So what?! (Sujet ouvert, entrez, sortez...)

--> Venant de la terrasse


Roween entra dans la salle de détente, s’affala sur le premier fauteuil venu et posa ses docks sur la petite table devant elle. Oui, finalement, ce n’était pas si mal ici. Par contre, il ne fallait pas que la blondinette de service recommence à lui pomper l’air avec cette histoire, et encore moins à faire des petit voyage dans ses souvenirs. Roween ne lui permettrait pas une seconde fois, et si la petite Lénore recommençait, cela allait avoir de sérieuses conséquences…pour elle, bien entendu.

En attendant, elle avait la paix et Roween espérait bien qu’il en resterait ainsi. Par contre, elle commençait seulement à réaliser qu’elle avait perdu le contact avec l’une des rares filles avec laquelle elle avait échangé plus de deux mots depuis son arrivée à l’institut. Trouvait-elle cela dommage? – Roween n’en était pas encore tout à fait sûre, mais l’idée de sortir en douce toute seule ne l’enchantait qu’à demi. Après tout, elle s’était bien amusée à voir la tête de Lénore à chaque fois qu’elle lui avait proposé quelque chose de nouveau: sortie en boite, virées nocturnes, vol par effraction, mauvaises blagues au dépends d’innocents passants…oui, faire de Lénore en semblant de fille méchante l’avait beaucoup amusée.

Roween regarda autour d’elle. Tout cela était un peu trop silencieux. Ôtant ses pieds de la petite table en verre devant elle, elle se pencha en avant et observa son reflet: une fille pâle, des jeux sombres, des cheveux bruns…mouais…pas mal. Roween adressa un large sourire à son reflet, avant de se pencher plus encore, de souffler sur la surface lisse de la table et de tracer un cœur dans la buée ainsi crée.

En générales pour les nouveaux de l’institut xavier, il leur fallait un bon mois d‘adaptation , pour qu’ils se mémorisent enfin le plan de l’école. Avant ça, les plus vieux mutants avaient le loisir de les voir zoner dans les couloirs, a la recherche de leur pièce. Il était clair, que notre enfant de la nature n’échappa guère à cette magnifique généralité. Bien au contraire et vu que ce fut la toute première fois qu’il était rentré dans une maison, il était sans incontestament le pire d’entre eux. Ce jour la, il avait réussit avec temps de bien que de mal, a dormir dans une chambre. Malheureusement, la faim le réveilla très tot dans le matin et il recherchait maintenant de quoi comblé son estomac. Étant habitué a marcher sans faire du bruit, il arriva facilement a sortir de sa chambre, sans gêner les autres colocataires. Vêtu du même vieux pantalon que la veille, Tarzan n’avait pas pensé a se mettre un trucs sur le dos. Et bien que le froid se faisait assez présent dans les lieux, il n’en prêtait pas l’intention, tellement qu’il était fixé sur les gargouillements de son ventre. Cependant et en ayant appris la veille, que les humains ne chassaient pas comme il le faisait lui, mais conservaient les aliments dans une cuisine ? Oui et de plus que bon, il ne se faisait pas d’illusions, d’espérer de manger un bon morceau de viande cru. Autrement et d’après ses souvenirs, c’était une petite pièce qui se trouvait en bas des escaliers principaux.

Avec ce souvenir en tête et son odora a capter la nourriture, le jeune sauvage essayait de s’orienter, mais ses efforts fut en vain. Il tournait en rond durant une bonne dizaines de minutes, avant de tomber sur une jeune femme. Il n’eut pas de diifficulter a communiquer avec elle, en lui soumettant son problème et son souhait. Aimable et gentille, elle lui répondra qu’elle était a court de temps pour l’emmener a l’endroit. Cependant, elle eut quand même la patience de lui expliqué la bonne direction, dans les moindres détailles. Comprenant beaucoup mieux qu’hier, l’enfant de la nature marchait d’un pas plus sur, dans les couloirs a sa destination. Entre deux pensées, il remarquait qu’il n’avait presque personne dans cette maison, ce qui l‘étonnait. Car contrairement a la, hier soir, ou il avait dut attendre les onzes heures trente, pour obtenir un semblant de silence. La joie monta aux lèves, lorsqu’il vit l’escalier principal. Néanmoins ce plaisir ne dura pas longtemps, vu qu’une fois en bas, il se vit de nouveau perdu. Désespéré de n’y voir personne, il hochait tristement la tête en traînant tristement de la patte. Un laps de temps plus tard, Tarzan découvrit une endroit spacieux, dans lequel il y avait une jeune femme assis sur un fauteuil. Elle paraissait regardait quelque chose a travers d’une espèce de plaque transparent, semblable a celles sur les fenêtres. Ayant totalement oublié son obsession pour la faim et totalement captivé par le comportement de la fille, il pénétra dans la pièce. Faisant le moins de bruit possible; il refermait délicatement la porte dernière lui, avant de s’avancer dans la pièce. Grande comme il l’avait prédit avec un écran géant noir qui prenait beaucoup de place, devant quelques fauteuils. Ne voulant pas faire peur a cette jeune femme, et même si elle était en pleine concentration, il préférait nettement de lui signaler sa présence. Une conversation, qui se fit introduire par notre homme sauvage, sur un ton neutre, mais il n‘avait été incapable de prononcé plus d‘un mot. Regardez moi, ce grand timide en vers les filles…

« euh.. Bonjour ? »

( des problemes? j ai ma boite mp si tu veux)

Roween passait le temps comme elle le pouvait, c'est-à-dire en faisant strictement ce qui lui passait par la tête. C’est alors qu’une ombre plutôt imposante vint se jeter sur la surface lisse de la table.

„Euh…bonjour?“

Une voix masculine. Un bon point. Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’est qu’il ne s’agissait pas de l’un de ces rabat-joie d’X-Men, qui ne pensaient à qu’a promulguer sans cesse de nouveau interdits et qui, par cela, pourrissaient la vie de la jeune fille. Pourtant, Roween n’avait pas trop de soucis à se faire, car elle réalisa que cette voix avait été beaucoup trop timide pour appartenir à l’un de ces crâneurs qui se croyaient toujours tout permis avec les élèves.

