Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]

Je dois admettre que j'ai peine à croire que quelqu'un dans le monde pouvait réellement servir du terme « squiker » mais cela venant de Shawn, j'en étais quand même moins surpris. Toutefois le coup du costume lui me mis bien plus mal à l'aise. Se déguiser de la peau d'un autre être humain était à ce point morbide que je n'arrivais qu'avec peine et misère à me le figurer. Sincèrement, pour quelle raison absurde un homme en viendrait-il à porter la peau d'un autre? Quel genre de trouble psychologique majeure pouvait-il avoir vécu dans sa vie? Je ne trouvais pas souvent Shawn stable psychologiquement mais je ne le voyais pas comme un fou furieux psychopathe qui revêtait la peau de ses victimes dans le but de se créer un plaisir macabre. À moins que ce ne soit un moyen de dévoiler son désir latent de changer de peau avec quelqu'un d'autre, le faisant de façon littérale, peut-être même une représentation de son désir d'être une femme, se disant que ce retrouver dans la peau de celle-ci créerait une impression suffisamment rapprochée de la réalité. Au diable la psychologie e bas étage, je vais plutôt considéré cela comme une blague, probablement tirée d'une des séries télévisés que mon collègue affectionnait tant.

Supprimant donc cette partie de mon esprit, je me concentrai sur le reste. Shawn avait malgré tout soulever un bon point, le corps de la jeune femme serait salissant, mais la transportée dans le coffre? Ce ne serais pas un peu trop visible de la sortir de là? En admettant qu'elle survive au périple hors du confort des sièges rembourrés. Évidemment, nous n'étions pas dans une voiture de qualité médiocres aux capacités d'absorber les inégalités des routes mais j'avais quand même des doutes. J'expirai profondément en me posant la question et me décidai finalement. Je levai les mains dans les airs, acceptant l'idée que la jeune femme ferait le voyage dans le coffre de la voiture. Toute l'opération de changement de look que Shawn demandait était toutefois bien trop abracadabrante. Nous n'avions pas des années devant nous avant que les White Blood renforce de façon multiple leur sécurité au château en se rendant compte de l'attaque sur les archives souterraines. Je grommelai quelques explications à mon refus à Shawn, mentionnant surtout le temps même si ce n'était probablement pas clair du tout, avant de prendre mon propre siège dans ma voiture, laissant la jeune femme s'installée confortablement dans le coffre et le refermant elle-même.

***

Le voyage se fit tranquillement sans anicroche. Peu de voiture se promenait dans les rues de Rome aujourd'hui. Le moment le plus étrange du voyage étant probablement le passage d'un véhicule de pompier, toute sirène allumée. Je me doutais bien que notre travail devait avoir quelque chose à voir avec tout ce brans-le-bas de combat. J'arrêtai la voiture à 5 minutes du château dans une petite ruelle transversale. Je sortis rapidement de la voiture après avoir activé l'ouverture du coffre. La jeune femme s'élança sur Shawn pour l'embrasser comme si elle était prise d'un accès de folie. Je remarquai une petite marque bleuâtre sur son front mais je ne m'en fit pas trop. Je plongeai ma main au fond d'une de mes poches intérieur. J'en sortis deux petites pilules. J'avais peine à croire qu'il y avait tant de force en elle mais Louis en étais persuadé et je devais le croire sur parole. C'était son pouvoir après tout qui les créaient, pas le mien. Je tendis celle-ci vers Shawn mais juste avant qu'il les prenne, je retirai ma main, me rendant compte que j'allais oublier une chose.

-Ces pilules ne sont pas des bonbons, c'est un stimulant très puissant. Si tu as besoin de développé un maximum d'énergie en un minimum de temps alors sers-t-en. Elles dureront une quinzaine de minutes mais ça ne veut pas forcément dire que tu peux les prendre dès que tu en as envie. Et même, autant que possible, ne les prends pas du tout, je ne sais pas les effets négatif que ça pourrait donner. Qui plus aie, ça a été suer par un mutant.

Avec cette dernière phrase, je me dis bien que ça retiendrais Shawn de faire n'importe quoi alors je lui tendis les deux petits ronds blancs. Je lui demandai ensuite la montre pour la transformation. L'idée de devenir une fille ne me plaisait pas du tout. Je me demandais si ça allais transformer jusqu'à mes organes génitaux. Une question plus étrange encore me passa par la tête. Si je pensais à Anne-Éléonore durant ce temps, cela faisait-il de moi une lesbienne? Valait mieux oublier. Je pris l'objet que j'observai un instant. J'aurais aimé prendre le temps e la décortiquer mais cela ne m'était présentement pas possible. Je l'enfilai plutôt pour activer le système. Il y a des tas de chose dans cette vie que je suis prêt à vivre pour le bien de la science. Mais me transformer en une personne de l'autre sexe n'en avait jamais fait partie. Malheur sur moi pourtant car c'était arrivé.

Lentement, je sentis mes épaules se rapprocher de mon torse et mes trapèze s'affiner. À leur image, mes hanches devinrent bien moins larges et mon ventre entra si profondément dans mon corps que j'eus l'impression de devenir un sablier. Je sentis aussi les traits de mon visage s'affiner, ma mâchoire prendre une forme plus féminine et mes lèvres enfler légèrement. De léger picotement dans mes yeux me fit deviner des changement dans ceux-ci, mes yeux devenant d'un beau bleu foncé. Je sentis même, à mon grand malheur, mes cheveux poussés. Des cheveux blonds et bouclés me descendaient maintenant aux épaules. J'aurais pu m'observer dans un miroir mais je me promis de l'éviter à tout prix. Me voir comme cela aurait fort probablement été plus négatif qu'autre chose de toute façon. Et puis, je n'avais pas l'intention de vivre ça à nouveau. JAMAIS!

-Des nouvelles... erf, voix stupide,... des nouvelles sur les lieux que nous allons visiter ça me ferait plaisir.

Laisser moi simplement dire que la jeune femme qui nous accompagnait ne me regardait plus du tout gentiment, je crois que j'étais devenu une sorte de rivale pour elle.

-Pff. Euhm, le truc est dans une zone restreinte. Eh bien il y a la tour tout en haut, le premier palier à côté ou il y a une toute petite pièce. Il y a une porte cachée au fond. Tu tourne la troisième statue d'ange pour qu'il regarde vers la droite et la porte va s'ouvrir. Là il y a la petite pièce pour l'ordinateur.

-Et pour se rendre jusque là?

-Bah, on a des passo...

Évidemment, c'aurait été trop facile sinon. J'invitai Shawn à avancer et me dirigeai moi-même vers le château. Je me demandais comment nous allions faire pour entrer. S'il y avait une visite guidée alors c'était tant mieux. Nous pourrions la suivre pendants le temps nécessaire puis s'éclipser lorsque tout le monde avancerais versl a prochaine salle sinon, je voyais mal comment nous y arriverions.

Nous arrivâmes finalement à ce nouvel endroit qu'était le château St-Ange. Je devais l'admettre, l'endroit était plutôt coquet de l'extérieur. Ce lieu me donnait quelques souvenirs du Fort Boyard.... oui oui! comme celui qui passait à la télé. Il m'arrivait parfois d'écouter la télévision québécoise afin d'en connaitre un peu plus sur ces chers canadiens, afin de démystifier si oui ou non, la poutine était leur principal sujet de conversation.

Assis sur le siège d'assistant conducteur, je secondais Lucifel dans sa tentative à passer sur l'une des ruelles afin d'attirer le moins l'attention. Il fallait cependant le reconnaitre : une voiture sport n'était jamais la chose à trainer si l'on désirait ne pas se faire remarquer.

- Beau parking, Lucie! Si j'étais ton prof de conduite, je t'aurais donné un A-. Bon! Allons libérer la whitebloodeuse afin d'éviter qu'elle ne sallisse ta valise de son vomi si jamais elle n'a pas apprécié le voyage.

Je sortis en vitesse de la voiture, faisant signe à mon collègue d'appuyer sur le bouton d'ouverture à distance du coffre. Comme un clown dans une boite à surprise, la roquine sortit, toujours anéantie par cette joie d'offrir son amour. La pauvre, elle avait été victime que quelques contrecoups. Les bleus sur son front en étaient la preuve. Mince! Si j'allais jouer le rôle du petit copain, qu'allaient penser les autre touristes en nous voyant? Que je la bats? Un peu attentionné, je recouvra les blessures de ses cheveux afin d'en camoufler le plus. S'il le fallait, j'étais même prêt à changer totalement sa coiffure. Le bien de ma réputation en dépendait.

Mais alors que je masquais le plus d'imperfections, Lucifel s'approcha, me donnant ce qui ressemblait à première vue à des menthes fraiches. Alors que je trouvais Lucifel attentionné de penser à mon haleine, je me prépara à les prendre sur le coup. Mais celui-ci m'arrêta sur le champ, m'expliquant ce qu'étaient réellement ces petits cachets. Des stimulants? Comme des stéroides? C'était la première fois que j'en voyais. Enfin, c'était la première fois que j'en tenais dans mes mains. Ces choses étaient estimés comme étant d'une grande aide pour cette mission, s'il fallait offrir le meilleur de nous-même. Je lanca un sourire au technopathe, hochant par la suite de la tête. Mais alors que je les rangeaient dans ma poche de chemise, un autre point atteignit mes oreilles.

*Quoi? Ca? Suer par un mutant? Berk!*

Aussi bien tenter d'effacer cette image de ma tête! Enfin, un autre événement troublant se produisit. Alors que nous étions sur le point de partir, Lucifel me demanda la fameuse montre dont je lui avais parlé au début. Lui faisant un salut d'armée, je sortis de mon autre poche cette fameuse montre que j'avais précédemment volé dans les laboratoires de l'Institut. D'un sourire niais, je la tendis à mon coéquipier, reculant par la suite de quelques pas par en arrières, afin d'aller rejoindre la rousse. Je ne pus résister à l'idée de lancer un petit commentaire à l'oreille de ma nouvelle confidente.

- héhé! On va rire! C'est la naissance de Lucifeluette!

C'est alors que la magie s'exécuta. COmme une Cendrillon qui se transformait en princesse, Lucie ne prit que quelques secondes afin de se transformer en douce et délicieuse image féminine. Toute l'éillusion était au rendez-vous : cheveux blonds, yeux bleus, poitrine bien dosée, silhouette fine, etc. Ce petit gadget était même si révolutionnaire qu'il alla jusqu'à adapter les vêtements du mâle qui me servait d'accompagnateur en des vêtements légèrement plus féminins, moins lousses, plus ajustés. S'il le fallait, les couleurs de ces vêtements étaient tout aussi organisés en faveur des tendances estivales. Comble du bonheur, les couleurs tournaient autour des teintes fluo. Celui-ci n'allait pas passer vraiment inapercu avec un tel look mais allait certainement attirer plusieurs garcons utaliens. Ca, c'était certain!

- Wow Lucie! Après la Bête, voilà la Belle! Tu ferais fureur dans un bar!

Cette situation ne semblait pas plaire pour autant à mon ami. Oui, il fallait faire quelques sacrifices parfois! Ceci allait certainement lui revenir plus tard. J'en étais certain! C'est donc en tentant de contrôler sa nouvelle voix que celui-ci demanda des infos sur cet endroit. Notre nouvelle équipière ne se gpena pas pour trahir les secrets de son groupe sous l'effet de mes propres toxines, ce qui fit finalement sourire notre mutant au coeur de pierre. Celui-ci se sentit prêt à passer à l'attaque. TOutefois, je n'étais pas de cet avis. Je l'arrêta sur le champ, lui suggérant une méthode un peu plus discrète.

- Attends Lucie! Tu as peut être cette apparence qui te camoufle et moi, j'ai peut être eu le temps de me changer pendant la route... mais Vicky.... oui oui! Je la nomme Vicky même si j'ignore son nom.... va nous faire repérer avec son costume orange pétant! C'est pas un conventum de Star Trek là bas! Attends! J'ai une idée!

Retournant fouiller dans ma valise, je resortis une chemise carrotée ainsi qu'un jean bleu. Au moins, si cette mission était supposé être incognito, aussi bien la faire avec brio. J'invita Vicky à entrer dans la voiture de Lucie pendant j'invita Lucie à se retourner.... même si malgré tout, il avait changé de sexe. Cela ne pris que quelques minutes avant que Vicky ressortes de ces nouveaux vêtements. En plus, afin de combler le tout, elle ommit de boutonner les boutons du bas histoire de faire un noeud avec les deux rebords de la chemise. Wow! Une vraie paysanne! Ni vu, ni connu!

- Bon! Maintenant, nous sommes prêts à passer à l'attaque!

Je me proposa pour diriger le groupe. Prenant par la taille Vicky ainsi que Lucie par la suite, je donnai l'impression d'un casanova ayant un groupe facebook très populaire ou d'un habitant venant d'un village ayant accepté la polygamie. Je pouvais aisémment remarquer le malaise de mon ami dans cette situation. Le mieux pour moi était de le rassurer.

- Relax, Lucie! Joue le jeu! Je te fais confiance lorsque nous sommes en combat. Maintenant, c'est à toi de me faire confiance! Je sais comment berner les gens.

D'une démarche séductrice, je me dirigea vers le babillard qui nous était offert à l'entré. Afin de mieux jouer le jeu, je me fondis dans le décor en intreprétant un personnage instruit.

- Oh! Le château St-Ange! Pas mal! Ca m'intrigue! Voyons voir s'il y a une visite....

En suivant l'horaire du doigt, je tomba nez-à-nez avec la prochaine visite qui allait débuter dans une trentaine de minutes. Je me mordis les lèvres en sachant que le temps nous était compté.

- Ouin..... ca cause problème....

Alors que je laissais Vicky et Lucie réfléchir, je jeta un oeil sur le garde à l'entrée. Il s'agissait d'un bedonnant portant fièrement l'uniforme de gardien ainsi que la moustache au duvet de singe. Une petite idée, malgré le fait qu'elle était saugrenue, me traversa l'esprit.

Sur ce, j'attira les filles afin de créer un petit cocus.

- Bon, Lucie et Vicky! Nous avons deux choix! Soit nous prenons le risque d'attendre trentes minutes de plus pour profiter du grand public, soit vous vous chargez de séduire le gros lard là bas. C'est typique! Un gars comme lui doit rêver que deux filles lui fassent la cours. Désolé Lucie mais pour cette fois ci, je ne me charge pas de la séduction. C'est le seul moyen et ca me vange de cette fois dans l'avion ou j'ai du charmer une vieille dame et un homosexuel pour le bien de la mission! Eh non! Je n'ai pas oublié! Je dors encore mal la nuit!

La suite des événements ne dépendait que sur Lucifel lui-même.

Par dessus tout, cette mission va m'avoir appris quelque chose de très important. Ne jamais faire confiance à cet imbécile de Shawn Spencer. Sérieusement, c'était déjà à la limite de l'insultant de devoir me transformer en femme mais en plus je devais jouer à la salope éperdue d'amour pour un pauvre type. C'était donc le corps beaucoup trop près de celui de Shawn que je devais arriver à me déplacer. Oh seigneur, faites nous écraser par un bus, ou qu'un avion nous tombe sur la tête dès maintenant. Sauf que non, pas de cataclysme éminent. En bon agent de terrain toutefois je savais que briser le jeu maintenant ne serait pas une bonne idée. Je camouflai ma colère pour un regard hautain et méprisant incroyablement réussi. Je suivis Shawn qui savais ce qu'il avait à faire sans dire un mot mais je n'allais certainement pas le laisser dévier de notre mission s'il se mettait à trouver la situation un peu trop marrante. Ceci dit, une fois arrivé au panneau annonçant les visites guidées, je fus encore plus énervé. Je ne pus m'empêcher de laisser tomber un « oh non » un peu trop aiguë à mon goût. Franchement, la voix des femmes, je ne l'avais jamais trouvé aussi agaçante que la mienne.

Puis vint la déclaration. L'acte de guerre ultime de l'ennemi que je n'attendais pas. J'aurais préféré me faire tirer dessus, me battre à nouveau contre Sword, me récolté tout un groupe de mutant illusionniste plutôt que Shawn me dise de faire cela. Pire encore, je m'auto-trahis en admettant que l'idée était atrocement potable. Oh combien dégueulasse et dégradante mais ayant un niveau de réussite relativement élevé. Je lançai un grognement assez peu discret à Shawn, histoire que ce soit bien clair qu'il allait me le payer puisque moi, je n'avais pas prévu tout ces problèmes dans l'avion alors que lui prenait un légèrement trop malin plaisir à me voir jouer ce rôle. Ajouter à cela que ça ne lui ferais pas plus de bien de me faire mal dormir la nuit à moi aussi, et vous aurez une excellente raison de vouloir pendre Shawn par l'endroit qui lui plairait le moins.

Ceci étant spécifié, je me mis en marche vers l'homme qui allait devenir ma première proie amoureuse masculine. Correction faites ma première proie amoureuse tout court. Non attendez, j'ai eu 17 ans moi aussi. Disons la première depuis très longtemps et encore, c'était plus une manipulation qu'autre chose. Vous dire ce que j'ai fait précisément pour draguer l'officier? Vous voulez rire hein? Pas question, je garde ça pour moi. L'important c'est que ça ne nous as pas pris bien longtemps à moi et la nouvelle nommée Vicky pour le convaincre que nous et notre frère avions une furieuse envie de visiter de plus près le château et que nous n'avions pas toute la journée. C'est donc à son bras que moi et l'ex-white blood, suivis par ce pauvre frère légèrement déficient que nos parents nous forçaient à trimbaler partout, et oui c'était l'histoire officielle, sommes entrés dans le château Saint-Ange. C'était très joli et certaines des zones, malgré l'illégalité d'y entrer nous fut présenter. Comme cette jolie petite sale sombre ou c'était recueilli d'imminents religieux. J'ai voulu dire que c'était très joli, la variation de ma voix n'a pas été naturelle. Je relevai ma manche pour voir apparaître mon bras mécanique. Je relevai mes yeux vers le garde et je remarquai dans son visage la confirmation de ce qui était entrain d'arrivé. Je lui fit un petit «bouh ». Je me suis ensuite défait de sa poigne un peu trop insistante sur ses fesses et je me suis dirigé vers Shawn.

