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 L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].

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MessageSujet: L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].   L'Entrepôt 17 [ Dim' et David]. Icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 15:23

NYC / Manhattan / Planque de Bass / 1h08
Spoiler:


Il était temps, Dante se préparait. Sur un air de vieux Rockabilly, le mercenaire finissait son verre de Jack Daniel's. Après avoir logé deux 45mm dans leurs holsters respectifs, il prend ensuite sa dague dans son étui et l'attache comme à son habitude sur sa cuisse droite. Dante saisit ensuite 3 grenades contenant du gaz endormant puis les accroche à l'endroit prévu sur sa ceinture, range un cran d'arrêt dans une poche de son manteau en cuir, met aussi des lunettes de vision nocturne dans une autre poche et prends pour finir un fusil mitrailleur uzi qu'il place dans un holster se situant sur sa cuisse gauche. Dante écrase sa cigarette dans le cendrier de sa table basse, réajuste son équipement, il était prêt à partir en mission. Il y a 2-3 jours de cela qu'un professeur, un certain Milbury, lui avait proposé un contrat : Récupérer une malette dérobée par un groupe terroriste pirate, sur les docks de New York. Il vérifie qu'il à toujours le plan de l'entrepôt où se trouve l'objet ainsi que le traceur GPS que Milbury lui avait fournit, attrape ses clés puis sort. Le mercenaire ouvre la porte de sa Cadillac Eldorado noire, luisante. Son petit bijou, Dante était au final assez matérialiste, il aimait posséder des choses qu'il jugeait belles. Il avait de l'argent, il s'en servait, c'était aussi simple que ça. Une fois au volant, il pose le traceur qui indique les docks avec un point rouge clignotant, puis démarre et part en direction du point rouge.



NYC / Manhattan / Docks / Aux alentours de l'entrepôt 17 / 1h42

Dante se gara dès qu'il fut à 500m du point rouge indiquant la mallette qu'il devait récupérer. L'homme au manteau de cuir bleu continuait de suivre le traceur, mais à pied désormais, il était à quelques mètres de l'entrepôt 17. Dante avait bien sûr son plan et s'apprêtait à l'appliquer. C'était un vieil entrepôt en tôle à la peinture rouge écaillée parmi tant d'autres. L'endroit parfait pour une petite planque de malfaiteurs. Dante regarda le traceur et activa l'image satellite pour faire un état des lieux avant d'agir.

Spoiler:

Il n'y avait que 4 pirates à l'extérieur, 2 gardaient l'entrée principale et 2 autres effectuaient des rondes régulières autour de l'entrepôt. Le lieu était mal gardé et il le savait, les pirates ne s'attendaient pas à être dérangés. Il fallait commencer par neutraliser les pirates qui effectuaient les rondes à un moment où ils étaient à l'écart. Dante se liquéfia et se mouvait désormais silencieusement dans la nuit sans qu'aucun des gardes ne puisse le repérer. Il arriva près d'un pirate qui faisait sa ronde, ce dernier fredonnait avec un fusil sous le bras et une lampe torche à la main. Dante se re-matérialisa sans faire de bruit juste derrière le malfaiteur. Il l'attrapa par la gorge, pour l'étrangler sans qu'il ne puisse émettre aucun son. Une fois l'homme tué, Dante cacha son corps puis se liquéfia. Il tua le deuxième pirate d'un coup du tranchant de la main dans la nuque, ce qui provoqua une mort immédiate chez ce dernier qui fut déposé dans l'eau par le mercenaire pour le faire disparaître. Il devait désormais s'occuper des 2 gardes qui surveillaient l'entrée principale. Le mercenaire se mouvait sous forme aqueuse sans aucun bruit, il se plaça dans le dos des futurs macchabées puis se re-matérialisa. D'un geste rapide et précis, il sortit sa dague de son étui puis égorgea le premier garde. Il ne fallait surtout pas que le deuxième tire, Dante ne devait pas se faire repérer pour le moment. Ce dernier asséna donc un coup de coude dans la face garde, qui avait désormais le nez cassé. Alors que le garde cachait son visage ensanglanté d'une main, Dante profita de son inattention pour le désarmer et l'égorger à l'instant suivant. Il n'y avait désormais plus aucun garde à l'extérieur. Dante repéra le local technique sur son plan et se dirigea dans sa direction. La tôle de l'entrepôt était en très mauvais état et non étanche, Dante se liquéfia et passa donc par les trous dans la tôle. Le mercenaire était désormais dans le local technique, il mit ses lunettes de vision nocturne, ouvrit le panneau de contrôle de l'électricité et fit disjoncter le contrôle général. L'entrepôt était désormais coupé de toute source d'électricité. Les pirates étaient plongés dans le noir total, dans l'inconnu, et comme Dante l'avait appris : Dans la peur, on est plus vulnérable. Des cris se faisaient entendre de l'autre côté de la porte, dans la salle principale. Les pirates s'engueulaient entre eux, Dante ouvrit la porte puis se liquéfia. Apparaissant comme la mort derrière chaque pirate, Dante leur fauchait leurs misérable l'un après l'autre. Les pirates tâtonnaient autour d'eux, certains paniquaient, d'autres tiraient dans toutes les directions, blessant leurs coéquipiers. On entendaient des des coups de feu, des cris, puis des corps tomber lourdement sur le sol. Tous les pirates présents dans la salle principale avaient étés supprimés. La porte de la salle de garde s'ouvrit laissant passer 3 gardes. Ils étaient effrayés et l'un deux cria pour demander qui était là et ce qu'il se passait. Ils étaient munis d'une lampe torche et Dante avait donc perdu l'avantage du terrain. Le mercenaire sortit son cran d'arrêt qu'il lança avec virtuosité pour qu'il finisse sa course dans le front de l'un des gardes, tombant au sol. Ils n'avaient toujours pas repérés le tueur et c'était tant mieux. L'un deux sortit son fusil et tira à l'aveuglette en criant :

