Ground Zero Briefing 01 (Fatale et Mei Wong) [inactif]

Le voyage se passa assez bien. Mon vieux zinc se comportait toujours certes assez bien. Nous avions tranversé un itinéraire que je connaissais par coeur afin d'éviter les radars et les satellites. Nous voici donc arrivés à notre base. À l'aide de la radio, j'ordonnai aux opérateurs (des apprentis qui cherchaient du boulot...) d'ouvrir les portes du hangar. Ainsi, le sol se sépara en deux, comme séparé par une crevasse parfaite, pour finalement révéler un sous-sol de plaques de métal et de mécanismes. En descente verticale, je vins me poser sur le site d'atterrissage souterrain de l'aile inférieure. Puis coupai les moteurs; la porte fut alors refermée au-dessus de nous.

Spoiler:

- Bienvenue dans ta nouvelle demeure pour les temps à suivre. Suis-moi, à présent.

Sans trop faire plus de manière qu'il en était nécessaire, sachant ma nouvelle associée accoutumée aux protocoles militaires assez rapides, je l'invitai à me suivre hors du hangar. Je la guidai jusqu'à une salle blindée connexe.

Spoiler:

Je détachai les sangles de mes fourrures et retirai alors, mes deux fusils à canon sciés ancrés au dos, mes Tech-9 et mes Magnums, en plus de mes nombreuses grenades pour les ranger dans les râteliers respectifs, après les avoir déchargé un à un dans le tuyeau à sable, ce qui pris un certain temps. Je rangeai également la AR-15. Je dis rapidement à Mei:

- Vas mettre ton 95 avec les trucs étrangers, à côté du vieux FA-MAS dans le coin. Si tu as un pistolet, laisse-le avec les autres. Parreil pour tout autre pruneau. Aucune arme à feu entre les murs de la base de la Confrérie, tu es en sécurité ici. Ah, et n'oublie pas de décharger tes armes avant de les ranger. Les chargeurs vont dans le placard au fond... Crois-moi, passé cette porte, moins de métal tu auras sur toi, mieux les choses iront. Mais tu peux garder ta baillonette... on n'a pas encore de politique pour les armes blanches. Il y a au total trois salles d'armes dans cette base; deux dans l'aile inférieure et une dans l'aile supérieure. Ici, c'est pour les armes à feu traditionnelles... je t'expliquerai, n'aie crainte.

Je la laissai procédé. Une fois ceci fait, je l'amenai au-travers des couloirs. Il y avait beaucoup de rouille et de saleté.

- Tu t'habitueras au manque d'entretien. C'est pas de la mauvaise foi, mais remarque qu'entretenir une base qu'on n'occupera pas plus d'une année, ça revient plutôt cher. Pour le dédale, je crois que tu t'y retrouveras assez vite. Nous allons commencer par la salle de conférence, où je te brieferai pour le départ.

Certes, nous finissâmes par aboutir à la prodigieuse salle de conférence, dans un état impeccable.

- Prends place, j't'en prie.

Lorsque Mei pris place, un mécanisme s'enclencha. Une fente s'ouvrit sur la table et un verre d'eau fraiche émergea. Il y avait une fontaine devant elle pour le remplir. Pour ma part, je me dirigeai vers le bout de la table afin d'activer l'écran électronique. Lorsque j'approchai, un détecteur de mouvement s'activa et une cafetière produisit instantannément un café noir. Je pris la tasse et en bu une lapée. Pendant que le tout s'alluma, je demandai simplement:

- As-tu des questions avant que je ne débute, qu'en dis-tu jusqu'à présent?

Mei était impressionnée par la taille des installation. Comment avaient-ils fait pour acquérir autant de moyens ? Victor semblait joyeux de présenter les lieux à sa nouvelle disciple.

"C'est...grand..."

Arrivés à l'immense râtelier, on lui demanda de laisser ses armes. Elle fut réticente, mais finit par accepter. Elle alla dans un coin et déposa son butin. Trois fusils d'assaut QBZ-95, un fusil à pompe Norinco 98 et quatre pistolets QSZ-92 qu'elle déposa sur les étalages après les avoir déchargés. Elle était un peu déçue à l'idée que tout ça appartienne maintenant à la Confrérie, mais elle n'avait pas le choix. Elle garda tout de même sa baïonnette, encore poisseuse de sang à demi coagulé. Elle l'essuya sur un pan du sac à dos qui avait contenu les armes et la glissa dans sa botte. Puis elle suivit "Dents-de-sabre" jusqu'à une sorte de salle de conférence. Tout y était automatisé, c'était impressionnant. Elle se souvint avec nostalgie de son enfance, quand elle était encore innocente et naïve et qu'elle pensait que la porte automatique du supermarché était actionnée par un type caché qui surveillait les allées et venues des clients. On lui offrit un verre d'eau, mais elle n'y toucha pas. Elle avait l'habitude de ne rien boire ou mangé qui n'ait été préparé par elle ou dont elle n'ait assisté à la préparation. Et quand elle voulait boire un verre d'eau, elle se le versait elle-même avec une bouteille ouverte par ses soins. Cependant, sa fuite lui avait donné soif. Elle tira donc de son sac à dos une canette de limonade au litchi piochée dans les affaires d'un soldat chinois qu'elle avait tué et l'ouvrit..

- As-tu des questions avant que je ne débute, qu'en dis-tu jusqu'à présent?
-J'en ai plusieurs. Où sommes-nous ? Quel est le vrai but de la Confrérie ? D'où tire-t-elle les fonds nécessaire à la construction d'un tel complexe qui est pourtant destiné à être abandonné ? Et qu'attend-on de moi exactement ?

La réaction de Mei me fis esquiser un sourrire. C'est adorable de voir la réaction d'un nouveau venu au sein de notre Foyer. Certes, ce n'était point petit. Je dois admettre que moi-même, je fus quelque peu impressionné à mon arrivée. M'enfin, c'était ça qui était cela. Toujours cool de voir tout l'artillerie qu'elle trimballait avec elle, elle était équipée, la petite! Je la regardais prendre le tout sur elle lorsque nous débarquâmes de l'hélico, elle était pleine aux as de canons et de munitions, c'était assez sexy merci.

Elle fut tête dûre lorsqu'elle dû laisser le tout à l'armurerie. Mais ces armes n'était pas pour se défendre, mais pour tuer. Elle pouvait parfaitement se défendre avec sa mutation Tigro. D'ailleurs, elle ne toucha pas au verre du distributeur, elle se servit elle-même avec sa flasque... Good girl.

- As-tu des questions avant que je ne débute, qu'en dis-tu jusqu'à présent?

-J'en ai plusieurs. Où sommes-nous ? Quel est le vrai but de la Confrérie ? D'où tire-t-elle les fonds nécessaire à la construction d'un tel complexe qui est pourtant destiné à être abandonné ? Et qu'attend-on de moi exactement ?

- Nous sommes ici à la salle de conférence de la Base de la Confrérie des Mauvais Mutants, à quelques kilomètres de New York, au sein d'une zone désertique, une base paramilitaire classé Confidentiel. La Confrérie observe exactement le même but que l'Institut Xavier, c'est-à-dire, la prospérité des mutants. La Confrérie tire ses fonds de certains de ses membres. Certes de nos Acolytes sont des ingénieurs, des scientifiques et des hommes riches, ça serait long d'en faire le tour. Magneto ne lésigne jamais sur la qualité des installations afin que notre opération soit optimale. Ce que nous laissons derrière nous, nous pouvons le refaire par après sans problème. Pour ce qui est de ce que j'attends de toi, Mei...

L'écran s'alluma. Le logo de la Confrérie s'afficha.