-Endort le avec une seringue.

Je refermai la porte tranquillement et je jetai un oeil à la montre maintenant inactive. Les indications étaient pâles et ce sont mis à s'éteindre puis se rallumer rapidement. J'y donnai quelques pichenette puis tout s'éteignit une fois pour toute. Au moins ça n'avait pas arrêter en plein milieu d'un couloir. Là j'aurais été en bien plus mauvaises posture potentielle. Je retirai la montre et la tirai à Shawn.

-Ton joujou n'a plus de batteries, désolé. Bon, au moins cet idiot nous a bien rapproché de l'endroit ou nous devions aller j'imagine. Vicky?

-Un petit escalier puis troisième porte dans le couloir sur la gauche.

-Merci.

Ici la partie allait devenir un peu plus serré. Il ne devait plus rester que quelques minutes avant que les renforts se présentent. Je savais comment pirater presque n'importe quel ordinateur alors celui-là ne devrait pas faire exception. Shawn devrait arriver à les tenir à distance pendant le temps qu'il faudrait. En attirant l'attention des terroristes, je pourrais m'occuper de ma part sans trop de pression. En espérant que ce soit aussi simple que ce que j'espérais. Shawn devait donc les amener à croire qu'il n'y avait que lui et leur ex coéquipière dans l'équipe qui avait mis le feu aux archives. Ils se retireraient donc vers la voiture et j'irai les rejoindre dès que les fichiers nécessaire auront été supprimés. Ce que je ne dévoilai pas à mes collègues était la présence d'un plan d'extrême urgence que j'espérais ne pas avoir à utiliser.

-Des questions ou on s'y met?

Et voilà qu'au moment que la motre s'arrêta de fonctionner, Luficel ordonna à ce qu'on endorme le garde le plus rapidement possible, ce que Vicky fit sur le champ. Pour ma part, je fus quelque peu décu de la fin hâtive de ce roman d'amour. Mince! J'en désirais plus!

- Roh, Lucie! Même pas un petit baiser! C'était presque digne d'un oscar ta prestation!

Mais non! Lucifel était beaucoup trop en colère pour se laisser avoir aussi facilement par ces petites subtilités malicieuses que j'osais ammener à la mission. Au lieu de cela, il ne se contenta qu'à me lancer la montre désormais innefficace. Je l'attrapa, triste de savoir que plus jamais je n'allais voir Lucifel en fille pour ainsi rire de bon coeur.

- En plus, tu brises mes jouets! Tu vas voir! Dès la fin de la mission, tu me l'a répares!

Mais mon collègue ne s'occupa pas du tout de mes paroles, trop concentré de la suite des événements. En effet, ces crapules de White-Blood étaient sur le point de se montrer et il fallait faire vite. Un plan était donc nécessaire afin d'ammener à bien cette mission. Cette suite, Lucifel semblait avoir une petite idée qu'il ne se gêna pas de partager. Selon lui, Vicky et moi devions rester ici afin de leur faire croire que nous n'étions que les seuls dans cette histoire. En d'autres mots, celui-ci irait détraquer l'ordinateur alors que Vicky et moi allions jouer à l'appat. Bien qu'idéal comme plan, je démontra mon mépris face à cette solution.

- Non non! Hors de question que je te couvres! Qu'est-ce que tu espères que l'on dises une fois qu'ils vont arriver? "Oh bonjour! On est les seuls qui avons détruits votre repère!" Franchement! Nous allons nous faire cribler! Non! Aussi bien mourir que.... mais attends une minute...!

Le petit hamster dans ma tête se mit à tourner, faisant mention de la construction d'une idée géniale. En effet, le célèbre Shawn Spencer avait désormais une idée derrière la tête.

- Non! J'ai une meilleure idée qui va revenir au même!

Me retournant rapidement vers Vicky, je m'excusa brièvement avant de lui couvrir le visage de ma paume, ce qui causa l'évacuation de mon gaz soporifique sur son visage, causant ainsi son écroulement par terre. Sur ces agissements, je m'empara de mon masque à gaz avant de continuer ma propre version du plan.

- Occupes-toi d'aller à l'ordinateur. Lorsque tu auras quitté la pièce, ne repasses pas par ici. Je vais remplir la salle de gaz et faire vivre un petit cauchemar aux white-blood, de quoi les faire languir un bon bout. appelles moi via l'émetteur et je viendrais te rejoindre.

Sur ces paroles, je fis les premiers pas pour quitter la pièce sombre, me dirigeant vers la salle principale. Cependant, avant de refermer la porte derrière moi une fois Lucifel sorti à son tour, j'eus une petite pensée pour Vicky qui n'allait certainement plus jamais m'aimer. Qui sait? Peut être que nos personnes allaient se rencontrer sous peu. Il ne fallait qu'espérer désormais.

Fermant finalement la porte, je fis signe de la tête à mon coéquipier de commencer à courir. Pour ma part, je pris de l'avance en aspergeant la salle de mon gaz somnifère. Ces malfrats allaient passer une bonne nuit. Cependant, j'espérais de tout mon coeur que Lucifel allait réussir sa part.

Bien sur il ne fallait pas que je m'attende à m'en tirer sans une mauvaise blague de mon collègue, lequel ne s'en priva pas, faisant référence à l'imminent baisé que j'aurais, selon lui, dût partager. Le fait qu'il apprécie avoir la langue d'une grand-mère dans la bouche ne me rendait en rien obligé de partager l'expérience avec un agent de sécurité à moitié obèse. Évidemment, juste après, il doit me mettre sur le dos que la montre était maintenant hors de fonction. J'eus envie de répliquer que c'était le prix à payer pour me voir sous une forme aussi peu naturelle mais je n'avais aucune envie de m'élancer sur ce terrain miné avec Shawn. Une chose pour qu'il réplique que dans ce cas, je lui en devais encore une. Ceci dit, c'était un bijoux utile et je pourrais peut-être trouver le moyen de la recharger.

Évidemment que je ne m'attendais pas à ce que mon plan amuse particulièrement Shawn mais je n'avais pas d'autres choix que de le proposer et je ne m'attendais surement pas à le voir rebondir de nul part avec un autre plan. Surtout pas un qui avait la classe. Pourtant, l'idée était tout à fait cohérente. Un piège comme celui-là aurait toutes ses chances et réduirait les risques pour ce pauvre gros nounours. Alors qu'il endormait la pauvre jeune femme, je me retournai vers la porte pour quitter mais je me retournai rapidement. Je sortis une de mes armes et tendis la crosse à Shawn. Je lui montrai rapidement comment on préparait une arme à tirée et quels étaient les deux boutons qu'il ne devais surtout pas touché. L'un réglant le système de tir en mode automatique et l'autre... permettant de recharger l'arme. Je lui enfonçai alors l'arme dans la main, peut m'importait s'il aimait ou non devoir tirer sur des gens, eux le feraient et je ne pouvais pas prendre le risque de le laisser désarmés. Je quittai ensuite la place pour me diriger vers l'ordinateur, laissant Shawn préparé le piège qui allait peut-être nous permettre de gagner cette bataille.

***

Mon coeur se serra un instant, une goute de sueur coula sur mon front vers mon nez en suivant la courbe de mes yeux comme une larme née trop tôt. Je sentais le poids de mon seul Ange restant contre ma paume. Une balle frôla mon bras alors que je fis feu à mon tour vers la zone ou devait se trouver le tireur. Le temps allait forcément me manquer. Il y avait des limites à ce que n'importe qui était en pouvoir de faire. Avais-je visé trop haut? Trop dur? Serais-ce les dernières secondes que je passerais sur cette terre? La possibilité effrayante ne m'échappa pas dans les quelques secondes de fusillades qui semblèrent durer des milliards d'années. Il y avait eu quoi, 4 balles d'échangées? J'aurais pourtant parier qu'il y avait eu plus de munition en jeu ici que dans toute la seconde guerre mondiale. Je me retournai à toute vitesse, la main plongeant vers ce qui allait probablement me tué mais simultanément, sauvé tellement de personne que le sacrifice était noble. Mon Ange pointée inutilement devant moi rayonna au contact d'un rayon de soleil. Un de mes yeux se retourna vers la provenance de cette inattendu allié alors que l'autre permettait à mon geste d'être suffisamment précis. Seigneur, aidez-moi.

***

Mes pas me menèrent dans un claquement désagréable vers ma cible finale. La cloche sonna et les guerriers entrèrent en jeu. Je quittai le poteau de métal contre lequel je m'appuyais et les cordes qui en sortaient. Les poids légèrement alourdis. Je poussai la porte comme un premier direct à l'ennemi. Plongeant une main dans la poche, l'adversaire ne vit rien à cette ruse avant qu'il ne soit trop tard. Dans cette main, sembla apparaître une arme de dissuasion massive. La petite pièce de plastique n'avait peut-être pas l'allure menaçante que Little Boy avait pour Hiroshima, mais l'une comme l'autre allait ravager son adversaire. J'enfonçai la prise USB dans l'ordinateur, second direct au visage, sa garde était trop basse et j'en profitais. Mes doigts agiles par des années de pratiques, j'enfilai les codes me permettant de supprimé toute vie de mon adversaire. Crochet droit de ma part, bloqué. Contre attaque au visage que je me récoltai à pleine puissance. J'avais été bien trop confiant. J'aurais du me douter que je ne trouverais pas le moyen de nettoyer l'ordinateur en claquant des doigts. Le focus se rompit un instant, je me retournai au son d'une série de pas provenant du couloir. Mouvement évasif après une seconde tentative de mon adversaire, je fermai la porte à l'arrivée de joueurs potentiels indésirables et la verrouillai à l'aide d'une barre de fer massive fermement ancré dans le bois de la porte. Le combat pouvait maintenant reprendre.

-Shawn? Ils arrivent, je vais avoir besoin d'un peu de temps.

Maugréant sur certains de mes commentaires dont j'espérais allait détendre l'ambiance, Lucifel se porta fort volontaire à cette proposition que je venais de faire d'attirer nos adversaires dans un simple rêve éveillé. En effet, celui-ci allait pouvoir profiter de cet avantage pour formater l'ordinateur central alors que de mon coté, j'avais pour mission de les attirer dans un piège illusionniste. Pour cela, rien de tel que ce bon gaz somnifère afin de les attirer dans un profond sommeil. Mais, pour cela, il me fallait avoir absolument de temps pour recouvrir toute la salle. Tout n'était qu'une question de minute maintenant.

J'ouvris donc la porte à mon collègue, lui indiquant que la voie était libre. Allait-il s'en aller si rapidement? Je croyais que oui! Mais voilà, son dévouement à désirer garder son coéquipier fut aussi fort que celui-ci me tendit une arme, me proposant de m'en servir en cas d'ultime urgence. Mon visage s'allongea en entendant cette nouvelle.

- Quoi? Mais t'es dingue!!! On me nomme Shawn Spencer! Pas Rambo Balboa...... enfin!

Mais ces paroles furent insuffisantes selon ma propre protection. Lucifel me forca à prendre l'arme, m'expliquant rapidement les aptitudes de l'arme. Oh mince! Était-il inutile de souligner que je tenais une arme pour la première fois? Enfin.... j'avais précédemment tenu quelques armes.... mais bon.... il s'agissait de jeux vidéo comme "Duck Hunt" ou certains jeux d'arcades comme "Kill Bambi" et "Tom Pouce must die!", deux jeux au contenu quand même assez mature, disons-le!

Peu fervent d'en venir là, je me laissa quand même influencer par les directives de Lucie, voire à peut-être m'en servir en cas d'ultime urgence. Mais, encore là, l'urgence devait être au rendez-vous!

- Mmmm...... d'accord! Allez! Va sauver ton honneur au lieu de rester planté là! Rejoins-moi par oreillette si jamais il y a quoi que ce soit!

Sur ces paroles, Lucifel partit à la pleine course alors que, de mon coté, décida d'aller me cacher, attendant l'arrivée de certains membres des White Blood.

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Quelques minutes plus tard, attendant sagement dans cette pièce close, accompagnés de Vicky et du garde toujours en train de dormir, je resta sur mes gardes, regardant via la porte semi-ouverte. Laisser évaporer mon gaz plus tôt n'aurait certainement servi à rien, quite à ce que ce fameux gaz ne s'envole avant l'arrivée de renforts du clan ennemi. Ma mission fut cependant fort simple. À la moindre hostilité, j'allais attaquer. Mais en attendant, mis à part camper et regarder le superbe corps de Vicky dormir par terre, habillée de mes propres vêtements.

*Eh mais attends une minute! Ce sont mes vêtements! Qu'est-ce qui m'empêche de les reprendre?*

Laissant traverser cette idée de mon esprit, j'entendis soudainement un son venant de l'extérieur attirer mon attention, me ramenant vers la porte entre-ouverte. Ce son n'était nul autre que des pneus qui criaient sous le freinage intensif. Nul doute, c'était eux! Inutile de dire qu'il pouvait s'agir d'un livreur de pizza. Personne ne pouvait être aussi pressé de se stationner que les hommes que j'attendais.... à moins qu'il ne s'agisse d'une vieille dame victime de la diarhée.... mais bon!

Ouvrant violemment la porte de ma cachette, j'installa mon masque à gaz et ordonna à ma combinaison d'envoyer une pleine dose de gaz somnolant dans la pièce ou je me trouvais. Sur cette ordre, un gros gaz rosé sortit de mes poignets, recouvrant l'atmosphère des lieux. Un peu stressé, j'entendis des pas vers ma direction. Certains des agents de l'ordre contre qui nous nous battions me virent de l'extérieur, envoyant ainsi quelques coups de feu vers ma direction. Sur cette violente attaque, je fonça, histoire à ne pas rester immobile. Cela n'empêcha pas ma mission d'envoyer le plus de gaz dans les airs. Me cachant dans un coin non vu par les fenêtres, je me colla contre l'un des murs, attendant que certains des agents n'entrent dans mon piège. Par chance, ce gaz n'était pas très visible à l'heure nu, sinon de sa faible teinte rosée. Mais voyant que les gardes n'avaient pas prévus de masques à gaz, je vis aussitôt l'avantage de mon coté.

*Allez! Entrez! J'ai un tas de trucs à vous montrer!*

C'est alors que quatre gardes armés entrèrent, l'arme à la main, avancant en direction du couloir qu'avait emprunté Lucifel. Oh lala! Inutile de les laisser filer. D'ailleurs, je n'eus à peine l'occasion de faire quoi que ce soit que ceux-ci tombèrent par terre, endormis, le sommeil solide! Mouhahahaha! WhiteBlood : 0, Psych : 4! Essayant d'éviter de faire la danse de la victoire trop rapidement, je resta caché, attendant une possibilité que de nouveaux agents entrent. Durant ce temps, je me fis un malin plaisir d'envahir les rêves de ces quatre victimes, les faisant rêver qu'ils n'étaient que des dames dans un salon de thé en train de discuter mode et décoration intérieure. Mince! Étais-je devenu le "Scarecrow" des temps modernes! CHOUETTE!!!!

De nouveaux membres entrèrent, cette fois-ci, plus nombreux. Voyant leurs confrères par terre, ils s'arrêtèrent sur le coup, ignorant ce qu'ils leur avaient arrivés. Cependant, ils n'eurent à peine le temps de réagir que ceux-ci tombèrent à leurs tours. WhiteBlood : 0, Psych : 14! Cette fois-ci, je me gâta un peu, entrant dans leurs rêves afin de les faire croire qu'ils étaient forcer de danser le ballet devant bon nombre de X-men dans l'auditoire. Hihihi Quelle risée pour eux!

C'est alors que j'entendis Lucifel me rappeler à l'aide de mon émetteur. Celui-ci me demander de gagner encore plus de temps. Entre temps, j'entendis quelques sons inquiétants venant de son transmetteur. Avait-il des ennuis?

- Lucie? Tu veux que je montes? Tu as besoin d'aide?

Soudain, au moment ou je tenta de rétablir le contact, quelque chose de cylindre fut lancé à l'entrée du hall ou je m'étais caché. Ce truc attira mon attention. Je tourna donc la tête afin d'en avoir le coeur net.

*Hein? QU'est-ce que c'est? Une boite de conserve? Euh..... NON!! UNE GRENADE FLASH!!*

Je n'eus à peine le temps de me couvrir les yeux et les oreilles que celle-ci éclata, m'aveuglant totalement.

*AIE! MES YEUX! MES OREILLES! C'EST UNE VRAIE TORTURE! C'EST PROMIS! PROCHAINE FOIS QUE JE JOUE À METAL GEAR, JE N'UTILISE PAS CE TRUC! C'EST TROP DÉSAGRÉABLE!!!!!*

Cette fois-ci, j'en avais assez. Le stress était à son comble. En plus de faire gagner du temps à mon collègue, je devais me battre contre bon nombre de soldats à cravate, les attirant chacun dans un rêve différent selon la mentalité de chacun d'entre eux. Mais cette bombre flash ne fit que faire déborder le vase. C'en était trop! Les prochains allaient gouter à la pire des tortures! S'il le fallait, j'allais leur laver le cerveau aussi radicalement que de l'eau de javel!

