|
|
| Waylon Talker ou The Worder | |
| | Auteur | Message |
---|
Waylon Talker Humain
Nombre de messages : 207 Autre(s) identité(s) : The Worder
Pouvoirs : Aucun
Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Waylon Talker ou The Worder Sam 23 Jan 2010 - 1:59 | |
| Personnage Nom : Talker Prénom : Waylon Alias et Surnoms : Il se surnomme lui-même The Worder : mot créé où il faut comprendre celui qui fait les mots [enfin le sens attribué est de sa propre invention, si le terme existe vraiment avec un sens différent ou identique, je n'en savais rien]. On a pu lui donner aussi comme surnom : l'à lier né, donc la personne née pour qu'on l'attache. Les médias quant à eux utilise le surnom qu'il se donne lui-même, étant donné qu'il en a fait sa marque de passage à différentes occasions. Age + Date de Naissance : 33 ans. Né le 13 avril 1976 Genre : Masculin Clan : Humain Pouvoirs : /
[u]Niveau de maîtrise du pouvoir : / Lien entre les 2 pouvoirs : / Description physique : Waylon mesure 1m71 et se fondrait donc aisément dans une motte de foin s'il n'était qu'une aiguille, d'autant plus qu'il n'a absolument pas de carrure athlétique ou quoi que ce soit d'autre. Il lui arrive certes de faire du sport, mais en règle générale il doit sa faible stature à une alimentation très réduite, en apparence parfois très insuffisante bien qu'elle soit tout de même au fond suffisante en termes d'apports journaliers. Et quand bien même il lui arrive de faire quelques petits excès, il n'est rien qui finisse par se voir. De fait, ses jambes sont longues mais la partie supérieure de son corps reste assez petite, ce qui lui permet parfois de courir assez vite, sur des distances pas trop longues naturellement puisque ce n'est pas un grand sportif et que par conséquent il peut s'essouffler assez rapidement lors d'un sprint. Toutefois, il a une assez grande endurance physique sur une mobilité réduite. Son visage est cependant très caractéristique de sa personne, selon un détail cependant que nous verrons plus tard si rien ne le cache. Ce que l'on remarque en premier lieu sur son visage est la petite moustache toujours bien ajustée, un peu plus large que celle d'une figure emblématique du fascisme, mais pas assez cependant pour être classée parmi les naturelles. Il n'en fait pas sa fierté, loin de là, c'est juste un goût particulier, bien qu'elle ait une fonction intrinsèque. Son nez s'impose quelque peu à cause d'une artère nasale large mais sans jurer ni permettre une réflexion moqueuse ou diffamatoire. Ses lèvres ne sont pas spécialement fines mais sont en même temps assez peu visibles, ce qui peut paraître surprenant parfois, bien qu'une raison se cache derrière cet effet. Il arrive cependant fréquemment que ses lèvres dessinent des sourires de taille différente, sincères ou non d'ailleurs, car il n'affiche que ce qu'il veut afficher, enfin sauf dans les cas où il serait vraiment pris d'un grand éclat de rire ou d'une tristesse profonde, ce qui peut arriver dans des moments inopportuns, à des heures où l'on se s'attend pas à ce que des illusions se brisent. Ses sourires sont de manière générale un masque en eux-même, car ils ne reflètent pas nécessairement ses pensées, ou alors ils le font tellement que l'on doute de la véracité de ceux-ci. Ses yeux sont fortement imprégnés de nuances de noir, ce qui ne leur donne pas de charme à proprement parlé, à moins bien sûr d'éprouver une quelconque attirance pour les yeux sombres, mais ce n'est là qu'un détail confondu en une multitude de critères. L'élément réellement frappant de son visage est très certainement la quantité parfois pharamineuse de maquillage, dans une plus importante mesure pour donner à son visage, mais aussi à ses mains, un blanc écarlate ressemblant étrangement à la peau de ceux qui font des mimes dans les rues ou les spectacles quelconques. Ce point de détail, qui pour le coup n'est pas qu'un point, en a surpris beaucoup plus qu'un. Mais, il arrive tout de même bien évidemment qu'il se montre en public sans être maquillé, au plus naturel possible, dans quel cas ses lèvres sont plus claires, et le noir de ses yeux est moins extravagant. Mais surtout, on rechigne moins à lui serrer la main lorsqu'il la tend, machinalement souvent, car on ne se pose pas la question de savoir ce qu'il y a sur ses mains, ou bien encore à quel type de personnage on peut avoir à faire. En ce qui concerne son accoutrement, excepté le détail qui suivra plus loin, il est plutôt simplet malgré un décalage remarquable d'époque. En effet il aime porter des costumes de gentleman, de par ses origines principalement, mais aussi parce qu'il trouve que cela fait chic, plus encore que s'il portait des rolex ou d'autres artifices de ce genre. Car tout le monde, même les plus stupides et les plus mentalement handicapés, un terme purement extrait de sa langue maternelle, est capable d'enfiler une montre. Il se dote donc d'un chapeau haut-de-forme, parfois mais rarement de gants, mais également en certaines occasions d'une canne, dans un but purement décoratif que pratique, il ne faut pas se le cacher. Cependant ce qui est surtout frappant, c'est qu'il porte très régulièrement, pour ne pas dire presque constamment, des costumes qui représentent bien souvent des personnages ou personnalités très connues. Il n'est donc pas rare de le voir déguisé en mystérieux Albator, en sombre Dracula, en terrifiant Frankenstein, et bien d'autres encore comme le redoutable Casimir ! Ces costumes sont de manière générale très réussis, à moins qu'il ne veuille lui-même qu'ils soient faits grossièrement, de façon à ce qu'ils soient plus une critique ouverte qu'autre chose. Signe(s) particulier(s) : Dans sa folie, Waylon a toutefois quelques marques sur le corps qu'il s'est imposé. En ayant voulu imiter une fois le personnage de Victor Zsasz, il s'est lui-même mutilé lorsqu'il faisait des victimes, pas forcément des meurtres. Par chance il n'y en eut que cinq, mais cela a suffi pour lui laisser des traces au niveau de l'abdomen, comme s'il comptait les points. Caractère, tempérament : La psychologie de Waylon est le point le plus difficile à déterminer, dans le sens où il n'a pas de psychologie propre à lui-même, ou en tous cas, pas une intégralement personnelle. Mais avant