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| Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] | |
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Ampère Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Beta
Nombre de messages : 1566 Age : 40 Autre(s) identité(s) : Louise Saavedra, Látigo (Walhala)
Pouvoirs : création (latent), détection et contrôle de l'électricité, fouets électriques
Age du perso : 22 Date d'inscription : 16/08/2009
| Sujet: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Dim 13 Déc 2009 - 15:18 | |
| "Ô Abre Alas" ("Oh, ouvrez les allées"), de Chiquinha Gonzaga: première musique composée exclusivement pour le carnaval (1899)
Aéroport international Galeao Antonio Carlos Jobim- RJ, Brésil
En cet ensoleillé début d’après-midi, l'avion en provenance de New York se posait doucement sur la piste de l'aéroport international de Rio de Janeiro, la fameuse capitale du Brésil, avec évidemment une bonne quarantaine de minutes de retard...Les voyageurs, pressés de reprendre leurs bagages, sortirent rapidement de l’appareil dès l'ouverture des portes, sous les faux sourires et les visages fatigués des hôtesses. Entre les voyageurs, trois membres de la célèbre confrérie de mutants menée par Magnéto, qui voyageaient dans l'anonymat le plus total, descendirent à leur tour. Les pieds enfin sur le plancher des vaches, Louise posa son sac sur le sol, puis entreprit de s'étirer. Elle n'avait pas de valise à récupérer...Leur voyage était à peine l'affaire de quelques jours. Elle avait donc opté pour amener le strict nécessaire, juste quelques vêtements de rechange dans un petit sac à dos. Elle portait des vêtements confortables et discrets, le genre qu’elle affectionnait: jean, haut noir, simples petites basket au pied et petite veste légère...Qu'elle serait sans doute obligée de retirer vu les grandes chaleurs de la région...
Le vol avait été long, beaucoup trop long et trop fatigant, éprouvant pour les muscles et pour les nerfs. Toutes ces longues heures de vol enchainées, à rester assis, c’était au dessus de ses forces. Bon, elle avait quand même réussi à s’endormir mais cela lui avait seulement permis de récolter un cou endolori.. Confinée à sa place, elle avait fini par perdre le compte des heures. Quoi, douze, treize, quatorze heures passés dans ce fichu vol...Ou peut-être vingt-quatre, ça n'aurait pas fait de différence à ses yeux. Louise avait essayé de prendre son mal en patience...Elle avait dormi, bouquiné, fait des mots croisés, échoué puis fini en regardant les solutions, écouté de la musique, dormi encore, mangé le mini sandwich que proposait l'hôtesse de l'air, feuilleté son petit manuel de portugais qu’elle avait chipé dans une petite librairie du centre de la Grande Pomme, parlé avec ses compagnons, lorgné et épiés les allées et venues d'un homme très attirant qui était assis cinq rangées devant elle, un fauteuil décalé sur la droite....Bref, elle avait passé le temps pour que ce voyage se fasse le moins éprouvant possible. Elle avait des courbatures partout, à force d'être assise, et pourtant elle s'était levée nombre de fois, prétextant devoir aller aux toilettes, et dérangeant Alvin à chaque passage...Elle avait passé le voyage assise près de lui. Oui, parce que le Fléau occupait deux ou trois sièges et du coup il se retrouvait seul de l’autre côté...Louise ne savait pas trop comment il le vivait mais elle ne doutait pas qu'il devait se sentir légèrement à l'étroit...
Les trois confrères avaient été envoyés par Magnéto pour une mission de recrutement dans la ville de Rio. Alvin, en tant que chef de département, était un peu le meneur de l’équipe. Louise, elle, avait été choisi comme interprète...Non parce qu’apparemment, il n’y avait aucun confrériste fichu de savoir parler le portugais...Elle avait donc dû s’y coller. Et finalement le Fléau venait pour...Rien de particulier à dire sur le Fléau, de toute façon. C’était le gros bras de l’équipe et il était là pour, en gros, intervenir si les choses tournaient mal...Quoi qu'il en soit, Ampère était contente de reposer de nouveau le pied en Amérique latine, au soleil et à la chaleur...Heureusement, ce n'était pas Buenos Aires, elle avait un peu trop de mauvais souvenirs dans cette ville...
A présent, ils atteignaient la sortie. Le hall de l'aéroport, climatisé à fond, était rempli de monde. Des gens qui couraient tant bien que mal, leurs lourdes valises à la main, des enfants qui pleuraient accrochés aux basques de leurs parents, des couples qui se disputaient…Une foule impressionnante, beaucoup d'entre eux bariolé des pieds à la tête. Normal, c’était pile poil l’époque du fameux carnaval de Rio...Les gens chantaient, dansaient...Un simple avant-goût de l'ambiance festive qui s'était emparée de la ville. Louise connaissait déjà pour y avoir déjà assisté en simple touriste. Entre tout ce capharnaüm, le trio des confréristes marchait d’un pas vif sans se soucier des badauds. Louise avançait aux côté du Fléau...enfin elle pressait le pas pour parvenir à suivre les grandes enjambées de son collègue...Alvin marchait de l'autre côté. Autour les passants les regardaient avec étonnement, ceux qui se trouvaient devant eux s’écartaient même pour leur laisser le passage. Il faut dire que le Fléau, même en civil, en imposait avec sa carrure impressionnante...Un atout non négligeable pour la négociation...
Mais ils n'avaient pas le temps à perdre, ils étaient attendus en ville. Après le voyage, la mécanicienne avait juste envie de se prélasser dans un bon lit et elle se serait accordée volontiers le luxe d'une bonne douche…Mais hélas, ce n’était pas dans leurs plans immédiats...Pour l’instant, il s’agissait de se rendre à leur rendez-vous, dans un bar du centre, où leur contact les attendait. Ils avaient déjà repérer son emplacement sur la carte, il ne restait plus qu'à s'y rendre en espérant que les choses se déroulent du mieux possible... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Dim 13 Déc 2009 - 19:42 | |
| RAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Saleté de Saleté ! Pourquoi es ce qu'il avait été obligé de prendre l'avion ? Il détestait l'avion. Pour plusieurs raisons. En premier lieu, parce qu'on l'avait balancer par dessus bord plus d'une douzaine de fois, et que l'atterrissage n'avait jamais été agréable. Et ensuite parce que rien n'était jamais à sa taille. Il devait se plier en quatre pour passer la porte, se pencher pour ne pas gratter le plafond, et il avait beau être assis la ou il y avait le plus de place (a proximité de la porte de secours). Mais malgré ça, il avait besoin de deux fauteuils pour lui tout seul. Franchement, c'était ennuyant. Il aurait eu aussi vite fait d'y aller en courant. Bon, ça aurait été moins discret, mais es ce qu'un type de deux mètres cinquante roux comme pas deux qui prend l'avion peut être considéré comme discret ? Non. Bon, bien entendu ça n'annonçait pas aussi clairement la couleur que s'il avait été en uniforme, mais bon, toutes les polices du monde devait quand même avoir son portrait. Avec une jolie série de chiffre en dessous, et la mention terriblement dangereux. En tout cas, c'était ce dont il était convaincu. Si ce n'était pas le cas, ça le vexerait terriblement.
