quand Chronos rejoint Hadés (pv marie bennet et OC)

Baron du crime une heure, aimable cadre supérieur dans une entreprise prolifique la suivante, avant de revenir un simple jeune homme dans la moyenne à la sortie du bureau. Il avait plusieurs facettes, et ça encore c'était juste plus "clean", autant passer sous silence sa casquette de meurtrier sadique multi-récidiviste. Comment se passer de ça ? Il ne prenait presque pas de plaisir à causer la mort, quoi qu'en fait ça ne le rebutait pas, mais ça n'avait rien à voir avec cette sensation indicible où il drainait la vie de sa victime, et que petit à petit, son énergie vitale quittait le corps pour aller vivifier ses cellules, c'était plus fort que de l'adrénaline ou n'importe quelle drogue. Et il en avait goûté un paquet sans jamais en reprendre une deuxième fois. Cette sensation lorsqu'il drainait était formidable, ce gain d'énergie qui lui donnait force et endurance, vivacité d'esprit ... sans contre-coup quand il redescendait. Pour l'heure il n'était qu'un gentil employeur qui allait accueillir une nouvelle employée et l'intégrer à une équipe. C'était formateur comme expérience. Il aurait pu laisser un assistant s'en charger, mais c'était un élément de valeur et il ne voulait prendre aucun risque avec elle. Elle était un élément essentiel, presque indispensable à ses plans. Avec elle, il s'ouvrait un avenir radieux dans un monde où il serait un des maitre absolu ! Si le chef absolu ne le faisait pas éliminer. C'était toujours une option que Maximillien n'oubliait. Mais dans le moment présent où aucune menace de mort directe ne pesait sur lui, il avait décidé d'accueillir la stagiaire plutôt que de passer la matinée à compulser des données sur la criminalité internationale. Il attendit donc dans le hall de son département l'arrivée de la dénommée Marie Bennet. Il avait été assez inquiet de savoir si elle accepterait sa proposition, après tout, lui n'évoluait pas librement dans les limbes du temps. Sa confirmation lui avait enlevé un grand poids. Il avait réfléchi à comment forcer une fille capable de s'échapper dans le temps à faire se qu'il voulait et n'était arrivé à rien. Ni l'emprisonner,
ni prendre quelque chose en otage ne pouvait marcher. Le fait qu'elle ait accepté était sans aucun doute la meilleur nouvelle de l'année.
L'ascenseur ouvrit ses portes. Elle était en avance de 5 minutes, enfin elle pouvait se le permettre avec son pouvoir.

Bonjour Mademoiselle, c'est un plaisir que de vous revoir.

Marie était... un poil stressée. C'était son premier stage en entreprise et il fallait avouer qu'en tant qu'étudiante d'histoire timide et totalement pas habituée à vivre un truc qu'elle n'avait pas déjà vécut cinq ou six fois avant. Et ça, c'était le moins qu'on pouvait dire. Enfin, Marie s'était levée tôt, avait fait un bond de sept heures en avant (parce que 2h du mat pour sa dose de caféine de la journée dans son café fétiche, ça le fait pas trop trop...). Elle avait prit sa boisson, s'était détendue, puis s'était mille et une fois répété l'heure et l'adresse. Elle avait choisit de s'habillé avec un tailleur noir. Simple, comme il le fallait pour la circonstance. Marie avait ensuite enfilé sont manteau, inspiré, remonté une heure et demi en arrière et était descendue appeler un taxi pour se rendre à l'Olympe Corp où elle avait rendez vous avec Mr Fray. Marie avait eut l'impression que ses entrailles s'amusaient à faire de noeuds et à les défaire le plus douloureusement possible pendant toute la matinée. Actuellement, elle n'avait plus l'impression d'avoir d'entrailles du tout. Elle se présenta à l'accueil, on lui indiqua son chemin, elle alla appeler l'ascenseur. Tout ça sans trop respirer. Elle s'interrogeait sur sa compétence, ses capacités, si elle arriverait à faire ce qu'on lui demanderait et autres...

Enfin, elle arriva donc dans le hall qui lui avait été indiqué par ascenseur. Maximilien était déjà là. Il la salua et elle fit de même :

- Bonjour Mr Fray, moi de même.

Aaaaargh ! Blanc ! Vite, faites qu'il ait de quoi enchaîner, songea MArie sans non plus montré son anxiété sur son visage. Elle avait le bonheur de ne pas avoir les mains moites ou autres signe d'inquiétude, s'était déjà ça ><

Stressée ? Sans aucun doute, ça devait être la première fois en temps relatif qu'elle venait aux rendez vous, où alors les autres ne s'étaient pas très bien passées, mais il n'avaient aucun moyen de le savoir. Sur que c'est toujours difficile de commencer à travailler et arriver dans une boîte, votre patron vous montre deux trois ficelles et attends de vous que vous les saisissiez immédiatement pour qu'il puisse évaluer votre productivité, et évidemment le nouvel employé veut tout bien faire pour impressionner. Maximillien sera la main de la chronokinésiste et lui indiqua la direction.


Par ici mademoiselle, vous serez dans le bureau 39-G à cette étage, c'est facile je vous explique. Ici, les couloirs se croisent en angles droits. Les couloirs à l'horizontale sur le plan sont la série de numéros, après il y a en général 26 bureaux par couloirs. Bref, nous allons dans le 39° couloir, au septième bureau. Vous avez saisi ?

Il la guida dans les couloirs. La tour était immense, et certains employés se plaignaient que les bureaux du centre n'avait pas de vitres, mais bon, on ne pouvait pas satisfaire tout le monde.

