Douceur de plume [PV Lucifel]

D'accord, je savais que Véga était capable d'être un con borné mais pas à ce point. Je croyais qu'il me reprendrait maintenant plutôt que de me renvoyer vraiment de son cour. Bah au fond, c'est pas plus mal. Avoir ce fou furieux comme professeur alors que j'étais en pleine convalescence, ce ne serais probablement pas une bonne idée. Je doute sérieusement qu'il y ait qui que ce soit dans toute l'institut qui pourrait être aussi dur alors dans un sens, je me comptais chanceux. Malgré toute la haine que je ressentais pour lui, je me sentais toutefois rejeté et cela me blessait. Une partie de moi semblait le manquer. Bon aussi bien me remettre. Dans quelques heures, j'allais avoir mon premier cour de vol avec un nouveau professeur. Je me relevai lentement de mon lit, je sentais mes ailes se tendre avec une précision redoutable. Au moins, ce n'était pas une douleur trop terrible. Je me mis sur mes deux pieds et traversa la pièce de ma chambre vers la chaise ou j'avais déposer mes vêtements. L'effet étrange de mes nouveaux poumons me rendait instable mais je survivrais. Enfin, au moins jusqu'à mon cours.

Je m'habillai lentement de mon gilet et mes pantalons blanc avant d'enfiler mon grand manteau blanc par dessus pour cacher mes ailes. Je sortis de ma chambre sans aller trop rapidement. Ça faisais une semaine et demi que j'étais revenu de l'Italie, presque personne ne savait ce qui avait amené 2 étudiants à disparaître pendant 5 jours. Depuis mon retour, je n'avais pas vu Swindler une seule fois. Elle n'était pas allée en cours et peut-importe ou j'allais pour tenter de la retrouver, rien n'y faisait. À croire qu'elle avait simplement disparue. Si ça se trouvais, j'allais devoir demander à Xavier ou elle était. J'espérais que rien ne lui était arrivé depuis mon départ mais je ne savais pas quoi faire dans l'état ou j'étais. En temps normal, je me serais envolé immédiatement pour la chercher partout, n'importe ou. Mais là je venais tout juste d'avoir le droit de quitter l'infirmerie alors celui de courir après ma petite amie disparue, j'étais aussi bien ne pas y rêver. Bah, ce n'est pas comme si je pourrais de toute façon. Je devais vite reprendre mes forces pour l'instant.

Je traverser lentement l'école puis me rendis dans le parc. Là-bas, je retirai mon manteau et je commençai quelques étirements. J'étendis au maximum mes ailes et mes plumes avant de sentir les nerfs endommager m'étirer. Je devais être à 75% de mes capacités. J'étais à peine à 40% à mon arrivée ici alors je devais me remettre étonnamment vite. J'aimerais avoir une idée du véritable développement de ma réhabilitation mais ce n'est pas comme s'il y avait beaucoup de personnes avec des ailes sur qui basé des études. Je pris le temps de continué mes exercices en tournant en rond en attendant l'arrivé de mon professeur. Je l'entendis avant que je ne le vis. Je me retournai pour voir l'homme atterrir devant moi. Je le regardai d'un air étrange, un instant je fus surpris de voir qui allais me servir de professeur. Archangel? LE Archangel? Celui que Véga voulait me rendre apte à battre? C'était un peu ironique, mais oh combien excitant.

-Bonjour Angel, il est évident que je connaissais votre nom. Je suis bel et bien Lucifel, c'est un plaisir de vous rencontrez. Avec Véga, j'ai surtout travailler ma vitesse et mon endurance. En ce moment toutefois, ce ne seras pas la même chose. Je ne sais pas si vous avez été avertis mais j'ai été grièvement blessé il y a peu. Du coup, il va falloir y aller lentement. Je n'ai pas volé depuis mes opérations alors je crois que c'est sensé me servir de réadaptation. Surtout à mes nouveaux poumons. Si on commençait par des exercices précis ça m'irait. Avec Véga ça a été directement dans le vol à nous pousser à fond alors le réchauffement, je le fais comme je le sens, et ce n'est pas forcément réussis.