- Message recu, Lucie! Mais fais vite! Je sens que les prochains vont venir avec des masques à gaz!

Qu'elle belle époque que nous vivons. Quelques siècles auparavant, mes inventions de 10 années plus avancées n'auraient pas de véritables utilités mais aujourd'hui, l'on réinvente le monde à tous les 5 ans. Lorsque je développais une nouvelle technologique, j'étais dans un tout nouvel ère qui n'avait rien à voir avec la présente. Lorsque j'offrais au monde des prothèse mécaniques aussi avancées que celle que je porte, personne ne pouvait douter de mes capacités. Pourtant, je ne le fais que grâce à un pouvoir mutant. Sans lui, je ne serais rien de plus que n'importe quel quidam dans les rues de New-York. Si mon pouvoir pouvait sembler d'une faiblesse innommable dans des situations de combats alors que d'autres, tels que Wolverine ou Cyclope s'en sortaient avec une facilité déconcertante, mon pouvoir était pourtant celui d'un dieu de mon point de vue. Bien préparé, il n'existait strictement rien qui puisse arrêter un homme comme moi. Avec les bonnes études, je trouverai même le moyen de bloquer les cyberpathe hors de mes circuits. En faites, il n'existait qu'un seul ennemi de notre niveau, celui que tous craignaient, enfin, excluant la simplicité volontaire et le passé. Cet ennemi, c'était tout simplement l'un d'entre les nôtres. Notre niveau n'était comparable qu'à celui de nos adversaires semblables, et les White Blood ne manquaient pas d'artisans dans ma branche de pouvoir semblait-il.

Le ring était inondé par les hurlements de la foule en délire. Mon adversaire avait soudainement changé de visage. Plus qu'un ordinateur aux punchs destructeurs, j'avais un ennemi mixte et expert qui se battait avec le même style que moi. Un inventeur de génie qui avait trouvé le moyen de détourné la version officielle de mon effaceur de disque dur. C'était comme se battre sans rien connaître de son adversaire alors que lui avais pris de l'avance en observant nos coups. Comment ce type avait put faire aussi fort? Pas moyen de le savoir. Le fait est que je n'arrivais à rien et que mes tentatives arrivaient à peine à grafigné la surface solide des Gigabytes. Je tentais les feintes et les contre-attaques mais mes attaques ne semblaient pas faire de dommage réel. Simultanément,je perdais rapidement mon souffle, le temps filant à une vitesse qui me semblait pouvoir rendre jaloux Véga lui-même. Pourtant, je ne pouvais arrêter, je cherchai des yeux une failles dans la garde ennemie comme celle que j'avais crus avoir au tout début, mais pas moyen d'y arriver. Épuisé, je demandai quelques secondes de pause pour essayer de remettre mes idées en place. Relocalisés aux coins opposés, moi et mon adversaires s'observions, prêt à en remettre.

Le puissant bang de la grenade flash me força à me retourner. Un sacre effleura mes lèvres mais je savais pertinemment que je ne pouvais pas faire grand chose en ce moment. Sortir de ma pièce ne ferait que me mettre inutilement en danger et assuré la défaite de la mission. J'enfonçai mon poing sur le côté de ma tête, tentant de forcer mon esprit à penser plus vite mais rien ne venait. Il n'y avait plus qu'une seule possibilité à laquelle je pensais. Les traits de mon visage se détendirent. Je me dirigeai de façon décidé vers l'ordinateur. Mes yeux tournèrent au blancs alors que je laissais libre cour à mon pouvoir. Mes doigts se mirent à pianoter à une vitesse implacable. De retour sur scène, je semblais être dopés à l'extrême, ce qui était le cas certes mais, d'une façon légale dans ce genre de combat. Surtout que cela me permis de me rendre compte que je n'étais pas le seul à jouer au monsieur pouvoir. Je tapais a une vitesse incomparable mais l'adversaire que je croyais être un programme était un véritable esprit. Je me rendis alors compte que l'adversaire que je finirais par neutraliser, les cyberpathes, étaient en ce moment entrain de me ridiculiser. Me rendant compte que je n'avais pas la moindre chance, ou plutôt quand ma transe le fit, je m'arrêtai subitement. Quelque seconde après, une grosse image verte apparus dans l'écran écrit « LOL ». Enculé.

-Shawn, Shawn euh... ça y est, c'est fait. Prend les stimulants et vas-t-en, j'ai une sortie ici aussi, ça va nous permettre de diviser leurs forces. Fait attention à toi Shawn...

Et à Elly. Je l'aurais bien dis, mais il aurait compris que je n'avais pas de sortie possible. De toute façon, je lui avais déjà dit il me semble, quelque part dans un hôtel ou dans ses sous-sols, ou dans un avion, ou encore là-bas à New-York. Je ne m'en souviens plus. C'était des siècles auparavant et au fond, je n'avais aucune raison de me souvenir. Anne-Éléonore Rigby était une jeune femme forte qui pourrait s'occuper d'elle même maintenant que je n'attirais plus sur elle des milliers de terroristes enragés. J'enfonçai ma main humaine dans ma poche, touchant du bout des doigts ce qui allait changer radicalement ma vie. J'en sortis une épaisse brique d'une matière blanche qui semblait légèrement visqueuse. L'indication C4 représentait clairement le but de cet objet. Créer une explosion de grande ampleur qui ne laisserais pas grand chose en état dans un certains rayon. Dans un esprit un peu moqueur, je planqué l'explosif directement sur le message du Cyberpathe, cachant sa propre moquerie. Sur le puissant explosif, je mis un système électrique sur lequel apparus « 10.00 ». Appuyant sur un bouton, je réalisai que ça y étais vraiment. Le système était piégé, tenté de sortir le détonateur ferait exploser le tout immédiatement. Je tirai la chaise et je la retournai face à la porte et sortis mon pistolets blanc. L'Ange qui me restait. Et j'attendis la fin.

HJ: N'essaie pas de me sauver, part O.O

Allais-je y arriver ou n'était-ce qu'un vulgaire coup dans l'eau? J'étais positionné derrière l'une des multiples colonnesdu hall, me protégeant des coups de feu qu'envoyaient bon nombre d'agents du WhiteBlood de l'extérieur. En effet, ceux-ci semblaient de moins en moins motivés à entrer. Ils ne préférèrent que tirer, espérant une bonne fois pour toute me toucher.

*Ah mince! Lucie! DÉPÊCHE-TOI!!! C'est pourtant pas si dur! "Ctrl+Alt+Delete"! Mieux encore : "Alt+F4"!*

Je devais sans doute exagérer. Pirater un ordinateur central n'était pas aussi simple que détraquer un simple ordinateur alimenté par Windows. Néanmoins, cela n'exclua pas la théorie que si mon coéquipier ne se dépêchait pas, ni lui ni moi n'allions sortir de cette galère! Mais un nouveau point revint à la surface, me rappelant soudainement un truc.

*L'arme! C'est vrai! Je suis armé! ...... mais j'oses pas trop!*

Lucifel m'avait muni des outils idéals afin de me démmerder. De cette façon, je pouvais tenter d'ouvrir le feu afin d'espérer toucher le plus d'ennemis possible. Cependant, Lucifel semblait avoir oublié un truc fondamental : JE NE M'ÉTAIS JAMAIS SERVI D'UN ARME!!!! Oui, son enseignement à connaitre les multiples options de l'arme que je tenais m'était fortement utile. Mais qu'en était-il de la pratique? Est-ce que la réalité ressemblait à ce point aux jeux vidéos? À Metal Gear? À Duck Hunt? Va savoir! Qu'allais-je risquer si je venais à tirer la moindre balle et que celle-ci ne vienne à toucher un simple passant? Cela ne m'avancera absolument à rien. En d'autres mots, je manquais gravement de confiance en moi.

C'est alors que Lucifel m'envoya de nouvelles informations à l'aide de mon propre émetteur. Enfin, celui-ci m'ordonna de quitter les lieux le plus rapidement possible. En plus de tout cela, il me suggéra d'utiliser les deux comprimés qu'il m'avait précédemment donné avant de nous engouffrer dans ce cauchemar. Cet ordre me fit éclairer quelques lumières.

*Les stimulants! C'est vrai!*

Je plongea la main dans ma poche de chemise, sortant ainsi les deux comprimés. Il s'agissait de petites pastilles blanches rondes, faciles à avaler. Les fixant du regard, j'hésita quelques secondes, me questionnant sur les effets secondaires de celles-ci. Allais-je devenir "junkie"? Pourrais-je quand même contrôler mes propres pouvoirs malgré cette forte puissance? De plus, à quel point allaient aller mes propres pouvoirs? Je n'en savais absolument rien! Mais, entendant les nombreux coups de feux tirés vers ma direction, risquant seconde par seconde de me toucher, je sentis intérieurement, que, malgré tout ce risque, je n'avais aucunement le choix!

C'est donc d'un geste brusque que j'enfonça les deux comprimés dans ma gorge, espérant ainsi me donner le plus gros vantage possible. J'avala sur le coup, attendant quelques secondes que toute cette chimie intérieure se mette à réagir. Mais, après quelques secondes, je sentis mon rythme cardiaque s'accélérer. Je me sentis soudainement transpirer sans aucune raison valable. Pourtant, je ne ressentais aucune chaleur.

C'est à cet instant que je regarda mes mains de plus près. L'horreur! Étant précédemment invisible à l'oeil nu, je remarqua avec une telle surprise des pores de peaux s'ouvrir à plus d'un centimètre. Ces trous se multiplièrent ça et là sur mon corps, augmentant ainsi l'évaporation de spores charmeurs.

- MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE DÉLIRE?!?

Soudain, les coups de feux s'arrêtèrent. Était-ce bon signe? Peu importe la situation, je ne me concentra que sur cette méramorphose instantannée qu'avait créé une surdose des médicaments créés par un mutant dont j'ignorais le nom. Profitant de l'occasion, je fonça en direction d'une des épées décorative, espérant pouvoir voir mon propre reflet sur la lame lustrée. Cauchemar! Mes yeux étaient devenus tout blanc, me donnant presque un air "mystique". Avec tous ces trous et ces yeux de garous, j'eus à peine la chance de me reconnaitre personnellement.

Mais ce qui m'inquiétait le plus était ce qui se déroulait à l'extérieur? Étaient-ils tombés dans un sommeil intense? Pourtant, je ne ressentis aucune autre présence de rêves dans les environs. Je tourna la tête, sortant lentement de derrière ma cachette afin d,y jeter un oeil. Encore là, rien à l'horizon! Bon signe? Mauvais signe? Va savoir! Prenant donc mon courage à deux mains, je me décida de sortir de derrière la colonne, arme à la main, avancant lentement, à petits pas feutrés. La théorie d'un guet-apen devenait de plus en plus plausible à mes yeux. Mieux valait donc rester prudent.

Mais c'est en sortant la tête vers la porte extérieure qu'un événement incompréhensible se produisit. Un gros cri de foule se fit entendre :

- HOURRRAAAAAAA!!!!!!!

Des centaines de personnes s'étaient rassemblés de devant le château, acclamant mon arrivée devant eux. Parmi ceux-ci, les agents du Whiteblood tiraient en l'air, éprouvant par le fait même leurs admirations.... mais à la méthode cow boy! Les accompagnant, de nombreux passants s'étaient joints à eux ainsi que de nombreux résidents qui habitaient les alentours. Étonné par un tel accueil, je sortis du portique, revenant ainsi encore plus de cris venant de mes nouveaux fans. Étrange! Cette fois-ci, mon pouvoir ne sembla pas se limiter à la gente féminine. Mais, rassurons-nous, ces hommes que je semblais charmer n'étaient pas en amour.... mais plutôt en admiration! Étrange expérience, en effet!

Profitant du bain de foule, je leva les bras, tel un chef de foule, montrant ainsi fièrement ma présence. Deux ravissantes filles, ayant passés dans le coin tout en faisant leurs jogging de la journée, vinrent par la même occasion me rejoindre, se collant contre moi, souriantes comme jamais. Que rêver de mieux? Elles étaient toutes les deux blondes en plus! Wow! Je devais rêver!

Puisque cette occasion ne semblait pas arriver souvent, je poussa un peu les choses, sachant que désormais, je n'avais plus rien à craindre.

- Je demandes un café, s'il vous plait! Avec du lait et un brioche!

Un des agents des whiteblood, équipé de lunettes de soleil, se dépêcha à venir me porter mon dû, tout en rampant devant moi. Je pris les deux item, lui tapottant la tête tout en souriant.

- Belle bête! Allez! Va te coucher là en formation pneu d'hiver!

L'agent se dépêcha d'aller gagner son trou, se mettant ainsi en petite boule sur le trottoir. De mon coté, je profita de l'opportunité pour inviter tous les gens à me me laisser passer et à faire quelque chose dont je rêvais depuis des années.

- BON! L'HEURE EST VENUE POUR NOUS DE MONTRER AU MONDE QUE L'ITALIE EST LE PAYS LE PLUS COOL QUI SOIT!!!!

Tous m'acclamèrent, croyant ces paroles dites par un meneur.

- Nous allons tous montrer que nous avons le rythme dans le sang! Dansons! DANSONS COMME PERSONNE NE VOUS A JAMAIS VU DANSER!!! Y A T'IL UN HAUT PARLEUR DANS LE COIN?!?

Un type cria tout fort, perché sur son balcon, ce qui attira mon attention!

- Monsieur! Faites nous le plaisir de mettre une musique de comédie musicale! JE VEUX QUE CA DANSE!!!!

Ce vieil homme ne perdit pas de temps. Se dépêchant d'aller fouiller dans sa propre bibliothèque qui se trouvait dans son appartement, il revint avec un CD de la trame sonore de "HAIRSPRAY". Il approcha le haut parleur de son système de son, montant le volume au maximum. La musique " You can't stop the Beat" se mit à retentir dans la rue, incitant les gens que j'avais charmé à danser de toute belle. Un vrai spectacle à voir!

- Euh Lucie.... tu es ou? J'ai neutralisé l'entrée... mais par sécurité, gardes ton masque sinon tu risques de tomber sur une surprise et tu risques de me détester encore plus!

Sachant que mon collègue allait prendre un peu de temps à descendre, je me laissa entrainer par la chorégraphie qui se déroulait devant mes yeux. Je fonça donc devant tous, servant de personnage principal à la chorégraphie.

HJ : MON MEILLEUR RP EVER! XD

HJ: Un passage de quelqu'un d'autre avant toi Wink

Il était une fois Alex Harvey, un jeune homme brillant, populaire par son humour léger et ses exploits sportifs. Mutant, il avait affronté un ou deux marginales dans les rues qui le prenaient pour un monstre mais en général, les gens lui étaient malgré tout très sympathique. Il se faisait en échange un grand plaisir de leur venir en aide. 3 ans plus tard, le jeune homme se tenait, le dos droits sur une chaise inconfortable dans une pièce interdite au public dans un château en Italie, une charge de C4 active à moins de deux mètres de lui. Dans sa main, un pistolet blanc chargé à bloc attendait son tour pour jouer son rôle dans l'histoire injuste d'un gamin qui voulais juste vivre sa vie normalement. Es-ce que ça vie était vraiment injuste? Il c'était mis à chasser et à tuer sans la moindre gêne, il le faisait dans un haine cruelle. Tout le monde ne se mettait pas à vivre d'une haine aussi intense après des évènements comme celui-là, si? À ce moment là, il se demanda s'il y avait un Dieu et si oui, s'il n'avais pas failli à ce dernier. Si le paradis existait, avait-il la moindre chance d'y accéder? Il ne s'en était pris qu'à des criminels après tout. Sinon, es-ce que ses actions avaient changés quoique ce soit. Avait-il sauvé autant de personnes que ce qu'il espérait à l'époque de ses plus grandes chasses? La mémoire des paroles d'un récent mentor lui revint en tête, une histoire de vengeance. Ça le hantais depuis trop longtemps. Il y revenait à chaque seconde qu'il pensait maintenant. Il se dit alors qu'il aurait la réponse bientôt, si ieu existait, il le lui dirait.

***

Les premiers tirs ne vinrent pas de moi. Après un puissant coup dans la porte, puis encore 2 autres, l'ennemi devait être décidé qu'ils devaient agir vite puisqu'il tentèrent d'ouvrir la porte en tirant sur la serrure. J'eus un petit sourire que certains qualifieraient de sadique avant de lever mon arme et de renvoyer les balles à mon adversaire. Après 3 secondes, les 20 balles de mon chargeur étaient toutes parties. Sans attendre, j'appuyai sur un bouton permettant de laissé tomber l'ancien chargeur pour le remplacer par un autre chargé en bloc. Pendant ce temps, j'entendais les hurlements d'un homme sans ressentir la moindre honte. Pas de plaisir non plus, mais surement une certaine fierté. Oh moins, ma mort n'allait pas être la seul d'aujourd'hui. Je remarquai au son qu'il faisait que le sang devait lui infiltrer les poumons. Il n'y survivrais pas. Je fis rouler ma chaise un peu plus loin et une seconde après, les tirs des armes ennemis passèrent dans les environs ou j'étais caché juste avant. Je me mis à répondre à nouveau avec mon ange. La porte en bois commençais être en très mauvaise état. Bientôt, on ne tirerais plus à l'aveuglette et ce n'était pas à mon avantage. Ils avaient une grande zone possible à viser de mon côtés alors qu'eux étaient relativement coincé. La porte était mon avantage numéro un, voir unique.

