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 Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]

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Shawn Spencer
Elève X-Men Delta
Shawn Spencer


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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 3:02

L’explosion m’avait propulsé par terre. Bras étendue, yeux fermés, j’avais de la difficulté à me relever la tête. Mais ces efforts furent troublés par ces paroles qui venaient de nulle part. Ravagé par l’obscurité de mes paupières, je tentais de déchiffrer ce que l’on me disais, malgré le gros mal de tête.

- Shawn... il avait deux êtres humains à l'intérieur de cette voiture et en faisant ce que tu fais, tu les as tué...


*Hein? Mais qu’est-ce que…?*

Me retournant sur le dos, je rouvris les yeux avec une grande difficulté. La personne qui se trouvait devant moi restait toujours floue. Ce manque d’information ne m’empêcha pas de prononcer ce son vide de sens :

- Hein? Moi tuer? Vous voulez rire?

Ma vue se rétablissait tranquillement, remodelant cette silhouette qui semblait plus se prononcer. Cette vue me faisait voir finalement le danger sous toutes ses formes. Un type était devant moi, braquant une arme vers moi. Ceci n’était pas un jeu. Un homme me menacait alors que j’étais toujours sonné. Cette scène me fit redresser le dos subitement, conscient de la situation présente. Lucifel, inconscient des problèmes que j’avais, me demandant à l’aide de l’oreillette de me trouver un docteur ainsi qu’un taxi pour le chemin du retour. Un docteur? Mais quelle blague? Ce dont j’avais absolument besoin, c’était d’un COÉQUIPIER QUI N’ALLAIT PAS ME LÂCHER LORSQUE J’AVAIS BESOIN DE LUI!

Lucifel, terminant son message, je me tourna vers mon agresseur que je n’avais pas encore reconnu :

- Euh… vous êtes docteur?... ou chauffeur de taxi aussi! Ce serait bien!

L’homme se mit à crier, demandant des explication :

- Donne moi une seule raison... une seule raison de ne pas te voir comme un infiltré des White Blood à l'intérieur de l'Institut. Tu as tué deux personnes! Vous êtes en train de faire des conneries comme d'habitude!

Je réagis aussitôt, haussant à mon tour le ton.

- Moi? Membre des Whitebloods? Mais vous voulez faire une carrière dans l’humour? Et puis quoi encore? Je suis innoncent, monsieur! Aussi innoncent que Jim Carrey!

Lucifel me recontacta via l’oreillette qui nous liait.

-Merde, mais qu'es-ce que Véga fait là? Te remettre sur le dos les actions d'un groupe terroriste ça fait gros même pour lui.

*Quoi? Vega? Lui, Vega?*

Je commencais à comprendre de nombreuses choses. Ce type qui tentait de se faire passer pour quelqu’un d’autre, c’était cette ignoble Vega, cette ordure de chef de la team Alpha. Il était temps de lui remettre la monnaie de sa pièce, malgré l’arme braquée sur moi.

- Vega? Jean Paul Barbier? Le type que j'ai traité de tous les noms au port. à ce que je vois, vos doctrines sont toujours douteuses.

Ces paroles n’étaient pas en mon honneur. Loin de là, je risquais ma vie pour ma propre réputation envers Vega. J’avais toujours été vache envers les personnes trop fixés sur leurs propres idées. Je n'allais certainement pas faire exception sur un homme qui me pointait une arme.

Mais encore une fois, mon coéquipier ailé tenta de m’aider à me sortir de ce guêpier.

-Shawn, dis lui que si je n'arrive pas à faire mon travail ici, et je ne pourrai pas le faire sans toi, ce genre de massacre va arriver aux élèves de l'institut. Et ce serais de ma seule et unique faute. Je ne le tolérerai pas.

- Monsieur le directeur! Tonton Lulu fait dire que si vous me laissez pas partir l’aider, il risque d’y avoir plus de morts que ces deux personnes… dont l’une d’elles était déjà une agente du « Sang Blanc » comme vous le dites si bien vous les québécois! Tuez-moi si vous voulez mais vous savez aussi bien que moi que je peux m’allier avec toutes ces filles qui se trouvent ici afin que nous puissions rétablir l’ordre et ainsi la paix en Italie… Et si vous êtes sages, je pourrais bien vous charmer une petite groupie qui pourrait vous vénérer le restant de votre vie. Il doit bien y avoir une petite grosse à quelque part ici…

Bien que je n’avais pas beaucoup aidé à la situation, la suite des événements ne dépendaient que de Vega.
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Northstar
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 23:06

Véga sourira devant les remarques de Spencer, un petit crétin qui pense faire ces règles à un vétéran et il ne comprenait pas pourquoi ce petit faisait toujours référence aux québécois. Cela faisait des années qu'il habitait au Canada Anglais et aux États-Unis, il ne paraissait même plus comme un francophone sur le territoire de l'Amérique. Il était bien un indépendantiste québécois, mais depuis quelques années, il était en train de découvrir une autre réalité. Il ne voyait même plus une différence entre les anglais et les français d'Amérique. Il restait cependant un grand indépendantiste.

-Ferme ta gueule pour une fois. S'il a vraiment des vies en danger, arrête de faire des mauvaises blagues pour rien. Tu vas m'écouter sinon tu retrouves sans jambe pour quelques mois. Je te mets directement les deux balles dans ta jambe, tu as compris ou je te fais un dessin? Tu me donnes ton petit micro et je te laisse partir ou je prend ton micro, mais avant je te mets deux balles dans tes jambes. Si tu crois que je ne peux pas le faire, teste moi. Je veux avoir un résumé de Lucifel et non de toi.

Tu me fais honte. Mon travail est de défendre les autres et toi, tu n'es pas capable d'arrêter de faire des blagues. Des vies en danger? Tu arrêtes immédiatement tes blagues et tu te concentres à ton travail. C'est simple, non? La prochaine fois que tu me fais une autre blague pendant que des corps sont en train de cramer principalement à cause de toi, je te vire de l'Institut. C'est compris?


Remarques agressives et peut-être insultantes, mais c'était le but de Beaubier. Si Spencer veut être dans son équipe, il ne doit plus faire de blague pendant des missions. Il regarda Spencer de bas en haut pour voir si celui-ci avait l'oreillette.

-Donne moi ton moyen de communication avec Harvey, sinon tu te retrouves avec deux balles dans tes petites jambes.

Il recommença à menacer avec un regard sévère, il voulait prendre place dans la mission de Lucifel sans l'aide de Spencer. Il ne faisait aucune confiance au jeune membre. Il n'aimait pas les gens qui faisaient toujours des mauvaises blagues pendant des moments critiques. Il voulait en terminer rapidement parce qu'il n'était pas un vrai policier, il pourrait avoir des problèmes plus tard.
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 17:40

D'accord, je respectais Véga. Et le passé est de mise. Ce type agis comme un moins que rien et c'est le moins que je puisse dire. J'ai la rage en regardant de loin la scène ou Véga insulte Shawn et lui promets de lui mettre des balles dans les jambes. Pour qui il se prenait? Pour mon père? Le mien est mort dans un hôpital à Seattle il y a de cela 4 ans. Je pose une main ferme sur mon arme. Je n'ai qu'une envie, tenté un tire peut probable d'ici. Tenter d'abattre monsieur j'ai-tous-les-droits et reprendre Shawn pour terminer ce travail à la con. J'avais presque toutes les informations qu'il me fallait. Une troisième journée ici et je pourrais tourner une fois pour toute la page de mon histoire avec les White Blood. En finir avec ces fous furieux qui désiraient tant me voir mourir. Mais ce n'était même pas la peine d'y pensé. Véga était un X-men expérimenté et si la balle se rendait au bon endroit, ce qui serais un miracle, Véga devrait la recevoir dans la tête, encore un autre miracle et je me récolterais tous les X-men sur le dos, aussi bien dire bien pire que les White Blood. Génial, qu'elle position excellente.

-Donne lui l'écouteur Shawn

J'attendis quelques secondes, m'en retournant par la ruelle.

-Je vois que vous et Shawn passez du bon temps. Véga, écoutez moi bien. Je me doute de ce que vous pensez, que nous sommes trop jeune et pas assez compétent pour réussir cette mission, que nous risquons plus de vie que nécessaire. Vous et moi savons que de toute façon, ils menacent la vie de bien plus de monde. Vous ne croyez pas vraiment que les deux vies qui viennent de s'éteindre sont de notre fautes j'espère. Vous n'appréciez pas l'humour de Shawn? Bien, alors étouffez-vous avec et retourner à New-York. Moi j'ai l'intention de terminer ma mission ici et je ne le laisserai pas derrière. Il n'est pas le type le plus sérieux, ni le plus responsable que j'aurais pu choisir, mais c'est comme ça et je vais vivre avec. Shawn a plus de potentiel que vous le pensez parce que vous n'apprécier pas la personne. Comment voulez-vous qu'il s'améliore si on ne l'amène pas à tester ses limites, à vivre l'horreur que nous avons vécus. Shawn est encore un gamin, s'il l'est encore en restant ici avec moi, c'est soit que nous avons tord, et qu'il est bien plus mature qu'il ne le fait paraître, soit qu'il est complètement cinglé. Dans ce deuxième cas, il sera mort avant de quitter l'Italie et ça fera un boulet en moins Cette mission Véga, c'est la mienne, la mienne depuis qu'ils ont tués ma famille, alors je donne les ordres. Vous renvoyez Shawn, je finis cette histoire tout seul, vous le laissez ici alors nous sommes au moins deux et je ne refuserai pas votre aide. Mais c'est ma mission.

Je passai entre les voitures arrêtés dans la rue. Plusieurs klaxonnant, se demandant pourquoi le trafic était bouché. Ils ne comprenaient pas que quelques rues plus loin il y avait un barrage policier. Je m'éloignais de la scène d'action en direction de l'hôtel, je m'éloignais de Véga pour être certains qu'il ne reconnaisse pas ma silhouette. De toute façon, il y avait un moment que j'avais tourné quelques coins de rues alors ce n'était plus un risque réel. Mais je continuais à marcher pour détendre mes nerfs en même temps. Véga était un cinglé ça c'était certains mais il ne tirerais pas sur Shawn juste pour se faire plaisir. En tant que X-men, j'imaginais mal l'effet que ça aurais auprès du professeur Xavier si un de ses élèves se faisait tirer dessus une fois au sol par un de ses hommes.


HJ: J'imagine que Véga devrait répondre avant, je ne trouvais pas de moyen de te donner du jus Shawn. Tu envoieras un mp a Véga si tu veux qu'il poste avant.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 3:26

Paralysé par une arme qui s’était braquée sur moi, on me menacait à donner l’oreillette sous peine de perdre mes jambes. Ce frauduleux Jean Paul Beauguépier n’allait pas s’en sortir aussi facilement. Un plan maquiavélique se dessinait dans mon esprit. C’était tout simple! J’allais envoyer mes hormones d’une quantité assez volumineuse que chacune des filles qui occupait un périmètre de 100 mètres allaient devenir esclaves de ma propre volonté, ce qui allait me donner un grand avantage afin de vaincre de X-men aux méthodes peu orthodoxes.

Un regard vitreux se fixa sur ma cible. J’étais prêt à envoyer ces spores. Malheureusement, au moment ou j’étais sur le point de laisser aller les valves, Lucifel me dérangea dans ma manœuvre, me demandant de laisser l’oreillette. Ma réaction fut soudaine!


- AH MINCE, LUCIE! J’étais sur le point de faire un geste hyper démant qui allait faire parler de moi dans l’institut! Espèce de gros trouble-fête!

J’arracha l’oreillette de mon oreille, la tendant à Vega d’un air démoniaque :

- Le patron veut vous parler, Barbier! Faites court! C’est un longue distance!

Laissant le communicateur à mon pire adversaire, j’étais laissé à moi-même, ignorant ce que ces deux mutants étaient pour se dire. Je n’avais nul autre spectacle que cette attaque qui continuait de faire rage à l’entrée de la salle communautaireé Green Viper continuait son ravage, menacant de nouveaux officiers ainsi que de nouvelles proies.

*Pff! Et dire que nous serions déjà en train de nous amuser si Vega ne serait pas là…*

Les paupières à moitié fermé, d’un air endormi et ennuyé, j’essaya de faire raisonner Vega :

- Alors Vega? Lucie t’a chicané?
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Northstar
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Mar 2010 - 19:37

Véga avait maintenant ce qu'il voulait, il avait attendu tellement de temps pour l'avoir. Spencer ne semblait pas vraiment le prendre au sérieux, écouter un peu l'autorité pourrait lui faire un peu du bien.

-Alex. Tu m'écoutes pour cette fois, des histoires de vengeance, j'en ai plein le cul. Il m'est arrivé des choses désagréables dans ma vie, mais je n'ai jamais pensé faire des missions persos pour me venger. Tu dois beaucoup plus pensé par ta tête que penser avec un fusil dans la gueule. L'Institut n'est pas là pour réaliser tes fantasmes, mais bien pour un but commun. En faisant cette mission, tu as négligé l'implication de l'Institut. Nous avons une certaine éthique chez les X-Men, mais je pense que tu ne vas jamais écouté cette éthique, car pour moi, tu es une tête à cochon. Je croyais que tu étais quelque chose de bon, je croyais peut-être que je pourrais améliorer ton sort.

Mais, j'ai tort. Vous ne faites rien pour vous aider, rien pour aider l'Institut, rien pour les autres. Vous faites à votre tête comme la majorité des gens. L'Institut était pour le bien collectif, donc on doit travaillé en équipe, mais tu as décidé de partir avec un gars aussi compétent que le poil des fesses de mon chien.

C'est ta mission, mais je ne veux plus jamais te voir. Je redonne le micro à Spencer, mais pour moi, tu ne fais plus parti de mon cours. Tu m'as manqué de respect pour seulement une histoire de vengeance. Cherche toi un autre professeur de vol.


Dit-t-il avant de donner l'oreillette à Spencer avec un regard plutôt sombre vers le jeune homme. Il pourrait tellement l'envoyer contre le mur, mais il s'enfoutait royalement. Il voulait faire à leur tête, alors c'est à eux de payer les conséquences.

-Bonne chance Spencer...

C'était simple, mais il commençait partir de nouveau, mais en marchant et rangeant son arme volé.
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Lucifel
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Lucifel


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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 22:31

Ce type est un idiot. Ce n'est pas une question de vengeance. J'ai déjà eu ma vengeance lorsque Sword est mort dans l'explosion de Mayhem. Tout ce qu'était devenu cette histoire était une tentative de protéger mes amis et ma nouvelle famille. Il fallait bien être un idiot égoïste comme Véga pour croire que tout le monde l'était. Son départ me décevait, beaucoup, l'aide d'un X-men aussi puissant m'aurais permis de m'assurer de la réussite du plan que mon esprit se forgeait lentement. Sans compter que j'avais confiance en l'impression d'intelligence de ce mentor que j'avais. Maintenant c'était fini, je n'avais plus de mentor. Au moins, il me restait encore mes bons amis. Et je ne pouvais pas partir de l'institut maintenant. Pas tant que je n'aurais pas compris certaine chose que je me suis promis. En traversant une rue dont je n'avais même pas conscience du nom, je compris à quel point j'en étais encore loin. J'agis encore exactement comme je l'avais fait avec Niana. Le choc du communicateur frappant le corps de Shawn me fit grincer légèrement les dents mais ce n'était pas si mal.

-J'imagine que c'est à nouveau juste toi et moi. Sors Shawn. Trouve une policière, attire là et reviens à l'hôtel. Ou quelque chose dans le genre. Je vais t'attendre à l'hôtel. Tu trouvera bien le moyen de faire parler de toi une autre fois.

Je me sentais plutôt mal alors que je me dirigeais vers notre petit chez nous improvisé. Le début de ce voyage c'était bien passé ,et je m'étais même surpris à m'amuser avec Shawn. Mais Véga venait de démolir ma bonne humeur à grand coup de masse. Finalement, je remarquai un taxi vide passé non loin de moins. Je levai la main en sa direction et ce dernier vint s'arrêter près de moi. J'entrai en dévoilant ma direction en Italien. Je m'enfonçai dans mon siège et enfonça mon visage dans mes mains. En me relevant la tête, je me rendis compte d'un terrible drame. Il y avait un autre invité, bien caché, dans cette histoire. Un invité qui n'avais pas la moindre idée que j'étais à l'institut et encore moins que j'étais un simple élève. Cet homme était aussi au courant de toutes les paroles qui avaient passé par le micro. Merde, et comment il allait réagir à celle là? Autant fois rendu à l'hôtel, il m'attendrais forcément sur le toit et avec un peu de chance, il ne portait pas d'écouteur à ce moment là.