Roween se décida enfin é lever les yeux – bien lui en pris, car autrement, elle aurait raté quelque chose: devant elle se dressait une armoire à glace sur deux pattes, torse nu et qui, malgré sa taille imposante, s’était approché d’elle sans aucun bruit et parlé avec la timidité d’un petit garçon. Impressionnant. Roween arqua un sourcil et dévisagea le nouveau venu de la tête aux pieds, tout en prenant son temps. Depuis son arrivée, elle avait vu des apparitions assez étranges, mais rarement aussi déshabillées et, malgré le fait qu’elle commençait à avoir l’habitude des rencontres étranges, ce type n’était pas sans aiguiser sa curiosité. Quelle coup de chance qu’il s’était présenté tout seul devant elle, et si Roween y réfléchissait bien, ce mec était sans doute un passe temps bien plus constructif que dessiner des petits cœurs dans la buée d’une table de verre ou de songer à cette petite sotte de Lénore.

Roween afficha un sourire plein de dents, s’adossa et s’adossa dans son fauteuil, sans ôter son regard de son nouvel interlocuteur.
„Salut. Du cherches ton t-shirt?“

Durant un laps de temps, l’enfant de la nature scrutait la femme de haut en bas. Elle lui parut si petite et si mince, contrairement a lui. Enfin, si ce n’était pas une illusion optique de sa part, vu qu’elle était engoncé dans son siège. En tout cas; ces deux points lui donnaient un petit charme, et une certaine fragilité. Le magnifique regard noir de Tarzan se plongea dans ses yeux marrons a elle, avant de se river sur ses cheveux. Ils étaient assez longs, en formant de drôles de boucles. A force de rencontrer de nouvelles personnes aussi différentes des autres, il avait quand même constaté que la plupart des filles avaient les cheveux longs. A l’inverse des garçons, ce qui n’ était pas une mauvaise chose pour lui. Mouai, il pouvait toujours dire cela, avec la coupe qu’il avait. Cheveux bruns en bataille sur la tête, qui tombaient n’importe comment sur les épaules. Avec cette coupe la, c est lui qui a le plus besoin d aller chez le coiffeur. Enfin encore faut il qu’il connaisse l’existence des coiffeurs, ce qui était une toute autre histoire. Pour en revenir a l’instant présent, le seigneur de la jungle avait vu qu’elle s’était amusé a faire un cœur sur la table. Faire ce dessin a partir d’une petite étendue de fumé, semblait être fascinant aux yeux de Tarzan.

Cependant et n’ayant peu de connaissance sur l’amour humain, il s’était dit que c’était un signe banale. La jeune femme s’était encore reculait dans son siège, en faisant un petit sourire a Tarzan. Souhaitant paraître le plus amicale que possible, ce dernier lui rendit son sourire, avant d entendre la drôle de question. Curieusement, et contre attente, elle lui demandait s’il ne cherchait pas son t shirt. Ayant peur de comprendre qu’elle était gênée de le voir torse nu, il ne savait quoi répondre. A première vu, tous les garçon semblaient vouloir garder leur torse couvert, a sa grande surprise. Il se demandait ce qu’ils pouvaient caché, a l’inverse du bats, ou la raison était évidente. Ne comptant toujours pas mettre de t shirt avant un bon bout de temps, il répondait a sa requête:

« non, j’aime pas mettre des t shits…. Je viens juste te voir… je t ai vu et voila »

Une personne normal aurait tout de suite compris que tarzan était vraiment embarrassé pour lui parler; sans en connaître les véritables raisons. Intimité par cette femme mais ayant très envie de la connaître, il ne savait pas comment s’y prendre avec elle. De plus que bon, ça sera un bon moyen de tuer le temps, avant que tout le monde se lèvent . L’enfant des singes aurait pu en profiter pour lui demander ou était la cuisine, s’il n avait pas totalement oublier les causes de son réveille en trombe. Néanmoins, il ne sentait même plus les dégâts provoqués par son estomac, a croire que c’était cette fille avait complètement chambouler son esprit. A cette pensée quelque peu tordu, Tarzan levait les yeux au ciel, en soupirant lamentablement. Comment pouvait il mettre de coté sa faim ? Lui qui avait pratiquement vécu, au dépend de la nourriture. Le plus amusant dans l’histoire, ce fut le fait qu’il restait debout devant elle, comme un gros gland. Ne voyant même pas le ridicule, il essayait de poursuivre la conversation. 

« que faisais tu ? J’aime bien ce que tu as dessiné sur la table »

Il restait planté là, visiblement sans savoir ce qu’il devait faire. Roween réalisa qu’il était sans doute gêné de la manière avec laquelle elle l’étudiait, et cela n’était pas sans amuser la jeune fille: un colosse pareille, gêné par une fille qui le toisait un peu trop ouvertement. Mais d’où sortait-il? De la jungle ou quoi?
Finalement, il sembla enfin vouloir affronter son regard, chose assez rare chez les garçons et surtout chez ceux que Roween avait toisé un peu trop directement. Il ne semblait pas avoir peur, ni vouloir songer à détourner le regard en premier, et Roween commença à se dire que, décidément, ce mec n’était pas d’ici. Il fallait dire que son look n’était pas vraiment ce que l’on voyait de plus banal dans la rue: une paire de pantalon qui avait connue des jours bien meilleurs, le torse nu, des muscles à faire pâlir de jalousie n’importe quel Bodybuilder, les cheveux longs en bataille et visiblement un manque totale de…de…
…de civilisation – ça y est, Roween avait trouvé le mot qu’elle cherchait depuis un moment déjà. Ce type semblait sortit d’un récit d’homme sauvage d’un chercheur naturaliste du 19ème siècle.

