X-men, le jeu de Rôle
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

 

 Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 15:32

[ pnj : Pedro Velasquez, pigiste pour le Times Herald, journal new-yorkais ]

20:00 sur son radio réveil. Pedro n’en pouvait plus d’attendre, il trépignait d’impatience depuis trois heures déjà, s’enfilant tasse de café sur tasse de café afin de se maintenir éveillé. Il faut dire qu’il n’avait pas dormi depuis les dernières 48 heures, mêlant angoisse et euphorie. Il n’avait même pas pris la peine de faire du ménage dans son trois pièces, la poussière et la crasse faisait office de moquette, un reste de pizza encore dans son carton, qu’il avait achetée ce matin, servait désormais de nid de ponte à une bonne dizaine de mouches. « C’est un peu gênant d’accueillir un enquêteur qui m’accorde du crédit dans ce taudis », songea-t-il.

Le jeune pigiste avait contacté l’enquêtrice aux alentours de midi. « Je suis en possession d’une bombe journalistique » lui avait-il annoncé depuis une cabine téléphonique située au croisement de la 74ème West avec Broadway. La sueur perlait sur son front, la chaleur n’était pas la seule responsable, cela résultait d’un savant mélange d’excitation et de peur. Cocktail aux effets décidemment bien longs. Le jeune homme détenait en effet de quoi lui causer bien des ennuis, il en était conscient, mais les documents étaient si compromettants…Il avait pensé dans un premier temps transmettre cela à sa rédaction, mais il s’est rapidement ravisé. On ne le paierait pas beaucoup pour cela ; les documents, trop confidentiels et sujets au scandale, seraient traités avec la plus grande prudence par le journal, on aurait voulu vérifier les sources, etc. Et puis, son rédacteur en chef n’avait pas eu l’air de trop vouloir s’impliquer dans un affrontement médiatique avec l’Olympe Corporation© lorsque le jeune pigiste lui avait parlé de révélations qui lui avaient été faites lors de témoignages d’anciens employés anonymes. Pedro avait donc décidé de poursuivre son enquête en solitaire, bravant bien des difficultés, mais réussissant à obtenir ce qu’il voulait, de quoi détenir un scoop que même son rédacteur ne pourra refuser d’exploiter, et de plus, ce serait lui qui serait chargé par conséquent de couvrir les retombées médiatiques pour le compte du Times Herald, ce qui lui assurerait enfin un emploi fixe, un revenu décent et régulier, et donc aussi la possibilité de s’offrir un bien meilleur logement que son actuel trou à rats.

Son enquête l’avait donc amené à suivre la piste des témoignages qu’il avait recueilli auprès d’anciens employés, modestes certes puisqu’il ne s’agissait que de personnel d’entretien, mais utiles toutefois car à la fois ils ont accès a la plupart des lieux et ce sont de vraies commères au courant de toute la lie peu glorieuse que peut engendrer la société pour laquelle ils ont travaillé. Cependant, Pedro ne pouvait se permettre de se contenter de l’appui de ces témoignages dont on ne peut juger efficacement la crédibilité. Il lui fallait du concret, il lui fallait du papier ! Un document, une disquette, n’importe quoi pouvant confirmer puis prouver ce qu’il avait déjà soupçonné d’après ce qu’il avait ouï. L’Olympe Corporation serait étroitement liée aux réseaux de trafic de drogue des boites de nuit de New York, officiellement démenti et pourtant implicitement connu des autorités américaines. Le jeune journaliste d’origine colombienne connait déjà bien ce genre « d’échanges de bons procédés » qui pourrissent au sein d’une gouvernance, ayant autrefois fait les frais de s’y frotter de trop près dans le pays qu’il avait du fuir. Le premier indice de ce qu’il avance lui a été fourni par des rapports de police auxquels il a pu avoir accès grâce à son meilleur ami qui travaille dans la police métropolitaine de New York. Ces rapports d’enquête stipulent que plusieurs anciens accros à la drogue souhaitant rester anonymes affirment que la quantité de cette-dernière vendue au sien même des boîtes de nuit est bien trop importante pour que ça n’implique pas le concours d’un organisme aux ressources financières très élevées et à dimension internationale. Le deuxième viendrait de témoignages d’armateurs peu scrupuleux qui avouent, en échange d’un silence sur leur entente concurrentielle illégale, transporter pour le compte de l’Olympe Corporation© des cargaisons spéciales dont ils ignorent le contenu, qu’ignorent même volontairement un personnel douanier corrompu. Le troisième enfin vient d’un ancien Trader de Wall Street qui déclare sous couvert d’anonymat lui-aussi que des parts de l’Olympe Corporation sont détenues par des mafieux soupçonnés d’être mêlés à la base productive de la drogue en question, et que ces derniers ont des comptes régulièrement approvisionnés par l’OC disséminés sur tous les paradis fiscaux de la planète. Ce trader détient ces informations grâce à un ami contrôleur financier à la bourse, et cet ami-là en a la preuve en papier, mais il refuse de se mouiller dans ces affaires, c’est pourquoi il a accepté de les confier au Colombien plutôt que de les détruire comme ça le lui avait été préconisé par d’intimidantes menaces reçues à répétition depuis deux semaines déjà.

