Briefing (Pv département renseignement)

Sujet: Briefing (Pv département renseignement) Mer 3 Mar 2010 - 22:02

Fatale avait fini par accepter de prendre en charge le département renseignement. Elle avait hésité pendant quelques jours. Elle n'avait donné une réponse favorable après avoir pris le temps de la réflexion. La tueuse n'aimait spécialement diriger une équipe. Elle aimait surtout travailler en solitaire, cependant elle devait se rendre à l'évidence la confrérie ne se portait pas au mieux et sans un reprise en main ferme il y avait fort à parié que l'organisation tourne mal. Certes il y avait eu des actions durant son absence, mais le groupe manquait de structuration interne. La critique était facile. Comme ce n'était pas son style de rester passive, elle avait consentit à redresser la barre. Après tout qui d'autre qu'elle pouvait diriger ce service. Elle qui était la reine de l'ombre et de l'infiltration. Il était grand temps de battre de clairon et de rassembler les troupes.
Elle n'avait fait que peu d'apparition après son annonce officielle à ce poste. Elle avait consacré son temps à étudier ce que ces prédécesseurs avaient laissé comme dossier. A vrai dire, elle ne trouva rien de transcendant. Elle aurait aimé plus de contenance. Il y avait, elle en était sur, un fort potentiel inexploité. Il était temps que le service renseignement tire son épingle du jeu et commence à prendre corps.
Fatale était une femme d'action avant tout. Il était grand temps de faire travailler ses brebis qui , elle en était certaine, ne demandaient que cela. Elle avait mis en place durant quelques jours des nouveaux axes de travail. Ce n'était en rien une présentation qui allait avoir lieu en ce jour, mais bien des nouvelles directives à accomplir. Elle avait peaufiné certaines stratégies et décider que quelques pistes à suivre.
Elle avait convoqué les membres de département à 14h30. Pour cette réunion elle avait squatté une petite salle. Elle savait que pour l'instant les renseignements ne comptaient guère de monde, à son grand désespoirs. Elle s'était renseignée discrètement avant sur les agents qu'elle allait rencontrer. Elle préférait savoir à quoi s'attendre pour éviter toute déconvenue.

Elle quitta sa chambre d'une démarche féline comme à son habitude, sans aucun artifice. Elle était suivi par un jeune mutant qui lui servait de larbin. Ce dernier portait une pile de dossier. Fatale était habillée de sa combinaison de cuir violette fraichement rénovée. Elle arriva dans la salle avec 15 minutes d'avance. Elle avait fait installer une table ronde et des chaises tout autour. Elle avait aussi demandé un vidéo-projecteur pour pouvoir diffuser quelques informations. Elle installa bien confortablement dans l'une des chaises.

« Pose ça ici et file. »

Elle lui indiqua de mettre les documents devant elle ce que le jeune mutant fit et il partit sans demander son reste.
Elle avait l'air parfaitement décontracté, elle feuilleta quelques notes en attendant que ses petits protégés arrivent. Tout ce qu'elle espérait c'est qu'ils soient à l'heure.

Sujet: Re: Briefing (Pv département renseignement) Jeu 4 Mar 2010 - 17:43

14h25, salle de réunion du département renseignement

Persönlicher Brief

La tête dans le gaz, sans mauvais jeu de mots inacceptable, j'avais été tirée de mon sommeil par des tambourinements contre la porte de notre dortoir, et par oubli plutôt qu'autre chose, ma tenue était des plus indécentes lorsque j'allai ouvrir la porte, bien que cela ne soit pas non plus de la décadence la plus totale, mais tout de même. Mais malgré mes idées pour le moins tranchées, je n'étais pas ce qu'il y avait de plus timide vis-à-vis de mon accoutrement en face de mes interlocuteurs. Même en face du parfait inconnu que j'avais sous les yeux en ouvrant la porte doucement, qui se révélait être un jeune homme atteignant difficilement l'âge de la majorité, donc alors que pour la plupart le cerveau ne dépasse pas le stade de la ceinture, je restai sensiblement sans gêne mais toutefois je n'en demeurai pas moins aux aguets, prêt à lui sauter au visage au moindre signe qu'il s'imagine des choses ou qu'il ne me regarde comme un fantasme.
Mais curieusement, alors même qu'il aurait très bien jeter un rapide coup d'œil sur mon anatomie, il n'en fit rien, son regard passa de ce qu'il tenait dans les mains à mes yeux sans le moindre arrêt entre deux. Je pourrais presque même affirmer qu'il ne détailla pas le moins du monde mon visage, mais je ne pouvais me placer de son point de vue, aussi ne le dirai-je pas. Mais c'était surprenant, il y avait donc des mâles bien élevés dans la confrérie, ce qui me changeait de ceux qui n'hésiteraient même pas à me faire subir mille douleurs physiques et mentales. Cependant, ne sautons pas trop vite sur les conclusions, je n'allais pas le faire entrer non plus dans la chambre, c'était notre endroit privé à nous le sexe supérieur et malgré la bonne tenue de cet homme, il n'avait pas à pénétrer notre intimité.
Et mon visage restait dur bien qu'il ne soit pas agressif, mais il semblait plutôt apeuré par quelque chose qui ne provenait pas de moi, sinon quoi je l'aurais su. Il me tendit un morceau de papier qui ressemblait fort à une lettre et écrite d'une main visiblement habile. Je doutais que cela vienne de lui, c'eût été plus qu'étonnant, mais en parcourant aussi rapidement que possible la lettre des yeux, je vis que j'étais invitée, et plutôt invectivée, de me rendre à une réunion dans l'après-midi même. Avant que je puisse encore finir de lire, car je lisais l'anglais moins vite que l'allemand, c'était évident, il me conseilla : « Si vous voulez éviter le moindre problème, vous devriez être pile à l'heure ou même un peu en avance, elle n'est pas forcément tendre votre chef. » Je finis de lire la lettre et en lisant le nom de l'expéditeur, à savoir Fatale, il me sembla que ce nom me disait quelque chose. Je l'avais très certainement déjà entendu dans les couloirs, mais sans savoir à qui cela correspondait, enfin j'aurai tout le loisir de le découvrir tout à l'heure.

« Tu sais, il n'est pas dans mes habitudes de faire attendre mes supérieurs, le travail n'est pas un domaine sacré pour les allemands, mais presque, lorsqu'on a un travail, on s'y met jusqu'au terme de celui-ci, mais bref. Je te remercie de m'avoir apporté la missive. » Pourquoi le remercier ? Parce que tous les hommes ne méritent pas la solution finale, certes ils ne sont pas nombreux, mais ceux-là méritent qu'on leur attribue le respect légitime face à leur bonne conduite. Et intérieurement, j'étais confrontée à un choix : Devais-je tenter de lui parler de ses problèmes qui commençaient à être apparemment profonds ou bien valait-il mieux que je le laisse à ses propres problèmes ? Finalement, sans faire réellement le choix, ou un choix intermédiaire, je lui dis pour achever la conversation : « Écoute, ce que je te propose, c'est que dès que tu as un peu le temps, tu passes me voir, et on pourra discuter, que ce soit ici ou loin de la confrérie, je m'en fiche. Mais en attendant, tu devrais continuer tes tâches. » Il me remercia et partit aussitôt, quel brave petit.
Ce qui m'ennuyait le plus en fait, c'était que j'avais des choses de prévues entre temps, et à cause de l'annonce soudaine de cette réunion je devais tout annuler, ou décaler à une date postérieure, ce qui n'était pas pour me plaire du tout, et ne plairait sans doute pas aux professeurs à qui je devais rendre mes travaux. Car bien que confrériste, je demeurais étudiante, même si c'était assez difficile à suivre et que je savais pertinemment que la confrérie finirait par nuire aux études, car un jour je serais découverte, et ce sera la fin de l'anonymat. Mais j'avais tout de même des choses à faire et j'avais, si je me dépêchais, le temps de les exécuter avant de revenir ici pour aller à cette fichue réunion.