que les évènements ne finissent par prendre le dessus sur lui-même, on peut toutefois établir un portrait psychologique relativement clair et fiable, des éléments qui ne sont malheureusement pas tous restés après. Quand il était tout jeune, Waylon avait développé un goût pour le théâtre et les jeux de scène, s'émerveillant devant la richesse des costumes et s'extasiant en face des acteurs qui avaient un rôle pour lequel on aurait bien du mal à les imaginer dénués de leur rôle. Il ne les considérait pas comme étant des sortes de dieux terrestres, ce serait là un mensonge qui l'aurait blessé, cependant il portait en admiration leurs talents avec lequel ils faisaient croire aux yeux du public qu'ils avaient une place clairement définie dans la société alors qu'il ne s'agissait véritablement que d'un paraître. Mais en plus du théâtre, il aimait l'art dans sa plus grande multitude d'expression, que ce soit l'art picturale, l'art littéraire, l'art photographique, même si cela ne signifie pas pour autant qu'il pouvait comprendre chaque œuvre, qu'il en tirait indubitablement tout leur sens ou encore qu'il pouvait les comprendre. Et certaines formes ne lui parlaient même pas du tout, comme ce fut le cas par exemple pour le cubisme. Mais il respectait toutes ces formes, ainsi que ceux qui comprenaient ces arts qui lui étaient obscurs, car ayant lu certaines œuvres des auteurs des Lumières, il avait appris à être tolérant jusqu'à tolérer l'intolérance. Ce point peut être incompris par de nombreuses personnes, mais c'est là un détail important, il ne pouvait s'empêcher d'être gentil à l'égard de chacun, enfin naturellement dans la mesure où son interlocuteur le respectât, mais il se montrait rarement méchant, et préférait éviter de remuer le couteau dans la plaie, cherchant simplement à détourner la question ou à ne répondre que par des moyens détournés. Mais depuis sa dégénérescence, les choses ont bien évolué. L'élément le plus explicatif en cela est qu'il n'a plus de mentalité propre, car son obsession pour le théâtre a pris des dimensions inconsidérées, à tel point qu'il ne maîtrise absolument son esprit, et que les rôles s'enchaînent sans qu'il ne puisse les contrôler. Ainsi s'il est lui-même pendant un instant, rien ne garantit que dans les cinq minutes qui vont suivre il sera toujours lui-même et n'ait pas pris la mentalité de… disons, Colombo. Et comme le théâtre peut représenter tout un chacun, il peut tout à fait imiter un grand dictateur comme reprendre les pitreries d'un Louis de Funès en forme. Malheureusement, ces changements de psychologie soudains altèrent parfois sa mémoire, en de rares occasions cependant, mais il ne peut par conséquent plus deviner par déduction logique les actes qu'il a pu faire à qui que ce soit s'il est amené à se trouver amnésique. Un autre détail important concernant sa psychologie plus que bancale est que ses imitations ne se limitent plus à ce qu'il a vu sur scène ou à la télévision, il peut également jouer le rôle d'un héros de roman totalement inconnu du public hormis quelques uns, ou suivre à la lettre celle de vilains de bandes dessinés. Il va donc sans dire qu'après avoir lu certaines bandes dessinées américaines, il se lient d'affection involontaire avec ceux qui sèment la terreur et la panique, afin de parvenir à leurs fins destructrices ou chaotiques. Mais il n'a jamais été tenté de tout détruire, quand bien même il a déjà été jusqu'à créer des explosions comme dans les séries télévisées allemandes ou américaines. Des accusations pour meurtre lui ont été mises sur son dos déjà, mais lorsque cela se produisit, il était trop tard car il avait fui sa civilisation première. Cela ne le perturba pas pour autant, car il savait qu'il ne saurait réparer ses erreurs, et depuis lors il n'a plus porté le chapeau pour meurtre, même s'il imitait le chapelier fou. En revanche il porte le poids de nombreux bijoux volés, et la conscience des enfants désabusés avec lui. Car s'il est une particularité qui l'a profondément marqué même à travers ses différentes personnalités, c'est bien celle du Joker même à tout prendre pour une plaisanterie et à œuvrer gaiement pour le mal. Rares sont donc les fois où il est triste, sauf s'il a usurpé l'identité d'un dépressif ou pessimiste. Et le comble pour un humain, c'est qu'il a même, une fois, pris successivement les psychologies de Xavier et de Magnéto, ce qui donnait un résultat aussi pitoyable que comique, car il se faisait à lui seul le combat idéologique des deux, alors que lui en tant que tel n'est qu'un humain et non un mutant. Ceci dit il ne se mêle pas trop à ça, trop instable pour garder une idée fixe, et il peut à la fois apprécier l'un et détester l'autre que dix secondes après c'est l'inverse. Donc en trois seuls mots caractéristiques et propres, trois mots qui lui ont d'ailleurs été attribués par des instituts autres que sa propre conscience, on peut dire ceci : FOU À LIER. Talents et Compétences particulières : Waylon est ce qu'on nomme habituellement un caméléon, en ce sens où il a un sens de l'adaptation incroyablement développé, agrémenté d'un savoir où les mesures sont très difficilement reconnaissables. Histoire du personnage : Dissimulé pour le prochain poste Joueur Personne sur l'avatar : Charlie Chaplin Age dans la vraie vie : 19 ans Expérience en RP : 4 ans et demi Où avez-vous entendu parler de notre forum : Euh.... ça fait un moment que j'y suis ^^ Double comptes : Oui, Célar et Lorelei Votre personnage provient-il des Comics ou des Films X-Men : oui/non Telle est la question ! Mais Non ! Je certifie avoir lu le règlement et m’engage à en respecter les clauses. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Role-Play. [Jonathan] Code costumé : GENOSHA
Dernière édition par Waylon Talker le Lun 1 Fév 2010 - 17:02, édité 1 fois | |
| | | Sarai Hutt Elève X-Men Delta
Nombre de messages : 858 Age : 32 Autre(s) identité(s) : Onde
Pouvoirs : créer des boucliers énergétiques
Age du perso : 19 ans Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Jeu 28 Jan 2010 - 15:16 | |
| re-re-re Bienvenue à toi | |
| | | Alexandre Wade Nouvel(le) Elève X-Men Delta
Nombre de messages : 232 Age : 30 Autre(s) identité(s) : Shrapnel, mais sale gosse, traitre, nabot lui vont aussi bien!