Pedro voulait faire vite, il se doutait bien que le transfert de ces documents n’avait pas pu se faire en totale discrétion, tôt ou tard, l’OC le saurait et enverrait ses hommes pour l’éliminer. Il devait absolument convaincre l’enquêteur qui ne devrait plus tarder à toquer à sa porte d’ouvrir une enquête, ainsi il serait protégé par la police et cautionné par le Times Herald.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 17:05

Il était 15H lorsque Saki reçut un appel téléphonique du responsable local de la DIA. Une communication entre un journaliste et un agent du FBI avait été intercepté. L'appel n'aurait même pas fait sourciller le responsable local de l'agence si le nom de l'Olympe Corporation n'avait pas été prononcé. Le dit journaliste avait soit disant des informations des plus explosives sur l'OC et voulait les transmettre aux autorités. Cet appel avait été passé vers les midi, une heure plu-tard, la DIA s'arrangeait avec le FBI afin de se charger de récupérer ces informations. Saki se doutait que le Bureau n'avait pas dû accepter de bon cœur. Mais maintenant elle devait se rendre à un rendez-vous avec ce journaliste.
Il fallut qu'elle attende encore deux heures afin d'obtenir toutes les informations sur le journaliste. Pedro Velasquez, pigiste pour le Times Herald, était un réfugié colombien qui avait fuit le régime corrompu de son pays. D'après les divers rapports que la DIA avait pût obtenir sur lui, il semblait être quelqu'un de sérieux. Du moins Saki l'espérait pour lui, car la jeune femme n'appréciait pas vraiment qu'on lui fasse perdre son temps ou que l'on se moque d'elle. Par contre la jeune femme ne comprenait pas la raison pour laquelle c'était elle que l'on chargeait de prendre contact avec le journaliste. Il y avait d'autres femmes travaillant pour la DIA et tout aussi compétente qu'elle. Mais bon, la jeune femme n'allait pas discuter les ordres et puis cela lui fera du bien de faire quelque chose. Depuis son arrivée à New-York on ne pouvait pas dire que Saki avait eu un emploi du temps des plus chargé. Elle avait fait pour l'instant un travaille de bureau, classant, rangeant des dossiers concernant les divers affaires dans lesquelles des mutants avaient été impliqué. Une rumeur persistait au sein de la DIA, un Bureau des Affaires Mutantes pourrait bien voir le jour afin de regrouper toutes les divers cellules des agences gouvernementales et éviter ainsi qu'elles se marchent sur les pieds.
Lorsque l'heure du rendez-vous s'approcha, Saki alla se préparer. Elle s'habilla gouvernement, entendez qu'elle mis sa jupe droite arrivant au dessus de ses genoux, une chemise blanche, la veste trois quart complétant l'ensemble, ainsi que des lunettes de soleil, la dernière touche étant des bas gris et des escarpins noirs. Son badge et son arme trouvèrent place dans son petit sac. La jeune femme se regarda dans le miroir et sourit à l'image que ce dernier lui renvoyait, un véritable agent gouvernemental, digne des plus grandes productions hollywoodiennes.
Lorsqu'elle arriva à l'adresse fournit par les renseignements, il restait encore un quart d'heure avant le rendez vous. Saki en profita pour faire deux fois le tour du patté d'immeubles. Le quartier n'était pas des plus sympa, mais bon tous les journalistes ne pouvaient se payer des lofts sur Manhattan. La jeune femme gara sa voiture en face de la porte de l'immeuble et se dirigea vers ce dernier. Ses lunettes étaient restées dans la voiture, Saki lissa sa jupe et se dirigea vers la porte de l'immeuble. La jeune femme n'avait remarqué rien d'étrange ou de suspect durant les tours qu'elle avait fait, mais ne elle restait méfiante. Si ce que prétendait le journaliste était aussi gros, ce dernier risquait sa vie. Saki s'annonça et la porte de l'immeuble s'ouvrit. L'homme qui lui avait ouvert semblait stressé, ce qui n'avait rien d'étonnant. Si les informations, qu'il disait posséder, étaient seulement moitié explosives qu'il ne le disait, il prenait un gros risque. Saki gravit les escaliers et arriva devant la porte de l'appartement dans lequel elle devrait trouver l'homme. La jeune femme frappa à la porte, trois coups secs comme prévu et s'annonça de nouveau.