Etrangement, cela ne dérangeait pas Roween. Pas le moins du monde. D’ailleurs, elle avait l’impression d’avoir connu bien plus d’hommes singes que celui-ci, dont la plupart avaient été bien plus singe que homme. Il y en avait même un nombre non-négligeable à l’institut, à commencer par ces types qui se mettaient trois tonnes de gel dans les cheveux et certains X-Men qui rajustaient leur lunettes de soleil à deux mille dollar devant le miroir.
Ce type là était visiblement à l’opposé, et cela avait pour Roween quelque chose de nouveau.

« Non, j’aime pas mettre des t shits…. Je viens juste te voir… je t ai vu et voila »
…Il vient juste me voir ?! – Voila qui était trop mignon, surtout de la part d’un char d’assaut sur pattes qu’elle ne connaissait pas deux minutes auparavant. Visiblement, Roween n’avait pas encore touché le comble de la naïveté avec Lénore, car ce spécimen battait la petite blondinette à plates coutures.

« Que faisais tu ? J’aime bien ce que tu as dessiné sur la table », repris le monsieur muscle de la jungle, et Roween en aurait presque rit. Au moins, elle avait trouvé moyen de ne plus s’ennuyer!
„ Je m’ennuyais…heureusement que tu viens d’arriver…c’est d’un mortel ici, la journée!“Roween leva les yeux vers la montagne de muscle ambulante.
„Dis, tu veux grandir encore ou tu finis par te poser?“, demanda-t-elle à son nouvel interlocuteur en désignant le fauteuil d’à côté. „Tu pourras même tenter le dessin, si tu veux, mais ne te fais pas voir par les X-Men, ils n’aiment pas quand on fait des traces sur la table. Ils n’aiment pas grand-chose, d’ailleurs…“

Sérieusement, pourquoi Tarzan avait il aussi peur d’elle ? Ayant croisé d’autres créatures beaucoup plus sauvages et dangereuse qu’elle, il devrait se sentir en toute tranquillité. Que pouvait il bien redouté de cette fille ? Que pouvait elle bien pouvoir lui faire de si horrible ? Peut grand-chose de grave, et même si elle voudrait lui mettre une bonne tarte, il ne sentirait pas grand choses. Être trop indu de sa personne ? Non, il était simplement réaliste, et a en juger la masse musculaire de cet homme, il n avait pas tord de penser ça. Pourtant le jeune homme n’était pas très a l’aise avec elle, et avait remarqué qu’il avait eut le même problème avec Malicia. Ouai enfin, elle s’était bien différents, vu qu’elle savait oter la vie de n’importe qui rien qu’en les touchant. Ce qui rendait l’enfant de la nature encore plus mal à l’aise que prévu, ce fut le fait qu’elle l’observait d’une drôle de façon. Depuis tout a l’heure, elle aussi n’avait pas détourner son regard sur lui, comme si elle cherchait quelque chose en lui. Deux choses l’une, soit elle faisait comme lui, c est a dire de le décrire de haut en bas. Ou soit elle le regardait bizarrement, en se posant de drôles de questions. Du genre que fait il a la regarder comme un gland ? Que fait un type aussi Barraqué a coté d’elle ? Pourquoi ne mettait il pas de t shirt comme la plupart des élèves ? Ne savant pas si ses hypothèses étaient juste, le seigneur de la jungle préférait qu’elle les poses directement, au lieux de lui donner directement les réponses. Cependant, elle ne le fit pas, en lui répondant tout simplement qu’elle était en train de s’ennuyer avant son arrivé. Heureux de savoir qu’elle était quand même ravis de le voir, l’enfant des singes emit un petit rire. Par la suite, elle l’invitait a s’asseoir a coté d’elle, sur un siège bien confortable. Préférant nettement rester debout qu’engoncé dans un petit fauteuil, Tarzan fit une légère grimace. De plus qu’il n avait pas très envie de s’asseoir, comme il avait passé la moitié de son temps au lit. Il se grattait frénétiquement la tete, avant de murmurer ses quelques mots en vracs.

« je veux grandir encore un peu plus: Non, sérieusement je suis mieux comme ça. J’aime pas rester coincé entre deux trucs »

Conscient que cette jeune femme voulait prendre soin de lui, il essayait de se montrer le plus civiliser possible. Il craignait de la versée, et déjà avait beaucoup d’affection pour elle. Tendis que notre homme sauvage était totalement dans ses pensés, la jeune femme lui proposait de dessiner sur cette fameuse table. Tarzan dessinait ? Jamais il n’avait fait ça au par avant, mais avec ses gros doigts mal dégourdit pour les choses minutieuses, on devinait facilement qu’il serait une vrai daube. Cependant, il se prit volontiers a ce jeu, en soufflant sur la table. Après quoi, il essayait de gribouiller quelque chose, qui devrait ressembler a un arbre. Par contre a coté, l’homme singe avait distinctement écrit son prénom, Tarzan d’une grosse écriture en majuscule. Plutôt bien réussit, pour une personne qui n’avait N ayant pas la certitude qu’elle comprenne, il prit le temps et le soin de lui expliquer.

« Tarzan c est mon nom.. Autrement, je ne suis pas très bon en dessin. »

Il mit une petit pause, pour repenser a ce qu’elle avait dit au sujet des x men. Selon elle, ce n’était que des personnes sévères,qui n’aimaient rien a part de donner des ordres aux autres. Comme pour le fait que pendant les journées, on s’ennuyait, il n’était pas d’accord avec elle sur le dernier point. Alors qu’il n’avait rien dit a la première remarque de la jeune femme, la il ne se gênait pas pour exposer son opignon.

