Autorité (PV Mercury)

C'était une vieille habitude à Jean-Paul de se promener dans les couloirs pour seulement voir des élèves. Il avait des élèves qui profitaient de l'Institut, seulement pour ressembler à la majorité des paresseux et ne faire presque rien. Les mutants doivent travaillés beaucoup plus fort que la majorité des humains, ils doivent comprendre que leur vie ne va jamais être aussi simple que les vies humains. Les humains ne sont pas obligés de supporter leurs propres conneries, les mutants sont obligés de supporter leurs conneries, malgré ce plusieurs personnes proclament.

En réalité, la plupart des mutants était l'idéal du surhomme de Nietzsche. Les nazis avaient prit cette idée pour placer l'idée de la race supérieure et les pauvres d'esprits ne connaissaient rien à la philosophie de Nietzsche, le but des mutants n'était pas de définir leur égalité ou de gouverner les hommes, mais de préserver et de métamorphoser l'existence humaine. Les mutants doivent privilégiés les êtres humains, malgré qu'ils sont des foutus imbéciles.

Livre en main, avec ses lunettes qu'il utilisait seulement ses cours d'économie. Puis, il a vu une jeune femme avec une apparence hors-norme, c'était Mercury. C'était étrange, mais elle n'était jamais en cours selon les autres professeurs. C'était le temps de faire son autoritaire, c'était sympathique d'être autoritaire devant les autres.

-Cessily Kincaid... c'est étrange que je ne te vois jamais en cours... tu as des cours à l'Université ou tu te fais vivre avec l'Institut?

C'était arrogant, mais c'était à son habitude.

Invité

Cessily s'était lever tôt, ce matin là pour pouvoir aller s'entraîner, comme d'habitude. Son entraînement physique prenait toute la place depuis son retour à l'institut, si bien que, malgré qu'elle soit de retour depuis un bon deux mois, Cessily n'avait en effet assisté à aucun cours donné par un professeur, pas même celui de combat. Elle revenait de son entraînement et arpentait les couloirs à la recherche de visage qu'elle connaissait. Évidemment, tout le monde était en cours, donc personne en vue.

Puis, elle vit quelqu'un sortir. Le professeur d'économie, Véga, lui adressa la parole avec un ton un peu arrogant. L'arrogance, Cessily en avait à revendre, elle aussi. Cependant, elle préféra rester prudent. Elle allait sortir une réplique conglante, mais se mis à réfléchir rapidement.

Véga n'était pas connu pour être le plus sympathique des professeurs. Il tenait ses classes d'une main de fer, et surtout, ces méthodes étaient...différentes de celle des autres profs. Mais bon... Cessily n'avait pas de raison de se retenir. I n'y avait pas beaucoup de gens qui lui faisait peur, et celui-ci n'en faisait pas parti. Elle planta donc son regard dénué de rétine dans celui de Véga, petit sourire au coin des lèvres.

-On ne me voit pas parce que je n'y vais pas, professeur, c'est aussi simple. Je ne me fais pas vivre par L'institut puisque je n'ai pas le besoin de manger. Pour le moment, j'entraîne mon corps, pas mon cerveau. Et puis, j'arrive au beau milieu de l'année. Si je suis un cours, je vais rien comprendre.

Mercury s'était arrêtée pour parler, croisant les bras sur sa poitrine. Son ton était Arrogant également, mais Véga demeurait un professeur, elle était donc polie. Elle fit un quart de tour pour pouvoir s'accoté le dos sur le mur, sans pourtant lâcher ni le regard de Véga, ni son sourire en coin.

-Tu sais que cela me déçoit beaucoup des gens qui pensent comme toi. Le cout de la vie? Tu connais? La nourriture, c'est bien, parce que c'est l'une des seules choses qu'on paye devant les élèves, mais sinon, tu ne penses à l'électricité, à l'eau, à le logement et autres. Je suis désolé pour toi, mais je te laisse deux choix. Tu fais des études ou tu trouves un travail. C'est simple? Il est dans une certitude que tu vas me trouver méchant, mais quand on vient à l'école des surdoués, tout le monde me supporte et jusqu'à une critique de mon supérieur, tu vas m'écouter. Tu dois connaître deux choses dans ta vie: Être intelligente et être forte. Pour être une bonne personne, tu dois maîtriser les deux, sinon tu es complètement inutile. Une mutante sans cerveau avec une grande puissance, je n'en veux pas. Je veux des mutants avec des cerveaux et avec une grande force. Alors, si tu ne changes pas toute suite. Je vais te donner des travaux, et mes travaux vont être beaucoup plus difficile que la majorité des choses que tu peux faire en étude ou au travail. Est-ce que tu m'as bien comprit?

