Une rencontre aux enchères [ PV: Ghinzu]

Un temps de chien, c'était la description parfaite du temps qu'il faisait ce jour là. Il pleuvait comme vache qui pisse et un vend glaciale souffler, mordant comme des serpents les pauvres gens idiots qui sortaient avec un tel déchaînement des éléments. Il y en avait qui était sortit pendant cette mini-tempête sans vraiment se préoccupé de tout ces petits désagréments. Il s'agissait d'un homme d'un certain âge, avec une barbe grisonnante et comme simple vêtement pour le protéger de la pluie, une veste sur le dos et un chapeau sur le crâne. Les gens qui luttaient contre le vent ou qui ce cachaient de la pluie le fixer comme un extraterrestre, car l'homme n'était même pas mouiller et le vent ne semblait pas le gêner. Mais personne n'était vraiment sûr de ce qu'il voyait, car le vent était tellement fort et la pluie si dense, que la vue pouvait jouer des tours. Donc l'homme qui était un mutant avait créer un champ de force autour de lui, le protégeant ainsi du mauvais temps. La personne d'un certain âge arriva devant un grand bâtiment, il y avait normalement les deux grandes portent ouvertes pour accueillir les visiteurs, mais aujourd'hui elles étaient fermer pour empêcher la pluie et le vent glaciale entre dans l'immeuble. Donc le mutant frappa à la porte et un homme ouvrit le judas pour voir qui était là, puis il attendit la raison de la visite du visiteur et surtout son nom.

Je suis Mister M. Je suis venue pour les enchères, regardé la liste je suis sûrement dessus.

Absolom avait l'habitude des enchères, mais cela faisait longtemps au moins 15 ans qu'il n'avait pas mit les pieds dans des enchères d'ouvrages anciens. Il avait l'envie d'en lire et il avait sut qu'un des livres qui l'intéresser avait été mit en vente aujourd'hui dans ces enchères. Le gardien referma le judas et après quelques secondes, la porte s'ouvrit et l'homme invita Mercator à entrer. M.M remercia le portier et enleva son chapeau, puis partie en direction de la salle des enchères. Mister M arriva proche de la pièce et un homme lui tendit une carte ou tout les ouvrages mis en ventes étaient inscrits. Le mutant le prit, puis il s'installa confortablement sur une chaise et attendit que la vente commence. Pour le moment il y avait peu de monde, ce qui n'était pas étonnant vu le temps dehors, la plus part des gens n'avait pas du vouloir prendre le risque d'être mouiller. En attendant il regarda la carte pour voir quand le bouquin qu'il voulait acheter, allait mettre en vente. Cette dernière était la dernier, elle aurait même droit à la célèbre « vente à la bougie ». Donc l'obtention de cette dernière sera pas facile, heureusement Mercator avait prévu assez d'argent pour tenter le coup. Il n'y avait plus qu'attendre le début des enchères et voir un peu l'intérêt des personnes présentent.

Daniel devait solder certains comptes, au moins 75 % de ses actifs. Il était plus que débordé ces derniers temps. Tout cela faisait parti d'un plan plus vaste, il récupérait un maximum de liquidité qu'il transférait via TIMERS à Londres. Il avait décidé que cet argent accumulé au fil de temps devait servir à une cause, il s'était décidé et ne viendrait pas les mains vides à l'Institut. Ilianna lui disait souvent que Xavier jonglait comme il le pouvait avec les ressources financières qu'on lui donnait, Daniel n'avait que faire de cet argent qu'il avait placé soit en or, soit en œuvres d'art. Il récolterait assez d'argent pour permettre à l'institut de souffler quelques années et aux étudiants d'avoir ce qu'ils veulent. C'était son but à présent.
Dans le cadre de son activité d'experts, il était aujourd'hui convié à une vente d'ouvrages anciens. Son expertise lui avait permis d'estimer au mieux certains des ouvrages présentés. Il n'était pas là pour transaction cependant. Il se contentait de noter les prix atteint par certaines œuvres afin de juger de la cote future d'ouvrages analogues.

Le dernier livre du catalogue était une perle, un ouvrage annoté de la main de Charles Lutwidge Dodgson alias Lewis Carol, un exemplaire de la première édition d' "Alice au Pays des Merveilles", daté de juillet 1865 !! Daniel savait qu'en 1998, un exemplaire de la première édition avait été vendu 1,5 million de dollars. Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu. Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des particuliers, cette journée allait être mémorable !