Revenant de mes occupations, en vitesse d'ailleurs, je ne pris même pas le temps de vérifier si j'étais tout à fait présentable lorsque j'ouvris la porte de la salle où j'étais convoquée. Un rapide coup d'œil à l'horloge dans la salle m'indiqua que j'étais arrivée cinq minutes avant l'heure indiquée. Soit, c'était toujours mieux que cinq après. Je saluai poliment ma supérieure, j'avais de la chance que ce fut une femme, un supérieur masculin m'aurait très certainement énervé plus qu'autre chose vu le peu de considération que l'on pouvait avoir pour les membres, cela avait déjà été assez clair lors du briefing avant la mission sur le pont. Je pris place sur une chaise à deux ou trois places de la chef, je n'avais pas la prétention de me donner le droit de m'installer à côté et ne voulais pas non plus être à son opposé.
Je détaillai rapidement le visage de la dénommée Fatale, et d'emblée son regard confirma mon impression décrite tout juste avant, elle n'offrirait pas des fleurs aux premiers venus. Son regard était encore plus dur que le mien, elle devait être particulièrement terrible lorsqu'on venait à la mettre en colère. Mais je n'avais pas envie de le tester par moi-même, je n'avais absolument aucune raison de faire ça. Puis je risquais de perdre bien plus que ma dignité si j'essayais. Mais je ne dis mot, attendant seulement que d'autres personnes arrivent, il ne me servait à rien de faire une conversation, cela reviendrait à démontrer que je suis bavarde ou donner une autre impression néfaste dès le début, ce n'était pas bon.

Invité

Ashley avait manifesté, il y a quelques temps déjà, le désir de s'intégrer à la confrérie. En effet, son caractère pourtant si merveilleux et délicat, était considéré par certains confréristes étroit d'esprit, un petit peu trop extrême a leur gout. Ce qui prouvait bien la encore une fois que ces ignorants d'hommes ne savaient que peu de chose su la nature féminine de leur interlocutrice. Tout ce que pouvait faire Ashley pour les dérouter et les éloigner d'elle, était de montrer une personnalité hors norme et relativement violente. Ainsi, il lui arrivait fréquemment d'être impliqué dans des rixes entre étudiant qui ne partageaient pas son point de vue. Cela ne la dérangeait pas, ces mêmes personnes qui la critiquaient aujourd'hui se prosterneront devant elle lorsque le monde qu'ils avaient toujours connu s'effondrera... Mais pour le moment elle voulait faire profil bas afin de ne pas attirer l'attention sur elle et d'élaborer ses rêves de puissance et de conquêtes en secret. Secret qu'elle aimerait partager avec une confidente mais qu'elle devrait cacher à tout prix. Son entrée dans le département des renseignements lui apporteraient cette discrétion qu'elle recherchait par dessus tout. Elle pourrait en effet subtiliser des preuves ou des comptes rendu si elle s'apercevait que la confrérie enquêtait un peu trop sur elle. C'est pourquoi elle avait été agréablement surprise et flatté lorsque son admission se fit de manière officielle. Un messager, ou plutôt devrait ton l'appeler le larbin de sa supérieure, se présenta un matin afin de lui remettre une missive. Celle-ci lui indiquait de se rendre dans une petite salle situé dans l'enceinte de la confrérie à 14h30 précises. Ravi de cette opportunité elle renvoya bien vite l'esclave de sa chef dans les roses.

Tu comptes rester à me regarder pendant encore longtemps répugnant rat d'égout ? Tu as fait ta mission, je ne te féliciterais pas et encore moi je te remercierai. Tu n'es qu'un pion dans le jeu tu le sais ?

Elle eut soudain le désir de le tuer gratuitement, comme ça, pour rien, juste parce qu'il ne lui plaisait pas physiquement, mais se dit qu'elle démarrerait d'un mauvais pied avec sa patronne et elle se résigna. Elle claqua la porte devant le garçon qui affichait à présent une tête médusée. Elle eut un sourire de satisfaction lorsqu'elle entendit le craquement harmonieux d'un nez qui se brise. Tout était parfait. Elle aurait au moins le loisir de se préparer, le rendez-vous n'étant que 3 petites heures plus tard. Elle se dirigea donc dans la salle de bain afin d'effectuer ses soins quotidien. Elle prit une douche chaude et reposante et ferma les yeux sous le jet bienfaisant de l'eau. Puis elle sortit de la douche et s'enroula dans une serviette dans l'intention de se sécher. Elle ébouriffa ses magnifiques cheveux et entreprit de les sécher. Bientôt un ronronnement sourd provoqué par le sèche cheveu brisa le silence monotone de la pièce. Ashley entama un petit air de musique et sa voix cristalline se répercuta entre les murs. Sa coiffure étant parfaite , comme à son habitude, elle se mit en quête de quelque chose à se mettre sur le dos. Elle sortit de la salle de bain et inspecta son dressing. Il y avait la assez de vêtements pour faire un défilé de mode entier. Elle parcourra avidement son placard et sembla trouver son bonheur. Un petit haut rouge révèlant son décolleté ferait parfaitement l'affaire. Elle compléta avec une jupe plissé écossaise et enfila ses bottes préférées : de superbes bottes en cuir marron clair. Si des hommes se trouvaient la lors de la réunion, ils en auraient pour leurs argent. Stupide hommes pensa t'elle avec un frémissement de dégout. Même au sein de la confrérie elle ne sentait pas en sécurité. C'est pourquoi elle dissimula habillement deux petits poignards dans le revers de ses bottes ainsi que deux autres situés sous les volants de sa jupe. Elle mit en place les fourreaux de protection et son attirail fut complet. Elle poussa un soupir de soulagement. Elle n'aimait pas rester plus de quelques minutes sans ses lames. S'admirant une dernière fois dans le miroir, elle se décida enfin à rejoindre son interlocutrice et patronne. Elle parcouru d'un pas rapide le chemin qui la séparait du lieu de rendez vous et bien vite se retrouva devant la porte. Elle s'assura qu'elle était à l'heure (14h28) et ne fit plus un geste. Etait-elle vraiment prête à intégrer une équipe et ne plus se la jouer solitaire ? Telle était la question.

Dans tout les cas c'est une réunion d'information, si cela ne me plait pas je refuserai poliment voila tout.

Elle se racla la gorge et entra dans la salle. Une table ronde trônait au milieu de la pièce, ou plusieurs chaises avaient été installées. Au centre de cette table se trouvait une femme habillé d'une combinaison violette qu'Ashley trouvait ridicule. Si elle intégrait le département elle espèrait au moins que sa chef aurait la décence de s'habiller de manière un peu plus... Normale... Elle retint une pouffement de rire et s'aperçut qu'une autre femme patientait elle aussi non loin de la première. Un sourire sincère s'afficha sur son visage. C'était Lorelei ! Contrairement à la première femme elle semblait s'être habillé avec classe et non pas comme une actrice de film pour adulte virant au SM... La chef du département semblait relativement contracté et n'accorda pas un regard à Ashley, semblant plus préoccupé par ses papiers que par elle même. Un mauvais point pensait Ashley intérieurement. Elle salua discrètement la chef du département avec hypocrisie (elle n'aimait personne et ne disait normalement bonjour à personne) et s'installa sur une des places vacantes. Elle étira ses pieds et les posa sur le rebord la table ronde faisant fi de la politesse en se disant qu'elle était à la confrérie et qu'elle pouvait se permettre de tout sans que cela ne gène ni ne choque personne. Quelques minutes passèrent dans le plus grand silence et la jeune fille commençait à s'impatienter. Elle s'empara de l'un de ses poignard et grava en ronchonnant des petits dessins sur la table pour s'occuper. Puis, n'y tenant plus, elle vrilla son regard en plein dans celui de la chef et s'adressa à elle le plus simplement du monde.

Et euh ont commence quand en fait ? C'est pas que le temps passe mais... Je ne veux pas non plus perdre une après midi de shopping pour rien...

Consciente d'avoir dépassé les bornes, Ashley ne s'en formalisait pourtant pas. Elle était faite pour ce poste et sa motivation ne faisait aucun doute. Restait maintenant à savoir si sa dirigent était une femme conciliante ou bien autoritaire. Dans l'hypothèse du dernier cas, l'intégration d'Ashley se révèlerait moins facile que prévu... Elle farfouilla à l'intérieur de son sac, en sorti un Gloss, et s'en étala délicatement sur les lèvres...