Il sortait encore le ton autoritaire, mais il ne voulait pas des petits paresseux dans l'Institut. Il était vrai qu'il était arrogant, mais il expliquait très bien son point de vue. Véga utilisait un peu son pouvoir d'autorité, mais il était le professeur, il était l'image de la petite autorité scolaire.

Invité

Bon, il avait pas tord, mais il avait pas la bonne façon de le dire. Cessily se décolla du mur et décroisa ses bras, sans détourner le regard cependant. En fait, les cours l'intéressait très peu. Elle comprenait bien ce qu'il voulait dire par l'intelligence au combat, mais il exagérait.

-Écoutez, monsieur Beaubien. Je ne veux pas vous manquer de respect, mais l'intelligence comme vous l'entendez ne me servira pas à grand chose pendant mes combats. Si j'ai des missions d'infiltration à faire plus tard, on me montrera ce que je dois savoir. Et puis, vous m'avez bien regarder?

Mercury se montra elle-même avec ses bras, faisant un tour sur elle-même. Son corps de mercure argenté, malgré son apparence humaine, attirait plutôt l'attention.

-Soyez honnête, professeur. Si j'avais les qualités requises pour faire un boulôt et que vous étiez humain... Vous m'embaucheriez? Mon corps, c'est une arme, et je l'entraîne déjà énormément pour qu'elle soit encore plus efficace que maintenant. De savoir que la capitale du Soudan, de faire de formules mathématiques avancé, de savoir que le Dow-Jones est à la baisse et pourquoi, à quoi ça peut servir pour une personne comme moi?Vous, vous avez une apparence qui se fond à la masse. Pas moi. Quand les humains nous accepterons, monsieur, je me mettrai aux études. pour le moment, j'entraîne ce que j'ai à entraîner. Et puis, comme je l'ai dit plus tôt, j'arriverais au beau milieu d'un programme. Je commencerai mes cours la prochaine fois.

Mercury se doutait bien que Véga allait la sermoner sévèrement pour ce genre de discours. Cependant, elle avait raison, et elle le savait bien. Les cours de combat étaient les seuls qui pouvaient l'aider à progresser réellement.

Un adolescent à la norme, capable de toujours d'argumenter sans raison. Le grand problème avec les jeunes, c'était très rare qu'ils donnent raisons aux vétérans, il pourrait très bien comprendre pour des vieux chrétiens radicaux qui habitent dans un village. Leur moral n'était pas au top de l'actualité, mais Beaubier se croyait aussi intelligent que pour donner une morale que n'importe qui d'autres. Il avait fait beaucoup de chose pour devenir l'homme accompli qu'il était maintenant.

-Non, tu es dans le tort. Cela fait près de 40 ans que je fais des missions avec des divers groupes comme Alpha Flight ou les X-Men et me dire cela, est une insulte personnelle à tout ce que j'ai fait dans ma vie. Sans les connaissances que j'avais pour des missions d'infiltrations ou autres, je n'aurai jamais réalisé ce que j'ai réalisé. Alors, tu es dans le tort et j'ai raison. Tu vas arrêté de faire la petite étudiante qui pense tout réaliser en travaillant avec les muscles et tu vas apprendre des choses.

Généraliser sur les humains, c'est comme généraliser sur les mutants, alors je n'accepte pas ce genre de chose. Si, tu ne sais pas, il existe des libéraux et pour être simple, ceux-ci croient à l'égalité, malgré les préjugés qui nous entourent. Il a toujours des libéraux dans le patronat et je peux t'aider à trouver un travail. Des personnes qui me donnent ce genre d'excuse, sont seulement des lâches pour moi et je n'ai pas envie de donner des missions à des lâches.

Il n'avait pas été dans les mots doux, mais il restait toujours neutre dans son ton de voix et dans sa réaction.

