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| Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] | |
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| Sujet: Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] Jeu 13 Mai 2010 - 13:18 | |
| Jeudi 13 mai 2010… 23 h 37… Nous voici à New York, dans l’un des sordides quartiers du Bronx…
C’est avec un cri de rage qu’Aniello envoya son téléphone portable se fracasser contre le mur en béton.
-Non, non je le ferais pas ! hurla-t-il. Allez vous faire foutre ! -Aniello, calmes-toi.
C’était Fatima. Avec une douceur insoupçonnée, l’énergique jeune femme alla auprès de l’homme luttant contre ses larmes et lui posa une main réconfortante sur l’épaule.
-On est dans la merde… gémit-il, conscient des conséquences que son geste allait entrainer. -T’as fais ce qu’il fallait. -Ils vont tous nous butter. -Ils ne vont pas nous retrouver. Allez, faut y’ailler. Le temps presse.
Aniello se redressa. D’un revers de main, il essuya son visage. Il fixait à présent le téléphone en miette. Il avait dit non à son supérieur hiérarchique, il avait dit non au C.R.I.M… Cela faisait trois ans qu’il travaillait pour l’organisation. Il ne comptait plus ses missions ou le nombre de fois qu’il avait échappé à la mort. Il avait été un bon élément, un très bon même. Mais voilà, ses nuits étaient devenues des supplices. Les remords l’accablaient. Il revoyait les visages, parfois très jeunes, des gens qu’il avait condamnés. Trop de sang avait coulé par sa main, il n’en pouvait plus. Il fallait que ce cauchemar cesse. Et maintenant, c’était fait. Il avait osé dire non alors qu’on lui confiait de nouvelles directives.
-Tu as raison… comme toujours.
Aniello fit face à son unité composée de quatre personnes. Il en était le Meneur. Il était certain que Fatima allait le suivre dans sa fuite, cela le réconfortait grandement. Il avait pour la jeune femme une affection particulière. Concernant les trois autres, il devait leur demander. Déserter le C.R.I.M. n’était pas une décision à prendre à la légère. Aux yeux de l’Ordonnateur, les déserteurs ne valaient pas mieux que les traitres. Le règlement était sans équivoque à ce sujet : le prix à payer était la mort, lente et douloureuse de préférence.
-Je viens… je viens de commettre l’impardonnable, commença le Meneur en observant chacun de ses subalternes.
La jeune femme s’était reculée pour rejoindre les trois autres Exécutants. Ils étaient alignés face à leur chef qui reprenait peu à peu ses moyens. A leur tenue ordinaire, on ne pouvait pas deviner leur appartenance à l’organisation paramilitaire. C’était bien là l’objectif. Mais tous étaient armés, tous savaient se battre, tous avaient tué. Dans la pénombre du hangar à peine éclairée par une ampoule fatiguée, un silence pesant s’installa. Aniello reprit après quelques longues secondes.
-Vous savez ce que cela signifie. On a tous signé le même contrat. Ce soir, je vais le transgresser. Je ne force personne à me suivre. Vous pouvez rester là ou essayer de m’éliminer comme le prévoit le règlement. Je ne blâmerais personne de rester dans les rangs. Sachez juste que je suis prêt à me battre pour ma liberté. C’est sans doute la première lute juste de ma vie. A vous de choisir.
Aniello avait retrouvé la stature qui était la sienne. Grand, musclé, il imposait par sa silhouette d’athlète et la détermination dans son regard. Fatima, une algérienne à la peau mate, s’avança d’un pas.
-Je viens avec toi, déclara-t-elle sans hésitation. -Merci Fatima.
Elle rejoignit de nouveau le Meneur et se retourna vers les autres.
-J’ai fais une erreur en m’engageant. Je vais la rectifier.
Il y eut un nouveau silence. Steve et Bryan, deux des autres Exécutants, étaient en proie à un vrai dilemme. Ils avaient de l’estime pour leur supérieur et puis comment ne pas être tenté par le besoin de liberté après avoir goûté à la discipline drastique imposée par le C.R.I.M. ? Mais ils n’oubliaient pas les risques. Le dernier des mercenaires, qui était aussi le nouveau de l’unité, ne semblait pas hésiter, lui. Les bras croisés, il toisait Aniello avec hostilité. Ce dernier s’en rendit compte.
-Tu n’a qu’à attendre ici, Eric. Ils vont te récupérer. -Je ne vais pas me contenter d’attendre, ex-Meneur 1ère classe.