Enfinc, quoi, il était quand même l'un des plus dangereux criminel au monde, et avec trois tampons sur un morceau de papier il devenait monsieur tout le monde, habilité à voyager en avion. Et accompagner de deux autre terroristes qui devaient pas franchement être anonyme. Enfin, le mec, oui, mais pas la gamine. Il était fort peut probable qu'elle est réussit à échapper aux photos pendant l'attaque du pont. Enfin, il devait y avoir un type à la confrérie qui devait se charger de ces détails, sinon ça ferait un bon moment qu'au membre de la confrérie ne pourrait plus se promener en ville sans se faire agresser par la police ou par les gangs anti humains. En parlant de ça, plusieurs de ses potes de beuveries mutant avaient été retrouvé mort récemment. Pas des types qu'il appréciait particulièrement, mais il commençait franchement à se trouver à cours de pote de boisson. S'il y pensait toujours à son retour, il faudrait qu'il en cause à Wanda. Elle saurait quoi faire.
En parlant de ça, il avait toujours pas compris ou ils allaient, ni ce qu'il était sensé faire. Bon, on lui avait dit qu'il devait aller a Rio avec la gamine électrique et le nouveau prodigue mystérieux, mais c'était tout. En temps normal, il aurait pas accepté. Mais bon, il avait entendu une rumeur sur un type vachement puissant dans le coin. Un type qui pourrait être un des autres Exemplars. Par conséquent, ça ne le dérangeait pas plus que ça. S'il avait pas eu des collègues aussi ennuyeux. La gamine remuait dans tout les sens, comme si elle avait la bougeotte. Une vrai pile électrique, dans tous les sens du terme. Quand au surdoué, il attendait de se faire un avis, mais pour le moment, ça partait mal. Enfin, il avait toujours un avis négatif sur les types doué.
Bon, le voyage était enfin terminé. Une fois dans le hall, il profita pour s'étirer longuement, faisant craqué de façon sonore toutes ses articulations voir même certaines dont il ne connaissait pas l'existence quelque heure plus tôt. Ça faisait vraiment du bien. Il avait ensuite récupéré son énorme sac de sport, qui contenait des affaires de rechange, taille XXXL. Il aurait préféré volé le tout sur place, mais pour raison de consigne, il n'avait pas pu. Il détestait vraiment qu'on lui donne ce genre d'ordre. C'était un truc pour l'humilier, il en était sur. Mais bon, il était dur de casser la gueule à un morceau de papier, et il y avait la signature du vieux en bas. Donc, il avait du se contenter d'obéir. Il s'était venger en commentant le vol sur le territoire américain. Il était particulièrement fier de son ample chemise à fleur et de son short rouge. Il n'avait pas été jusqu'à mettre des sandales, mais bon. Un chance qu'il ait pas eu à se soucier de son armures et de son casque. Ca l'aurait fait moyen au contrôle de l'aéroport.
"Alors, c'est quoi le plan ? On est la pour quoi ? Et où c'est qu'on crèche ? "
Le Fléau s'était décidé à enfin poser les questions qui le torturait. Bien sur, il aurait pu lire l'ordre de mission, mais il avait du mal, et ça lui donnait mal à la tête. Il préférait demander, c'était plus simple. Et puis, comme ça, il pouvait avoir un sujet de discutions sympa pendant qu'ils se rendaient ... euh... Enfin, qu'ils se rendaient la ou ils devaient se rendre. Et faire ce qu'ils avaient à faire. Vu qu'on lui avait demandé de participer, ça devait être un truc ou le cassage de crane était compris dans le tarif. Pour une raison quelconque, on faisait rarement appel à ses talents pour les missions les plus subtiles.
"Non, parce que j'ai pas que ça à faire, moi... Les filles du coin on l'air pas mal, et... j'ai des trucs à régler". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Lun 14 Déc 2009 - 10:43 | |
| Le voyage en avion était nickel du côté d'Alvin, il n'était pas du genre à se plaindre. Enfin, Nickel si ce n'est Ampère qui faisait des vas et viens à outrance et qui perturbait constament ses réflexions... Il avait préféré l'oublier en s'évadant dans la musique, écouteurs aux oreilles provenant d'un Ipod très certainement piqué à un jeune confrériste juste avant d'embarquer dans l'avion. Oui Alvin n'achète rien, il fait de la récupération... Il lui prenait parfois de tapoter sur ses jambes, simulant un batteur pro en plein concert, remuant de la tête et crispant les traits comme jouissant de cette air métallique perforant ses oreilles, installé confortablement dans le creux de son siège. Il lui prenait parfois de chanter à tu tête du Metallica, se fichant éperduement des autres voyageurs :
"Exiiiit Light ! Eeeenter Night !"
Il était souriant, fermant de temps à autres les yeux pour savourer cette éffluve sonnore jusqu'à ce qu'il remarque cette vielle femme, assise quelques sièges au devant, se retournant dans sa direction. Elle semblait outrée de son comportement, comme c'est dommage... D'un petit mouvement de l'index tapotant sur sa cuisse aux rythmes de la chanson il s'amusa soudain à jouer avec la masse de la tête de la vielle cruche ! Index baissé : son crâne se trouvait aussitôt plus plus lourd qu'une boule de bowling et vint percuter violemment la banquette receuillant son plateau, faisant virevoleté nourriture et gobelet d'eau par terre ; index relevé sa boîte cranienne était aussi légère qu'un mouchoir de poche ce qui la releva, laissant la pauvre grincheuse sonnée. Bam il recommence ! Le tout à interval régulier, ne laissant aucun répit à la bobonne. Le front de la dame, garnit de feuilles de salade, retombe lourdement et à nouveau sur son plateau, et encore, et encore, et encore jusqu'à ce qu'elle tombe raide, affalée, recrocvillée vers l'avant. Elle n'était pas morte, mais allait faire un somme pour quelques heures à n'en point douter.
"Waow... C'est dingue ça."
Les gens s'en étaient affolés, se demandant quoi faire. Les hôtesses de l'air accourèrent et c'est sans surprise qu'Alvin appréciait nettement mieux la vue dès à présent. Enfin sans en avoir l'air, c'était tout un art le relucage anodin. Rien qu'à leurs fessiers, il pouvait dire qu'elles étaient intelligentes par ailleurs... Quoiqu'il en soit, et après cette petite animation mettant du beaume au coeur, il était temps pour nos trois confrères de sortir de l'avion, celui-ci ayant enfin atteind sa destination : Rio de Janeiro. Il n'avait rien emporté avec lui, il comptait certainement sur le fait de piquer la brosse à dent d'Ampère et le dentifrice du Fléau... En parlant de ces derniers, il n'avait aucun apriorit sur eux si ce n'est que la jeune femme était une rabat joie de première, incapable de répondre à une question banale sans se sentir obligée de faire la gueule... Un peu comme le stchtroumpf à lunette, elle et Wanda faisait la paire : "touche pas aux bières, c'est pas bien, c'est mal." Qu'elle fille sage, se souciant des biens des autres... Trop. Ce devait être une colabo à qui il ne serait bon de se confier, pour sûr. C'était étonnant qu'elle ne s'est pas encore présentée à l'institut, elle ferait une parfaite déléguée de classe.
Concernant le Fléau, c'était toujours la même histoire, le sujet avait été mit sur tapis ultérieurement. Selon elles, Wanda et Louise, il serait assez irritable pour couver ses bières avec forces et, sois dit en passant, égoïsme. Lorsqu'il parla de sa voix forte et portante, Alvin le trouva franc et direct tout juste ce qu'il fallait. Pour le moment, le colosse était convenable, il n'était pas si horrible que ce que la chef du département opération avait sous-entendu...
"Le plan est simple : on rejoint vite fait le groupe mutant et on négocie un partenariat pour Magneto. Ampère se charge de la traduction, Fléau tu te chargeras des grandes gueules si ça tourne mal et je m'occupe de convaincre nos amis. Mission accomplie, tous le monde est content, on se fait une bouffe, on profite d'une bonne nuit de sommeil et on rentre à la maison."