Tant mieux, Angel comprenait que ce que je vivais n'était pas tout à fait simple. Il acceptait donc sans problème d'aller lentement pour que je puisse m'habituer à reprendre le poil de la bête. Je commençai donc les exercices dont il semblait croire en la pertinence. J'étirai pour la première fois mes ailes, puis une seconde. Je fermai les yeux alors que je sentis la douleur commencer à poindre. Je devais travailler assez fort pour que ça aie de l'impact mais me limiter suffisamment pour ne pas me blesser, autant dire que ce n'était pas très clair. Je tendis mes ailes une neuvième fois. J'entendis la petite voix se mettre à rire. Je stoppai en plein milieu d'un mouvement en ouvrant grand les yeux. Je regardai de tous les côtés avant de me retourner précipitamment. J'étais absolument certains de l'avoir entendu. Ça ne pouvait pas être une hallucination.

-Tu es tellement ridicule, comme un poulet!

Je me retournai sur moi-même à toute vitesse. Je fis face à Angel. Aucune forme enfantine. Vite Lucifel reprend toi, ce n'était rien. Oublie là. C'est terminé et tu n'y pourras rien de toute façon.

-Désolé professeur, j'avais crut entendre mon nom. Je n'ai pas recroisé ma petite amie depuis un moment et ça commence à m'inquiéter. Je vais me concentrer sur le cour maintenant. Pardonnez-moi encore.

Je repris les exercices immédiatement. Je fis la dernière extensions avant de me mettre aux replis. L'exercice des replis me sembla légèrement plus douloureux, je devais avoir un membre qui était demandé par cette action qui n'était pas en aussi bon état. Alors qu'à la fin de l'exercice précédent je m'étais amélioré, ce coup-ci je n'y arrivais pas, j'en avais même perdu un peu. C'était énervant de croire que je ne pouvais même pas faire un exercice aussi simple alors que j'ai plutôt l'habitude de me démarquer parmi mes pairs en tant que doué dans les sports et les épreuves de forces. Lorsqu'Angel me demanda si je tenais le coup, j'ai eu envie l'espace d'un instant de lui dire non et de lui enfoncer mon pied dans le cul mais je retins mes ardeurs suffisamment.

-Quelque chose dans le genre, et qu'es-ce qui viens ensuite?

Je n'étais pas du genre à me lamenter et mon professeur allait s'en rendre compte assez vite. Au contraire, je faisais ce que je devais pour devenir toujours meilleurs. C'était pour cela que j'avais apprécié Véga et que je doutais d'Angel. Je ne savais pas s'il était le genre de professeur mou qui ne faisait pas travailler ses élèves ou un autre professeur qui me pousserait dans mes derniers retranchement. Plus il serait dur avec moi, plus je l'apprécierais. Dans un sens, cela donne l'impression que j'ai un fond de masochiste. Sauf que ce n'était qu'un désir profond d'amélioration. Avec Leah et Hank, j'avais découvert à quel point je n'étais pas au niveau. Si je voulais transcender cette faiblesse, je devais, et rapidement, me mettre à jour.

Aucun élément perturbateur. J'imagine qu'il se trouvait très drôle en me disant ça. Je viens D'entendre, tout réveiller, une voix enfantine qui me suit dans mes rêves depuis le moment ou j'ai tué son corps mortel. Ça n'avait aucun sens que quelqu'un d'aussi stable que moi deviennent soudainement fou. Il devait y avoir une bonne explication. Une bonne explication à quoi d'abord? Mon professeur venait tout juste de me le dire. J'avais rêvé. Rien d'impressionnant avec les nuits blanches que je passaient à cause du grésillement de mes poumons et d'Anne-Éléonore qui ne revenait pas de... ou que ce soit. Cela dit, je devais effectivement me concentré sur la récupération de mes capacités. Partir maintenant en croisade pour la retrouver avait plus de chance de se finir en la disparition d'un second élève. Je devais rapidement retrouvé mes forces et faire ce qu'Angel demandait était la moindre des choses. Aller Lucifel, au travail.

Je n'avais aucunement perdu confiance en mes ailes contrairement à ce que croyait mon professeur. C'était la confiance en mes poumons que je n'avais pas une seule seconde. Je m'étais déjà cassé des membres et mes ailes n'étaient en cela pas différent de mes bras. Sauf que d'avoir des membre bio-mécanique à l'intérieur de moi, qui n'étaient pas ma créations en plus. Bon, elles n'avaient pas non plus été effectué par un dernier classe, loin de là, mais ce n'était pas tellement encourageant. Je déployai mes ailes comme je le pouvais. Du vol stationnaire, félicitation, fait moi faire ce qu'il y a de plus difficile. Bon aller, je donne un coup vers le haut en pliant légèrement mes ailes et une bonne poussée vers le sol. Mes pieds décollèrent bel et bien mais pas très longtemps. Je me retrouvai sur les genoux, une main à la poitrine.