« Allez, montre toi petit connard de merde ! »

Dante était sous forme aqueuse, juste derrière le garde qui venait de crier, le mercenaire se re-matérialisa, il fit une clé de bras au malfaiteur et posa son flingue contre la tempe de l'homme, puis dit d'un ton froid :

« Vous pourriez être un peu plus poli tout de même voyons, que dirais votre mère si elle vous entendait ? »

L'homme s'apprêta à cracher une injure mais n'eut pas le temps, car Dante pressa la gâchette de son 45, envoyant volé la cervelle du malpoli contre la tôle. Son compagnon prit peur et reculait à tâtons pointant son arme un peu partout, il avait fait tomber sa lampe torche sur le sol où elle s'était brisée, ainsi il ne voyait plus rien. Dante, lui, le voyait et le tua à distance, d'une balle dans le crâne. Dante récupéra le cran d'arrêt qu'il avait planté dans le crâne d'un garde, il essuya le sang qu'il y avait sur la lame avec un chiffon blanc puis le rangea. C'était vraiment du gâteau pour Dante, il regarda sur son traceur satellite : Il ne restait plus qu'un pirate dans tout l'entrepôt, il se trouvait dans l'arrière-salle, tout comme la mallette d'ailleurs. Dante se demandait pourquoi celui là n'avait pas aidé ses coéquipiers, sûrement un peureux se dit-il. Alors qu'il n'était qu'à 3-4 mètres de la porte, celle-ci s'ouvrit.
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James Tucker
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James Tucker


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MessageSujet: Re: L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].   L'Entrepôt 17 [ Dim' et David]. Icon_minitimeMar 16 Fév 2010 - 4:32

      « Ouaip »


    Un blanc. La voix à l'autre bout du téléphone babillait des paroles inaudibles pour tout autre que son interlocuteur. Elle semblait nerveuse et inquiète. En même temps, ce n'était pas donné à tout le monde de pouvoir garder son sang froid dans une situation pareille.

      « Ouaip »


    Fumant une cigarette qui devait contenir bien autre chose que du tabac, empestant l'espace clos de la pièce dans laquelle il se trouvait, Joe - surnommé Le Mégot à cause justement de sa toxicomanie récurrente - répondait d'un air blasé au téléphone, d'une voix rauque et cassée. Le mec au bout du fil l'emmerdait profondément et, s'il ne lui avait pas fait une offre aussi juteuse, voilà bien longtemps qu'il l'aurait envoyé se faire voir chez les grecs. Ou alors il lui aurait cloué la main au mur avec son couteau, ça revenait au même en fin de compte. Mais plus vite il aurait réglé cette histoire et plus vite il aurait son fric.

      « Trois heures »


    Il jouait distraitement avec la pointe dudit couteau, retirant par petits bout la terre séchée qui était restée encastrée dans les marques des semelles de ses chaussures, semant ses saletés sur le sol. Assis sur une chaise, à une table, une jambe sur un genou, il jetait de temps à autres un coup d'œil distrait sur divers papier qui traînaient là, à côté desquels étaient posés quelques chargeurs, deux ou trois balles et une arme de poing qu'il avait entreprit de nettoyer avant d'être dérangé dans ses "affaires" par cette andouille au téléphone. Seulement voilà, cette andouille avait du fric et ça faisait qu'il ne pouvait pas le rembarrer comme ça.