Pouvoirs : Explosions|Tétanisations
Age du perso : 17 ans Date d'inscription : 14/11/2008
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Sam 30 Jan 2010 - 19:47 | |
| Je sais pas quoi te dire... bienvenue? Non tu ne le mérite pas! | |
| | | Waylon Talker Humain
Nombre de messages : 207 Autre(s) identité(s) : The Worder
Pouvoirs : Aucun
Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Dim 31 Jan 2010 - 0:39 | |
| Merci ma p'tite Sarai ! Alexandre.... heureusement que tu as pas dit bienvenue, ça aurait tout gâché Sinon pour le staff, l'histoire se poursuit hein En voilà d'ailleurs un morceau : Histoire du personnage :
Waylon, premier du nom, est né dans une famille relativement bien aisée dans les beaux-quartiers de Londres. Pourquoi était-il premier du nom ? En fait, son père avait eu l'honorable idée de fuir lorsqu'il eut appris que sa femme était enceinte. Si bien que le choix du prénom était revenu à la mère, soutenue par sa famille ainsi que celle du mari qui ne comprenait pas pourquoi leur fils avait agi de la sorte, et ne savait décemment pas où il avait bien pu aller se terrer. De longues et coûteuses recherches avaient été organisées pour tenter de dénicher la moindre information sur la localisation du fuyard, mais personne ne l'avait pas vu, ce qui était d'autant plus étrange car William, le père donc, n'était pas spécialement reconnu pour sa discrétion. À l'inverse, mais sans être connu pour avoir un comportement violent qui lui aurait valu des ennuis avec les forces de l'ordre, il était réputé bon gaillard toujours plein de vie et qui ne passait donc pas inaperçu, toujours à répandre la bonne humeur autour de lui. Ainsi personne ne pouvait expliquer ce départ soudain. La mère mit donc au monde son enfant qui n'avait pas de figure paternelle, non sans mal à vrai dire car le bébé, avant même de sortir du ventre de sa mère, avait déjà commencé sa vie de farceur chronique en retardant longtemps son entrée sur la scène publique. Et là encore il se débattait comme un petit diable pour échapper à l'étreinte diabolique de ces démoniaques médecins qui n'aspiraient qu'à une seule chose, lui mettre une fessée dès son plus jeune âge. Quelle violence ! Certes il avait pu la mériter celle-ci, mais combien d'autres enfants durent la recevoir alors même qu'ils n'avaient rien demandé ou qu'ils ne la méritaient absolument pas ? Presque tous ! C'est un scandale ! Une atteinte à l'intégrité physique de tout un chacun, une preuve de la violence gratuite que s'octroient ces infirmiers œuvrant soi-disant pour la santé publique ! Lorsqu'ils rentrèrent finalement à la maison seuls sa mère et lui, les choses manquaient toujours de peu de se changer en un fiasco dantesque ! Combien de couches souillées, de tétines malmenées et de cris alarmants ? Car il faut le préciser, les cris du jeune Waylon étaient très spéciaux, car ils se succédaient si vite qu'on se demandait souvent comment il parvenait à respirer, et à cette cause, il manqua plusieurs fois de suffoquer, au même titre lorsqu'il partait de certains éclats de rire. Des rires parfois terrifiants dans leur profondeur et leur son atroce. Sa mère ne s'était pas encore habitué au départ de son mari et parvenait difficilement à cumuler les tâches ménagères ainsi que l'occupation de son fils, plusieurs fois elle manqua de contacter une tierce personne mais au dernier elle se résolut à ne faire appel qu'à elle-même, car elle était la mère de son enfant et devait lui montrer l'image d'une femme forte, pour palier à la figure paternelle manquante au tableau. C'était une chance que ce n'était là que son premier enfant, et qu'elle avait su prendre de la graine, non pas uniquement celle de son mari, chez ses amies qui avaient déjà eu des enfants à charge, mères ou non. D'amour et de tendresse, il n'en manqua pas, bien que sa mère eut été obligée de courir à droite à gauche pour réarranger ceci ou cela, contacter telle ou telle personne, et ainsi de suite. C'était encore une chance qu'elle pouvait compter sur la fortune importante de la famille pour faire appel à des professionnels en cas de problèmes de courant, de chauffage et tout ce qui s'y apparente en cas de soucis majeurs. Par chance elle possédait une culture assez vaste et suffisante pour s'occuper de certains travaux même si elle n'aimait pas particulièrement cela, ce qui lui évitait de trop dépendre de son entourage. Bien sûr il lui était très important, mais elle voulait montrer au maximum qu'elle était une mère modèle. Certes cette conception peut paraître bizarre à certain et familière à d'autres, mais sa mère était ainsi, elle voulait réussir par elle-même plutôt que de dépendre d'autrui, sauf qu'elle poussait beaucoup trop loin ce détail.
Mais ce détail était en réalité plus qu'un simple détail, car elle comptait le laisser en héritage à ses enfants, en admettant qu'elle en aurait plus tard ou à son fils s'il restait unique. Aussi très tôt, en somme lorsque Waylon était en âge de se débrouiller plus ou moins correctement, elle lui laissait la nourriture à portée de main et il devait se nourrir seul, bien qu'elle l'aidât dans des temps premiers. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, le jeune enfant parvenait très vite à réitérer les gestes de sa mère pour subvenir lui-même à ses besoins vitaux. Naturellement cela n'arrivait pas en deux jours, il fallut quelques mois, mais il était capable de se sustenter plus tôt qu'un enfant normal. Sa mère y décela alors quelque talent caché certes mais cependant admirable. En un sens cela rassura sa mère qui était alors persuadée d'être une bonne maman, mais en même temps la vitesse d'apprentissage du petit l'inquiétait en même temps, car il viendrait un jour, peut-être trop vite d'ailleurs, où elle ne lui serait plus utile car il saurait se débrouiller sans elle. Cette idée la terrifia, mais n'arrêta toutefois pas son œuvre. Et cette faculté qu'il avait de pouvoir assimiler un grand savoir malgré son jeune âge mais surtout à une vitesse vertigineuse persista, et lorsqu'il alla enfin à l'école, il s'habituait très vite à ses camarades, ses institutrices, et il arrivait même parfois qu'il vienne en aide à ses camarades lorsqu'il leur arrivait de pleurer ou de se blesser par accident, et il était félicité par les instituteurs ou institutrices mais n'en avait que faire, il faisait ça par simple envie d'aider son prochain. Mais là où cela fut vraiment remarquable était aux alentours de ses six ans, lorsque la classe commençait à apprendre à lire. Car là où ses camarades commençaient seulement à assimiler les sons à l'écriture, il avait d'ores et déjà fait ce travail-ci l'année précédente lorsqu'ils apprenaient seulement à lire simplement leur prénom. Il avait compris le sien ainsi que celui de ses camarades, ce qui lui avait permis de comprendre de nombreux sons, bien que ce ne soit certes pas parfait et qu'il faille encore de l'expérience, mais on ne peut exiger la perfection à un enfant de six ans. À vrai dire, à partir de ce moment où il apprit à lire à une vitesse presque horrifiante, on perçut réellement ce don d'apprendre rapidement, car il aimait s'exercer à lire tout ce qu'il voyait, et le plus intéressant était qu'il retenait de nombreuses choses, pour ne pas dire presque tout. Naturellement il arrivait souvent qu'il retienne un nom sans savoir vraiment ce que c'était, mais il demandait alors à sa mère de lui expliquer et si elle le pouvait, il retenait le sens du mot en question. Son entourage était vraiment abasourdi par un tel phénomène, et plus encore par le fait qu'il tentait brillamment de reproduire ce qu'il pouvait voir à la télévision. Ainsi lorsqu'il voyait citons en exemple un héros de dessin animé, il reproduisait à peu près le son de sa voix et son style de discours, ce qui pouvait faire croire qu'il était réellement l'auteur du personnage ou sa doublure, d'autant plus qu'il demandait à sa mère de se faire faire des costumes pour être encore plus fidèle. C'est de là qu'est née sa passion invétérée pour le théâtre.