- Comme je te l'ai dis au début, tu es mon élève. Mon disciple. Mon associée. Mon apprentie. Je t'apprendrai tout ce que je sais afin que tu deviennes un peu comme la fille ou la nièce que je n'ai jamais eue. Ici aura lieu ton premier Briefing. Cette base, c'est pour toi Ground Zero, vu? C'est ici que tu te rapportes, que tu te ravitailles, que tu te restaures, que tu te reposes, lorsque c'est possible, naturellement. Ce briefing aura pour but de ta familiariser avec notre installation, la situation des organisations mutantes en Amérique du Nord et sur Weapon X.

Je fis quelques manipulations pour montrer des photos du Labo à l'écran et afficher les données importantes. La labo était immense, disposant d'une technologie volée aux quatre coins du monde, et bien plus raffinée.

Spoiler:

- Ça c'est notre labo, c'est où nous irons après le briefing. Nous devons explorer ton potentiel mutant et essayer de mieux le comprendre afin de t'aider à le maîtriser. Tu seras ainsi mieux en harmonie avec la bête en toi, vous ne formerez qu'un seul afin de devenir ce que tu es destinée à devenir. Nous irons ensuite au Gym.

Je montrai des shoots du gym. La super classe, avec des rings, des mannequins de toute sorte.

- Pour maîtriser le combat rapproché lorsque tu es sous forme transmorphique. Pour le reste, tu as vue le hangar, connecté au tunel menant à la route; c'est là où l'on range les aéronefs et véhicules de toute sorte. Les armureries sont là, là et là. (lui montrant un plan des installations) Ici, tu as les quartiers, ici le réfectoire, ici le foyer de vie et ici le Hall d'entrée. Aile Supérieure et Aile Inférieure. C'est pas mal ce qui a à savoir sur les installations. Tout va bien jusqu'à présent?

Mei sourit légèrement au discours de "Dents-de-sabre".

"La Confrérie des mauvais mutants ? Drôle de nom. Ça voudrait dire que vous avez conscience de mal agir ? Je ne sais rien de plus sur vous que ce qu'en savent les renseignements chinois, mais un pour un observateur non-initié, vous passeriez facilement pour les "méchants", pour choisir le terme le plus simple. Vous pensez agir pour une bonne cause, ou vous vous en fichez au risque de mal agir ? Je ne vous blâme pas, je serais mal placée pour juger. J'aimerais juste savoir pourquoi ce nom..."

Victor manipula la télécommande pour faire défiler les diapos montrant les différentes parties du complexe de la Confrérie. C'était surprenant de voir à quel point ce type qui ressemblait à un homme de cro-magnon ou au mieux à un ancien guerrier viking semblait à l'aise avec la technologie. Sans doute avait-il eu le temps de s'habituer. De toutes façons il aurait été une erreur de le prendre pour un attardé, Mei le savait.

"La gym ? Pourquoi ? Tu ne trouves pas que je me débrouille déjà suffisamment avec le corps à corps ?"

Elle avait dit ça sur un ton légèrement aguicheur. Non pas qu'elle remette en doute les compétences de son instructeur et les progrès qu'il pourrait lui faire faire, mais les choses changeaient très vite ces derniers temps, et l'espionne aurait aimé se reposer un peu et faire le point avant de reprendre l'entraînement.

- "La Confrérie des mauvais mutants ? Drôle de nom. Ça voudrait dire que vous avez conscience de mal agir ? Je ne sais rien de plus sur vous que ce qu'en savent les renseignements chinois, mais un pour un observateur non-initié, vous passeriez facilement pour les "méchants", pour choisir le terme le plus simple. Vous pensez agir pour une bonne cause, ou vous vous en fichez au risque de mal agir ? Je ne vous blâme pas, je serais mal placée pour juger. J'aimerais juste savoir pourquoi ce nom..."

Oh putain, j'avais pas dis ça... eh bordel, faudra j'apprenne à la fermer, un d'ces quatre... m'enfin, cette gamine était attentive à ce que je disais et ça se voyait. Bon, il s'agissait de réparer mes dégâts... D'un ton sec, je lui répondis:

- Les X-Men et les médias nous surnomment ainsi. Je l'entends si souvent... nous sommes simplement incompris, comme Max le dit si souvent. Ma version est que nous reculons devant rien face à ce que nous recherchons, c'est-à-dire le bien du peuple des mutants, qu'importe le prix. On nous colle tout plein de crimes, et la plupart sont des mensonges. Disons simplement qu'il est aisé de nous pointer du doigt. On nous appelle terroristes, mauvais mutants, mais crois-moi, Mei, on n'est pas pire que ceux qui les protège. Des thugs qui se battent contre d'autres thugs, voilà la réalité. Ils n'iront pas dire les quatre vérités à propos de ce qu'ils pensent de l'armée, la police, les X-Men, non. Nous, on est un cible intéressente pour leurs insultes. Un bouc émissaire des médias, rien de plus et rien de moins. Mais je ne crois t'apprendre rien ainsi. Nous sommes la Confrérie des Mutants, voilà...

Elle aurait pu interpréter un peu de nervosité dans ma voix, mais bon, c'était expliqué, passons maintenant à autre chose. Je fis défiler le reste de l'exposé, pour ensuite reprendre par:

"La gym ? Pourquoi ? Tu ne trouves pas que je me débrouille déjà suffisamment avec le corps à corps ?"

- Je veux voir la maîtrise de ton pouvoir, après avoir passé au scanner... et de toute manière, pour maintenir la forme au corps à corps, tu dois t'entraîner à chaque jour, tu le sais mieux que quiconque. Crois-moi, tu vas t'entraîner comme une défoncée avec moi.

Mais ses paroles ne relevaient pas d'une personnalité arrogante ou d'une profonde conviction de désaccords. Elle était simplement lassée de tout ce qui venait de lui arriver, elle a été sur les nerfs pendant longtemps depuis sa désertion, et voilà qu'elle s'assit sur un fauteuil confortable dans le sous-sol d'un bunker le plus sécurisé qui soit, elle devait tomber de sommeil.

- Écoute Mei, je comprends que tu sois fatiguée, je te demande simplement de rester éveillée le temps du briefing. Tu n'auras pas besoin de toute ta forme pour le labo tout-à-l'heure et si tu veux, je te montrerai tes quartiers où tu pourras dormir avant qu'on poursuive. Je dirai aux apprentis à la cuisine de te préparer quelque chose, ça t'irait?

La confiance se battit, et elle viendra avec le temps.

- Bon, la Conférie, à présent...

- Les X-Men et les médias nous surnomment ainsi. Je l'entends si souvent... nous sommes simplement incompris, comme Max le dit si souvent. Ma version est que nous reculons devant rien face à ce que nous recherchons, c'est-à-dire le bien du peuple des mutants, qu'importe le prix. On nous colle tout plein de crimes, et la plupart sont des mensonges. Disons simplement qu'il est aisé de nous pointer du doigt. On nous appelle terroristes, mauvais mutants, mais crois-moi, Mei, on n'est pas pire que ceux qui les protège. Des thugs qui se battent contre d'autres thugs, voilà la réalité. Ils n'iront pas dire les quatre vérités à propos de ce qu'ils pensent de l'armée, la police, les X-Men, non. Nous, on est un cible intéressente pour leurs insultes. Un bouc émissaire des médias, rien de plus et rien de moins. Mais je ne crois t'apprendre rien ainsi. Nous sommes la Confrérie des Mutants, voilà.
-En même temps, ça n'a rien de bien surprenant vu votre politique envers les humains. Par exemple, là je ne m'y attache pas trop parce que ça m'a l'air irréalisable comme projet, mais éliminer tous les humains de la terre... Mon vieux père habite toujours en Chine, c'est un humain et c'est la personne que je chéris le plus sur cette planète. Si on s'en prenait à lui je serais capable de tuer pour le sauver, et même si ses agresseurs se cachaient au Pôle Nord, je saurais les retrouver pour le leur faire payer. Penses-y.