J'allai me coller au mur près de la porte. Étonnamment, les tirs semblaient s'arrêter. Retournant mon regard vers le C4, je remarquai qu'il ne me restait que 4 minutes à vivre. Je pris une profonde inspiration puis je compris ce qui troublais mes adversaires. Une chansons de fond qui n'était pas normale, pas normale du tout. Je ne reconnus pas la musique, il faut dire qu'elle était très loin des merveilleux classique que j'écoute. Ce qui m'inquiéta le plus étant probablement les White Blood de l'autre côté de la porte qui faisaient référence a une danse absurde que ferais des dizaines. Voir des centaines de personnes. J'éclatai d'un rire clair me rendant compte que ce devait forcément être l'œuvre de Shawn. Je remerciai intérieurement Louis de son cadeau bien spécial. Grâce à lui, Shawn avait été sauvé de nos ennemis. Je me rendis compte qu'il devait probablement avoir réalisé un des plus grand rêve de mon collègue simultanément. J'avais peut-être choisis un collègue étrange. J'avais peut-être crut parfois avoir fait une très mauvaise idée. Pourtant, il prouvait sans arrêt qu'il était un homme de bonne valeur et j'étais presque certains que je ne pouvais pas avoir choisis quelqu'un de mieux pour couvrir mes arrière tout ce temps durant. Mais la pause avait assez duré. Les ennemis s'entendirent sur le fait qu'ils devaient d'abord assuré la sécurité de l'ordinateur.

2 minutes encore. Une grenade flash passa à travers les lattes en très mauvaise état de la porte. Je savais que je n'avais même pas besoin de m'occuper de mes yeux. J'enfonçai les doigts dans mes oreilles pour bloque le son au maximum. Mon audition largement réduite par le tir répétés des armes réussis à résister à l'explosion généralement. Si j'étais un peu étourdis, quelques tirs suffirent à faire croire que j'étais toujours en état. La porte ne l'était pas elle toutefois. J'avançai en direction de la porte en tirant les balles de mon 4eme chargeur en mon semi-automatique. Rendus dans le cadre de la porte, je vis l'arme d'un ennemi s'infiltrer vers moi, je l'attrapai et détournai de justesse, sortant mon arme du cadre à mon tour et tirant sur le corps de l'ennemi, probablement une femme si je me fiais à la taille de le main. Une fois la chose faite, je me retournai à toute vitesse, désirant aller me cacher derrière le meuble d'ordinateur. Le rayons de lumière passa sur le corps blancs de mon arme. Un de mes yeux se détourna en directions de la provenance de cette vision inattendu. Comment je ne l'avais pas remarqué? Pas moyen de le savoir, je devais être trop occupé par les balles et l'explosion imminente. J'avais bel et bien une sortie, comme je l'avais dis à Shawn.

Ma course folle me ramena de l'autre côté de la pièce. Je propulsai mon corps dans les hauteurs vers l'ouverture relativement petite de la fenêtre. J'appuyai mon pieds sur le bords de la fenêtre en questions, une balle me toucha le mollet, mais c'était le dernier de mes soucis. Je n'avais pas encore fait 2 mètres que l'inévitable arriva. Le C4 éclata dans une immense boule de flamme. C'était pourtant pas le seul de mes problèmes. Les flammes atteignirent mon corps, allumant les plumes de mes ailes. Même si j'aurais voulut m'en servir, ça aurait été peine perdue. Propulsé par l'explosion, je sentis deux me côtes craqué vers l'intérieur. La douleur envahissait mon corps à une vitesse impressionnante. Pour conclure, les pierres du bâtiments pénétrèrent ma peau à toute vitesse. Les pierres s'enfoncèrent dans mes ailes et dans mon dos, traversant la peau, puis même les côtes, terminant leurs courses dans mes poumons. J'étais poussé au loin du château, comme si mon corps tentait de s'éloigner de l'explosion alors que ce n'était même plus utile. Je sentais ce qui me restait d'âme sortir de mon corps. Mon souffle ne tenait plus à grand chose. Les derniers filet d'airs s'évacuèrent de mes poumons au nom de mon amour pour qui je mourrais aujourd'hui. J'avais fait ce que je pouvais. Il ne tenait plus à moi de prendre le temps de vivre.

***

Il était une fois Alex Harvey, un jeune homme brillant, populaire par son humour léger et ses exploits sportifs. Il était un stratège militaire de bon niveau, aux capacités de recherche digne des meilleurs chasseurs de têtes. D'un naturel protecteur, exacerbé par le massacre de sa famille, son grand amour et son meilleur ami, il travailla tant qu'il arriva ce qui arrive à tout ceux qui se sacrifient en l'honneur des autres. Il en est mort. Fin.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 6 Sep 2010 - 20:01

Revenir aux États-Unis? Peut-être... Quand Beaubier a quitté les lieux avec les deux élèves de l'Institut, il était en train de se demander pourquoi il est venu en Italie? Habituellement, il ne se posait beaucoup de question, pourquoi il a fait un simple voyage pour venir emmerder deux mutants de l'Institut? Il a bien vu d'autres mutants pendant sa carrière en tant que professeur qui ont beaucoup mieux réussi que certains d'autres. Spencer et Lucifel étaient loin d'être des grands élèves, c'était des membres très individualistes, très retournés sur eux-même et l'un qui est beaucoup trop sérieux et l'autre qui n'a rien de sérieux. Pour Véga, il ne pensait que ceux-ci vont devenir des X-Men très compétents. Beaubier essayait de toujours former les meilleurs élèments de l'Institut, des éléments qui dépassaient largement la définition d'un simple être humain. Beaubier ne va pas sortir la grande phrase: De grand pouvoir amène de grande responsabilité, mais de grand pouvoir amène un certain jugement, un certain regarde haut devant une société qui n'est pas capable de faire des jugements responsables.

Ceux qui ont le pouvoir: Un pouvoir naturel comme la mutation ou un pouvoir politique doivent choisir pour les autres qui n'ont pas assez de jugements pour faire des choix éclairés. Vous pouvez toujours bien dire que Véga est un élitiste, un monstre de dictateur communiste, mais non, les humains sont obligés d'être contrôler pour éviter des conneries. Sans intellectuel, ils sont amenés dans la bêtise populiste et démagogique. Ce pouvoir doit être toujours le plus responsable devant l'immensité de la connerie humaine ou mutante. Quoi que Véga pouvait y penser: Il avait un pouvoir d'autorité devant ces deux imbéciles qui se prenaient pour des justiciers. Beaubier a donc décidé de tourner de bord pour se diriger de nouveau vers des gens ingrats et simplement trop con pour se réveiller. Lucifel était devenu un fanatique dans une société occidentale divisée par des gens comme Stryker. Il ne faut pas être un grand génie pour voir cela. Le plus grand danger dans notre société: Ce sont les idiots qui se présentent pour devenir des grands héros quand ils sont des simples zéros. Représenter la classe moyenne? C'est représenter une population pas politisée, une population dangereuse et menaçante pour le monde entier.

Quand Beaubier est revenu vers un clown qui avait fait une comédie musicale, il avait quelques explosions, des explosions peut-être installés par le groupe terroriste des White Blood ou simplement par un imbécile de moineau. Le large château était en train de se faire démolir, Véga doit toujours faire quelques choses, c'était une responsabilité morale très importante pour le professeur. Beaubier fonça en direction du château, le feu, les explosions pouvaient toujours très bien endommagés Beaubier, mais il était un peu habitué. Il a senti une douleur gigantesque quand un morceau de pierre est arrivée directement sur sa jambe. Il a entendu un craquement horrible. Il lança un cri de douleur.

Mais, il continua... c'était un manque de raisonnement et de logique, beaucoup trop important. Ce n'était pas à son habitude de prendre tant de risques, simplement pour vérifier si un certain moineau était toujours dans les lieux. Il a finalement vu quelques choses qui prenaient feu, des ailes de gros moineau. Il reprit son souffle pour foncer à une grande vitesse vers son élève. Une explosion a été ressenti, une simple explosion qui a envoyé plusieurs débris au visage de Beaubier. Il attrapa Alex Harvey pour ensuite foncer vers la sortie. Il revoyait un peu plus la lumière de la journée après. Après d'être sorti quelques mètres plus loin, il déposa le grand moineau au sol.

-Tu vas me redevoir ça...

Lança-t-il avant de s'écrouler au sol avec plusieurs blessures au visage. Un coté complètement ensanglanté et l'autre coté un peu plus propre. Il était digne du Double-Face dans Batman, il avait aussi une jambe blessée. Il n'en revenait pas qu'il venait de risquer sa propre vie pour une personne qui recherche toujours de la vengeance.

-SPENCER!!!

Bon, les deux blessés étaient maintenant au main de ce psychopathe de Spencer, est-ce que c'était une bonne chose? Permettez moi d'en douter...

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Sam 11 Sep 2010 - 19:59

Je donnais l'impression d'avoir mis le feu dans le rue, vooyant tous ces gens se dandiner sur ces airs de comédie musicale. Chaque personne, hypnotisés par le charme qui émanait de ma personne, ne pouvaient s'empêcher de danser, tout comme l'avait ordonnés leur nouvelle idole, Shawn Spencer.

Mais étrangement, quelque chose d'inattendu se produisit, attirant automatiquement mon attention. Une explosion se fit entendre alors que la fête semblait se dérouler sur les ruelles d'Italie. Était-ce de la pyrotechnie? Mince! Est-ce que certaines victimes s'avéraient être plus perfectionnistes que d'autres, rendant ce moment encore plus hollywoodien? C'est en me retournant en direction de la tour dans laquelle Lucifel, mon collègue de toujours, avait monté, que j'y vis échaper de nombreuses flammes, laissant ainsi évacuer une lourde fumée noire. À la vue de cette scène, mon coeur se mit à débattre, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Aussitôt, je me dépêcha d'enclencher une conversation via oreilliettes, histoire de m'assurer de la survie de Lucie.

- Lucie? Lucie?!? C'est Shawn! Tu me reçois?

Aucune autre réponse ne me revint, mis à part cet interminable grichement de radio. Mais qu'avais-je fait? Pourquoi avais-je accepté son plan, le laissant ainsi en grand danger tout seul? Tout portait à croire que le mutant ailée pouvait avoir laissé sa vie lors de cette explosion fort percutante. Mais comment en avoir le coeur net? Entrer là-dedans?

*Attends! Lucifel m'a bien ordonné de retourner à l'appartement si quelque chose venait à tourner mal! Je.... je vais.... AH MINCE! Je ne peux pas faire ça en sachant qu'il est peut-être vivant!!*

Tant de questionnements se bousculèrent dans mon esprit, me rendant fort hésitant. Mais soudainement, une voix famillière se fit entendre du haut de la tour incendiée. Cette voix cria à tue tête mon nom de famille, comme si ces derniers mots n'étaient que les tout derniers. Ceci ne put que me donner une dose supplémentaire d'adrnaline, me donnant ainsi le courage de courir, entrant de force dans l'immeuble incendié.

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Flammes et planches fendues m'encerclaient. Par chance, je profitais de mon propre masque à gaz, me permettant de respirer librement, malgré la grande masse de fumée étouffante. J'avais beau avancer, j'avais peine à voir à moins de quelques mètres. Surveillant donc chacun de mes pas, faisant attention de ne pas trébucher, je continua d'avancer, continuant de crier le nom de mon coéquipier, espérant une réponse de sa part. Mais rien! Seul le crépitement des flammes me revint à l'ouie, me rendant ainsi de plus en plus nerveux. Comment allais-je expliquer cela aux autres mutants que Lucifel était mort en Italie? Comment leur expliquer que ce voyage secret n'était nul autre qu'un simple stratagème afin de mettre fin aux WhiteBlood? Et pire que tout, comment allais-je raconter cela à Swindler, qui était la douce moitié de Lucifel? Mince! Je n'avais pas autant de crancs que mon équipier pour de telles nouvelles, de quoi me rendre malade!

Mais soudainement, j'apercus un truc, non loin de ma localisation. Était-ce un bras? Des ailes? Était-ce Lucifel? J'accourus vers le tas de débris, me dépêchant à dégager le corps de tous ces planches ainsi que des morceaux qui avaient tombés lors de l'explosion. Dégagant finalement suffisament de trucs, je vis finalement la tête de mon partenaire, ce qui me rassura un tantinet. Mais était-il toujours vivant? Ne prenant pas de chances, je ferma les yeux, touchant le front du mutant, cherchant à savoir si celui-ci était sonné. En effet, je perçus l'existence d'un rêve. Dieu merci, le cerveau était intacte. Lucifel n'était simplement qu'inconscient. Sachant que le temps continuait de compter, je continua de creuser, tirant délicatement le corps de Lucifel hors du tas de débris. Mais alors que je continua de creuser, je découvris une autre main, sortant de nulle part. Quoi? Un autre type? Était-ce un agent des White Blood, qui avait tenté de se battre contre Lucie? Après quelques planches dégagés, je vis finalement le visage de cette personne.

- Oh mince! Pas lui!

Mais que faisait encore Vega dans les parages? On ne pouvait pas éliminer un groupe de terroristes sans que celui-ci ne vienne nous perturber. Non mais franchement! C'était pire qu'une belle mère! Je me contenta cependant de libérer Lucifel. Une fois cela accompli, je le déposa délicatement sur le sol, me préparant à soulever le corps de Lucie. Je m'exécuta donc, me dirigeant à pas déséquillibrés vers la sortie.

---

Descendant les marches pour ainsi rejoindre la sortie, j'alla rejoindre tout mes danseurs, qui semblèrent inquiets de ma si longue absence. Un peu encombré par la pesanteur du corps ainsi que de mon allergie pour les ailes d'oiseaux, je me dépêcha à déposer le corps de mon ami sur le trottoir, l'autre bord de la rue. Tous les citoyens présents, infectés par ma toxine, m'encerclèrent, tristes de me voir tristes.

Cependant, une personne manquait toujours à l'appel : Vega. Qu'allais-je faire de lui?

*Son sacrifice sera symbolique!*

Non, sérieusement, je n'étais quand même pas pour le laisser pourrir au milieu de toutes ces flammes. Cependant, ne comptez pas sur moi afin d'entrer à nouveau là-dedans! C'est alors qu'une petite idée me vint en tête. Je fis signe à un groupe d'hommes présents. Ceux-ci, totalement envoutés par mon odeur, s'avancèrent par presse.

- Dites les gars, vous voulez que Shawn te rappelles de vous? Oui? Bon et bien, entrez dans ce château! Lorsque vous montrez les marches, vous devriez tomber sur un homme inconscient. Dégagez-le et ramenez-le dehors!

Je me tourna enfin vers deux jeunes étudiantes fort séduisantes, une aux cheveux bruns et l'autre aux cheveux roux. Je les invita en ces mots:

- Lorsque mon ami sera sorti dehors. Il risque d'être encore inconscient. Je veux donc que vous l'ameniez chez vous et que vous l'ameniez à l'hopital pour qu'il se fasse soigner!. Ne dites pas que ça vient de moi. Ça pourrait l'impressionner venant de moi et je préfère la jouer discret sur la bienveillance, déja qu'il continue à me dégouter comme personnage!

Les filles, heureuses de recevoir une mission, ne purent s'empêcher de sauter tout en tapant des mains. Leurs poitrines rebondissaient sous les sauts multiples de ces filles. Vraiment, Vega allait en voir de toutes les couleurs. En plus d'une petite attention venant de ma part, il s'agissait de la vengeance idéale!

Me préparant mentalement à retransporter Lucifel sur mon dos, j'emprunta un long imperméable à l'un des passants, recouvrant ainsi les ailes de mon équipier, nous rendant ainsi moins détectables en tant que mutants. Je salua ma petite troupe, les laissant avec Vega. Pour nous, c'était une petite visite à l'hopital. Lucifel devait recevoir les meilleurs soins. J'espérais toutefois que cet hopital ne soit pas le même que Vega. J'étais peut-être gentil et bien attentionné mais pas au point à revoir sa tronche.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 4 Oct 2010 - 14:45

Joli parc.

XXX L'air même semble plus lumineux. Une lumière pure qui pourtant n'endolorit absolument pas les yeux, elle est même plutôt apaisante. Je suis assis sur un banc blanc. On dirait un banc de parc régulier, mais il est bien plus confortable. J'étends mes bras sur le dossier. Je prends une grande bouffée d'air. Je ne crois pas avoir gouté à un air aussi pur même dans les plus grandes forêts que j'ai traversées. Je souris naturellement. Je suis bien. Je me sens libre et détaché. Je ne l'ai jamais vraiment été. Tant d'obligations, de douleur dans le passé. Libérée dans une douce brise lumineuse pour arriver dans ce parc. Je lève mon visage vers le ciel pour sentir le soleil sur ma peau avec une douceur inégalée. Une autre profonde inspiration. Le monde est si beau ici. Où suis-je?