Cette réplique tranchante comme l’acier fit immédiatement monter la tension d’un cran. Après un instant d’immobilité, les pistolets furent dégainés presque simultanément. Eric et Aniello se tenait en joue.
-Tu es un Surveillant ?! -Une belle carrière gâchée par quelques états d’âme… c’est dommage. Oui, je suis Surveillant. Le commandement avait des doutes à ton sujet, il fallait te tenir à l’œil. -Espèce d’ordure. Et moi qui te trouvais sympa ! -Simple jeu d’acteur ma cheire. Je suis aussi votre dernière chance de ne pas finir votre existence dans ces merveilleux endroits qu’on appel centre de rétention. -Ta chance, tu te l’a met là où je pense. -Merci, vous me facilitez la tâche. La seconde d’après, le vacarme des coups de feu envahit le hangar désaffecté et les rues adjacentes. |
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| Sujet: Re: Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] Ven 14 Mai 2010 - 13:19 | |
| Carmine Anders avait disparu... Tout s'était passé si vite... Ce jour là elle l'avait reconduite à l'OC, mais elle n'en fut jamais ressortie. Muette et silencieuse, Célestine pouvait peut-être déceler un comportement anormal de la part de sa patronne, mais jamais elle ne se serait douté qu'elle ne donnerait plus signe de vie. Elle avait l'habitude de l'accompagner dans ses démarches visant à servir les intérêts de l'Olympe Corporation. Et ce n'était que sur place que Cél' connaissait sa mission, son itinéraire, ses objectifs... Et maintenant ? Que faire ? Sa disparition devait être une sombre machination, un complot, si Carmine n'avait pas le moral en sortant de sa voiture, c'est qu'il se passait quelque chose. Elle savait. Pour l'heure, son employeur était une ombre désormais, personne ne put lui fournir la moindre explication quant à cette fameuse disparition... Qu'en penser ? Un voyage ? Une mission classée secrète ? Ce ne serait pas étonnant vu ce qu'elles avaient du faire au Times Building il y a quelques temps déjà, pour le compte des Olympiens. Les moyens de persuasion étaient suffisamment radicaux pour oser imaginer de quoi sont fait les coulisses de la Corporation.
Heureusement Célestine n'y avait mit que très peu de fois les pieds, il ne la reconnaitrait sans doute pas, à moins qu'ils aient constatent les yeux braqués sur leurs sous-employés... Et puis de toute façon, qui viendrait la chercher ? Elle ne savait rien... Oh mais une minute, ils ne savent peut-être pas qu'elle n'est au courant de rien et en ce moment même elle cours de graves dangers ? Célestine n'était pas naïve, ni insouciante, sombrer dans la paranoïa avait du bon parfois. C'est que son instinct de survie était toujours aussi aiguisé... Quoiqu'il en soit, le véritable problème était que Carmine avait disparu, qu'importe la raison Célestine n'écarterait pas le fait qu'elle-même est peut-être en danger. Il lui fallait donc enquêter pour s'en assurer. Et si danger il y a... Elle retrouvait chaque type qui la cherche en leur administrant à chacun un poing dans la mâchoire, ferait un carnage dans l'oc, et trouverait ce qui est arrivé à Carmine... Ainsi elle aurait l'esprit apaisé... Certes, il lui fallait des alliés, seule face à une pointure tel qu'Olympe Corp. était du suicide... Célestine réfléchirait donc à la question.
Après quelques jours, elle se dit qu'elle irait de nouveau questionner la réception de l'oc, peut-être avec sa bande de motards, à moins qu'elle se ligue avec ses révolutionnaires de la confrérie mutante histoire de tout déménager ?
*Pfff prise de tête...T'es toujours en vie. T'as qu'à leur parler, et s'ils tentent de te couler dans du béton armé tu n'auras qu'à encastrer leur tête dans le marbre.*
Voilà qui était régler pour l'heure... Célestine Whright n'était en pleine réflexion que si sa vie était peut-être menacée. La plupart du temps tout lui est dérisoire. Quoiqu'il en soit, elle était en route pour l'oc ! Cél' était au volant de sa voiture, une Ford Mustang GT500, roulant tranquillement dans la rue. Nouvelle veste neuve en cuir noir, même chose pour son pantalon, nouvelle paires de lunettes de soleil, ses fidèles mitaines de cuir aux mains, et portant un corsage noir sous sa veste. C'était sa signature, son habit de travail, Célestine Sonya Daisy Whright alias Soda commençait à se faire un nom dans le métier... Délaissant quelque peu sa bande de motards cambrioleurs, Les Guêpes, pour ses contrats. Il faudra qu'elle leur rende une petite visite dans les jours qui suivent d'ailleurs... Si elle a des ennuis, ils sauront la cacher et lui donner une nouvelle identité... Quand soudain ! Des coups de feu résonnent dans les hangars voisins !