Sujet: Re: Briefing (Pv département renseignement) Sam 6 Mar 2010 - 20:04

Fatale n'avait pas vraiment daigné se préoccuper des filles qui venaient d'arriver. Les saluant juste d'un signe de la tête. Elle attendait que toutes ses protégés soient là pour commencer. Pourquoi redire les choses quand on peut le faire en un coup. Elle les jugea rapidement, Lorelei ayant pour elle une attitude conventionnelle, bien au contraire de la nouvelle qui faisait déjà des frasques. Son arrivée avait déjà fait des vagues et le mutant qui lui servait de larbin s'en était déjà plaint. Elle entendit une voix prendre la parole. Fatale releva donc la tête pour écouter les jérémiades de cette dernière. Son visage resta impassible. *Pour qui elle se prend cette morveuse à me donner des ordres !* Si Fatale pouvait se montrer conciliante dans certain cas, il en était autrement quand c'était un briefing d'opération. Elle voulait de la rigueur et aussi un peu de discipline. Elle avait de grands espoirs pour son département. Ashley venait de dépasser la limite à ne pas franchir. Autant son attitude désinvolte ne l'avait pas gêné autant sa prise de parole venait de profondément l'agacer. Si cette dernière pensait impressionner l'acolyte elle se trompait lourdement. A jouer les fortes têtes elle allait tomber sur un os et pas des moindre. C'était tout à fait le genre de comportement que Fatale détestait. Certes elle militait pour une cause qui lui semblait juste, certes elle employait des méthodes peu orthodoxe. Souvent elle était amenée à tuer pour arriver à ses fins, mais il y avait un minimum syndical à respecter en la présence d'un supérieur. La tueuse pouvait se montrer cool mais il ne fallait tout de même pas dépasser les bornes, surtout quand on venait d'arriver. Si personne ne l'avait encore mise en garde contre les Acolytes, elle allait vite comprendre à qui elle devait le respect. Fatale se leva de chaise et de toute sa hauteur elle toisa la nouvelle. Son regard jaune perçant se posant sur Ashley. D'une voix sèche, mais sans aucun énervement.

«Quand je l'aurais décidé! si tu n'es pas contente tu peux prendre tes cliques et tes claques. Je n'ai nullement l'attention de te faire perdre ton temps et je pense du même coup que j'économiserais le mien. Va vraiment falloir apprendre la patience et les bonnes manières si tu veux rester, c'est un peu la base de ton futur boulot. Donc te voila averti. Si tu penses avoir mieux à faire je ne te retiens pas.»

Elle finit par joindre les mots aux gestes en désignant la direction de la porte avec sa main. Elle n'était pas sortie de ses gonds, mais les directives étaient claires. Elle avait appris par sa nature d'agent secret à tenir ses nerfs dans des situations extrêmes. Mais son ton autoritaire ne laissait pas d'ambiguïté dans ses propos. Si elle les avait convoquées ce n'était pas pour faire une réunion tupperware. Les dires de Fatale étaient sérieux, elle n'avait pas l'attention de retenir Aslhey plus longtemps. Fatale attendait prestement que cette dernière change de comportement assez rapidement. Elle était encore maitre des personnes qu'elle désirait sous ses ordres. Si la jeune fille ne revoyait pas sa conduite elle allait s'en mordre les doigts. Si la jeune mutante exaspérait trop la tueuse en continuant à ce démarquer par son attitude frivole elle finirait par croupir dans une geôle de la prison, au pain sec et à l'eau. Fatale n'avait pas d'ordre à recevoir de quiconque dans cette pièce. Elle avait bien l'attention de faire passer le message. Il faut dire qu'au sein de l'organisation peu de monde pouvait prétendre pouvoir la commander.
Elle se montrait dur mais il fallait un minimum de coordination lors des opérations les têtes brulées menant à l'échec, elle n'en voulait surtout pas. Le département renseignement étant à la base des futurs actions qui seraient menés. Il était indispensable d'avoir un minimum de rigueur. Surtout par la nature des missions qui les attendaient. L'infiltration et la collecte d'information ne se faisaient pas en un jour, alors si Ashley ne pouvait pas attendre 5 minutes Fatale voyait mal comment elle allait faire le pied de grue toute une soirée.
Ashley venait de commettre sa première bévue en présence de sa chef, elle était sur la corde raide au yeux de cette dernière. Fatale l'avait rabroué aussitôt pour assoir son autorité. C'était certes un peu radical mais elle ne pouvait pas tolérer ce genre de comportement à la première entrevue. Sinon elle risquait d'avoir du mal par la suite à être respectée.
Fatale se réinstalla tranquillement, puis comme si de rien n'était elle regarda sa montre.

« Il reste encore deux minutes pour que les derniers agents soient à l'heure. Nous allons attendre tranquillement pour celle qui le désire. »

Son regard resta positionné sur Ashley guettant maintenant la moindre de ses réactions. Fatale se demandait comme cette dernière allait réagir.

Invité

Briefing (Pv département renseignement) Vignet15

Une nuit des plus reposantes venait de s’écouler, et malgré les frasques du soir passé, les sœurs Magus étaient heureuses. Arrivées bien tard à la confrérie, elles avaient profité de leur soirée pour sortir en boite, pour s’amuser au milieu d’une foule en délire où se cachaient généralement des proies faciles : les Hommes. Elles n’avaient pas poussé sur l’alcool, ni sur les contacts physiques, néanmoins, la tendresse était de mise, bravant au fil de la nuit la musculature reluisante des bras de leurs cibles. Depuis qu’elles étaient entrées à la confrérie, elles n’avaient pas vraiment eu l’occasion de s’amuser ainsi, et les contacts sociaux s’amoindrissaient, au profit des missions qu’elles accomplissaient. Il y avait tellement à faire à cinq dans un seul corps, que le besoin de rencontrer des hommes ne s’était plus fait ressentir depuis bien longtemps. C’était pourquoi, de temps à autres elles s’adonnaient à ces jeux de séductions, certes dignes d’adolescents, mais fort réconfortants.

Tellement plongées dans leur sommeil, elles ne s’étaient même pas rendu compte que quelqu’un avait sonné à la porte de leur chambre. Les premiers coups qu’elles avaient entendus s’étaient mixés à leur rêve, mélange de souvenirs et de désirs, mais lorsque les coups s’étaient faits plus insistants, elles n’avaient d’autre choix que de se lever pour aller ouvrir. La chevelure blonde de Vanessa s’étendait sur les coussins, et la chaleur qu’il y avait dans la pièce expliquait la petite tenue qu’elle portait, pour rester à l’aise et pour se sentir belle, en toutes occasions. Elle s’étira lentement, en levant la tête, puis elle ouvrit les yeux, fouettant l’air de ses cils encore maquillés de la veille. Elle s’assit sagement sur le bord de son lit, avant de frotter ses paupières, pour ensuite se lever, en laissant tomber sa nuisette sur ses cuisses. La démarche lente et incertaine, elle semblait vouloir prolonger son rêve, qui devait sans doute être des plus agréables à suivre… comme un feuilleton de série télé, mais le devoir devait probablement l’appeler, tant les coups sur la porte étaient insistants. Arrivée devant la porte, elle s’efforça de serrer la poignée pour laisser passer la lumière du couloir dans sa chambre. Les cheveux légèrement ébouriffés elle saluant le jeune homme qui se présentait devant lui. Elle n’eut d’autre réaction que de se sentir agressée par une forme matinale qui se lisait sur le visage du coursier *Ouah… dur dur ce matin*. Elle l’écouta sagement parler, gardant pour elle ses réflexions.

« Je dois vous donner ce message de la part de votre chef. Je vous déconseille d’arriver en retard, elle ne l’apprécierait pas… mais j’ai déjà essayé de vous joindre plus tôt ce matin, mais il n’y avait personne »

Ne comprenant un traitre mot de ce qu’il racontait, elle lui fit un sourire béat en le remerciant tout de même. Elle attendait de le voir disparaitre, en la regardant d’un air interrogatif, puis une fois la porte fermée, elle alluma la lumière, pour lire les informations qui lui étaient communiquées. Lisant en diagonale et en se doutant de ce qu’elle allait bien pouvoir lire, elle ne lut que les informations importantes, comme le sujet de cette convocation, ou même l’heure du rendez-vous… mais aussitôt qu’elle remarqua l’horaire, ses yeux s’ouvrirent grandement, en laissant transpirer l’angoisse et l’appréhension. Elle avait rendez-vous à 14h30… et il était déjà 14h00. Ecarquillant les yeux comme jamais elle ne l’avait fait, elle s’étonna, encore bloquée dans ses pensée, malgré le temps qui passait *J’ai dormis tout ce temps !* N’y croyant pas une seule seconde, elle se laissa emporter tout de même dans un élan de stress intense, pendant lequel elle devait se préparer : il fallait qu’elle soit présentable, et vu le temps dont elle disposait, il fallait que ca se fasse rapidement et de manière stratégique. Elle entra en vrac dans la salle de bain, munie de ses affaires choisies au hasard : Un débardeur blanc, surplombé d’un pull fin en laine bordeaux… puis un jean délavé qu’elle complèterait avec des bottines à talon. C’était rapide, mais elle était plutôt bien tombée. Venait alors le choix de la sœur qui allait se présenter à la réunion… étant données les circonstances, il fallait réfléchir intelligemment. Aussitôt, une ampoule clignota au dessus de sa tête, et c’est là que son corps se métamorphosa, pour laisser place à la poitrine généreuse d’Ava… son visage clair et agréable allait passer comme une lettre a la poste, et puis, Ava était sans aucun doute la sœur la moins amochées de la soirée d’hier.