C'était un avertissement à peine voilà. Dans le genre "Je veux bien marcher dans vos combines louches, de toutes façons je n'ai pas peur de me salir les mains. Mais défense de toucher à mon paternel sinon malheur !".

- Écoute Mei, je comprends que tu sois fatiguée, je te demande simplement de rester éveillée le temps du briefing. Tu n'auras pas besoin de toute ta forme pour le labo tout-à-l'heure et si tu veux, je te montrerai tes quartiers où tu pourras dormir avant qu'on poursuive. Je dirai aux apprentis à la cuisine de te préparer quelque chose, ça t'irait ?
-Non, ça ira, je peux encore tenir debout. C'est juste que là, je ne serais pas en étant d'infiltrer la maison blanche. Je peux tenir le briefing, j'ai connu pire, mais pour l'entraînement je préfèrerais attendre demain.

Fatale avait été extrêmement occupé ces derniers temps, elle avait mené à bien plusieurs opérations de front. La mutante s'en était tiré à merveille. Ses succès avaient renforcé sa position dans l'organisation. Elle n'était pas mécontente d'elle-même, puisqu' elle avait obtenu des nouvelles fournitures, de la technologie hi tech. Ce qui faciliterait grandement les prochaines exactions qu'elle voudrait mettre en place. De plus elle avait été contactée par une future scientifique qui rejoindrait sans nul doute la confrérie d'ici peu.

Elle ne manquait pas d'occupation, sa journée avait été entièrement consacrée à la régulation des fichiers internes au sein de la confrérie. Elle avait ficher toutes les dernières recrues et récolté les renseignements sur ces derniers. C'était un travail de fourmi surtout que la plupart de ses membres avaient un passé très disparate et qu'il était très difficile d'avoir des informations fiables à cent pour cent. Pourtant elle tenait à les connaitre et à collecter des informations sur chacun des membres. Surtout savoir leurs véritables intentions au sein de la confrérie. C'était un bon moyen pour elle de s'assurer qu'ils ne jouaient pas un double jeu. En cas de doute cela lui permettait d'avoir un œil vigilant sur les membres qu'elle jugeait peu fiable et de s'assurer de leurs fidélités.
Dans la journée elle avait reçu un courriel de la part de Victor qui lui demandait de bien vouloir se joindre à lui pour une réunion. Il voulait lui présenter quelqu'un et discuter de son avenir au sein de la confrérie. Ce dernier voulait son appui pour prendre la tête du département recherche. Elle n'y était pas opposée de prime abord, si cela servait les intérêts de l'organisation. Elle était curieuse de voir ce qu'allait lui ramener Victor comme future alliée. Elle regarda l'heure et constata qu'il était temps pour elle d'aller à son rendez-vous.
Elle déambula dans les couloirs d'un pas félin, avec une démarche chaloupé. Elle arriva à la salle de Briefing. Elle entra au moment au moment ou une jeune femme était en train de faire un long discourt sur la survie de son père humain. La mutante aux yeux jaunes esquissa un léger sourire, l'attachement à une créature inférieure était tellement incompréhensible, même si ce dernier était son géniteur.

"Bonsoir" Dit elle d'un ton suave

Elle préféra ne pas répondre, après tout elle considérait l'homo sapiens comme un concept dépassé et surtout que les mutants étaient l'avenir de cette planète. C'était pour elle une espèce en voie de disparition. Elle était consciente que l'homme avait toujours une petite utilité dans des tâches subalternes, mais non plus en tant que dirigeant de ce monde. Elle préféra pour l'instant réserver son avis puisqu'elle n'avait pas pris part à l'ensemble de la conversation. Elle prit place à la table, elle s'assit tranquillement et croisa les jambes. Son regard jaune se focalisa un instant sur la chinoise. Sa première impression était souvent la bonne. Après tout en tant qu'ancien agent secret elle avait appris à se fier à son instinct.

"Bienvenue à la confrérie, je suis Fatale chef du département renseignement."

Elle brulait d'impatience de savoir comment cette réunion allait se dérouler. Elle pensait que cette dernière aller être riche en rebondissement.

Cette jeune fille semble prête à tout pour protéger son grand père, et sa famille, fidèle aux tradditions familiales chinoises, est sans doute ce qu'elle a de plus précieux, ce à quoi elle s'accroche pour continuer, sa raison de vivre jusqu'à ce jour. C'est bon, j'entretiendrai la flamme en ce sens jusqu'à ce que les choses évoluent constamment.

-En même temps, ça n'a rien de bien surprenant vu votre politique envers les humains. Par exemple, là je ne m'y attache pas trop parce que ça m'a l'air irréalisable comme projet, mais éliminer tous les humains de la terre... Mon vieux père habite toujours en Chine, c'est un humain et c'est la personne que je chéris le plus sur cette planète. Si on s'en prenait à lui je serais capable de tuer pour le sauver, et même si ses agresseurs se cachaient au Pôle Nord, je saurais les retrouver pour le leur faire payer. Penses-y.

- Ta lutte est ma lutte, j'empêcherai quiconque de faire du mal à ceux qui te sont chers. Je ne suis pas Magneto, je fais simplement le ménage pour lui, rien de plus et rien de moins.

Et c'est alors que fit son entrée la ravissante et délicieuse Pamela Greenwood, chef du département du Renseignement de la Confrérie. Hmm... j'adore les beautés qui obtiennent toujours ce qu'elles convoitent, celles qui poussent un homme jusqu'à ses limites, alors en ce sens, Pam était pour moi un véritable fantasme... elle savait faire mal d'une manière si raffinée, douce et subtile que... ah, et ça m'en f'sait baver de bords en bords!

D'une démarche fluide et sensuelle, elle vint prendre place sur un siège, courbant les jambes d'un mouvement continu, avec grâce et majesté. Je n'eus point besoin de la regarder, je pouvais la dévorer de l'odorat et de la sensation des vibrations dans le sol, ou de l'ouïe par le son de ses pas suaves et de l'air qu'elle déplaçait au passage, sans avoir à la dévorer du regard. Ainsi, je ne quittai point le regard de ma jeune élève. Agréable à regarder elle aussi, on ne se le cachera pas, une petite soldate d'élite qui s'entraîne, mais trop jeune pour moi. Toujours du même regard, paternel et clair, je poursuivis:

- Écoute Mei, je comprends que tu sois fatiguée, je te demande simplement de rester éveillée le temps du briefing. Tu n'auras pas besoin de toute ta forme pour le labo tout-à-l'heure et si tu veux, je te montrerai tes quartiers où tu pourras dormir avant qu'on poursuive. Je dirai aux apprentis à la cuisine de te préparer quelque chose, ça t'irait ?

- Non, ça ira, je peux encore tenir debout. C'est juste que là, je ne serais pas en étant d'infiltrer la maison blanche. Je peux tenir le briefing, j'ai connu pire, mais pour l'entraînement je préfèrerais attendre demain.

- C'est bon, en ce cas. Eh bien, à présent, je te présente une nouvelle hôte en ces lieux. Eh bien... salut à toi, Fatale, j'espère que tu vas comme tu veux!

- "Bienvenue à la confrérie, je suis Fatale chef du département renseignement."

- Le département Renseignement regroupe toutes les données, informations et tout ce qui se rapporte au Renseignement de la Confrérie, à tous les niveaux de confidentialité. Fatale sera donc pour toi une personne ressource si tu as des questions sur quoi que ce soit.

Je laissai à Mei le soin de se présenter elle-même et au besoin, je renchéris après qu'elle l'eut fait.

- J'étais sur le point de lui faire un topo, mais je suis plus que ravi que tu es pu te joindre à nous, mon amie. Aurais-tu l'amabilité d'informer mon apprentie sur ce qu'est la Confrérie des Mutants, je te prie? Pourras-tu par la suite lui faire un topo de ce qu'est l'Institut Xavier, l'Organisation Olympe et les Maraudeurs? Je parle bien sûr de l'information qu'on donne à nos nouveaux initiés, je ne parle pas de renseignement trop confidentiel.