Comme la première journée ou je m'étais trouvé en ville, je me rendis immédiatement sur le toit. J'ouvris la porte qui donnait sur le soleil se couchant lentement de l'Italie. Je fis quelques pas en direction de la forme humaine devant moi. Je ne dis pas un mot au début, je me rendis près de lui, observant la beauté de Rome. Il y avait devant moi une ville si immense et pleine d'un beauté sereine et ancienne que je n'avais pas de mot pour la décrire. Au loin, on voyait certains lieux historique tel que le Colisée, que j'aurais aimé aller visiter si je n'étais pas là pour des affaires bien plus urgentes et dangereuses.

-J'ai les confirmations nécessaire pour tous les lieux. Ce ne seras pas un jeu d'enfant par contre. Le tout sera attentivement chronométré. J'aurais besoin d'un petit quelque chose pour augmenter mes performances et celle de Shawn. Comme je l'espérais, ton aide sur le terrain ne sera pas utile. Nous devrions y arriver à nous deux. J'ai déjà planifier dans quel ordre nous allions lancer l'assaut pour un maximum d'efficacité. Je peux te faire confiance pour les produits?

Lorsque je redescendis, j'avais dans la poche quelques petits atouts. Ce n'étais pas aussi mal que ce que j'avais craint, heureusement. Je me rendis jusqu'à ma chambre, les yeux perdus dans la vague. J'étais tellement absorbé par ces pensées sur ce qui nous restait à faire que je n'arriverais même pas à réaliser que quelqu'un passait devant moi. Ce n'était pas simple du tout. Je savais que j'allais affronter un tas de problèmes en venant ici mais ça dépassait mes craintes. Nous n'avions pas qu'un seul lieu à affronter mais bien 3, et pas des plus petits ou des plus simples. Heureusement, l'un d'eux était accessible des sous-sols de l'endroit ou nous étions, ça allait être la partie facile. Surtout que c'était le moins défendus. Là-bas, il y avait une version papier de chaque dossiers de chaque personne. Quelques petites flammes allaient amplement faire le travail.

Ensuite il y avait les ruines d'un ghetto juifs ou était caché un ordinateur de sauvegarde. Cet ordinateur étais mis à jour continuellement et il était programmé pour envoyé sa base de donnée sur une surface dématérialisé si l'ordinateur central était mis à mal. Ce que nous ne pouvions pas nous permettre. Détruire cette zone devrait donc être fait avant le véritable problème. Si mes informations étaient exact, nous y trouverions des couloirs souterrain qui se rendraient jusqu'au château saint-ange.

Le château saint-ange, dommage que ça doivent se passer comme ça. C'était un bâtiment merveilleux. Si j'arrivais à entrer dans le système alors il n'y aurait pas de dommage collatéral mais ce n'était probablement pas une clé de cryptage de 256 bits qu'ils y avaient mis. Ça avais beau être des terroristes, ils ne sont pas forcément aussi bête que leurs pieds. Si besoin était, j'aurais un moyen de régler le problème d'une autre façon plus radicale. L'ordinateur étant à l'étage le plus élevé, avec un peu de chance, ça ne ferais pas de dégâts trop irréparable. Dans un sens, à la limite, ça ferais une autre ruine. Ils en avaient l'habitude dans les environs. Je me demandais simplement comment ils avaient pu trouver le moyen d'y placer des ordinateurs sans avoir le gouvernement italien sur le dos.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Mar 2010 - 1:49

HJ : Désolé si c'est long! J'avais une bulle! Bonne lecture cependant! XD J'étais inspiré!

Cette discussion entre Lucifel et Vega semblait durer une éternité. Cela n’empêcha pas Vega de continuer à me braquer son arme afin que je reste couché par terre à fixer le canon de son revolver, espérant que rien n’y sorte. La grande querelle éclata finalement, provoquant ainsi les hurlements habituels du professeur de l’Institut, promenant son arme de tout sens afin de mettre des gestes à ses paroles. Pauvre de moi, j’essayais tant bien que mal d’éviter une balle perdue en me déhanchant par terre à esquiver la trajectoire de l’arme à feu.

La conversation se finit heureusement sans la moindre égratignure. Vega, agissant d’une manière tout aussi désespérée, projeta mon émetteur d’une telle force qu’elle se percuta contre mon ventre, évitant ainsi que l’outil de communication ne se brise. D’un tel réflexe, je me dépêcha à prendre l’oreillette afin qu’elle ne tombe pas par terre. Remettant l’objet à l’intérieur de mon oreille, je fixa du regard Jean Paul Baubier qui continuait à me regarder de son regard vitreux. Avant de partir, il me lanca une phrase dont je n’espérais jamais entendre de sa part : celle d’un professeur qui espérait le succès de notre mission. Quoi ? Vega venait-il de montrer un léger signe de faiblesse devant ma personne ? Je n’en croyais pas mes propres yeux ! Attendant quelques secondes, histoire que Vega soit assez loin pour ne pas entendre ce que j’allais dire, je laissa aller un petit commentaire personnel :


- Je ne veux pas te décourager, Lucie…. Mais je crois que je suis désormais le nouveau chouchou de Vega !

Ce commentaire vint automatiquement faire comprendre à mon collègue que j’étais enfin en possession de mon oreillette. Le contact était à nouveau remis entre l’équipe de choc Lucifel / Psych. Las mission pouvait finalement continuer.

Désemparé, Lucie ne prit pas de chances, me demandant de m’éloigner des lieux pour revenir au QG d’Italie : notre chambre d’hotel. Pour cela, je devais charmer une policière pour le bien de la cause. Mais cependant, une seule chose me tracassait. Et ces terroristes ? Et Green Viper ? Qu’allions-nous faire d’elle ? J’étais peu certains des nouveaux objectifs de mon coéquipier. Mais bon… si celui-ci avait un plan derrière la tête, il fallait mieux pour moi de collaborer, afin de voir ou tout cela allait nous mener. Après tout, j’avais toujours une dette à accomplir. Cet armure que Lucifel m’avait fabriqué devait être remboursée, non par argent mais bien par service.

Je ne tarda pas un instant, cherchant ainsi une proie à charmer dans toute cette foule. Toutefois, il me fallait rester prudent. Étant à la vue de tous les médias et tous les collègues policiers, je risquais de me faire prendre pour une histoire d’infidélité avec une officière de police.


*Mais voyons ! C’est de la folie ! Quelqu’un risque de se douter de quelque chose si je me mets à charmer une police. Ils sont tous équipés de GPS en plus, un point qui pourrait compromettre notre cachette. Et de toute manière, ces policiers sont mieux de rester ici ! Ils doivent protéger les citoyens ici. Je ne serais pas digne d’être un X-men si jamais je venais perturber la protection des citoyens.*

Ohlala ! Cette réflexion m’avait donné si mal à la tête que j’en failli saigner du nez. Reprenant mes esprits, je réfléchis à une autre solution. Me dépêchant à m’éloigner de la scène médiatique, j’atteignis l’un des trottoirs parralèle à l’une des routes les plus passantes. Regardant de gauche à droite, je continuais de traquer la victime innocente, idéale pour m’amener à bon port.

C’est alors qu’en faisant du pouce, une voiture américaine noire s’arrêta devant moi, dévoilant ainsi les passagers de l’automobile :


*Oh ciel ! Des métalleux !*

Quatre filles aux cheveux, maquillage, rouge-à lèvre noir, me regardaient, tapissés de leurs anneaux transpercant leurs narines ou leurs lèvres. L’une d’elles baissa la vitre, laissant ainsi sortir cette musique bruyante qui sortait d’une radio dont on avait abusé de la hausse du volume. Une tête de mort avait été accroché sur le rétroviseur et chacune d’elle était habillée d’un chandail d’un groupe de métal différent.

*Ah mince… je ne vais pourtant pas….*

Avais-je nécessairement le choix ? Ce n’était pas parce que je détestais la classe de gens qui favorisaient ce genre de musique. Loin de là ! C’était plutôt parce que j’avais un si grand mal de tête à la suite des événements qu’entendre crier n’allait guère me plaire. Il me fallait voir de belles choses, de belles couleurs, de douces voix, rien de plus !

Mon traducteur interne me fit traduire ce que l’une d’entre elle me répondit :


- Eh mec ! Tu vas dans quel coin ? Nous, on va voir le spectacle de « Killer Skeleton » ! ROCK ON !!!!!

Entendre ces choses m’aidèrent à penser à une solution face à cette situation. Ces filles étaient finalement les candidats parfaits pour ma petite magouille. Une idée se cachait dans mon subconscient. Mieux valait en profiter.

C’est donc, penchant lentement mon torse, je laissa sortir une forte dose de spores qui s’infiltrèrent automatiquement dans le véhicule, innondant subitement les quatre demoiselles aux allures d’actrices d’un film de TIM BURTON. Les filles se mirent à ressentir leurs têtes s’allourdir. La plus près de moi s’exclama même :


- Woah…. Je me sens pas bien ! Je…

Elle se tourna vers moi, découvrant ainsi la beauté sur deux pattes. Les autres passagères firent de même, se collant contre la vitre de la portière afin de se rapprocher de leurs nouvel étalon. Cette fameuse fille aux cheveux noir, assise sur le siège du passager ne s’empêcha cependant pas de dire le fond de sa pensée :

- Mais tu es bien beau ! Viens nous rejoindre ! Accompagnes-nous au spectacle ! Nous te payons le ticket !

Les filles hochèrent tous de la tête, acceptant cette idée. Mais pour moi, j’avais bien d’autres choses à faire que d’aller écouter ce genre de musique. Et bien sur, j’étais beaucoup trop concentré sur cette petite blague que j’allais commettre à l’insu de ces quatre cobayes.

- Désolé mesdemoiselles mais si vous voulez que j’embarque avec vous, il va falloir faire certains sacrifices !

Je fis semblant de m’éloigner du véhicule. L’une d’elles sortit rapidement du véhicule m’aggripant par le bras, me suppliant de rester.

- Non ! Pitié ! Nous sommes prêtes à faire tout ce que tu désires !

Un sourire se dessina sur mon visage. Lucifel allait devoir attendre un peu. Je devais aller m’amuser un peu en Italie, histoire de décompresser.

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Trois heures s’écoulèrent avant que le véhicule qui me voyageait arriva à l’entrée de l’hotel. Le soleil était sur le point de se coucher. J’étais enfin arrivé au lieu de rencontre dont m’avait donné rendez-vous Lucifel. Voyant le portique du hall au travers de la portière arrière gauche du véhicule, je me décida à sortir. Assis sur le siège du milieu de la banquette arrière, je demanda à la dame de gauche de sortir du véhicule pour me laisser sortir.

La porte s’ouvrit, laissant place à une radio faisant jouer du « Avril Lavigne ». Les piétons, intrigués regardèrent la fille qui se préparait à sortir. Les garcons assistant à la scène, se mirent à baver en voyant cette fille aux cheveux blonds et au t-shirt blanc sortir du véhicule, me laissant ainsi sortir par la suite de l’automobile. Qu’est-ce que j’avais fait ? Facile ! J’avais pris un malin plaisir à les manipuler pour les inciter à changer de style pour mon amour. Ces pauvres étaient si dirigés par mes propres hormones charmeuses qu’elles n’hésitèrent pas à passer du style « Métalleux » au style « Pop ». Je m’étais amusé à les amener dans des magasins de vêtements, chez des coiffeuses et même chez un marchand de disque pour les inciter à changer du coq à l’âne. Mince que j’en prenais un malin plaisir. J’en vint même à les influencer au point de choisir des styles vestimentaires plus voyants et même plus féminins pour leurs personnes. S’il le fallait, quelques petits mouchoirs dans le bustier ne faisait qu’ajouter un meilleur résultat à la fin.

Andrée, celle qui venait de sortir, me fit un gros gros câlin, laissant ainsi une petite larme, voyant que nos chemins étaient sur le point de se séparer. Ces hommes qui voyaient cette scène, se mordaient les lèvres, voyant un type avec la plus grande des chances. Je me pencha pour saluer les autres filles avant de partir. Mais Maryse, celle dont j’avais incité à opter pour un haut rose et des pantalons cigarettes, m’interpella, me mentionnant que j’avais oublié mon sac.


*Oh mince ! C’est vrai ! Mon sac !*

Je retroussa chemin afin de revenir à la voiture, voler le sac des mains de Maryse, lui offrir un petit baiser sur la joue en signe de reconnaissance pour ainsi m’éloigner du véhicule et entrer dans l’hotel.

J’étais malheureusement décu de ne pas voir leurs visage, une fois que le gaz allait se dissiper. J’imaginais tellement leurs réaction, une fois que celles-ci allaient retrouver leurs têtes. Pensant à tout cela dans l’ascenseur qui me menait à l’étage de la chambre, je laissa aller quelques ricanements étouffés. J’aurais tellement voulu dissiper une mini caméra afin de filmer cet événement. Comment allaient-elles réagir en se voyant habillés d’une mode qu’elles détestent, les cheveux d’une couleur voyantes, débarassés désormais de tous ces percings ainsi que de ce rembourrage de poitrine à l’aide de mouchoir ? Comment ne pas rire à cette situation ? Oh mince ! J’aurais tellement aimé être invisble pour voir leurs visage une fois le gaz dissipé.

J’ouvris la porte de la chambre, dévoilant Lucifel qui semblait faire les cent pas, fixant le néant d’un air perdu. Toujours sur le choc de cet événement hilarant, je continuai de ricaner silencieusement tout en déposant mon sac en plastique sur la table. Toujours dans ma bulle, je demanda un service à Lucifel :


- Eh Lucie ! Prochaine fois que nous allons en mission, pourrions-nous investir sur des petites caméras ? Ca pourrait franchement être pratique , hihi !

Baissant la tête, le sourire toujours aussi moqueur des événements et du sort des quatre cobayes, je me décida à sortir le contenu du sac : deux boites de mets chinois ainsi que deux paires de baguettes, accompagnés d’une bonne bouteille de sake.

- J’espère que tu as faim, Lucie ! AUjourd’hui, on mange chinois ! Je t’ai pris du Poulet General Tao ! J’espère que ca ne te dérange pas de manger d’autres créatures qui ont des ailes comme toi j’espère… Enfin… c’est moi qui invite ce soir !

*Enfin…. C’est plutôt l’une des quatre filles qui a payé pour moi mais bon… gardons le silence sur cela !*

Cassant les deux baguettes en bois qui étaient fixées l’une de l’autre, je leva la tête vers Lucifel, voyant qu’il semblait toujours perdu dans ses pensées.

- Euh… ca va Lucie ? On dirait que tu viens de faire un pacte avec le diable !
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 0:56

HJ: Je ne t'en veux jamais quand c'est long Razz Et toi, tu ne m'en voudras pas?

Les couloirs de l'hôtel étaient étonnamment déserts. En entrant dans ma chambre je m'attendais à une forme de silence pourtant. Il n'y avait même pas de différences d'avec les couloirs. Je m'effondrai sur le premier divan que je voyais. Comment es-ce que ça avais put se transformer comme ça depuis ce que je prévoyais au début. Es-ce que je pourrais finalement me séparer de ce passé si terrifiant et mortel qui me courrait après depuis de longues et dangeureuses années? J'avais tué sans cesse, coup sur coup, des dizaines, des centaines, peut-être même un millier de terroriste mais je venais ici, en Italie, pour découvrir que le faible impact que j'avais en Amérique était encore moins importants que ce que je croyais. C'est à peine si j'avais fait tache sur la carte de Seattle et de Los Angeles mais jamais je n'avais pensé au reste du monde. Je découvrais une cellule active et développée ici qui me semblait d'ou j'étais, aussi importante que celle de Los Angeles. Heureusement que ce n'était pas aussi pire que l'était Seattle. Je posai mes yeux au plafond me questionnant sur le sens de cet événement sur ma vie, le sens de cette découverte sur mon histoire, le sens que je devrais prendre maintenant pour avancer dans ce sombre enfer.