Briefing (Pv département renseignement) Vignet18

Briefing (Pv département renseignement) Vignet18

Une fois prête, elle passa un dernier coup de maquillage pour être au top, puis ne restant qu’une dizaine de minutes, elle prit le révolver, héritage de sa dernière collaboration dans le département Renseignement, et le mit sans sa ceinture dans le dos. Elle sortit en trombe, enfilant au passage une veste de tailleur, puis elle se dirigea vers la salle dans laquelle allait se dérouler la réunion. Elle s’arrêta quelques secondes au niveau de l’entrée, et remit en place sa tenue, en écoutant d’une oreille attentive ce qui se racontait à l’intérieur. Elle n’était pas en retard, mais il fallait qu’elle fasse tout comme si c’était le cas.

« Veuillez excuser mon retard… navrée de vous avoir fait attendre. »

Aussitôt qu’elle pénétra dans la salle, ses souvenirs concernant sa première réunion du département lui remontaient à la tête. Elle s’assit alors sur une des chaises restées libres, puis fut forcée de constater qu’il n’y avait que des filles dans la nouvelle équipe… Pas si mal après tout, les filles avaient souvent un meilleur esprit d’équipe.

Elle attendit alors la suite des affaires, son regard divergeant entre les différents caractères qui se lisaient sur les 3 visages. Le Girl Power, promettait d’être explosif.

Sujet: Re: Briefing (Pv département renseignement) Ven 12 Mar 2010 - 14:44

L'arrivée soudaine, dans un grand fracas de surcroît, de la folle dingue que j'avais déjà accueilli à l'entrée de la confrérie était des plus inattendues. Ne serait-ce seulement que par l'intervalle de temps des plus moindres qui n'avait pas eu le temps de creuser un fossé entre son débarquement dans nos locaux et son entrée dans cette pièce, qui marque plus ou moins son intégration dans les missions confiées par nos supérieurs, même si celle faite précédemment n'engageait vraisemblablement que ceux qui avaient eu l'audace de franchir la salle de briefing à l'étage inférieur, et qui avaient par conséquent entendu parler de cette réunion, ce qui était mon cas il me semble, quoique… je ne sais plus. Ce n'est pas le détail le plus intéressant qui me revient de cet affrontement terrible et pitoyable en fonction du point de vue. Mais dans un cas où dans l'autre vis-à-vis de la convocation à cette mission, nul n'était obligé de participer à cette mission, dont le nombre de participants aurait peut-être suffi à faire tourner la balance à notre avantage, à éviter la mort minable du maire et à repousser ces maudits X-Men pour proclamer nos revendications.
Cela ruinait à la réputation de la confrérie, qualifiée d'organisation terroriste par la presse et par d'autres gens, réputation bancale ou non, je n'ai pas encore déterminé mon avis sur la question, car je n'y ai surtout jamais réfléchi. La seule qui comptait pour moi était mes propres ambitions, mes propres valeurs, et là assurément mes actes seraient qualifiés de terroristes, puisque personne ne saurait les comprendre exactement, ou tout du moins agir dans le même sens pour arriver à un même but sans recourir aux moyens aussi extrêmes. Mais pour en revenir au fait, cela faisait passer la confrérie pour un ordre profondément perturbé, déjà que certains effectifs ne mériteraient que la mort tant leur intelligence est en-dessous de l'échelle humaine, et ce qui semble manquer cruellement à la confrérie en cette période, peut-être était-ce différent lorsqu'on voyait plus souvent la belle bleue ou Magnéto, c'était l'Ordre. Il fallait de la rigueur, de la discipline, et des injonctions. Puisque la nature de l'homme l'empêche de fonder la vraie justice seul, alors il lui faut un maître qui lui dicte sa conduite et que ce soit un Diktat ou non, cela reste l'Ordre.
D'ailleurs, il ne fallut que quelques secondes à peine pour que l'on puisse déterminer définitivement si ce n'était que spéculation ou une réalité. Ashley, qui visiblement avait une intelligence aussi haute que le branleur débile du département opération et qui avait prodigué des menaces vaines à mon égard, ne semblait pas encore avoir compris ce que c'était que les règles de la confrérie, qui n'étaient pas fixées par un traité certes, mais qui se comprenaient à elles seules, si toutefois la case raison n'était pas obstruée par la case shopping ou sexe, et malheureusement ça frappait tant les hommes que les femmes… Encore aujourd'hui, ce qui est fort triste et affligeant, désespérant et révoltant. Je la regardai même pas, je me contentai simplement de l'ignorer. À vrai dire je ne l'avais vue que du coin de l'œil, j'étais à moitié présente dans la pièce et à moitié évasive, mais je fus sortie de ma rêverie lorsque la chef prit la parole, car elle était cette que je devais le plus écouter parmi les personnes ici, et vu la qualité des propos d'Ashley, la seule qui était au fond raisonnable.

Malheureusement elle ne donna pas encore d'ordres de mission, elle ne faisait que répondre à la remarque navrante d'Ashley, ce qui était fort malheureux, mais bon, l'heure n'était pas encore venue de commencer la réunion, ce que Fatale souligna d'ailleurs. La seule chose cependant qui m'étonnait était surtout qu'elle n'avait pas pris la peine de faire comprendre de force plutôt que d'user des mots les règles de la confrérie, et elle resta assez diplomate en fait, c'était surtout ça le plus intrigant. Moi-même je n'avais pas cédé à la violence en premier lieu, mais le ton employé était clairement différent, plus provocant, plus direct, l'art de se débarrasser des gêneurs quoi en somme. Pour ma part, je ne savais pas quoi penser, je n'étais même pas certaine d'être autorisée à avoir mon avis. Car si elle intégrait finalement le département renseignement, il faudrait qu'elle apprenne un jour à se calmer et à faire preuve d'un esprit logique et digne d'une femme qui se doit d'être plutôt que d'une femme qui est, à savoir qui fait passer les priorités du monde après le shopping, après le maquillage et après bon nombre de superficialités encore.
Puis enfin une autre fille entra dans la salle, que je n'avais jamais vue d'ailleurs, c'était étonnant. Une fort jolie demoiselle, j'imagine qu'elle avait dû aussi souffrir des remarques quant à sa beauté naturelle, ou superficielle, elle ne semblait pas avoir lésé sur le maquillage non plus. Mais elle avait eu l'amabalité de s'excuser sur son retard, c'était un détail qui allait sans doute passer pour insignifiant aux yeux de Fatale, d'inacceptable à l'esprit étroit d'Ashley, mais pour moi c'était un bon début, venant d'Allemagne, le travail est une priorité dans la vie. Ce n'était pas la seule certes, il y avait bien d'autres détails qui pouvaient ressortir comme étant des préjugés, bien que certains soient fondés, mais dans l'ensemble, ils étaient assez véridiques, sauf celui sur la taille des allemands, tous n'avoisinent pas 1m90. Enfin, cela n'empêchait pas certains d'être vraiment grands non plus. Mais bref, je me demandais s'il y allait encore y avoir des membres dans ce département que je ne connaissais pas encore, mais si nous n'étions que des femmes, cela risquait de me plaire, si jamais Ashley apprend à se calmer…

Invité

Ashley posait tranquillement son gloss sur ses lèvres lorsqu'elle sursauta sous l'effet de la voix sèche et brutale de sa future chef. Son gloss tomba sur le sol et roula dans une fuite inespéré et s'immobilisa 6 mètres plus loin. Ashley esquissa un mouvement pour le récupérer mais se contint et ne bougea plus. Elle était persuadée que si elle faisait le moindre mouvement, la femme lui collerait directement une balle entre les deux yeux. Et tant qu'Ashley ne savait pas de qui elle était capable, c'était une acolyte tout de même, elle ne dirait rien qui puisse lui nuire. Du moins pas encore... Quand on voulait provoquer une personne on le faisait une fois que l'on avait découvert ses points faibles. Aussi puissante soit cette femme, Ashley ne j'écraserais pas de sitôt. Oh bien sûr l'acolyte croirait qu'elle obéit a ses remarques mais il n'en serait rien... Prendre ses clic et ses clac... L'expression démodée de base... Ashley rigola intérieurement. Il était hors de question que la femme découvre qu'elle se moquait d'elle. Cela conduirait a son exclusion et ralentirait sa prise de pouvoir futur... Il ne fallait surtout pas se démarquer et obéir sans broncher. Cela serait très difficile pour la jeune fille mais elle pouvait y arriver. Elle devait y arriver ! Bien sûr qu'elle avait mieux à faire, sa garde robe manquait cruellement de jupe, elle n'en avait que 37 ! En plus elle avait aperçu une magnifique paire de chaussure soldée qui bien évidemment aurait déjà été acheté si il n'y avait pas eu cette ***** de réunion.