Comme la plupart des enfants surdoués, il sauta quelques classes, enfin seulement deux, ce qui constitue toutefois un exploit, mais il s'ennuyait terriblement en cours. Il intégra certes une école spécialisée, mais c'était la même chose. Non pas qu'il n'aimait pas agrandir de plus belle sa culture, mais il lui suffisait souvent d'entendre une seule fois quelque chose pour pouvoir l'expliquer à son tour par la suite, ce qui réduisait son intérêt pour un cours là où un livre lui suffisait amplement. C'est une des raisons pour laquelle il passait la majeure partie de son temps dans des bouquins ou dans des associations de théâtre, dans lesquels les comédiens étaient vraisemblablement ses seuls vrais amis. Car oui il n'avait pas énormément d'amis malgré son irascible besoin d'aider son prochain. Car parmi eux il y en avait un nombre prodigieux de jaloux, prêts à le descendre à la moindre erreur, surtout lorsqu'il avoisinait les onze années. Mais nonobstant l'aspect tragique de cette situation, il s'en fichait royalement, car il désapprouvait durement leurs jeux stupides et leurs comportements indignes d'êtres humains. En réalité, son amour pour l'art, la littérature, le théâtre et ainsi de suite dépassait le monde comme l'entend le commun des mortels, un peu à la manière d'un fana de l'informatique en somme. C'était toute sa vie pour remplacer celle que les autres avaient. Sa mère et sa famille s'en inquiétaient terriblement, mais pire encore lorsque son père finit par revenir, après avoir fait le mort pendant toutes ces années. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, outre les fureurs de sa femme, il comprit que le jeune Waylon n'avait absolument pas besoin de lui, qu'il avait tiré son modèle paternel des livres, par exemple le père Goriot, qui en somme était tout le contraire de son père à lui, car si ce dernier avait tout abandonné en sachant qu'il allait avoir un fils, le père Goriot lui était prêt à s'abandonner pour ses filles. Il rencontra donc un fils incroyablement mature pour son âge, qui s'il avait eu le moindre intérêt pour son géniteur n'en montra rien. Pour lui c'était un parfait inconnu, et il s'en tenait et s'en tiendrait là, un point c'est tout. Sa mère suivit son exemple, et tous deux renièrent le père qui les avait lâchement abandonnés, même en acceptant l'argent qu'il leur proposait pour le pardon. La raison pour laquelle Waylon avait au fond véritablement dénué son géniteur de l'état de père était parce que sa mère avait joué le rôle des deux, sévère quand il fallait et douce si nécessaire. Car dans toutes ses imitations, il n'avait pas fait qu'imiter les héros de son enfance, mais aussi les vilains, que ce soit en dessins animés, en bandes dessinées ou dans les pièces de théâtre. Et lorsqu'il causait le mal, il était réprimé comme cela se devait d'être fait. Ainsi il avait appris le sens de la justesse et de la droiture, du sens des responsabilités et appris à assumer ses erreurs, tout ce que son père avait bafoué en les délaissant. Et à cause de cela il ne pouvait pas pardonner à son père d'avoir fait preuve d'une telle indignation, et il menaça même son père de le faire chuter bien bas s'il s'approchait de nouveau de sa mère et de lui. Son père voulut répliquer mais le jeune garçon était plein de détermination, et s'il ne le dit pas, il menaçait d'employer des techniques peu recommandables, ce que sa mère nota dans un coin de sa tête mais n'en ferait jamais rien, consciente qu'elle aurait sans doute fait le même genre de pratiques à la limite du criminel. Devant une telle résistance, le père fit ses adieux et on ne le revit jamais plus.
Entre ses onze et ses quinze années, il ne se passa rien de bien intéressant, si ce n'est qu'il s'intéressait quelque peu à l'invention de nouveaux objets susceptibles d'aider la population, et lui-même, mais ce ne fut pas très brillant, au mieux il parvenait à reconstituer des appareils déjà existants, mais pas à en créer de nouveaux. Mais il n'abandonnait pas, il s'accrochait à ses envies et à ses rêves et essayait encore et encore, bien qu'au fond cela ne marchait pas plus qu'au début, mais ses connaissances allaient en s'améliorant, ce qui lui était d'un certain point de vue non négligeable, même si le résultat escompté n'était pas encore là. Il avait été par exemple en mesure de reproduire des capteurs de mouvement ou des miniatures de centrale d'énergie nucléaire fonctionnelles, qu'il arrêta très vite certes mais c'était avant tout pour le réconfort d'avoir pu être l'auteur d'une centrale même sur échelle insignifiante. On aurait pu donc là donner une preuve de ses talents d'imitateur mais pas ceux d'inventeur. Mais il s'accrochait à cette possibilité, collectionnant ainsi les échecs. Et comme tout un chacun, ou presque, il fut confronté au problème de sentimentalité, et comme la plupart des gens, il faut que ça casse au moins une fois dans sa vie. Il avait un peu plus de quinze ans lorsqu'il chercha réellement à se faire aimer, enfin non, disons qu'il s'autorisait à se laisser distraire par cela, et si ses talents d'imitateur pouvaient parfois amuser quelques filles, ils finirent également par les éloigner au plus loin. Mais cela il ne le comprit que bien trop tard. Cette fille il l'avait rencontré au terme d'une réception organisée par un de ses amis dont la famille avait fait venir des jeunes talentueux pour amuser la galerie, ou l'émerveiller, cela dépendait des talents personnels de chacun. Ainsi il s'était laissé prendre d'affection pour une jeune gymnaste danseuse et dans ses imitations les plus parfaites d'un vrai Roméo il sut toucher en plein milieu du cœur et obtenir toute son attention et son affection. Mais le véritable problème était qu'à force de faire des imitations, bien que dans l'ensemble elles soient presque toutes en quête du bonheur de cette fille et du sien, elle ne sut plus qui il était vraiment au fond de lui, car à force de reproduire ce qu'il avait pu voir dans des films, lire dans les livres ou reproduire parmi les idoles qu'avait sa petite amie, elle était devenu totalement incapable de dire qui elle aimait réellement, lui ou une de ses imitations. Bien sûr elle en avait rigolé, mais doutait désormais sincèrement de la véracité des sentiments qu'il disait avoir mais qui revêtait toujours une forme différente d'expression, un poème, un court métrage, un tableau, et ainsi de suite. Elle pensait qu'il n'agissait ainsi que pour masquer son réel manque de sentiments, et qu'il n'avait que ce moyen-ci pour la garder auprès d'elle. Aussi avec une douceur aussi grande que celle de Katrina à la Nouvelle-Orléans, elle le balaya de sa vie après une violente dispute qui fit chavirer son cœur qui pourtant était sincère et le rendit à son état de naufragé. Il comprit à ce jour que sa passion pour le théâtre et les déguisements étaient devenue une obsession, et malheureusement pour lui également un besoin compulsif. Car lorsqu'il essayait d'être lui-même, il ne savait pas justement qui il