On ne peut pas dire que cette boutique soit véritablement grande.
Ca non, surement pas.
Des que l’on rentre, on se sent assailli par une odeur de poussière et de vieux livres. Ensuite c’est le désordre qui choque. Tout est empilé pelle mêle, un capharnaüm indescriptible. On y trouve de tout, du magazine récent à l’objet le plus improbable, de l’ouvrage rare qui mériterait sa place aux archives jusqu’au pire du roman de gare a deux balles. Le seul qui est l’architecte de ce désordre organisé est le propriétaire des lieux : Daniel Hopes lui-même. C’est lui qui vous dira si oui ou non il est en mesure de vous fournir l’objet désiré. On ne sait pas véritablement comment Daniel s’approvisionne en objets et libres, ce qui est certains c’est qu’il a une foule de contacts mais jamais il ne traite directement. Toujours avec des intermédiaire et des boites postales, ce qui ne va pas faciliter sa comptabilité.
La réserve, plus proche d’un bureau lui sert de lieu de vie. Un canapé lit, une vieille télé qu’il n’allume que rarement, des tours et des tours de cds de musiques divers et variées, un coin toilette. Daniel range rarement mais n’est pas crade pour autant, c’est juste qu’il accorde très peu d’importance aux biens matériels.