Dis-je en lui tendant la télécommande de l'écran de présentation de la salle de conférence.

- Je te laisse la parole, Pam.

(Voilà, désolée de ne pas avoir pu répondre plus tôt, mon ordinateur aurait pu faire de la figuration dans un film de Romero)

Une femme entra dans la pièce, belle. Il émanait d'elle une certaine froideur, comme si elle émettait des ondes nocives qui risquaient de provoquer toutes sortes de cancers à long terme. Elle se présenta poliment et sobrement. Responsable du département renseignement ? Les deux femmes travaillaient ainsi dans la même branche.

- Le département Renseignement regroupe toutes les données, informations et tout ce qui se rapporte au Renseignement de la Confrérie, à tous les niveaux de confidentialité. Fatale sera donc pour toi une personne ressource si tu as des questions sur quoi que ce soit.

Mei se leva et se mit au garde à vous.

-Nǐ hǎo, zhǔxí fùzé. Je suis Mei Wong, je travaillais pour le renseignement chinois. Enchantée.

Par chance, à l'instruction on lui avait donné des cours avancés de mise en scène et de mensonge, et elle était assez douée pour ne rien laisser paraître de son malaise vis à vis de la responsable. Elle se rassit et attendit patiemment la suite.

(Désolée aussi pour la taille de la réponse, mais les coupures fréquentes m'empêchent de faire de la poésie.)

Victor, il était l'un de seul à l'appeler par mon pseudonyme de Pamela. Elle n'était guère attachée à ce nom qui n'était qu'un nom d'emprunt parmi tant d'autre. Elle avait usé tant de nom par le passé qu'elle n'y prêtait plus vraiment attention. Seul son nom de mutant restait et demeurait pour être sa véritable identité. Après tout ce nom faisait la jonction entre ses vies et il était en parfaite adéquation avec ce qu'elle était. Il est clair qu'une autre personne que Victor qui aurait osé l'appeler aussi familièrement par le doux nom de Pam aurait connu ses foudres. Elle savait cependant se montrer indulgente quand il s'agissait d'un acolyte tant que ces derniers n'outrepassaient pas leurs droits et gardaient une ligne de conduite.
Après tout elle ne s'était pas élevée dans la hiérarchie de la confrérie pour qu'on lui marche sur les pieds. De plus tous savaient qu'il ne fallait pas se fier à son physique si changeant et qu'elle pouvait se montrer redoutable même au corps à corps.
Victor expliqua sommairement ce qu'était le département renseignement, c'était un bon résumé. Elle ne voyait rien d'autre à rajouter sinon de tomber dans des détails forts ennuyant et vraisemblablement inutile pour l'heure actuelle.
La nouvelle recrue avait l'air fort discipliné ce qui était de bon augure. Fatale aimait l'ordre et la discipline. Mei avait l'air d'être une personne rigoureuse, son salut démontra en tout cas qu'elle avait suivi un entrainement militaire et que ce dernier devait encore influencer son comportement.

"De même, nous avons donc un point commun d'aller dénicher les informations là où elle se trouve."

Puis elle eut un petit sourire complice à l'attention de Victor.

"Bon il faut que je justifie mon salaire !"

Elle reprit son air strict et sérieux. Elle prit délicatement la télécommande qu'on lui tendait. Elle tapota un code pour obtenir les informations qu'elle désirait.

"Pour ce qui est de notre organisation nous revendiquons la suprématie des mutants sur la race humaine. Nous désirons seulement qu'on reconnaisse la place qui nous est dû. Nous sommes l'avenir de l'humanité. Nos semblables souffrent de discriminations et le gouvernement mène une politique anti-mutante qui est intolérable. Nous essayons juste de rééquilibrer l'ordre mondial et de prendre la place qui nous revient de droit."

Après tous les moyens étaient bons pour arriver à leurs fins. Fatale pensait que la fin justifier les moyens. Fatale fit apparaitre sur l'écran un grand bâtiment dont plusieurs images défilèrent.

"Voici l'institut de Charles Xavier sous couvert d'une école pour surdoué, il entraine des jeunes mutants pour grossir les rangs de sa milice personnelle appelée X-men. Ce dernier ment honteusement aux yeux de tous. Sous couvert d'un soit disant pacifisme, il emploie régulièrement la force. Quel beau paradoxe. Sa vision du monde est purement utopique. Surtout qu'ils emploient généralement des moyens très tendancieux bien loin de leur prétendu idéologie."

Il ne faisait pas de toute que Fatale n'appréciait guère l'institut. Elle n'avait pas à cacher son ressenti. Puis Elle appuya sur une touche et l'image d'un grand building s'afficha.

"Voici l'olympe corp, ce bâtiment était leur siège social. C'est une multi-nationale dont les réseaux sont extrêmement étendus. Cette dernière est connue pour vendre des armes de haute technologie. Il y a depuis quelques temps pas mal de mouvements au sein de cette société. Une rumeur court que leur leader est mort. Pour l'instant je ne sais ni dans quelle circonstance, ni même si ces dires sont exacts. En tout cas la société est sur le point de s'effondrer."

Fatale marqua une légère pause histoire de voir si la mutante arrivait à suivre avant de reprendre. Ce n'était pas la peine de la gaver d'information si elle était perdue.

"Quant au maraudeur, c'est un groupe de mutant marginaux qui essaye de tirer leur épingle du jeu sans grand succès pour l'instant. Je dirais que pour le moment nous nous préoccupons peu d'eux puisqu'il ne représente pas une menace et que nous n'avons pas intérêts conflictuels pour l'instant. Avez-vous des questions ?"

Fatale lui avait donné les informations de base, elle n'était pas entrée dans les détails. Cela ne servait à rien de trop approfondir pour une première rencontre. En général la tueuse ne donnait que ses informations au compte goutte selon les missions à effectuer.

(hrj: Pas souci, vive la technologie ^^)

Même moi devait peser mes mots devant Pamela Greenwood. Je savais de quoi elle était capable, les atrocités qu'elle avait commise par le passé auprès de ceux s'étant montrés trop familiers auprès d'elle. Je savais que je ne devais point m'avancer plus loin dans les familiarités, si possible resserrer la vis avec les proximités. De toute manière... c'est pas cool pour les relations de boulot.

"Pour ce qui est de notre organisation nous revendiquons la suprématie des mutants sur la race humaine. Nous désirons seulement qu'on reconnaisse la place qui nous est dû. Nous sommes l'avenir de l'humanité. Nos semblables souffrent de discriminations et le gouvernement mène une politique anti-mutante qui est intolérable. Nous essayons juste de rééquilibrer l'ordre mondial et de prendre la place qui nous revient de droit."

"Voici l'institut de Charles Xavier sous couvert d'une école pour surdoué, il entraine des jeunes mutants pour grossir les rangs de sa milice personnelle appelée X-men. Ce dernier ment honteusement aux yeux de tous. Sous couvert d'un soit disant pacifisme, il emploie régulièrement la force. Quel beau paradoxe. Sa vision du monde est purement utopique. Surtout qu'ils emploient généralement des moyens très tendancieux bien loin de leur prétendu idéologie."

"Voici l'olympe corp, ce bâtiment était leur siège social. C'est une multi-nationale dont les réseaux sont extrêmement étendus. Cette dernière est connue pour vendre des armes de haute technologie. Il y a depuis quelques temps pas mal de mouvements au sein de cette société. Une rumeur court que leur leader est mort. Pour l'instant je ne sais ni dans quelle circonstance, ni même si ces dires sont exacts. En tout cas la société est sur le point de s'effondrer."