XXX J'entend les bruits de pas sur ma droite, je ne m'inquiète pas. Ici, rien de mal ne peut arriver. Je sens que quelqu'un s'assoit à mes côtés, je ne m'en fais pas. Elle prononce mon nom, je me retourne dans sa direction, je suis ébahi. Devant moi, Alëssia. La première femme que j'ai aimée. Elle a bien vieilli depuis le temps. Ses longs cheveux blonds légèrement bouclés volent dans une harmonie parfaite avec le vent. J'étends ma main vers son visage parfait aux traits fins jusque sur son nez petit et pointu, comme celui d'une princesse. Le grain de sa peau est si doux. Je touche à un ange. Je retire lentement ma main. Je ne peux détacher mes yeux de son regard bleu foncé. Nous restons là, sans dire un mot, à nous regarder comme les amoureux que nous avons toujours été. C'est à croire que rien n'a changé depuis le premier moment où nous nous sommes vus.
XXX Le souvenir de cet instant éclair mon visage d'un petit sourire. Simultanément, ma chérie m'offre son propre sourire et s'approche de moi pour mettre sa tête sur mon épaule. Je pose ma joue sur ses cheveux, ils sentent si bon. Nous restons là plantés, au milieu de ce parc, pendant une courte éternité. Elle se relève lentement, je lui fais de la place. Elle passe sa main dans mon cou. Combien de temps avais-je espéré que ce moment précis puisse arriver? Qu'elle et moi soyons finalement ensemble à nouveau. Sans le monde autour de nous.

-Alex, qu'est-ce que tu fais ici?
-Je viens te voir ma chérie.
-Tu ne devais pas mon amour.
-Je sais, mais j'en avais besoin.
-Je n'aime pas savoir que tu as eu mal.
-Non, je n'ai pas eu mal. Tout s’est passé très vite.
-Non Alex, tu as eu mal.

XXX Les pierres pénétrèrent mes poumons et le souffle de l'explosion m'arracha des plumes à la volée. Je sentis les flammes bruler ma peau alors que mes os étaient tendus à l'extrême et semblaient vouloir voler en éclat. Je voulus hurler, je sentis le sang me remonter des poumons. De toute façon, personne n'aurait entendu. Moi encore moins. Mes oreilles semblèrent stopper tout fonctionnement et exprimer leur mécontentement par une pression insoutenable. Mon crâne me fit mal d'un coup, une pierre passa près de ma tempe, coupant le devant de mon front. Une larme coula immédiatement de mon oeil. Tant de souffrance. J'avais souvent eu mal. Trop souvent. De mille façons différentes. Mais là ça en était fini. Je n'allais pas survivre à ça.

-Un peu mon amour, mais cela en valait la peine.
-Pourquoi?
-Pour que je sois avec toi.
-Oh Alex, il y a si longtemps que nous ne sommes plus ensemble.
-Je sais.

XXX Je repris le corps de la jeune femme de 21 ans, légèrement plus petite que moi, contre mon corps. Je sentais sa respiration contre ma poitrine. Je sentais son coeur battre contre le mien. Ensemble, en chœur, ils battirent au rythme de notre amour. Je passai ma main dans ses longs ses cheveux que j'aimais tant déjà à l'époque. Je déposai un baisé sur sa tête. Le temps filait à toute vitesse, je le savais, et je n'en avais rien à faire. Ici, le temps ne comptait plus. J'étais dans à l'extérieur du temps et de la pensée. J'étais là où tout le monde rêvait d'aller. Même ces athées espéraient secrètement qu'une fois morts, il n'y aurait pas de trou. Il n'y croyait peut-être pas, mais ils aimeraient cela. Moi je vivais ce moment précis. Et j'en étais parfaitement content.

-Je t'aime.
-Je t'aime aussi.
-Pourquoi es-tu venu?
-Pour toi.
-Non.
-Pour eux.

XXX Une larme coula de mon oeil droit.

XXX Je me l'étais rappelé à moi-même alors que Véga nous insultait moi et mon partenaire. Ce n'était pas une histoire de vengeance. Je voulais assurer la protection de mes nouveaux amis, Shawn et Elly. Elly. Ce n'était pas qu'une amie. Je l'aimais. Mais elle ne pourrait pas comprendre. Personne ne pouvait comprendre. Ils n'étaient pas moi. Personne ne peut me comprendre. J'ai vécu tout ça, pas juste la perte de mes parents, mais toutes ces aventures. Personne ne peut me comprendre. Je ne me comprends même pas moi-même. Je contournai l'oreille d'Alëssia de mes doigts. C'était ici que je devais être. C'était ici que j'aurais toujours dû être.

-J'aurais dû être prêt.
-Tu ne pouvais pas.
-Si je pouvais, je ne l'ai simplement pas fait.
-Tu es trop dure sur toi-même.
-Je t'aime et... et... je t'ai abandonné.
-Tu...
-Arrête s'il te plait. Je l'ai fait. Tu es morte, et c'est de ma faute.

XXX J'eus un frisson alors que les larmes commençaient à couler. Comment le monde pouvait-il être aussi cruel? Tellement cruel que même dans cet univers parfait où je me trouvais, sa violence me retrouvait. J'avais commencé toute cette histoire non pas pour me venger. Je voulais mourir moi aussi. Mais je voulais me battre comme j'aurais dû me battre. Je voulais en entraîner un maximum avec moi. Oui, je voulais aller chercher ce connard qui m'avait coupé un bras, mais il n'importait pas plus que ça. Je ne m'en étais que persuadé avec le temps. En vérité, je n'avais aucune idée de qui avait tué ma chérie. Alors, je voulais tous les voir morts. Tous. Sans distinction. J'avais été prompt à accepter que j'allais devoir venir jusqu'ici, car je savais que j'étais en désavantage. Je savais que ça allait me couter ma vie. C'était pour ça que je ne l'avais pas dit à Elly. Je ne voulais pas lui dire adieu. Pourquoi avais-je fait venir Shawn alors? Pas moyen de le savoir. Ma porte de sortie? Quelque chose pour me permettre d'en sortir?

-Exactement. Tu savais que tu finirais par l'apprécier. Tu t'es assuré d'avoir quelque chose pour te rappeler que tu devais en sortir si jamais tu l'oubliais.
-Mais je risquais...
-Non, tu as réduit tous les risques au minimum. Tu t'es battu pour lui. Tu t'es enfermé dans une pièce prise d'assaut pour lui. Tu l'as fait sortir d'un bâtiment en pleine prise d'otage pour lui. Tu as pris des risques que tu n'avais pas à prendre pour le garder en dehors des risques.
-Mais j'aurais pu...
-Non, elle devait rester derrière.
-Mais...
-Non.

XXX Elle savait tout. Elle avait passé tout son temps auprès de moi, à s'assurer que j'allais bien. Elle m'avait protégé certe, mais aussi assisté à tous les moments, sombres comme lumineux, de ma vie. Elle savait tout sur moi. Si je ne me comprends pas, c'est que je n'y ai pas pensé. Elle si. Elle a pris tout son temps pour m'observer, me comprendre et m'aimer encore plus. Elle savait que j'avais une relation superficielle avec Anne-Éléonore Rigby.

-Elle n'est pas superficielle.

XXX Non, elle ne l'est pas. Je n'avais pas été amoureux depuis des années. Depuis que j'avais été si faible, si inutile, que je n'avais pas su me battre pour ma famille et l'amour de ma vie. Malgré sa violence, cette vie est pourtant bien faite. Elle m'a envoyé deux âmes sœurs sur terre, sachant que l'une allait être perdue. Je m'étais pourtant tenu loin d'elle. Éloignant autant que je pouvais ses sentiments de mon coeur. C'était ma façon de la défendre de ma malédiction.

-Tu n'es pas maudit.
-Je sais.
-Tu vas devoir aller la revoir.
-Non, je ne veux pas.
-Alex, je t'aime, et je t'aimerai toujours, mais la vie sur terre est longue, trop longue quand on est seul. Défends tes amis, bats-toi pour ton amour et deviens meilleur. Quand tu reviendras, je serai là. Nous ne serons pas un couple comme nous étions à l'époque, car tu seras le mari d'une jeune femme magnifique et intelligente et tu seras même père. Moi, je serai toujours là, dans le fond de ton cœur, garde-moi là. Mais laisse tout le reste de la place aux autres. Car nous savons que nous sommes liés jusqu'à la fin des temps d'une façon spéciale et différente. Aller. C'est l'heure, tu dois aller revoir le monde.
-Mais il est si sombre.
-Et il le sera encore plus. Mais va, c'est la seule véritable option.

XXX Je me relevai et m'avançai de quelque pas. À la frontière d'une herbe verte, debout sur les pierres blanches du chemin. Je me retournai vers mon amour. Je lui fis un clin d'œil. Elle murmura du bout des lèvres un dernier je t'aime. Je sentis un petit choc sous mes pieds. Je relevai les yeux vers le ciel. Je regardai le ciel bleu. Un frisson me passa à travers le corps. Je fermai les yeux. J'entendis nettement un petit bruit électrique puis, soudainement. Mon corps se souleva d'un coup. J'ouvris les yeux sur le plafond de l'hôpital, entouré de docteurs dont un tenait un instrument pour me ressusciter à coup de décharge électrique. Je passai mes yeux entre les différents docteurs autour de moi. Je tousser. Je goutai le sang dans ma gorge, mais aussi le tuyau au fond de ma gorge. Un des docteurs me fit un minuscule sourire avant d'avaler durement. J'imagine que ce n'était pas une bonne nouvelle.
XXX Un des docteurs se dirigea en direction de Shawn et, dans un anglais affreux, il admit que j'étais stable à nouveau, mais que je n'allais pas survivre longtemps. Mes deux poumons étaient hors service et j'aurais besoin d'une greffe, mais les études en matière de greffes sur mutants n'étaient pas concluantes pour beaucoup de chirurgiens. Il n'y en avait aucun dans tout l'hôpital qui avait accepté d'opérer sur un candidat mutant aussi gravement affecté. Il lui dit qu'il allait devoir me faire des adieux. À moins qu'il ne connaisse quelqu'un qui puisse me téléporter quelque part où il y avait des docteurs prêts à opéré sur moi. Il n'était pas sarcastique, il savait que c'était possible. Mais quel était le pourcentage de chance que quelqu'un puisse y arriver? Il y avait trop peu de temps.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Mar 12 Oct 2010 - 17:16

Je n'arrivais pas à le croire. Comment une telle mission avait-elle tournée autant au désastre? J'étais là, regardant au travers de la fenêtre de la chambre d'urgence, là ou de nombreux médecins tentaient tant bien que mal de réanimer mon ami qui se trouvait entre la vie et la mort. Je devais l'avouer : je n'étais malheureusement pas prêt à voir cette réalité, de voir que malgré tous les efforts nécessaires, des gens pouvaient mourir. Voir Lucifel inconscient me faisait prendre conscience sur de multiples points. Et si ça avait été moi qui avait été chargé de monter afin d'être victime de cette explosion? Que serait-il arrivé par la suite? Tant de questions me traversaient l'esprit, me mettant soudainement à douter sur les intentions que j'avais eu à suivre Lucifel dans son périple en Italie. Certes, tout cela n'était qu'une dette face à l'armure que mon coéquipier avait construit. Mais est-ce que sa mort était nécessaire afin de faire peser la balance? Aucunement! Cet événement s'avérait être la goutte d'eau qui venait de faire déborder le vase. Je me sentais quelque peu responsable de cet acte. Pourquoi avais-je encouragé Lucie à venir ici? Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt? Est-ce que ce rêve de sauver le monde ne m'était-il pas trop monté à la tête? je ne pouvais cesser que de m'en remettre à moi-même.

C'est alors qu'en regardant cette scène dramatique de réanimation que, suite à une décharge de défibrilateurs, que quelques sourires s'installèrent sur le visage de quelques médecins. Une certaine lueur d'espoir semblait rayonner dans leurs yeux. Pour ma part, j'avais peine à voir le patient. Sans doute était-il vivant? Je ne me contenta que de traduire l'expression au visage de certains d'entre eux. Malheureusement, cette joie ne sembla que temporaire. Alors que l'une des infirmières montra les résultats de test au médecin pricnipal, chargé de ce cas particulier, je pus facilement percevoir ce regard qui ne signifait qu'une seule chose : le découragement! Suite à une petite discussion entre personnel autour du lit de Lucifel, conversation qui semblait chuchoté au bord des oreilles, l'infirmière me pointa, incitant le responsable des manoeuvres de sauvetage à venir me parler. Vraiment, tout cela ne présentait rien de bon! Après tout, n'étais-je pas dans une impasse? J'étais en Italie, dans le corps d'un mutant, victime de certains phénomènes encore inexpliqués par la plupart des scientifiques. Le fait d'avoir amené Lucifel ici m'avait prit un certain courage. Je devais avant tout espérer qu'aucune preuve de racisme n'allait être exercée envers nous, quittes à peut-être nous étudier dans un laboratoire comme de vulgaires souris. Mais cette hopital semblait user de professionalisme. Pourquoi? Facile! Ce fut lorsque j'étais arrivé dans le hall d'entrée. Tournant la tête vers la salle d'attente, j'y avais remarqué des personnes de toutes races, de toutes nations. Mon premier réflexe fut : Pourquoi un mutant ne serait-il pas le bienvenu ici"? Certes, le risque était grand... mais nécessaire!

Le médecin sortit de la chambre, venant me rejoindre dans le couloir. Le petit soupir qu'il envoya en premier recours ne semblait malheureusement pas négatif. Je tenta cependant de rester fort, contrôlant ainsi mes émotions.

- Alors? Il va s'en sortir?
- Nous le tenons sous respiration artificielle pour le moment mais je en crois pas que ce soit assez!
- Assez? Vous ne pouvez pas le soigner? Vous soignez des miliers de patients ici et vous me dites que vous ne pouvez pas le soigner?
- Calmez-vous, Monsieur Spencer! Le problème est plus compliqué que cela! L'accident qu'a subi votre ami a fait beaucoup de ravage à ses poumons. En d'autres mots, ses poumons se dégonflent petit à petit, ce qui peut le conduire à la mort...

Cette nouvelle me laissa sans voix. Mes jambes se rammollissaient, me forcant à m'asseoir sur une chaise installée sur le long du couloir. Je lanca un profond soupir, baissant la tête.

- Et vous ne pensez pas qu'une greffe pourrait lui sauver la vie? Le corps humain, c'est comme un "Monsieur Patate", non? Lorsque l'on a une pièce trop gruggée, on change le morceau et il est comme neuf! J'ai écouté "Grey's Anatomy, House et "Scrubs" dans ma vie et ils faiaient tous ça!
- Monsieur Spencer! La vie est beaucoup plus complexe qu'une simple série télé. Pour la greffe, nous ignorons si un poumon humain pourrait s'adapter au système de votre ami ou sinon, à rapprocher sa mort.
- Alors vous dites que pour sauver Alex... il faudrait que vous lui greffiez un poumon de mutant? Est-ce que vous en avez en stock?
- Je suis désolé! Nous ne soignons pas beaucoup de mutants ici! Disons plutôt que la science n'est pas rendu là et que nous ne désirons pas courir de tels risques, surtout avec la vie d'un être humain! Je peux chercher dans les registres... mais je ne vous garantie rien!
- Merci docteur! Merci d'essayer!

Je me releva debout. La plupart des internes avaient quittés la chambre de Lucie, ce qui me donna pleine vue sur son visage. Je le voyais, sur son lit, le visage quelque peu brulé, équipé d'un masque respiratoire. Le voir ainsi me faisait tomber les pieds sur terre, Je comprenais que, malgré le fait que nous étions mutants, nous restions toujours mortels, malgré ces habiletés que notre code génétique pouvait nous offrir. Clark Kent avait la kryptonite. Spider-man avait sa famille et ses proches. Moi, je n'avais rien d'invulnérable, mis à part cette grande passion afin de contrôler l'instinct humain. C'en était de même pour Alex Harvey. Sous cette couche de brute se cachait une personne qui ne demandait que justice, au péril d'y mettre toute sa vie.

Le médecin, voyant la souffrance qui se laissait paraitre sur mon visage à la vue de mon collègue, se permit d'y déposer sa main sur mon épaule.

- Si j'étais vous, j'irais le voir. Il a besoin de quelqu'un en ce moment et cette personne, c'est vous! Si ses jours sont comptés, aussi bien qu'il ne les passe pas seul!

Je hocha lentement la tête, gardant intérieurement ce chagrin qui craignait de déborder d'un moment à l'autre.

J'ouvris la porte, dévoilant ainsi ma personne auprès de Lucifel qui semblait conscient.. L'infirmière, pour sa part, continua son travail consistant à traiter son patient. D'une voix douce, je salua mon camarade:

- Salut... Comment tu te sens?

À cause du masque respiratoire que portait Lucifel, j'ignorais si celui-ci pouvait me répondre.

- Écoutes... (soupir... le médecin est venu me parler... et pour te guérir, il te faudrait un nouveau poumon.... mais un poumon mutant. Les médecins ont trop peur de la réaction de ton corps si jamais il n'arrivait pas à endurer un poumon homosapien et je suis d'accord avec eux... Je dois avouer que maintenant... je me sens impuissant face à cette situation. J'ai contacté le professeur Xavier au sujet de notre petite promenade. Il est au courant maintenant.... désolé!

Je me sentais comme Judas Escariote lors d'une trahison. Après tout, cette mission en Italie devait en premier lieu être confidentielle. Personne n'aurait permis un tel acte envers les White Blood. Plusieurs X-men étaient sans doute prêts à dire qu'une mission de ce genre n'était que du pur suicide. Mais bon, nous l'avions faits. Croyez-le ou non, nous étions rendus là : demander pardon et tenter de réparer les pots cassés.

- Lorsqu'il a su toute l'histoire, j'ai passé un mauvais quart d'heure. Wolverine m'a traité de traitre et Scott Summers m'a traité de suicidaire a t'avoir suivi dans tout ça... mais je dois dire qu'avec tout ça, je m'en fiche! Je sais que l'on a fait la bonne chose. Peu importe les conséquences que l'on aura à notre retour à New York... je garderai la tête haute!

Je pris une grande respiration, histoire de continuer mon discours.