« je suis pas d accord, certain x men sont près a t aider.. Comme Malicia. »

Il hésitait. Roween avait l’impression de voir les rouages de son cerveau travailler derrière le crâne de son nouvel interlocuteur. Sans doute se demandait-il s’il pouvait s’asseoir à coté de cette fille ou si celle-ci allait soudainement sortir ses griffes pour se jeter sur lui et le mettre en morceaux…ou pire: si elle allait commencer à lui parler séries télé, de fringues ou de marques de t-shirt. Du moins, c’était l’impression qu’il donnait, et Roween trouvait cela plutôt amusant. La jeune fille n’avait encore jamais rencontré de type de cette sorte, mis à part peut-être à une autre époque, celle où elle avait été qu’une pauvre petite humaine des bas fonds New-Yorkais. Dans son ancien foyer, il y avait eu un grand…un géant, qui avait à l’époque déjà trois ou quatre ans de plus que les terminales, mais qui ne parvenaient pas à articuler une phrase entière et qui avait servi tantôt de souffre-douleur, tantôt de garde du corps des petits caïds du coin. De gros tas de muscles avec une cervelle d’oiseau…oui, cela, Roween connaissait. Or, son nouvel interlocuteur était d’un autre genre: gros tas de muscles, oui, mais cervelle abrutie pas trop de jeux vidéos, de fastfood et de télévision…visiblement non. Si Roween avait du expliquer comment ce type semblait fonctionner, elle l’aurait décrit comme un croisement entre les muscles du type de l’école et la naïveté de Lénore. En effet, ce mec rappelait à Roween cette gamine qui l’avait trahie…le petit côté fanatique religieux en moins et, comme elle allait se rendre compte, l’humour en plus.

« Je veux grandir encore un peu plus », lui fit-il savoir, avant d’expliquer qu’il préférait rester debout pour ne pas être „enfermé“ entre deux trucs. Une fois de plus, Roween leva un sourcil: décidément, ce mec n’était jamais sorti de sa cambrousse…au sens propre de l’expression. Durant un instant, Roween imagina la tête qu’il aurait tiré si il avait pu voir l’appart minuscule et miteux dans lequel elle avait habité avec sa mère…il n’aurait surement pas trop apprécié la visite.

Comme pour prouver sa bonne fois, Monsieur muscle se laissa quand même aller au dessin, gribouillant sur la table couverte de buée quelque chose qui faisait penser Roween à un champignon atomique, avant de commencer à y écrire des lettres qui ressemblaient à celle d’un enfant qui, très fier, signait sa toute première œuvre.
« Tarzan c est mon nom.. Autrement, je ne suis pas très bon en dessin. »

Tarzan… Ce mec qui se baladait à torse nu, qui ne voulait pas s’asseoir dans un fauteuil de peur de s’y sentir à l’étroit et qui se grattait la tête à chaque fois qu’il réfléchissait…
Ouais, j’aurais du m’en douter, en conclus Roween en réprimant un sourire.
Par contre, tout sauvage sorti de la jungle qu’il était, il n’avait pas peur de donner son avis, surtout lorsque Roween se mit à critiquer les X-Men. Avec une ferveur presque touchante, il se plaça en chevalier servant de Malicia.
Malicia… – Roween se creusa la tête et se souvint finalement de cette mutante dont la réputation n’était plus à faire et dont le pouvoir faisait flipper tout le monde. Contrairement à nombre de ses confrères, Malicia avait été l’un des rares X-Men à défendre l’Institut lors de la récente attaque des Confréristes. Pas étonnant que cette jeune mutante téméraire au pouvoir maudit plaisait tant à l’homme de la jungle…

„Ouais, elle, ça va encore. Mais elle est flippante. Par contre, y’en a d’autres, je te racontes pas…toujours là pour faire la police, pour te dire d’aller te brosser les dents, de fermer ta chemise, de ne pas te mettre les doigt dans le nez, de fermer la bouche en mangeant, de ne pas faire des traces sur la table…mais aux abonnés absents quand ont risque notre peau à leur place.“
Contrairement à ce qu’elle laissait soigneusement croire, Roween n’était pas vraiment amère. Enervée, certes, par cette attitude de larve hypocrite, mais pas amère, car elle s’était bien amusée lors de cette attaque. Elle avait réduit en miette la bagnole de luxe de l’un de ces X-Men, mais après tout, c’était pour la bonne cause, et même si elle avait perdu beaucoup d’énergie cette nuit-là et qu’elle avait eu énormément de peine à réintégrer son corps, elle s’était bien amusée. En fait, elle n’était même pas déçue que les X-Men n’aient pas été là, car ils auraient sans doute encore joué les rabat-joie en envoyant les élèves aux abris afin de pouvoir jouer les héros entre eux. Par contre, elle tenait enfin un excellent argument pour clouer le bec à tous ces moutons bêlants qui voyaient leurs professeurs comme des dieux et buvaient chacune de leurs paroles. Et si cela ne plaisait pas à Tarzan…eh bien, tant pis.

„Enfin…je crains qu’eux le voient un peu différemment si tu leur en parlais. Tu peux, tu sais, je commence à avoir l’entrainement. Je suis Roween, râleuse de service, chausseuse de moutons bêlant, et fantôme de l’Institut.“Pas mal comme titre. Roween ne savait pas jusqu’où Tarzan allait comprendre les notions de cynisme, mais vu son sens de l’humour, c’était bien parti. Et si non…eh bien, encore tant pis. Au moins, elle aurait essayé. D’ailleurs, un paquet de gars beaucoup mieux habillés que lui ne comprenaient rien non plus à ce qu’elle leur envoyait dans les dents.