était, car pour lui il n'était que le fruit d'un mélange de toutes ces figures qu'il avait imitées, si ce n'est toutefois qu'il ne s'identifiait absolument pas aux anciens ou actuels dictateurs, ou autres personnes foncièrement méchantes. Mais personne ne comprenait vraiment ce problème, considérant que ce n'était que la crise d'adolescence pendant laquelle la jeune personne cherche qui elle est et qui elle sera tout au long de sa vie. C'était alors l'époque où paradoxalement à sa récente mésaventure avec cette fille il tenta de trouver ce qu'il était lui, et pour ce faire il endossa divers styles de vie : rebelle, qui ne lui plut pas du tout, gothique, dont il ne comprit jamais pourquoi des gens qui ne voyaient pas d'intérêt à la vie ne se suicidaient pas pour en finir une bonne fois pour toutes, sportif, à part se défouler il ne noyait pas de passion, écrivain, il entreprit d'écrire un livre mais changea trop vite de mode de vie, et de nombreux autres. Et on se moquait pour le coup très souvent de lui car il changeait de look comme de chemises, ainsi que de mentalité. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Dim 31 Jan 2010 - 1:53 | |
| Tu as crée un personnage très complexe qui me plait bien, l'écriture fluide et tout est cohérent. Je n'ai rien à redire à ta fiche elle est aboutie. Notre cher nain vert aura peut être encore un commentaire qui sait Pour moi c'est ok !!!! |
| | | Waylon Talker Humain
Nombre de messages : 207 Autre(s) identité(s) : The Worder
Pouvoirs : Aucun
Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Dim 31 Jan 2010 - 1:55 | |
| Mais mais mais Lis*beth, elle n'est pas encore terminée cette fiche.... Je suis en train de la poursuivre actuellement, je préviendrai officiellement quand ce sera terminé Mais merci Edit : Fin de la fiche Puis un jour cela se calma, il approchait en ce temps-là de ses vingt-cinq ans, après de nombreuses études entreprises et abandonnées, au gré de ses envies qui n'étaient jamais fixes, qu'elles soient en ingénierie ou en littéraire, en économie ou en médecine, à vrai dire, il ne savait jamais trop ce qu'il voulait faire, tout et rien lui plaisait. Malheureusement il fallait bien choisir un jour ou l'autre, et finalement, il fit un choix qui parvenait tant bien que mal à garder à laisser une petite flamme vivre, un choix tout à la fois réconfortant et douloureux en même temps, le théâtre. Bien sûr cela peut paraître évident vu son talent inné pour l'imitation et l'expression à travers le corps et les gestes, mais intérieurement il se blessait de reproduire devant un public qui ne le connaissait pas des rôles qu'il avait pu endosser pour son ancienne bien-aimée. Il trouvait tout à la fois un certain soutien auprès de son équipe ce qui l'aidait quelque peu à oublier ses douleurs antérieures pour se concentrer d'une part uniquement sur le travail et d'autre part sur son avenir ainsi que son présent, bien évidemment. Et alors qu'il commençait enfin à avoir des idées qui persistaient un peu plus que deux semaines, des ambitions clairement définies et qui résistaient à l'épreuve du temps, il finit par rencontrer celle qui se présentait selon lui comme celle qui allait partager tout le reste de sa vie. Elle était en quelque sorte une admiratrice secrète, car bien qu'il ne pouvait la voir à chacune des pièces que sa troupe jouait, la troupe des joyeux arlequins, qui portait d'ailleurs bien son nom même s'il paraissait étrange, il y avait une femme parmi le public, souvent aux premières rangées, qui ne ratait pas une seule miette du spectacle et qui même pendant l'entracte restait là pour l'apercevoir le plus qu'elle pouvait. Enfin le plus insolite était que lors d'une représentation où Waylon jouait un clown quelque peu dérangé qui avait pris une fille pour cible afin de la faucher, dans les divers sens du terme, cette admiratrice avait été choisie au hasard dans le public pour jouer le rôle de la victime. En réalité, tout avait été planifié, sauf qu'elle serait choisie. Car par un ingénieux système d'activation à distance, des pétards qui avaient été dissimulés dans le siège de celle-ci explosèrent sur demande, ce qui la contraignit à se lever en sursautant, et à être donc choisie pour son consentement soudain, sous la couleur des tomates qui se peignaient sur ses joues. La pauvre en était toute retournée, attachée sur une roue et la tête en bas tandis que Waylon se faisait le bourreau des cœurs en jouant à la perfection le mari infidèle psychopathe et qui arracha les bijoux de la jeune femme. À la différence cependant que ce dernier n'était pas totalement fictif, il arracha véritablement les bijoux de cette fille et les garda jusqu'à la fin de la pièce, avant de la rappeler pour qu'elle vienne récupérer ses effets personnels, et qu'il lui offre les réparations pour les dégâts occasionnés. Il en profita pour lui demander ce qu'elle avait pensé de la pièce, de la troupe et de toute la préparation, mais elle était trop abasourdie pour répondre quoi que ce soit, et il se demandait même si elle l'entendait quand il parlait… Certainement oui mais pendant quelques minutes elle récupéra ses affaires, l'air un peu bête assurément, puis par la suite ils discutèrent et elle semblait terriblement gênée, beaucoup trop d'ailleurs ce qui n'échappa pas au jeune homme. Après quelques discutions concernant le travail de chacun, il apprit qu'elle travaillait au London Times, et promit par conséquent de faire un article sur cette troupe au talent que l'on ne pouvait pas dénigrer à moins d'être aveugle, sourd et totalement dénué de talent, comme Ludwig et Jean Sébastien, mais le Beethoven et le Bach en moins. Par la suite elle devint une personne autorisée à voir les comédiens pendant les répétitions et les préparations était exclus des moindres frais d'entrée pour chacune de leurs représentations, et lorsque le spectacle était fini ils allaient souvent flâner dans les parcs ou les restaurants, vivant non pas sur le maigre salaire de comédien ou de journaliste mais sur la fortune de sa famille. Et après moultes rencontres et repas aux chandelles, cadeaux en tous genres farfelus ou non, ils finirent par devenir un couple à part entière et à louer une petite maison dans un quartier calme, car elle comptait ne pas attirer l'attention des autres femmes sur son petit ami, surtout avec les éloges dont elle ne se lassait jamais de tarir dans les pages du journal qui lui étaient réservées, certes pas de longues quantités mais qui avaient leur poids tout de même. Leur bonheur allait toujours en s'accroissant, Waylon prenant fortement garde de ne pas réitérer les erreurs de son passé mais cette femme semblait totalement obnubilée par sa personne, quel que soit son allure ou ses manières qu'il variait parfois pour ne pas rouiller. Puis un beau jour il lui offrit une bague de fiançailles, une précieuse bague ornée d'un bijou à en faire rêver plus d'une, mais rien n'était plus beau pour lui qu'elle, et elle lui fit la promesse de se marier plus tard.
