Pour faire de moi un être meilleur (PV Le fauve)

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Depuis sa conversation avec Véga, une idée trottait dans la tête de Mercury. Se trouver un emploi avec un corps composé de mercure, ça frôlait l'impossible. Il lui faudrait donc trouver un moyen de maquiller son apparence. C'est pourquoi elle tenta, pendant une bonne semaine, de changer d'apparance...Complètement. Un échec total, évidemment. C'est pour cette raison qu'elle faisait route vers le laboratoire.

En fait, elle s'était mise dans l'idée de demander de l'aide au Fauve, un mutant qui pouvais mieux que personne comprendre ce problème d'apparence qui pouvait freiner l'avancement des mutants dans la société des humains. De plus, elle se fiait à sa grande intelligence pour l'éclairer sur la possibilité de pouvoir modifier son apparence. En fait, elle voulait lui poser quelques questions sur les propriétés que le mercure possède. Elle aurait évidemment pus le lire dans un livre, ou même sur Internet, mais elle voyait aussi une occasion de discuter avec le Fauve, qu'elle trouvait, en fait, passionnant.

Donc, elle poussa la porte avec prudence pour ne pas déranger qui que ce soit au beau milieu d'une expérience et ainsi provoquer une catastrophe. Elle entrouvrit donc la porte et jeta un oeil autour, mais ne vit pas, à première vue, la bête velue. Elle dit donc, à haute voix, mais un peu gêner.

-Professeur McCoy, vous êtes là?

Posant sa paire de lunettes sur le bout de son nez, le professeur McCoy se repencha une énième fois sur le problème qui lui faisait face : à savoir, le gène X. Il avait eu l'excellente idée de poser une interrogation surprise à son cours de génétique le matin même. Résultat : correction de 17 dissertations sur le sujet pour le lendemain matin. Assis sur l'un des tabourets du laboratoire, son tas de copies posait sur l'établi juste à côté de lui.

Immobile, seuls ses yeux bougeaient au rythme des lignes, son stylo rouge frottant la feuille de papier à différentes reprises pour corriger, poser des questions, demander des précisions. Certains avaient compris, d'autres étaient complétement à côté de la plaque, alors que les derniers n'avaient compris que la moitié de ce qui avait été dit en cours : heureusement que la plupart faisait parti du premier groupe... Pour les autres, deux heures supplémentaires ne seraient certainement pas refusées pour reprendre les bases.

Baillant un grand coup, il se frotta les yeux d'un revers de main et, alors qu'il se retournait à son travail encore une fois, le capuchon de son stylo tomba et vint se loger sous une des étagères qui se trouvait de l'autre côté de l'établi, là ou personne ne pouvait le voir depuis la porte. Se levant, il se dirigea vers la cachette du bouchon et se mit à quatre pattes : il tendit sa main sous le meuble mais, malheureusement pour lui, sa corpulence ne lui permettait pas de l'atteindre.

Étouffant un râle, il n'entendit pas Cessily poussait la porte du laboratoire, trop occupé à pester contre l'évadé : quelle idée, mais je vous jure, quelle idée d'aller se loger à un endroit où seuls les petits peuvent aller ! Lorsque la voix de la jeune fille retentit dans la pièce, il sursauta et se leva d'un bond, se cognant ainsi la tête au placard se trouvant juste au dessus. Réprimant un cri de douleur, il se retourna quelques secondes plus tard comme si de rien n'était, et salua la jeune fille :

« Bonjour Cessily, comment vas tu ? »

Puis, lui adressant un clin d'oeil, il répondit avec un petit sourire :

« Et bien, j'ai l'étrange impression que je suis ici ! »

Et il éclata de rire ! Oubliant ainsi la grosse bosse qui commençait à se former sur son crâne et les copies qu'il avait à corriger. Penchant la tête sur le côté, il lui demanda alors :

« Que me vaut le plaisir de ta visite en ces lieux ? »

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Quand elle entendit le coup sourd de la tête cnotre l'étagère, Cessily porta la main à sa bouche, comme pour rattraper le son, parti depuis trop longtemps déjà. Comme elle le pensait, elle dérangeait un peu, ce qui est totalement normal dans un laboratoire. Tout de même, Cessily referma la porte et entra dans le laboratoire.

Il n'y avait aucune bouteille de sortie, pas de solution en ébullition ou de microscope pour observer. Donc, elle n'arrivait pas au milieu d'une expérience dangeureuse, déjà ça de gagner. Elle remarqua par la suite les feuilles posées sur le comptoir. Il devait faire de la correction. Elle s'avança donc, souriant au Fauve.

-Je vais très bien, merci! Et vous? Mis à part la bosse qui pousse, vous vous portez bien? *Cessily étouffe un petit ricanement* Ça fait un moment que je ne vous avait pas vu, Professeur. Que faisiez vous par terre alors que vous semblez faire de la correction?

Hank était une personne que Cessily respectait beaucoup. Elle voulait donc profiter du moment pour discuter un peu avec lui, et non d'aller seulement demander de l'aide.

-Je venais prendre de vos nouvelles, avant tou, et puis vous demander un petit coup de main. Mais si vous êtes occupé, je peux revenir plus tard, ce n'est pas un problème!

(HRP Désolé du Délai, j'avais aps vu la réponse Neutral

)

» Le fauve, ou grosse paluche pour les intimes(en construction
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