A la suite d’un bref coup d’œil sur la jeune femme, les yeux de Tarzan se baissaient sur la table. La, il observait attentivement les deux dessins, l’un après l’autre. Un cœur et un arbre ? Que pouvons bien pouvoir faire avec ça ? Qu Est-ce que ça donnerait si on assemblait les deux ? Voila ce qu’il pouvait trotter dans son esprit, qui tentait d’user d’imagination. Il fallut quelques minutes pour trouver quoi faire, sur la petite table en question. En faisant attention a ne pas effacer les premiers dessins de début, il s’écarta un peu plus loin pour reformer une autre étendue de bués. Ensuite, il déposa délicatement le doigt sur la table, et commença a dessiner en essayant d’être moins empoté que tout a l’heure. Une fois finit son œuvre, il retira rapidement sa main, avant de prendre un air satisfait. Ravis de voir que son art était cent fois réussit que tout a l’heure, qui était la même choses plus un cœur et un soleil. Ie jeune homme fut très heureux de son dessin, qui jugeait de bon boulot pour ses débuts. Cependant on est totalement d accord que même un larbin de 5 ans savait faire se dessin, et qu’il n’avait aucune fiiertée a s’en vanter. Bien que l’homme singe adorait le nouveau passe temps qu’il venait tout juste de découvrir, il n’allait pas passer son temps a faire ça. Il savait qu’il se ferait sans doute passé pour un grand égoïste aux yeux de la jeune femme, alors qu’elle semblait aussi bien vouloir le connaître. Enfin pour une fois que le jeune homme se creusait les neurones pour une chose ludique, on pouvait pas lui reprocher. Finalement et relevant tranquillement, il décidait de remettre sa pour plus tard. Sur quoi il se retournait vers la jeune femme, en restant encore attentif a ce qu’elle pouvait dire.

celle-ci lui avoua que la mutante Malicia, qui avait amener le mutant ici, était effrayante. Cette révélation amusait le géant, qui pensait la même chose qu’elle, a cause de son pouvoir. La encore, il ne s’amuserait jamais a la défier, enfin pas avant d’avoir trouvé un moyen de se battre par distance. Tuer une personne rien qu’en la touchant, c’était pas donné a vaincre ! Cependant, il ne fallait pas oublié qu’il y avait un fond de gentillesse en elle ! Ben oui, sinon, elle n’aurait pas eut la patience de ramener tarzan a l’institut des mutants. Le reste de son discours était peu importante pour l’homme singe, qui levait les yeux au plafond en hochant les épaules. Cette fille était très têtue, plus que lui ! Elle y tenait a cette idée que les x men étaient du genre tyrannique, et peu amicale. Tarzan ne semblait pas vouloir se lancer dans ces jeux débiles, d‘entêtement a ne plus à en finir . Une perte de temps qui sert a rien, pensait il, envieux de passer a un autre sujet plus interrenssant. Sur quoi, il reprit la parole d’une façon très brève, mais toujours avec sympathie.

« si tu insistes, je vais pas jouer toute la journée a te dire le contraire. Je pense qu’on vas vite en avoir marre »

En espérant qu’elle ne le prenne pas mal, ce qui risquerait d’être le cas ! Ben quoi ? Cette jeune femme avait un tempérament bien trempé, pour une jeune demoiselle. D’allieur elle-même se qualifiait de grande râleuse, lors de sa petite présentation expresse. Roween était assez romantique a entendre, ça faisait ancien prénom ! Autrement, il n arrivait pas du tout a comprendre ses histoires de chasser les fantômes et des moutons bétant. Alors que le seigneur de la jungle s’apprêtait a répliquait, son regard fut interpeller par la grande fenêtre. Voyant aux travers la foret, le jeune homme s’approchait rapidement des vitres. Le paysage était si beau, avec les premiers rayons du soleil. Mourant d envie de faire partager cette merveille, il se retourna vers la femme, en faisant un signe pour qu’elle se rapproche de lui. Une fois qu’elle voyait ce paysage, il lui murmura a son oreille en mettant sa main sur l epaulede la jeune fille.

« c est magnifique n Est-ce pas ? »

Il lui avait jeté un coup d’œil, et ceci, Roween l’avait senti sans devoir lever les yeux. Sans doute se demandait-il comment fonctionnait cette créature inconnue qu’on ne croisait pas dans la jungle. Roween s’en amusait et était bien décidée à le laisser faire sans trop l’aider. C’était la première fois qu’elle rencontrait un type pareil et, jusqu’à maintenant, elle n’avait même pas su qu’un homme de la jungle puisse exister ailleurs qu’à la télé ou dans les vieux livres pour petit garçon.

Cet homme de la jungle avait visiblement tout juste découvert le dessin et semblait y prendre un certain plaisir. Bien calfeutré dans son fauteuil, Roween l’observait entrain de contempler le dessin, puis de se baisser pour y ajouter quelque chose. La mutante arqua un sourcil en l’observant. Il travaillait avec une telle concentration, comme si sa vie en dépendait. Finalement, il se releva et contempla son œuvre avec un air d’artiste accompli. Roween se pencha un peu en avant pour voir et découvrit qu’un cœur et un soleil s’était rajouté à l’œuvre initiale. Roween sourit, car ce genre de dessin lui rappelait ce qu’elle avait pu voir gravé dans l’écorce des arbres de Central Park, où elle avait autrefois passé beaucoup de temps.

L’artiste souffrant était visiblement dérangé par la vision que Roween avait des X-Men, car il leva les yeux au plafond et secoua la tête. Roween, quand à elle, s’en foutait. Avec une autre personne, elle se serait peut-être énervée, mais vu l’homme qu’elle avait en face d’elle, Roween ne s’en formalisa pas – et elle s’en étonnait presque elle-même. Roween pouvait bien s’imaginer que, naïf comme il était, Tarzan devait boire chacune des paroles des X-Men. Pauvre mec. La désillusion allait être rude pour lui. Il allait se rendre compte tôt ou tard que sa forêt n’était pas le seul endroit où régnait la loi de la jungle.

« Si tu insistes, je vais pas jouer toute la journée à te dire le contraire. Je pense qu’on va vite en avoir marre. »
Encore une remarque pour laquelle Roween se serait énervée. Pas cette fois, car elle était convaincue d’avoir raison et que Tarzan allait tôt ou tard se rendre compte de ce fait et, lorsqu’il en serait là, Roween lui dirait un truc du genre je te l’avais bien dit. Pour le moment, elle se contenta de lui jeter un regard au coin qui semblait dire Ouais, si tu le dis… , et en resta là. Après tout, Monsieur muscle n’avait pas tord: il n’était pas encore prêt à soutenir ce genre de discussion.