- C'est l'agent Jonson, Monsieur Velasquez........
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeLun 24 Mai 2010 - 23:29

Izumi en avait été informée en fin de matinée. Quelqu’un à éliminer au plus vite, un nuisible qui avait réussi on ne sait trop comment à recueillir des informations compromettantes au plus haut point. Certes, cet individu ne détenait que peu de substance réellement dangereuse, rien de véritablement alarmant d’après son interlocuteur, ces documents ne pouvaient faire le poids face au formidable réseau de magistrats corrompus de près ou de loin par l’OC. Mais il ne fallait pas que ça fasse tâche d’huile, principe de précaution oblige.

Ce genre de basse besogne faisait partie de ses responsabilités au sein de l’Organisation. La jeune femme avait donc pour mission désormais de supprimer cette menace judiciaire, quoi qu’il en coûte. Son mot d’ordre dans l’entreprise était de ne reculer devant rien, quitte à faire littéralement disparaître le nuisible. Son nom était Pedro Vélasquèz, jeune pigiste colombien, réfugié pour raisons politiques aux Etats-Unis et travaillant de manière plus ou moins régulière pour le Times Herald, journal de New-York.

« Ca va être très facile de se débarrasser de lui » se dit-elle, « il n’a aucune famille pour constater son absence ici ».

Toutefois, elle ne négligeait pas le fait qu’il pouvait avoir des amis, des voisins curieux, etc. Et puis, elle n’était pas un assassin dans l’âme, elle refuse de tuer par plaisir ou intérêt. Elle est capable de le faire, mais que si c’est la dernière option possible. Izumi optait donc pour une approche plus « diplomatique », du moins au début…Elle tenterait de l’intimider en le menaçant, lui et ses proches.

Elle prit soin d’envoyer des agents se renseigner sur sa famille restée en Colombie, qui seraient aussi en mesure d’exécuter ses éventuelles menaces, et de retransmettre le tout sur son vidéophone.

En fin de soirée, Izumi avait décidé de se rendre au domicile du jeune homme accompagnée de six hommes de son département. Celui-ci se situait dans un quartier du Bronx.

« L’immeuble est insalubre » remarqua la jeune femme à son arrivée dans le quartier, à l’intérieur de sa berline noire. Le chauffeur la déposa, elle et 5 de ses hommes. Tous pénétrèrent dans l’immeuble, après que l’un d’eux eut découvert le code d’ouverture de l’immeuble en déposant une sorte de talc synthétique sur les touches du clavier qui adhéra les surfaces grasses, et donc trahit la sécurité du bâtiment. Le chauffeur restant en compagnie d’un des agents devait continuer de circuler dans le quartier en attendant l’appel d’Izumi. La jeune asiatique ordonna à deux autres de ses agents de faire le gué en bas de l’immeuble, tandis qu’elle monta les escaliers en compagnie des trois autres jusqu’à l’étage du colombien.

Arrivée sur le perron de l’appartement du journaliste, Izumi fit taire tout bruit, puis toqua à la porte…Personne ne répondit. Elle réitéra l’action, qui fut elle aussi suivie d’un pesant silence. La jeune femme décida par conséquent d'user de ses capacités de mutante. Elle altéra les dimensions spatiales de son bras le rendant ainsi complètement plat, elle l'allongea puis par une succession de plis le glissa dans la serrure de manière à crocheter la serrure. La porte s'ouvrit. Origami s'écarta et laissa passer ses compagnons armés de leur Beretta 92 qui entrèrent avec fracas dans l’appartement.