Je fermai les yeux, le visage de la jeune fille que j'avais tué il n'y avait pas si longtemps me revint en mémoire. Je me levai en courant vers les toilettes. Je plongeai ma tête dans les toilettes si profondément qu'un peu plus et mes lèvres touchaient l'eau alors que je vomissais un mélange de haine et de honte qui m'acidifiait les intestin. Je sentis la brûlure se répandre dans ma gorge avant de me projeter vers l'arrière, tombant sur le dos de la salle de bain. Je ne pus empêcher les larmes de couler et mon corps de vibrer au soubresaut de ma peur et de ma colère. Mes ailes grandes ouvertes sous moi je pleurais sans arrêt. Dans une position aussi grotesque qu'inconfortable, je me vidai de la moitié de l'eau que contenait mon corps. Alors que les larmes coulaient mon esprit se vidait lentement de milliers d'images horrible que personne ne devrait avoir. Mon corps sembla vibrer de moins en moins. Ma respiration, haletante, se normalisa un peu. Je fermai les yeux, le visage de la jeune fille que j'avais tué il n'y avait pas si longtemps me revint en mémoire.

Avec grande difficulté, je me roulai sur le sol. Je tombai le visage dans mes plumes humides par mes propres larmes. J'avançai mes mains pour libérer mes ailes avant de les replier dans mon dos. Je restai là pendant quelques temps. Mes genoux me faisaient atrocement mal mais je devais prendre le temps de retrouver ce qui me restait d'esprit avant de tenter de me lever. De toute façon, l'avoir fait subitement m'aurait forcément fait tomber dans les pommes alors aussi bien y aller à un rythme moins rapide. Je me rappelai les mots précis : «  des histoires de vengeance, j'en ai plein le cul ». Moi aussi Véga, moi aussi j'en ai plein le cul. J'avançai à quatre patte sur le sol. J'allais posai ma main sur le mur le plus près . Lentement, je poussai à l'aide de mes jambes, collant mon corps sur le murs. Finalement, je me tins sur mes deux pieds, affaiblis mais quand même debout. Je repris une dernière grande bouffée d'air et je me poussai un peu du mur. Mes jambes fluctuèrent un peu mais elles tinrent bon. Je posai mes mains sur mes côtes. Je me sentais bien. Comme si de pleurer m'avait libérer d'une certaine façon. Je me rendis compte que je n'avais pas verser la moindre larme depuis plus de 3 ans. Enfin, excluant lors de ma torture mais c'était une réaction physique, ça m'avais rien d'émotionnel.

Je relevai mon regard du plancher et je regardai fixement devant moi. J'avais posé mes mains dans un miroir. Je voyais les marques de mes paumes. Dans ces mêmes marques, il y avait des traces de sang. Je me retournai vers la porte de sortie et je quittai la salle de bain. Je me rendis alors compte que je n'étais pas passé dans ma chambre, mais dans celle déjà en désordre de Shawn. Je n'étais pas entré dans la bonne salle de bain dans mon empressement. Je secouai la tête, avant de me rendre dans le salon pour traverser de l'autre côté. Dans ma chambre, je laissai mon manteau et mon gilet. Je me départis aussi de mon pantalon et je pris la seule paire de jeans classique que j'avais. Je mis un gilet gris et taché. Je laissai mes vêtements sales sur le meuble, bien étendus. Je les brûlerai plus tard. Je me rendis dans la salle de bain de Shawn ou je trouvai une guenille et je remplis un des lavabo d'eau et de produits nettoyants. Je me mis ensuite à laver avec attention le miroir, et le plancher. J'effaçais toutes les traces de ma crise momentanée. Les effets étaient encore en moi, les preuves matérielles n'avaient aucun intérêt. Au bout de quelques minutes, les taches n'étant toujours pas séchées elles étaient faciles à effacer, je vidai le lavabo, ramena la guenille dans ma chambre avec mes vêtements et je retournai dans le salon. Je regardai ma montre, cela faisait presque trois heures que j'étais ici. Je n'arrivais pas à croire que tout cela c'était passé en autant de temps. Je pris alors une décision qui m'étonna moi-même, j'imagine au fond que c'était tout naturel avec ce qui venait de se passer..

Quelques minutes plus tard, Shawn entra dans la pièce en rigolant. Je n'avais pourtant pas la tête à rire moi. Je remarquai qu'il avait amené à manger. Ce n'était pas plus mal, si je ne ressentais pas la faim je savais que mon corps devait manquer de nutriment. Il me fit une blague idiote sur les oiseaux que je ne relevai pas vraiment. Je n'étais pas un hybride animal, je n'avais que les ailes alors que les vrais hybrides... oh pas besoin d'expliquer cela. Shawn commença à servir le repas avant de se retourner vers moi, relevant l'impression étrange que je donnais. Pas étonnant.

-J'ai signé mon pacte avec le Diable à l'âge de 17 ans. Quand un terroriste psychopathe à tué ma mère, mon père et ma petite amie avant de me laisser pour mort, un bras en moins, dans l'hôpital ou je devais me faire retirer mes ailes. Cette journée là, il m'a fait une offre que je n'étais pas sensé lui refuser. Je devais le rejoindre lui et son groupe pour supprimer l'Homo Sapiens de la terre. Il se nommait Sword, il était le chef des White Blood. Depuis, j'ai passé tous mes jours et mes nuits à carburer à la haine et à la vengeance. J'ai tué des centaines et des centaines d'hommes et de femmes sans le moindre remord. Tous des terroristes mutants qui considéraient cette cause comme noble alors que pour moi, c'est celle qui a tué ma famille J'étais à New-York pour tuer leur chef. Ce que j'ai fais. Je me suis vengé. Je me suis alors demandé ce que je devais faire. Je ne suis qu'un gamin qui a passé sa vie à se venger après tout, je n'avais aucun but. Je ne suis personne d'autre. Je me suis alors dis que je devais trouver un autre moyen de vivre. J'ai pensé à l'institut. Je n'avais plus l'intention de me venger.

Sauf que je n'avais pas tout à fait le droit de choisir. Je reste un ennemi des White Blood. Un des plus importants. Je me suis vite rendu compte que j'étais un aimant à terroriste. Peut-importe ou j'étais, ils finiraient par me retrouver. Sauf si pour eux, je n'existe plus. Pour cela, il faut que je détruise leur systèmes informatique qui est autrement plus complexe que ce que je croyais. Je ne suis pas sur que je puisse y survivre. Mais je suis sur que je ne veux pas que tu meurs Shawn, surtout pas à cause de moi. Si je détruits mes cibles ici, je ne les attire plus. L'autre moyen est la seule autre option de cette mission. Si je meurs, je ne les attire plus et je ne risque pas de tuer tous les étudiants de l'institut. Il faut que tu sache précisément ce qui se passe ici pour que tu fasses ton choix. Si tu m'aide et que je t'ordonne de foutre le camps parce que c'est trop dangereux, tu dois le faire, tu dois me laisser seul derrière, sans poser de question. Si tu pars, ce qui serais le bon choix à mon avis, tu retourne à l'institut, et tu t'assure pour moi que Swindler n'aie pas de problème. Qu'es-ce que tu fais Shawn? Tu reste ici avec moi ou tu t'en vas et tu protège la seule autre personne que je veux protéger?
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 1:36

Faire un pacte avec le diable ! Qui aurait cru qu’une simple expression pouvait ouvrir aussi facilement le cœur d’un homme aussi renfermé que Lucifel. Étais-ce le terme « Diable » ou « pacte » qui avait touché une corde sensible ? Je n’étais pas très bien placé pour me forger une opinion fiable. Par contre, cette phrase était un pas vers l’avant concernant cette franche camaraderie qui semblait se former entre mon coéquipier et moi. Les secrets semblaient sortir un à un, dévoilant ainsi un tout petit poussin enfermé dans une coquille d’œuf. Certes, Lucifel n’était pas un enfant de cœur, surtout en voyant ses méthodes draconiennes lors d’une mission. Cependant, en entendant son histoire, je me mettais à voir un coté totalement différent dont je n’avais jamais découvert encore. Je faisais face à la partie sentimentale du mutant ailé.

Cependant, quelle histoire ! Qui aurait imaginé qu’un clan tel que les White Blood pouvaient être aussi sanguinaires au point de torturer un mutant afin de le rallier à leurs propres causes. On avait forcé Lucifel à commettre des choses regrettables, ce qui devaient désormais hanter l’esprit du pauvre mutant. À l’entendre parler d’un conte de portant que sur la manipulation et le complot, je ne pouvais me retenir de montrer ce visage pétrifié par ces dures épreuves. Pourquoi ne me l’avait-il pas dit plus tôt ? Pour ma part, ces White Bloods n’étaient qu’une simple petite mafia et rien d’autre ! Il fallait bien admettre que je m’étais bêtement trompé. J’étais désormais mêlé à une histoire d’état nationnal.

Heureusement, Lucifel s’en rendait bien compte. Voici donc pourquoi il prenait tout aussi au sérieux ma survie sur cette Terre. Je devais donc décider. Étais-je prêt à l’aider afin d’aller briser cet ordinateur qui ne faisait que le retracer constamment à chaque jour ou n’allais-je faire que la pauvre victime, pressée d’aller se faufiler à l’abri ? Pour Lucifel, ma protection était des plus importantes. Si je désirais l’accompagner, il fallait que je sois conscient de tous ces risques qui allaient suivre. Après cela, plus aucun retour en arrière. Il était possible que je ne revois plus jamais ma douce et tendre Evelyn. Qu’allais-je faire ? Lui faire faux bond ? Je me mordis la lèvre inférieure, déchiré par ce choix.

Certes, je n’étais pas ravi à m’embarquer dans une mission suicide. Connaissant Lucifel, nous allions certainement foncer dans le tas. Mais mon cœur reprit le dessus. Laisser tomber Lucifel alors que nous étions rendus si prêts du but ? Ah ca, pas question ! Nous avions passés au travers d’une mésaventure en avion, d’une mission espionnage dans un bar, d’une prise d’otage en Italie et même passé par-dessus cette infame Vega. Allais-je réellement abandonner pour sauver ma pauvre petite peau ?

Déterminé à aider mon collègue, je déposa fermement ma main sur son épaule, le fixant dans les yeux :


- Lucie ! Tu iras dire toi-même à Swindler que tu l’aimes. Pour l’instant, nous avons une mission à terminer ! Il est hors de question que je te laisse aller tout seul là bas. Tu es devenu comme un frère pour moi… et les frères, ca s’unit en cas de détresse. Vrai ?

Je remis par contre en question sa méthode d’infiltration.

- Cependant, permets moi de douter de ta méthode d’intrusion dans le repère des White Blood. Ne crois tu pas qu’en entrant là en tant que Lucifel en chair et en os, ils finiront par se douter de quelque chose ? Non… jouons plutôt avec l’astuce, l’une de mes plus grandes forces.

Tout en parlant, je contourna la table de la cuisine afin de me diriger vers ma propre chambre. À l’intérieur, je fouilla dans ma valise personnelle afin d’y retrouver l’objet qu’il me fallait. Je ressortis finalement de la chambre, armé de cet objet. De quoi s’agissait-il ? De la montre à transformation instantané ! Oui oui ! Elle était de retour ! Depuis la construction de ma propre armure, j’avais en quelques sortes emprunté cet outil fort pratique afin de m’en servir lors des missions. Seul bémol, cette montre n’offrait que des transformations féminines. Étais-ce si catastrophique ? Au contraire !

J’attacha donc la montre autour de mon poignet tout en continuant de parler.


- Les White Blood s’attendent à voir surgir un « Lucifel »…

J’appuya sur l’un des boutons de la montre, déclanchant ainsi une seconde peau, montrant ainsi une version féminine de Shawn Spencer : Une jeune et resplendissante brunette aux formes voluptueuses, au gilet bedaine bleu et aux pantalons cigarettes noirs. De mes lèvres désormais pulpeuses, je continua de parler de ma voix désormais trafiquée afin d’y laisser passer un ton plus féminin :

- … mais ils ne s’attendent pas à voir une jeune civil séduisante. Alors ? Qu’en dis tu ? Es-tu prêt à jouer la carte de la double identité ? Par contre, je t’avertis ! Je n’ai qu’une seule montre ! Alors si tu l’a prend, je vais devoir me trouver un nouveau poste pour t’aider...

J’attendis la réponse de Lucifel. Est0ce que celui-ci allait apprécier mon idée ?
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 14:57

J'étais très fière de mon collègue, je lui avais dévoilé le côté le plus sombre de cette histoire, dévoilé le véritable risque qu'il allait affronté et il restait malgré tout à mes côtés. Lorsqu'il parla de son sentiment fraternel pour moi, je fus réellement touché. Je sentais sa peur mais il la combattait de toute sa force et avec un grand talent. Quand il se dirigea vers sa chambre, j'étais bien curieux de savoir ce que pouvait bien tramer mon allié. Il sortit alors de la chambre avec une montre en plus. Je reconnus la petite merveille de technologie avant même qu'il s'en serve. Je rigolai à l'idée de Shawn volant un objet technologiquement très avancé à l'institut. Je secouai la tête en regardant le sol. En remontant mon regard vers Shawn, j'avais des étoiles dans les yeux. Ce que venait de faire Shawn, c'était nous offrir une chance absolument incroyable.

-Ça alors, je dois admettre que je ne l'avais pas encore vue arriver. Très bien, je suis extrêmement heureux de savoir que tu seras à mes côtés pour ce coup là. Je crois que je vais effectivement pouvoir faire usage de ce petit bijoux à une reprise au moins. J'ai même un début de plan. On devrait se lancer demain, alors on prépare ça? Qu'es-ce que tu en dis?

Bon alors voilà. Il y a dans les sous-sols de l'hôtel un long couloir qui se rend sous le parcs juste à côté. En dessous, il y a des archives papier des White Blood. Il va falloir y mettre le feu. Le principal intérêt de cette place, c'est que l'air est stagnant, ce qui te donne tout un avantage. Que ce soit avec ton pouvoir s'il y a pas mal de femme ou avec l'armure que je t'ai faite, rendu là ce ne sera pas trop difficile. On les endort ou les séduits, puis on met le feu. Ensuite on reviens sur nos pas et on prend la voiture.

Le prochain point de passage sera des ruines d'un ghetto pour les juifs en ruine. Je ne sais pas encore si l'ordinateur est à la surface ou sous la terre. Sauf qu'on ne pourra pas vraiment faire une reconnaissance auparavant, c'est une zone interdite au public. Nous n'aurons donc peut-être pas 2 chances d'y aller sans être remarqué. C'est d'ailleurs l'endroit que je crains le plus. Il faudra donc faire très attention là-bas mais selon mes informations, c'est aussi la place là moins gardée puisqu'en théorie, ce n'est qu'un système d'urgence ultime supposé secret.

Le troisième lieu, c'est là que je vais utiliser ce petit bijoux. Je dois entrer dans le château saint-ange. Il y a des tours organisés. Nous pourront nous en servir pour l'entrée au départ. J'ai même pensée que tu pourrais draguer la dame qui fait le tour pour qu'elle fasse bien attention à ne pas me remarquer. Je m'occuperai de la destruction du dernier ordinateur pendant que toi tu devras sortir et me donner des infos sur les mouvements extérieurs. Histoire que je puisse le prévoir si des renforts arrivent. Ou si la police est alerté. Quelque chose à dire là dessus?


Je me demandais si Shawn allait me faire une nouvelle surprise avec une idée de génie à laquelle je n'avais pas encore pensé. Ou s'il allait sortir quelque chose d'autre de volé à l'institut. Je me demandai alors comment le prendrais Véga s'il apprenait que Spencer avais osé partir sans en demander la permission avec un objet appartenant à l'institut. Bah au fond, il ne le saura jamais. Le souvenir du cadeau de mon allié caché me revint à l'esprit. C'était au Ghetto que nous devrions nous en servir. Obtenir tous les avantages possibles pour cette étape difficile s'annonçait nécessaire. Je ne sais pas pourquoi à ce moment là je sentir que nous étions certains de réussir mais alors qu'il y à a peine quelques minutes j'étais effondré sur le sol en pleurant, voilà que je me prenais à être bien décidé à en finir, confiant et même souriant face à mon collègue.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 23:39

Je fus heureux de la réaction de Lucie. Pour une fois, j’étais fier d’avoir mis mon grain de sel sur cette affaire. Et puis ? N’étais-je pas désormais le bras droit du mutant ailé dans cette mission ? Selon les dires de mon coéquipiers, cette couverture que je lui proposais semblait être idéale pour ce plan qui semblait déjà si précis à l’avance. Lucifel me proposa d’y jeter un œil. Après tout, tout cela allait débuter demain. Mieux valait bien se préparer. Toujours sous cette apparence de femme fatale, je répondis en me rapprochant de la table :

- Tu as trouvé ton homme, Lucie ! …enfin… ta femme…. Moi en d’autres mots ! Alors ? Qu’est-ce que notre petite cervelle de moineau a trouvé de brillant pour contrecarrer les plans du sang blanc ?