Pendant quelques secondes le monde tourna au blanc. J'eus la très mauvais impression que mon bras devait être extrêmement douloureux et que je me mettrai à divaguer. Toutefois, quel joie se fut de sentir aussi rapidement mes sens revenir. Enfin, si on veut. Parce qu'avec les sens revenait la douleur et je sentis un de mes poumons sur le point de déchirer. Es-ce que c'était un mauvais réglage de la part du professeur McCoy, non probablement pas. C'est simplement que le tissus biologique n'était pas encore habitué aux déploiements nécessaire de ma cage thoracique lors de mes envols. J'aurais du penser à réchauffer mes poumons. L'idée pouvait sembler saugrenue pour quiconque de normalement constitué mais un être cybernétique comme moi aurais du m'en douter. Il fallait que chacun de mes nouveaux muscles s'adaptent à leur nouvelle constitution semi-mécanique alors que je n'en avais rien fait avec celui-là. Le poumons était pourtant, au finale, un muscle comme un autre.

-Je sus désolé professeur, mais je crois que c'est mes nouveaux poumons qui n'aime pas l'idée de m'envoler pour l'instant.

Je me relevai péniblement, reprenant mon souffle comme je le pouvais. Une moquerie fusa à l'horizon. Je n'y portai pas la moindre attention. J'avais honte. Il y avait quelques semaines, j'avais volé auprès de Véga, j'étais alors le leader du groupe d'élève. Aujourd'hui je n'étais même pas arrivé à prendre mon décollage. Angel dit part de ses problèmes avec l'idée qu'il n'avais pas vraiment idée de ce que j'avais de problématique. Ce n'était pas faux. Comment pourrait-il faire son travail comme il faut avec un cas comme le miens sans avoir de détails. Es-ce que j'avais quelque chose contre lui dévoiler ce qui m'était arrivé. Oui, on pouvait dire cela comme ça. Ou je devrais trouver un moyen de m'expliquer de façon détournée. Je n'étais pas pour lui dire que j'avais été faire exploser un monument national Italien, quel effet ça aurais sur le X-men. Déjà, avec Véga qui avait sa vision de la réalité, je n'étais pas suberbement bien placé.

-Ne me demandez pas dans quel situation, mais j'ai été soufflé par une explosion. Le souffle a largement endommagé mes ailes et m'a envoyé différents matériels de constructions dans le dos qui ont fait collapsé mes poumons que le professeur McCoy a remis en état en les modifiant à l'aide d'option biomécanique. Cela fait une semaine et demi. Je n'ai pas eu le temps de guérir parfaitement mais il semblerait que je sois prêt à reprendre lentement mes exercices. Tout ce qu'il faut, c'est que je prenne aussi le temps d'étirer mes muscles entre mes côtes et tout le tralala. Donner moi juste quelque minutes pour m'habituer et ça va aller. Je suis certains que cette seule tentative a remis en place les engins mécaniques qui avaient besoin de l'être. Je vais y survivre.

Je me mis alors aux exercices demander par mon professeur. Les pompes et les redressements assis devraient effectivement remettre en place quelque petite chose. Les exercices intense me demanderais de bien vider mes poumons et de profondes respiration les remettraient en place. Je ne pourrais pas faire le tour de l'école pendant 20 minutes mais au moins ce serait déjà ça de réussi. C'était quand même triste de me voir faire des actions aussi simple. Je suis quelqu'un en excellente forme physique mais ma respiration de suivait que de peine et de misère. Ma semaine et demi de repos n'avais pas fait de bien à mes capacités physique, ça c'était officiel, mais pas de là à me rendre inapte à cela. Ou sous estimais-je les méfaits de la fainéantise?

-et dix. Voilà qui... qui est fait. Je vais... reprendre mon souffle et tout... va bien aller. Je crois que je pourrais même tenter un autre dé...collage.

Je reprenais rapidement le dessus sur mes poumons mais j'avais honte. Bon aller, valais mieux que je me concentre un peu sur mon travail Je relevai la tête vers Angel, souffla une dernière fois et planta mon regard dans le siens. Je lui dis que j'étais prêt à essayer à nouveau si c'était ce qu'il désirait. Ce coup là j'étais certains, et avec raison, que je pourrais m'envoler pour deux ou trois minutes.

HJ: Si tu me fais m'envoler je réussis comme dis à la fin.