Le jeune colombien, caché contre le mur derrière la porte assomma le premier agent qui était entré avec une chaise en bois. Les deux autres réagirent rapidement en l’immobilisant contre le mur. Ils braquèrent leurs deux pistolets sur la tête du journaliste en guise de menace. Izumi entra à son tour en prenant soin de refermer la porte, vérifia que son agent tombé au sol n’ait rien de trop grave puis, constatant que celui-ci ne tarderait pas à se réveiller, se tourna vers le jeune journaliste. Celui-ci avait le visage déformé par la peur, des gouttes de sueur perlaient sur son front crasseux. Il était vêtu de manière négligée, et l’odeur de transpiration qui émanait de lui le rendait plutôt repoussant. Du haut de ses talons et de son tailleur bleu marine, la jeune femme jaugea le journaliste d’un regard froid.

« Attachez-le et asseyez-le sur une chaise », dit-elle à ses sbires. « Où as-tu mis les documents que le contrôleur financier t’a donné ? » murmura-t-elle à 5 cm du visage du colombien afin de l’impressionner.

Le jeune homme, épris d’un soudain zèle, se maintint silencieux. Celui-ci ne dura pas longtemps, sa langue se dénoua au deuxième coup de « poignard en papier » que lui infligea la jeune femme sur la main. Elle avait transformé son bras en une lame pointue, le modifiant pour qu’il prenne un aspect bidimensionnel et tranchant. Pedro semblait surpris de voir qu’il avait affaire à une mutante. Il pointa le menton en direction de son lit et prononça douloureusement le mot «
matelas ». Izumi s’approcha du lit et trancha le matelas, une enveloppe marron de format A4 tomba au sol. Elle la saisit et regarda à l’intérieur. Il s’agissait bien de ce pour quoi elle était venue. Elle passa alors un coup de fil à son chauffeur pour lui dire de venir els chercher. Elle en passa un second. Le journaliste était toujours effrayé, elle lui montra alors sur son vidéophone des images de sa famille en compagnie d’agents de l’OC.

« Evitez de faire la bêtise dorénavant, intéressez-vous à des sujets plus adaptés à votre envergure », lui conseilla-t-elle d’un air méprisant.

Ils pouvaient partir désormais. Il n’y avait plus à craindre du jeune homme qui ne bénéficierait pas d’un gain de crédibilité. Et puis surtout, la jeune femme voulait éviter tout bain de sang. Elle n’était pas venue à l’OC pour devenir une tueuse. Et même si cette société et ses aboutissants la dépassaient de très loin, elle voulait préserver son intégrité morale.

, « On s’en va »annonça-t-elle à ses compagnons. Mais lorsqu’ils furent sur le point de franchir le perron, l’interphone sonna. Tétanisée, Izumi se retourna vers ses hommes et leur fit signe de rester silencieux. Elle ordonna qu’on amène le journaliste. « Si tu ne veux pas voir tes proches crever, dis-moi qui c’est », murmura-t-elle fermement à l’oreille du jeune homme. Celui-ci lui révéla qu’il s’agissait probablement de l’agent de police qui était sensé se présenter à son domicile pour voir les fameux documents qu’elle avait maintenant en main. Izumi réfléchit. La confrontation devenait inévitable. Elle devait poursuivre son infiltration. Elle ne pouvait donc plus se permettre de laisser le journaliste en vie. Cela lui posait problème, et allait contre les préceptes de conduite qu’elle s’était fixée. Et puis il faudrait se débarrasser du fouineur aussi, elle se devait de ne point défaillir devant ses employés, ils pourraient alors la dénoncer au grand patron. La jeune femme était confrontée au pire dilemme. Elle prit néanmoins sa décision…


« Ouvre-lui et dis-lui de monter », lui ordonna-t-elle. Le colombien s’exécuta d’une voix tremblotante et apeurée. Izumi le fit rasseoir, se posta derrière-lui, son bras en lame sur sa gorge, prête à lui trancher la gorge au moment où l’intrus entrerait. Quelques minutes plus tard, trois coups secs résonnèrent dans la pièce silencieuse et une vois féminine déclina son identité. On venait de toquer à la porte. Avec une pression sur l’épaule, Pedro comprit ce qu’il devait faire croyant pouvoir ainsi rester vivant. « Entrez » s’écria-t-il. Le jeune homme eut à peine le temps de voir la poignée de la porte s’abaisser qu’il sentit le bras d’Izumi lui trancher la gorge. Il n’émit aucun son, mais son sang gicla dans toute la pièce en un long trait rouge.