Lucifel déroula un petit plan en papier, servant de pièce jointe à ses propres explications. La mission allait se passer en trois étapes. Tout d’abord, nous allions passer par le sous sol de l’hôtel afin de nous rendre jusqu’aux archives du clan afin d’aller les carboniser. Jusque là, je suivais parfaitement ce que Lucifel avait derrière la tête. Je me résuma même à hocher de la tête, approuvant cette démarche. En effet, mon armure ainsi que mes spores allaient être d’une grande utilité. J’espérais cependant rencontrer là bas de resplendissantes filles. Qui sait ? Peut être allais-je m’amuser finalement ?

- Ca commence bien ! J’espère seulement que ce lieu n’est pas surveillé par des gros camionneurs tatoués homosexuels…. Ca pourrait gâcher mon plaisir personnel…

Lucifel continua l’explication du plan. Le second endroit à attaquer était nul autreque les ruines juives. L’entendre parler de ce lieu me fit froncer les sourcils ? Pourquoi aller là bas ? Ils avaient créés un pain sans levain atomique ? Mais laissant parler mon coéquipier, je compris facilement que cet endroit n’était qu’une simple couverture pour les WhiteBloods afin d’y renfermer un ordinateur de données importantes au sous-sol.

- C’est moi ou ces « Whitebloods » sont toujours attirés par les sous-sols. Pourquoi ils ne font pas plus simples et ne décident pas d’aller s’installer au rez-de chaussé comme tout le monde ?

Malgré mes commentaires, la suite de la mission fut dévoilée. La troisième et dernière partie allait se passer dans un autre lieu populaire en Italie : Le château St-Ange ! Selon les informations, un autre ordinateur se cachait en ces lieux. Mais par chance, ma montre allait simplifier les choses. Lucifel allait s’en servir afin de passer inapercu. Cependant, il comptait sur moi afin de couvrir ses arrières.

- Ne t’inquiètes pas, Lucie ! J’ai plus d’un tour dans mon sac…. Cependant, j’ai bien hâte de voir ta version féminine. Ca risque de promettre ! Hihi !

Enfin, toute la planification de la journée de demain avait été dévoilée. Il ne manquait plus que mon avis. Lucifel se tourna vers moi afin de me demander mon avis. Avais-je quelque chose à rajouter ?

- Euh… peut être une seule chose ! J’imagines que les WhiteBloods pourraient te reconnaitre assez facilement. Mais est-ce qu’il risque d’y avoir des caméras de surveillances là bas ? Je sais pas pour toi mais s’il finissent par voir mon visage dès la première partie, je crains un peu pour mes fesses pour le château st-ange malgré le fait que je risque de me trimballer avec une petite copine artificielle. Il faudrait aussi prévoir deux masques à gaz au cas ou j’enverrai de mon gaz somnolant. Tu pourrais en trouver ?

Je fis une petite pause, un peu embarassé par un dernier point.

- Aussi, j’ignore si je t’en ai déjà parlé… mais je n’ai pas vraiment acquis de contrôle avec ce pouvoir de contrôle des rêves. Alors essayons de l’utiliser le moins possible, s’il te plait ! Qui sait ce que tout cela pourrait occasionner ! Mais sinon, tout baigne ! J’embarque à fond dans cette petite révolution personnelle !
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 2:02

J'étais pas pour lui dire que j'avais oublié qu'il contrôlait les rêves quand même? Bon, j'imagine que dans ce cas de toute façon, nous n'en aurions pas vraiment besoin. Je ramassai le plan que j'avais et je le remis dans une des poches de mes jeans. Avant de commencer la mission, je remettrais mes habits habituel. Les tissus plus ample et élastiques étaient beaucoup plus utiles dans le cadre de combat de proximités possible. Je réfléchis toutefois à en ce qui concernait les caméra. Était-il possible qu'ils se servent de ce genre de système de protection? Très possible mais pas certains. Dans le château Saint-Ange c'était indiscutable mais ça n'aurais plus grand impact d'être reconnu à ce moment là, je me rendis alors compte à quel point la question était futile. Au fond, les images allaient forcément se rendre à leur base de donnée. Une seule comme celle-là avait du couter des millions de dollars, je doutais sérieusement qu'il y en ait une autre séparée pour les système de sécurité. À moins que... zut mais je n'en savais rien. Au moins je pourrais les identifier d'avance.

-Avec mes lunettes j'ai une vision électro-magnétique alors je vais détecter les caméras d'avance s'il y a le moindre risque et on improviseras pour les neutraliser avant d'être vu en entier. Je ne crois sincèrement pas qu'on en rencontre ailleurs que dans le château par contre. À tout le moins je l'espère vraiment. Ne t'inquiète pas pour ton pouvoir de contrôle des rêves, on devrais être capable de le faire sans. Tu as ton masque a gaz intégré dans l'armure, moi j'en ai un dans mes affaires. J'avais déjà prévu le coup. Alors je crois que ça y ais. Nous sommes fin prêt pour l'ultime mission. Dis-moi, qu'es-ce que tu as amené de bon pour souper déjà?

Je m'assis dans un divan et approcha un peu la table basse pour avoir une surface stable ou manger. Je goutai à la nourriture du bout des lèvres puisque je ne connaissais pas cette cuisine. Oui je sais, je devrais connaître la cuisine chinoise mais ce n'était pas le cas. Heureusement, ça n'était pas mauvais du tout. À vrai dire, je sentais que j'allais vouloir essayer plus de chose de ce pays. Ce soir, pas de prise de tête. J'allais même essayé d'être drôle une ou deux fois malgré mon manque de pratique flagrante. Je savais qu'au fond de moi, je serais toujours un peu triste à cause de l'évènement récent mais avec quelques respirations profondes, j'arriverais à le maîtriser. Dans les environs de 9 heures 30. J'étais prêt à aller me coucher et je conseillai à Shawn d'en faire autant. Je tapai amicalement son épaule avant d'entrer dans ma chambre. J'espérai bien dormir. J'en avais besoin pour demain.

***
La salle rouge avec les chaises blanches étaient relativement petite. Le dossiers inconfortable de celle ou je me trouvais me tenait le dos très droit, trop droit. Je passai ma main dans mon cou et je sentis un peu de sueur. Il faisait effectivement assez chaud dans la pièce. Je posai les yeux sur l'autre chaise vide puis je fis traversai mon regard sur les autres murs. Je revins ensuite à la jeune fille qui était assise en tailleurs sur la chaise. Elle semblait être intéressée par moi comme si j'étais une petite bête curieuse. Je regardai ses yeux à quelques centimètre des miens. Ils étaient d'un beau bleus. Lorsqu'elle commença à parler, même si j'entendais très bien sa voix, je tentais naturellement de suivre ses paroles sur ses lèvres rouges à presque 5 mètres de moi. Ma visions sembla s'éloigner de mon corps et se stabiliser à quelques mètres. Je nous voyais, nos deux corps à 3 mètres l'un de l'autre. Les distances cessèrent de varier à partir de ce moment là.

-Tu sais, ce que tu as fais. Je ne t'en veux vraiment. Je ne suis qu'une enfant. Ce que j'ai fais je l'ai fais par manque d'information complète mais il n'empêche que je l'ai fait. Tout ces crimes, ces meurtres, j'ai honte. C'est peut-être la meilleure chose qui pouvais m'arriver que tu fasse cela.

-J'aurais préféré trouver un autre moyen.

-Surtout moins violent.

Elle rigola quelques secondes avant de replanter son regard dans le miens. Je n'arrivais pas à comprendre exactement ce que cette rencontre signifiais au final. Elle était très jolie, je n'avais pas pris le temps de bien la regarder là bas. Je n'en voyais pas l'importance de toute façon, elle n'était alors pour moi qu'une future victime comme une autre. Pourtant, je sentais que j'avais connecté quelque part avec elle. Nous restâmes là un long moment à observer l'autre, comme si nous voulions percer l'esprit de l'autre. C'était un peu étrange comme idée étant donné qu'elle n'était qu'une représentation métaphorique de mon esprit pour tenter de m'apprendre quelque chose.

-Non ce n'est pas ce que je suis.

-Mais bien sur, je sais ce qu'est un rêve. Mais je ne sais pas ce que tu représente pour moi.

-Et si j'étais télépathe?

-Et alors?

-Peut-être que j'aurais laissé en toi une marque télépathique de moi pour tenter de laisser une marque sur le monde avant de mourir. Peut-être que je suis là pour te remercier de m'avoir sortis de cette vie. Après tout, peut-être que de mourir pour moi c'est quelque chose de bien.

-Je dirais plutôt que j'essaie de me convaincre que je n'ai pas fait autant de mal que je le crois.

-Oh si c'était ça, je ne serais pas là demain.

-Quoi?

-Réveille toi!

***

J'ouvris les yeux, couché dans mon lit. Elle ne serait pas là demain? Comment ça elle ne serait pas là demain? J'allais encore rêver à elle? Peut-être, c'était un événement marquant, peut-être que ça arriverais encore et encore mais je ne devais pas m'en faire. Les rêves sont une représentation du subconscient alors ils sont un moyen de se libérer et donc, positif en soit. Il n'empêche que ce rêve me troublait légèrement. Je déposai mes pieds sur le sol et passa ma main dans mon cou, je sentis un peu de sueur. Il faisait chaud dans cette pièce après tout. Ma vision m'envoya un éclair de mon rêve, la chambre sembla virer au rouge avec un lit en plein milieu. Je clignai des yeux et tout repris sa place normal. Ça c'était quelque chose d'étrange. Je secouai la tête et je me levai. J'enfilai rapidement mes vêtements blancs habituels. Évidemment, une copie que j'avais gardé dans mes bagages, je n'allais pas mettre la version tâchée de sang. J'entendis alors quelqu'un cogné à la porte. Probablement les déjeuners. Ne sachant pas si Shawn était réveillé, je me dépêchai d'aller répondre.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 22:22

Cela ne prit que peu de temps avant que le mutant aillé ne réponde à ma question. De mon insécurité maladive, je désirais m’assurer du niveau de sécurité lors de cette mission. Avions-nous un risque d’être traqué ensuite par ces mercenaires terroristes qui allaient avoir une image de nos deux visages après cette mission ? Lucifel me rassura tout en repliant le morceau de papier qu’il avait sorti quelques minutes plus tôt. Il se dépêcha de me rassurer sur certains points. Premièrement, selon ses estimations, il n’y avait aucun risque qu’une caméra ne puisse nous voir. Si c’était le cas, celle-ci allait certainement transférer les données à l’ordinateur que nous devions détruire. À moins d’un échec total de la mission, nous pouvions nous considérer chanceux. Aussi, je fus rassuré en sachant que mon second pouvoir n’allait pas être utilisé. Ouf ! J’imaginais mal m’humilier devant un collègue qui était désormais rendu à un bon niveau dew maitrise sur ses propres pouvoirs.

Tout semblait désormais clair maintenant ! Je n’avais plus aucune question. Il ne restait plus qu’à attendre demain pour se lancer dans la gueule du loup. Le ventre gargouillant, Lucie s’informa sur ces petits repas que j’avais ramené du buffet chinois. Quels étaient-ils ? Je devais admettre que je n’en savais rien moi-même. Lors du choix au restaurant, on m’avait offert un menu dont tous les noms de mets étaient inscrits de symboles chinois. Même pas la moindre image afin de nous aider. Certes, il y avait cette fameuse traduction italienne…. MAIS COMMENT VOULIEZ-VOUS QUE JE COMPRENNES CE CHARABIA ?!? QU’avais-je alors fait pour m’en sortir ? M’informer ? Pfff ! J’étais beaucoup trop fier pour me rabaisser à ce niveau. Certes, j’étais accompagné de ces belles demoiselles qui s’étaient proposés pour payer le repas. Mais par malchance, elles étaient beaucoup trop manipulés afin de se servir de leurs cerveau. J’avais donc opté pour la méthode du hasard. C’est en pointant les choix au caissier que j’avais été servi. Mais encore là, qu’allais-je répondre à Lucifel ?


- Hmmm… c’est un met typique chinois ! Le caissier m’a dit que les petits asiatiques en raffolent !

Eh oui ! Je me faufilai à l’aide de mensonges. Cependant, je restai toujours aussi curieux sur cette traduction qui restait pour moi des plus inconnus. Heureusement, je possédai cette mémoire photographique. J’espérai avoir une traduction à l’aide d’un petit dictionnaire Italien-Français que j’avais dissimulé dans l’une de mes valises. Alors que Lucifel s’installa sur le divan afin de manger son repas devant la télé, je fis un détour vers ma chambre afin d’en avoir le cœur net.

Ouvrant ma valise pour en sortir le fameux dictionnaire, je me mis à feuilleter le livre, espérant bien me débrouiller. Heureusement, cela ne prit pas trop de temps que je découvris la traduction noir sur blanc de mon propre met.


*Soupe aux pétoncles… ouf ! Soulagement !*

J’étais rassuré de savoir que mon repas allait être un pur délice. Cependant, il me restait la traduction du mets que Lucifel était déjà en train de savourer. Je tournai quelques pages pour finalement me rendre à cette fameuse traduction francaise. C’est en voyant le mot que mon visage s’allongea.

*Testicules de bœufs napée d’une sauce sucrée…..*

En voyant la traduction, j’entendais en trame sonore mon collègue qui ne pouvait s’empêcher de montrer son appréciation à la nourriture à l’aide de petits sons venant de sa bouche fermée. Devais-je vraiment lui dire qu’il était possible que celui-ci était en train de dévorer les parties génitales d’un animal ? De plus, est-ce que l’on avait pris soin de vider son contenu avant de le faire cuire ? Je n’osa pas approfondir ma réflexion, de peur de perdre cet apétit. Je ne me résuma qu’à aller rejoindre Lucifel, m’assoyant à coté de lui, faisant désormais vœu de silence. La soirée allait être longue !

***
Dormir dans un lit dont l’on n’était pas habitué n’aidait jamais à passer une savoureuse nuit. C’était encore plus le cas lorsque l’on ne pouvais s’enlever cette scène d’un mutant qui se servait de ses dents afin d’enlever avec une telle agressivité la nourriture qu’il mangeait. Heureusement, toute cette action m’avait aussi permis de dormir quelques heures. Par contre, certains rêves me ramenaient à cette scène d’horreur datant de ce soir même. J’avais beau rêvé que j’étais en train de piqueniquer auprès d’Evelyn, la coupe de vin à la main, mon subconscient me montrait rapidement Lucifel dans un coin en train de savourer ses boulettes de bœufs. De même pour ce rêve ou je me prenais pour un agent secret du gouvernement. Lors d’une réunion de mission dans la salle de conférence, je voyais encore et toujours Lucie dans un coin avec son met favori. Mince ! Comment faire pour m’enlever cette idée de la tête ?!?

Mais heureusement, lorsque l’on frappa à la porte, je me réveilla en sursaut, heureux de sortir de nombreux rêves les plus étranges les uns des autres. Je regardai cependant autour de moi, afin de m’assurer que cet instant n’était pas aussi un rêve créé par mon imaginaire. Quelle joie ! C’était bel et bien la réalité. J’entendis des pas se diriger vers le portique. C’était sans doute Lucie qui était déjà réveillé. Pour ma part, baillant aux corneilles, les cheveux tout ébouriffés, je m’étirai sur mon matelas afin de bien me réveiller. Oh mince ! J’aurais préféré dormir quelques heures de plus mais bon ! Une mission m’attendait et je devais rester à la hauteur de mes responsabilités.

Enfilant mes pantoufles, un jean et une chemise, je traina des pieds jusqu’à la cuisine. Prenant place, je fixa Lucie de mes yeux encore pochetés.


- B’jour Lucie…. (bâillement) Bien dormi ? Alors ? À quelle heure veux-tu débuter la mission ? Un costume en particulier pour nous camoufler dans la foule jusqu’au sous sol du parc ? Des idées ?

Je me permis d’étirer le bras afin de lever le couvercle du repas. Il s’agissait de saucisses pour déjeuner. Voyant un léger lien avec un léger traumatisme, je ramena mon bras vers moi.