Seulement, l'avenir avait ces surprises que même Pacco Rabanne, dans sa stupidité la plus grande n'aurait pas prédites… furent-elles prévues pour l'an 2000, même si bien évidemment ses talents n'étaient plus à dévaluer puisque l'année de ce retournement était l'année 2001, et que le monde n'avait pas connu de fin apocalyptique comme annoncée par tout le monde. Car Waylon était loin d'être parfait malgré ses prouesses intellectuelles et ses capacités d'adaptation qu'il assimilait lui-même à la série The Pretender [Le caméléon en français] bien que leur passé ait été en de nombreux points différent. Ainsi malgré ses talents prodigieux, Waylon avait un esprit qu'on pouvait qualifier de faible, comme cela avait déjà été le cas lorsqu'il ne savait pas qui il était, et pendant tout ce temps il n'avait jamais compris qui il était vraiment, puisque même s'il semblait avoir enfin trouvé une identité propre à lui-même, celle-ci était fausse car il s'imposait simplement de garder une allure identique et des pensées qui allaient toujours dans le même chemin, un peu à la manière d'une dictature mentale personnelle, à la différence qu'il n'avait jamais réussi à faire plier son cerveau à ce qu'il s'ordonnait. Et par esprit faible, il fallait là comprendre qu'il ne pouvait lutter contre un soi-même qui lui échappait totalement, et si sa véritable identité était de ne pas en avoir, alors il allait tout droit dans le chemin qui le menait à lui-même. Il s'efforçait de paraître normal aux yeux de sa future épouse, mais il devait pour se faire s'éclipser plus souvent du domicile conjugal pour laisser ses autres lui s'exprimer comme bon leur semblait, même si en ce temps-là il ne lui serait jamais arrivé d'être accusé d'infidélité envers sa femme, c'était juste qu'il avait besoin de copier les manières des personnes qui n'étaient pas lui, et ceci en dehors du travail. Lorsque cela finit par atteindre un point beaucoup trop insupportable pour une seule tête, il confessa tout cela à sa concubine, et si elle parut alors intérieurement touchée par les changements qui s'opéraient chez son compagnon, à la vérité cela lui faisait plus peur qu'autre chose. Car comme l'autre femme précédemment, elle avait fini par aimer quelqu'un qui n'était pas l'homme qu'elle voulait, puisque la seule chose qui régissait vraiment cette femme c'était la superficialité, qui tenait en deux façons différentes de le montrer : être riche, et un mari gentleman. Sauf que l'argent elle l'avait, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle voulait l'épouser, mais le côté gentleman, allait-il seulement durer jusqu'au mariage ? Préférant ne pas encourir ce risque et de passer pour une femme vénale, ce qu'elle n'assumait pas du tout alors qu'elle n'était que cela, elle écrivit une lettre à Waylon qu'elle laissa soigneusement en vue sur la table du salon, expliquant maladroitement les raisons qui l'avaient poussée à partir en laissant absolument tout derrière lui. Des raisons bancales et qui ne tenaient pas du tout les chemins tortueux de la logique, mais Waylon n'était pas dupe et avait compris qu'elle n'avait en fait aimé que son argent, et s'il put se réjouir quelques instants, il tarda pas à péter les plombs, autant au sens figuré que propre d'ailleurs car la maison fut retrouvée calcinée ainsi que des marques composées par de violents coups dans le tableau électrique de la maison. Absolument tout avait brûlé, et principalement ce qui caractérisait son identité, car son esprit s'était intégralement désagrégé au point de ne plus rien lier d'un hémisphère à l'autre, et presque même d'un synapse à l'autre. Durant cette période de crise, qui ne dura toutefois pas longtemps, les personnalités se démultipliaient presque aussi vite qu'un virus, et il passa par tous les personnages qu'il avait connus, télévisuels ou littéraires, mais là où ça devenait le plus préoccupant, c'était que le plus souvent il s'appropriait les psychologies des personnages les plus foncièrement mauvais, et il est arrivé en ce moment-là qu'il aille causer du tort à un juif qu'il agressa par le feu, le brûlant au deuxième degré après l'avoir jeté dans une fosse et aspergé d'essence, qu'il se trouva un ustensile semblable à une lance et qu'il frappa un européen d'Europe de l'est en l'insultant en roumain, dont on ignorait s'il avait la langue ou si c'était les seuls mots qu'il connaissait, et qu'il accrocha au bout d'une pique, et d'autres crimes du même genre. Il fut finalement retrouvé grâce aux archives londoniennes sur la propriété, mais surtout alors qu'il tentait de saccager une exposition scientifique, les accusant d'avoir fait de lui un monstre lézard vivant dans les égouts. Malgré les rires au début, des forces de l'ordre et un personnel médical spécialisé s'emparèrent et le menèrent là où il n'allait plus faire de mal à qui que ce soit, tout du moins c'était ce qu'ils s'imaginaient.