Visiblement, le sujet était clos, car Tarzan se détourna soudain, comme happé par la grande fenêtre qui donnait sur le grand parc et la forêt qui bordait l’institut. Roween plissa le front devant cette réaction qu’elle ne comprenait pas. Qu’avait-il vu ? Roween chercha à jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais elle ne distinguait rien de spécial. Arrivé devant la fenêtre, Tarzan se retourna vers elle et lui fit signe de venir. Par réflexe, Roween allait déjà l’envoyer promener, lorsqu’elle réalisa que sa curiosité était plus forte. Elle se résolut donc à s’extraire de son fauteuil et de traverser la salle pour aller à la fenêtre.

Arrivée à la hauteur de Tarzan, elle réalisa qu’elle lui arrivait à peine à l’épaule. Une main puissante se posa sur l’épaule et une voix murmura à son oreille. Après un premier réflexe qui aurait été de balayer cette main et d’écraser le pied de cet importun d’un bon coup de botte, Roween y renonça finalement.

« C’est magnifique n Est-ce pas ? » , demanda Tarzan, alors que Roween cherchait en vain ce qu’il voyait et ce qu’elle était incapable de voir.
„Euh…oui“, finit-elle par répondre en désespoir de cause. Cette fois, c’était elle qui avait l’impression de ne pas saisir la situation face à un type qui débarquait de sa jungle.
„C’est ton truc, n’est-ce pas? Les arbres, les petits oiseaux et tout ça…“, constata-t-elle. Sans doute que le pouvoir de Tarzan avait quelque chose à voir avec ce qu’il voyait dehors. Roween, quand à elle, ne voyait rien de spécial: il y avait le parc, le bois au loin et quelques lumières de la ville dans le fond. C’était New York, sa ville, sa jungle, ses coins sombres, ses ponts et ses cartiers crasseux que Roween connaissait si bien.
A chacun sa jungle, se dit-elle.

Qu’ Est-ce que cette jeune femme pouvait bien pensé de Tarzan ? Une multitude de suppositions rentraient dans l’esprit de Tarzan, qui s’était enfin rendu compte qu’il était un éventuel gêne pour elle. Depuis tout a l’heure, il s’était lui-même permis de venir dans la pièce en lui parlant, sans penser une minute a sa tranquillité. Remarque que ce n’était pas sorcier qu’il puisse oublier ce petit détail, vu qu’il ne connaissait même pas le mot politesse. Pour lui, ça lui était difficile de sentir le gène, que ça soit de lui ou des autres ! Ça faisait partit des sentiments, dont il n’y comprenait rien du tout, sauf la haine et la tristesse. Aucunement dans la vie, il n’avait ressentit de la jalousie ni de l’embarras, donc il se voyait bien pardonnable. Cependant et si ça se trouve, il était plus qu’une tare pour cette jeune femme, qui mourrait d’envie de lui dire de dégager de la. Ou bien, peut être qu’elle avait l’impression qu’il voulait l’impressionné ou la draguer, ce qu’un beau bon nombre de garçon faisaient. Malheureusement pour Tarzan, il n’était pas devin et encore moins télépate pour lire dans ses pensés, afin d’y trouver les réponses. Le pauvre ne pouvait se baser ce qu’il voyait, a savoir son visage et son comportement en vers lui. Bien qu’il pouvait se vanter de bien comprendre les animaux, il est était bien loin de le faire pour les hommes. Néanmoins, il avait remarqué une certaine froideur dans ses dits, et son comportement non chaleureuse. Enfin bon, la aussi, il ne fallut pas longtemps a son esprit, pour chasser cette pensée. Et on ne pouvait pas dire qu’il est eut tord, comme elle avait finalement accepter l’invitation a la fenêtre.

Même s’il ne pouvait savoir les sentiments de la fille, Tarzan lui était heureux de pouvoir faire partager son amour pour la nature. Pour une fois qu’il se sentait pas con a rien comprendre a la situation, ou a devoir poser des questions pour en savoir plus sur ce nouveau monde, ça le mettait plutôt bien a l aise. Cependant, il lui semblait que ça soit cette mutante qui n’était pas du même avis que lui. Elle paressait complètement perdu a ce que pouvait lui raconter tarzan, ce qui c’ était traduit par un petit oui. Après avoir retirer sa main de l’épaule de Roween, avant d’hocher tristement les épaules en se disant, que jamais il se ferait comprendre par les autres. A présent, il n’avait plus grand-chose a dire, il la laissa donc quelque temps pour admirer le paysage dehors. Tendis que beaucoup de souvenir ressurgissaient de sa mémoire, il fut interrompu par une question. Pour faire court, elle lui demandait si Tarzan aimait la nature. Une question dont la réponse était totalement évidente, a ses yeux. Ayant passé la moitié de sa vie dans la jungle, c’était plus qu’une évidence pour lui. Ce pourquoi, il ne pu s’empêcher de répondre au quart de tour avec un peu plus d’entoussiamse qu avec les sujets précédents.

« bien sur que oui, j aime la nature ! Pas toi ? »

Même si les chances étaient faibles, l’homme singe espérait qu’elle lui réponde oui ! Ça saurait bien s’ils avaient au moins un point commun, de façon a pouvoir en parler ! Parler de ce qu’on aime, aiderait peut être a détendre cette atmosphère, quelque peu tendu. Ben quoi ? Vous n allez pas dire que l ambiance est amicale la ! c'était plutot tendu, ce qui avait mis le seigneur de la jungle, plus que mal a laise. A partir de sa pensée, une autre survient dans son esprit, qu’il jugeait pas si mauvaise que ça. Sur quoi, il reprit une profonde inspiration, avant de lui demander.