-Si, tu ne trouves pas de travail, je vais t'en trouver.

Invité

Cessily n'avait en aucun cas manquer de repsect au professeur. Personnellement, elle trouvait qu'une personne qui manque de respect ne mérite pas le respect. Donc, cette fois, elle ne se gêna pas.

-Un travail qu'on me trouve pour lequel je n,ai aucune motivation ne durera jamais longtemps. De plus, il n'y a pas que vous qui donniez des missions. Et puis, si vous écoutiez quand je vous parlais, vous auriez compris, parce que je l'ai tout de même dit deux fois, que je ne veux pas commencer des cours alors que vous êtes en plein milieu de votre semestre et que j'allais les commencer au début du prochain!

De plus, je ne vous voulais aucune insulte. Et de dire que je suis dans le tort, c'est votre point de vue. Nous avons chacun notre façon d'avancer dans la vie. La vôtre est différente de la mienne, c'est tout. Dites que vous désaprouvez ce que je fais, je m'en balance. Mais ne vous pensez pas a ce point savant pour croire que vous avez la science infuse et me dire que je suis dans le tord, Professeur.

Le dernier mot avait été dit avec un certain mépris dans le ton de la jeune femme. Cette fois, elle espérait qu'elle n'aurait pas à se répétée. Bien que cela ne l'intéressait pas, elle savait très bien qu'elle était dans une école, et non dans un centre d'accueil où on fait n'importe quoi. Elle n'avait jamais l'intention de tout manquer les cours.

Elle commençait à montrer des signes de frustration, ce n'était pas nouveau chez les élèves, Beaubier qui disait que l'élève était dans le tort ou dans la raison, les jeunes n'aimaient tellement pas se faire voir dans la vision d'un vieux barbant. Mais, il avait un point de vue fixe sur les élèves, des élèves qui refusaient de travailler leur intellect était un échec assuré. Gambit ou Logan étaient des cas d'exceptions, surtout à cause de leur agilité et de leur stratégie.

-J'ai tellement vu des élèves comme toi qui penser devenir un ou une super-héros ou super-héroine en travaillant sur les muscles et je ne les fais plus jamais confiance. Une chose importante, je n'ai pas parlé d'étude depuis nos derniers dialogues, j'ai pensé à un travail, mais si tu veux faire ta paresseuse, je ne vais plus intervenir, mais compte sur moi que des missions... tu vas en avoir rarement. Je n'ai pas dit que j'ai dans la science infuse, j'ai seulement vu assez de mutants comme toi, pour m'en faire une idée et sans être méchant, je ne pense pas que tu vas sortir du lot.

J'ai travaillé toute ma vie pour devenir une personne et des personnes qui restent en passant travaillant la force ne sont jamais arrivés bien loin. Mon point de vue dans un sondage statistique de 1000 cas me donne raison, alors tu es dans le tort. C'est triste, hein? Toutes les personnes qui se sont forcés sont devenus mes élèves et ils sont devenus des maîtres en mission et ce n'est pas en réagissant comme toi qu'ils se sont débrouillés pour devenir des héros. Ils ont reçu de mes critiques, ils ont travaillé et ils sont devenus des membres importants de l'Institut. Mais regarde, je ne vais plus rien te forcer, si tu penses devenir une X-Man sans mon aide, alors essaie. Moi, je ne fais qu'aider les élèves et les futurs membres des X-Men... et quand ceux-ci écoutent mes conseils et les conseils de Summers et de Frost, ils deviennent des véritables X-Man.

C'était direct, mais il en avait fini, l'arrogance d'une élève démontre bien la patience d'une personne en mission. Les impatients ont toujours torts.

Invité

-Je sais que vous voulez mon bien, Monsieur Beaubier, mais je reviens d'un isolement d'un an... J'ai vécue dans le bois, hors de la société pour faire une recherche sur moi-même, je suis de retour dans la civilisation depuis deux mois à peine...

Cessily décroisa les bras à noueau. Sa voix était redevenue calme. Elle s'était emporter, chose qu'elle avait perdue l'habitude de faire. Après tout, son professeur ne lui voulait pas de mal. Il devait en effet savoir de quoi il parlait. Apparament, le ton arrogant de celui-ci avait sonné comme un défi aux oreilles de Mercury.