Il reste encore deux minutes pour que les derniers agents soient à l'heure. Nous allons attendre tranquillement pour celle qui le désire.

2 minutes ? C'était déjà deux minutes de trop ! Comment pouvait-on attendre autant alors qu'Ashley avait du mettre du temps a se préparer pour des gens qui ne viendrait sans doute même pas ? Elle commençait déjà à s'énerver, pour rien d'ailleurs, mais elle s'en fichait. Ils avaient intérêt de se dépêcher ! Ashley détourna le regard de celui inquisiteur de l'Acolyte et lui adressa un sourire piteux, à la fois pour s'excuser, mais aussi pour lui montrer qu'elle se tiendrait à carreaux. Satisfaite d'elle Ashley se retourna vers la porte qui venait de s'ouvrir. Une femme très jolie entra dans la salle et Ashley sentit son excitation remonter. Cette femme avait l'air de faire attention a elle et arborait un magnifique visage. Son décolleté faisait mourir d'envie Ashley qui aurait voulu en avoir un plus gros, toujours plus gros...

Veuillez excuser mon retard… navrée de vous avoir fait attendre.

Ashley fit un sourire encourageant à l'inconnue. Elle voulait que sons intégration au sein du département se passe au mieux et si elle pouvait éviter une confrontation comme lors de son arrivée se serait tant mieux... Puis Ashley reporta son attention sur l'Acolyte et attendit patiemment qu'elle prenne la parole.

Spoiler:

Sujet: Re: Briefing (Pv département renseignement) Lun 15 Mar 2010 - 14:44

Visiblement Fatale avait réussi à faire mouche. La jeune péronnelle devant elle avait fermé ce qui lui servait de bouche. Elle ne voulait pas trop alourdir l'ambiance. Elles étaient supposées pouvoir travailler ensemble. La tâche ne serait pas évidente avec certaines à n'en pas douter. Fatale aimait juger avant tout sur le terrain. Si Ashley se montrait digne elle regagnerait un peu d'estime. Dans le cas contraire Fatale se délesterait de ce boulet. Elle ne ferait aucune concession surtout quand il s'agissait d'agir pour le bien de la confrérie. Elle pouvait se montrer impitoyable.
Enfin la dernière des membres arriva, elle s'excusa alors qu'elle était pile poil à l'heure. Ce petit geste fut cependant apprécié par l'Acolyte. Au moins toutes ses brebis n'étaient pas des sans gène.
Fatale laissa quelques secondes à la dernière arrivée, le temps qu'elle s'installe. Il était temps de rentrer dans le vif du sujet. Fatale voulait aborder de nombreuses pistes en ce premier jour.
La tueuse se leva, prenant un air décontracté. Elle n'était pas du tout stressée. Elle savait parfaitement ce qu'elle voulait et ce qu'elle attendait de ses agents. Elle était même excitée de voir ce qu'au final en ressortirai.

"Bonjour, mesdemoiselles. Pour celle qui ne me connaitrait pas encore."

En prononçant cela elle posa un instant son regard jaune sur Ashley. Le visage un peu plus strict comme pour bien que cette dernière imprègne. Quand Fatale avait quelqu'un dans le collimateur il lui était difficile de passer outre.

"Je suis Fatale la nouvelle directrice de ce département, il est grand temps que celui-ci émerge de sa torpeur."

Elle avait bien l'attention que son département ne reste pas inefficace. Il y avait du potentiel, elle avait bien l'attention de l'exploiter jusqu'au bout. Elle prit la pile de dossier qui était devant elle et elle en distribua un à chacune des confréristes tout en continuant de parler.

"Le but de notre département est d'être les yeux et les oreilles de la confrérie. A mon grand désarrois c'est loin d'être le cas."

Elle venait de faire le tour de la table et elle était revenue à sa place.

" Je compte bien y remédier. Aujourd'hui nous allons déterminer divers objectifs à réaliser, chacune d'entre vous aura une mission à accomplir."

Si les jeunes filles pensaient venir juste pour dialoguer et se rencontrer elles s'étaient trompées. Au moins elles savaient maintenant qu'elles allaient être pleinement investit d'une responsabilité.

"Dans ces dossiers vous trouverez des cibles prioritaires. Le premier objectif est d'avoir une cartographie exact des groupes mafieux et autres organisations sur le territoire de New York. Il est important de savoir qui contrôle quoi et qui fait quoi. Nous devons connaitre qui est la puissance, la plus importante. Ces groupes peuvent servir indirectement nos intérêts. Pour ce faire il faut que l'une d'entre vous s'immerge dans ce milieu. Cela nous servira dans le futur à créer notre réseau d'informateur."

Elle retourna à sa place. Elle avait quelques indiques, mais ce n'était pas suffisant pour un groupe comme la confrérie. Pouvoir déclencher une guerre de gang pouvait s'avérer utile pour détourner l'attention des autorités. Infiltrer le plus important voir même en prendre le contrôle pouvait être aussi une option envisageable.

"Le second objectif est de réussir à avoir une taupe dans la police. Vous n'êtes pas sans savoir que cette dernière c'est dotée de nouveau engin très puissant. Nous devons absolument connaitre les faits et gestes de la flic-aille. Peut importe le moyen, infiltration direct ou bien par des pots de vin, voir séduction d'un membre. Le choix m'importe peu. Tout ce qui compte c'est le résultat"

Elle esquissa un léger sourire. En tant qu'agent il fallait aussi donner de sa personne. Ce genre de mission était souvent très difficile, il fallait avoir un moral d'acier et aussi être capable d'être double. Elle prit la télécommande du vidéo projecteur. Celui-ci s'alluma affichant une image de la façade de Grind Stone.

"J'ai eu vent que régulièrement les X-men ainsi que leurs petits protégés se donnaient rendez-vous là-bas. Il serait bon pour nous d'essayer de glaner des informations dans ce bar. Rien de tel que des conversations anodines pour révéler des infos qui peuvent être utiles. L'idéal bien sûr est que l'agent ne soit pas connu des x-men ou bien qu'il puisse facilement se faire passer pour un autre."

Alliant l'action à ses paroles, Fatale changea de forme, prenant l'apparence d'une rouquine sulfureuse. Elle aimait bien ce genre de petit tour. Cela avait au moins le mérite de décontracter un peu l'atmosphère qui pouvait être pesante. Une nouvelle image apparu celle d'un jeune homme.

"Je vous présente Monsieur Maximillien Fray. C'est notre revendeur en matériel de pointe. Connu aussi pour vendre à tout va du marteau. Ce dernier est trop bien renseigné sur nous. Je veux qu'il en soit autant pour nous. Je veux connaitre pour qui il travaille, tout connaitre de sa vie. Attention il est extrêmement intelligent et redoutable à n'en pas douté."

Elle reporta son attention sur les filles. Elle venait d'exposer les missions pour les filles.

"Avez vous des questions sur ce qui vient d'être dis? ou peut être des suggestion?"

Elle avait fait table rase de ses prédécesseurs. Elle avait peut être omis des pistes qui avaient été envisagé. Elle était strict mais savait aussi ouvrir la porte au dialogue. Il était temps de peaufiner un plus dans les détails si elle en avait besoin. Elle espérait avoir capté leur attention. Il y avait du boulot pour toutes. Pour l'instant elle ne voulait pas leur imposer de mission en particulier. Elle voulait voir si le libre choix pouvait être fait. Bien sûr si elles se chipotaient, Fatale finirait pas trancher. Dans la mesure ou tout était au stade du lancement il n'y avait pas de particularité à avoir.