- Ils ont dis qu'ils allaient envoyer quelqu'un pour nous aider. Pour l'instant, j'ignore qui c'est! Mais j'ai confiance et je suis sûr que ça va se régler! Dis-moi seulement que tu tiens le coup!

Hj : I got an idea! Very Happy

Réponds et je vais faire une recherche de perso afin d'ajouter un troisième joueur à notre rp! Smile

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Sam 16 Oct 2010 - 1:24

XX Le choc était brutale. Du moins au début. Durant un peu moins d'une seconde. Après ça, l'effet de l'environnement que je venais de quitter, cet espèce de pré-paradis, c'était totalement fait oublier. Seul un relent de bien-être et des flashs de ce que j'y avais vu restait. Si peu. Tellement peu que je n'y croyais même plus. Ce n'était pas un passage dans un autre monde. Probablement juste une réaction étrange de mon cerveau. Une réaction intéressante à analyser, mais en rien réelle. Réelle, qu'es-ce qui l'était? Ah j'ai trouvé, la douleur. Vous savez, quand vous courrez au maximum de votre vitesse le maximum de temps, cette douleur dans les poumons qui semble pouvoir vous tuer. Eh bien c'est de la pure merde enfantine.
XX mes yeux se plissèrent alors que je passai à nouveau sans m'en rendre compte directement sur le néon. Je contrôlais mal mon corps comme si c'était sa façon de me faire savoir qu'il n'était pas content. Je crois que j'avais compris, il pouvait arrêter. Simultanément à cette déclaration mentale, la douleur sembla s'évaporer. Pas tout à fait, j'avais toujours mal comme si j'avais courus comme un défoncé Comme cette fois à New-York quand j'avais détruits un building, mais qu'es-ce que j'avais avec les explosions moi au fait? Je vais bien finir par me rendre compte que ce n'était pas une bonne idée de tout faire exploser. Ça ou je vais finir par mourir dans l'une d'elle. Pourquoi j'ai cette fâcheuse impression que le second choix à un potentiel de réalisme beaucoup plus élevé? Je disais donc que la douleur commençais à s'effacer, j'imagine qu'ils m'avaient finalement mis sur la morphine. D'accord, je devais me prendre une note mentale, ne JAMAIS essayé d'opiacés de façon récréative ou je vais finir accroc.

XX Je tournai mon regard vers une forme plus ou moins floue à ma droite. Je remarquai Shawn, ce tenant droit devant moi. S'il y eut une vague sensation d'énervement en pensant qu'il était sans la moindre égratignure alors que moi je me sentais entrain de mourir, elle fut très rapidement dépassé par le plaisir de, enfin, de la même chose. Je tenais trop à protégé Shawn pour lui en vouloir de ne pas avoir put faire plus. D'ailleurs, je réalisai quelque chose tout d'un coup. Lors de mon saut en dehors du bâtiment, je n'avais jamais ouvert mes ailes. Mon pourcentage de chance de survie devait environné les zéros pourcent. Pourtant, j'étais bien là. Je crois que j'ai un trou de mémoire. Qu'es-ce qui m'avait sauvé la vie? Avais-je seulement sauté? Étions nous en Italie ou à New-York? Avais-je 21, ou 17 ans?
XX Shawn mentionna Xavier, s'excusant de briser le secret de notre mission mais que c'était le seul moyen de me sauver. Je lui fis un signe de tête pour signifier que j'étais d'accord. Il avait vraiment fait le bon choix. Avec ces quelques références, je dus m'en tenir à l'idée que je n'avais pas halluciné quatre ans de ma vie et que je n'étais pas encore dans cet hôpital ou j'avais perdu ma famille. Oh Dieu, je suis dans un putain d'hôpital. L'idée me frappa d'un coup. Mes yeux tournèrent dans tous les sens. Je tentai d'arracher mon masque. Marmonnant des non, et des je dois sortir qui devaient vaguement sonner grmmhlhl. Rien de bien utile mais j'étais en pleine crise de panique. Comment pouvait-on croire que ça ne ferais pas ça à quelqu'un après mon genre d'aventure dans ce genre de lieu. Je me mis à crier et j'augmentai encore les secousses de tout mon corps. Je devais sortir d'ici. MAINTENANT!

XX Les lumières s'éteignirent subitement. Je pris une grande bouffée d'air, me reculai de quelques pas. Mon dos appuyé contre le mur, je voyais le corps massifs, musclés, beau argumenteront certains. Le corps de mes cauchemars. Je le vis s'approcher de moi. J'entendis les mots. Je tournai mes yeux en direction de la porte. Deux autres formes se tenaient là. Ce devais être les complices de cet homme. Ces mots qu'il se servais. Des mots de haine vis-à-vis l'homme moyen. Ils ne méritaient pas autant de colère. L'homme était naturellement imparfait et la peur faisait directement partie de cette imperfection. L'homme devant moi la voyait comme une preuve qu'ile méritaient de mourir. Quel genre de connard que c'était? Un foutus nazie qui voulait purifier la race des mortels? Il me décrivait comment le monde serait beau et juste s'il n'y avait que les nôtres mais dans des mots sanglants, violents et vulgaires. Je détournai les yeux vers un corps sur le sol. Celui du docteur qui m'avait dit « Ne t'inquiète pas mon grand, tu n'as qu'à compter jusqu'à zéro à partir de dix et tout sera fini ». Pour vous docteur, seulement pour vous. Pour moi, ce serais le début.
XX Je fis travailler tous les muscles de ma mâchoire pour lui envoyer au visage une salve de salive digne d'un film. Je n'allais pas me réduire au niveau d'un enculé de tueur. J'étais quelqu'un de bien. J'ai toujours été quelqu'un de bien et ce n'est pas parce qu'un idéaliste nazie voulais de moi pour faire un monde différent que j'allais changer mon âme. Qu'il me tue ce connard. Qu'il me tue maintenant et à jamais plutôt que d'accepter sa vision. Les mots. Les mots percèrent mon coeur d'une façon qu'elles ne l'avaient jamais faits auparavant alors que je réalisais toute l'horreur de la situation. La coupe de mon bras était douloureuse évidemment mais, ce n'était pas ce qui était le pire, je ne la ressentirais même pas pendants des jours. Le pire. C'était les mots.

XX Grosso modo, cette scène, je la revécus de loin comme si je n'y étais pas vraiment. Comme un souvenir qui tranche dans le vif de notre peau pour ressurgir. Mais les mots. Les mots firent aussi mal qu'à l'époque. Parce que pendant plus de quatre ans. Je les avais oubliés. Non, je les avais purement et simplement supprimés de mon esprit. Adieu et à jamais. Ou presque. Le cerveau ne supprime jamais complètement. J'aurais du le savoir. J'aurais du le prévoir. Et puis quoi? Le garder en mémoire pendant tout ce temps? Ça ne m'aurait fait aucun bien. Ça aurais toujours fait aussi mal. Cinq mots. Cinq mots qui ont tués vraiment qui j'étais. Les cinq mots qui m'avaient poussés au sang, à la vengeance, au meurtre. Cinq mots créant une nouvelle personnalité. Une larme coula sur ma joue alors que je ne me débattais plus dans mon lit d'hôpital et que mon coeur s'arrêtait à nouveau, comme pour répondre à mon désir. Tes parents avaient donc tords.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Dim 17 Oct 2010 - 10:10

[HJ: comme prévu, j'interviens Shawn^^ (c'est lui qui m'a invité d'abord! ). Si quelque chose vous déplais ou même que tu préférais quelqu'un d'autre Lucifel, n'hésite pas à me le dire! ]

Josh était revenu à l'institut pour prendre quelques affaires, pas tout vu qu'il avait décidé de ne pas totalement couper les ponts avec l'école; se ménageant inconsciemment une porte de sortie en cas de trahison de la part d'Ace, voir un accident. C'était plus fort que lui, le jeune homme imaginait tout, un adieu volontaire ou involontaire. Après tout Vortex était recherché, leur situation était précaire, on ne pouvait pas savoir et malgré son tendre amour envers ce garçon, Jay ne pouvait pas commettre la folie de tout quitter pour lui sans préavis. La résidence qu'on lui avait laissé à l'institut lui permettait de garder un pied à terre en cas de problème, et finalement quitter l'école s'était également avéré plus difficile que prévu car le mutant avait tout de mêmes de bonnes connaissances là bas comme Alessandra, Enora ou encore Nicolas. Il fut intercepté en urgence par un X-Men moins médiatique que les autres qu'il ne connaissait même pas, lequel en revanche semblait savoir à qui il avait affaire. Celui-ci, capable de découvrir les pouvoirs mutants avait vu les siens rien qu'en le frôlant, et visiblement ça l'intéressait.

-On cherche quelqu'un pour aller en Italie et aider Lucifel ainsi que Shawn Spencer.

-Je ne suis plus élève à l'institut... Et c'est quoi votre délire d'aider ces deux là? Je veux dire, je n'ai jamais été X-Men moi!

L'homme se reprit, retrouvant son calme. Sa jeunesse fougueuse lui rappelait Samuel Paares qui voulait toujours bien faire. Ce garçon avait dû entrer dans l'équipe depuis peu et tenait à accomplir sa mission avec honneur, sans toutefois savoir comment s'y prendre réellement. Ses efforts en tout cas étaient louables et visibles, ses yeux bruns fixaient ceux d'Icare, bleu comme un ciel sans nuage.

-Il ne s'agit pas de combattre mais tes pouvoirs, ta régénération... Lucifel est blessé, avec ton sang on pourrait faire quelque chose, mon don est de savoir ce genre de trucs... Ton sang correspond, et la combinaison devrait fonctionner, pas à 100% mais le pourcentage de réussite est tout de même important. Ils ont besoin de toi là-bas, transporter ton sang même à grande vitesse serait une erreur. Je vais avertir le médecin en Italie pour lui dire quoi faire et tenter le transfert.

-Hey je n'ai pas dis oui!

-Tu comptes laisser mourir un type, un X-men qui a dû sauver bien des vies dont la tienne au cours de la sienne en refusant une simple prise de sang et un voyage tout frais payé en Italie? Tu peux partir avec un Jet privé, tu seras de retour demain pour tes affaire si besoin est. Tu es sa dernière chance.

Icare soupira, encore surprit d'avoir été pris à partie comme ça, puis grommelant il accepta, se retrouvant donc en moins de deux avec un billet pour l'Italie entre les doigts. L'ange se reposa pendant le voyage, pensant à sa mission. Il savait à quel hôpital aller au moins et le nom des deux individus. En revanche comprendre que Lucifel était Shawn Spencer là-bas devenait bien compliqué et ne préférant pas se compliquer l'existence, le mutant ailé prit le parti de n'appeler aucun d'entre eux par un quelconque prénom histoire de ne pas faire de bévue. Le jeune homme ne savait même pas quelle avait été leur mission, il avait juste entendu dans les couloirs que leur mission avait été plutôt personnelle et que les X-Men avaient grincé des dents, refusant l'initiative des deux hommes en grande partie. Et maintenant qui payait les pots cassés pour un inconnu? Lui Josh... Super!

Icare ajusta correctement son long manteau puis se dirigea vers l'hôpital en question après avoir hélé un taxi. Il savait de Lucifel que ce dernier était un mutant volant, à son égal; Jean-Paul Beaubier lui avait dit que ses capacités en vol étaient un peu moindres car ses capacités physiques moins adaptées mais Icare se fichait de cela, et encore plus de ses capacités en informatique. De Shawn Spencer, l'ange ne savait rien, essayant de se poser le moins de questions possibles bien qu'évidemment, la curiosité qu'il avait à voir un autre mutant ailé l'avivait secrètement. Débarquant à l'aide d'une carte au bon endroit, il se dit que Lucifel avait eu une chance insolente de ne pas être tombé sur un anti mutant. L'air sombre, embêté aussi, le jeune homme resserra les pans de son manteau sur lui et se dirigea vers Shawn, lequel n'était plus Shawn apparemment...

-Bonjour. Je viens vous aider. On m'a dit que le médecin savait quoi faire. Du moment qu'on ne me prélève pas un organe, tout va bien.

Nan parce qu'aider un parfait inconnu en se rendant en Italie ok! Mais il ne fallait pas pousser papy roulette hors de son fauteuil et dans les orties quand même. Mutant ailé se régénérant ou pas, il ne se laisserait pas plumer! Cette histoire était très curieuse et le jeune homme restait suspicieux malgré sa brève discussion à l'institut avec le X-Men; ce qui prouvait à peu près l'authenticité des deux êtres devant lui.

-Appelez-moi Icare

Fit-il avec un maigre sourire, stressé dans le fond. Imaginez-vous débarquer comme ça dans un pays inconnu, avec une langue inconnue! Après un long voyage inconnu... C'était difficile comme situation. Surtout avec sa chance habituelle, le mutant s'attendait à tous les ennuis possibles qui pourraient lui tomber sur le dos! Exodus aimait-il fréquenter l'Italie? Et Gretchen? Ces pensées l'effrayèrent mais il demeura de marbre, heureusement il savait se contenir, ayant petit à petit apprit à faire face aux ennuis, grandissant, mûrissant grâce à toutes ses mauvaises expériences. Les yeux rivés sur ses deux interlocuteurs apparus soudainement dans sa vie. Lui il ne comprenait pas trop où il avait atterri et pourquoi en fait. Trou noir.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Jeu 21 Oct 2010 - 17:02

HJ : Belle réponse ICare! Rien à redire! Smile

Belle entrée! ^^

Rester au chevet de son collègue alors que l'on le voyait sous un nouveau jour était une grande torture, surtout pour un type inquiet comme moi. Pour une première fois, je voyais Lucifel sans cette coquille de sécurité dont j'avais l'habitude de le voir en cours de mission. Mais cette fois-ci, inutile de dire que le voir angoisser sous ce masque, se débattant ainsi, entre le rêve et la réalité, me troubla profondément. La garde-malade, voyant que les choses pouvaient évidemment se crocer, se dépêcha d'attacher les poignets de mon ami, histoire d'éviter le plus de dégats. Certes, un mutant inconscient, ne contrôlant pas sa propre force pouvait causer tout un désastre, et ce, même dans un hôpital.

Mais ce n'est qu'après quelques instants que le corps de Lucifel se calma, décontractant finalement ses muscles qui s'étaient tant emballés lors du réveil. Pour ma part, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter de la suite. Qu'allait-il arriver? Malgré le fait que notre mission avait été un franc succès, comment allions-nous nous sortir d'un tel pétrin? Cette fois-ci, il ne fallait pas pirater un ordinateur, ni même attaquer une bande de "White Blood". Non! Tout ne reposait que sur le système émunitaire du mutant ailée qui allait sans doute devoir prendre beaucoup de temps à récupérer, vu son état actuel. Totalement découragé, je me mis à tenir ma tête de mes deux paumes, me courbant le dos en direction du sol. Mais n'était-il pas possible d'avoir une petit lueur d'espoir dans un événement aussi tragique? Pourquoi le vie n'était-il pas comme un jeu vidéo? Pourquoi ne pouvions-nous pas simplement attraper un champignon pour finalement obtenir un nouveau corps? Malheureusement, cette bulle d'imagination ne pouvait se réaliser, vu le manque de réalisme. Je ne m'en tena donc qu'aux soupirs et à l'espoir.

C'est alors qu'après quelques heures d'attentes, un type cogna à la porte de la chambre. Quelque peu assoupi sur ma chiase de bois, je me réveilla en sursaut, les yeux un peu pochetés. Me frottant le visage, histoire de mieux me réveiller, je fixa l'homme en question qui se tenait sous le portique. Ma vue trouble retrouva desa clairvoyance, m'offrant ainsi un meilleur descriptif du nouveau venu. Cet homme aux cheveux blonds et au manteau long me salua, m'avisant qu'il était là pour nous aider. Enfin.... "aider" semblait un mot bien limite, tant que l'aide n'allait pas au delà du don d'organe. Il se présenta sous le nom d'Icare! Je me releva aussitôt de ma chaise, allant à sa rencontre. Lui offrant une poignée de main, je me présenta à mon tour.

- Salut Icare! Moi, c'est Shawn! J'imagines que tu es envoyé par Xavier, non?

Avais-je d'autres hypothèses? Ce type venait certainement de l'institut. Après tout, personne d'autre ne savait notre emplacement, mis à part les X-men. Voici donc pourquoi je tendis une chaise à notre nouvel ami, espérant qu'il avait fait bonne route. Cependant, je n'étais pas encore le parfait candidat afin d'expliquer à Icare la suite des événements. Après tout, notre sort ne dépendait qu'en l'Institut. Je fus donc honnête.

- Pour dire vrai, j'ignore ce que les X-men ont prévus pour sauver Lucie... mais j'ai confiance à dire qu'ils vont faire du mieux qu'ils peuvent pour l'aider. De plus, si tu es là, c'est parce que j'imagine que tu as quelque chose de spécial à apporter, non? Un pouvoir de guérison? de régéneressance? Capable d'écouter les infopubs une heure de temps?

Bien que l'heure semblait critique, je ne laissa pas de coté cette petite manie d'incorporer quelques petits commentaires juteux d'humour. Après tout, la tension était si dramatique qu'un peu de comédie ne pouvait faire de mal.

- J'imagine que les médecins vont venir sous peu! Veux-tu un café?

J'étais sur le point de me diriger vers la machine à café que déja, je croisa une infirmière qui entra à son tour dans la chambre. Les cheveux bruns ainsi qu'un petit ton bronzé, la garde-malade se dirigea vers Icare, histoire de lui enrouler un élastique autour du bras. De là, elle se mit à taper du bout des doigts quelques veines, histoire de les rendre plus apparentes. Pour ma part, je n'eus d'autres choix que de revenir bredouille à la chambre. Ces cafés allaient devoir attendre. La vie de mon collègue se jouait à ce moment précis et je devais être là pour le soutenir!