"Quant au maraudeur, c'est un groupe de mutant marginaux qui essaye de tirer leur épingle du jeu sans grand succès pour l'instant. Je dirais que pour le moment nous nous préoccupons peu d'eux puisqu'il ne représente pas une menace et que nous n'avons pas intérêts conflictuels pour l'instant. Avez-vous des questions ?"

Un bon exposé clair, concis et précis. Pour ma part, ce qui était important venait d'avoir été dit. À présent était venu le temps des questions pour Mei. Je la regardais du coin de l'oeil, pour voir sa réaction. Je la laissai poser tranquillement ses questions. Une fois que ce fut chose faite, je renchainai:

- Merci Fatale, c'était un très bon topo. À présent, pourrais-tu nous parler du Cerebro et des différentes personnalités constituant ces différentes organisations, s'il-te-plaît?

Sympa comme entrée en matière. Victor avait l'air puissant au premier abord, le genre "c'est moi le patron, tout le monde courbe le dos devant moi, mais Mei sentait que lui-même courbait l’échine devant Fatale. Est-ce que la femme aux ondes nocives devait vraiment s'incliner devant Magneto, qui était sensé être le grand chef de la Confrérie ? L'espionne n'avait aucun dossier sur elle. Sans doute faisait-elle partie d'une branche d'élite. La chinoise n'avait pas peur d'elle. Elle s'en méfiait, comme on évite de trop s'approcher d'une flamme parce qu'on sait qu'on va s'y brûler, mais ce n'était pas de la peur.

- Merci Fatale, c'était un très bon topo. À présent, pourrais-tu nous parler du Cerebro et des différentes personnalités constituant ces différentes organisations, s'il-te-plaît?

Voilà l'autre qui se remettait à jouer les serpillères. Mei n'aimait décidément pas cette femme. Peut-être parce qu'elle cassait l'image du mentor craint et respecté qu'elle s'était faite de Victor.

-Pour le Cérébro je suis déjà au courant, les renseignements chinois ont tout un dossier sur l'ordinateur de Xavier. Par contre, pour les personnalités des différentes organisations je ne sais rien de plus que ce que vous avez déjà dit. Je vous écoute.

Le briefing se déroulait fort bien, Mei semblait bien avoir compris tout ce qui avait été dit jusqu'à date. Elle supporta ainsi ma question. Néanmoins, je pu remarquer son rythme respiratoire se changer, son impression qu'elle avait de la situation se modifiait au fil de l'évolution du respect que je témoignais à l'endroit de Pam. Étais-je donc en train de me montrer soumis? Mouais, pour une initiée, c'est ce qui pouvait sembler être le cas. Je la respectais à ce point car je connaissais ses limites, et je tenais à maintenir un climat de confiance entre Pam et moi. Fatale n'est pas le genre de gonzesse que l'on souhaite voir passer d'alliée à ennemie rapidement. Non mais alors là vraiment pas. Elle trouvait l'info et les missions; moi je les exécutais et assurais un suivi des dossiers. On était une équipe, quoi.

-Pour le Cérébro je suis déjà au courant, les renseignements chinois ont tout un dossier sur l'ordinateur de Xavier. Par contre, pour les personnalités des différentes organisations je ne sais rien de plus que ce que vous avez déjà dit. Je vous écoute.

Et voilà les ennuis qui se tramaient; le patron était de mauvais poil. Bah, c'est pas comme si c'était la première fois qu'il contestait mes méthodes pour mener à bien mes missions.

- Voulez_vous que je vous fasse servir du thé et une petite collation ?
Je peux savoir à quoi rime cette mascarade ?
Depuis quand la confrérie s'adonne t-elle aux Portes Ouvertes ?
Depuis quand ceux qui jusqu'ici m'ont servit fidèlement se transforment t-ils en parfait VRP avec présentation Powerpoint en guise d'argumentaire ?
Ce monde est-il devenu fou...bon sang...une simple absence et c'est la porte ouverte aux pires de pitreries...
Voilà homo supérior singeant homo Sapiens et la décadence en ligne de mire.
Franchement...j'applaudirais si je n'avais pas peur de desserrer les bras pour d'une main te coller au mur toi , Fatale, pour ton manque de lucidité et de l'autre te broyer en deux pour te dénaturer ainsi, Dents de Sabre !

- Salut à vous, monsieur Leinsherr...

D'un violent coup de fouet, toute la salle se mise à remuer de tout son métal... les baillonettes à Mei et moi semblaient s'agiter dans leurs étuis. Mon corps se raidit, l'adamantium en moi semblait se mouver de la force obscure émanant de ce génie du mal. Mais je parvins à bouger normalement.

- Je vous ai fais convoquer tous deux comme les autres pour vous expliquer notre nouveau plan d'action et je vous trouve ici, en train de "vendre" notre idéal à la première venue.
Vous me décevez..terriblement.

- Je l'ignorais...

L'étreinte se déserra progressivement... putain, une vraie GONZESSE ce type! Les deux demoiselles présentes ici étaient à cet instant plus mâles que Magneto, ce qui me concerne! Mais a-t-on idée de péter les plombs de la sorte et D'OUBLIER SUR LES ÉPAULES DE QUI ON TIENT? N'avait-il donc pas remarqué à quel point il avait besoind de Fatale et de moi, et du potentiel de Mei que je pourrais développer? Je l'avais toujours servis si fidèlement, il refusait de me faire CONFIANCE! Bordel de bordel, s'il fallait que Fatale ait des emmerdes à cause de moi, je pouvais faire une croix sur ma source d'information la plus fiable qui soit... et cela, je ne pouvais le permettre. Je fis signe à Mei de rester calme, que tout irait pour le mieux.

Oh saloperies, voilà qu'il tournait son regard sur... NON, PAS ÇA!!!

- J'ose au moins espérer que les renseignements ont été pris sur son compte avant de la faire pénétrer dans le domaine..son passé, son passif et surtout...ses intentions.
Nous n'avons surement pas vocation à devenir l'Armée du Salut, dois-je une fois de plus l'inscrire en lettres de sang pour que vous compreniez enfin que ce que nous faisons ici nécessite la plus grande prudence sur ce qui se dit ET A QUI nous le disons ?

- GRROOAARR!!!!!! que je ne pus m'empêcher de gronder! Attendez, monsieur Magnus! Fatale et cette fille n'ont rien à voir avec tout ça, c'est moi le responsable de tout ceci! C'est moi qui ait convoqué Fatale pour nous faire ce topo, et elle n'a rien cracher d'information confidentielle, nos secrets d'état sont saufs! Et vous le savez, depuis le temps que je bosse ici! Jamais je ne commetrais un impair imprudent, bordel, je suis bien plus vieux que toutes les personnes réunies dans cette salle réunis! Si quelqu'un doit être puni pour quoi que ce soit qui ait été incorrect pour cette histoire, que ce soit moi, pas les autres! Laissez-la au moins se présenter!

Je tournai la tête vers Mei:

- Mei, voici Magneto, le chef de la Confrérie des Mutants. Tu peux te présenter à lui.

Une fois que ce fut fait, je retournai la tête vers Magneto:

- Magneto... savez-vous ce que cela fait d'avoir perdu la confiance d'une nièce? Ça fait très mal, vous pouvez me croire. Une douleur que même ma guérison miraculeuse ne saurait appaiser. James Howlet m'a ravis cette jeune fille qui à présent ne souhaite plus rien savoir de moi. Vous savez aussi bien que moi que l'on ne peut vivre éternellement, qu'il nous faut une progéniture, quelque chose... et j'ai vu un grand potentiel chez cette jeune fille que j'ai pu repérer dans les Commandos d'élites du Renseignement de l'Armée Chinoise lorsque j'étais dans le X-Factor, peu de temps avant son déploiement sur notre sol. Lorsque j'ai vu qu'elle avait débarquer ici, j'ai vu en elle l'héritière, l'élève, l'apprentie que je recherchais; elle que j'ai choisie parmi tous les autres mutants peuplant la Terre. Je ne vous ai jamais déçu. Vous m'avez toujours fais confiance, alors je ne comprends pas votre réaction. Mei Wong est mon élève personnelle, celle qui me succédera. Mon apprentie. Elle est à présent un agent libre et indépendant en ce monde en guerre. Tout comme moi, tous deux n'avons aucun maître. Qui aujourd'hui sommes avec vous. Nous avons toujours été associés jusqu'à ce jour, pourquoi donc tout ceci, confrère Acolyte?