Je regardai la chef avec tout le respect qui lui était dû, tant par les exploits dont on avait pu entendre que par les traits de son visage qui marquaient son sérieux et sa détermination à aller au bout de ce qu'elle entreprenait. Et le regard tueur qu'elle avait lancé à Ashley ne faisait que traduire cette impression, elle n'hésiterait sans doute pas à se débarrasser des éléments perturbateurs. Ce qui n'était pas plus mal, car après tout, il fallait être particulièrement stupide ou alors terriblement désespéré pour n'engager dans les missions de la confrérie que des individus aux talents amoindris et aux compétences intellectuelles plus bas que terre. J'espérais tout de même que les miennes seraient particulièrement bien remarquées à défaut d'être passée pour une incapable sur le pont.
Elle distribua à toutes les dossiers qui étaient soigneusement empilés au préalables devant elle, dans un style très simple, pour ne pas dire sans rien dessus, et elle semblait vouloir faire en sorte que ce département émerge, mais moi je dirais plutôt qu'il prenne vie, car jusqu'à présent on entendait surtout parler du département opération, et celui-ci, bien on en entendait même pas parler dans n'importe quel couloir. Mais bon ce n'était pas étonnant, dans le département opérations il y avait les personnes qui avaient le plus contribué au décès du maire, malgré la disparition de Mystique, et ainsi il y avait la montagne de muscles et la mécanicienne au moins, les autres je ne le savais pas.
Toutefois, elle annonça un très bref descriptif de ce qu'était notre département qui ne manquait pas de me plaire, à savoir que nous étions les oreilles et les yeux de la confrérie. Et si bien évidemment tout ne dépendait pas de nous, il y avait fort à parier que les informations que nous pourrons ramener allaient être des plus examinées pour trouver une faille ou quoi que ce soit d'autre dans l'organisation des X-Men. Personnellement je n'en avais que faire, la confrérie n'était qu'une refuge pour moi et me permettait de dissimuler plus ou moins mes manières fascistes, rien de plus. Mais il fallait mériter cela, comme tout le monde, et pour ce faire je devais travailler pour la confrérie, sinon quoi je risquais d'avoir de sérieux ennuis dans l'avenir.

Lorsqu'elle passa dans le vif du sujet, il me semblait qu'il s'en dégageait déjà une atmosphère légèrement tendue du fait qu'elle ne rentrait pas réellement dans les détails de la procédure à suivre. C'était évident, elle voulait que nous trouvions par nous-mêmes les moyens de glaner ces informations qui vaudront peut-être de l'or. Toutefois les différentes voies dans lesquelles elle voulait nous mener étaient pour la plupart intéressantes mais il ne fallait en choisir qu'une. Et j'en avais déjà d'ores et déjà deux qui me plaisaient, bien que l'une d'elles soit particulièrement tenace. Mais de fait elle se situait dans mes plus grandes volontés, et j'espérais être la seule à demander cette mission-ci, mais vu l'intérêt que j'y portais, il en aurait fort intriguant qu'aucune autre ne le veuille à son tour.
Marquant ses remarques quant à une des missions, elle se transforma sous nos yeux en une femme à la chevelure de feu et terriblement jolie, malheureusement cette image fut vite gâchée par celle d'un homme d'âge plutôt jeune bien que dépassant légèrement la majorité, de chez moi, et d'une impression bizarre, j'avais l'impression de l'avoir connu par le passé, et qu'il y avait quelque chose de bizarre. Mais cela ne m'intéressait absolument pas, il faudrait que je m'attire plus ou moins la sympathie de cet homme, et s'il était aussi dangereux que Fatale le disait, alors je n'aurais eu pour seule envie que de le tuer à cause du danger qu'il représentait pour l'humanité, mais surtout pour nous les femmes.
Mes yeux passaient de l'une à l'autre dans le cercle, pour se poser finalement sur la chef et ne plus en bouger, à part éventuellement pour lancer des coups d'œil au dossier. Je pris la parole la première, ne serait-ce que pour donner mon avis et une question qui plus est : « Eh bien, je pense avoir été particulièrement discrète jusqu'à présent pour ne pas être encore traquée à chaque coin de rue, et j'avoue que grappiller quelques informations sur les X-Men me tenterait bien. En revanche, nous ne sommes pas sans savoir que parmi eux il y a des télépathes puissants, n'y aurait-il pas moyen d'avoir quelque gadget qui puisse entraver ces pouvoirs-là ? Car quand bien même nous pourrions aisément nous fondre physiquement dans notre entourage, un seul accès à notre passé et c'en est fini de nous. »

Invité

Ashley tournait ses mèches de cheveux d'un air contraint et forcé. Elle devait mobilisé toutes ses forces pour ne pas faire de remarques ou de phrases insolentes que sa barbare de chef allait lui recoller dans le bec ! La jeune femme avait un regard neutre mais sous cette façade, un cœur en feu sommeillait et elle rêvait de plonger une de ses lames dans le cou tendre de l'acolyte. A vrai dire elle s'autoproclamerait reine du département ! De la confrérie même ! Et pourquoi pas de NY ? Sans parler des état-unis ! Et aussi... Non elle ne devait pas voir trop loin, elle prendrait chaque chose en son temps ! Déjà la conquêtes d'elle même s'avérait difficile voir même impossible ! Comme tout le monde était arrivé, Fatale leur décrit rapidement les différentes mission qu'elle proposait... Aucune ne plaisait à Ashley, mais si elle devait vraiment choisir elle s'orienterait plutôt pour infiltrer la police. Elle aurait ainsi tout les droits, et sous couvert des forces de l'ordre, pourrait tuer autant qu'elle le veut, sans crainte des représailles en plaidant la légitime défense et insulte à force de l'ordre ! Oui si il y avait une mission qui pouvait plaire à la jeune fille c'était sans aucun doute celle-ci ! En plus les costumes des policiers étaient scandaleusement sexy, et elle serait la première flic à porter un mini short bleu ou une jupe ! Et enfin elle pourrait avoir un Tazer, elle en rêvait depuis toujours ! Elle savait que le corps humain pouvait tenir plusieurs minutes en souffrant grandement sous l'assaut des décharges ! Ashley eut un sourire sadique aux lèvres et elle rigola intérieurement. Que dirait Fatale, si elle lui envoyait 10 000V Dans la tête ? Elle la tuerait, oui sans doute... Mais c'était une expérience marrante à tenter ! Et plutôt cool comme suicide... elle reporta son attention sur les dossiers et aperçu un jeune homme que leur montrait l'acolyte. Un certain Marcel Fray ou quelques chose comme cela. De toute façon elle s'en foutait, Ashley le trouva détestable de suite ! Une bonne lame dans le cœur et l'on en parlerait plus !

Juste une petite question, noble dame, mais euuuh comment dire... On a le droit de se battre avec une épée dans la police ? Ou même un couteau heiiin je suis pas difficile !

Ashley n'entrerait dans la police que sous ces conditions. Une arme à feu était une arme de lâche pour elle, jamais elle n'en ferait usage si elle n'avait pas le choix... et puis elle aimait entendre la chaire se déchirer sous la douceur caressante de ses couteaux...

Invité

La chevelure d’Ava caressait ses épaules. Ses boucles parfaitement soignées tombaient le long de son coup, lui donnant cet air fragile et frais qu’elle aimait avoir. Elle le savait, elle n’était pas venue pour rigoler, ancienne membre du département Renseignements, alors qu’Alvin en était le chef, elle savait à quoi s’attendre. Même si auparavant elle pouvait se permettre de succomber au charme de son patriarche, elle allait devoir trouver d’autres points de référence, de nouvelles attitudes à adopter, car le nouveau chef était une femme, et son nom pouvait faire frémir n’importe quel homme mal avertit. Elle n’avait pas peur, mais cette prestance qui recouvrait les lieux en sa présence imposait le respect, et la concentration. Une fois correctement installée, elle était parée, prête à entendre toutes les informations nécessaires au bon développement… à l’envol de ce département jusque là éteint. Les autres départements avançaient à grands pas, et une certaine frustration naissait petit à petit dans le cœur de la jeune Magus. Elle qui souhaitait plus que tout montrer ses valeurs, ses talents, mais aussi rêvait d’utiliser les nouveaux jouets offerts par Alvin… elle allait en quelque sorte pouvoir prendre sa revanche, relancer cette folie qui la menait loin dans ses convictions.

Remerciant Fatale d’un geste discret, pour la minute qu’elle lui avait accordé pour s’installer correctement, elle lança un regard aux autres participantes, voyant que les choses allaient de surcroit. L’une des filles présentes dans la salle n’avait pas sa langue dans sa poche, et cela amusait Ava qui riait intérieurement, non seulement parce qu’elle imaginait déjà la réaction de Fatale, mais aussi parce qu’elle était arrivée au point de s’imaginer ce qu’elle pouvait bien faire dans le département. Elle ne la connaissait pas concrètement, mais ce qu’elle voyait d’elle lui avait laissé un avant gout assez spécial. Concernant la deuxième, elle semblait plus calme, plus apte a prendre en considération les dire de la chef… un peu comme elle finalement… et puis elle était la plus ancienne au sein de la confrérie, cela s’expliquait. La jeune furie n’allait pas tarder à comprendre qu’il fallait envisager de contenir ses émotions probablement… trop brutes.