Hj : Je vous laisse la partie du transfert de sang à Lucifel. Il faut bien qu'il écrive quelque chose le pauvre! Razz

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Jeu 4 Nov 2010 - 1:28

HJ: Désolé, j'arrive pas à faire long -.-

XX J'étais couché là, sur ce lit, incapable de me déplacer à cause des entraves, et sans aucun désir de le faire de toute façon, sans savoir combien de temps passais. Je savais que j'avais mal mais abruti par la morphine je ne me rendais compte de rien d'autre. La drogue. Je ne savais pas que c'était aussi bien. Je me sentais en dehors de mon corps, de la souffrance. Durant le temps ou j'y étais branché, je me disais que j'y resterais indéfiniment. Comme ça, je n'aurais pas à affronté la colère des X-men, je n'aurais pas à avoir mal à la découverte de la monstruosité de mes parents et je n'aurai plus jamais l'impression d'être détruits en un million de petits morceaux. Sauf que c'était évident que lorsqu'elles ressortiraient de mon système je tiendrais à nouveau à garder contrôle de mon corps. Ce n'étais pas drôle de ne rien ressentir, même si c'était moins douloureux, les bons moments restaient désirables.
XX Je n'eus jamais conscience de l'arrivé du nouveau jouer dans cette partie. À vrai dire, je n'étais pas suffisamment conscient pour me rappeler qu'on attendait justement quelqu'un. Je ne sentis rien du tout lorsque l'infirmière pris mon bras pour me faire l'injection de sang. Je ne me rendis même pas compte que mon état commença à s'améliorer presque immédiatement. Au bout d'une minute ou deux, je fermai les yeux, m'enfonçant dans un sommeil profond plutôt comateux. Oui, le sang faisait effet, mais pas pleinement. Les groupes sanguins n'étant pas compatible, la guérison n'était pas aussi réussie que ce qui aurais put arriver. Ceci dit, mes organes se remirent en état de fonctionner, mes blessures extérieure se cicatrisèrent en quelques heures finalement, j'émergeai de cet état second.

XX Ça m'a pris un certains temps à me remettre une fois réveillé. J'essayais de recréer une lignée temporelle en ordre mais ce n'était pas possible. Je ne savais pas combien de temps avais passé depuis l'attaque finale sur le château. En faites, ce dernier coma avait duré 4 heure. Rien de bien grave. Ceci dit à l'extérieur, il faisait nuit noire. Évidemment, je n'avais aucune fenêtre pour repérer cela dans la chambre d'hôpital que j'occupais. Les lumières fixes du plafonds agressaient mes sens d'une façon inexplicable. Je n'avais pas l'habitude de me sentir aussi mal. J'imagine que c'était le restant de mes problèmes physiologiques qui se moquait de moi de cette façon.

-Shawn. Ça va?

XX Question stupide, c'est moi qui ne tenais pas à grand chose peu de temps auparavant. Je posai quelques questions sur le groupe qui nous escorterais en direction de l'institut, qui se trouvait finalement être une seule personne à l'hôpital.

-J'imagine que je vous dois des remerciements Icare. Je suis surpris qu'ils m'envoient un élève. Je m'attendais plutôt à voir arriver un véritable X-men pour m'annoncer que j'étais dehors de l'école. J'imagine que C'est un fait de toute façon. C'est ce qu'ils t'ont demander de me dire?

XX J'étais direct, sec, tout sauf amical. Pas que j'en voulais directement a ce pauvre mec mais j'étais en colère après Véga pour avoir aussi mal réagi face à ma mission. J'avais perdu conscience dans les airs, je ne savais pas que Véga était celui qui m'avait sauvé la vie alors pour moi, c'était la guerre avec mon nouveau, ou plutôt ancien, mentor.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 8 Nov 2010 - 11:07

-Régénération et un génome se rapprochant de celui de Lucifel. Les infos-pubs? Je n'arrive pas à les supporter plus de dix minutes.

Répondit Icare, encore un peu désorienté mais tout de même courtois, peu à peu il se détendit et accepta le trait d'humour de Shawn. Le jeune homme pouvait parfois être bougon, surtout si on le forçait à aller en Italie du jour au lendemain sans trop d'explications. Mais au moins l'homme ailé semblait reprendre du poil-ne devrait-on pas dire de la plume?- de la bête. Rien que ce constat améliorait l'humeur de Jay qui restait un gentil garçon dans le fond, un peu bougon, ronchon à ses heures mais serviable et sur qui on pouvait compter. S'asseyant sur une chaise, le mutant qui se sentait un peu faible-normal on lui avait retiré pas mal de sang quand même- accepta avec un hochement de tête la proposition aimable de Shawn.

-Oui; Je veux bien un café au lait, avec du sucre pour récupérer un peu si possible, s'il vous plaît.

Il allait ensuite répondre que lui non plus ne savait pas trop ce qu'il adviendrait de Lucifel lorsque celui-ci ouvrit les yeux. Il fit "non" de la tête pour les remerciements, signifiant que ce n'était pas nécessaire mais se braqua en ce qui concernait la suite des paroles de leur interlocuteur. Son ton était froid, sec et tout sauf agréable.

-Vous n'êtes pas le président des Etats-Unis à ce que je sache, on ne va pas dépêcher l'armée pour vous... Et je ne suis pas élève à l'institut, juste résident, j'ai accepté de venir vous aider alors que rien ne m'y obligeait.

En effet c'était mentalement qu'on avait fait pression sur lui, mais Icare aurait très bien pu refuser s'il n'avait pas eu un peu de coeur. Le mutant détestait qu'on soit aussi orgueilleux que Lucifel, il inclina légèrement la tête, se redressa mais vacilla un peu et du s'appuyer sur la porte.

-Et je ne suis peut-être pas important mais je vous ai sauvé la mise on dirait. A l'école, ils se sont bougés pour vous, c'était l'effervescence je peux vous l'assurer, pour sauver vos plumes... Même si vous avez, à ce que j'ai compris, fait une grosse connerie... Mais personne n'aurait pu mieux vous aider que moi à part Mr Worthington qui n'était pas disponible.

Le mutant resserra son manteau contre lui, mettant le bouton du milieu pour qu'il ne risque pas de partir. Cependant avec ses précédentes paroles et son nom mutant, son long manteau ainsi qu'un minimum de jugeote on pouvait finir par saisir de quoi il en retournait. Quoiqu'il en soit, Icare tout d'abord bien disposé à l'égard de Shaw, acceptant de faire des efforts pour ne pas leur faire payer sa désorientation, était maintenant sur la défensive. Il voulait bien être aimable mais il ne fallait pas exagérer et Lucifel l'avait mit en rogne, il se contenait mais ne pouvait empêcher son visage désormais fermé d'exprimer une certaine distance; lui qui avait essayé d'apprivoiser l'humour de Shawn précédemment pour leur faciliter les choses. Visiblement, de l'oiseau, Lucifel n'avait pas prit que les ailes, sa cervelle avait dû muter aussi... Dans un état pareil on se contentait de ce que l'on avait, d'être heureux de cette presque guérison miraculeuse au lieu de pleurnicher sur son sort et de réclamer encore... Surtout quand l'état dans lequel il se trouvait était du à ses bêtises...

-Il ne m'ont rien demandé de vous dire! Pas besoin d'être un VRAI X-Men pour décider malgré tout d'aller aider un inconnu et de prendre un billet d'avion. Je ne sais rien de ce qui s'est produit et je m'en fous. J'ai ma conscience tranquille, si vous avez assez de force pour crier pour rien et pleurnicher sur la non importance que l'on vous accorde c'est que vous vous en sortirez. On m'a trouvé à l'accueil, en moins de dix minutes on m'a sauté dessus pour me supplier d'aller à votre rencontre parce que j'étais le seul à pouvoir sauver les miches d'un type qui avait fait une énorme connerie mais qu'on voulait quand même aider. Je serais dans votre situation, j'aurais honte de me plaindre comme ça; surtout sans savoir ce que l'école a pu retourner comme dossiers, numéros de téléphones, renseignements pour trouver comment vous aider. Ils chercheraient encore si je n'avais pas eu la mauvaise idée de me pointer pour affaires personnelles...

Grogna Icare d'une voix calme mais empreinte de mépris et aussi si l'on fouillait bien de surprise, d'égarement. Il était totalement perdu dans ce pays, dans ce lieu avec ces deux là et essayait de se défendre comme il le pouvait contre ce qui était une véritable agression...

HJ : Vraiment désolé pour l'attente! ^^"

Voyant qu'Icare devenait quelque peu faible sous l'imposant don de sang, je me dépêcha à aller lui chercher un café. Après tout, n'était-ce pas la moindre des choses de servir quelqu'un qui avait fait des milles et des milles pour nous venir en aide. Je ne laissa donc rien au hasard. Sortant de la chambre de mon coéquipier, je me dirigea vers la cafétéria de l'hôpital, partant à la recherche de quelque chose afin de donner des forces à notre nouveau camarade. C'est en poussant la porte de la cafétéria qu'ironiquement, je remarqua les nombreux visages se tourner vers moi, me dévisageant ainsi par le fait même. Mince! Sans doute que cette nouvelle de l'hospitalisation d'un mutant s'était répandue. De plus, comment ne pas passer innapercu sous ce costume de X-men? Certes, aucune chance! Malgré tout, je fis semblant de ne rien remarquer, me contentant de donner l'exemple et de faire la fil pour la machine à café ainsi que pour la caisse. Je pris une brioche à la cannelle au passage, pensant que ceci allait certainement aider Icare à reprendre des forces.

Payant ainsi mon dû, je retroussa chemin, sortant de cette salle de jugements pour ainsi revenir à la chambre de Lucifel. Poussant la porte pour ainsi refermer celle-ci, je m'approcha de mon nouveau collègue afin de lui tendre ce café ainsi qu'un petit extra.

Tenez, Icare! Encore un gros merci de tout ce que vous avez fait! Vous nous avez grandement aidés!

M'installant aussi sur l'une des chaises de la chambre, j'attendais le retour victorieux du mutant ailé, espérant que tout cela allait lui rapporter. Certes, l'attente fut longue. Mais au moment ou je remarqua Lucifel ouvrir à nouveau les yeux, je ne pouvais que m'exclamer de joie, me retenant presque de lui offrir un de ces gigantesques câlins de bienvenue. Les premières paroles de notre malade furent typiques, voire même signées « Lucifel ». Un simple « Shawn, ça va? ». Je lança un sourire de réconfort à mon ami, démontrant ma bonne humeur.

Tu nous a fait bien peur! Rebienvenue parmi les vivants, champion!

J'estimais par dessus tout que Lucifel n'allait désormais que reprendre du mieux. Cependant, telle ne fut pas ma réaction lorsque le comportement de Lucifel jeta son dévolu vers ce sauveur d'Icare, accusant ainsi l'Institut de ne pas l'avoir traité à sa juste valeur. Certes, Icare n'était pas un X-men mais à quoi bon s'en soucier? N'y avait-il pas une résolution de problèmes malgré tout? Tant de questions ressurgissèrent de la bouche de Lucifel, le rendant ainsi presque révoltant. Je devais l'admetrre : moi-même, je ne le reconnaissais plus! Celui-ci devait se calmer!

Lucie, du calme! Icare est venu te sauver! Si ce n'était pas de lui, tu serais sans doute mort à l'heure ou l'on se parle!

Je tentais tant bien que mal pour faire raisonner Lucifel mais rien ne semblait fonctionner. La morphine faisait toujours son effet, rendant ainsi ses commentaires totalement irréfléchis. Ceci ne fit qu'ajouter de l'huile au feu puisqu'ICare ne se laissa pas berner par ces commentaires, devenant ainsi lui-même critique au comportement du malade qui n'avait logiquement pas toute sa tête. Le voyant prendre son manteau, j'avais tout de même peur que celui-ci partes, nous laissant ainsi seuls. Ironiquement, je me devais d'être l'arbitre lors de cette querelle. De plus, de quoi allions-nous avoir l'air aux yeux de tout ces infirmiers et patients qui nous entendaient nous quereller? Déjà que notre présence était annoncée, mieux valait rester discret et donner l'exemple!

Je me devais donc de faire ma part. M'approchant rapidement d'Icare, je l'éloigna du lit, la mettant à part pour aller lui parler par la suite. Mais avant d'aller le voir, je laissa ce commentaire à Lucifel :

Bon, je sais que tu souffres mais je te demandes de te calmer! On t'a donné de la morphine, ce qui doit pas te mettre les idées claires. Lorsque tu seras sur pied, on en reparlera mais d'ici là, DODO!

Me retenant presque d'envoyer une dose de gaz somnifère à Lucifel, je me tourna cependant vers Icare, tentant d'apaiser toute frustration.

Il faut que tu excuses Lucifel! C'est un mec qui en a vécus plusieurs et qui a été souvent solitaire. Il donne parfois l'impression d'être un dur mais sa cause reste noble. Je l'ai vu lors de notre voyage. Depuis le tout début, il n'a pensé qu'à l'avenir des mutants, espérant améliorer notre situation. J'espère que tu le pardonneras...

Je lança un nouveau regard au lit de malade pour ainsi revenir à cette conversation auprès d'Icare.

- L'institut a prévu un transport pour le chemin du retour? Le Black Bird? Ce serait vraiment pratique... Tu crois pouvoir les appeler et leur demander la permission, s'il te plait?

La situation était insoutenable. Attendre là, dans l'hôpital. Dans ces lieux que je ne pourrais que maudire pour les milliard d'année qui suivraient. Les évènements qui semblaient s'être passé une seconde avant, alors que pour tous les autres cela datais déjà d'un bon moment, appuyaient sur ma poitrine comme pour extraire tous mon jus. On c'était montré rassurant, on m'avait promis que tout irait bien, mais rien n'irais plus jamais bien. Comment es-ce que ça pourrais. J'enfonçai mes doigts de la main droite dans les draps du matelas, c'était tout ce que je pouvais faire. J'évitais attentivement le regard des autres personnes dans la pièce qui déblatéraient des stupidités inégalés. Ce n'était pas de ça dont j'avais besoin, c'était de réponse. Comment es-ce que ça avais put terminer comme ça. Comment mon histoire avait put suivre cette voix. Il me semble que ça date d'hier que je dribblais avec habileté sur le terrain de basket de mon école. Je ne pourrais peut-être plus jamais joué maintenant.

Je pouvais presque sentir mes nerfs endoloris dans mon bras gauche. Ce qui était tout bonnement impossible voyons. Il n'y avait plus de nerfs à cet endroit. Je fermai les yeux pendant un instant. Une voix augmenta d'intonation. Je crois qu'elle m'en veut de ne pas y faire attention. Qu'es-ce que j'en ai à faire. Je suis le seul à comprendre ce par quoi je passe. Personne n'avait passé par ce que je passais en ce moment. Comment es-ce qu'ils pourraient m'aider à traverser ça? En m'envoyant a de stupides psychologues et leurs tests puériles? Ils m'en avaient fait passer des dizaines, j'avais répondu n'importe quoi en riant avec des amis. Avez-vous déjà fait du mal à un animal? À tous les jours! Et dans la marge, j'ajoutais « plusieurs fois!!! ». C'était drôle, c'était stupide, c'était le passé.

Je jetai un oeil dans le vide du lit. Une larme me coula sur les yeux. C'était une partie de ma vie qui m'avait été retiré à l'aide d'une lame d'un métal argenté et froid. Je visualisais mes possibilités. Il y avait des personnes dans les vidéos qui s'en tiraient pas trop mal après les pires accidents et qui, d'une certaine façon, donnaient une leçon d'humilité aux chanceux de ce monde. Comment pouvais-je rejoindre cette sous-classe de merde d'estropié?Je suis jeune, pas trop con, un sportif naturel qui donnerais tout ce qu'il a pour ses amis. Des tas de personnes mériteraient que ça leur arrive alors que c'était sur moi que ça tombais. Alors que je pensais à mon futur, je m'enfonçai dans quelque chose que je connaissais sans vraiment avoir pris le temps de m'y attarder. Maintenant je me rendais compte que j'aurais dus, mais plus encore. Je me rendais compte que je n'avais pas besoin d'un de leurs stupides bras qui ne ressemblaient à rien. Puis l'image de son visage me revint en un éclair.

-Laissé moi sortir. Non, je ne veux pas de vos prothèses à la con! Je veux sortir d'ici. La ferme! Je ne suis pas en sécurité connard comment vous pouvez me dire ça. Si ça se trouve c'est vous l'enculé qui les a appelé. C'est à cause de vous qu'ils m'ont mutilés. JE VEUX SORT... Shawn? Shawn, ils sont là, ils vont revenir. Je ne veux pas perdre mon autre bras. C'est le chirurgien, c'est lui qui leur a dis ou me trouvé. Je...

Mes yeux se retournèrent dans leur orbite. Je tenais fermement de mon bras humain le col de mon ami. Tout en tombant sans connaissance, je remis les pieds sur terre. Je n'étais pas à Seattle, Sword n'était pas là pour tenter de me tuer une seconde fois. L'hôpital. L'hôpital réveillait mes plus cruels démons. La morphine n'aidait pas. En faites, elle faisait plus que ne pas aider. J'hallucinais complètement. J'étais perdu dans les limbes de mon subconscient. Atteindre le sol sembla me réveiller je voyais qu'au moins une forme se penchais vers moi. Je me mis à pleuré.