- Oh et puis zut ! J’ai pas faim !
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Avr 2010 - 17:52

Je récupérai le déjeuner à la dame qui m'offrit de le déposer à l'intérieur. Je la remercia de l'offre mais je la refusai quand même. À son visage assez maussade, je dirais que Shawn n'avait pas pensé de donné quelque chose à la dame pour ses efforts de la journée d'avant. Pour la remercier, je lui tendis un billet de 100$. Un sourire apparut sur ses lèvres à ce moment là, me remerciant à son tour. Elle n'aurait pas trop mauvais souvenir du passage des deux américains que nous étions au moins. J'allai déposé les plats sur la table de la cuisine avant de me tirer une chaise. J'entendis les pas traînant de Shawn s'approcher. Je me retournai vers lui les yeux vers le sol. Ces pantoufles allaient finir par me tuer. Je me retournai en secouant la tête et en offrant à Shawn de me rejoindre. Je sortis les ustensiles et m'assis sur une chaise pour me préparer à manger. Ça allait être une longue journée.

-Tu te fous de moi? Tu n'as pas faim? Toi? Enfin, tu n'as pas le choix, mange. Ça ou tu peux manger mes restes d'hier si ça te plait plus. Mais tu dois avoir quelque chose dans l'estomac Shawn car la journée qui vient ne sera pas de toute repos et je ne sais pas quand on va pouvoir manger à nouveau.

Je coupai un bout de saucisses et je la mis dans ma bouche. Elle manquait de cuisson. Je me mis ensuite aux 3 œufs tournés dans mon assiette Je mangeai avec appétit sans dire un mot, profondément perdu dans mes pensées. Je devais être certains d'être préparé. J'avais mes deux pistolets, mon écouteur, mes lunettes de prêtes sur mon bureau. Je savais exactement ou se trouvait les 3 lieux à visités alors je n'avais pas besoin de carte. Les drogues! Je les ai laissai dans les poches de mes vêtements sale. J'irai les chercher avant de me mettre au travail. Rapidement, mon assiette se vida. Ça faisait du bien de me remplir la panse comme cela. Je me retirai de la table en disant à Shawn que j'allais me préparer dans ma chambre. Ce qui me pris quelques secondes tout au plus. Avant de m'asseoir sur mon lit.

Regardant le parc dévoilé par ma fenêtre, les souvenirs de ma jeunesse revinrent à la surface. Je me souvient alors des longues promenades dans les rues calmes du petit cartier de Seattle ou j'étais né après le brunch du dimanche, lui-même suivant notre passage à l'église ou j'avais lut la bible devant ma petite communauté chrétienne. J'avais aimé cette situation particulière auprès de Dieu en lequel je croyais profondément. Puis vint l'évènement. J'avais décidé d'oublier la possibilité même de son existence. Je n'y croyais toujours pas le moins du monde mais je sentis que je devais faire quelque chose. Je me relevai et m'avançai vers la fenêtre pour mettre mes mains sur le contour de la fenêtre. Je baissai ma tête, me vidant de toute pensée extérieur. J'expirai profondément. Comment es-ce que je faisais cela auparavant. Es-ce que je le disais à a voix haute ou dans ma tête. Es-ce que cela faisait une différence? Comment pourrais-je le savoir. Je le fis comme je le sentais, parlant à voix basse.

-Seigneur, je ne suis pas sur d'être prêt à croire en vous. Je ne crois pas que vous auriez laissé les hommes et les femmes que vous avez créé mourir dans tant de souffrances si c'était le cas. Pourtant aujourd'hui, je prend toutes mes chances de mon côté. Je ne vous ai pas offert quoi que ce soit depuis des années, pas même une seule pensée, mais je vous le demande quand même, comme un homme humble. Aidez-moi seigneur. Aidez moi et mon ami à survivre à cette ultime épreuve dans ma vie et alors peut-être reviendrais-je à vous. Je sais, peut-être que j'ai dis, mais je ne peux promettre ce dont je ne suis pas certains, pas à Dieu lui-même. Aidez moi quand même seigneur, je vous en prie. Amen.

Le mot de la fin me revint juste au bon moment. Je relevai la tête vers le parc. Le soleil brillant de mille feux derrière nous illuminait de toute ses merveilles les alentours. Si Dieu il y avait, c'était dans ce genre de petite merveille qui nous semblait toute naturelle. Je me retournai vers ma porte, fin prêt. Je remarquai qu'elle était légèrement ouverte, je l'avais probablement mal fermé. Je sortis dans le salon. C'était l'heure de s'y mettre.


HJ: Tu peux nous traîner au sous-sol si tu veux ^^
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Avr 2010 - 1:04

Malgré ce dédain que j’avais, Lucifel avait toutefois raison. Il me fallait manger pour reprendre des forces. Je m’imaginais mal lors d’une mission d’espionnage, repéré par un simple gargouilli, de quoi le regretter amèrement. Cependant, aucune chance que je n’oses gouter à ces testicules de bœufs qui risquaient de pourir dans le frigo. Jamais je n’allais osé souillé ma bouche pour si peu. Voici donc pourquoi, alors que mon partenaire terminait son assiette, je repris mon courage à deux mains, mettant de coté les saucisses pour me concentrer sur le bacon ainsi que sur les œufs. Cette assiette était garnie d’autres merveilles du monde. À quoi bon les ignorer aussi ?

*Oh petites pommes de terres déjeuner, soyez la clé de ma digestion ! Et vous, bacon, que votre graisse puisse un bon jour me bloquer une artère*

Il m’arrivait parfois de réciter un peu de poésis tout en mangeant. En effet, Evelyn risquait bien d’en être jalouse si celle-ci venait à l’apprendre. Il valait mieux pour nous de garder cette attitude neutre pour le plus de temps possible. Mais bon, cela ne me prit que quelques minutes afin de dévorer toute mon assiette, excluant ces saucisses qui me rappelaient trop de mauvais souvenirs personnels. Pendant que j’étais en train de gratter mon assiette, mon collègue me faussa compagnie, indiquant qu’il devait aller se préparer. C’est donc en me laissant seul dans la cuisine qu’il se dirigea vers sa chambre.

Quelques minutes plus tard, j’avalai ma dernière bouchée. Même si précédemment, j’avais osé dire que je n’avais pas faim, je ne regrettais pas un repas aussi délicieux soit-il.


*Il va bien falloir que je reviennes ici avec Evelyn…. si j’en ai le budget…*

Je me leva à mon tour de ma chaise, allant porter mon assiette dans l’évier afin de l’essuyer avec l’eau qui jaillissait du robinet. Tant qu’à vivre dans un hôtel, aussi bien donner bonne impression. Terminant ainsi le nettoyage, je tapa des mains, fier d’avoir accompli une bonne action. Les femmes de ménage allaient pouvoir mieux dormir ce soir grâce à moi. Il ne me restait plus qu’à aller me préparer à mon tour afin d’être prêt en même temps que le mutant ailé.

Je longea donc le corridor, motivé par cette motivation de porter fièrement cette armure que j’allais enfin tester pour la seconde fois depuis sa construction. Mais alors que je posa la main sur la poignée, mes oreilles entendirent des voix venant de la chambre voisine. Envahi par la curiosité, je ne pouvais m’empêcher d’aller jeter un œil. C’est donc à pas feutrés que je m’avanca vers le portique de la chambre de mon collègue, poussant légèrement la porte afin de mieux voir la scène.

Je vis Lucifel, tête baissée devant sa propre fenêtre, totalement appuyé sur le mur. Mais à qui parlait-il ? Portant plus attention, je me rendis compte de ce qui était en train de se passer.


*Mais… il prie ?*

Jamais je n’avais réfléchi à la théorie que Lucifel pouvait être croyant. En fait, jamais je n’avais osé penser à ce qu’un mutant puisse être chrétien. Malgré toute mon imagination, j’estimais que chaque X-men ne pouvait vouer un culte au professeur Charles Xavier. Mais en voyant cela, toutes mes théories s’avéraient être un échec. Sans trop faire de jeux de mots, l’ange tentait de se rapprocher de son Père, de son créateur.

Voyant cette scène, je venais de réaliser qu’encore une fois, je découvrais une facette de mon collègue que j’ignorais. Qui aurait cru qu’une telle mission pouvait me permettre d’en savoir davantage sur quelqu’un. Sous cette carapace d’homme dur et fonceur se cachait une créature insécure, demandant l’approbation d’un être suprême. Mieux valait le laisser seul, histoire de ne pas gâcher un si bon moment de communication. Je n’avais que plus de respect envers les gens spirituels.

Quelques minutes plus tard, je ressortis de ma chambre, portant fièrement mon armure ainsi que mon masque sur le haut de ma tête. L’ange m’attendait patiemment à l’entrée.


- Je suis prêt, Lucie ! J’ai tout emmené : mon armure, mon masque à gaz, ma montre métamorphique, deux barres de chocolat au cas ou et un carnet accompagné d’un stylo au cas ou je rencontrerai une charmante dame !

Déterminé par cette mission qui était sur le point de commencer, je me permis de saluer Lucifel à la manière des soldats envers leurs générals : la main raide sur le front, cachant ainsi la lueur du soleil. J’étais désormais prêt à accompagner mon frère d’armes en mission. J’ouvris la porte en toute galanterie afin de le laisser passer. Il ne fallut que quelques secondes pour longer le corridor et ainsi nous rendre à l’ascenseur principal. J’appuyai sur le bouton, histoire d’amener la cage d’ascenseur à notre étage. Les portes s’ouvrirent finalement, nous permettant ainsi d’appuyer sur le bouton magique menant au sous sol de l’hôtel. Les portes se refermèrent, recréant ainsi cette intimité avec mon collègue.

Alors que l’ascenseur descendait, je levai les yeux afin d’analyser la situation. Une caméra de surveillance avait été installée là par le personnel de l’hôtel, histoire de venir en aide aux clients au cas où. Je devais réagir en conséquence. S’il venait qu’à dire la moindre chose déplacée, nous étions cuits. Déjà que nos habits ne nous aidaient pas beaucoup. Nous devions absolument besoin d’avoir l’air de personnes ordinaires n’allant qu’à une simple fête costumée. Me fiant sur le seul sujet de conversation qui me venait en tête, je tentai une petite conversation détournée :


- Euh… Raymond ? Est-ce que tu crois que la ravissante Sandie sera de la fête ce soir ? Elle m’a dit sur MSN qu’elle allait se déguiser en « Black Cat »…

Alors que je disais ces choses erronées, je fis de légers mouvements de têtes, faisant signe à Lucifel de jouer le jeu, le temps que nous puissions arriver à destination.

Ce n’est qu’une fois que Lucifel répondit que les portes s’ouvrirent, offrant ainsi l’accès à un vaste couloir semi éclairé par des néons dont certains clignotaient. J’avais l’impression de me tenir dans un décor de film d’horreur, de quoi glacer le sang. Les murs étaient d’un gris terne et les tuyaux tapissaient le plafond. J’en vins à me tourner vers mon coéquipier, histoire de me laisser diriger vers l’endroit en question. Après tout, c’était lui qui connaissait les lieux, PAS MOI !


- Alors Lucie ? J’imagines que l’on va par en avant…. Mais ensuite ? Ou elles sont ces fameuses archives ?
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Avr 2010 - 21:38

Ça y était. Moi et Shawn allions lancer l'assaut le plus dangereux, le plus complexe et le plus important de ma vie. Nous allions peut-être détruire une des dernières chances d'un important groupe terroriste de revenir à la vie une fois pour toute. Je sentais le stress monté dans mon estomac mais j'étais prêt. Je tournais en rond dans le salon en me demandant ce qu'allais oublier Shawn, parce qu'il oublierait quelque chose. Ou il amènerais quelque chose d'inutile. Je me tournai vers la télévision et je l'allumai histoire de détourner légèrement mon attention. Le poste des nouvelles était resté en place. Je vis des images des lieux que nous avions quitté la journée d'avant. Le sourire de la jeune femme tendait à dire que tout c'était bien terminé mais le son coupé ne m'appris rien, évidemment. Tant mieux, comme ça nous avions eu raison de ne pas nous mêles de ce qui c'était passé là bas. Je refermai la télé sur l'image d'un journaliste à l'air ahuris qui marchait dans le couloir du deuxième étage dont je me souvenais trop bien lorsque Shawn sortis de la chambre avec son équipement. Il avait penché pour ma deuxième idée, il avait amené un truc inutile. Enfin deux trucs mais peut importe, ça ne devrais pas trop handicapée. Au moins, il n'avait pas amené son oreiller. Shawn se dirigea le premier vers la porte. Je me dirigeai vers la sortie de la chambre. Ça y était vraiment, plus de marche arrière possible. Une seule question restait d'actualité. Qu'es-ce qui arrive lorsque le sang coule en Italie?

Dans l'ascenseur, Shawn me demanda quelque chose de ridicule en montrant d'un mouvement de tête la caméra de sécurité. Je doutais sincèrement que l'hôtel soit au courant qu'il y avait, dans les sous-sols, une entrée vers un repaire terroriste mais, il restait possible que les terroristes en question y soient connectés. Après tout, ça tenais du système de sécurité gratuit. Je confirmai la venue de la fameuse Sandie, mais plutôt avec un habit de Wonder Woman. Finalement, la porte de l'ascenseur s'ouvrit sur un corridor gris et défraîchis. Le revers de la médaille d'un hôtel qui semblait être neuf de fond en comble. Shawn me demanda par ou on devait passer précisément. Je lui dis de me suivre et je me dirigeai plus loin dans le couloir. Je m'arrêtai devait une grande grille qui semblait cacher le système d'aération, la vérité étant sensiblement différente. Je relevai le bas de la grille pour la faire pivoter sur ses gonds vers le haut. Je me penchai pour passer en dessous de la grille qui tenais toute seule dans les airs suivis de près par Shawn. Il semblait presque que nous n'avions pas changer d'endroit. Le couloir était aussi gris et en mauvais état que celui d'avant. Je fis un signe de dos à Shawn pour qu'il referme notre porte d'entrée sans même prendre le temps de regarder s'il y avait pensé.

À voix haute, je demandai la vision électrique. J'avertis Shawn que dans cette vision, les corps humains semblait presque disparaître et qu'il devrait donc m'avertir si quelqu'un venait ou si un objet non électrique se trouvait devant moi, ce qui devrait avoir très peu de chances d'arrivé. J'en profitai aussi pour lui dire qu'ici, mis à part les lumières, rien ne semblait fonctionner à l'électricité. Je commençai à avancer dans le couloirs qui m'apparaissais quand même malgré le manque de détail. La vision bleuté électrique était agressante mais je lui survivrai assurément. Selon mes calculs, nous avions un kilomètre à faire avant de nous rendre aux lieux précis de l'archivage. La promenade se fit en bien peu de mots, nous ne pouvions pas savoir quand on se ferait avoir par quelqu'un qui passait par là ou une caméra alors nous devions rester sur nos gardes et surtout, ne pas être détecté à cause de nos voix. Dans un long couloir sans détour comme celui-là, même nos pas semblaient être amplifié atrocements. Je m'arrêtai subitement juste avant un tournant, en faite, juste devant LE tournant serait un mot plus exact.

-Ça y est, une caméra juste au dessus de notre coin. Je m'en occupe, je la vois avec précision.

Je sortis un petit connecteur de ma poche et je tendis mes doigts vers le haut de l'autre côté du mur. Je décrochai le fil de la caméra. Je me servis ensuite du connecteur. Je branchai un bout au fil et je branchai l'autre côté dans la base ou le fil était placé auparavant. C'était un petit truc facile que j'avais pris le temps de faire il y a bien longtemps. Il ne m'en restait plus que 4, j'espérais que j'en aurais suffisamment pour toute la mission..

-Avec ce petit ajout, l'image va encore ce rendre mais elle va être figée sur une boucle de 15 secondes. On peut donc passer sans craindre d'être vu dès que l'enregistrement est terminé. Bon, je crois que ça y est. Prêt? Vision thermique.

Ma vue passa d'un bleu électrique au bleu foncé, excluant le corps chaud de Shawn qui apparaissais dans les teinte jaune jusqu'au rouge. Je regardai au delà du coin pour voir que le couloir devenait une pièce avec plusieurs piliers de béton. Dont quelques un juste à la création de la pièce. Ils devaient être fait pour retenir le plafond. Ou plutôt, sans que je le sache, le bassin ou le lac se trouvait juste au dessus de nous. Je passai en vue régulière à l'aide d'une pression sur le côté droit de mes lunettes et je confirmer la forme humaine à quelques mètres devant moi. Mieux, je confirmai une fille. Plus encore pour Shawn, elle avait l'air plutôt jolie, dans la trentaine. Je me retourner vers lui pour lui dire un seul mot. Spore. Et c'était parti.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Avr 2010 - 1:55

*Pff ! Mais qu’est ce que Wonder Woman a de plus que Black Cat ?*

Est-ce qu’un futur débat allait naitre à la suite de cette mission afin de savoir lequel des mondes entre Marvel et celui de DC allait dominer ? Bien entendu, ce n’était pas le temps d’argumenter sur le sujet. Premièrement, nous étions surveillés par un œil de verre et secondement, je crois que le moment était mal choisi. Néanmoins, c’était bel et bien partie remise. Lucifel allait bien voir que Ironman pouvait battre Batman à l’aide de seulement deux doigts, rien de plus ! Ce n’était pas un simple milliardaire possédant une batcave qui allait survivre au rayon destructeur de l’électro aimant de Tony Stark ! Oh que non !