«  et toi, qu Est-ce que tu aimes? »

Enfin, il avait enlevé sa main de son épaule. Roween préférait ça. Elle avait vu juste: son truc à lui, c’était les arbres, les petits oiseaux et l’herbe bien verte. La mutante ne savait pas trop quoi répondre lorsque Tarzan lui demanda si ce n’était pas son cas. Elle n’avait rien contre les arbres, tant qu’ils étaient à bonne distance. Quand aux oiseaux, la pluparts des volatiles qui circulaient à New York étaient des pigeons gras et imbéciles qui vous chiait sur votre blouson en cuir tout neuf si on ne faisait pas attention. L’herbe, c’était bien pour s’y coucher en été et faire l’école buissonnière.

„Euh…“, répondit Roween, „faudrait voir à l’usage.“
Ce type devait la prendre pour une débile mentale doublée d’une inculte première, mais Roween s’en moquait éperdument. Elle avait compris que deux mondes venaient de se rencontrer et elle n’avait pas à rougir du sien. Elle aimait sa ville, avec ses rues bruyantes, ses lumières, ses fast-foods, son bruit et sa crasse, tout cela, c’était sa jungle à elle. D’ailleurs, Tarzan lui céda un peu de terrain en lui demandant ce qui lui plaisait. Peut-être s’attendait-il à ce qu’elle répondre un truc du genre les pigeons de New York. Eh bien, il allait être déçu.

„Ce qui me branche, moi ?“, demanda Roween en se retournant vers celui qui faisait pas loin de deux têtes de plus qu’elle et en se fendant d’un large sourire. „Eh bien…il y a la bouffe d’ici, les couloirs labyrinthiques, le programme télé, le Macy’s au centre ville, les lumières de la ville la nuit, le parc quand il n’y a pas trop de monde, le métro, les papiers gras qui volant par jour de grand vent…tous ces trucs, quoi. Toi, par contre, tu n’as pas l’air de connaître“ , constata-t-elle sans grande difficulté. „Si tu veux, je t’emmènerai visiter, histoire de te montrer la nouvelle jungle au bord de laquelle tu vis“.

Roween allait ajouter quelque chose lorsqu’un autre garçon s’approcha sans invitation aucune. La mutante lui lança un regard noir et le laissa réfléchir tout seul à la réponse de sa question si, oui ou non, il dérangeait. Oh, elle aurait sans doute pu être beaucoup, beaucoup plus claire, mais elle avait la désagréable impression que Tarzan refuserait alors d’aller à New York avec elle et que le dénommé Nicolas aurait vite fait d’aller cafter. Roween choisit donc le juste milieu en gardant un silence entendu.

A la réponse de la jeune femme, Tarzan prit quelques couleurs sur les pommettes. Il réalisa enfin que sa question était gênante, aussi bien pour lui que pour elle. Demander un avis sur les gouts personnels des gens, alors qu’on ne connaissait pas la personne, était assez délicat. En ce qui concernait l’enfant de la nature, il craignait bien sur un refus de sa part. ben quoi ? C est toujours décevant d’apprendre que son interrogateur n’a pas les mêmes goûts que nous. Disons que ça mettait des barrières dans la conversation, mais aussi dans les affinités. Quand a la fille, elle avait été peut être confuse de le vexer, en n’approuvant pas son goût. Dans le mille, avec le petit euh qu’elle avait prononcé ! Sans compter que la petite phrase, mit l’homme singe dans un embarra complet. Il ne savait plus quoi dire, ni faire avec elle. Il séchait totalement, a en oubliant totalement sa deuxième question. Comprenant parfaitement qu’il semblait y avoir aucun point communs entre eux, le jeune homme se recula de la fenêtre en hochant les épaules. Le pauvre, lui qui essayait d’être social avec tout le monde, on lui facilitait pas vraiment la tache. Immobile pendant quelques temps, ses yeux se rivaient de nouveaux sur les petits dessins qu’ils avaient fait. A travers de ces deux dessins, il essayait de s’imaginer d’autres mondes, une autre vie. Pas dans la jungle, pas dans cette ville, mais dans un tout autre univers.

Rêver à travers des dessins, c’était pas une si mauvaise chose pensait il avec sourire. Disons nous, que c’était bien pour se redonner de l’espoir, ce qui n’était pas si mal après la petite déception qu’il avait eut. Plusieurs minutes passaient, avant que la jeune femme répondit a sa deuxième question. Vu que c’était contre toutes les attentes de tarzan, il fallut attendre quelques instant avant que celui-ci reprit le fils de la conversation. Elle lui décrivit ses gouts a elle, ce qui faisait un choc pour tarzan ! Bien qu’il ne comprenait pas tout ce qu’elle lui avait dit, Il apprit qu’elle adorait tous ce qu’il n’aimait pas. Pour faire court, c’était tous ce qu’il avait vu pendant sa vie à New York, qui ne lui avait pas vraiment plu. Sur quoi son visage se palit, lorsqu’il repensait a la fin de sa phrase. Elle voulait donc l’emener visiter cette fameuse nouvelle jungle ? Lui retourner en ville ? Oh non, il en avait pas du tout envie, de plus qu’il y allait souvent. Oui, mais sans savoir les raisons, l’homme singe était très attiré par le parc de cette capital en y allant une ou deux fois par semaine. Enfin bon, la il n’avait strictement pas l’envie de sortir de l’institut, a croire que son coté fainéant commençait a refaire surface. Néanmoins cette volonté de lui faire visiter la ville, prouvait qu’elle avait quand même de bonnes attention en vers tarzan. Elle s’intéressait à lui, ce qui était très sympatique de sa part ! Tarzan en était content, et ça le mettait plus à l’aise. Néanmoins et en tout les cas, il ne se privait pas de lui répondre non, même s’il avait l’impression qu’elle allait sans doute être bien déçu.