      « 16 000 dollars. Paiement comme d'hab' »


    Encore des petits gazouillements dans le téléphone. Joe soupira silencieusement pendant que l'autre déblatérait sans fin. A se demander d'où il sortait. Exaspéré, il décida de mettre un terme à la conversation. D'autant plus qu'il attendait un client dans pas longtemps et il voulait que tout soit prêt pour le recevoir.

      « Je me fiche de ce mec, c'est clair ? Sois juste là à l'heure avec ton fric et t'aura la valise. »


    Un autre blanc, énigmatique. Puis une phrase ou deux supplémentaires et elle se tut. Joe jeta un œil à ladite valise. Elle était posée par terre, à coté d'un des pieds de la table et allait lui rapporter gros.

      « C'est ça, salut. »


    Et il raccrocha, sans autre forme de cérémonie. Lâchant un lourd nuage de fumée grise, il entreprit de terminer ce qu'il avait commencé. Décidément, il ne pouvait pas être tranquille. Quand ce n'était pas ça, c'était ses hommes qui ne pouvaient pas rester disciplinés un instant. Foutu bordel. Qu'on le laisse respirer à la fin.

    Il profitait du silence enfin retrouvé en attendant la personne qu'il devait voir, troublé uniquement par les quelques échos qui venaient de la salle principale où ses gars se tournaient les pouces en attendant que l'heure tourne. Il allait toucher un bon petit pactole et cela lui permettrait de racheter le bazar d'Ali par lequel transitait une bonne partie de la drogue du coin. Il songeait déjà avec satisfaction à sa petite gloire personnelle quand la lumière vacillante dispensée par le plafond s'éteignit sans crier gare. Il jura et pesta avec véhémence. Fallait-il vraiment que ça arrive maintenant ? Il se redressa et se leva brusquement sur sa chaise, la faisant tomber avec fracas, tendant l'oreille et entendant ses hommes grogner eux aussi. Puis il entendit les cris, les hurlements, la rage et la peur de ses hommes qui paniquaient. Des coups de feu partirent, claquant dans l'air froid et sec de la nuit. un, deux, trois... Plus qu'il ne put en compter. Joe Le Mégot jura à nouveau et se dirigea à tâtons vers la porte qui le séparait de la salle principale. Il l'entrouvrit discrètement, jetant un œil dans tout ce merdier. Seuls des éclats lumineux perçaient les ténèbres de l'obscurité. Il devina que ses hommes se faisaient descendre comme de vulgaires mouches. Mais quelle bande d'incapables, il fallait vraiment qu'il fasse tout lui-même ici ! Seulement, lui avait un avantage que les autres n'avaient pas. Se concentrant l'espace d'un instant, sa pupille se modifia, grossit et le blanc de son œil disparut pour devenir presque complètement noir. Les couleurs disparurent et il vit alors le monde en nuances de vert, gris et blancs. Là, au milieu de la salle, un homme - où du moins il semblait que c'en fût un - s'amusait à égorger ses hommes les uns après les autres, semant pagaille et confusion. Il plissa ses yeux sauriens. Il reconnut des lunettes à vision nocturne. Saleté d'enfoiré. Il allait lui faire payer sa descente. Quoiqu'il voulait, il ne l'aurait pas sans lui passer sur le corps, et Le Mégot n'avait pas pour habitude de perdre.

    Il referma la porte et ferma les yeux. Il sentit les frissons et changements caractéristiques dus à l'utilisation de son pouvoir. Car oui, il était mutant, et souvent cela l'avait avantagé dans ses petites "affaires". Le Mégot avait un autre surnom, connu par peu de monde seulement. Le Gecko. Je vous laisse deviner pourquoi. son faciès changea, une queue fine et courte lui poussa du coccyx, sa peau devint comme le parchemin, parsemées d'écailles, et sa posture se courba à moitié. Émettant les petits bruits que faisaient le lézards dont il tirait sa mutation, il siffla entre ses dents. S'il croyait pouvoir se jouer de lui, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Les coups de feu cessèrent, il tendit l'oreille, se plaçant à quatre pattes. Des vibrations dans le sol lui signalèrent qu'il ne restait plus grand monde à coté et que cette personne se rapprochait. Vif comme l'éclair, il sortit son couteau qu'il empoignât avec sa queue de reptile et grimpa au mur, adhérant sur la paroi verticale sans aucune difficulté. L'enfoiré de tueur se rapprochait. C'était le moment, la surprise jouerait en sa faveur.

    Il sortit ouvrit les portes alors qu'il sentit son ennemi en face de celle-ci. Les vibrations du sol lui permettait de situer approximativement Bass, sans trop de précision cependant. Les portes ouvertes, il attendit au dessus de celle-ci. Il ne bougeait plus. Seule sa tête était secouée de petits mouvements imperceptibles. La gueule entrouverte, sa langue rétractable luisait faiblement dans le noir. Il affirma sa saisie sur le manche de son arme et s'élança alors, passant le seuil de la porte par le plafond. Grimpant sur le mur à une vitesse folle, il émit un cri long et strident. il passa sur la droite de Bass en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire et se jeta alors sur lui, lame en avant, prête à frapper de son tranchant les chairs tendre et exposées de ce cher mercenaire qui s'obstinait, semble-t-il, à tuer toute vie ici présente. Il siffla d'une voix déformée par la colère et sa morphologie.

      « Crèèèève ssssalopard ! »



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MessageSujet: Re: L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].   L'Entrepôt 17 [ Dim' et David]. Icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 13:42

Le mercenaire avançait calmement vers la porte qui venait de s'ouvrir, il avait un mauvais pressentiment, comme si quelque chose lui échappait. Pourquoi le type, le seul qui restait, n'était pas intervenu pour le moment ? C'était plus que louche. À moins que le malfrat était une mauviette. Au fond le mercenaire s'en balançait pas mal, le bandit n'avait aucune chance de toute façon. Il était fait. Dante fit un pas de plus mais n'eut pas le temps d'apercevoir une forme très rapide se jeter sur son flanc droit. Dante eût à peine le temps de reconnaître un poignard. En même temps qu'il bondit sur lui, le malfaiteur lâcha d'une voix sifflante :

« Crèèèève ssssalopard ! »

Dante se laissa se faire trancher par son assaillant, sous forme aqueuse évidemment. Le mercenaire remarqua que le malfrat ne comprit rien. Il le comprenait un peu. En effet, le dernier pirate avait cru tué ou au moins blessé son ennemi en l'attaquant sur son flanc, mais le seul résultat de son coup était une flaque d'eau à ses pieds. Dante eût ainsi le temps d'analyser son assaillant, qui en un éclair bondit sur un mur, y adhérant parfaitement. Alors le dernier malfrat n'était en fait pas un peureux qui se cachait. C'était un mutant, tout comme Dante, son pouvoir à lui semblait être une sorte d'hybridation reptile. En effet, le malfaiteur avait tous les attributs d'un lézard : une longue queue courbée (avec laquelle il tenait son poignard d'ailleurs), un visage déformée aux traits de l'animal, ses yeux aussi d'ailleurs ainsi que sa peau. Le mercenaire se re-matérialisa, il profita de l'effet de surprise pour sortir son uzi et tirer sur la bestiole. Cette dernière se faufilait à toute vitesse le long des parois de l'entrepôt. Merde. Il était trop rapide et Dante n'avait plus beaucoup de balles dans ses chargeurs. Il essaya donc de parler avec le pirate, histoire de gagner du temps pour trouver une tactique.

« Alors t'es quoi toi ? Une sorte de lézard, hein ? Une bestiole bizarre en tout cas...»

À peine eût il finit sa phrase que la dite bestiole courra sur les murs de l'entrepôt à une vitesse telle que Dante ne pu pas le suivre des yeux, et la vision nocturne ne facilitait pas les choses. Dante sentit alors un mouvement dans son dos, il se laissa traverser par son ennemi qui, entraîné par sa course et son plongeon raté sur Dante, tomba au sol, juste devant ce dernier. Le mercenaire le plaqua alors au sol d'un coup de Doc Martens dans l'estomac. Le maintenant au sol, Dante sentait que le pirate n'avait pas une force moindre, et la queue agile du malfrat était dangereuse. Dante saisit son cran d'arrêt et trancha d'un coup sec la queue du reptile qui lâcha un cri inhumain qui résonna dans tout l'entrepôt. Le mercenaire esquissa un sourire sadique... Il fallait encore que Dante sache où se trouvait la mallette qu'il devait rapporter pour Milbury. Il questionna alors le reptile :

« Dis-moi Lizard-Man, tu dois avoir une mallette quelque part dans ton entrepôt. Tu vois de quoi je parle ? Tu vas me dire où elle se trouve ! »
dit le mercenaire en fixant avec ses lunettes de vision nocturne, les grands globes sombres du pirate reptilien.

« Tu peux toujourrrrs courrirrr enculééé ! Compptte pas sssurrr moiii pour çaaaaaa ! »
Dit le malfaiteur, le visage encore déformé par la douleur.

* Salut Dante *

Dante eût tout d'un coup mal au crâne. Il savait ce que cela signifiait : la voix. Il sentait sa présence dans sa tête, cette voix qui le pousse à massacrer, sadiquement ses adversaires. Cette voix qu'il ne peut pas faire taire, dont il ne sait pas d'où elle vient. Il fallait s'y attendre, cela faisait quelques temps qu'elle n'était pas intervenue, et le fait qu'il se soit fait 8 fixs d'héroïne déjà aujourd'hui y était peut-être pour quelque chose...

* Tu m'entends n'est-ce pas ? *

Dante la sentait grandir dans son crâne, prendre de l'ampleur, elle allait lui dire de tuer son ennemi, de le massacrer, d'y prendre plaisir... Il ne pouvait pas le faire. Pas maintenant. Il fallait encore qu'il lui soutire des informations. Il fallait encore qu'il trouve où était cachée la mallette.

* Ne sois pas timide ? Tu n'es pas content de me retrouver ? *

La douleur était trop horrible, Dante fut obligé de tenir sa tête entre ses mains. Comme si cette dernière allait explosé. Le mercenaire ne pourrait plus résister longtemps...Le pirate profita du handicap de Dante pour tenter de s'enfuir, il avait bien compris qu'il ne pourrait pas blesse physiquement son adversaire. Il avait récupérer son couteau avec sa queue. Avec sa queue ?! Oui, sa queue avait repoussé, sans doute un de ses attributs de reptile. En tout cas, grâce à sa queue il envoya le poignard sur le mercenaire, histoire de faire une diversion. Inconsciemment, le corps de Dante se liquéfia comme à son habitude, le poignards finit sa course dans la tôle de l'entrepôt, derrière Dante. Le pirate courrait en direction de la sortie. Dante devait l'arrêter, il n'avait plus mal au crâne, la voix avait prit le dessus, il n'avait maintenant qu'une envie : faire souffrir.

Dante sortit ses deux colts 45, prit bien le temps d'avoir le malfaiteur en joue, puis tira 4 coups qui stoppèrent net la course du reptile. Deux balles logées dans la cuisse gauche, deux dans le mollet droit. Il s'écroula sur le sol comme un vieux débris. Le sang se répondait sur le sol à grande vitesse, si le mercenaire voulait savoir où était cachée la mallette, il fallait qu'il se dépêche. Dante rejoignit le pirate, lui donna un grand coup de pompe dans les côtes et lui chuchota à l'oreille :

« Tu vas me dire rapidement où se trouve la mallette que je cherche, petite fiotte ! Okay ? »

Le malfrat, crachant du sang, esquissa un sourire puis fit non de la tête.

* Qu'est ce que tu attends Dante ! Fais le souffrir bordel ! *

Dante saisit le bras droit du reptile et d'un coup de genoux, le brisa en deux. Un grand "CLAC !!" résonna dans tout l'entrepôt, suivit du cri de douleur du pirate. Dante rigola à gorge déployée. Il n'était plus maître de son corps. C'était la voix désormais qui avait le contrôle. Dante connaissait beaucoup de manières de tortures, mais la voix en abusait. Le mercenaire donna un grand coup dans les côtes tout en appuyant sur la cage thoracique du malfaiteur, ce qui lui perfora le poumon droit. Le cri du bandit mêlé au rire sadique de Dante résonna encore dans l'entrepôt toujours obscur. Le pirate parla :

« Kff.. La malletteee...Dans l'arrièrrreee..kfff ..l'arrièrrreee sallllleeeeee... »
Balbutia le reptile tout en crachant du sang.

Dante dégaina un de ses deux colts 45 et fit exploser le crâne de cette vermine en tirant à bout portant. Dante était couvert de sang. Alors qu'il venait de tuer et de torturer, comme si l'envie de la voix avait été assouvie, Dante reprit ses esprits...Redevenant normal. Avec tout de même un léger mal de crâne. Il se dirigea dans l'arrière salle : une odeur de fumée qui ne lui était pas inconnue bondait la salle. Une petite salle qui contenait juste le strict nécessaire : une table, un ou deux meubles et un téléphone. Dante repéra la valise que Milbury lui avait montré en photo, elle était au sol, calée contre le pied d'une table. Dante la saisit et s'en alla de l'entrepôt où gisait au sol, un bon nombre de cadavre et une jolie marre de sang.