Toujours cette expression aussi neutre et impassible sur les traits de Célestine, elle bifurqua sur la droite, s'arrêtant sur le côté. Moteur coupé, frein à main tiré, elle sort de la voiture en rangeant ses clés dans sa poche. Lorsqu'elle se leva de son siège, elle laissa apercevoir deux holster sous sa veste, dissimulé sous chaque aisselles. Et oui, Célestine possédait toujours son duo de Raging bull Taurus. Du gros calibre qu'elle manie aussi facilement qu'un couteau à beurre tant le recul de ces armes lui est inconnu au vue de sa force.
Elle ferma la portière, la verrouilla dans un bip électronique sonore. Réajustant sa veste, Célestine se dirigea vers la source des coups de feu d'un pas implacable. Certes, elle ne craignait pas les balles... Pas même un char d'assaut, alors pourquoi paniquer ? L'oc la connaissait mal : Soda est quasiment indestructible. Approchant du hangar, quatre individus se tiraient dessus... Ce n'était pas l'oc donc... Alors, levant un sourcil par-dessus ses lunettes, Célestine se servit d'un chewing-gum dans une petite boîte sortie de sa poche."Okay guys... -accent texan prononcé en début de phrase- ...Qui paye combien pour que je lui règle cette histoire ?"N'ayant plus de revenu depuis la disparition de Carmine, il fallait bien sauter sur l'occasion... |
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| Sujet: Re: Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] Ven 14 Mai 2010 - 19:18 | |
| HRP : ils sont cinq dans le hangar : Aniello, Fatima, Bryan, Steve et Eric. Quoi que quand tu arrives, ils sont plus que quatre et un cadavre. La situation était devenue confuse. Bryan et Steve n’avaient pas choisit leur camp. Alliés ou ennemis ? Dans le doute, Aniello préféra reculer, se mettre à couvert. La perspective de devoir éliminer ceux qu’il avait dirigés pendant tant de temps ne l’enchantait pas du tout. Il le ferait si c’était indispensable, sa liberté était à ce prix. Mais autant éviter. En revanche, il en allait autrement pour Eric. A ses yeux, le Surveillant incarnait à juste titre l’ignominie du C.R.I.M. et il n’avait pour lui plus que de la haine. Il chercha à le tuer alors qu’il battait en retraite. Ce fut réciproque. Des balles le frôlèrent. Il en sentit une brûler sa jambe. Rien de grave. Le voilà maintenant derrière une voiture dont les vitres venaient de voler en éclats.-Fatima !Un bourdonnement dans l’air suivit d’un fracas de métal. L’algérienne avant tendu la main en direction d’une pile de bidons. Ses derniers, percutés par une force invisible, avaient giclé en tout sens. Eric se jeta au sol, derrière un pilier, pour éviter l’un de ses volumineux projectiles.-Aniello, faut se tirer !-Non, faut le buter avant !-Bryan, Steve, fêtes votre devoir ! C’est un ordre !Nouvelle détonations. Bryan en avait finit de son indécision. La peur engendré par la présence du Surveillant l’avait dissuadé de sortir des rangs. Il tira, en direction de Fatima qu’il pouvait voir de sa position, mais il ne s’appliqua pas. Il ne voulait pas toucher la jeune femme ou son ex-supérieur, il voulait juste leur passer un message « je ne vous suivrais pas ». Fatima répliqua. Toujours grâce à son don, elle envoya l’Exécutant heurter le mur derrière lui. Elle aussi ne voulait pas tuer, mais elle était déçue.-Aniello ! Fatima ! Je suis avec vous !C’était Steve qui, lui aussi, avait prit sa décision. Il en avait assez de cette vie où tout n’était qu’obéissance, crime et argent. Il s’était élancé à travers le hangar, courbé en deux pour plus de sécurité, et désirait rejoindre ses collègues. Hélas, Eric, impitoyable, en profita. Trop exposé par cette course précipitée, Steve ne put éviter l’unique balle qui lui fut adressée. Comme une masse, il s’effondra, le crâne ensanglanté. Pour lui, la route s’achevait ici.-Ordure !-C’est votre faute s’il est mort.Fatima bondit de derrière la caisse où elle s’était dissimulée et, tendant la main vers le Surveillant qu’elle devinait derrière le pilier, elle l’envoya lui-aussi s’écraser contre le mur. Le fidèle sbire du C.R.I.M. eut néanmoins le temps de tirer. Le sang de la mutante tâcha le sol. Aniello tira à son tour, cherchant à abattre Eric. Il y serait parvenu si le crie de son amie n’avait pas détourné son attention.-Fatima !-C’est rien, c’est rien.Ce fut à cet instant que Célestine pénétra dans le hangar. Le Meneur ne chercha même pas à comprendre qui était la nouvelle venue. Il y avait de trop grandes chances que ce soit un nouvel agent de l’organisation appelé en renfort. Il attrapa Fatima par le bras.-On file !Tous deux se précipitèrent au pas de course vers une porte arrière. Eric, un peu sonné, s’était relevé et voulut tirer. Son chargeur était vide. C’est avec une rage non dissimulée qu’il vit les deux fuyards disparaitre.-Merde ! lâcha-t-il en rechargent.