Les aventures des « Miss Renseignements » terminées, Fatale reprit la parole, exposant aux filles ses intentions et les diverses missions qu’elle voulait les voir effectuer… avec succès bien entendu. Plusieurs point étaient abordés, notamment le rôle des membres du département : Les yeux et les oreilles de la confrérie. Cette idée lui plaisait, et lui fit tendre les lèvres pour marquer un sourire. Elle l’avait compris, toutes les fois où elle avait assisté aux réunions du département, mais à chaque fois que cette information passait, elle frémissait à l’idée d’utiliser ses talents. Puis les missions avec leur descriptif se dévoilaient au fur et à mesure. Il y avait forcément des préférences, mais Ava réfléchissait… comment bien commencer sans trop se mettre en danger ?

Une fois son discours terminé, Fatale laissa les filles répondre pour prononcer leurs choix. Ava restait discrète, car après tout elle n’avait pas de réelle préférence, car elle pouvait y trouver son compte dans toutes les missions proposées… mais une fois que toutes eurent proposé leurs idées et posé leurs questions, ce fut à son tour de répondre.
Elle se redressa sur sa chaise et posa les mains sur la table, pour se donner un air plutôt sérieux et avenant :

« Pour ma part, je suis plus attirée par deux de vos missions. La cartographie des réseaux mafieux me conviendrait, par rapport a mes capacités, et grâce a une discrétion qui je pense fait partie de moi… »

Briefing (Pv département renseignement) Vignet16

Briefing (Pv département renseignement) Vignet16

Elle prit subitement la forme de Keira, comme pour prouver à sa chef qu’elle était plus apte à être discrète, et à savoir gérer ce genre de situation… puis restant sous la forme de Keira, elle reprit :

« Récolter des informations sur ce Maximilien Fray me tenterait également. Ce sont les deux missions qui je pense me conviendraient. Cela dit, si j’ai bien cerné les objectifs de ces missions, il s’agit principalement d’infiltration ? Si c’est le cas, alors raison de plus pour m’en occuper. »

Nette, claire et précise, Keira assurait à l’oral. Elle faisait des efforts pour rester crédible et s’accorder la confiance de ses collaboratrices. Attendant la suite du débat, elle lança un nouveau regard sur les filles, pour voir leur réaction, ce qu’elles en pensaient… observatrice jusqu’au bout.

Invité

Une dizaine d'heures plus tôt...
Alvin Blake, rétrogradé au rang de chef adjoint du département des renseignements de la confrérie se trouvait installé à son aise sur un siège de l'avion qui le ramenait de sa mission à Rio. Ordinateur portable sur les genoux, misant sur une connexion à distance à l'Internet, sécurisée, il consultait les dernières directives de son organisation :
Un nouveau leader, Fatale. Ce n'était pas plus mal, sans doute que Magneto avait confiance en elle bien plus qu'en lui - ce qui est tout à fait compréhensible - et, à dire vrai, Alvin se voyait meilleur conseillé que leader. Le programme de mission de la directrice s'afficha alors sur l'écran, attirant le regard de l'humain lui servant de voisin qui se penchait presque en observant déjà la page apparaître comme s'il s'agissait de la dernière page d'un journal annonçant les résultats du match de foot...

Les yeux d'Alvin roulèrent en coin en direction de l'abrutis, lunettes de soleil glissant sur le nez, sourcil relevé. Son pouvoir s'exerça alors sur le crâne de l'homme et l'obligea à heurté et se poser sur l'épaule de Mister Blake tant sa tête sembla plus pesante l'espace d'une seconde ! L'homme se tint plus droit de suite, surprit, les joues rougies de honte en s'exclamant : "Désolé, désolé, ce n'est pas ce que vous croyez !!"

"Mais bien sûr..." marmonna Alvin, neutre, regard retrouvant la lueur de son écran. Au moins, maintenant, il lui ficherait la paix, sachant que l'humain suffisamment humilié ne lui casserait plus les burnes jusqu'à arrivé à bon port. Alvin consulta donc la page de Fatale et son programme pour le département : cartographie des groupes mafieux, infiltrer les flicards, recueil d'info sur les X-Men, Maximilien Fray.

Confrérie...
On l'imaginerait presque marcher de côté en descendant un escalier de lumières, claquer des doigts en rythme, chapeau feutré de travers et portant un magnifique costume, Alvin is back ! ...Mais le mutant opta plutôt pour une démarche assurée, lunettes de soleil sur le nez, regard en coin pour ces dames croisées dans le couloir, sourire au coin des lèvres et aura de bonne humeur. Il avait encore des marques sur le visages, mais différents de celles de la semaine dernière, monsieur c'était encore battu... En vitesse, il déposa son sac dans sa chambre et, regardant l'heure, fila en direction de la salle de réunion. Trop tard pour la douche...

Pour esquiver tous ce beau monde sur son chemin, dans les dortoirs, et qui ne semblait pas bien pressé par ailleurs, Alvin préféra user de ces pouvoirs pour courir sur le plafond, pas de temps à perdre car Fatale avait déjà commencé sa réunion !
Et le voilà qui arrive devant la porte de la salle où se tenait les membres du département de renseignement. Inversant son pouvoir rapidement, sur lui-même, Alvin retomba sur les pieds, faisant voler quelques feuilles de papier non-loin qui glissèrent de leur étagère.

Affichant une expression plus sérieuse, Alvin entrouvrit la porte et la poussa délicatement, apercevant Fatale qui exposait son plan de directive. Trois femmes était à l'écoute, l'une d'elle ne lui étant pas méconnaissable, loin de là. Laissant parler sa supérieur, le mutant s'appuya contre l'encadrement de la porte d'entrée, écoutant son programme. Il ne pu s'empêcher de lui offrir un petit sourire en coin, complice, lorsqu'elle eut terminé de donner son avis.
S'adressant à Fatale, Alvin dit alors : "Désolé, je suis en retard, nous avons été retardé à Rio."
Il s'engagea dans la pièce, prit un siège - aux côtés de Keira - et s'y installa. "Medemoiselles..." dit Alvin en saluant ce rassemblement féminin... Un étrange souvenir d'un petit déjeuné dans le réfectoire en compagnie d'une majorité de femmes lui revenait en mémoire à ce moment précis où il posa ses fesses sur la chaise...

Et sans transition, ne voulant faire perdre de temps à personne : "Si Monsieur Fray est quelqu'un de très intelligent et de redoutable, c'est qu'il n'est pas à sous-estimer : si Keira est d'accord je me propose pour l'accompagner en mission. Je peux lui apporter une force de frappe supplémentaire si les choses tournent mal. On ne serait pas trop de deux."

La réunion était déjà bien avancée quand Alvin Blake fit son apparition au sein de la salle. Fatale ne daigna même pas porter son regard sur son bras droit quand celui-ci prit la parole. Même si ce dernier fit ses excuses, la belle décida de lâcher un petit commentaire histoire de marquer le coup.

"Mieux, vaut tard que jamais! En espérant que cela en valait la peine!"

Elle ne faisait pas de différence entre lui ou le reste de son équipe. Bien au contraire, elle serait plus exigeante envers sa personne puisqu'il était supposé l'épauler et qu'elle devait pouvoir se reposer sur lui. Cette réunion était déterminante pour le département. Elle permettrait à chacun d'avoir un rôle conséquent dans l'organisation. C'était aussi pour Fatale le moyen de se positionner clairement comme leader, mais aussi que le département renseignement ne soit plus à la traine.
La tueuse ouvrit un dossier à son tour et elle griffonna quelques notes à chacune des interventions. Pour la plupart elle était judicieuse, sauf celle d'Ashley, où elle leva un sourcil perplexe.
*D'où est ce qu'elle sort?* Elle trouvait la question de la jeune fille tellement surréaliste. Enfin, il fallait qu'elle compose pour l'instant avec elle. Elle décida de ne rien dire, laissant à chacun le temps de prendre la parole. Quand ce fut fait elle prit une position très décontractée, affichant un air assez sur d'elle.

"Pour ce qui est des télépathes je me suis renseignée auprès de nos fournisseurs il n'existe rien à l'heure actuelle de très concluant pouvant bloquer leur pouvoir, sauf le casque de Magnéto qui n'est pas dès plus discret. Il faudra faire sans."