Enfin bref, nous avancions dans ce couloir désert qui ressemblait étrangement à ces corridors que l’on voyait dans les films d’horreurs américains. Voir certains néons clignoter ne faisaient que pimenter la situation, rien de plus ! Mais cela ne semblait pas perturber pour autant mon collègue qui s’était déjà mis à la recherche d’une entrée ou d’un passage secret quelquonque. Pour ma part, je n’avais qu’à faire une seule chose : le suivre et me taire, chose que j’allais certainement réussir à accomplir…. A moitié ! Finalement, Lucie s’arrêta vers l’une des grilles, s’aggripant à elle afin d’y ouvrir un nouveau passage. Wow ! Allions nous réellement faire comme ces espions américains qui passaient 75% du film à se faufiler dans les conduits de ventilations ? Étions-nous assez « hot » pour obtenir cette bénédiction à jouer les héros américains ? Encore une fois, je fus obligé de suivre. Fermant ainsi délictament la grille comme me l’avait demandé le techokinésiste, je m’exécutai tout en prenant soin de ne pas le perdre de vue.

Finalement, cette petite promenade dans les conduits fut plus brève que je l’imaginais. Cela ne faisait que quelques instants et nous étions déjà arrivés au prochain couloir… qui semblait tout aussi identique que le précédent :


- Alors là… deux hypothèses…. Soit le designer intérieur a manqué d’imagination pour la peinture… soit nous sommes revenus à la case départ. Tu es sur que nous ne sommes pas perdus, Lucie ?

Inutile de dire que j’avais une confiance aveugle envers mon collègue. Déjà que je ne possédais pas beaucoup le sens de l’orientation, je me laissai diriger aveuglément par ses instructions. Ce n’est que lorsque je l’entendis enclencher sa vision électrique à voix haute que je me rendis compte qu’il était sur de son coup. Peut être avait-il étudié les plans avant de venir ! Qui sait ?

- C’est bon, Inspecteur Gadget ! Je te laisse me servir de guide !

Lucifel me demanda cependant une mission. Puisque celui-ci ne pouvait désormais plus voir la présence de personnes, il comptait sur mes yeux de lynx afin de l’aviser au cas ou. Sur le coup, je ne comprenais pas trop. Est-ce que sa vision électrique l’avait rendu aveugle ? Je n’avais jamais expérimenté ce genre de vision. Peut être qu’avec un peu de chance, j’allais pouvoir lui demander d’expérimenter à mon tour.

- D’accord collègue ! Je vais t’aviser si un gros baraqué s’amène. Mais je t’avertis ! Je ne le mets pas hors d’état de nuire tout seul !

Nous continuions d’avancer. La route fut des plus longues. Mince ! Ce fut le plus long moment de ma vie. Personne ne parlait. Nous pouvions presque entendre une mouche sacrer si celle-ci venait à se donner un coup de marteau sur une patte. Ce silence en était perturbant. Mais bon, comme le disait si bien ce cher proverbe : il y avait un temps pour chaque chose. J’allais bien avoir la chance de parler un autre moment. Qui sait ?

Finalement, quelque chose de miraculeux se produisit. Un coin ! Quel miracle ! Enfin un changement dans ce décor si terne ! Si ce n’était pas de cette mission d’infiltration, j’étais prêt à faire une petite danse de la victoire. Mais bon, je n’eus à peine le temps d’exprimer ma joie que Lucifel se colla contre le mur, ce que je fis par réflexe. Si les professionnels le faisaient, peut être était-ce pour une bonne raison ? Je laissa mon coéquipier opérer, sortant ainsi un petit fil pour pirater cette caméra de surveillance qui semblait fixer le prochain couloir que nous allions emprunter.

Trafiquant ainsi la caméra à l’aide de quelques branchements, il m’expliqua brièvement en quoi consistait ces manipulations. À l’entendre, je compris avec aisance qu’il reprenait un truc que l’on voyait souvent dans les films d’actions ou d’infiltrations. Mince ! Allais-je faire toutes sortes de liens aux films d’actions lors de cette mission ? Je n’ajouta aucun mot, ne résumant mon intérêt aux informations que donnait Lucie par un hochement de la tête.

Quelques secondes passèrent et vlan ! Ce fut le signal pour continuer à avancer. La voie était libre. Ces caméras n’allaient jamais nous voir passer. Nous passions encore comme de valeureux fantomes venant hanter ces corridors. Marchant les jambes écartées, prenant soin de ne pas faire trop de bruit tout en suivant mon frère d’armes, je me permis une remarque :


- J’y comprends rien ! Si c’est un lieu important, pourquoi on a vu personne jusqu’à maintenant ? C’est quand même pas les vacances de la construction…

Je fus arrêté sur le champ. Lucifel se stabilisa, mine qu’il avait été attiré par un détail.

- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? J’aime pas le visage que tu fais en ce moment. Ca sonne : Attention ! Nos jours sont comptés ! Mais qu’est-ce que tu vois ?

Cela ne prit que peu d’instants que ma question eut une réponse. Lucifel m’annonca ce qui était sur le point d’arriver. Selon ses dires, une source de chaleur semblant être une jeune femme de trente ans au corps svelte venait vers notre direction. C’était l’occasion pour moi de faire mes preuves.

- Oh ! Tu me prends par les sentiments !

N’attendant pas une minute, je ferma les yeux afin de mieux me concentrer. Forcant mes muscles à leur pleine capacité, les spores ne prirent que quelques instants afin d’envahir un périmètre de quelques mètres autour de nous. Je fis signe à Lucifel d’attendre ici, le temps que je puisses charmer la tendre dame qui était sur le point de tourner le coin. J’allais aller à sa rencontre.

Je m’avanca de quelques mètres, tournant ainsi le coin pour tomber nez-à-nez avec cette membre des WhiteBlood qui semblait sur le point d’être influencée par ce charme artificiel. Pour ma part, je ne pouvais que me régaler sous la vue de cette belle brune aux cheveux longs bouclés, portant fièrement une blousse blanche ainsi qu’un pantalon propre noir. Me voyant de ses yeux noisettes, elle laissa tomber ses dossiers pour me sauter au cou, ne pouvant résister à l’envie de me bécoter un peu partout sur le visage. Ciel ! Par chance, elle n’avait pas de feux sauvage ni le rhume ! J’avais de quoi être choyé.

Me prenant ainsi pour son nouvel étalon, je lui proposai de porter ses documents à condition qu’elle puisse s’agripper à mon bras pour une petite promenade. J’amena les documents à Lucifel, espérant que ceux-ci puissent être des éléments importants. Mais toujours est-il que nous avions toujours cette agente des Whiteblood à nous occuper ? Comment espérer que celle-ci ne nous ralentisse pas ? Une seule solution ! L’endormir !


- Bon… eh bien, bonne nuit, soleil de milles nuits !

D’un geste rapide, je mis ma main sur le visage de la femme, dont un gaz s’échappa automatiquement de mon poignet. Heureusement d’une faible dose afin d’éviter de nous faire endormir à notre tour, ceci fut suffisant pour faire crouler la femme par terre, désormais incapable de se réveiller. Toujours est-il que ce gaz n’était que temporaire. Un plan B était nécessaire. Comment s’assurer que celle-ci n’allait pas alerter les autres ? Facile !

- Euh Lucie ! Tournes-toi ! Je vais prévoir une démarche de sécurité ! Rien de bien extrême !

J’attendis que mon collègue se retourne avant d’aller détacher la blousse ainsi que la jupe de ma victime. Si celle-ci désirait aviser les autres, elle allait devoir le faire en sous-vêtements. Mais connaissant la timidité de la gente féminine, j’étais certain que le premier réflexe pour elle allait être d’aller se trouver de nouveaux habits, ce qui nous donnait un peu plus de temps devant nous.

Terminant ainsi d’enlever les vêtements de la femme, je rangea les vêtements de la femme dans l’une des poches du sac que je transportais. J’incita Lucifel à continuer notre route :


- Bon ! La voie est libre ! En plus d’avoir neutralisé une agente, j’ai aussi de nouveaux vêtements à offrir à ma douce Evelyn ! Vive l’économie !

Nous étions désormais prêts à continuer notre route. Un autre couloir suivait à la suite de ce nouveau tournant. Cependant, au bout se trouvait un portique, menant à une pièce illuminée. Cette fille venait certainement de là. Qu’allions-nous trouver ?

- Eh Lucie ! TU vois quelque chose là bas ?
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Avr 2010 - 3:04

Et voilà que Shawn s'activait convenablement. La jeune femme se dirigea vers lui pleine d'amour et de désir. Je la regarder passer, une partie de moi trouvant cela vraiment ridicule et une autre trouvant cela infiniment pratique. Shawn récupéra les dossiers de la jeune femme et revint vers moi, me les offrant. Je les pris, curieux, et j'y jetai un oeil. On y voyait la photo d'un homme, son nom, son âge, son poids approximatif et des tas d'autres données extrêmement utile pour le chasser et le tuer mais rien de vraiment utile pour nous deux. J'entendis alors un corps s'effondrer sur le sol. Je levai les yeux pour voir la femme couché au sol. Ah d'accord, elle devait dormir. Je soulevai un sourcils, impressionné que Shawn en est pas profité plus que cela. Après tout, il n'avait pas l'habitude de refuser quelques câlins de plus. Quand il me dit de me retourner pour qu'il s'assure de notre sécurité, je crains le pire.

Et le pire était confirmé, en me retournant, je jetai un dernier coup d'oeil pour voir Shawn lui retirer ses vêtements. La dénudé était un système de sécurité? Il s'attendait à quoi? À ce qu'elle soit tellement insulté de s'être fait avoir aussi lamentablement qu'elle s'en irait? Bon, au fond, il connaissait mieux les filles que moi j'imagine. Mais je doutais franchement de sa technique. J'aurais encore préféré la tuer. C'était une terroriste après tout. Je dépassai donc le coin en laissant Shawn derrière avec son désir incroyable de regarder une femme endormie en sous-vêtement. Certes, certaines pulsions ne ce contrôlent pas, semblerait-il que cette dernière pour Shawn en faisait partis. Tant qu'il ne jouais pas à ça avec Swindler. Au moins, on venait de franchir une petit étape. Restait à savoir quel niveau d'importance elle avait. J'avançai sur la pointe des pieds dans le couloir relativement petit qui se dirigeai vers un autre tournant. C'était là que se trouvait l'entrée à la pièce principal des archives.

Je jetai un oeil à l'intérieur en vue normale. Je me retournai rapidement pour être certains que personne ne me voit. Là, ça allait être un peu moins drôle. Je jetai un œil au dessus de nous, aucun échangeur d'air. Et je ne me rappelais pas d'en avoir vu d'ailleurs. C'est étonnant. Ils doivent s'approvisionner en air frais d'une autre manière. Je sortis un masque à air d'une de mes poches alors que Shawn s'approchait me demandant des renseignement sur ce que j'avais vu. C'était simple, j'avais vu le début du défi. Je passai en vue thermique et je repassai mon regard un court instant par la porte, confirmant certaine donnée, en rajoutant d'autres. Généralement, pas le genre qui était à notre avantage.

-La salle est grande, trop grande. Pas qu'elle soit si immense que ça mais ça prendrait du temps avant de remplir la salle de gaz alors va falloir y aller un peu plus technique sur ce coup-là. Au centre il y a une table avec 5 personnes, je crois qu'il y au ne fille parmi eux. Dans le coin gauche en partant d'ici, il y a trois mecs qui fument. Pas très loin sur la droite il y a une autre femme qui semble regarder des dossiers avec des écouteurs sur les oreilles. Tu vas t'occuper d'elle. Moi je vais me diriger vers les trois autres pour tenter de les abattre, n'oublions pas qu'ils ont tous des pouvoirs, aucun humain ne serait toléré par ici. Je vais rester couvert par les classeur. Tu devrais te rendre jusqu'à la fille sans être vu mais l'attraper va probablement t'exposer. Après ça, fais ce que tu peux pour les 5 autres, on va avoir l'avantage de les avoirs encerclé. Je mets mon masque tout de suite, tu peux te servir de ton armure quand tu veux.

Je posai le masque en question sur mon visage, le bout de tissus blanc semblait de qualité moyenne alors qu'en fait, c'était un filtre de très bonne qualité. Je n'aurais pas de problème avec le gaz si je n'étais pas exposer durant trop longtemps. À la limite, je possédais quelques dose de l'antidote nécessaire. Je n'aurais qu'à me faire une injection quand ce serais risqué. Je hochai la tête dans sa direction et me déplaçai très près du sol en direction de la gauche. Je sortis un pistolets blanc de l'intérieur de mon habit pendant mon déplacement. Je pris position près des trois types, je me retournai pour voir la jeune fille tomber de sa chaise. Ce serais mon signe pour me lancer.
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 0:56

Agitant les bras de tout cotés en me lamentant en silence, je n’étais pas certain du plan pourtant si élaboré de Lucifel :

- Mais t’es dingue ? C’est comme demander au pape d’aller courir le marathon ! C’est impensable ! Je ne vais pas aller m’emparer de la fille alors que toi, tu seras confortablement caché derrière un classeur à viser la tête de ces gorilles dont l’on ignore les pouvoirs !

Il fallait admettre que je n’avais pas vraiment le choix non plus. Faisant semblant de ne pas m’entendre, mon collègue se prépara en sortant une arme et en enfilant soigneusement son masque à gaz. Selon lui, je disposai de toutes cartes possibles afin de mener à bien ma mission, tant que celle-ci s’exécutait avec brio. Allant directement se réfugier à l’abri des regards, il me laissa seul à moi-même, obligé de réfléchir à une tactique afin de ne pas me faire piéger dès le premier pas.

*Ah mais c’est idiot ! Allez ! Du nerf, Shawn ! Du nerf ! Tu peux le faire ! Comme dirait Spider-man : À grands pouvoirs nécessitent de grandes responsabilités !*

Lâchant radicalement un soupir de ma propre bouche, je me courba le dos, tassant mon visage afin de mieux voir la scène qui se passait à l’intérieur de la pièce. En effet, Lucifel avait raison. La pièce était beaucoup trop grande pour y envoyer un simple nuage de gaz somnifère d’ici. De plus, il n’y avait rien autour afin de m’y cacher pour ainsi passer plus inaperçu jusqu’à cette victime qui écoutait toujours sa musique, armée de ses écouteurs. Au moins, celle-ci n’allait peut être pas m’entendre. Je me cogna la tête à l’aide de mon poing afin de m’aider à raisonner.

*Arf ! C’est bête ! J’y arriverais jamais ! Pour qu’ils ne me voient pas, il faudrait que la lumière soit fermée et….*

Sur ces mots, je tourna la tête, découvrant à moins de quelques centimètres de mon nez un interrupteur. Était-elle la réponse à mes prières ?

*Ah merci ! La réponse à mes prières….. mais oh ! Pourquoi Lucifel n’y a pas pensé ? Il est bête ou quoi ?*

Voyant que Lucifel était caché, je ne perdis pas de temps et éteignit l’interrupteur, ce qui mit tout le monde dans une noirceur totale. C’était là ma chance de foncer, me dirigeant rapidement vers cette fille aux cheveux courts noirs qui devait certainement écouter du pop à en déborder des oreilles. Le dos courbé, j’avanca. Mais ce fut fort déplaisant lorsque j’accrocha mon genou sur le coin de la salle de conférence. En effet, me promener dans le noir n’était pas non plus la plus brillante des idées. Cependant, j’avais su obtenir quelques points sur l’effet de surprise. Je grinca des dents sous l’effet de la douleur mais continua ma route.

Aussitôt, me voyant rien, je m’empara du corps de ma victime, enroulant mes bras sous ses aiselles afin d’emprisonner celle-ci. Je tenta d’être un peu plus menacant en récitant cette phrase à l’oreille de celle-ci :


- Traitre est le cœur ma chère ! Il peut devenir aveugle aux moments ou l’on s’en attend le moins !