Origami releva la tête, un de ses hommes toujours inconscient adossé à la gauche de la porte d’entrée, les deux autres se tenant devant la jeune femme tout en braquant leurs pistolets sur la porte. Torturée au vu de la tournure que prenaient les événements, elle tentait de garder soin sang froid. Malgré son calme, elle ne put s’empêcher d’imaginer le bain de sang qui se profilait et qu’elle avait voulu à tout prix éviter.

"Agent Jonson, pardonnez-moi" se repentit-elle intérieurement
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeDim 30 Mai 2010 - 20:41

- Entrez

La jeune femme s'apprêta à pousser la porte, lorsqu'elle perçut un mouvement, une ombre, par le dessous de la porte. De plus elle avait un mauvais pré-sentiment, pourquoi Velasquez ne venait pas lui ouvrir, ce dernier aurait dû lui ouvrir la porte. La jeune femme posa sa main sur le porte. Une explosion, la porte explosa vers l'intérieur de l'appartement. Le souffle était puissant ébranlant jusqu'aux murs. Les deux hommes qui se tenaient derrière la porte, reçurent une projection de bois et d'échardes. Par réflexe ils fermèrent leurs yeux, deux détonations se firent entendre. L'un des hommes de main s'écroula une balle venant de lui perforer le poumon droit, l'autre sentit une balle se loger dans son épaule, l'obligeant à lâcher son arme.

Saki se tenait accroupi, son arme à la main. Elle percevait le corps de son contact, égorgé. Une jeune femme se tenait derrière lui, elle avait été protégée de l'explosion par le corps des deux hommes qui s'étaient tenus devant elle. La situation était claire, Velasquez avait été démasqué. L'agent du gouvernement laissa apparaitre un sourire amère. Peut être que le journaliste aurait encore était vivant si son bureau avait laissé l'affaire au FBI. La bureaucratie avait causée la mort d'un homme et mettait celle de Saki en danger.

Saki, tout en gardant son arme pointée vers la possible assassin, pénétra dans l'appartement. La jeune femme qui avait surement égorgé Velasquez ne semblait pas armé. De plus elle ne semblait pas à sa place, quelque chose dans son regard. Saki avait l'impression d'y lire une certaine tristesse.
Dans un mouvement latéral, Saki quitta l'encadrement de la porte et vint se mettre en angle afin de pas prendre le risque de se faire prendre à revers. Saki perçut alors un troisième homme de mains, ce dernier semblait inconscient, mais se trouvait non loin d'elle.


- Si l'un de vous fait un geste, je lui fait sauter la tête.

Saki était sérieuse et n'employait pas une image lorsqu'elle parlait de leur faire sauter la tête, mais cela pouvaient ils le deviner. Tout en gardant son arme pointée sur les agresseurs du journaliste, Saki prit son téléphone. Elle n'aima pas cette situation, elle était en infériorité numérique, même si deux des hommes de mains étaient neutralisés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeJeu 3 Juin 2010 - 14:40

Origami ne comprit pas tout de suite ce qu’il venait de se passer, elle était toujours immobile au-dessus du corps du journaliste gisant sur le sol au milieu de l’appartement. Une explosion avait retenti, suivie de deux coups de feu. La porte d’entrée de l’appartement venait d’être littéralement pulvérisée, la pièce baignait dans la poussière de bois et les cendres. La jeune femme avait brièvement fermé les yeux par réflexe lors de la déflagration, elle ne réalisa donc pas tout de suite que ses deux hommes de main qui s’étaient placés entre elle et la porte l’avaient ainsi protégée des éclats et débris dangereux produits par l’explosion. Quant à eux, ils n’avaient été que légèrement blessés par ces débris, mais ils auraient pu subir bien pire au vu de la taille de certaines échardes qu’Origami put voir sur le sol par la suite, allant de la taille d’une simple aiguille à celle d’une aiguille à tricoter. Le temps que la poussière retombe un peu, elle put voir un de ses hommes s’écrouler au sol en geignant. Une balle lui avait transpercé le thorax. Ses suffocations suggéraient que son poumon devait certainement être touché. L’autre agent avait lui aussi été blessé par des débris tranchants mais ses blessures semblaient bien moins graves. Il avait néanmoins reçu une autre balle lui aussi dans son épaule droite, lui faisant lâcher son arme à feu. Il demeurait debout, chancelant, devant Origami.