Clair, net, précis, on ne pouvait faire meilleur résumé... Il ne put néanmoins faire sans ajouter : "Au fait, je te dois une bière Fléau, parrait. Faudra s'en boire une de retour à New-York." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Lun 21 Déc 2009 - 17:22 | |
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Traversant la foule à grandes enjambées, la jeune femme avait le regard fuyant, comme souvent, mais sa démarche, assurée, témoignait de la droiture de son esprit. sur son passage, bien des têtes se retournaient afin de pouvoir voir sa belle chute de reins ainsi que le leger déhancher de ses cuisses. En plein carnaval de rio, où les plus belles femmes usent et abusent de leur pouvoir de séduction, le fait qu'une magnifique jeune femme aux longs cheveux bruns, jambes interminables et magnifique corps exhibe quelque peu son anatomie, qui faisait couler beaucoup de salive à certains et tirait des regards jalaux de certaines. Il fallait avouer que la brune, Kimura de son surnom, était superbement faite, et assumait pleinement sa beauté, quitte à l'utiliser à son avantage, et cela lui avait souvent servi, surtout pour le jour qui s'annoncait. En cette journée ensoleillée, alors que la musique entrainante de la salsa envahissait les rues, et que des parfums enivrants attiraient les passants dans l'ivresse de la fête, alors que les magnifiques danseuses montraient leur déhanché empli de charme, la jeune Kimura, vingt-quatre ans brune et mutante devait se coltiner des négociations avec des gens venu de l'amérique du nord.
Pensive, elle traversait la foule sans se soucier des gens l'entourant, jouant des coudes sans aucune gêne d'aucune sorte. Après tout, peu lui importait de gêner cette espèce là, étant donné que la quasi-totalité de cette foule en liesse était sûrement des être inférieurs, et c'est à grands renforts de volonté qu'elle s'était retenue de cribler tout le monde de balles de révolver. Et les deux gringos qui la suivaient depuis un petit bout de temps déjà n'auraient sûrement pas survécu au bain de sang. Dans le stéréotype macho le plus parfait, les deux mecs roulaient des mécaniques tout en marchant, pourtant, rien ne leur^permettait de se la jouer à ce point. Elle retourna vivement la tête pour voir où ils se trouvaient et les distingua à une dizaine de mètres derrière elle. Soupirant de lassitude, elle se résigna à stopper la marche et les attendre, adossée à un mur en retrait de la populace surexcitée.
Là, elle croisa les bras sur son impressionnante poitrine et replongea dans ses souvenirs. Ayant reçu l'ordre d'un employeur de liquider ces deux cons et tous leurs potes, Kimura avait dû, il y a peu, et par mesure de précaution, intégrer leur groupuscule, afin de gagner leur confiance et pouvoir se rendre compte de leur nombre et de leurs capacités. Toutefois, un élément incongru était intervenu, et pas forcément en faveur de leur groupe. " La confrérie", l'éspèce de fan club de Magneto, le mutant reconnu était venu rallier ces idiots dans leurs rangs. Connaissant leurs idéaux, la brune avait pensé a les rejoindre, mais avant cela, elle devait rencontrer leurs représentants, c'est donc naturellement qu'elle s'était proposée à leur rencontre, afin de mener les négociations d'usage. Aussitôt dit, une réunion avait été planifiée dans un bar à proximité du centre ville afin de ne pas éveiller les soupçons et de passer le plus discrètement possible les accords prévus.
Soudain, sans crier gare, un inconnu accosta la jeune femme, caressant son épaule, le regard empli d'une perversité qu'il n'avait même pas pris la peine de cacher. A première vue, cet homme avait l'air passablement éméché, mais cela ne constituait pas une excuse, surtout de la part d'un être inférieur. Sans crier gare, elle décocha un impressionant coup de genou dans les parties du malheureux, lui coupant le souffle, emporté par le geste caractéritique désignants les mecs ayant mal à cet endroit, il se recroquevilla et croisa en route le même genou qui lui avait déjà causé tant de souffrance, lui brisant le nez. Alors qu'il retombait en arrière, à demi-inconscient, la femme lui assena un violent balayage qui eu tôt fait de l'étaler entièrement, et sans conscience, sur le bitume.
Ne prenant pas garde aux réactions interloquées suscitées par ce petit évènement, Kimura reprit la route du bar, suivie par les deux autres qui avaient eu le temps de la rejoindre et pouffant silencieusement de rire, il faut dire que depuis les quelques mois qu'ils la connaissaient, ces scènes là se répétaient souvent, et encore, ce dernier pouvait s'estimer heureux, car à cause de la foule, la jeune femme ne l'avait pas achevé d'une balle dans la tête, chose qu'elle faisait habituellement avec les gens trop entreprenants.
Arrivés dans le fameux café, une odeur de sueur mêlée à une forte odeur d'alcool emplissait l'atmosphère, achevant de donner une certaine nausée à la femme déjà était fortement incommodée par le brouhaha incessant du carnaval. L'endroit était bondé également, mais, comme prévu, le patron avait réservé à la femme et ses hommes un salon privé aucquel pour devoir y accéder, il fallait emprunter une petite porte légèrement dissimulée du côté extrême gauche du comptoir, tout près des cuisines. D'un pas rapide, Kimura traversa la salle pour s'y installer, récoltant au passage sifflements et murmures. Il fallait avouer que ses vêtements actuels étaient très agichants: un haut descendant jusqu'au dessus du nombril sans manches et un mini-short en jean doublé d'une ceinture assez proéminente. La seule chose la différenciant des autres pin-up sanscervelle traversant la rue était le 9mm qu'elle portait du côté droit de ladite ceinture, soigneusement nettoyé et luisant d'un éclat mortel.
Arrivée dans l'endroit de la rencontre, elle observa la petite salle obscurcie. Il flottait dans l'endroit une forte odeur de renfermé, signe qu'elle était rarement utilisée, et les taches grenat sur le sol témoignaient des activités pas toujours reglementaires qui avaient été entreprises ici. Le papier peint était décrépi et des moisissures parvenaient à prendre le dessus sur les fleurs du dernier ridicule qui trainaient encore sur le mur. Au milieu de la pièce, sous une lueur vacillante, trônait paresseusement une table rectangulaire de simple facture, avec 8 chaises, quatre de chaque côté. Prenant place, Kimura joignit ses mains devant elle et fit en sorte d'avoir lla porte d'entrée, seule issue, bien devant elle, après quoi elle se mura dans le mutisme le plus complet, attendant patiemment l'arrivée de ses "invités".
Dernière édition par Kimura le Mer 23 Déc 2009 - 6:11, édité 1 fois |
| | | Ampère Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Beta
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| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Mar 22 Déc 2009 - 17:37 | |
| Les pieds sur le sol brésilien, enfin sortie à l'extérieur de l'aéroport, Louise se détendit un peu, profitant de la liberté qu'elle n'avait pas eue pendant le vol et laissant la chaleur envahir son corps. Elle ôta tranquillement sa veste, dont elle n’avait plus besoin, laissant apparaitre ses épaules dénudées par son débardeur et exposant son épiderme aux rayons du soleil. Enfin, elle allait pouvoir récupérer un semblant de couleur et redonner à sa peau pâlotte son teint d’origine. Elle n'était pas exactement revenue à ses sources mais c'était tout comme...Les températures clémentes, l'ambiance festive, l'atmosphère conviviale...C'était comme revenir à la maison...Fermant les yeux, elle laissa son esprit dériver quelques instants dans ses souvenirs, s'attardant sur sa vie presque antérieure, les quelques années passées sur le sol latino avant qu'elle ne décide à le quitter pour rejoindre les rangs de la confrérie...Une toute autre existence, aux antipodes de celle qu’elle menait actuellement.