-Désolez je... Sortez moi... sortez moi d'ici. Je ne veux pas. Pas encore... maman, papa, angel, pourquoi?

Je n'étais que mon ombre alors que mes larmes coulaient sans arrêt. Je n'avais pas voulus être méchant avec Icare, je l'avais été et je le savais mais s'ils savaient eux-même. S'ils connaissaient mon histoire, il n'y aurait eu aucun malentendus. Ils auraient compris, mais ce mélange, cette colère, cette peur, cette souffrance, cette drogue, cette fatigue, cette situation. C'était trop pour moi, beaucoup trop. Je ne suis pas aussi solide que beaucoup de personnes croient. Si je l'étais, je n'aurais pas besoin de me rouler sur le sol en essayant de ravaler mes larmes. C'était pourtant le cas. Une partie de moi me disait toutefois que je devais me souvenir d'une chose. Je devais partager mon passé, mon secret, et faire de mon fardeau, quelque chose de soutenable.

-De rien-fit-il en haussant les épaules et en récupérant le café qu'il entoura de ses mains pour profiter de la chaleur qui se répandait à travers le plastique.- Je suppose que j'aurais aimé que l'on fasse pareil pour moi.

Le jeune homme eut un petit sourire, il était aimable avec Shawn qui l'était tellement avec lui. Les remerciements il ne les exigeait pas mais au moins qu'on ne lui parle pas de X-Men ou d'autres bêtises du genre, comme quoi il n'était pas à la hauteur. Certes Lucifel venait de vivre un traumatisme mais cela l'excusait-il pour autant? Shawn demandait à Icare de pardonner, mais c'était très difficile à faire car le mutant était quelqu'un de rancunier, sans compter qu'il était complètement déraciné, perdu dans ce pays et dans cette mission de dernière minute. Lui-même en avait voulu au monde entier d'être mutant ou parce que sa copine de l'époque était morte dans ses bras mais il n'avait jamais été jusqu'à insulter un potentiel sauveur, au contraire! Jay les avait précieusement gardé dans son coeur, sauf peut-être ses parents qui hélas n'avaient pas eu de sa part, la reconnaissance qu'ils méritaient mais ceci était une autre histoire. Lassé le jeune homme hocha la tête, acceptant d'oublier les paroles du blessé, à force de le contempler, là dans son lit, il n'avait pas non plus envie de lui en vouloir à mort. Josh n'avait jamais essayé d'insulter ses éventuels sauveurs mais dans une telle situation qui sait ce qu'il deviendrait! Et c'était cette capacité à se mettre à la place d'autrui qui lui permit plus ou moins de pardonner malgré sa rancune tenace habituellement.

-L'avenir des mutants.-Il eut un petit sourire sardonique. Même s'il avait pardonné à Lucifel, le jeune homme n'en pensait pas moins sur cette cause "noble".- A force de se démarquer d'eux même, ils se mettent seuls à l'écart, on ne fera jamais accepter aux humains ce que nous sommes-Lui-même avait mis des années à comprendre qu'il n'était et ne serait jamais l'un d'eux.- à moins qu'un remède miracle ne soit trouvé.-Malgré son acceptation plus grande pour sa condition et son adoration pour le vol, Icare espérait encore guérir un jour. Les choses seraient ainsi plus simples.- C'est une belle cause, mais une cause perdue, le mieux est de rester discret.

Et il pensait pareillement pour l'homosexualité ou d'autres traits de différence, il abhorrait ces stupides gays qui faisaient des jeux olympiques pour eux seuls, se mettant eux même en marge de la société, ils n'avaient qu'à s'intégrer comme tout le monde... Est-ce que les hétéros se définissaient comme tels? Non c'était naturel, alors pourquoi vouloir mettre l'accent sur sa différence, en porter le drapeau? Icare se permettait ces réflexions internes car lui-même était homosexuel, il en était quasiment sûr maintenant et bien que l'accepter était très difficile tout comme le fait d'être mutant, il préférait vivre ça discrètement en essayant de se couler dans le moule au lieu de claironner sa, ou plutôt ses-mutant et gay, il avait décidément touché le gros lot- différences au lieu de les claironner sur tous les toits. On pouvait tolérer, accepter mais les êtres affublés de ces idées ou sentiments voir physiques autres devaient aussi y mettre du leur! Ainsi se "battre" pour la cause mutante avait du bon quelque part mais de là à en faire la mission de tout une vie... Il y avait des malades, le racisme, le handicap, et là oui il fallait vraiment mettre l'accent dessus au lieu de ne penser qu'aux pauvres petits porteurs de gêne x, surtout si c'était pour finir comme le pauvre Lucifel.

Shawn lui demanda s'ils allaient rentrer avec le Black Bird mais à cet instant Jay reçut un appel, il ouvrit son téléphone et répondit. Il s'agissait d'Angel [HJ: comme je le joue, je peux me permettre^^]qui justement le contactait. Ce dernier avait une voix neutre, bien différente du ton chaud adopté précédemment avec lui lors de leur première rencontre. Le fait ait que Warren avait perdu la mémoire, pas totalement heureusement mais ponctuellement sur plusieurs jours après un choc et ceux-ci contenaient leur nouvelle amitié qui avait été si soudaine mais si forte. De telle sorte qu'Angel ne se souvenait de lui que comme d'un gamin qu'il avait aidé apparemment et engagé comme intendant pour son entreprise, non comme d'un ami qu'il avait délaissé en quittant l'institut suite à la mort d'Adrian. Cette voix aimable mais distante glaça Icare qui ne pouvait pas en vouloir à son ex mentor qui l'avait oublié à jamais, il n'avait plus la force de refaire connaissance, de reparler avec ce dernier, surtout que bien des choses avaient changé depuis... Il se contenta donc de répondre un oui "monsieur Worthington", alors qu'il l'avait appelé par son prénom il n'y avait pas si longtemps que cela.

-Monsieur Worthington a apprêté l'un de ses Jets privés, on ira plus vite et il y a de quoi mettre un lit médical dedans. Ainsi Lucifel pourra voyager allongé et bien calé...

Lucifel se mit ensuite à déblatérer tout un tas de bêtises et perdant patience-surtout à cause de l'appel d'Angel qui l'avait miné et de souvenirs affluant comme son passage en tant que cobaye dans une salle aseptisée.- se tourna vers Shawn, ignorant royalement son homonyme à plumes qui venait de se faire enguirlandé par son coéquipier.

-Et avec un bâillon si possible...

Icare ne s'était toujours pas dévêtu depuis le début de son arrivée, sauf pour la prise de sang mais il l'avait fait hors de vue des deux comparses et bizarrement, révéler ses similitudes avec Lucifel l'agaçait encore plus que d'habitude, aussi acheva-t-il de boutonner complètement son manteau pour être bien certain que personne ne verrait ses ailes, il voulait essayer de passer pour quelqu'un de plus ou moins normal parmi ce duo de fous.

Lorsque Lucifel appela Angel, il pensa à Warren, se disant que ce devait être lui et qu'ils étaient proches à cause de leur mutation ressemblante, cela créa un pincement au coeur dans les entrailles d'Icare qui fusilla son compatriote du regard. Il était jaloux d'une telle relation, en effet si Lucifel l'avait appelé après ses parents c'est qu'ils devaient être très amis. Lui avait perdu Angel à cause du choc qui lui avait fait oublié jusqu'à leur rencontre pourtant très émouvante. S'asseyant sur une chaise à l'écart, le jeune homme tâcha de ne pas regarder Lucifel, car mine de rien ce dernier arrivait quand même à lui faire pitié... Surtout qu'il semblait pleurer. Ne voulant pas défaillir, le jeune homme se drapa dans une certaine dignité; blessé par Lucifel, Angel et toute cette situation.

-Moi aussi j'ai connu beaucoup de choses, mais je me maîtrise. L'institut l'a aidé, lui au moins, c'est déjà pas mal...Avant de penser à l'avenir des mutants, il vaudrait mieux penser à leur présent. Au présent de ceux qui sont dans leur foutue école.

Lâcha-t-il enfin, ses yeux posés sur Lucifel qui lui au moins avait reçu l'aide de l'école malgré sa mission interdite alors que personne ne l'avait secouru quand une scientifique l'avait enlevé lui et avait joué avec ses gênes, le torturant également. Non... Personne ne l'avait cherché ni ne lui avait parlé à son retour, sauf Ace et Ghinzu mais c'était alors trop tard! Si au moins il avait eut la preuve qu'on avait essayé de le retrouver, que l'on s'était inquiété de sa disparition mais non... On pensait juste que sa tutelle enfin enlevé il en avait profité pour se carapater de l'école à jamais. Lucifel lui au moins avait des gens pour s'inquiéter de son sort au point de supplier un inconnu de prendre l'avion pour venir jusqu'ici. C'était mal de penser de la sorte, surtout en ce moment mais Icare n'y pouvait rien... Son égarement, les paroles blessantes de Lucifel, son pardon mais ensuite Angel qui appelait, Lucifel qui le mentionnait, c'était de trop! De toutes manières il ne pouvait pas aider son comparse à se redresser même s'il l'avait voulu, il était très fatigué à cause de la prise de sang qui lui avait prit beaucoup de fluide vital pour permettre à Lucifel de survivre, de cracher ses insultes puis de pleurer. Tout ça, c'était trop facile songeait-il bien amère et si sévère en son âme, n'accordant plus même à Shawn un seul regard, les yeux rivés sur la fenêtre dont il ne s'approchait pourtant pas, prostré sur sa chaise avec son café entre les mains.

-Le jet sera là d'ici 30 minutes, normalement il aura assez récupéré pour être transporté. Vous serez à l'institut en fin de journée. *Et moi, ailleurs... Partout sauf là-bas et avec eux.*

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Dim 2 Jan 2011 - 0:33

J'ignorais ce qui pouvait être pire : voir Lucifel dans un tel état, hallucinant sur autant de dangers que la terre ne pouvait créer ou entendre ces commentaires négatifs que ne pouvait s'empêcher de raconter Icare, ce qui n'aidait en rien à ramener la tranquillité de mon coéquipier toujours souffrant? Bref, je donnais l'impression d'être la guimauve au beau milieu de ce biscuit séparant ainsi le craquelin de son enrobage de chocolat. Comment tout cela avait-il pu mal tourner? Toute cette histoire perdait de son sens... et avec raison!

Voyant qu'Icare semblait peu coopératif à l'idée de m'aider à soulever le corps du malade pour ainsi le mettre sur une chaise roulante, je me porta toutefois volontaire, jouant le jeu de la bascule afin d'asseoir confortablement le corps agonnisant de Lucifel. L'entendant crier à tue-tête me faisait ainsi penser à la réaction des humains normaux lorsqu'ils verront un mutant qui n'avait malgré tout pas sa tête. Certes, j'étais pour l'amélioration de la réputation internationnale concernant le conflit mutant. Mais cette situation embarrassante n'aidait en rien à remplir de terre ce fossé qui séparait nos deux clans. Je n'eus donc pas le choix. Mettant en fonction mon armure qui se trouvait sous ma tenue de civil, j'enclencha l'évaporation de gaz somnolant, me dépêchant ainsi à mettre ma propre paume sur le museau de mon fidèle ami. La création venait de s'attaquer à son propre créateur. J'espérais de tout coeur que cette action allait m'être pardonnée par la suite.

- Désolé, Lucie mais je n'ai pas le choix. Si je souhaites un jour montrer aux humains qu'un mutant n'est pas un danger mondial, il faudrait absolument leur montrer dès aujourd'hui que nous ne sommes pas menaçants.

J'ignorais si l'homme ailée avait compris ce message juste avant de s'endormir. Mais bon, si cela n'était pas le cas, ce même message pouvait aussi être de mise à ce cher Icare qui devait, malgré sa souffrance intérieure liée à son véu, demeurer tranquille.

- J'ignores pourquoi... mais l'institut possède de nombreux personnages mélancoliques comme vous. Ça donne presque l'impression à une mode ou même à un concours à savoir qui sera le plus chaotique ou qui possédera le plus frauduleux passé! Mince! Calmez-vous, bon sang!

Cependant, alors que je commençais à pousser sur la chaise roulante de Lucifel, je ne pouvais qu'être d'accord avec ce qu'Icare tentait de dire à Lucifel. En effet, à quoi bon était-il nécessaire de penser à l'avenir alors que nous n'étions pas aptes à affronter le présent? Ces paroles remplies de sagesse m'impreignèrent dans mon esprit, me mettant ainsi à l'évidence sous de tristes réalités. Servant d'arbitre à ce combat Lucifel versus Icare, je devais malheureusement céder la victoire à Icare.... mais j'offrirais sans doute un prix de participation à Lucie!

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Prenant ainsi l'ascenseur qui nous ramena au toit de l'hôpital, je continua de trainer mon collègue jusqu'à ce jet qui nous attendait du haut de l'immeuble. Le moteur encore en marche, je fis signe au pilote de nous ouvrir la porte, sur quoi celle-ci s'ouvrit sans hésiter. Je me tourna finalement vers Icare, lui lançant ainsi un clin d'oeil, signifiant cette reconnaissance que j'avais envers lui pour cet acte qu'il avait fait. Sans lui, Lucifel était mort et entteré. Je ne pouvais pas passer par dessus un tel exploit. C'était ainsi que des paroles dites précédemment furent aussitôt démenties.

*Non! Le sang ne coulait pas en Italie...il revit!*

HJ : On retourne à l'Institut? Oh et Lucie, j'espères que tu n'as plus l'intention d'écrire en rouge désormais! Avec la nouvelle interface, bienvenue les maux de tête XD

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 10 Jan 2011 - 17:26

Au travers de mes larmes, j'entendis quelques phrases, quelques mots entrecoupés de mes sanglots. Des mots qui allaient me rester au travers de la tête après que Shawn m'aie envoyé dans le monde des rêves. Selon Icare, j'avais reçu de l'aide de l'institut et pour ça, je ne devrais pas être dans cet état là. De l'aide de l'institut. C'est intéressant comment l'homme pouvait se tromper sur les autres. Je n'avais été à l'institut que quelques mois tout au plus et elle n'avait franchement pas fait grand chose de bien. Mis à part exacerber ma paranoïa et mon côté hyper-protecteur. J'étais ici précisément à cause de l'institut après tout. Si ce n'était pas de la beauté de la jeune Anne-Éléonore et de l'étrange Shawn Spencer je n'aurais eu aucune raison d'être ici. Être connu des forces des White Blood avait toujours été pour moi une sorte d'honneur. Je voulais qu'ils sachent qui j'étais, que je viendrais et que je les tuerais. Le chasseur. J'ai passé tant d'années avec ce nom que je l'avais même pris pour acquis. Je n'y avait jamais pensé jusque là mais, d'une certaine façon, je venais d'effacer ce nom. C'est un peu comme si j'avais tué une partie de moi-même. Atroce idée. Ceci dit, une autre me passa par la tête. Comme le dit Shawn alors que je perdis les dernières onces de conscience qui me restait, les personnages mélancolique pullulaient à l'institut. Étais-ce ce que j'étais, juste un autre personnage mélancolique parmi tant d'autre? Un rien du tout parmi des rien du tout?

Je me réveillai à bord du jet privé d'un certains monsieur Worthington. Je ne connaissais personne de ce nom. Enfin, peut-être que si. Surement un autre X-men que je ne connaissais que par le surnoms. Tout comme je ne me considérais pas comme Alex Harvey mais exclusivement comme Lucifel. Une des premières choses qui me passa par l'esprit une fois réveillé, fut l'envie incontrôlable de tousser. Je ne pus m'en empêcher et je me redressai légèrement alors que je semblais m'étouffer. Je me mis ma main devant ma bouche, seulement pour me rendre compte, une fois la quinte de toux terminé, que du sang s'y trouvais. Je ne dis rien, refermai le poing et me releva lentement. J'avais le crâne qui me semblait vouloir exploser et une nausée désagréable. Le goût du sang de ma bouche ne rendait pas la situation plus intéressante. Je posai alors mes pieds sur le sol.

-Seigneur, je n'aime pas ce qui reste de moi après ça, mais je vais mieux. Merci de votre aide, euh, je dois admettre que je ne me rappel pas d'avoir eu conscience de votre nom. Je crois que j'ai été déplaisant à l'hôpital bien que tout ça m'est très flou. Si c'est le cas, vous m'excuserez. Tout ce que je me souviens c'est que ce jet appartiens à un certain Worthington. Vous le remercierez de ma part si cela ne vous dérange pas trop. Et Véga... Véga? Shawn, t'a fait quoi de Véga?

ET MERDE VÉGA!

Dans une quinte de toux plus forte que je ne pus empêcher, je recrachai une quantité plus importante de sang.

-Je crois que je ne suis pas guéri. J'espère que l'institut n'es pas loin.

Mes yeux se fermèrent tout seul et je perdis conscience à nouveau dans une vague soudaine de douleur. J'allais vraiment avoir besoin d'une opération, et vite!

HJ: Selon mon histoire, Hank McCoy s'occupe de me donner des poumons bio-mécanique alors ne vous inquiétez pas pour ça. Je vous offre de faire un dernier tour de jeu si vous le désirez. Sinon, laissez moi un mp et j'éditerai le titre pour [Terminer]. Je vous remercie du jeu. Surtout à toi Shawn, ça a été une série de rp absolument géniale. À voir si on continue après une nouvelle série ^^. Icare, j'espère qu'on jouera à nouveau ensemble, je suis curieux de voir si on va se détester ou s'apprécier. Merci à nouveau tout le monde!

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