Où se sentait-il menacé de constater qu'il n'étais pas le seul à avoir quelque chose entre les deux orreilles dans cette foutue boîte de conserve?

Avant de pouvoir ajouter quoi que ce soit, Mei s'arrêta. Une odeur humaine n'appartenant ni à Victor ni à Fatale venait de chatouiller son odorat. Elle se retourna et vit un vieil homme à l'air furieux. Celui que tout le monde appelait Magneto. Juste après, les objets métalliques de la pièce se mirent à vibrer. Un bruit semblables à celui que fait un électro-aimant lancé à pleine puissance se fit entendre. L'espionne regrettait d'avoir gardé sa baïonnette.

-Voulez-vous que je vous fasse servir du thé et une petite collation ?
Je peux savoir à quoi rime cette mascarade ?
Depuis quand la confrérie s'adonne t-elle aux Portes Ouvertes ?
Depuis quand ceux qui jusqu'ici m'ont servit fidèlement se transforment t-ils en parfait VRP avec présentation Powerpoint en guise d'argumentaire ?
Ce monde est-il devenu fou...bon sang...une simple absence et c'est la porte ouverte aux pires de pitreries...
Voilà homo supérior singeant homo Sapiens et la décadence en ligne de mire.
Franchement...j'applaudirais si je n'avais pas peur de desserrer les bras pour d'une main te coller au mur toi , Fatale, pour ton manque de lucidité et de l'autre te broyer en deux pour te dénaturer ainsi, Dents de Sabre !

Sympa comme entrée en scène. Le chef de la Confrérie s'était maintenant mis à injurier Dents-de-sabre. Mei sentait monter en elle une envie de meurtre. Mais elle savait qu'il valait mieux s'écraser et espérer que Magneto ne lui accorderait pas une grande attention. Et ça semblait bien parti puisque jusque-là il ne lui avait même pas accordé un regard. Victor se révolta quand son chef commença à baver sur la chinoise. ça aida grandement le respect qu'éprouvait Mei pour lui. Même si ça ne servait sans doute pas à grand-chose, au moins ça lui laissait l'occasion de se présenter. Ce qu'elle fit de façon pas moins formelle qu'avec Fatale, avec le garde à vous et tout.

-Mei Wong, Corps de renseignement de l'Armée populaire de libération. Enchantée.

Elle réfléchit aux façons de s'enfuir si le Confrériste en chef décidait qu'il n'avait pas besoin d'elle.

Fatale resta impassible à l'arrivée de Magneto. Elle l'écouta et elle jugea son emportement disproportionné. S'il était en manque d'autorité qu'il l'exerce au près de jeune écervelée qui avait besoin d'être recadré. Elle avait fait tourné la boutique durant son absence, alors son petit discourt l'agacé profondément. Elle n'avait rien fait de compromettant. Elle n'était pas folle de donner des informations qui risquaient de compromettre la sécurité. Elle n'avait fait que vouloir rendre service à l'un de ses congénère. La salle tremblait sous l'emprise du pouvoir du seigneur de magnétisme elle n'en ressentait pas les effets direct avec sa combinaison en cuir. Elle se dit qu'elle avait bien fait de ne pas prendre ses lames.Après tout quand elle allait en réunion elle y allait rarement armée.
Puisqu'il voulait jouer à ce petit jeu, il n'allait pas être déçu. Elle n'était pas une jeune enfant qu'on pouvait réprimander ainsi. Elle lui était fidèle, mais pas soumise. Elle laissa dent de sabre grogner. Elle ne pouvait qu'approuver les dires de ce dernier.

"Bonne idée, pour moi se sera un thé vert."

Dit elle avec ironie. Non franchement, il venait de la menacer. S'il voulait qu'elle claque la porte il pouvait lui dire directement. Fatale avait rejoint sa cause, mais elle n'était pas son petit chien chien. Elle pouvait accepté de se faire rabrouer en cas d'échec, mais pas pour si peu. Elle n'était pas responsable du manque de communication interne.

"Quant à me chercher, je n'y suis pour rien si l'agent que vous avez mandaté ne m'a pas prévenu. Jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas devin. Si les dernières recrues entrées à votre service sont des incapables qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse. Je ne m'occupe pas du recrutement. Quoi que si l'affaire était si urgente que cela, vous saviez ou me trouver. Il vous suffisait de venir me voir ou de me faire convoquer par l'un de vos larbins. Il faut croire qu'il y a un bug dans vos services."

Son ton était calme et posé. Contrairement à Magneto elle n'affichait aucune colére. Elle restait impassible, mais elle recadrait la situation. S'il avait réellement désiré s'entretenir avec elle il avait largement les moyens de l'informer. Sa fierté en prit un coup.

"Votre manque de confiance est désobligeant croyez-vous que je sois stupide à ce point de divulguer des informations qui nous nuiraient? Je crois que j'ai suffisamment prouvé ma loyauté. "

Elle n'avait pas bougé de sa place. Son regard jaune s'étant juste positionné sur le chef de la confrérie. Il devait maintenant pesait ses mots car tout leader charismatique qu'il était. Un mot de trop est il se mettrait Fatale à dos, elle n'était plus un bon petit soldat obéissant aveuglément à un chef. Il y a longtemps que ce temps était révolu. Elle n'était pas une enfant de cœur, Magnéto devait apprendre à savoir à qui il s'adressait.

Remballé, Magneto s'effaça. Ce n'était pas dans ses habitudes de réprimender les acolytes, il devait pourtant savoir à quel point c'était un jeu dangereux...

- Creed...depuis quand utilises-tu des mots aussi complexes ? J'ai l'impression de me trouver face au Docteur Mc Coy, tu n'as pourtant ni son savoir, ni son génie...juste la bestialité. Je n'ai pas besoin d'un Représentant, j'ai besoin de ta vraie nature, tache de ne pas l'oublier à l'avenir. Je vous rappelle tout de même que si vous êtes sous ce toit, vous ne le devez qu'à moi..réfléchissez un peu à ce que vous seriez devenu si je ne vous avez pas recruté...mais n'oubliez pas cependant que la porte, la mienne ou celle de la sortie, vous est toujours ouverte...

- Je sais bien des choses que cet X-Men ignore. Des choses bien plus pratiques. Vous devriez reconsulter mon Curriculum Vitae; une distrayante lecture de chevet. Je viendrai bien vous voir si vous avez quelque chose pour moi à propos de ce pourquoi vous souhaitiez m'entretenir.

Puis il quitta la pièce. Fatale n'aimait vraiment pas se faire parler ainsi; pour ma part, j'n'en f'sais pas un cas. Ça n'servirait à rien. J'ai connu des situations bien plus embarrassantes; on n'devait pas perdre notre sang froid.

- Tout va bien, Fatale... à présent, pourrions-nous reprendre? Nous en étions aux personnalités de chacune des organisations.