Son regard observa tour à tour la porte arrière et la femme de noir vêtue qui était entrée. Qui était-elle ? Avait-il le temps de se poser cette question ? Il avait envie d’entamer sur l’instant la poursuite. Mais il fallait se rendre à l’évidence. Il était blessé, une balle, la dernière de l’indigne Meneur, lui avait entaillé le bras. De plus, Bryan, l’Exécutant qui avait sut faire le bon choix, était assommé. Dans cet état et à lui seul, ses chances d’éliminer une mutante et un vétéran étaient plus que réduites.-Merde ! lâcha-t-il de nouveau.
Il s’approcha de mademoiselle Wright, la considérant maintenant avec intérêt. Eric était grand et mince. On aurait dit un voyou, une vulgaire fripouille. Mais rien qu’à en juger par le peu d’attention qu’il portait à sa blessure pourtant non négligeable, on pouvait au moins deviner qu’il en avait vu d’autres.-Alors, si j’ai bien entendu, vous voulez vous rendre utile. Aidez moi à butter les deux qui viennent de se tirer et vous aurez du fric, assez pour vous satisfaire.Le temps pressait. Il n’allait pas y avoir de beau discours et Eric n’avait pas l’intention d’argumenter plus qu’il venait de le faire. Néanmoins, il ne mentait pas. Il était normal qu’un service soit rémunéré, c’était la politique du C.R.I.M..-Ça marche ?En attendant la réponse, il dénoua de bandeau que portait Bryan pour s’en faire un garrot. Si la dame disait non, il comptait bien lui coller une balle entre les deux yeux pour lui avoir fait perdre son temps. |
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| Sujet: Re: Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] Sam 15 Mai 2010 - 16:48 | |
| Un cadavre dont le crâne se vidait peu à peu sur le sol, un homme sombrant dans l'inconscience, un couple armé dont une femme blessée, et, au plus proche de Célestine un cinquième individu semblant dans la fiente jusqu'au cou. Il s'approchait, intéressé sans doute par son offre tant il était pressé. Il s'adressa à elle tandis qu'elle mâchait son chewing-gum, son regard dissimulé derrière ses lunettes uniformément noires fixant son interlocuteur avec une étonnante impassibilité. La proposition ne pouvait être plus direct, Mademoiselle Wright avait enregistré, l'objectif était clair, précis. Après avoir crée une magnifique bulle de bubble gum rose qui vint à claquer soudainement sur ses lèvres, elle répondit tout naturellement à sa question :
"Ca marche. Ne disparaissez pas."
Elle en connaissait très peu sur ses nouvelles cibles, mais ça ne devait pas présenter de réelle difficulté : la femme était donc blessée et ralentirait probablement l'homme, il fallait donc se concentrer sur la femme, bien que ce jugement soit basé sur les quelques secondes où Célestine les aperçut. Ils étaient déjà hors de vue, s'étant échappé du hangar. La jeune mutante enjamba alors un regroupement de bidons d'un saut appuyé d'une main et couru en direction de la porte arrière, la bousculant de son épaule, sans doute fois la démolir. Apercevant au loin ses cibles sur le parking encombré de remorques de camions, elle haussa la voix dans leur direction :
"Revenez, son compte est bon."