« Qui avait bien pu faire exploser cette porte ? » s’interrogea Izumi.

Il ne semblait pas y avoir de groupe d’intervention de la police ou bien du gouvernement lui-même, sinon un groupe d’hommes armés auraient déjà pénétré dans l’appartement braquant leurs mitraillettes sur elle. Les oreilles d’Origami bourdonnaient, elle n’arrivait pas à entendre si quelqu’un été entré ou non. Cette déflagration avait été causée par quelqu’un de l’extérieur de l’appartement sans nul doute puisque le sens de l’explosion avait envoyé les débris de la porte vers l’intérieur de l’appartement du journaliste. Il ne semblait pas y avoir eu d’utilisation d’explosifs non plus, il y en aurait sinon eu des fragments disséminés dans la pièce.

Lorsqu’Izumi fut capable d’amorcer un mouvement, elle aperçut, au devant de son agent se tenant toujours debout devant elle, une jeune femme braquant un pistolet sur son autre agent déjà inconscient à côté de la porte d’entrée de l’appartement. Elle menaçait de lui tirer dessus si Izumi tentait d’esquisser un geste quelconque. Elle effectua un mouvement latéral pour se placer en coin de pièce, afin d’assurer ses arrières, toujours en braquant son arme sur l’agent inconscient. La jeune femme en question semblait tendue, met à la fois sûre d’elle. Elle avait l’habitude de ce genre d’entrée en matière au vu du sang-froid qu’elle montrait dans ses agissements. Détail plutôt cocasse, son physique ressemblait à celui d’Izumi, elle devait venir du Japon, ou de Corée.

« Est-ce possible que ce soit-elle qui aie causé l’explosion ? » s’interrogea de nouveau la jeune femme. « Comment ? Si elle n’a pas utilisé d’explosifs ni d’arme conçue à cette fin, comment a-t-elle pu engendrer cette déflagration ? ».

Les questions se bousculaient dans la tête d’Origami, et le fait qu’elle ne trouve aucune réponse l’agaçait au plus haut point. Puis au cœur de cette bourrasque mentale d’interrogations surgit tout d’un coup une lueur, indiquant peut-être la solution.

« Est-ce possible que ce soit un mutant ? Dont le pouvoir serait de créer des explosions ? ».

Origami ne tenait alors plus en place, savoir si elle avait raison ou pas la démangeait désormais. « Si c’était bien une mutante, que venait-elle donc faire ici ? Quel intérêt vouait-elle au journaliste colombien qu’elle venait d’égorger dans son appartement ? ».

La jeune femme qui venait d’entrer à l’intérieur l’appartement sinistré avait certainement du être contactée par le journaliste quelques temps avant sa venue. Il lui avait sûrement parlé des informations compromettantes pour l’OC qu’il avait en sa possession. « C’est pour ça qu’elle devait être là » compris rapidement la jeune asiatique. Elle ne pouvait se permettre de la laisser rester vivante si elle devenait elle aussi un nuisible pour l'OC à éliminer. Une nouvelle fois torturée par les choix à faire et dépassée par les événements, Izumi dut se résoudre à agir, contre son gré. Elle ne devait pas perdre de vue son objectif premier, même si cela impliquait de ne reculer devant aucune action de bas goût.

Origami fut interrompue dans ses réflexions par les menaces que la jeune femme armée venait de proférer. Elle ne réalisa pas tout de suite que celle-ci avait saisi son téléphone afin de passer un coup de fil, sans aucun doute souhaitait-elle joindre les autorités, ou peut-être des collègues restés en bas plus en retrait. Origami nota que la jeune femme ne se trouvait qu’à cinq mètres d’elle. Si elle allongeait son bras, il ne lui manquerait que deux mètres pour l’atteindre. Ces deux mètres pouvaient facilement être franchis si elle s’élançait vers l’autre jeune femme. L’effet de surprise et le temps de réaction de la jeune femme lui laisseraient assez de temps. Ainsi, de manière soudaine, Origami s’élança vers la jeune femme en allongeant son bras tranchant. Celui-ci fendit l’air en un clin d’œil et finit sa course en perforant le téléphone de l’intruse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeJeu 3 Juin 2010 - 16:29

Saki devait garder à l'œil, la jeune femme qui avait certainement égorgé le journaliste et le troisième larron au cas ou ce dernier revenait à lui. Elle avait aussi décidé d'appeler des renforts et pour cela avait pris son téléphone.