Toute cette histoire avait profondément énervé la tueuse, même si elle se contrôlait. Si cela avait été une autre personne que le big boss elle aurait sans nul fait ravaler son dentier. Elle n'était pas comme la plupart de ses mutants désoeuvrés et perdus. Elle avait été une mercenaire, proposant ses services au plus offrant. Faisant partie de communauté plus ou moins influente, mais personne ne pouvait lui dicter sa conduite. Elle avait rejoint la confrérie par idéologie sans demander aucune contre partie. Seulement si ce dernier lui prenait la tête pour si peu, la métamorphe pouvait clairement reprendre ses billes et disparaitre comme elle était venue. Certes elle partirait si sa présence n'était plus souhaitable, mais son départ ne se ferait pas sans dommage collatérales. Elle pouvait s'avérer être le plus redoutable des poisons. Elle savait être redoutable et elle pourrait mettre à mal l'organisation si cette dernière ne la satisfaisait plus. Elle en avait déjà réduite une à néant dans le passé et elle se savait suffisamment patiente pour arriver à ses fins.
Elle espérait seulement que ce n'était qu'un état d'âme de son chef, une mauvaise humeur passagère, rien de plus rien de moins.

Elle aviserait un temps voulu. Ce n'était pas à l'ordre du jour. Cette réunion lui laissait donc un gout amer et avait perdu de sa saveur.

"Je ne vous présente pas notre chef !"

Dit elle avec un brin d'ironie. Elle décida qu'elle devait se montrer direct. Elle afficha un visage sur l'écran.

"Voici Charles Xavier, directeur de l'institut du même nom, télépathe hors norme."

Elle fit ensuite défiler une suite de portrait qu'elle ne commenta pas de suite.

"Voici quelqu'un de X-men, les plus importants. Vous aurez accès à toutes les informations quand vous ferez partie intégrante de l'organisation."

Elle fixa un instant la chinoise pour guetter une réaction avant de montrer la dernière personne concerné.

"Et voici Sinister, chef des Maradeur. Je vous passe l'oc puisque cette dernière est en crise."

Elle avait répondu aux exigences de dent de sabre tout en ne dévoilant rien qu'un simple agent de terrain serait capable de trouver.

Sur le coup, Magneto ne ressemblait pas beaucoup au leader froid et méthodique qu'elle s'était imaginé. Il ressemblait plutôt à un vieil homme en plein coup de gueule. Voilà qui faisait douter l'espionne. Dieu merci, Victor était resté digne. Jamais elle n'aurait accepté d'être l'apprentie de quelqu'un qui se serait aplati devant un Magneto de mauvais poil. Un homme qui savait se dresser face à son chef sans prendre trop de risque mais en sachant se faire entendre, c'était ce genre de type qu'elle respectait. De la même façon, il ne faudrait pas de Victor essaie de jouer au petit chef avec elle s'il ne voulait pas recevoir un couteau dans le dos. En bon officier chinois, elle était très à cheval sur la notion d'honneur, et finir comme vulgaire larbine serait allé à l'encontre de tous ses principes. Elle aurait préféré se faire seppuku.
Cet incident passé, les confréristes la brieffèrent brièvement sur les grandes figures des divers bords. Rien de plus que ce qu'elle savait déjà.

-Bien. Et qu'en est-il de notre position ? En quoi consistent les missions dont s'occupent le plus généralement les confréristes ? J'ose espérer qu'on pourra me confier des tâches à la hauteur de mes compétences.

Elle était une grande spécialiste des opérations Hit and Run, si utilisées dans le domaine des services secrets. D'après ce qu'elle savait, la Confrérie trempait surtout dans des affaires louches, traffics, meurtres, etc.

Nous avions ainsi fait le tour de l'information générale. Le temps était à présent venu pour nous de retourner sur le terrain. Mais pas ce soir, Mei était crevée, et moi j'avais la dalle. Le temps était venu de m'entretenir personellement avec Pamela. Je me permis de répondre à la question de Mei, histoire de laisser souffler Pam.

- Pour ce qui est de la Confrérie, tu as déjà fait la connaissance du patron; de Fatale, notre chef du département du Renseignement; il reste le département Opérations dirigé, par Ampère. Aussi étrange cela puisse-t-il sembler, c'est une apprentie.

Je regardai Fatale d'un familier; ces derniers temps, Leinsherr avait favorisé des apprentis confréristes pour prendre les commandes de départements et opérations importantes au sein de la confrérie, et ça, ça nous faisait royalement chier tous les deux.

- M'enfin, Magnus gère sa boîte comme bon lui semble... au sein de la Confrérie, tu as deux castes; les apprentis et les acolytes. Fatale, Magneto et moi sommes des Acolytes. Il y en a également un autre actif dans la base actuellement; c'est Colossus, je te le présenterai dès que l'occaz se présentera. Sinon, les autres apprentis qu'Ampère, j'me rappelle rarement d'leurs noms. Naturellement, Magneto décide du gros des opérations, mais les chefs de département ont une certaine autonomie. Fatale à elle seule peut te donner des infos et des pistes très intéressentes... c'est pourquoi, entre autre bien sûr, il faut être très gentil avec elle.

J'esquissai un léger sourrire, et poursuivi.

- Pour ce qui est de la nature des missions, c'est souvent très varié; mais notre département fait généralement du "Recon & Report"; du "Search Charlie"; du "Search & Destroy"; du "Head Hunter" et mon préféré, du "Extermination". J'ai pu voir que tu avais un penchant pour les assassinats et les attentats, c'est parfait. Lorsque tu auras complété ton entraînement avec moi, tu seras une parfaite "One Man Army"... enfin, "One Woman Army", ha ha!

Je me tournai par la suite vers Fatale.

- Sinon pour finir, pourrais-tu nous briefer sur les principales missions actuelles et les dossiers en cours, en excluant bien entendu le renseignement de niveau trop confidentiel, s'il-te-plaît?

Fatale écouta d'une oreille ce que Dent de sabre disait à sa jeune protégée. Elle ne portait pas jugement sur les nouvelles recrues. L'organisation avait besoin de grossir ses rangs. Même si des fois certains éléments laissaient à désirer. Fatale les considéraient dans ce cas comme quantité sacrifiable à la cause. Visiblement Victor avait une légère dent contre les apprentis qui occupaient un poste important au sein de l'organisation. Il était vrai que depuis quelques temps certains avaient obtenu des postes que même les acolytes n'avaient jamais réussi à avoir. Fatale ne remettait pas en cause leur poste, juste pour certains leur manque peut être d'expérience ou leurs jeunesses. De toute façon ces derniers avaient intérêt à mesurer leur propos chef ou pas de département en la présence de la tueuse. Il y avait une petite exception en la personne d'Ampère, la tueuse l'avait prise un peu sous son aile d'une certaine façon et elle appréciait grandement la qualité du travail de cette dernière.
Dans son fort intérieur ce qui amusa Fatale c'était entendre dire d'elle, qu'il fallait être gentille car elle était une source d'information. Pour elle il fallait surtout la respecter sous peine de passer un sale quart d'heure. Elle n'était pas du genre à faire dans la dentelle, si elle était capable de tenir tête à son chef ce n'était pas pour que d'autres puissent se le permettre. De toute façon sa réputation au sein de l'organisation était suffisante pour lui permettre de bénéficier d'une certaine tranquillité. Au vu du caractère de la tueuse cela ne servait à rien de trop vouloir parlementer avec elle quand elle était courroucée.
Dent de sabre allait être déçu car pour l'instant c'était assez calme comme bien souvent entre deux phases d'opérations.

"Pour l'instant, nous sommes en pleine réorganisation. Nous venons de mener à bien une mission qui a sans nul doute mis à mal le gouvernement. Nous pensons l'avoir déstabilisé en leur démontrant notre puissance de frappe. Nous sommes actuellement dans la phase d'analyse. Cela ne sert à rien de partir sur plusieurs fronts. Nous nous attendons à des représailles d'ici peu et surtout des mesures radicales contre les mutants. Nous devons aussi intégrer les nouvelles recrues récupérées lors de cette mission."

Si la mission avait été un sucés, la confrérie devait cependant cautériser quelques plaies.