Direction l'asile ! Ce très beau centre où on soigne la folie à grand coups de somnifères et d'autres barbituriques en tous genres. Durant les premiers mois où il était arrivé ici, il ne ressemblait plus à rien, autant d'un point de vue physique qu'émotionnel que psychologique. C'était à la limite de n'être qu'une simple enveloppe charnelle totalement incapable de rester plus de trente minutes éveillée avant de retomber lourdement dans son lit et de rester six heures dans le brouillard, un brouillard qui persistait même lorsqu'il se réveillait d'ailleurs. À cause de ses nombreux problèmes psychologiques nés pour la plupart tous en même temps, les doses qu'on lui administrait étaient au-delà de la moyenne standard, ce qui expliquait qu'il ne puisse jamais sortir de sa chambre, sous peine de s'effondrer lamentablement dans les couloirs, ou bien sous la crainte du personnel qu'il ne devienne violent à l'égard des autres patients, car il ne se privait pas, dans un moment de lucidité amoindrie, pour vociférer des menaces de diverses natures et diverses conséquences aux soi-disant docteurs qui venaient voir s'il allait bien. Car si comme écrit précédemment sa crise ne dura que quelque temps, c'était avant tout parce que sous l'effet des médicaments il était plus souvent inconscient que conscient, or s'il avait été trop souvent conscient il s'en serait pris à tout le personnel et aux autres patients, libérant toute la violence qu'il avait contenue en lui depuis tout ce temps. Et les pseudos-médecins craignaient terriblement qu'il n'agisse ainsi, car ils ne souhaitaient pas attirer sur eux les autorités qui étaient déjà derrière eux car il avait commis un homicide, même si dans le cas présent il était difficile de juger s'il était prémédité ou non. Dans un sens, il l'avait tué en pleine conscience de ses actes, mais encore eut-il fallu qu'il soit lui-même conscient de sa conscience, ce qui était une véritable polémique soulevée par les médecins du centre, dont les avis étaient déjà partagés parmi les membres du personnel et qui plus est par les forces de police. Mais alors que son corps finissait par s'habituer à la prise très régulière de doses trop fortes, et qu'il recouvrait par ailleurs un peu plus de lucidité journalière, il commença à imaginer après plus de trois ans passés ici déjà des combines pour déjouer la surveillance des surveillants et des médecins pour feinter de prendre ses médicaments, et les recracher par la suite par la fenêtre. Bien sûr il n'y parvenait pas tout le temps, ou bien il le faisait exprès pour ne pas que l'on voit qu'il est trop souvent dans un état plus normal que d'ordinaire, mais son esprit ne se remettait jamais de son obsession pour le théâtre, et d'ailleurs il ne luttait même pas, et ne le cherchais pas outre mesure. Il se laissait aller comme on dirait dans un langage familier, mais le plus intéressant dans cette histoire, c'était que pendant qu'il ressassait le passé, il devenait foncièrement mauvais en plus de fou. Sauf cas exceptionnels, être entouré de psychopathes, violeurs, ou d'autres personnes décérébrées finissait par déteindre sur lui, et il s'arrangeait toujours pour blesser les autres, que ce soit physique ou mental, et il y en a plus d'un à qui il a fourni de quoi se suicider, ou d'autres crimes qu'il a maquillés en suicides ou en accidents en fonction des crimes. Car ce qu'il aimait surtout ici c'était des petits larcins, car les meurtres c'était pas très recommandé dans un endroit aussi clos.
Quatre années plus tard, donc après sept ans passés à l'asile, il finit par mettre en place un plan pour s'échapper, car il commençait à en avoir de plus en plus assez de devoir imiter la personne droguée et complètement à l'ouest, lui qui préférait l'est. Grâce à ses talents naturels pour la science, l'électronique et tout le bastringue, et aux schémas des installations électriques de cet édifice, en manipulant soigneusement certains autres patients pour ne pas qu'on retrouve sa trace, enfin surtout parce qu'il a profité de leur état mental pour leur dire qu'il était The Worder et pas un autre nom quel qu'il soit. Bien évidemment ce nom-là, ils ne le comprenaient pas puisqu'ils ne faisaient souvent que répéter ce que Waylon leur avait fortement conseillé de retenir s'ils ne voulaient pas apprendre par la suite la mort de leurs proches. Naturellement, il n'avait pas nécessairement l'intention d'aller massacrer les familles de ces gens, mais leur faire croire de telles choses pouvait bien les pousser à se suicider, ou à devenir encore plus fous qu'ils ne l'étaient déjà. Mais avant que son plan ne soit exaucée, il avait été pris et tenu pour responsable des bizarreries qui frappaient les autres patients, et cela s'ajouta à son dossier, à son plus grand dam, enfin dans la mesure où il parvenait à s'en souvenir, ce qui n'était pas nécessairement le cas car sa mémoire était parfois autant éprouvée que les personnages qu'il imitait. Pire encore lorsqu'il jouait le rôle d'un amnésique total ou d'une personne touchée par Alzheimer, bien que Xavier et Magnéto soient très intéressants dans leur genre aussi. C'était d'ailleurs un phénomène étonnant et sans doute inextricable que de savoir qu'il y avait une partie de sa mémoire qui demeurait intacte tandis que d'autres parties étaient divisées en nombre de personnages qu'il jouait, ce qui était totalement ahurissant étant donné le nombre de personnages. Ceci dit, cette partition de la mémoire était encore un sujet de polémique car tous ses personnages avaient une assez grande mémoire dans l'ensemble, ne serait-ce que tout l'ensemble du passé propre au personnage qui est différent du passé réel du malade. Par chance tous ses plans pour s'enfuir d'ici avaient été gardés dans un coin de sa tête et n'avaient jamais été révélés, et un beau jour, en plein milieu de la nuit, il provoqua un court-circuit dans toute l'enceinte de l'asile et en profita pour s'enfuir, laissant des messages par-ci par-là qui en ferait son passe-temps pour jouer avec les autorités, à la manière d'un de ses super-vilains préférés mais avec sa touche personnelle : « La sorte t'y attend. » Littéralement cette phrase ne veut strictement rien dire, mais il faut y voir là un jeu de mots, mais le temps que quelqu'un finisse par comprendre exactement, il avait déjà fui de l'asile et erré dans les rues de London City, en quête de nouvelles victimes, de larcins essentiellement, ou alors il finissait par laisser certaines personnes en mauvaises postures, à la manière du tueur au puzzle (aussi appelé Jigsaw) mais dans des proportions plus petites, par défaut de temps essentiellement, et surtout de sécurité. D'ailleurs, même en se cachant il ne passait pas inaperçu, car lorsqu'il parvenait à se dégoter le journal du jour, il était presque en permanence consigné dans ces pages, et sa fureur se raviva lorsqu'il tomba sur un article du Times sur lui et écrit par son ancienne promise. D'un moyen ou autre, violent ou diplomatique, ou les deux à la fois, il extirpait des informations pour trouver son domicile, et finit par y parvenir, tant bien que mal d'ailleurs. Mais coup de théâtre du destin ou de quoi que ce soit d'autre, elle qui avait prétexté être partie pour rejoindre ses parents près de Manchester, vivait actuellement dans une chambre d'hôtel de la ville. Eh bien soit, tant pis pour la ville et les contribuables ! Waylon se procura un masque d'Halloween qui représentait le visage d'un squelette en fait, mais ne se préoccupa pour le moment pas du déguisement, sans matériel adéquate cela devenait beaucoup trop difficile et risqué. Il se procura à la va-vite des tenues de ninjas improvisés qu'il peignit vite fait en jaune, et cacha soigneusement ses vêtements sous ceux qu'il portait déjà, et se rendit à l'hôtel après s'être soigneusement arrangé pour être méconnaissable, où il demanda la chambre de cette femme, dont le nom le faisait presque rire sur le moment. Une fois au bon étage il se dirigea dans les toilettes et profita qu'il n'y avait personne pour se changer et sortir ses instruments. Ironie du sort, il était ainsi vêtu plus reconnaissable que lorsqu'il était entré. Il frappa à la porte et lorsqu'elle s'ouvrit il l'enfonça et empêcha son ancienne promise dire quoi que soit. Il la bâillonna et la ligota, s'assura qu'elle ne pourrait pas s'échapper, et mit le feu à la chambre d'hôtel. En descendant rapidement à la réception, il laissa un mot sur le comptoir : « Je soupçonne le Scorpion d'avoir incinéré Mlle Rose avec un cocktail molotov dans la chambre 25 HAHAHA !!! » Et conscient que cela lui serait bien évidemment mis sur son dos même sans savoir si elle était vraiment morte ou non, il décida de fuir l'Angleterre dans un bateau clandestin, il avait eu sa vengeance, il n'avait plus rien à faire ici.