- ici l'Agent Jonson matric..........

Ce manque d'inattention faillit lui couter cher, quoique vu le prix qu'elle avait payé son téléphone, la facture était salée. Saki n'eut pas le temps de finir sa présentation auprès du standard de son bureau que la tueuse fendit l'air en un clin d'œil, telle une lame japonaise, perforant le dit téléphone. Saki échappa à la lame par un réflexe acquis suite à la pratique durant des heures, sur plusieurs années, de l'Aïkido. Saki recula rapidement afin de ne plus être sous la menace de cette lame. C'est alors que la jeune femme réalisa que son agresseur n'était pas armé.

*Où est passé l'arme avec laquelle, elle a perforé mon téléphone ? *

Saki se rappela aussi ne pas avoir vu de lame dans la main de la jeune femme, alors qu'il était évident que c'était elle qui avait égorgé le journaliste. Peu importait larme utilisée, Saki avait toujours l'avantage de son pistolet qu'elle pointa instantanément sur son agresseur. Même si cette dernière pouvait cacher ses lames, elle ne pourrait certainement pas rivaliser avec son glock.
Concentrée sur la jeune femme qui lui faisait face, un japonaise tout comme elle, Saki ne s'intéressa plus à l'homme inconscient non loin d 'elle. Pas plus qu'elle ne prêtait attention aux deux autres. Mais ces derniers étaient hors état de nuire, l'un risquait de mourir si il ne recevait pas de soins, quand au second avec une balle dans l'épaule, son cas était réglé.


- Je te déconseille de rejouer de ta lame, si tu ne veux pas finir avec une balle dans la jambe.

Saki avait décidé de tout faire pour ne pas tuer la japonaise. Celle-ci devait être la responsable de l'opération et de ce fait devenait un cible prioritaire. Saki n'avait pas encore compris que sa cible était une mutante, sinon aurait elle agit de la même manière. En tout cas elle n'eut pas de réponse, du moins, n'eut pas le temps d'en recevoir une.
En effet 110 kilos de muscles venait l'attraper et la projeter au sol. Le choc fut violent et Saki en lâcha son arme. En réalité c'était la surprise qui était la cause de ce lâché et non le choc dû à la projection. L'homme était sur elle, en position avantageuse et étrangement Saki n'essaya pas de se protéger des coups qu'elle allait recevoir. D'ailleurs malgré la violence de l'impact, Saki ne semblait nullement sonné. Le premier coup de poings arriva et atteignit l'agent gouvernemental à la pommette. La jeune femme accompagne la coup par réflexe, mais ne sembla pas le moins du monde être affecté par celui-ci et ce malgré la force de ce dernier.


- Tu aurais dû m'écouter.....

Ces mots avaient été prononcé à l'attention du gorille qui s'était jeté sur Saki. Ce dernier eut un regard de surprise, constatant que la jeune femme avait encaissé son coups comme si ce dernier avait été une caresse. Puis il ne ressentit que douleur, lorsque une explosion lui arracha le poings. La déflagration fut moins puissante que celle qui avait fait exploser la porte, mais restait du niveau d'une grenade. Saki profita du recul de l'homme pour le faire basculer entre elle et l'autre japonaise. Saki ne devait pas perdre de temps et se voir avec une lame en travers le corps. De plus elle ne pouvait pas laisser fuir cette jeune femme, qui était une source d'information surement plus intéressante, sur Olympe Corporation, que les écrits du journalistes. Sans parlé du fait qu'elle était aussi une meurtrière, même si cela n'interessait que peu la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 13:04

L’intruse avait été surprise par son geste qu’elle avait habilement esquivé. Elle avait tout de suite eu le reflexe de s’écarter d’Izumi par une roulade sur le côté.

« Cette fille est sacrément agile », remarqua Origami tout en faisant revenir son bras à ses dimensions normales.