Mei eut un petit sourire ironique. Ce n'était pas le genre de démonstrations qu'elle s'autorisait habituellement, mais elle se sentait l'envie de contrarier Fatale. Elle ne cherchait pas vraiment à la mettre en colère, mais juste assez pour lui montrer que, supérieure hiérarchique ou pas, il était exclu qu'elle lui mange dans la main comme elle semblait s'y attendre. L'honneur tenait une grande place dans la culture orientale, et Mei se serait sentie déshonorée de se rabaisser à être une petite chienne au service de la Confrérie. Si elle était ici, c'était juste parce qu'elle le voulait bien, parce qu'elle sentait que "Dents-de-sabre" pouvait lui apprendre des choses utiles.

-Excusez-moi pour cette remarque, madame, mais j'ai le sentiment de ne pas bien comprendre vos théories. En bref, la Confrérie souhaite convertir le plus possible de mutants à sa cause, puisqu'elle pense détenir la vérité (chose que je ne cherche absolument pas à contredire). Mais lorsque de nouvelles recrues veulent s'engager, vous faites la fine bouche et rejetez ceux que vous considérez comme des boulets, si vous me permettez l'expression. Cela me semble quelque peu...snob...alors que vous êtes en guerre.

Ainsi fonctionnait la vraie Mei. Elle savait se montrer docile quand il le fallait, mais ne gardait jamais longtemps sa langue dans sa poche quand elle désapprouvait quelque chose. Elle n'avait jamais eu ce problème du temps où elle n'était qu'un robot sans âme, c'était d'ailleurs ce qui lui avait permis d'avoir un rapide avancement. Mais retrouver la mémoire lui avait rendu toutes ses anciennes qualités et défauts.

-Ceci dit, je ne vois aucun inconvénient à servir la Confrérie...si la Confrérie veut bien de ma misérable personne.

Fatale spécifia alors les dispositions actuelles de la Confrérie, topo fort instructif, même pour moi, qui était actuellement plus ou moins au courant des récents dossiers actuellement. La Confrérie se mettait sur la défensive après avoir agacé monsieur le président... j'aurais tellement profité de l'occasion pour continuer à frapper, comme à la boxe, tiens! Quand ton adverssaire est coincé contre les cordes, fini les petites escarmouches, tu les défonces en frappant sans arrêt jusqu'à ce qu'il tombe ou que le ref arrête ça. M'enfin... sacré Erik...

- Ça sera parfait, merci Fatale. Mei?

-Excusez-moi pour cette remarque, madame, mais j'ai le sentiment de ne pas bien comprendre vos théories. En bref, la Confrérie souhaite convertir le plus possible de mutants à sa cause, puisqu'elle pense détenir la vérité (chose que je ne cherche absolument pas à contredire). Mais lorsque de nouvelles recrues veulent s'engager, vous faites la fine bouche et rejetez ceux que vous considérez comme des boulets, si vous me permettez l'expression. Cela me semble quelque peu...snob...alors que vous êtes en guerre. Ceci dit, je ne vois aucun inconvénient à servir la Confrérie...si la Confrérie veut bien de ma misérable personne.

Ho! Ho ho ho!! Elle était futée, la gamine, j'adore ça, quel cran! Elle sait toucher là où ça fait mal sans trop en faire. Mais bon, il s'agissait de ne pas merder alors qu'elle faisait connaissance avec Fatale.

- Ah là là, c'est une question de politique ça, jeune demoiselle, ha ha ha! répondis-je en f'sant un clin d'oeil à Mei. Magneto serait la personne à qui demander, étant donné qu'il n'y a pas de département ou d'organisation atitré au recrutement au sein de la Confrérie. Fatale et moi sommes ses yeux, ses orreilles et ses bras. Personellement, c'est surtout qu'on veut éviter les traîtres à tout prix en premier lieu lorsqu'on embauche de nouveaux membres. Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas de problème avec les recrues loyales, tant qu'on les amène du point A au point B... et non pas en les nommant chef de département alors qu'ils sont alors de simples apprentis. Qu'en dis-tu Fatale?

Je laissai Fatale répondre, puis renchéri:

- Eh bien, je crois que ce sera tout pour ce briefing, un gros et immense merci à toi Fatale pour ton temps et pour ton admirable travail, c'est très apprécié. À présent, si tout est okay pour vous deux, Mei et moi on passera faire un tour au labo pour faire un scan afin de t'aider à mieux comprendre ton don. Ensuite, exctinction des feux, un repos bien mérité pour toi Mei. Pendant ce temps, je voudrais te parler à propos de ce que je voulais te parler, Fatale, au quartier des Acolytes, si c'est toujours d'accords pour toi.

Les regardant toutes les deux:

- Est-ce okay?

Mauvaise pioche pour l'asiatique, elle venait de commettre sa première bévue et de taille auprès de Fatale. Prendre la tueuse bille en tête, ce n'était clairement pas la meilleure solution, surtout si on désirait entrer dans l'organisation. Il valait mieux la brosser dans le sens du poil que l'inverse. Aussitôt le regard jaune de Fatale se posa sur Mei. Il était impossible de savoir ce qui pouvait bien se passer dans ce regard. Fatale n'était pas courroucé, ce n'était pas parce qu'elle était protégée de Victor qu'elle avait tous les droits.
Avec un air légèrement hautain et un ton supérieur qui ne prêtait guère à la discussion elle décida de répondre à allégation de Mei.

"Je n'ai jamais tenu de tels propos il me semble, tu extrapoles clairement mes dires. Je suis réaliste, nous ne sommes pas une organisation caritative, nous menons une guerre et pour ce faire il nous faut des soldats. Je vais être encore plus clair, je n'ai ni l'attention de justifier les choix de la confrérie, ni même discuter de nos décisions avec une parfaite inconnue qui ne fait pas partie encore de notre groupe."

Son regard toujours fixé sur la chinoise, Fatale se leva. Elle trouvait que la jeune femme avait outre passé ses droits à son égard et surtout du coup elle venait de mettre en porte à faux son maitre. Fatale n'était pas dupe et ne laissait pas amadoué par la première venue.

"Victor, par amitié pour toi, je vais faire preuve de clémence envers cette jeune personne qui devrait réfléchir avant de parler. Je vais être ferme, il est hors de question qu'elle se balade dans la base. Qu'elle soit ta protégée est un fait, mais rien ne m'assure de sa bonne foi. Tes paroles ne changeront rien à ma décision. Ce n'est pas négociable. Tant qu'elle n'aura pas rejoint nos rangs je la considérais comme une menace. Tu la conduiras immédiatement dans tes appartements où elle n'aura pas l'autorisation d'en sortir. Le temps pour moi de faire les vérifications d'usage. Si dans ce délais impartie elle quitte ta chambre, elle finit en geôle sans aucune autre forme de procès. Elle peut si elle le désire quitter librement les lieux dès maintenant si elle venait à se raviser sur son engagement au près de nous. Dans l'autre cas elle devra se sous mettre à ce que je viens de dire."

Voilà telles étaient ses conditions et elles n'étaient clairement pas négociables. Cela ne servait à rien de vouloir polémiquer avec ce qu'elle venait de dire. Le sujet était clos. Elle avait offert une porte de sortie à Mei,ce qui déjà était plus qu'elle n'en aurait fait pour la plus part.
Puis elle revient sur la demande de Victor.

"Nous nous verrons, mais pas ce soir, j'ai d'autres obligations. Demain en début d'après-midi si tu es disponible. Re-contacte moi pour confirmer ce rendez-vous. Bonne fin de soirée."

Sans rien ajouter de plus, elle quitta la pièce. Rapidement elle entra en contact l'un des hommes qui assurait la sécurité et elle le mandata pour qu'i vérifie que Mei respecte les règles qu'elle avait fixé.

(Hj: Mei si tu veux rejoindre la confrérie tu dois faire ta demande de changement de camps dans la partie adéquate,merci bien)