En fait comme je vous l'ai déjà expliqué, ici c'est le département import-export, commerce de la société, et je vous emmène à la section art et histoire. Dans ce bureau, ils traitent les demandes et les commandes, lancent des recherches dans des catalogues ou dans leur relation, gèrent les stocks et cherchent des clients. Puis il y a les entrepôts où est entreposée la marchandise, vous risquez d'y aller souvent. Comptez une demi-journée de bureau, une demi-journée d'entrepôt. Vous pouvez aussi accompagner un autre employé chez un collectionneur, une vente, et aussi sur des lieux de fouilles à l'étranger. Vous allez avoir pas mal de paperasse à remplir pour vous mettre en règle avec la société. Des formulaires longs et fastidieux, mais pas le choix, on ne peut pas y couper, surtout si vous voulez travailler en extérieur. Par contre, évitez de ramener des babioles d'une autre époque pour satisfaire un client, l'administration est très regardante sur le marché des arts et nous demande en permanence les papiers et les autorisations. Des objets qui arriveraient d'ailleurs ..... Puis ça ne peut pas changer le continuum espace-temps ?

Ils arrivèrent dans le bureau. C'était une grande pièce de presque 20 mètres sur 15 avec des bureaux en open space, des box individuels. Il y avait déja vingt employés au travail. Il l'emmena au box privé du chef de section, Mr Miller.

Mr Miller, je vous présente votre nouvelle stagiaire, mademoiselle Bennet. Formait la bien et je suis persuadé qu'elle deviendra un élément de valeur.

Le chef lui indiqua à quel bureau aller, et qu'il l'y rejoignait dans 5 minutes. Maximillien l'y accompagna.

Voila Mademoiselle, vous allez pouvoir commencer votre stage. Vous verrez, Monsieur Miller est très sympathique, peut être un peu impatient, mais très gentil. Concernant l'usage de vos .... capacités, je vous avais parlé de rendre service à l'entreprise n'est ce pas ? Etes vous toujours d'accord pour revenir dans le temps une fois par semaine pour m'apporter des documents ?

Fort heureusement pour elle, il enchaîna ! Il parla de la façon dont été disposés les bureaux dans le bâtiments puis lui demanda si elle avait saisi. Elle hocha la tête, craignant que sa voix ne soit enraillée sous le coup du stress. Il poursuivi (qu'il soit bénit ! Décidément c'était la personne idéal, qui parle et qui n'accuse pas l'écoute d'être trop muette !) sur un sujet qui l'intéressait au plus haut point. Son nouveau travail évidement. Elle enregistra soigneusement tout ce qu'il disait, très attentive aux moindres mots. En somme elle était plutôt satisfaite de ce que lui disait Maximilien, c'était parfaitement dans ses cordes et elle était persuadée qu'elle arriverait assez vite à s'intégrer.

Ils arrivèrent dans le bureau où travaillait déjà une vingtaine de personnes. Il l'emmena dans un box fermé qu'une petite plaque identifiait comme le bureau d'un certain Mr Miller, le chef de section. Marie le salua, faisant comme si elle était parfaitement détendue pendant qu'il lui disait à quel bureau aller et qu'il y passerait dans quelques minutes. Maximilien l'y accompagna, vraiment serviable. Là, il lui redemanda si elle était toujours d'accord pour ramener chaque semaine des documents. Elle avait déjà accepté une première fois, sachant pertinemment qu'en cas de force majeure (la fin du monde causée par cette manipulation crapuleuse par exemple) elle se serait déjà auto prévenue.

- Je suis toujours d'accord Mr Fray. Merci beaucoup de m'avoir accompagné, c'était très aimable à vous.

Effectivement, un cadre supérieur n'était pas sensé avoir du temps à perdre avec une stagiaire, bien que cette dernière allait lui donner un sacré coup de pouce avec leur arrangement. Marie, de son regard enfantin sur le monde ne voyait naïvement là que des manoeuvres commerciales qui n'allait absolument pas aboutir par la domination du monde par Phobos, dont elle ignorait jusqu'à l'existence. Time n'était qu'un pion sur un jeu d'échec, aux incroyables pouvoirs mais avec très peu de lucidité. Manipulable à volonté.

- Je suis toujours d'accord Mr Fray. Merci beaucoup de m'avoir accompagné, c'était très aimable à vous.

Se rendait elle compte de se que lui avait à gagner à cet accord ? Probablement pas, et que fasse que toutes les puissances de l'univers s'accordent entre elles pour toujours préserver cette innocence et cette candeur qui frisaient avec la bêtise. Rien quoi pour avoir son assistance une fois de temps en temps, il se serait trainé à ses pieds la suppliant, l'implorant pour obtenir son aide. Mais elle la lui offrait, contre un job moyen et un peu d'amabilité. Elle était une perle d'innocence parmis les pierres vulgaires et le charbon des criminels. Pour un peu il l'aurait embrassé et mis dans un écrin pour la protéger du monde extérieur mais bon, comme aucun événement néfaste n'avait d'impact négatif sur elle, elle se protégeait très bien toute seule sans aucune intervention extérieure de sa part.

Merveilleux. Bon je vais vous laisser, j'ai du travail qui m'attend. Je vous ferais parvenir les documents d'ici une semaine. Je vous souhaite un bon premier jour à l'OC.

Et il la laissa la, prête pour sa première expérience professionelle. Elle y arriverait, mais même si elle échouait il s'en moquait, ses dons lui serait trop utiles!










FIN