Susurrant ces paroles à l’oreille de la personne que je tenais, une lumière s’alluma devant nous, dévoilant un des trois hommes, le visage recouvert d’une chevelure de feu. Celui à coté de lui changea ses mains en boules munies d’épines de métal.

Mais avec la pièce à nouveau éclairée, je fus quelque peu troublé de me rendre3 compte que la personne que je tenais était le troisième homme qui les accompagnait. Changeant son visage pour un teint bleu pour ainsi faire apparaitre de nombreux muscles, je n’eus d’autres choix que de rester accrocher à cette créature qui passait de 5 pieds 8 à un monstre de 7 pieds. C’est à ce moment que je vis une possibilité de porte de sortie. Cette fille que Lucifel avait détectée me fixait du regard. Oui ! Peut être que celle-ci allait avoir un pouvoir assez puissant pour neutraliser les trois autres. J’espérais un pouvoir d’annulation de pouvoirs ou bien la création de créature mythologiques assez grosses pour dévorer un orc en une seule bouchée. Il était temps de montrer de quels bois je me chauffais. Sur le champ, j’enclencha à nouveau mes spores, sachant que ceux-ci allaient entrer en action dans l’esprit de la fille quelques secondes plus tard. Toujours accroché au cou du gros golem bleu, je tenta une approche diabolique en riant d’un ton grave :


- Haha ! Pauvres mortels ! Vous avez tombés dans mon piège ! Vous allez voir de quels bois je me chauffe ! Vous ignoriez que parmi vous existait un traitre ! Oui oui ! Sans vous y en attendre, elle va….

Tournant les yeux afin de mieux voir ma nouvelle coéquipière, je fus étrangement bouleversé en voyant le corps de la femme s’ouvrir comme une simple peau de banane, dévoilant ainsi un autre homme tout aussi menacant. Un métamorphe ? Ah mince ! C’était pas ma journée.

N’ayant plus aucune carte dans mon jeu, je tenta le tout pour le tout : la manière Shawn Spencer. D’une voix douce, je souris bêtement :


- Euh… hihi ! Je vous ai eu ! C’est une caméra cachée…. Il y a une caméra là…. Là…. Et là !....euh…. hihi !

Rien à faire ! J’étais vraiment mal pris ! Ces malfrats se préparaient à faire de moi de la bouilli pour chien. Je n’allais pas rester là sans rien faire quand même ! J’y alla pour mon plus grand réflexe :

- LUCIEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Mai 2010 - 0:55

Je passai sans le moindre petit son à l'endroit ou je devais me placer pour le lancement de la mission. Une arme profondément calé dans le fond de la paume de ma main, je me sentais prêt à me remettre au travail comme je l'avais fait tant de fois auparavant pour stopper les plans de criminels chevronné. J'aurais préféré me trouvé en compagnie de mes 3 collègues plus expérimentés mais Shawn devrait faire l'affaire. On avait quoi, 9 personnes à arrêté avant de mettre fin aux jours de cette opération? On était en sous-nombre évidemment mais personne ne savais que nous étions là et l'élément de surprise fais toujours la différence dans ce genre de mission. Combien étaient-ils lorsque nous avions envahis la base des White Blood à New-York, plus que 5 fois notre nombre, ça c'est évident. Nous nous en étions pourtant très bien sortis alors ce n'était pas ce petit tour de passe-passe que nous devions faire qui s'annonçait véritablement problématique. D'ailleurs, l'idée de Shawn allait me simplifier la tâche. Ou aurait du à tout le moins.

Lorsque la lumière s'éteignit, j'activai du bout des doigts ma vision thermique, un petit sourire aux lèvres. Je me retournai vers Shawn pour perdre instantanément ce plaisir. Mais dans quel sens il va lui. J'ai dit vers la droite pas la gauche. Et merde, tu ne vois rien dans le noir toi! Je pointai du canon l'interrupteur de la lumière au moment ou j'allais tiré, l'effet de la lumière affecta ma vision, je me retournai pour voir une lampe sur la table centrale. Dans le même mouvement, je remarquai la position ridicule de Shawn. En l'entendant hurler comme un enfant, je ne pus m'empêcher de soupirer. De toute façon, c'était bon pour viser de vider ses poumons. Je tirai une première fois sur la lampe centrale, me retourna à toute vitesse pour détruire l'interrupteur précédemment visé, je revins vers la femme de droite sur qui je tirai à 2 reprises dans le ventre, ce qui l'envoya propulsé au sol alors qu'il, en fait, venait tout juste de changer de forme.

-L'armure Shawn.

Je me déplaçai rapidement en entendant un bruit sourd frappé les cases ou je me trouvais. Une longue tige faite d'os avait tenté de m'atteindre sans succès. J'encochai une petite prise sur la crosse alors que je me dirigeais à découvert pour passer derrière une poutre mieux placé pour la défense. Je pointai dans la direction du groupe central et je tins bon la gâchette alors que mon arme tirait en rafale les 13 autres balles de mon arme, forçant tout le monde à se mettre à couvert de peur d'être touché. Je me planquai derrière la large poutre retenant le plafond. J'entendis le hurlement d'une jeune femme. Elle était décidément persuadé de mon état de « connard ». D'immenses arcs électriques passèrent de chaque côté de moi. Quelques résidus de cet arc se séparèrent dans ma directions, immédiatement absorbé par mon bras. Au moins, on avait la confirmation qu'il y avait une fille dans le groupe. Restait plus qu'a espérer qu'il y en avait une autre et on pourrait prendre le dessus.

De l'endroit ou je me trouvais, je pus poser les yeux sur le corps inerte de ma première victime. Dans mon observation très rapide du corps, j'eus l'impression que j'avais atteint le corps car il ne faisait pas le moindre mouvement, ne donnant même pas signe d'une respiration plus ou moins affaiblie. Tant mieux pour moi, j'aurais été à sa merci d'ici. Je fis tombai le chargeur de mon arme au sol et dans un mouvement rapide et habitué, j'y mis une nouvelle recharge. Encore 17 autres balles avant de devoir rechargé, je ne devais pas oublié qu'en cas de besoin, ou pour planifier une attaque surprise, je pouvais me servir de ma seconde arme. Je sortis le coin de l'oeil et mon arme de ma cachette pour tirer de nouvelles salves en sachant qu'il était fort probable que personne ne m'ait vu bouger dans les ombres de la place. J'espérais que Shawn avait agis rapidement et endormis ses adversaires ou sa allais devenir risquer.
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Juin 2010 - 15:23

HJ: JE SUIS DE RETOUR! Very Happy Désolé du retard! ^^"

Mon cri déclancha automatiquement une de ces célèbres scènes de ménage. Lucifel, fidèle à l'appel comme un gentil petit soldat s'était mis en mode « Ferme les yeux et fonce dans le tas » alors moi, je tentais de m'accrocher à cette grosse bête bleue horrible qui n'avait que pour seule mission de me faire tomber par terre.

Lucie! Un coup de main ici. Ca ne ferait pas de tort! J'ai jamais aimé les rodéos!

Rien à faire! Mon coéquipier était bien trop préoccupé par cette orde de malfrats des White Blood qui n'en avaient qu'à lui et lui seul. Après tout, n'était-ce pas lui l'ennemi principal des White Blood? À leurs yeux, j'étais certainement une sorte de coloporteur bidon qui n'avait cogné à leur repère seulement afin quelques aspirateurs.

Voyant que tout espoir était perdu, je tenta de me tenir autour du cou de la créature, m'aggripant à ses narines. Celui-ci ne pu s'empêcher de grogner tout en bougeant les épaules d'une méthode aussi rapide et sauvage.


Eh! Tout doux ,Schtroumpf Costaud! Priorité aux piétons!

C'est alors que je vis que deux collègues avaient décidés de s'approcher de notre petite scène, premièrement afin d'y éliminer le crétin qui gênait la mascotte des White Blood : moi! Je tenta la manière diplomatique:

Hého! Chacun son tour! On va tous avoir le droit de faire un tour de poney mais laissez moi au moins terminer mon tour. J'ai payé, vous savez?

Malédiction! Ces accolytes des White Blood n'écoutaient pas et ne faisaient qu'avancer, préparant ainsi leurs mains mutantes afin de m'aggriper. Il me fallait un plan, un plan de maitre, un plan de roi!

C'est alors que la voix déchainé de mon collègue arriva à mes oreilles. Celui ci réclamait l'utilisation de l'armure. L'armure! Mais bien sur! Pourquoi n'y avais-je pas pensé plutôt? C'était pourtant si simple! Ce truc ne servait pas seulement à me protéger des courants d'air. C'était pourtant si évident!

Tenant toujours aussi ferme le nez de ma monture, je recouvris mon visage de ce célèbre masque à gaz qui faisait parti de mon inventaire. Il ne fallait quand même pas que je m'endormes bêtement comme eux. Ce serait idiot sinon.


Fais dodo, la bébête!

D'un mouvement rapide, je recouvris le visage de la bête de ma main gantée, ce qui donna le réflexe absolu d'asperger la bête d'un gaz en plein visage. Aussitôt engourdie par l'effet somnifère, la créature sentit automatiquement ses jambes se ramolir. Celles ci n'étaient ainsi plus apte à tenir ce corps de muscles. Cela causa donc la chute vers l'avant de ma monture, ce qui amortit ainsi ma propre chute.

Ne perdant pas de temps, je roula sur le coté, tentant de reprendre le dessus sur la situation. Je me releva ainsi devant les deux derniers salauds qui en avaient après moi. Voyant la mine affreuse de ces malautrus, je ne pus m'empêcher de baisser les bras :


Mince! Mais pourquoi vous êtes pas des filles! Ca vient tout faire gacher la magie du moment..... Pffff! J'aurais honte à votre place!

Ne leur laissant pas de chance, je fonca vers eux, me dirigeant entre les deux gaillards, envoyant une grande masse de gaz sur mon passage. Ces deux adversaires, n'ayant pas eu le temps de boucher leur nez, sentirent leurs paupières lourdes pour ainsi tomber sous l'effet de la fatigue.

Je m'arrêta finalement afin de regarder ce qui restait. Lucifel était toujours occupé. Mieux valait lui donner un bon coup de main. Je me permis de crier cet avertissement :


LUCIE! LE MASQUE!

Sur ces paroles, je me mis à tournoyer sur moi-même, créant ainsi un grand nuage de gaz qui recouvrit toute la pièce. Ce gaz se propagea d'une vitesse aussi folle que la plupart n'eut pas le temps de réagir qu'ils avaient déjà tombés par terre. J'arrêta finalement de tournoyer pour ainsi contempler la scène.

-Lucie?
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Juin 2010 - 1:35

Alors que je me retournais vers Shawn pour savoir si tout allait bien de son côté aussi, je l'entendis m'avertir de mettre mon masque, ce qui était déjà fait heureusement. Je le vis alors tournoyé stupidement au milieu de la place pour envoyer du gaz un peu partout. Je le laissai faire son manège et je me dirigeai vers ma première victime. Je voulais tâter de son pouls afin d'être vraiment certaine qu'elle était morte. Dans une glissade, j'atterris près du corps que je tâtai à la va-vite, confirmant une fois pour toute son décès. Au même moment, je me fis plaquer au sol par une forme masculine qui posa alors ses mains sur mon visage, m'envoyant de l'énergie électrique. Je lui fis un sourire qui le paralysa soudainement, se rendant compte qu'il n'avait même pas besoin d'essayer. En vérité, c'est une bonne chose qu'il se soit arrêter, j'aurais fini par accumuler trop d'énergie et ce n'était jamais bon pour personne. Je mis mon flingue dans le ventre du type, à bout portant. J'entendis Shawn m'appelai puis je tirai 4 fois le corps qui se contracta avant que je le pousse sur le côté. Je tins mon arme en joue devant moi, cherchant du regard la dernière vivante qui restait.

-Shawn, il reste une fille, tu la vois?

J'avais beau me retourner dans tous les sens, elle devait être caché quelque part. Et moi je restais planté là au milieu de la pièce comme un idiot. Me rendant compte de cette technique militaire plus que lamentable, je me redressai de mon bras métallique, qui fut soudainement frappé par un objet inconnu. Ce devait être la fille qui devait avoir le pouvoirs de créer des os (pense à Spike dans X-men Evolution). Je roulai sur le sol, évitant de justesse un second projectile. J'entendis 2 autres tirs ricoché plus loin, probable qu'elle visait Shawn. Elle devait s'être rendu compte qu'il était autant une menace que moi en ce moment précis puisqu'il était bien loin le temps d'aller faire dodo. Je réussis à me remettre sur pied et à me cacher derrière un classeur.

-Shawn, tu es correct?

Je remarquai une ombre se relever et alors que son tir se dirigeait vers moi, je pris la même décision de l'attaquer, quelques balles atteignirent ses alentours, son tir passant au dessus de ma tête. Je savais bien que je ne l'avais pas touché mais cela me permis de me déplacer dans la pièce derrière une table qui avait été renversée durant le début de la bataille. Elle était épaisse et j'étais plus ou moins persuadé qu'elle ne pourrait pas tiré au travers, je restai toutefois éloigné du bois car une partie pointue de l'os pourrait me blesser stupidement. Je développai soudainement une idée. Je cherchai Shawn du regard pour lui signifier de passer sur la droite pendant que je passais sur la gauche. J'essaierais de lui tirer dessus mais si je n'y arrivais pas, Shawn pourrait s'occuper d'elle ou à tout le moins, attirer soudainement son attention et me permettre un tir au but.

HJ: Considère que je fais ces mouvements dans ton rp si Shawn comprend la technique. Tu choisis si je dois la tuer ou si tu l'as, je te permet de me bouger ^^ et désolé d'être aussi court -.-
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Juin 2010 - 1:44

La scène de combat semblait battre son plein. Cela me faisait franchement penser à un bataille d'oreilliers.... sans oreilliers, sans filles en pyjamas... sans lit.... et sans poster de Justin Timberlake. Finalement, avec un peu de recul, cela n'avait aucune simillitude à une bataille d'oreillier. Je venais de condamner cet esprit qui s'amusait à faire des liens inutiles.

Mais bon, tout cela pour dire que mes propres assaillants tombèrent comme de vulgaires mouches, tombant dans un sommeil plus que réparateur. Qui sait? Peut être allaient-ils rêver à la gentille licorne sautant sur le haut d'un arc en ciel!


*Mince Shawn! Arrêtes moi ces liens idiots et concentre toi sur le combat!*

Levant la tête, je vis que je n'étais heureusement pas le seul de mon équipe à contrôler la situation à merveille. Alors que moi, j'avais laissé tous mes adversaires vivants mais endormis, incapables de combattre jusqu'à leur réveil, Lucifel avait tué tout le reste. Bon! Il fallait admettre que nous étions très différent sur le point de vue défense. Alors que je faisais le marchand de sable, monsieur robotto s'amusait à imiter "Terminator". Mais bon, il était toujours vivant! C'était l'important.

Je lui fis un signe de la main, signifiant que la voix était libre, mais la réaction de Lucie prouva le contraire. Me criant la présence d'une autre fille, il courra se cacher, évitant un projectile sortant de nulle part.


- Mais qu'est-ce que...?

Lucifel eut le temps d'aller se cacher. Mais moi, avais-je été aussi agile qu'une hytène? Bien loin de là! N'ayant nul autre endroit ou me cacher, je resta le dos collé face au mur, tentant de voir le visage de cette fameuse fille. La lumière de cette lampe suspendue qui ne cessait de bouger depuis le début de la scène dévoila finalement le visage de cette nouvelle ennemie qui avait pu résister au premier assault. Il s'agissait d'une rouquine, vêtue d'un costume orange et noir. Les cheveux semi-courts, elle se tourna vers moi, voyant en moi une proie facile, la cible idéale pour un futur meurtre.

Pétrifié par la trouille, seuls ces mots purent sortir de ma bouche :


- Pitié Mme Wendy's!

Réagissant par ce commentaire, elle envoya deux projectiles vers ma direction, histoire de me faire réagir encore plus. Le premier projectile fabriqué d'os arriva directement à quelques centimètres de mon oreille droite. Et le second? Il fut planté quelques centimètres en dessous de mon entre-jambe. Le souffre coupé, j'eus la frousse de ma vie de perdre à jamais Patty et Selma!

Heureusement pour moi, Lucifel se lanca afin de tenter de tirer en direction de l'ennemie, dénoyautteure de noix. Mais, vif comme l'éclair, elle esquiva les balles aussi rapidement qu'un accro au café, de quoi me rendre encore plus bouche bée.