La voix tonitruante du Fléau la ramena soudain à la réalité et elle fit mime de prendre en considération ce que répondait Alvin. Elle n'était pas ravie d'avoir été assignée à cette mission sous les ordres de ce type, elle aurait largement préféré y aller avec Wanda. Solidarité féminine sans doute...Enfin, elle s’en fichait pas mal, elle acceptait l’autorité sans rechigner et si Alvin voulait qu’elle lui traduise la carte des restaurants, elle s’exécuterait sans problèmes. Elle l’écouta expliquer à leur immense collègue leur plan...C’était pourtant simple, surtout son rôle...Avec le temps, il aurait du savoir qu’on lui demandait juste de taper, non ? Néanmoins, c’était une bonne chose qu’il soit là, parce que dernièrement dans les missions, elle était assez malchanceuse. Alors une armoire vivante, même habillée avec aussi mauvais goût, c’était un bouclier non négligeable pour espérer sortir vivante si les choses tournaient mal. Après tout, ils allaient rencontrer une bande de mutants désireux de s’allier à la confrérie, cela ne risquait pas d’être des enfants de cœur...Alors autant protéger ses arrières du mieux possible.
« Désolée, messieurs, mais les bières et les filles devront attendre, on est pas vraiment à l’heure. »
Elle n’osa pas demander ce que le Fléau espérait chopper comme fille...Peut-être qu’en profitant de l’ivresse de l’une d’entre elles...L’acolyte et Alvin semblaient assez semblables pour le coup et tout compte fait, il savaient l’air de bien s’entendre finalement, aucun doute là dessus. Tant mieux, ils iraient peut-être faire la fête entre eux et ils la laisseraient tranquille quand tout cela serait fini. Secouant la tête, la mécanicienne fit signe à ses compagnons de la suivre... Après tout, elle était déjà venue par ici, et elle savait plus ou moins revenir au centre. Croisant mentalement les doigts, elle les mena parmi les transports en commun, en essayant de ne pas trop se planter, chose qu’évidemment elle fit, optant pour la mauvaise direction, ce qui obligea le trio de confréristes à revenir sur leurs pas. Après s’être confondue en excuses, elle parvint à les amener près du centre ville, et par miracle à trouver le bon bar.
Ampère n’avait jamais eu des goûts très fins mais leurs contacts encore moins, apparemment. De tous les bars et lieux de rencontre qu’ils auraient pu trouver dans la capitale, ils avaient apparemment choisi le pire endroit de tout Rio...Décor, illumination, tout semblait être vieux et moisi jusqu'à la semelle. Fronçant le nez, Ampère passa rapidement le pas de la porte. L’atmosphère empestait l’alcool et la sueur...Ça faisait beaucoup trop. Même pour elle qui était constamment couverte de cambouis quand elle travaillait, l’endroit faisait pitié. Se retournant à peine, elle lança à ses compagnons par-dessus son épaule.
« La prochaine fois, on choisit nous le lieu de rencontre...C’est pas un coup de balai qu’il faut ici, mais une extermination complète. »
Au moins, cet endroit présentait un énorme avantage. Repérer leurs contacts dans ce trou à rat n’était pas difficile et sans aucun doute, il devait s'agir de la femme à la tenue provocante et ses deux acolytes qui l’entouraient. S’approchant de la table, elle salua la femme d’un bref signe de tête qui semblait être le chef, avant de détourner son regard vers l’un des hommes. Ce dernier n’avait pas l’air des plus malins mais il avait très certainement une belle gueule...Bien bronzé, bien grand et certainement avec cet accent argentin si particulier qui rendaient ces hommes si attirants. Bombant légèrement la poitrine et laissant apparaître un beau sourire sur ses lèvres, Louise lui envoya un clin d’œil, avant de s’obliger à revenir au groupe et de lancer d’une voix claire un salut général dans un mélange portugais-espagnol douteux mais qui, elle espérait, serait intelligible pour leurs trois autres...
"Buua tarde."
Puis elle se déplaça pour laisser place à Alvin et au Fléau, attendant les ordres et récapitulant mentalement les quelques mots de portugais qu'elle avait eu le temps d'apprendre, tout en contemplant de nouveau le beau mâle brun.... Après tout, elle n'était là qu'en tant que traductrice, et ce n'était pas son rôle de lancer les négociations...Cette tâche, elle la laissait aux autres...
Dernière édition par Ampère le Mer 23 Déc 2009 - 18:52, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Mer 23 Déc 2009 - 17:56 | |
| Et bein et bein, tout un programme. Franchement, ils avaient vraiment besoin de lui pour jouer les gros bras ? La gamine payait peut être pas de mine, mais elle s'était largement distingué pendant le combat contre les rigolos de X men, et la prise d'otage raté. Pour le nouveau chef, il l'avait jamais vu se battre, donc c'était dur d'affirmer qu'il était puissant, mais il doutait sérieusement que Magnéto donne un rôle quelconque à qui que ce soit qui ne soit pas doué de pouvoirs puissants. Encore qu'il pouvait avoir des pouvoirs à la Mystique, très utile, mais pas forcément extrêmement puissant. Mais aucun n'avait de mutation extérieur visible, ni n'en imposait vraiment physiquement. Et comme le Blob était introuvable, et de toute façon, peut facilement transportable en avion, que Mammorax avait encore moins de chance que lui de passer inaperçu, et que personne ayant une réputation suffisante n'avait envie de faire ce genre de voyage inutile, c'était tombé sur lui. Bon, d'un côté, il n'allait pas se plaindre, ça donnait une occasion de faire la fête, de se détendre, de faire quelques recherches et probablement de casser la tête à deux ou trois personnes. Bref, ça allait être une partie de plaisir, quoi qu'en dise et en pense les autre. De toutes façon, vu qu'il était la, qu'es ce qui pourrait bien se passer de mal, ein ? Même si par hasard c'était un piège quelconque, ça ne présenterais que plus d'intérêt. Personne ne pouvait lui faire le moindre mal, et sa seule faiblesse était très peut connue. Et puis, il avait son casque, si besoin était.
"A tes ordres, princesse ! Passe devant, on te suit ! "
Le chef du département lui devait une bière ? Voila une nouvelle qu'elle était bonne. Dans un pays comme ça, on ne refuse pas une bonne bière. D'ailleurs, une mec qui t'offre une bière, comme ça, tu lui en doit une aussi sec. Un bon plan, s'ils géraient bien, ils n'allaient rien payer de la soirée. Mais la question était, pourquoi la première bière ? Bas, il devait surement être impressionné de bosser avec lui pour la première fois, ou alors c'était une tradition dont il n'avait jamais entendu parlé avant. Une truc bien, en tout cas. Ca ne viendrait jamais à l'esprit de Cain qu'une personne lui doivent un bière parce qu'elle lui en avait empreinter une. Ce n'était pas vraiment dans son style de prêter. Lui il était plutôt du genre à prendre sans demander.
"Pas besoin d'attendre qu'on soit rentré à New York ! On a cas s'en envoyer quelques unes derrière la cravate après le boulot ! Je suis sur que la Princesse se défend bien côté levage de coude !"
Finalement, tout en discutant, ils parvienrent au lieu de rendez vous. Le classe. Même dans le Bronx ils en faisaient plus des comme ça. Il fallait croire que le type avec confondu pittoresque et pitoyable, et pensé qu'avoir ce genre de look ramènerait le touriste. Ou alors c'était juste le pire endroit que les types du coin avaient pu dégoter pour insulter la confrérie. Il allait devoir faire gaffe, s'il tapait trop fort dans ses mains, le truc risquait de s'effondrer. A vu de nez, ce qui faisait tenir l'édifice debout c'était les couches de peintures successive que les différents propriétaire avait donné au fil du temps.
Le Fléau avait bien envie de tourner les talons, et d'aller s'installer dans un du pub plus sympa qu'il avait vu un peu plus haut. Ce serrait marrant de voir la tête des candidats a l'adhésion s'ils devaient changer de lieu, pour une du choix de la confrérie. Apparemment, les pensées de la Princesse n'étaient pas tellement loin des siennes. Fallait bien avouer que si ça choquait le Fléau, y avait de bonne chance pour que les autres le soient aussi.
"Je suis pas sur qu'une extermination complète soit suffisante, Princesse. J'suis sur qu'ils vendent de la bière tiède."
Sur ce, le Fléau pénétra dans l'établissement, suivant la jeune femme. L'odeur était sympathique, ça lui rappelait celle de son détachement pendant la guerre. Même odeur de sueur, de tabac, de peur. Pas de doute, ce bar devait avoir une réputation sympathique dans le coin. Avec un surnom du genre, les pieds devants, ou entre quatre planches. Les petits rigolos du coin avaient sans doute pensé que ce genre d'endroit collerait les chocottes aux envoyé de la confrérie, et qu'il serraient plus enclin à lacher des avantages.
Pour ce que ça le regardait, d'ailleurs. Que la confrérie sorte renforcé ou pas de cette petite négociation, le Fléau s'en fichait comme de sa première chemise. Tout ce qui avait de l'importance, c'était de pouvoir un jour se venger. Donc, que la confrérie soit toujours en état de frapper les X men. Mais c'était tout. Que Magnéto réussisse à dominer le monde, c'était pas ses oignons. Il fut ramener à la réalité quand il dut se plier en quatre pour passer sous la porte qui menait à la salle des négociations. Déjà qu'il avait du faire des efforts pour ne pas se cogner la tête dans la porte d'entré, la il marchait carrément à quatre pattes. Il du prendre sur lui pour ne pas envoyer bouler l'encadrement de la porte. Pour ce quil en savait, la baraque tenait peut être uniquement grace à ça.
Il jeta un regard sur les types qui se trouvaient en face. Deux bellatres et une nana canon. Youhou. La fille devait être la pour leur faire perdre la tête et négocier, pendant que les deux autre avaient son rôle à lui, a savoir, porte flingue. Connaissant les règles du jeux, le Fléau s'accroupit sur le sol, légèrement en retrais, sur la gauche. Logiquement le chef des discutions se mettait au centre, les sous fifre sur les côtés. Les portes flingues encadrait le tout. Bon, apparemment les deux parties s'étaient mise d'accord sur le nombre de personne auparavent. Magnéto avait du oublier de préciser qu'il était du lot. Quel vieux renard, celui la.
"Une bière, bordel ! Et fraiche. hé, gamine. Dis aux types la que s'ils clignent des yeux d'une façon suspectent, je les décalque contre le mur. Et grouillez vous de commencer, bon sang ! Plus vite commencé, plus vite terminé." |
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| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Jeu 24 Déc 2009 - 4:52 | |
| Alvin se laissa alors guidé par Ampère aux côtés de Cain. En effet, ils n’étaient pas à l’heure, ce pourquoi le mutant avait bien précisé qu’ils se broieraient une bière après cette mission de routine. Enfin, il ne fallait pas trop lui en vouloir, fallait croire que Louise était comme ça, et puis c’est tout. Il préféra se délecter de l’ambiance surchauffée du carnaval de Rio, de sa foule, de ses danseuses ensorcelées et ensorcelantes, de leurs corps enduit d’huile pailletée et de parures minimalistes et attrayantes. Sexe appeal oblige, et sans prétention car il lui faut bien quelques atouts à cet enfant, Alvin avait le don pour s’attirer les faveurs de quelques unes des figurantes de ce grand festival. L’une d’elle s’approcha donc de lui, remuant au rythme de la musique endiablée de la parade, lui glissant l’une des plumes de son diadème dans la chevelure du chef de département, au coin de l’oreille, jouant des bras par la suite dans une danse envoutante et hypnotique. Alvin se laissa faire de son côté, mordillant sa lèvre inférieur tout en toisant d’un regard intéressé cette silhouette charmante qui se déhanchait devant ses yeux. Dommage qu’ils ne pouvaient rester plus longtemps, il en profiterait très certainement pour faire la fête, mais comme l’heure du rendez-vous sonnerait bientôt, il marchait déjà à reculons pour suivre ses confrères. L’ambiance était tel qu’il ne se rendit même pas compte qu’Ampère avait réussit à les perdre, comme s’il s’en foutait, le paysage festif et la musique le transportait. Il ne répondit à ses excuses que par des « ouais ouais, t’inquiète. » Oui, Alvin donnait sans doute une mauvaise image de meneur, mais l’heure n’était pas à l’horreur, ni au drame, ni à la guerre, ni au massacre… Pourquoi s’inquiéter ou stresser ? Son attitude voulait simplement dire « allons donc, il y a plus grave et c’est la fête. » Le juger pour si peu serait une erreur, et puis il s’en moque bien. Il sourit à la remarque du Fléau : qui sait les mutants assistant aux négociations leur en offriront bien une… ou deux, et il ne cracherait pas sur une troisième, en passant. C’est le carnaval de Rio bon sang !
C’est donc plume dans les cheveux qu’Alvin fit son apparition, à son tour, dans ce bar miteux et mal odorant. Changement de décors radical, il en fut déçu… S’il s’écoutait il retournerait volontiers dehors, mais il avait des responsabilités à mener à bien. C’était tout comme un film de vieux gangsters : les portes flingues entres en premiers, le gros poisson en dernier, Blake se plaça donc entre Ampère et Cain, ses yeux bleus parcoururent quelques secondes la pièce et scannèrent alors les divers expressions qu’affichait le trio installé devant eux comme s’il cherchait à anticiper les actions à venir et chacune de leurs possibilités. Laissant un regard entendu pour sa traductrice qui signifiait qu’il lui faisait tout simplement confiance, Alvin s’avança enfin. Puis il se saisit d’une chaise, la fit pivoter dans le sens inverse, devant la table rectangulaire, et prit place à califourchon sur ce siège, bras croisés posés sur le dossier.
« Doucement Juggy-boy, je vais m’en occuper. »
Juggy-boy était sans doute le nouveau surnom du Fléau… Il n’avait rien de supérieur et ne signifiait en aucun cas qu’il le prenait de haut. Il faut savoir qu’Alvin avait dit cela d’une manière plutôt relax qui tenait plus de la camaraderie qu’autre chose, un peu comme ces joueurs de football Américain qui se cherchent sans cesse de petits surnoms. Alvin est issu de ce milieu à la base, un comportement très amerlock du nord en somme. Devant lui, une bimbo entourée de ses joyeux gorilles. Le seul détail lui traversant l’esprit à l’instant même était ce holster contenant un pistolet prêt à l’emploi : les négociations commençaient mal.
« Vous avez choisis l’endroit et l’heure. Nous nous étions mit d’accord pour le chiffre maximum de nos effectifs. Nous avons eu la délicatesse de venir sans armes et comme convenu nous avons tenu parole. Vous devriez faire de même et vous débarrasser temporairement de la vôtre le temps des négociations... »
Entre chacune de ses phrases il avait laissé le temps pour Ampère de les traduire, et lorsqu’il finit de parler, il finit par sourire en coin, fixant son interlocutrice dans les yeux. Rien en lui ne laissait présager quelconque fourberie, leur but était bel et bien de créer une alliance, ou, voir de les recruter. Ils avaient beau être mutants et pour la plupart ne pas avoir besoin d’armes à feu, ce pistolet était un atout face à Louise ou lui-même s’ils n’y prenaient pas garde. Alvin voulait que tout se passe pour le mieux et pour tout le monde. Il ne reviendrait pas à la confrérie avec des blessés. |
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| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Jeu 24 Déc 2009 - 5:38 | |
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Ce fut avec un coup d'oeil interessé que la brune vit entrer les représentants de la confrérie. Quelle ne fut pas sa surprise - elle faillit d'ailleus lâcher un sifflement de stupeur- lorsque l'imposante musculature surhumaine du tristement célèbre Fléau pénétra dans la pièce, menacant de faire tomber le plafon de celle ci. Le mutant était suivi par deux jeunes gens ne semblant pas représenter de danger potentiel, mais à sa propre image, le fait que les mutations ne soient pas visible ne présagent en rien des pouvoirs inutiles. Néanmoins, ce fut avec un certain étonnement qu'elle vit le nouvel arrivant. Ayant une certaine idée de la place du fléau dans la Confrérie, Kimura c'était attendue à ce que ce soit lui qui engage la conversation; mais refléxion faite, il semblait pertinent qu'il n'aie pas à mener quelque chose relevant d'une certaine diplomatie, car, selon ses mots et son attitude à son arrivée dans la pièce, cet homme était plus enclin à détruire ce qui lui faisait face et se tirer dans un autre bar afin de se payer une bonne bière.
A la place du mastodonte, ce fut le jeune qui pris la parole, précis et concis, dans un anglais parfait, quiqu'un peu urbain, il reprochait à la jeune femme d'avoir emmené son arme fétiche avec elle, reproche que la femme -l'interprète il semblerait- s'mpressait de traduire cela dans un Portugais relativement bon mais quelque peu maladroit. Jetant un coup d'oeil à son arme, la brune s'en saisit avec la main droite et déposa le 9mm scintillant sur la table crasseuse. Elle avait entièrement compris ce que le jeune homme disait, et n'eu aucunement besoin d'interprète, étant donné que, boulot d'agent double et d'assassin oblige, elle maitrisait parfaitement le Portugais, l'Espagnol, avait des notions de Japonais et de Russe, et bien entendu, sa langue maternelle, l'Anglais. Toutefois, Kimura préféra garder pour elle le fait qu'elle comprenne parfaitement les paroles du jeune homme, jouant celle connaissant uniquement la langue du pays. En revanche, les deux gorilles, eux, soulevaient un sourcil, comprenant uniquement le mot "Arme", et impressionés par la carrure de sieur Fléau. Silencieuse jusqu'à lors, elle mit ses mains sur la table et se pencha légèrement, de manière à ce que son tronc soit entièrement éclairé pa rla faible lumière provenant du plafond, et que sa poitrine généreuse soit parée des plus beaux atours lumineux. Cette manoeuvre avait pour but de tirer le plus de vers possibles du nez de son interlocuteur, et dans un portugais parfait, elle lanca:
" C'est chose faite. A présent...quoique selon moi, avec cet homme avec vous, le Fléau je crois..? Nous aurions beau avoir toute une armée elle ne suffirait pas à en venir à bout. Je me trompe? En tous les cas, je me demandais ce que pourrais bien trouver la fameuse confrérie à une petite bande de mutants...? "
Elle attendit patiemment que la jeune femme traduise ses mots, alors que ses acolytes écarquillaient les yeux à la vue du mutant sus nommé.
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| | | Ampère Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Beta
Nombre de messages : 1566 Age : 40 Autre(s) identité(s) : Louise Saavedra, Látigo (Walhala)
Pouvoirs : création (latent), détection et contrôle de l'électricité, fouets électriques
Age du perso : 22 Date d'inscription : 16/08/2009
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Mer 30 Déc 2009 - 15:53 | |
| Apparemment, la réputation du Fléau l’avait précédé, comme celle de la Confrérie, et ce au delà des frontières. La jeune femme semblait bien renseignée, mieux que les deux types qui l’entouraient. A croire qu’ils venaient seulement pour remplacer les meubles...A croire qu’ils venaient de se taper près d’une demi-journée d’avion pour rencontrer ce tas de loques...Charmant. A se demander ce qu’effectivement Magnéto leur avait trouvé d’assez intéressant pour qu’il ait décidé de les envoyer les rencontrer...Heureusement, la demoiselle qui leur faisait face, démontrait, comme Alvin, certains talents pour la négociation, chose que Louise, à l’instar du Fléau, était totalement dépourvue. Piloter, se battre, c’était encore dans ses cordes mais perdre du temps à blablater pour régler des détails insignifiants comme quelle organisation obéirait à l’autre ou décider pourquoi on ne se taperait pas dessus...Ca la dépassait complètement. Elle, elle était venue pour traduire, un point c’est tout. Mais néanmoins pour s’instruire aussi au passage, dans le sympathique monde du crime et de la rébellion. Dans la fougue de sa jeunesse, elle n’était pas encore prête à devenir une acolyte à part entière. Elle était inexpérimentée, encore verte, et même si ces quelques essais en temps qu’apprenti terroriste avaient plutôt bien tourné, il lui restait encore des choses à apprendre. Elle n’avait pas très bien compris cette fixation sur les armes. Bon d’accord, c’était tout aussi bien puisque la jeune femme n’avait plus son revolver en main mais la précaution lui semblait inutile. Au plafond, elle sentait les circuits électriques destinés à l’illumination, et il n’était question que de quelques secondes pour que les volts meurtriers fendent l’air vers leur cible en cas de pépin. Oui, Ampère, en bonne petite insouciante de base, ne se faisait pas trop de tracas quand à sa petite personne si les choses venaient à tourner mal.
Ce qu’elle se rendait compte surtout, c’est que les mots n’avaient pas l’air d’être les seuls arguments de leur adversaire. La demoiselle tentait en effet de jouer la carte de la féminité, se laissant aller sur la table, poitrine gonflée à bloc, refaite sans aucun doute, et décolleté plongeant bien en avant...Ampère fronça les sourcils, ça épatait peut-être les hommes mais de son point vue, ça servait surtout à se ramasser toute la crasse de la table sur ses vêtements. Ce n’était pas bien dur de deviner quelles étaient les intentions de leur interlocutrice. Louise ne voyait pas cela comme une mauvaise chose...Après tout, si la demoiselle avait les attributs, il était naturel qu’elle s’en serve. Personnellement, cela la laissait complètement indifférente et c’était loin de l’impressionner...Pour ses compagnons...Elle n’allait pas tarder à en connaître la réponse.
Pour elle, le principal problème résidait dans le fait qu’elle avait du mal à suivre les paroles de la dame, un souci assez majeur puisqu’après tout c’était uniquement pour cela qu’elle se trouvait ici, alors d’un certain côté, ça la foutait plutôt mal. Elle tentait de se concentrer du mieux possible, tentant de repérer les mots-clés, les changements d’intonation, et tout ce qui ferait que son interprétation soit la meilleur possible...Non, parce que le portugais et l’espagnol avaient beau être similaires, certes, mais il y avait toujours de fortes chances pour qu’elle se plante admirablement. Suivre la plantureuse créature devenait donc particulièrement difficile mais avec un certain effort, elle parvint à deviner. Hein...Comment ça un petit groupe ? Ampère réfléchissait selon un procédé linéaire et ultra simple, pas trop compliqué pour ses pauvres petites neurones...En gros, pour elle, si Magnéto s’intéressait à ce groupe, c’est qu’il devait forcément y avoir une bonne raison et qu’il ne devait pas être si petit que ça...Non ? Pas vrai ? Bien sûr, il ne lui venait pas à l’esprit qu’il s’agissait peut-être d’une tactique de la femme pour les tester...Pour ne pas dévoiler toutes ses cartes d’un seul coup...Mais que voulez-vous, le manque d’expérience...
Il y eut soudain quelques coups discrets à la porte et l’instant d’après, celle-ci s’ouvrait pour laisser passer le barman, un type particulièrement musclé qui n’aurait pas dépareillé dans un costume de gorille, comme videur de boite. Il portait un large plateau, avec quelques bières posées sur sa surface lisse. Sans doute celles qu’avait commandées le Fléau en entrant ? C’était un peu bizarre de voir apparaître le serveur pendant et non après les négociations mais bon...Autre pays, autre culture...Et puis l’ambiance festive devait être propice à la bonne humeur et à la zen attitude...Peut-être bien qu’ils voulaient rendre les négociations plus chaleureuses ? Ou les saouler, à tout hasard ? Quoi qu’il en soit, le nouveau venu, qui regardait surtout en direction de Cain, l’air passablement nerveux, trébucha en passant sur l’une des aspérités du sol...Juste évidement quand il passait devant Louise et il perdit momentanément l’équilibre, évitant de justesse de mordre la poussière mais renversant la quasi-totalité du verre sur elle. Le reste vint rejoindre le sol, répandant le liquide jaunâtre sur le sol, dans un fracas de verre brisé. Pour le sol, ce n’était pas en soi très grave, le vieux parquet avait l’air d’en avoir vu d’autres...Pour ses vêtements en revanche, c’était une autre histoire. Et lorsqu’elle sentit la fraicheur de la boisson sur son jean la mutante ne put s’empêcher de crier d’une voix stridente, un peu trop dans les aigus, avec toute la délicatesse et les bonnes manières qui la caractérisaient :
« OH LE CON !!! »
Evidemment, il avait fallu que cela tombe sur elle ! Exaspérée au possible, elle fusilla le type du regard, le foudroyant littéralement sur place, une lueur assassine dans les yeux. Avant de lui brailler dans sa langue maternelle tout le bien qu’elle pensait de lui.
« Mais r’garde où tu fous les pieds, espèce d’abruti !!! »
L’homme s’excusa platement et il ramassa prestement les débris de verre sur le sol, avant de prendre aussitôt congé, prétextant aller chercher un torchon et d’autres bières. Non merci, pas de torchon de cet endroit pour s’essuyer...Le remède risquait d’être pire que le mal. Dégoutée et trempée, Louise maudit pendant un moment ce pauvre incompétent puis se rendant compte qu’on l’attendait encore, elle s’empressa de faire son boulot et traduisit du mieux qu’elle put les dernières paroles de la jeune femme.
« Ouais...Hum..Désolée...Heu....Alors, elle a parlé d’armée pour arrêter le Fléau...Enfin il me semble que c’était une excuse pour garder son arme...Purée quel imbécile, ce mec, je suis Trem.Pée...Et je...et ‘tain !! J’pue !! ‘fin bref...Ah oui, elle a dit que leur groupe était petit...Et en gros, qu’est-ce que l’on leur voulait. »
Quelle traduction hautement littéraire n’est-ce pas. C’était du grand n’importe quoi, à la réflexion. A la vue de comment tourner les choses et de la dextérité avec laquelle elle gardait son sang-froid, pas sûr qu’on lui assigne une mission de ce type dans l’avenir...Dépitée au possible (à cause de son jean...) Louise se renfrogna dans son coin, attendant avec impatience la fin de cette fichue discussion, qui à peine entamée, lui paraissait déjà fastidieuse... | |
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| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Jeu 7 Jan 2010 - 11:51 | |
| C'était partit. L'heure était aux bavardages insignifiants, et sans le moindre intérêt. Qui allait devoir livrer des bananes à qui, pendant combien de temps ? Quel quantité quel poids... Enfin, ce genre de truc, c'était d'un ennui mortel. Il paraissait que certaines personne trouvait plaisir dans ce genre de marchandage. Il fallait être vraiment tordu dans son genre pour apprécier ça. Franchement, comment pourrait il y avoir le moindre intérêt à discuter. Un homme, ça n'avait pas à discutailler. C'était bon pour les infirmes, les femmelettes et les autre minables dans ce genre. Un homme ça fait parler ses poings, ça explique ses sentiments en se battant, en mettant son cœur à nus dans le sang de ses adversaire. Quel intérêt que les alliance fondées sur le respect ? Les alliances ne peuvent être fiable que si elle sont fondées sur la puissance de l'un. Il doit y avoir un fort et un faible, pour que ça marche. Le fort protège le faible, le faible paye ce service en retour avec quelque chose. De l'argent, des services, une assistance dans certain cas particuliers. Ce genre de truc avait régit le monde depuis l'age des cavernes jusqu'à la renaissance. Ou après, l'histoire n'étant pas vraiment la matière favorite de Caïn. Bon, après, les gens s'étaient engoncé dans des règles pourries, qui compliquait la vie pour rien du tout. En ce temps la, Caïn aurait pu défier son frère en duel, tout le monde l'aurait compris et accepté. Mais ici et maintenant ce n'était pas possible. Franchement, quel inutilité, que de vivre maintenant.
Le Fléau se sortit de ses pensées sur le passé, et se mit en devoir de faire semblant de tenir le rôle qu'on lui avait refilé, celui de porte flingue. Il jeta donc des coups d'œil à droite à gauche, afin de pouvoir anticiper toute menace éventuelle. Non qu'il pensait qu'il y en aurait, certain que sa seule réputation suffirait à mettre toute personne assez dingue pour attaquer la confrérie dans un état de peur panique, mais si jamais il ne faisait pas semblant, ça risquait de perturber les types d'en face. Non que ça le dérange, mais quitte à se faire suer dans un bar, il préférait éviter d'avoir à rentrer à pattes parce qu'un abrutis avait déclenché une bagarre. Bon, encore, si c'était lui qui l'avait déclenché la bagarre, ce serrait pas trop grave. Mais si c'était un de ces empafés trop nerveux qui avait commencé, la ça risquait de le rendre bien furax. Du genre au point de mettre le dit type dans un état ou il aurait besoin d'aide simplement pour cligner de l'œil.
Le bar était toujours aussi crasseux qu'au premier coup d'oeil, et les types était toujours aussi minables. La gonzesse en chef, elle avait de quoi intéressé. Y avait quelque beaux morceaux à la confrérie, mais il savait d'expérience que le badinage entre collègue, c'était pas bon pour les affaires. Mais il pouvait bien se permettre quelques libertés avec une fille qu'il ne reverrait probablement plus jamais. D'autant qu'elle avait un sacré... Enfin, bon, ces considérations devraient également attendre la fin des négociations, même si, dans le doute il fit un petit clin d'œil à la jeune femme. Qu'elle le prenne comme elle voulait...
L'instant d'après, le serveur arrivait avec sa bière. Enfin une bonne nouvelle sous le soleil. Une bière. Quoi de mieux par ce temps, par cette chaleur moite ? Rien mes amis. A la condition express qu'elle soit fraiche, bien sur. Parce que la bière tiède, c'était pas vraiment quelque chose bon a boire. Le pire étant la bière passée et tiède. La c'était a vomir. Le genre de truc absolument innommable. A n'en pas douter, plusieurs dictateurs avaient du faire des recherches pour transformer la boisson en arme de destruction massive. Bon, et bien apparemment, il ne saurait jamais a quoi ressemblait le gout de cette bière, puisqu'elle finit droit sur la gamine. Ce n'était pas marrant pour elle, mais pour Caïn, c'était un spectacle hilarant.
"MAWAWAWAWAWAW ! J'sais qui fait chaud dans ce p'tain de pays, mais c'est p'têtre pas la meilleur façon de s'rafraichir. Sont p'têtre arriéré, mais je suis sur qu'en cherchant un peut, on peut trouver des douches ! MAWAWAWA... Sinon, elle était fraiche ou pas ?"
Oui, le sens de l'humour du fléau, ce n'est pas vraiment le sens de l'humour le plus fin qui soit. A vrai dire, il était plutôt à l'image de la carrure de son détenteur, un truc gros, et sans la moindre trace de subtilité. Puis, il écouta les explications de la princesse. N'empêche, elle était pas mal. Bon, elle aurait pas gagné un concours de miss T-shirt mouillé contre la fille d'en face, mais elle avait quand même un avantage, vu qu'elle était la seul a avoir le dit t -shirt trempé comme une soupe... Enfin, bon, apparement la fille avait causé de liui, de l'armée.... Et, elle voulait le remettre à l'armée ? Pourquoi faire ? Et puis non, aucune chance qu'il retourne à l'armée. il avait déjà donné en Corée, une fois mais pas deux. Bon, le reste de ce qu'elle racontait n'avait pas le moindre intéret. Avec un peu de chance, les négociations iraient vite, et il pourrait aller s'occuper de ses petites affaires.
"J'suis pas dans l'armée, non mais. Et puis, franchement, qu'es ça peut bien lui f**tre ? J'fais encore ce que j'veux, non ?"
Bon, le Fléau n'avait aucune idée qu'il pouvait être compris par quelqu'un. Après tout, l'anglais était loin d'être la langue la moins apprise du monde, et la probabilité que quelqu'un comprenne ce qu'il racontait était assez importante. Peut être même que le serveur ou l'un des membres de l'autre groupe connaissait l'anglais. Surtout les insultes. Pour une raison quelconque, les insultes c'était assez connus à travers le monde. Surement une universalité du langage dans ce genre de cas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ô Abre Alas [Pv Le Fléau et Alvin] Mer 17 Mar 2010 - 17:23 | |
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Belle bourde que le barman avait faite là... En trébuchant et renversant le liquide douteux que contenait son plateau cet idiot avait réussi à contrarier la demoiselle, qui pourtant semblait bien décidée à garder son calme malgré les difficultés manifestes qu'elle avait rencontrée si l'on en jugeait par la traduction approximative qu'elle avait offerte à ses compagnons. toutefois, la scène eut un effet positif: le fléau semblait avoir pris un certain plaisir à contempler la petite se faire éclabousser de boisson douteuse, et il se complaisait dans des blagues dont lui seul pouvait visiblement rire. Soupirant, la jeune femme ne put s'empêcher de se demander si là était vraiment la redoutée confrérie. Celle dont tout le monde craignait jusqu'au moindre représentant et dont les forces de l'ordre offrait les têtes mortes ou vives.
relevant le regard, elle eut tout juste le temps de voir le vieil hagard se retirer en se confondant en excuses, tout en rampant aux pieds de sa cliente. Cette attitude servile et indigne tira un nouveau soupir à la mutante, mais celui n'était pas empreint de lassitude mais d'un air hautain et dédaigneux. Décidant de laisser cet insecte se débattre dans ses propres emmerdes, elle apprécia avec un oeil intéressé les mouvements de la traductrice, ceux ci n'étaient pas particulièrement violents, ni même très calculés, ils semblaient à l'inverse totalement brouillons, sans aucune véritable coordination martiale. Mettant à profit son expérience militaire, Kimura échafauda l'hypothèse que cette petite ne devait pas être habituée à user de son corps pour combattre. En effet, un corps rompu au combat laisse tout de même des cicatrices, et, si elles ne sont pas visibles, ce dernier acquiert inconsciemment des automatismes suite aux batailles. De là, soit elle n'était pas impliquée dans les conflits, soit elle en restait à bonne distance.
Et le contraste entre la montagne de muscles et la frêle jeune femme était véritablement saisissant. tournant son regard vers le fléau, elle ne trouva aucune faille à cette machinerie infernale magistralement dotée par la nature pour une seule raison, simple et concise: écraser tout ce qui se trouve sur son chemin jusqu'à ce qu'il estime avoir terminé son travail. Et de source sure, la brune savait pertinemment qu'elle aurait mieux fait de compter ces gens parmi ses alliés, ou tout du moins, le monstre.
Satisfaite de ses réfléxions, et interrompant un moment de silence prolongé pendant lequel la petite s'était épongée sommairement, elle émis un sourire radieux, la décision était prise, certes, ils n'avaient rien décidé, rien signé ni même fait connaissance, mais Kimura était obsédée par une seule pensée: la proie qui l'avait jadis échappée et qui coulait à présent des jours heureux dans l'insouciance tandis qu'elle, la plus grande chasseresse, tourbillonnait de colère. Et de mépris.
Brisant le silence, elle plongea sa main dans la poche gauche de son short, et, après une fraction de secondes, en sorti un petit objet rectangulaire frappé des armoiries représentant deux aigles dos à dos, fièrement surmonté de plusieurs boutons de couleurs différentes et de quelques jauges tic-taquant deçà de là. Savourant la perplexité de ses interlocuteurs et très probablement aussi un pic de méfiance, la jeune femme posa délicatement l'objet sur la table, de sorte que tous puissent l'admirer. Surpris, ses propres suivants se penchèrent légèrement pour examiner la trouvaille de la femme, ignorant visiblement l'utilité du petit appareil.
Lentement, très lentement, la brune plantureuse leva son petit doigt, avant de l'approcher délicatement de l'objet. Ce faisant, elle prit également une pose lascive, relevant la jambe gauche par dessus la droite, tout en faisant délicieusement ressortir ses trésors. Se cambrant au possible, elle pressa l'une des commandes du détonateur.
Sitôt fait, son visage, ainsi que ceux de ses acolytes disparurent dans le souffle d'une mini explosion prenant racine sur leur oreilles. Et ayant assez de force pour projeter les deux corps inertes et à présent sans têtes sur le mur avec autant de force que s'ils avaient été heurtés en pleine tête par un poing. Des deux hommes, ne restaient à présent que des moignons sanglants surplombant un cadavre dont la base du cou et une grande partie du visage avaient été déchiquetés par le souffle du feu d'artifice très bien placé. Une frappe chirurgicale, du grand art...La femme, quand à elle, arborait un grand sourire, certes, l'énèvement s'était aussi produit sur son être, mais c'est à peine si sa coiffure avait été soufflée, à l'image d'une légère brise. Pourtant, les débris encore fumants du petit appareil se démantibulaient pitoyablement.
Offrant son plus beau sourire, elle lanca, toujours en portugais:
" Je m'appelle Kimura... ces oreillettes contenaient une charge explosive suffisante pour faire un trou de la taille d'un hamster dans un mur de béton industriel... comme en témoignent mes compagnons...enfin ce qu'il en reste... "
Elle se redressa, et pris appui sur la table afin se se retourner vers les corps décapités et encore sanguinolents de ses victimes.
" Ces idiots ne pouvaient pas l'approcher... Je ne pouvais pas la chasser avec eux... mais avec vous c'est différent! Je suis prête à vous suivre, accomplir tout votre sale boulot, descendre ce bar en entier s'il le faut...mais en échange, je ne demande qu'une chose: que X-23 soit ma proie personnelle... et si vous êtes d'accord, je suis prête à vous suivre sans un mot..."
Durant tout son laïus en un portugais commun, elle avait gardé les yeux sur la nouvelle fresque murale qui couvrait le mur du bouiboui, abstraite, mais relativement artistique d'ailleurs...
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