Lorsqu’il s’agit de capturer d’autres mutants, l’usage de la violence à pour but de neutraliser l’adversaire, et cela ne pose pas de problème à Origami. Mais parfois, comme dans le cas présent, il lui est demandé d’utiliser une violence beaucoup plus mortelle, et cela lui déplaît fortement. Sa couverture reste malgré tout prioritaire alors elle se plie aux exigences de son entreprise, même les plus répugnantes et immorales. Ce journaliste représentait un danger pour la société pour laquelle elle travaille, elle a donc bien fait son travail en l’éliminant, si on peut dire… Cependant, il y avait désormais un nouveau pion sur l’échiquier. Origami le savait bien, soit elle tuait l’intruse, soit elle filait avec ses hommes. Mais la seconde option lui semblait compromise étant donné qu’un de ses hommes ne pourrait bouger seul, un autre était pour l’instant inconscient et le dernier était désarmé. Il ne lui restait donc guère de possibilités en termes d’action. La jeune femme fut coupée dans ses interrogations par l’intruse :

« Je te déconseille de rejouer de ta lame, si tu ne veux pas finir avec une balle dans la jambe. » déclara-t-elle l’arme au poing, l’air menaçant.

« Elle ne manque pas d’air celle-là pour tenter de m’impressionner ! » se dit Izumi, « Elle va voir à qui elle a à faire, et va tout de suite se taire ! ».

Elle n’avait plus le choix. La provocation de l’intruse suggérait que cette-dernière voulait en découdre. Izumi ne pouvait fuir sans ses hommes, or ces derniers semblaient incapables de s’en sortir tous seuls. Une autre solution envisageable consisterait à s’assurer que ces derniers périssent ici-même sans aucun risque qu’ils puissent être utilisés par la jeune femme pour retrouver sa trace. Ainsi elle pourrait fuir et éviter de tuer l’intruse et se rendre responsable d’un deuxième meurtre. Elle ne se salirait donc pas les mains, et pourrait justifier la perte de ses hommes par « l’attaque surprise » d’une ennemie inconnue mais redoutable auprès de ses supérieurs. Après tout, les informations secrètes sur l’entreprise, c’est elle qui les détient désormais. Si c’est ce qu’est venu chercher la jeune femme armée, elle aurait besoin d’Origami captive et vivante. L’objectif prioritaire consistait donc à sauvegarder la confidentialité des véritables rouages de l’Olympe Corporation©. Origami se préparait donc à attaquer la jeune femme qui lui faisait face quand soudain l’agent auparavant inconscient adossé au mur se réveillé et se jeta sur cette même jeune femme. Il la plaqua au sol pour s’installer sur elle et la rosser de coups de poings au visage. Son adversaire se laissait faire ne semblant pas être le moins du monde effrayée, elle prononça alors ces mots :


« Tu aurais dû m'écouter..... ».

Origami put apercevoir qu’elle esquissa un sourire en coin juste avant d’être projetée un mètre en arrière par une explosion. Lorsqu’elle l’effet de surprise se fut dissipé et qu’elle eut repris ses esprits, Izumi constata avec effroi que son agent avait ses poings arrachés, les bras et le visage écorchés et couverts de sang. Il hurlait de douleur. L’intruse l’avait fait basculer entre elle et Origami. La scène était atroce, certes, mais elle représentait également une parfaite occasion pour rendre cette jeune femme responsable de la mort de ses agents. Origami en était désormais convaincue, cette intruse était en fait une mutante capable de créer des explosions. Elle ne comprenait pas encore de quelle manière mais elle savait qu’il lui serait difficile de la neutraliser. La « femme papier » entreprit alors de provoquer son adversaire afin qu’elle crée une explosion suffisamment importante pour faire sauter tout l’appartement, tuer ses agents, et par la même occasion, éliminer toute trace de sa venue à elle. Origami allongea ses bras et les transforma en deux longues lames acérées qu’elle fit tournoyer en direction de la mutante explosive.

« Prépare-toi à mourir mutante ! »
cria l’hélice tranchante qui se ruait sur l’intruse.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Empty
MessageSujet: Re: Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]   Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Knocking on the Evil's Door! [ PV: Saki Jonson ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Grimoire Jonson / Grimbarbu

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men, le jeu de Rôle :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser