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| Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) | |
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Henry "Hank" MCCoy X-Men Gamma
Nombre de messages : 145 Age : 33 Autre(s) identité(s) : Le Fauve
Pouvoirs : faculté de guérison, physique animal, prouesses physiques
Age du perso : 46 ans Date d'inscription : 25/01/2010
| Sujet: Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) Dim 7 Fév 2010 - 16:48 | |
| Lundi. Premier jour de la semaine. Entre les cours, ses recherches et les entrainements qu'il dispensait, il avait accepté de venir donner un coup de main l'infirmerie durant la semaine. Pourquoi ? Parce que ces derniers temps, beaucoup trop d'élèves circulaient entre l'infirmerie et le reste du bâtiment. Epidémie de gastro et de grippe, et le verglas de ce mois de février n'arrangeaient rien du tout. Les bleus et les fractures s'étaient multipliés par trois ou quatre et le personnel s'occupant des blessés avait été très vite dépassé...
Quatre heure du matin. Il avait été réveillé pour aller soigner un jeune homme qui faisait une crise d'asme : depuis, il n'avait pas arrêté. Il avait du intervenir plusieurs fois dans les dortoirs des garçons : l'un avait vomi du sang, un autre avait eu l'idée de faire une allergie et s'était mis à anfler (il avait du intervenir rapidement pour éviter qu'il meurt éttoufer), certains avaient tellement peu dormi durant le week end et fait des sports extrèmes (tel le saut à l'élastique ou autre sport du genre) qu'ils s'étaient tous entendu pour faire des chutes de tension. Bref, sa journée avait commencé bien tôt ce matin là et c'est les yeux tirés de fatigue qu'il poussa les portes de l'infirmerie. Il salua ses collègues et enfila sa blouse.
Durant toute la matinée, ce ne fut que défilement de maux de tête et de ventre, blessures diverses. Onze heures sonna. Un élève eut envie de passer les trois prochains jours à l'infirmerie car il se fractura la jambe : se fut à Hank que revint la tâche de le plâtrer. Alors qu'il effectuait une radio de la fracture en question, il fut révélé que la fracture était plus grave que prévu : l'os s'était déplacé. Il allait falloir l'anesthésier et lui ouvrir la jambe pour mettre une barre de fer qui maintiendrait les deux morceaux collaient l'un à l'autre le temps que le tout se ressoude. Il passa les prochaines heures dans la salle d'opération avec une des assistantes.
Il n'eut pas le droit de s'accorder une pause après l'opération que déjà d'autres cas arrivaient. Ce fut un flot ininterrompu d'élèves et d'étudiants. Vers dix sept heures, il crut bon de donner conger aux stagiaires qui avaient fait du non stop depuis huit heures ce matin... Les assistants partirent une heure et demi plus tard, lorsque le tout se fut calmé. Hank proposa à ses collègues de prendre leur pause, et que s'il avait un problème, il les bipperait sur leurs appareils. Tous, heureux de quitter l'infirmerie, le saluèrent et promirent de venir prendre la relève d'ici une heure ou deux. Il les remercia et s'en retourna à ses occupations. Son ventre se mit à crier famine et il s'obligea à faire abstration de ce détail... Néanmoins, les épisodes de la journée l'avaient fatigué, et ayant fait presque du non stop depuis quatre du matin, sa volonté commençait à fléchir... Plus qu'une heure ou deux, et il pourrait aller prendre sa pause. Pour sur que la nuit prochaine ne serait pas de tout repos non plus.
La porte de l'infirmerie s'ouvri, laissant entrer un des assistants qui avait cru bon de lui apportait des sandwichs. Il le remercia et se fut avec joie qu'il croqua dans son premier sandwich lorsque l'élève qu'il avait opéré commença à gémir. Posant son repas, il se dirigea vers l'élève en question : il allait falloir qu'on le laisse en observation pendant au moins 24h et le laisser sous sédatifs le double. Des larmes coulèrent sur les joues du patient et Hank lui parla d'une voix douce et paternel pour le calmer et ainsi, il vérifia si tout était en place pour qu'il passe une relativement bonne nuit. Alors qu'il allait retourner à son repas, la porte s'ouvrit de nouveau. | |
| | | Scott Hart Elève X-Men Gamma
Nombre de messages : 487 Autre(s) identité(s) : Big Red
Pouvoirs : Colosse composé de rubis
Age du perso : 27 Date d'inscription : 26/04/2009
| Sujet: Re: Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) Dim 14 Fév 2010 - 17:10 | |
| Encore une belle journée qui commençait, le ciel était bleu, les petits oiseaux chantaient, et le soleil balançait ses rayons bienfaiteurs sur le manoirs de l'institut. Les élèves s'éveillaient les uns après les autres pour profiter de cette magnifique journée s'annonçait. Un véritable fourmillement se mettait en place pour que tout le monde puisse prendre son petit déjeuner.
Tous ? Non ! Au fond de son lit (renforcé avec des barres d'adamentium) Scott maugréait, il ne se sentait pas très bien, il était fatigué malgré qu'il se soit couché tôt la veille, et puis il avait mal a la tête. C'était vraiment inhabituel, depuis qu'il avait muté il n'avait jamais était malade ou blessé sérieusement. Cela devait être un des élèves qui avait le pouvoir de balancer des germes et autre saloperies, il avait du en avaler ou en inhaler par inadvertance. Saleté.
Scott sentit un éternuement arriver, ce fut apocalyptique, l'éternuement dut résonner dans toute l'institut et en prime d'énorme piques de roche rouge partirent se ficher dans le mur en face et en prime une lampe posé au bout de son lit s'envola pour fracasser une fenêtre. Non il n'allait vraiment pas bien.
Avec difficulté il se leva, sa tanguait sévère. Il attrapa vite fait de quoi se couvrir et décida d'aller faire un tour a l'infirmerie. S'il restait dans cette état cela pourrait être dangereux pour lui, mais aussi pour les autres. Il en eu la confirmation peut après, alors qu'il marchait un nouvel éternuement se produisit, les piques de rubis collèrent un mec contre le mur a la manière de l'assistant d'un lanceur de couteau. Scott regarda l'infortuné.
Excusez Bois.
Encore choqué le jeune cloué au mur se contenta d'un hochement de tête et d'un sourire jaune de circonstance. Le mutant arriva finalement a la l'infirmerie, d'un pas encore plus lourd que d'habitude. Il y avait du monde mais l'un des toubibs semblait inoccupé. C'était une espèce de grosse peluche bleu, mais Scott n'en était plus a cela prés. Scott s'approcha de lui.
Docteur bonjours je Grois que j'ai aDDrapé un gros...GNAAATCHAAAA !!!!!
Une autre volé partie de piques partit dans tout les sens, explosant des bocaux et des éprouvettes dans toutes la pièce.
...un gros rhuBe. | |
| | | Henry "Hank" MCCoy X-Men Gamma
Nombre de messages : 145 Age : 33 Autre(s) identité(s) : Le Fauve
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Age du perso : 46 ans Date d'inscription : 25/01/2010
| Sujet: Re: Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) Sam 27 Fév 2010 - 16:40 | |
| Les murs de l'infirmerie se mirent à trembler. La secousse fut brève mais intense : éprouvettes et matériels furent endommagés plus ou moins gravement. De nombreux morceaux de verres jonchés le sol, des pièces métalliques provenant de divers accessoires avaient eu l'idée de prendre d'assaut le carrelage de l'infirmerie et un bon nombre d'ustensiles ne seraient pas récupérable. Attaque ou simple tremblement ? A son souvenir, l'institut n'avait pas été construite sur une zone à risques mais la théorie de l'attaque était peu probable... quoi que ! Ne sachant pas ce qui se passait sur les niveaux supèrieurs et infèrieurs, Hank préféra déclenchait l'évacuation totale de cette partie du bâtiment : déjà les blessés qui étaient partis se promener non loin de la pièce revenaient rapidement avec leurs amis et d'autres élèves qui n'avaient strictement rien à faire ici si ce n'est que de vouloir se protéger d'une autre secousse. Un brouahaha monta et la pièce fut inonder d'une peur sans nom : si le professeur McCoy enclenchait maintenant l'alarme pour aider à l'évacuation des lieux, il lui serait alors impossible, comme aux autres X Men, de rétablir l'ordre. Non. Stratégie. Toujours réfléchir de façon à ce qu'un plus grand nombre sorte vivant des situations comme celle ci qui s'offrait à lui. Pourquoi toujours chercher pour les autres ? Secouant la tête, il se força à se raisonner :
« Mais, mon p'tit Hank : ton raisonnement, c'est la seule chose qui te raccroche à l'humanité alors autant t'en servir intelligemment auprès de tes congénères ! »
Rapidement mais discrètement, sa main vient se poser sur son biper et déclencha une alarme silencieuse. Prenant alors les choses en mains, il se dirigea vers le fond de la salle ou il ouvrit l'un des sas de sécurité. Il désigna ensuite parmi les plus forts et les plus anciens des élèves se trouvant dans la pièce pour l'aider à évacuer et protéger leurs camarades dans les plus brefs délais : dans 3 minutes, il fallait qu'un maximum de leurs compagnons se trouvent en sécurité en dehors du domaine de l'école. Je vous l'accorde, c'est sans doute des mesures draconniennes mais en ayant aucune information provenant de l'extèrieur, il fallait s'attendre au pire. L'assistant qui lui avait apporté son repas fut le premier à revenir sur les lieux : un simple signe de tête lui fit comprendre qu'il n'en savait pas plus que lui. Aucun mot ne fut échangé et la cadence d'évacuation accéléra au fur et à mesure que les médecins et infirmiers revenaient sur les lieux : personne ne savait mais aucun des adultes présents sur la scène ne montrèrent un signe de faiblesse ou d'inquiétude. Ils étaient tous maître de leurs corps et de leurs émotions : une bonne chose lorsque la plupart des mutants présents n'étaient pas en état de combattre si l'ennemi survenait.
Du monde ? Il en restait, certes, mais la plupart était des mutants aguerris. Le médecin en chef donnait les derniers ordres alors que les sas se refermaient un à un : plusieurs infirmiers avaient été dépéchés avec les différents groupes de jeunes et seraient certainement d'ici quelques heures dans les camps de survie. Certes, la route serait longue : ceux qui feront le voyage à pieds iront dans les centres les plus proches, les invalides, quand à eux, seront transférer dans les camps de survie ou les centres de soin seront les mieux équipés. Ramassant alors son sandwich, il se mit à l'engloutir calmement, comme si tout ce qui s'était passé avant n'avait jamais eu lieu. Alors que la terre continuait à tourner autour de lui, ses yeux se perdirent dans un monde aussi lointain qu'inaccessible. La voix du médecin en chef lui parvenait d'un monde lointain, les formes qui passaient et repassaient, se mouvaient autour de lui étaient floues. C'est alors que la porte de l'infirmerie s'ouvrit à nouveau pour laisser place à... un gros rubis rouge sur pattes ! Étant revenu à la réalité, le Fauve posa doucement son repas sur la table se trouvant derrière lui. Son instinct de survie lui hurlait de faire attention et de partir alors que son cerveau lui ordonnait de rester.
Son visage lui disait quelque chose. En même temps, ce n'est pas tous les jours qu'on croisait un rubis rouge sur pattes. Fouillant dans sa mémoire alors que le nouvel arrivant s'approchait de lui, ses accolytes ne semblaient pas s'être aperçu de son arrivée. Il plongea son regard dans celui de son interlocuteur avant que celui ci se mette à lui parler. Scott. C'est ça. Il avait devant lui celui que l'on nommait Big Red. Il ne l'avait jamais rencontré à proprement parlé mais beaucoup lui avait fait par de leurs réflexions à son sujet. C'est alors qu'il éternua, provocant une volée d'éclats de rubis à travers la pièce. Plongeant sur le côté, il entraina dans sa chute une des infimières qui était directement visée par l'un des projetiles. Il amortit le choc de la chute de sa collègue en tombant le premier au sol et en la réceptionnant dans ses bras. Le reste des pots en verre et des appareils encore un état virent leurs dernières heures arrivées. Lorsque tout fut fini, Hank se releva et aida sa camarade qui rougit. Un silence s'abbatit sur les lieux après que les derniers mots de l'élève se furent envolés très haut et très loin. S'approchant doucement mais d'un pas sur de Scott, le professeur McCoy le salua :
« Bonjour Scott ! »
Puis, donnant quelques ordres brefs, plusieurs infirmiers et apprentis quittèrent la pièce alors que des médecins se dirigeaient vers une des cellules d'isolement de la pièce. Reportant son attention sur le malade, Hank lui expliqua :
« Nous allons devoir te placer en isolement jusqu'à nouvel ordre. »
Il se tut et attendit que la cellule soit prête. Une fois cela fait, il demanda à tout le monde de sortir. Certains essayèrent de protester mais leurs protestations furent écartées. Lorsqu'il n'y eut plus que la grosse peluche bleue et le gros rubis rouge, il continua :
« Ne le prend pas mal mais tu le sais tout autant que moi : notre physique présente des avantages mais aussi des inconvénients. En l'occurence, tu conviendras ici que ton rhume est un danger pour les autres mais aussi pour toi. Quoi qu'il advienne, nous allons devoir déployer de nombreuses mesures pour que nous puissions rétablir ta santé le plus vite possible. Néanmoins, pour cela, j'ai besoin que tu me fasses confiance. »
Croisant les bras sur sa poitrine, il ne bougea plus. | |
| | | Scott Hart Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) Ven 12 Mar 2010 - 16:47 | |
| A l'isolement carrement, juste pour un rhume on allait le confiner dans un espace restreint. Déjà qu'il tournait en rond dans l'institut, ben maintenant se serait pire. Bon d'accord quand il eternuait il projetait des piques de rubis dans tout les sens, mais bon. Un simple antibiotique n'aurait-il pas suffit ?
Je pourrais pas avoir une aspirine a la place
En plus depuis qu'il était resté coincé dans une gallerie pendant des heures, bléssé avec des cadavres d'autres mineurs il souffrait d'une légére claustrophobie. Alors ce retrouver dans une pice fermée ne l'enchantait vraiment pas. Et le confort ? c'était un chambre faites pour les personnes de constitution normale ou proche de l'être humain, pas un type dans son genre. Tout en pensant a cela il eternua encore plus violement, cette fois ce n'est pas des pics de roche qui partirent, mais des centaines de petite billes qui coulérent de son nez. On aurait put appeler cela de la "morve rouge", Scott attrapa un mouchoir, ou plus precisement un torchon et se moucha bruyement, un véritable cor de chasse au fin fond d'une forêt en automne pendant une chasse a cour.
Bais un zimple medicament Bourrais Bas suffir ? SNIIIRFFLL!!! | |
| | | Henry "Hank" MCCoy X-Men Gamma
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| Sujet: Re: Quand le pays des songes rattrape la réalité (PV Scott) Dim 28 Mar 2010 - 11:12 | |
| Hank leva un sourcil : un aspirine ? Sans un mot, il se dirigea vers l'armoire où étaient répertoriés les dossiers médicales des élèves et X Men de l'institut. Mettant alors la main sur celui de Scott, il l'ouvrit à la première page où une fiche rapide du personnage avait été dressé : 2 mètres 10 et pesant près d'une tonne, son corps est constitué de rubis (tant à l'extérieur qu'à l'intérieur), il est peu probable qu'il tombe malade de part sa constitution...
Levant les yeux vers son élève, il lui fit cette remarque :
« De part ta taille, ton poids et ta constitution, je doute que l'aspirine est un quelconque effet sur ta personne, même si tu en prenais une grande quantité ! »
Replongeant dans son dossier, il examina un par un les points énoncés : quelque chose le chiffonait. Comment un rubis aurait pu tomber malade ? Théoriquement, un rubis ne pouvait pas choper des merdes tel que le rhume... sauf que le rubis qui se tenait en face de lui était vivant ! Scrutant de nouveau son interlocuteur, il lui demanda :
« Qu'est ce que tu as mangé et bu ces trois derniers jours ? »
Il n'y avait qu'une voix de passage pour permettre aux microbes de mettre hors d'état de nuire un rubis et apparemment, ils avaient trouvé le moyen d'y accéder à cette fameuse voix. Néanmoins, il fallait trouver rapidement la source de cette maladie pour éviter que ça se reproduise et que l'on puisse lui donner le traitement adéquat. Et vu la tête que tirait son élève, l'isolement n'était sans doute pas la meilleure des solutions.
L'état d'urgence ayant été décrété, il n'y aura personne dans les couloirs de l'institut durant les 5 prochains jours minimum. Ainsi donc, ils disposaient de tout l'espace nécessaire. Toutefois, le temps de trouver ce qui correspondrait le mieux comme remède à Scott ne tiendrait sans doute pas dans les jours qui leur étaient impartis... Il proposa alors :
« Viens, allons dehors... Même si le beau temps n'apporte pas de solutions, il a toujours été là pour remonté le moral ! »
Il lui adressa un sourire et rangea le dossier avant de sortir. Il se dirigea vers le parc où il vint s'allonger dans l'herbe : les herbes folles vinrent lui chatouiller doucement le visage. Il sourit et invita son coéquipier de venir s'installer à côté de lui. Il lui fit un clin d'oeil :
« Autant profiter d'avoir l'institut pour nous tout seul pour régler ce petit problème dans un plus grand espace que la cellule d'isolement ! » | |
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