Peut être que Lucifel n'eut pas la chance de voir ce que je voyais à cause de la lumière qui semblait l'aveugler de l'endroit ou il était. Voici donc pourquoi il me proposa une attaque à deux, une attaque ultime en équipe de deux. De tout mon esprit, j'approuva son plan :


- QUOI?!? MAIS T'EST DINGUE!!!! CE SONT DES PLANS POUR QU'EVELYN ME RETROUVE EN FROMAGE SUISSE! NON! LAISSE MOI FAIRE! J'Y VAIS AVEC MON PROPRE PLAN!

Enjambant le javelot toujours planté entre mes jambes, j'avanca vers la mercenaire qui fit sortir un pieu de son poignet, prête à attaquer au moindre geste louche de ma part. Je leva les mains, feignant la paix. L'astuce était là! En levant les bras, je proposais à mes aisselles d'évacuer ce petit gaz qui faisait très bien ma marque de commerce.

- Tout doux, Agathe Caillou! Je ne veux pas me battre! Je suis ici pour te libérer!- Votre règne tire à sa fin, X-men!- Oh, je ne suis pas de cet avis, Ronald Mc Donald femelle! Je sens que nous allons devenir très proches très bientôt!- Mais qu'est-ce que tu racontes? C'est encore un truc pour me troubler? Jouer avec mon esprit? Hein? Quoi? Qu'est-ce qui se passe? Je me sens étrange...! Mais qu'est-ce que vous m'avez fait?

Je baissa les bras tout en avancant.

- Eh bien, je crois que je viens de créer un nouveau membre à mon fan club personnel.

La jeune rouquine resta bouleversée, ne sachant que faire. Elle me regarda, le regard désormais transformé. Pour ma part, je tendis les bras vers elle, enlevant ainsi mon masque pour y dévoiler mon ravissant sourire.
- Allez pupuce! Viens faire un calin à ton petit Shawn!

Totalement déboussolée, elle ne put résister à l'envie d'aller se blôtir dans les bras de son sauveur, qui, auparavant était son adversaire. Alors que je donnais l'occasion à Lucifel de sortir de sa cachette, je carressa les cheveux de ma nouvelle protégée, lui chuchottant que c'était terminé, qu'il n'y avait plus de méchant!

- Alors Lucie? Comment trouves-tu ma méthode? Elle ressemble moins à une scène de "Décadence", hein?

Je me mis à ricaner légèrement, me cachant le visage derrière les quelques couettes rouquines de la femme qui était enlacée à mon cou. Mais mon regard revint alors que je chuchotta ces mots à Lucifel :

- Oh! En passant, faudrait investir pour une coquille sur les uniformes! Ca urge!
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 21:50

Bah oui., j'aurais du le savoir. Demander à Shawn s'il était encore en état n'était pas vraiment utile. Il dit tellement d'idioties dans une journée qu'il allait forcément le faire savoir s'il était touché. Je ne notai pas le nom que Shawn avait trouvé à notre adversaire, il avait cette habitude de trouver des noms un peu ridicule à tout ce qui passe. Je me demande s'il en avait conscience ou s'il aimait réellement tout ces noms. Pour l'instant, je devais toutefois me concentrer sur cette enfoirée qui voulait faire de nous des épouvantails humains. Je levai mon bras mécanique devant moi que je n'avais pas pris le temps de revérifier depuis l'attaque. Une marque grise et visiblement profonde dans le métal m'ennuyait mais je savais que ça ne serais pas un trop gros problème au final. Au moins, il ne c'était as fiché dans une articulation pour endommages des fils de cette construction complexe qui m'avait, il y a bien longtemps, presque tué. Tenant fermement je remis mon attention sur la femme des White Blood. J'étais étonné qu'il n'y en ait pas plus d'ailleurs. Après tout, les White Blood avaient beau se servir d'une idéologie longuement considérée pro-mâle, la lois du plus fort, dans l'univers ou nous étions, avec les mutants et tout ces pouvoirs, l'égalité des sexes devenait presque instantanée. Mais bon, les filles étaient peut-être entrain de magasiner.

Alors que j'arrivais a attirer l'attention de mon collègue, son hurlement contre mon idée m'ennuya quelque peu. Il n'était pas le cerveau de l'opération, c'était moi, et le voilà qui se mettait à mettre mes ordres à l'épreuve. Je le vis pourtant se diriger vers l'ennemi. M'attendant tout naturellement a un désastre. Je me déplaçai pour prendre une position de tire plus confortable. Restant près du sol, j'arrivai à prendre une meilleure position de tir mais les armes de poings ne sont pas toujours ce qu'il y a de plus précis alors je devais être certains avant de tirer et je devais offrir le bénéfice du doute à mon collègue. Qui le perdit dès que je le vis entrer en discussion avec l'adversaire meurtrier qui s'en prenait à nous. Qu'es-ce qu'il faisait? Il offrait notre soumission dans le but de surprendre cette fille? C'était évident qu'elle nous tirait plutôt que de nous prendre comme prisonnier. Mon idée se confirma quand il leva les mais vers le ciel. Ma position n'était toujours pas optimale, et je n'avais plus que quelques secondes devant moi. Je me redressai rapidement de sur mes genoux pour courir vers Shawn. Stoppant net pour prendre une position de tir d'urgence. Je remarquai la jeune femme sautant sur Shawn pour l'enlacer. Mon doigt partiellement enfoncé sur la gâchette s'éloigna lentement. Bon d'accord, ne jamais oublié que Shawn aussi à des pouvoirs. Je rangeai alors mon arme en me dirigeant vers mon collègue.

-D'accord, mes excuses, je n'y avait pas pensé. Je ne comprend pas toutefois la référence à la décadence dans cette phrase et si tu veux une coquille, achètes-en une... Bon aller, faut faire disparaître cette place.

Je me mis immédiatement au travail, ouvrant les classeurs et jetant les dossiers au milieu de la pièce. 20 classeurs, 3 tiroirs, 20 dossiers par tiroirs. En tout, 1200 dossiers, soit 400 dossiers chacun, environs 10 dossiers du coup, environs 40 allers retours de 30 secondes soit 20 minutes de travail. Tout ça pour mettre le feu a un tas de dossiers. Ça c'était du travail intense. J'aurais préféré évité d'avoir tout cela à faire mais j'imagine que c'était le prix d'une réussite assurée. Je n'aimais pas être aussi longtemps ici mais après avoir posé la question a notre nouvelle amie, nous avions appris que personne ne venait ici autrement que pour les quarts de gardes, qui ne changeait que dans 4 bonnes heures. La majeure partie du temps, je restais silencieux, me demandant ce qui nous attendais maintenant. Heureusement, nous avions aussi une source d'information en plus, bien qu'elle ne connaissait qu'une seule de nos prochaines cibles. Évidemment, j'espérais que Shawn n'aie aucun problème à la garder sous son contrôle aussi longtemps, mais j'aurais bien aimé la gardée pour tout le reste de la mission, quitte à envoyer la femme dans une mission suicide si besoin était. Et son pouvoir avait l'avantage d'une excellente capacité offensive contrairement à nous deux.

La partie physique finalement terminé. Je me tint non loin des dossiers éparpillés qui formaient un tas assez impressionnant au final. Je mis mon masque et fit signe à Shawn de faire de même. Dès que le feu serait mis, il nous faudrait partir aussi rapidement que possible. Premièrement parce que la fumée allait être nocive pour la santé, ensuite car la fumée pourrait mettre la puce à l'oreille des autres bases d'opération et renforcer leur sécurité. Je sortis des allumettes toutes simples d'une poche intérieur. Je me mis à genoux avant d'en allumer une et de l'approcher de quelques dossiers. La première flamme déclarée, je me déplaçai pour allumer un second foyer pas trop éloigné puis un troisième. Je lancé l'allumette au milieu des dossiers peu avant de me bruler les doigts et en allumai une seconde pour répéter le même jeu. Les flammes visiblement bien lancée pourrait se coup là venir à bout de tout ce papier. Je n'avais pas trouvé personnellement le dossier sur moi mais je savais qu'il devait être là quelque part, entrain de disparaître en fumée. Il était temps que je fasse de même. Je fis signe à Shawn qu'il était temps de partir. Je pressai le pas en direction de la sortie alors que le nuage de fumée noire commençait à prendre de l'ampleur au plafond incurvé, heureusement assez élevé. Étape 1, terminée.

Ce coup-ci, le temps de faire attention à tous les coins du couloir était passé. Je menais la marche d'un pas vif et décidé. Heureusement, nous ne rencontrâmes personne en chemin pour compliquer la chose. Finalement sortit du passage secret provenant du garage, nous nous retrouvâmes entouré d'un grand nombre de voiture vide et personne en vue. J'expliquai alors ce que nous allions faire pour la prochaine étape. Nous devions détruire d'abord le système de transmission sans fil. Et là, là chance nous a souris. Tellement souris que je me suis demandé s'il y avait un ange ou un mutant contrôlant le destin qui aimait bien ce que nous faisions.

-En faites, le système d'émission est hors d'état en ce moment. Il doit avoir ses réparations préventives toute la semaine. Sauf qu'ils ont augmenté un peu la défense au château en échange. Mon chéri, je veux un baiser pour ces informations.

Bon d'Accord, pas tellement souris car ça n'allait pas être tout simplement plus facile mais c'était un début. Me retournant de Shawn et la jeune femme au nom réelle que j'ignorais encore pour être certains de ne rien voir, je me dirigeai vers ma voiture. Je me rendis alors compte d'un petit problème. Ma voiture n'avait que deux places alors que nous étions trois maintenant. J'avais tellement pris mon temps à tout planifier à deux qu'un troisième joueur ne m'avait jamais apparus possible. Double problème, nous n'étions pas pour laisser une White Blood en état de dévoiler nos plans partir tout simplement. Qu'es-ce que nous devions donc faire d'elle. Il y avait en faites deux possibilités bien distincte. Soit je la tuais, ici et maintenant, sois nous l'amenions avec nous et nous prenions un taxi. Auquel cas nous perdons les avantages de la voiture. Je dévoilai le problème de manque de place à Shawn mais ne lui fit pas mention de la possibilité de la tuée, je ne savais pas les limites possibles de son pouvoir alors elle se serait peut-être rebellé à cette idée.


HJ: Je te laisse choisir si on garde la PNJ ou non, je me garde la surprise de ta décision ^^ Prochain arrêt, le Château St-Ange
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]   Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Juin 2010 - 0:31

J'étais heureux de savoir que Lucifel avait finalement reconnu mon vrai potentiel lors de ces moments très précis. Aucune fille ne pouvait résister à mon charme aussi présent dans mes propres spores. Je ne pus m'empêcher de lever le pouce d'un air satisfait alors que cettew mystérieuse rouquine ne pouvait s'empêcher d'être un arbre à calins. Ceci dit, je donnais l'occasion à Lucifel de débuter le travail alors que je terminais mon travail, celui de posséder l'esprit de la jeune fille au complet. Plus celle ci restait collée à moi, plus les spores allaient avoir raison d'elle. Cependant, nul besoin de dire queb cette mission fut une réussite totale, aussi simple que d'enlever un DVD de "Hannah Montana" à un bébé.

Le technopathe commenca sa tâche, envoyant de nombreux dossiers par terre. Pour ma paret, je décola cette nouvelle alliée, lui proposant un petit jeu amusant:


- Chérie? J'ai une idée! Tu sais... lorsque je vois une fille vider des classeurs, je trouve cela extrêmement sexy. Est-ce que tu pourrais faire cela pour moi.... mais avec une démarche un peu sensuelle... juste pour moi. TU sais... ce costume orange et noir... c'est beau!

Sur ces paroles, la jeune mutante rousse ne put s'empêcher de lancer un sourire amusée, prête à jouer au jeu "sexuel" que je lui proposais. S'approchant d'un classeur, elle ne me lâcha pas de vue, espérant que je regarde tout le long de sa performance. Ouvrant délicatement la première porte du classeur, elle laissa vassiller sa propre tête, laissant bouger ses cheveux sous le mouvement. Prenant ainsi une tonne de dossiers, elle avanca au milieu de la pièce ou Lucifel avait commencé à faire une pile et les lanca sauvagement, lâchant un petit cri aigu, digne d'une gazelle en chaleur. Elle retourna aussitôt à son classeur, me faisant des mouvements de griffes, me grognant silensieusement d'un air malicieux et amusé à la fois. Je ne pouvais que profiter de ce petit moment. De plus, elle faisait tout mon travail. Je n'avais qu'à en profiter encore plus. Merci White Blood pour cet échange de service!

---

Lorsque tous les dossiers furent rassemblés en montagne, prêts à être brulés sur le bucher, la roquine (dont elle nomma son nom lors de sa petite petite prestation de séduction : Vivianna) revint se blottir dans mes bras, prête à voir enfin ce feu de camp pour lequel elle et Lucifel s'étaient donnés coeur et âme. Lucie craqua deux allumettes afin d'allumer le tout. Il me conseilla fortement de mettre le masque afin d'éviter d'aspirer cette fumée toxique qui allait bientôt nous faire tousser comme de vieux fumeurs du dimanche. Et Vivianna dans tout cela? Je lui proposa de se pencher afin de respier le moins possible de cette fumée. J'étais peut être con par moments mais au moins, j'écoutais lorsque les pompiers nous rendaient visite à l'école primaire.

Sachant que ce feu allait terminer le sale boulot, Lucifel prit les devants, ouvrant le chemin pour nous tous. J'emmena Vivi avec moi, la tenant fermement par la main. Il fallait admettre que je m'étais attaché à cette petite fille.

---

Nous arrivâmes finalement au garage, endroit ou Lucifel se dépêcha de rejoindre son véhicule. Selon lui, le reste du plan était déja prévu d'avance. Notre prochaine destination était préméditée. Cependant, il ne fallait que craindre du système d'émission qui allait certainement alerter les autres repères incluant celui que nous allions rejoindre. C'est à cet instant que Vivianna, toujours manipulée par ses propres sentiments, se permit de dévoiler un secret venant du clan des White Blood : ce système en question était en maintenance! J'eus l'impression que mon coéquipier semblait envieux de sauter en l'air. Pour sa part, la jeune rousse réclamait son petit baiser en récompense, ce qu'elle eut..... sur le front.

Cependant, il ne restait qu'un hic. Au moment ou Lucifel se tourna vers son véhicule: un autre dilemme l'envahit. Il n'y avait que deux places au véhicule. Qu'allions-nous faire de Vivianna? Celui-ci se tourna vers moi, demandant conseil à celui qui avait toujours des idées tout aussi folles les unes des autres. Je tentai de réfléchir, me frottant judicieusement le menton. SOudain, je tentais quelques possibilités, options que nous allions surement évalués ensemble, en groupe, sans le conssentement de Vivianna qui allait certainement répondre la même chose que moi :


- Eh bien, il y a plusieurs possibilités. Premièrement, nous pourrions en effet la "squiker" ici mais on laisserait des preuves et qui sait si cela ne se revirera pas contre nous et que nous n'aurions pas besoin d'elle par la suite. En plus, sur un point de vue moral et hygiénique, je te le déconseille. Deuxièmement, on pourrait la vider pour s'en faire un costume. De cette facon, tu utilisera la montre pour te métamorphoser et moi, j'aurais mon costume..... mais encore là, ca manque de charme comme solution et c'est très salissant pour le cuir chevelu.... et ca risque de sentir mauvais. Troisième option, on a juste à lui enlever ses vêtements et la laisser libre dans le stationnement. Comme ca, elle sera totalement traumatisée et ne parlera à personne... enfin, je crois! SInon, quatrième option, la plus rationnelle du groupe : On l'installe dans le coffre. De toute manière, elle est anasthésiée par mon propre charme. Que veux-tu qu'elle dises? Pas bête, hein?

Je laissa Lucifel réfléchir alors que j'installa mon postérieur sur le siège du passager, laissant toujours la porte ouverte.

- Pour moi, c'est sur que l'on a besoin d'un coup de main de l'extérieur. Et, pour le moment, il n'y a qu'elle! Qu'en penses-tu? Est-ce qu'on passe dans un magasin de vêtement pour la préparer pour la mission d'infiltration? Je lui propose une nouvelle teinture ansi qu'un petit kit de vêtements afin de la faire passer pour ma petite amie. De toute manières, cela me donnera un avantage à être discret car ne nous le cachons pas: les types solitaires dans une église, ca fait suspect!
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