La salle était tout compte fait rempli, les gens c'étaient donc bien déplacer même un temps pourrit. Mister M ne pouvait espérer qu'une chose que la plus part des gens ne viennent pas pour le même ouvrage que lui. Car même s'il avait prévu pas mal d'argent, une trop longue enchère lui coûterait trop, mais bon l'argent ne valait pas grand chose face à un tel livre. L'enchère commença donc avec l'arrivé du commissaire-priseur, qui ouvrit les hostilités avec un exemplaire des « Trois Mousquetaires », mais pas la première édition. Ce livre était mit au début des enchères pour mettre en appétit les gens ici présent. Après quelques minutes de panneaux levés et autres signes pour faire monté le prix, l'ouvrage fut vendu à 600 000 dollars, une somme 10 fois plus importante que la mise au départ. Une bonne chose pour les enchères qui avait prit un bon élan, on voyait déjà certains vendeurs ce frottaient les mains en pensant aux bénéfices, qu'ils allaient faire aujourd'hui.
Les autres ouvrages qui suivirent étaient aussi bon les un que les autres, mais il y eu comme dans tout enchère des hauts et des bas. Des œuvres vendus 20 fois le prix de base pour les plus chanceux à seulement 4 fois pour les plus malchanceux. Plusieurs fois Mercator faillit s'endormir, il fallait le dire les soirée comme celle-ci c'était pas son truc, le mutant aurait préférer être devant sa télé à siroter une bonne bière. Mais ce n'était plus le moment de dormir, car enfin l'ouvrage qu'il attendait aller être mit en vente.

Enfin! Bon il n'y a que deux personnes qui ont l'air de s'intéresser au même bouquin que moi. Je crois que les pauvres vont passer une mauvaise journée...

La vente commença par l'annonce du commissaire-priseur, qui mit le prix de départ d' « Alice au Pays des Merveilles » a pas moins de 900 000 dollars. Un prix plutôt raisonnable, mais l'enchère démarra sur des chapeaux de roues. Le premier homme annonça 950 000 dollars, le second tout de suite 1 M de dollars. Absolom n'était pas en reste et mit le prix de 1 M1, ce qui était son maximum, mais il était sur de gagner avec cette somme. Vous allez me dire pourquoi?
C'était pourtant une évidence, les deux hommes sont de simples humains et le denier protagonistes est un mutant. Donc il utilisa les dons que Mère Nature lui avait donner. Grâce à ses puissants pouvoirs de Télékinésie Mister M bloqua les mouvements des deux hommes les empêchent ainsi de faire monter les prix. En plus dès qu'une personne essayait de tenter le coup pour relancer la machine, l'homme aux cheveux grisonnant la bloquer en un seul regard. Après quelques minutes qui furent longues pour tout le monde, la vente ce termina avec l'offre de l'homme au chapeau. M.M était content de lui, il avait eut le livre qu'il voulait et sans avoir dépasser son budget, bon il avait un peu forcer la main au destin, mais ce n'était pas si grave. Les enchères était enfin fini et il allait récupérer son bouquin qui était encore entre les mains des autorités compétentes. Mais alors qu'il se dirigeait vers l'endroit indiquer pour prendre son dû, il fut stopper net par les deux hommes qui avaient enchéris juste avant lui et qu'il avait évidement bloquer avec ses pouvoirs. Le premier homme était un homme d'une soixantaine d'années, chauve et avec un bide si gros qu'il ne devait même plus voir ses pieds. Le second quand à lui était encore un jeune homme dans la fleur de l'âge, mais il ressemblait plus à un garde du corps avec sa tête de tueur et son énorme carrure, car il faisait bien dans les 1m90. Il était juste un peu plus grand que Mercator, mais niveau physique c'était le requin face au poisson rouge. Le mutant devina tout de suite que les deux hommes étaient de mèches et qu'il ne pensait pas qu'une autre personne aurait l'ouvrage. Le plus vieux des deux prit la parole.

Mon petit gars, j'ai une proposition à te faire. Je te donne 2M cache direct et tu me donne le bouquin... aussi non.

Aussi non? Répéta M.M sans aucune crainte dans sa voix.

C'est alors que le second homme s'approcha un peu plus près d'Absolom et fit craquer ses doigts avant de parler sa bouche proche du visage de son interlocuteur, tout en soufflant son horrible haleine.

Monsieur te fait une jolie proposition accepte ou tu auras deux genoux en moins, comprit?

L'homme à la barbe presque grise, leva la main devant lui la bougea de gauche à droite. Ceci pour dégager l'odeur nauséabonde qui irrité ses sinus.

Je suis désolé, mais je vais prendre le livre et partir. Mais je pense pas que vous allez me casser les genoux.

Mister M était déjà prêt à mettre le gros garde du corps dans un état lamentable et sans aucune retenu, le mutant n'était pas connu pour ménager les autres, qu'ils soient humains ou mutants. Si personnes ne prévenait la sécurité ou agissait tout de suite, le pauvre homme allait finir à l'hosto. Pour ce qui est des conséquences M.M s'en fichait royalement.

Inconcevable ! 1 million !
Daniel observait la vente bras croisé. Il l'avait repéré depuis le début, le type qui était intervenu à ces cotés l'autre fois..un mutant évidemment. son rzgard se fit plus perçant, il observait le jeu des enchères et compris que de "concurrence" il n'y avait que le mot. C'était lui ! il les bloquait pour empocher la mise ! Daniel se mit à rire doucement. Et quoi ? après tout, c'était finement joué..ce livre ne l'intéressait pas et lorsque l'enchère fut adjugée un brouhaha indescriptible résultant des enchérisseurs ulcérés par le prix bas s'éleva de la salle. Daniel s'en fichait et suivait du regard l'homme au chapeau qui , conformément à la procédure, venait chercher son gain et régler la somme. Il décroisa les bras et se mit à le suivre.

