propulseurs pour avancer. Ainsi elle ne pouvait pas disposer de la totalité de la vitesse dont elle était capable lorsqu'elle se déplaçait à l'horizontal. |
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