Dante rejoint sa voiture et s'assit sur son capot. Il n'avait plus qu'à attendre. D'après Milbury, après sa mission, un agent irait le trouver pour lui proposer une suite ou une fin de contrat selon la volonté de Dante. Alors il attendait, il essuya son visage, ses mains et ses habits qui étaient encore couverts de sang, Le mercenaire n'avait pas vraiment réfléchit à l'offre de Milbury pour la suite de contrat. En tout cas ce contrat ci avait été satisfaisant, une petite surprise à la fin mais satisfaisant tout de même. Dante prit une cigarette dans son paquet, prit une bouteille de bière dans la glacière de sa voiture et attendit, sur les docks, le travail accomplit.
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MessageSujet: Re: L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].   L'Entrepôt 17 [ Dim' et David]. Icon_minitimeLun 12 Avr 2010 - 16:43

    Ah… Voilà bien longtemps que David n’avait pas eut ce genre de mission. Même la Confrérie n’avait pas eut ce genre d’idées… A peine deux jours qu’il avait rencontré Sinister, le seul dans son cas par rapport aux autres membres de l’organisation. Sinister lui avait fournit tout ce qu’il lui fallait pour rencontrer les deux mutants en mission. Il relisait une énième fois la lettre de mission. Il sourit d’ailleurs et observa les caractères attentivement. Il marcha, marcha sur le parquet ancien de son loft, de ce qui ne serait plus son logis. Il mit cette feuille dans un dossier, dossier qu’il prit soin de ranger dans sa mallette noir d’homme d’affaire.
    Une fois fait, il monta, prit une douche revigorante, s’habilla d’un slim Diesel aux couleurs gris noires, une chemise noire, un léger pull gris métal, son blouson et son bracelet de cuir. Enfila ces Converses basse grise, pris son casque et ces clés et partie de l’appartement.
    David passait toujours par le garage, même s’il n’utilisait aucun transport. Il enfourcha sa moto, mit les clés et enclencha le contact. Il fit tourner un peu le moteur, puis il mit son casque. Quelques heures auparavant, David avait confectionné un support pour le GPS. Il le mit donc à son emplacement et enleva la sécurité de la moto, partant alors rapidement en dehors du parking sous terrain de la tour.
    Le G.P.S ne perdit pas de temps à lui indiquer la fréquence d’un des émetteurs. Il roula, vite, la visière rabaissé à la sortie de la tour, les écouteurs en marches, l’esprit fermé.
    Il prit le chemin le plus court pour arriver aux docks, s’arrêta dans une ruelle constituer par deux gros entrepôts et arrêta sa moto entre deux bennes à ordures et là, recouvrit d’une bâche trouvé aux alentours. Une arme à feu de sa propriété et l’arme moderne que son patron lui avait donné en cas d’extrême urgence, se trouvé dans le harnais qu’il avait retrouvé quelque heures avant son départ pour le port. Il prit le G.P.S sur son support, l’observa et le signal resta sur un point unique de la carte.
    Marchant d’un bon pas, le blouson ouvert légèrement et le regard ne montrant aucun enthousiasme à cette rencontre, pris la direction d’un entrepôt, le dix-sept. Mains dans les poches, il observa et ouvrit son esprit, utilisant sa télépathie pour faire un double repérage. Lorsqu’il le vu, David parut satisfait. Il s’avança doucement… Et puis...

    « Dante MERCER ? »

    Les mains toujours dans les poches, il l’observait les moindres réactions de son futur collègue. David se trouvait à une bonne cinquantaine de mètre, une distance réglementaire… Il le fallait bien, en face de lui se trouver un mercenaire…

    * Il a la mallette… *

    Son G.P.S le lui disait intensément mais les pensées du mercenaire en faisaient de même. David réfléchissait à ce qu’il allait dire en conséquences de qu’il allait avait lut des notes pour l’homme en face de lui. Il attendit une bonne vingtaine de minute, éteignit le G.P.S et observa Dante.
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MessageSujet: Re: L'Entrepôt 17 [ Dim' et David].   L'Entrepôt 17 [ Dim' et David]. Icon_minitime

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