Lorsqu'il le vit s'entretenir avec deux collectionneurs "dépités", il comprit que les choses semblaient prendre une tournure inhabituelle et il prit la décision de se rapprocher. Il surprit la fin de la phrase de l'homme au chapeau et tout en marchant calmement déclara sur un ton posé, courtois mais assez ferme.

Allons..allons..Messieurs...vous aviez l'occasion d'enchérir dans les cadres définis d'une vente publique, vous n'avez pas obtenu gain de cause..il faut savoir perdre avec dignité. Le vendeur ici présent aura gain de cause..de deux façons...le choix vous en est donné. Ou je fais appeler la sécurité et je brise votre image publique pour l'obscène tentative de chantage que vous venez de faire et ce monsieur repart avec son gain...Ou vous vous inclinez courtoisement, conservez l'estime de tous et tenterez votre chance une autre fois et ce monsieur va partir avec son ouvrage..
D'ailleurs, il me vient a l'esprit qu'un des 17 exemplaires du livre va faire l'objet d'une vente à Londres en Novembre prochain..et vue que la "cote" va baissé à cause de la somme modique atteinte aujourd'hui, vous n'aurez aucun mal à l'acquérir...
Choisissez judicieusement.
Entre nous...un scandale dans un lieu comme celui là ferait du plus mauvaise effet..et si l'agitation est à son comble, une "bousculade" peut vite arrivée..

Alors que les choses allaient dégénérer, un homme apparût et tenta de raisonner les deux hommes. Mister M reconnu la personne en question, c'était lui aussi un mutant et son pouvoir était de contrôler le temps, enfin c'est ce qu'il avait comprit quand celui-ci l'avait utilisé. Absolom se demandait bien sûr la raison de sa présence en ce lieu, il n'était pas venu en tant qu'acheteur, car il n'avait pas lever une seule main pendant l'enchère. C'était soit un acheteur ou un expert, de toute les façons son entrer en scène était plutôt une heureuse coïncidence, surtout pour les deux humains. Le maître du temps habile en parole, commença à décrire aussi bien les avantages de cette vente, que les inconvénients qui découleraient d'un échange de coup dans un tel endroit. Ce gars n'était pas mauvais dans les relations humaines, tout le contraire de Mercator qui n'aimait pas trop le contacte humain.
Les dires du mutant avait l'air d'avoir atteint le petit gros, qui remit en place sa jolie veste et d'un geste de la tête demanda à son molosse de s'écarter de l'homme aux cheveux gris. M.M ne bougea même pas et il n'esquissa même pas un sourire, il n'avait pas de raison à faire un geste de victoire.
Le gros passa à côté de Mister M en le bousculant et quand ce fut le tour du chauve, ce dernier lui parla une dernière fois.

Tu as de la chance, mais fait attention la prochaine fois il n'y aura peut-être pas de bon samaritain pour te couvrir.

Le mutant ne lui répondit pas et même pas un seul regard dans sa direction, il s'en fichait royalement des paroles d'un bandit. Bon maintenant que l'autre était partit, il allait pouvoir parler avec son compatriote qui venait de désamorcer un petit conflit. Donc Mercator mit son chapeau sur la tête et regarda l'autre mutant avant de prendre la parole.

Bonjour, merci de votre intervention, les pauvres auraient put avoir des problèmes. Bon arrêtons de parler de sujet inutile.
Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vu? Mais surtout que faites vous ici?

Il commença à marcher en direction du guichet pour récupérer son précieux ouvrage.

Parlons en allant chercher mon achat, si vous voulez bien.

Daniel les regarda en secouant la tête tristement puis reporta son regard sur celui qui avait remporté la mise.

On se connait il me semble, en plus d'être une sorte de "compatriote" vous êtes un amateur d'art ? vous portez plusieurs casquettes avec panache cher Monsieur..

Il lui emboita le pas tout en s'assurant de ne pas être suivit, il saluait d'un regard des gens qu'il connaissait ca et là, des habitués des salles.

Évidemment lorsqu'on utilise son pouvoir pour remporter une enchère on doit s'attendre à la possibilité d'avoir quelques désagrément avec des indélicats éconduits...Mais je suppose qu'un homme aussi avisé que vous deviez vous en douter. C'est une remarquable affaire que vous avez fait là, est-ce pour une collection personnelle ou est-ce votre métier l'achat et la revente ?

Il s'arrêta sur le pas de la porte qui le menait vers le vestibule où les transactions se finalisaient et se tourna vers son interlocuteur, sourire aux lèvres.


Je manque à tous mes devoirs...Hopes..Daniel Hopes, expert en ouvrages rares. Et vous êtes ?