Elle afficha un petit sourire en coin. C'était évident qu'un tel dispositif ne passait pas inaperçu.

"En général, les télépathes fouillent nos pensées quand justement celle-ci nous échappe. Dans ce genre d'infiltration il faut surtout se monter un bon scénario à partir de certains de nos souvenirs propres et enfouir les autres. C'est un exercice assez dur, mais qui peut valoir la peine. Si le télépathe ne fait qu'une fouille sommaire, il n'a que la partie haute de l'iceberg."

Elle savait au combien il était difficile de dissimuler sa véritable nature. La technologie n'était pas au point pour l'instant, il n'avait donc guère le choix.
Puis elle porta son attention sur celle qui avait fait des siennes en début de séance.

"Matraque, taiser et autres armes à feu font partie de leur arsenal par contre non il n'utilise pas d'arme blanche en premier lieu! Tu n'as jamais vu de flic? Après ce qui m'importe c'est les informations je me fous du moyen d'y parvenir ma belle!"

Fatale n'avait que faire qu'Ashley infiltre ou pas la police, elle pouvait se taper toute la caserne si cela lui donnait un accès privilégié. Ce qui lui importait c'était le résultat. De toute façon elle n'aurait guère le choix.
Elle garda le meilleur pour la fin, le cas Fray celui qui lui avait donné du fil à retordre à chacune de leur rencontre.

"Je ne vois pas d'objection à ce que vous bossiez ensemble, seulement le but est bien d'arriver à sous tirer des informations à notre cher ami Maximillien et non pas de la torturer, du moins pas tout de suite. C'est un adversaire redoutable."

Même si cette idée n'était pas pour lui déplaire, elle lui paraissait assez délectable, mais pas dans l'air tu temps malheureusement.

"Car nous sommes en affaire avec lui pour le moment, il serait donc préjudiciable pour l'heure que ce dernier s'aperçoive de nos actes et surtout se sente menacé. Nous avons malheureusement encore besoin de ses services. Il faut agir avec beaucoup de doigté. Je veux qu'au final nous puissions être admis au sein de son organisation pour que nous en soyons émancipé dans un futur proche."

Pour l'instant Maximillien les dominait par son matériel high tech. Elle comptait bien remédier à cela.
Il lui restait encore un point à aborder. Elle venait de revoir sa stratégie et son plan d'action sous un nouvel angle d'attaque.

"Pour la cartographie de New-York, j'ai séparé le territoire en cinq zone. Pour le découpage j'ai pris les circonscriptions administratives. C'est moi qui vais choisir votre territoire."

Elle afficha un plan de la ville où apparaissait chaque zone dans une couleur différente.

"Ashley, tu prends Staten Island, Lorelei pour toi se sera le Bronx, Manhattan pour les soeurs, Alvin le Queens et Brooklyn pour moi.
Chacun et chacune d'entre vous y fera une enquête de terrain pour savoir qui dirige les réseaux mafieux dans ces quartiers, mais aussi commencer à positionner des indics. Pour l'instant c'est juste un repérage des lieux, voir si plusieurs zones sont contrôlés par la même bande ou pas. On affinera une fois que nous aurons tous les éléments. Un commentaire?"

Son regard passa d'un membres à l'autre, voir si elle ne les avait pas perdu en court de route avec ses explications. Elle était assez satisfaite. Elle avançait assez rapidement, plus qu'elle ne l'aurait espéré.

Apprendre qu'il n'existait à ce jour absolument aucun moyen technologique capable de tromper un télépathe ne m'enchanta guère, et la solution apportée par la chef ne me rassura en rien du tout, car cet exercice nécessitait une énorme concentration et un talent presque hors du commun pour fermer son esprit aux tentatives extérieures d'intrusion. Je n'étais même pas certaine que cela serait suffisant pour moi, étant donné que je suis capable de m'énerver très vite et que les pires côtés de mon être, ou disons plutôt ceux que le monde extérieur qualifierait de pires, ressortent obligatoirement. De plus, étant donné le temps de travail qui serait requis pour obtenir des résultats satisfaisants, les X-Men ou la confrérie auraient déjà fini leur guerre. Tant pis, si je devais aller me lancer chez les toutous de Xavier, autant que j'y aille presque en touriste.
Les foudres de Fatale s'abattirent une nouvelle fois sur la prénommée Ashe, qui il fallait l'avouer n'avait pas encore montré un signe d'intelligence plus grand que celui de se taire devant les personnes en pleine mesure de la faire taire à jamais. La réplique de la chef fut directe et pourvue de sens, à l'inverse de la question qui n'aurait sans doute même pas mérité d'être posée. Des armes blanches dans la police… et pourquoi pas des canards en plastique pour les psychopathes ? Les flics devaient s'armer de la meilleure protection possible, alors une arme blanche, les siècles ont changé. Pauvre fille, elle n'avait pas été touché par la lumière, seulement par la grâce qui a été bien égoïste sur ce coup-là. Enfin, on ne refait pas les gens, on se contente juste de couper le mal à la racine, et cela j'aimais particulièrement.

Toutefois mon attention se reporta sur le dernier venu, en plein milieu de la réunion. Et en toute bonne allemande que je suis, cela m'agaça profondément, car il n'est pas agréable ou même acceptable de s'inviter de son propre chef à une séance ayant déjà commencé. Enfin, je n'étais pas responsable des opérations, encore heureuse, car cela aurait amené beaucoup de problèmes à cause de la présence de la gente masculine alors que mes attentes avaient sensiblement pris une teinte de gaieté en constatant qu'il n'y avait que des femmes, malgré les inquiétudes que l'on pouvait se forger en considérant l'une des dernières arrivées à la confrérie. Cependant, mon jugement primaire et peut-être faussé quant à cet homme s'adoucit lorsqu'il mentionna une ville où il avait très certainement été envoyé plus tôt. Fort bien, Fatale ne semblait pas accepter cette perturbation mais elle ne fit qu'une seule remarque, et pas une seule menace. Rien à voir avec la remise en place de tout à l'heure, peut-être que cet homme était dans les bonnes grâces de la supérieure ? Mais passons, je me demandais bien quelles sortes de pouvoirs il pouvait bien posséder, de même que les deux autres d'ailleurs, je ne les connaissais pas du tout et même l'altercation avec Ashley ne m'avait pas permis de découvrir son potentiel de mutant, à moins peut-être que son pouvoir consistait à mettre en rage son environnement, ce qui était plus que probable.

Puis vint la cartographie de New-York ainsi que son découpage que Fatale avait choisi pour nous attribuer à chacun une région qui serait notre cible pour y effectuer des surveillances constantes, de jour comme de nuit, de nos propres yeux ou de ceux de personnes qualifiées « de confiance ».Cette partie-là ne me plaisait guère car je n'avais absolument aucune idée de comment y procéder, enfin, je verrai ça sur le terrain de toute manière, puis comme le dit l'expression allemande : « L'exercice fait le maître. » Le souci étant surtout que je ne connaissais guère le Bronx, cela allait me prendre déjà un temps monstrueux pour faire un état des lieux, puis un repérage, et enfin comprendre comment opèrent le crime organisé dans cette partie de la ville. Sans doute comme le reste en fait, mais même l'organisation structurelle de la confrérie m'échappe encore alors vis-à-vis de ce que je ne connaissais pas et encore moins les noms, cela n'allait pas être une partie de plaisir. Peut-être y avait-il quelqu'un d'autre dans la salle hormis Fatale elle-même qui savait comment cela fonctionnait, cela serait fort agréable mais je pense que le seul qui pouvait vraiment m'aider était cet homme. Mais cela n'alla pas très loin, avant même que je ne puisse lui adresser la parole au terme du briefing il avait déjà mis les voiles, et je n'étais pas plus avancée que ça.

„Pour ma part je vais prendre les X-Men, étant donné ma présence sur le pont la dernière fois, j'ai quelques dégâts à leur faire payer. Bien sûr tout ceci est dangereux, mais en y réfléchissant bien, toutes les missions sont dangereuses et demandent de prendre des risques, ce n'est pas en restant vautré dans un fauteuil roulant que l'on fait progresser les choses.“

Oui c'était une insulte ouverte à l'égard de Charles Xavier, histoire de faire bonne mesure, même si c'était une remarque que j'aurais pu simplement éviter car elle ne servait à rien. Sur ce, après avoir salué la boss et les autres participants à la réunion, je sortis hâtivement réfléchir à cela.

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» Ground Zero Briefing 01 (Fatale et Mei Wong) [inactif]