Nullement péjoratif mon oeil de me dire que je suis estropié. J'avais une soudaine envie de lui faire remarquer que quand il me manquait un bras je l'étais vraiment, mais je suis quand même arrivé à me construire, seul, un autre bras. Alors aussi bien dire que les petites blessures que j'avais en ce moment n'avait pas la moindre chance de m'arrêter. 2 ou 3 minutes de vol? Je vais lui en faire 10 à cet idiot. Ou peut-être pas. Je préférais ne pas aggraver mon cas pour pas grand chose, ou je ne ferais pas long feu. Je condensai mes forces et poussai mes ailes vers le sol. Mon corps quitta lentement la terre pour prendre un peu d'altitude. Je m'élevai à 2 mètres du sol, je voulais être certains de ne pas me mettre à frapper le sol de mes ailes. Lorsque la chose fut fait, je me tains dans les airs en frappant les alentours de mes ailes. L'effort était difficile mais j'arrivais à y survivre. Je sentais toutes mes côtes se déplacé d'une façon qu'aucun humain ne pouvait vivre normalement mais j'en avais l'habitude, j'arriverais à tenir.

Je jetai du coin de l'oeil un regard à mon nouveau maître qui me regardait voler du haut d'un arbre. Je tentais de tenir dans les airs mais au bout d'une minute, je sentais déjà que j'avais une certaine douleur dans mes poumons. Je suis du genre têtu par contre. Pas question de m'arrêter avant le dernier moment. Je me rappelai le premier cour avec Véga, les deux heurs de vol intensif avaient bien failli me tuer moi et un de mes collègues. Ça c'était me forcer à me développer. La douleur de tous mes muscles prouvaient que j'avais dépasser mes limites alors qu'en ce moment je n'avais qu'une légère douleur pneumonique. Je pourrais continuer.

La deuxième minute venait de s'écouler, les vents de l'orage augmentaient rapidement. Il y avait quand même un avantage à cela. Je pouvais me permettre de positionner mes ailes lors de mes pousses pour me servir des vents et demander moins d'effort. Toutefois, mes poumons ne tiendraient pas des années encore. Je tentai de modifier le positionnement de mes ailes. Je sentis une puissante douleur à ma poitrine, je tombai rapidement d'un mètre et demi mais je me rattrapai juste à temps et je repris mon vol. Je remontai à nouveau à 2 mètre au dessus du sol. Je savais que ça n'avait pas tellement d'importance maintenant, cette erreur stupide de positionnement allait me couter mes dernières secondes. Je m'approchais des 3 minutes quand la douleur commença à devenir insoutenable. Je fermai les yeux et je me laissai pousser par le vent. Je fus poussé vers l'arrière. Je me retournai en vol et je fis un arc très près du sol mais en plein contrôle. Je remontai mes ailes devant l'arbre ou était mon professeur et j'atterris sans problème. Au moins, ma technique ne c'était pas envolé.

L'étape un était passé. J'y arrivais. Avec une difficulté inavouable pour quelqu'un d'aussi fière que moi mais je devais bien faire avec. Je sentais le vent me pousser de plus en plus fortement. Je fermai les yeux pour le laisser couvrir ma peau alors qu'angel se dirigeait vers moi. Il m'avertit que je devrais continuer régulièrement ces mêmes exercices durant la semaine mais que le cours d'aujourd'hui était terminé. Je n'en étais pas surpris du tout. Les exercices c'était évident, presque insultant de se le faire dire, et dans ce genre de vent, il y avait peu de chances que mon nouveau professeur de vol me fasse travailler encore. Véga oui, il m'y aurait pousser. Il m'aurait crier dessus jusqu'à ce que j'arrive à faire mieux. Il m'aurait dénigré. Je l'aurais encore plus détester. Mais je l'aurait aussi apprécié. Les souvenirs de l'Italie me revinrent en mémoire. Non, rien de ce qu'il avait déclaré sur ma mission n'avait le moindre sens, même après tout ce recul, mais il m'avait quand même sauvé la vie. Peut-être que je devrais aller le voir. Non, pas maintenant, pas encore.

Archangel me fit ensuite part de son désir de faire un vol de longues distances au prochain cour. À la vitesse avec laquelle je m'améliorais, je m'attendais à pouvoir y arriver. Et puis, je n'étais pas du genre à me laisser abattre. Je fis un signe de tête à mon professeur et je lui dis que je serais prêt. Je fermai ensuite les yeux à nouveau en laissant le vent m'entourer. Combien de temps es-ce que j'allais laisser passer, debout à la limite du parc à ne strictement rien faire? Je n'en sais rien. Peut-être jusqu'à ce que Anne-Éléonore revienne.