-Voiloà ce que je vous propose. Donnez moi encore un petit mois pour me remettre dans la société, et ensuite, je chercherai un travail. Si vous connaissez des endroits qui engagerait une femme fait de mercure, vous m,en glisserez un mot. En attendant, je pourrais commencer un cours privé accéléré avec vous... Avant de me remettre sérieusement aux études au début du prochain semestre. Ça vous va comme entente?

Elle faisait tout de même tout ça à reculons. Cependant, l'économie, ça ne fait pas de doute, c'est toujours très utile si tu veux réussir dans la vie. Autant bien commencer quelque part... Pour le reste...Bah on verra!

Bon, elle peut-être enfin comprit et relaxer les égos des jeunes élèves habituels, elle était devenue beaucoup plus modérer, peut-être que c'était à cause de la petite arrogance de Beaubier, mais ce n'était plus vraiment important. Elle avait une excuse comme plusieurs personnes, Beaubier n'aimait pas les excuses, il n'aimait pas les excuses. Il avait vécu tellement de chose que des émotions le touchaient rarement. La mort de son enfant ne l'avait pas complètement changé, mais il n'était plus le même.

-Je vais être sincère avec toi, je ne peux pas te comprendre et je ne peux pas comprendre ton isolement. Alors, si tu as besoin d'un mois de repos, je te le laisse sans problème. Mais, le mois prochain, je fais le despote. Mon but n'est pas de me faire aimer, mais de construire une Institut forte et sensible aux sentiments des humains. Mes cours privés ne sont pas aimés de plusieurs personnes. En effet, selon plusieurs mutants, je ne respecte pas les droits humains. C'est triste... en tout cas, dans un mois, je veux te voir ici en action.

Il est resté honnête avec la jeune femme en mercure, il connaissait quelques boulots qui pourraient la prendre, malgré sa mutation et sa forme physique. C'était triste d'avoir un estime de soi aussi bas, mais en comparaison, il ne comprenait pas les étudiants et leur tristesse. Il se prenait toujours en comparaison avec un autre mutant qui était une victime. Il ne les comprenait pas. Il avait quand même vécu l'un des pires deuils qu'un humain peut avoir. Ce n'était pas naturel de voir son enfant mourir avant le parent.

Invité

-Je ne vous demande pas de comprendre, non plus. Personne d'autre que moi, a part les télépathes, bien sûr, ne peut comprendre ce qui se passe dans ma tête.

Pour vos cours, je vous ai dit que je pouvais les commencer tout de suite. C'était pour le marché du travail que je voulais attendre. Si je me présente à un emploi comme je le suis maintenant, on ne me gardera probablement pas puisque j'ai trop l'esprit ailleurs.

Mercury tourna les talons et commença à s'éloigner du professeur. Rendu à quelques pas de distance, elle fit volte-face pour regarder celui-ci à nouveau.

-Pour ce qui est du fait de ne pas respecté les droits humains, ne vous en faites pas pour moi, je n'ai jamais été traité comme eux. Je ne verrai surement pas la différence.

Elle fit donc un clin d'oeil à son professeur avant de tourné les talons à nouveau, pour de bon cette fois, à moins que Véga l'interpèle à nouveau.

Bon, elle avait au moins décidé d'être coopérante. Ce que Véga détestait le plus, c'était des élèves qui pensaient devenir des vedettes en devenant des X-Men. Devenir un être puissant dans l'Institut n'était pas en devenant des X-Men, par exemple Charles Xavier était loin d'être un grand combattant, mais il était un excellent formateur. Pour devenir un membre important à l'intérieur de l'Institut, c'était par le respect et non par la force physique. Hélas, c'est le cerveau qui commande maintenant et non les petits muscles. Dommage pour les tarés qui pensent que si des gens ont moins de 150 livres sont des gens inutiles à la société. C'était triste de vivre dans l'ignorance.

-Parfait.

C'était simplement les mots de Véga pour décrire la situation, elle était capable de se rendre compte de l'autorité des autres membres, mais il ne voulait pas en rajouté plus. Si la jeune femme recommence une crise après une seule remarque de l'homme. Il pensait encore une fois avoir fait très bien son travail de professeur autoritaire et sans scrupule.

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