Célestine voulait installer le doute dans l'esprit des fuyards. Elle les perdit de vue lorsqu'ils bifurquèrent derrière un conteneur... Peut-être que son impératif les ralentirait, peut-être qu'ils stopperait pour en avoir le cœur net, ou pour la récompenser de son "aide" ? Ou même, il pouvait créer un doute chez l'un, et pas chez l'autre, entravant de toute façon leur détermination à fuir ? Qui sait. Pour l'instant, Célestine courrait à demi-mesure, ne voulant pas les paniquer maintenant, mais les suivant toujours. Et puis, sa mutation lui permettrait de ratrapper un retard facilement. |
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| Sujet: Re: Tout n’est que contrat [PV Célestine Wright] Sam 15 Mai 2010 - 20:24 | |
| -Bien… bien… bien… murmura Eric en regardant l’intrigante inconnue s’élancer à la poursuite des fugitifs.
Allait-elle faire l’affaire ? Il n’aurait sut le dire mais il ne demandait qu’à voir. Sitôt après avoir terminé son garrot, il saisit son téléphone. Il était à présent seul dans le hagards, personne n’entendrait cette conversation.
-Je suis 168-8899, nom de code Fourchette. Passez-moi 157-5558… Bonsoir monsieur le Surveillant Superviseur… oui, vos doutes étaient fondés… toute l’unité excepté Bryan… pas encore, il me faudrait de quoi les appréhender… copris, je fais le nécessaire.
Le surveillant raccrocha. Il hésita un instant avant de s’approcher de la voiture aux vitres brisées. Il ouvrit la portière, d’un geste de la main il ôta les débris se trouvant sur le siège et il pénétra à l’intérieur du véhicule. Il n’avait rien dit au sujet de la nouvelle venue, ce n’était pas encore nécessaire.
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-Aniello, tu as entendu ? -J’en crois pas un mot, cours ! -Mais si c’était vrai, si cette dame l’avait vraiment buté ? -Alors faudra penser à la remercier mais plus tard. Le commandement est averti, c’est certain. Il faut disparaitre au plus vite. -Mais comment ? Le C.R.I.M. est partout.
Il y avait de la détresse dans cette dernière réplique. Fatima avait peur. Elle était bien placée pour savoir à quel point le Consortium était efficace. Et surtout, c’était l’intervention du Surveillant qui avait ébranlé sa confiance. L’homme, tout d’un coup, s’arrêta et attrapa sa collègue. Ils se retrouvèrent l’un face à l’autre.
-Non, le C.R.I.M. n’est pas partout Fatima et tu le sais. On va leur échapper comme ces deux jeunes au Maghreb. Tu te souviens ? C’était presque des mômes. -Oui, je me souviens.
Les deux déserteurs se remirent à courir. Ils s’engagèrent dans une ruelle, s’éloignant toujours d’avantage du hangar. Aniello reprit. Il était important que la jeune femme se ressaisisse car ils n’étaient pas encore sortis d’affaire. Quelqu’un n’était pas bien loin derrière eux. Ami ou ennemi ? Peu importait. Ils étaient suivis, voilà tout.
-Trois, non quatre, on était quatre unités pour les retrouver ; et avec le soutien des hélicos en plus. Une soixantaine de gars et des millions de dollars en matos, tout ça pour rien ! -Ils connaissaient l’endroit ces petits jeunes. -N’empêche, le Dirigeant a faillit avoir une attaque. Avec un peu de chance, la nouvelle de notre disparition tuera un ou deux fanatiques sur le coup ! -Attend Aniello, où on va ? -Au Point d’Arrêt dans le vieil immeuble. Il y a une cache d’armes là-bas. On s’équipe et on va en direction des docs. -Et si y’a une unité ? -Y’a personne. On est la seule unité du secteur. Et puis de toute façon, faut s’occuper de ta blessure. On peut pas laisser ça comme ça.
En effet, la main de Fatima avait pas mal été amochée. Elle la tenait dans son autre main alors que son sang continuait de couler. Mais la mutante s’efforçait de ne pas exprimer sa douleur et de ne pas ralentir sa course.
Dans la nuit noir, deux silhouettes émergèrent hors de la ruelle pour se retrouver dans une avenue éclairée de lampadaires. Le vieil immeuble se dressait un peu plus loin, ombre anonyme au milieu des autres ombres. Quelques goutes de pluie commencèrent à s’abattre sur la vaste citée. Dans le ciel, point de lune, point d’étoile, que de lourds nuages. Etait-ce là un mauvais présage ? |
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