Inconnu à New-York, et arrivé il y a quelques semaines à peine, il joua sur sa fortune familiale colossale dont il avait pris soin de garder une bonne partie pour lui afin d'assurer sa survie en cas de problème pour se permettre de payer un appartement à la limite du miteux mais suffisant pour y vivre sans trop d'ennuis de diverses origines. Il se réserva une pièce où il acheta tout le matériel pour se fabriquer lui-même des déguisements, de bonne facture dans l'ensemble, bien qu'il ait toujours ce rêve d'avoir un appareil permettant de changer d'apparence comme bon lui semble, cela serait bien plus simple pour lui. Et pour l'obtenir, désormais il lui était complètement égal que cette invention soit de lui ou bien qu'il l'ait volée à quelqu'un. Car depuis que sa vie avait basculé dans le crime, il s'en fichait royalement de profiter de la réussite des autres tant que cela lui réussissait à lui, ou bien s'il réussissait les choses par lui-même. Il était temps de montrer à New-York City les démons qui sommeillaient quelque part dans un coin de sa tête. Paradoxalement, il avait tout de même trouvé un emploi dans cette ville, et aussi curieux que cela puisse paraître, c'était dans un organisme humanitaire. Comme quoi la folie d'un homme peut l'emmener partout et n'importe où. Le seul véritable problème c'est que sa santé mentale n'avait jamais été réellement améliorée depuis qu'il avait littéralement pété les plombs chez lui, et au bout d'un mois, le surlendemain après avoir reçu sa paye, il quitta ce métier pour un travail itinérant qui changeait souvent de quartier, et surtout qui payant argent comptant presque au jour le jour en fonction des bénéfices quotidiens. Dernièrement, il se trouvait non loin d'un institut dont il avait à l'asile imité le grand directeur. C'était par cette étrange imitation et incroyable mise en scène pour deviner les pensées des autres patients qu'il avait été officiellement déclaré fou à lier. Il lui était arrivé d'ailleurs, pendant qu'il se trouvait à proximité, d'en imiter certaines figures des plus connues comme des créatures mi-homme mi-animal dotées de griffes rétractables, des grosses peluches bleues, ou alors il imitait ceux du camp opposé, en se baladant selon une démarche quelque peu batracienne, ou ainsi de suite, le tout en étant soigneusement déguisé pour ne pas qu'on puisse reconnaître son visage, bien qu'il manquât de peu d'être découvert dans sa supercherie et il évita par la suite de recommencer à usurper l'identité des mutants déjà existants, c'était des imitations beaucoup trop dangereuses pour lui. En revanche celles qu'il aimait particulièrement, d'un point de vue totalement inconscient, étaient directement tirés de certaines bandes dessinées américaines dont les personnages avaient comme ultime but de nettoyer la ville de la grosse chauve-souris des cavernes. | |
| | | Waylon Talker Humain
Nombre de messages : 207 Autre(s) identité(s) : The Worder
Pouvoirs : Aucun
Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Lun 1 Fév 2010 - 2:18 | |
| FINI !!!!!!!! | |
| | | James Tucker Agent du B.A.M. Alpha
Nombre de messages : 804 Age : 34 Autre(s) identité(s) : Lémure - L'Obscur - le Sans Visage - Lyle T. Anderson - El Gringo - Dimitry Lyov
Pouvoirs : Obténébration ~ Ombrage ~ Conscience ~ Réfraction
Age du perso : 24 Date d'inscription : 15/11/2009
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Lun 1 Fév 2010 - 2:39 | |
| Re Bienvenue ! Je vois que tu en a fait un beau pâté, je vais essayer de lire ça pour voir ce que ça a donné ^^. Bon courage pour la validation ^^ ! | |
| | | Kurkaru Elève X-Men Expérimenté(e) Gamma
Nombre de messages : 5428 Age : 35 Autre(s) identité(s) : John Heston, le gnome, le farfadet, le nain vert, ce Truc, cette Plaie...
Pouvoirs : Zone N, capable de grimper au paroi présentant des aspérités, Frangin symbiotique, Pictsies.
Age du perso : 18 Date d'inscription : 22/11/2007
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder Lun 1 Fév 2010 - 17:05 | |
| C'est nul. Je te zut. Fiche validée.>< N'oublie pas d'aller te recenser sur la liste des avatars , si la liste des pseudo et sur la liste des pouvoirs. S'il s'agit d'un double compte, pense aussi à poster sur la liste des multi comptes. S'il s'agit d'un personnage marvel, n'oublie pas te signaler sur cette liste.Si tu veux qu'un joueur joue quelqu'un que tu as évoqué dans ta fiche, merci de remplir le formulaire que l'on trouve ici. D'avance merci. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Waylon Talker ou The Worder | |
| |
| | | | Waylon Talker ou The Worder | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|