« Si ta jungle c ‘est la ville, alors je préfère rester ici ! Je n’ai pas envie d’y aller »

A la fin de ses mots, le jeune homme se tourna brusquement lorsqu’un autre élève pénétra dans le sallon. celui-ci commença a regardait tarzan d’une drôle de manière, et pendant un long moment. En vu le physique du nouveau mutant, c’était sans doute la musculature de tarzan qu’il enviait. C'est sur qu'il était plus petit que Tarzan, et n'avait certainement pas la meme masse de muscles que lui. Mais bon ce dernier n’en prit pas tellement compte, en se contentant juste de s’avancer pour prendre la poignée de main. Oui un signe de politesse qu’il avait finit par retenir, bien qu’il n’y pensait pas tout le temps. Toujours avec ce même sourire, l’enfant de la nature, se presenta a son tour

« Moi, je suis tarzan… Que fais tu ici ? »

A sa grande surprise, Roween vit le visage de Monsieur muscle blêmir lorsqu’elle énuméra les choses qu’elle appréciait. La jeune fille s’était bien doutée que les rues crasseuses de New York et les bars n’étaient pas vraiment le truc de Tarzan, mais de là à prendre cet air choqué, il y avait un monde. Ce type n’avait pas vraiment l’air de concevoir que l’on puisse aimer autre chose que les arbres verts et les petits oiseaux. Alors qu’elle l’avait suivi jusqu’à la fenêtre et tenté tant bien que mal de voir ce que Tarzan lui avait dit de regarder, il n’était pas prêt à lui retourner la politesse, loin de là. Bien au contraire, il lui fit clairement comprendre qu’il n’avait pas l’intention de la suivre en ville et qu’il préférait rester à l’institut.

Roween arqua un sourcil et regarda Tarzan d’un air navré. Eh bien, pauvre type…s’il préférait rester enfermé entre quatre murs plutôt d’aller s’éclater en ville, c’était son problème. Quand à elle, Roween n’avait pas l’intention d’en faire autant. Elle ne savait pas si Tarzan était simplement pas attiré par la ville, ou si elle avait à faire à un froussard qui, en plein centre de New York, ferait des sauts de deux mètres en arrière à chaque fois qu’un klaxon retentissait. D’ailleurs, Roween s’en foutait. Elle n’avait pas l’intention de forcer qui que ce soit à la suivre, mais elle trouvait tout cela extrêmement dommage, car un sauvage dans la ville aurait sans doute été une expérience forte intéressante.

"C’est comme tu le sens", répondit Roween en haussant les épaules. "Si tu préfères rester cloitré ici, c’est ton trip." Tant pis. Maintenant que Lénore n’était plus là, Roween avait cru trouver un nouveau candidat à dévergonder au rythme des rues, des fêtes et des tentations de la grande ville, mais Musclor préférait l’institut…du moins, pour l’instant. Après tout, Roween se souvenait que Lénore elle aussi avait longuement hésité avant de la suivre. Peut-être n’étais-ce qu’une question de temps avant que Tarzan ne commence à s’ennuyer ferme à l’intérieur de l’institut et reviendrait sur sa décision. Après tout, Roween avait du temps.

"Si tu changes d’avis, redis-moi", termina Roween, se détourna et, l’air de rien, bouscula le nouveau venu en passant en quittant la pièce.


pp: Plus loin

Malheureusement et sans le vouloir, il avait offensé la jeune femme. Oui Tarzan l’avait remarqué a son soudain, changement comportement. Effectivement, elle lui avait répondu avant d’hausser les épaules, d’un air de déception. A ce moment la, il se demandait si cette proposition, n’était pas un moyen de passer du temps avec lui, hors de l’institut. Ben quoi ? Il fallait bien dire qu’a cette heure ci, on avait tendance a tourner en rond et a rechercher de quoi s’occuper. Ne sachant guère si cette hypothèse était vrai ou non, l’enfant de la nature finissait par baisser les yeux vers le sol. Il avait été maladroit avec elle, il le reconnu de lui-même. Cependant, le pauvre ne savait comment réparer son erreur, c’est pour ça qu’il ne fit rien quand elle quittait la salle. Néanmoins, on ne pouvait pas dire qu’elle était un ange !

Non, elle avait déserté la pièce d’une façon peut amical, en bousculent l’autre homme. Décidément et même s’il était a l’institut des mutants;, Tarzan n’était pas près de cesser ses boulettes. Sentant la mutante s’éloigner de la salle, ses yeux se rivaient sur l’autre homme. Ce dernier était en train de ramasser sa barre de chocolat, qu’il mangeait entièrement. En voila un qui prenait plaisir a manger quelque chose de bon matin. Tarzan aussi était un grand gourmand, même si lui n’aimait pratiquement que des fruits et de la bonne viande saignante et cru ! En parlant de manger, le seigneur de la jungle commençait a repenser a son ventre, qui criait encore famine. Le problème qu’il se posait été que maintenant, il devait supporté de manger les repars de cette école. Il s’y était fait, mais quelques fois, ça lui arrivait encore de chasser dans la foret. Enfin bon et en cette heure, de vilains gargouillement ce fit entendre de son ventre. Ce qui n’était de loin le plus agréable pour le jeune homme; de ce fait Tarzan s’empressait de s’excuser en essayant que le garçon en essayant d’aller vers un coté amical ! Histoire de détendre l’atmosphère tendu de la pièce..

« Ousp, j’ai oublié que j’avais encore faim ! J ai pas manger et je me demande encore ou est la cuisine »
A peine finit sa phrase, Tarzan vit que le jeune homme reprit rapidement la parole, en disant qu’il était ici pour chercher des livres sur la cuisine. Apparemment, il aimait bien la cuisine, mais ce qui étonnait l’homme singe s’ était qu’il pensait trouver des livres dans le salon. On n’avait dit au seigneur de la jungle que les bouquins étaient pratiquement tous a la bibiothèque, donc il allait repeté la même chose qu’on lui avait dit:

« euh je pense que tu es pas au bon endroit.. Si tu veux des livres, il y en a dans la bibiothèque. »