Le lion tombe dans le volcan (PV)

La salle des dangers, haut lieu avec une grande symbolique dans la culture xmen. En théorie et sauf quelques cas particuliers, on y rentre la première fois pour l'examen de passage des xmens où l'examinateur vous met à l'épreuve et vous teste pour déterminer si vous avez vraiment l'étoffe d'un Xmen. Jullian l'avait déjà prouvé plus d'une fois avec sa squad, et ils auraient tous du avoir une validation automatique des acquis et devenir Xmen sans passer cette évaluation mais bon, ils avaient tous du y passer. Sa propre validation c'était passée sans accrocs et assez facilement. Mais un fois promu Xmen, la salle des dangers restait un lieu de la première importance car ils avaient le droit de s'y entrainer. La salle pouvait simuler n'importe quelle situation pour peu qu'on la programme. Il s'était déjà amuser à participer à la bataille de Guadalcanal avec ses pouvoirs, les japonais l'avaient regrettaient. Il avait jouer contre des invasions extraterrestres, contre des terroristes et contre des mutants. Il n'avait pas gagné à chaque fois, mais c'est précisément pour pouvoir gagner dans la réalité qu'il acceptait de perdre virtuellement.
Aujourd'hui, il était descendu dans les sous sols de l'institut précisément pour venir dans la salle des dangers et s'y entrainer avec une partenaire. Outre améliorer ainsi ses capacités individuelles, il comptait aussi travailler son travail d'équipe. Sa partenaire du jour était Magma. Encore une Xmen avec une histoire atypique où il était question de rome antique et de royaume antique caché du monde moderne. Compliqué tout ça. Les xmen faisaient aussi dans le caritatif et récupération de chats errants, même si elle n'avait sans doute pas déméritée et qu'elle était une xmen au même titre que lui. Ce n'était pas parce que son propre cursus était presque linéaire qu'il valait mieux que les autres. Il avait pu constater que ceux qui se sont sortis de situations compliquées avec les Xmens étaient les plus obstinés et les plus durs à la tâche. Enfin, il avait confiance dans les capacités de chaque xmen, mais autant s'en assurer pour éviter les mauvaises surprises. Sans nul doute que d'aucuns devaient penser comme lui à son sujet. Beaucoup ne voyait en lui que le chien de manchon de Frost et oubliaient tout se qu'il avait accompli dans sa squad ou en tant que Xmen. Ca allait être un test autant pour lui que pour elle, encore qu'il avait l'impression qu'il devait en permanence faire ses preuves. Mais un jour, il devrait tous reconnaître son talent et lui donner la place qui lui revenait, à savoir leader des Xmen.

Il était dans la pièce de contrôle de la salle des dangers quand Amara entra. C'était une superbe blonde au regard de braise, à peine moins incendiaire que son pouvoir.

Bonjour Amara, comment vas tu ? Tu as une petite idée pour l'entrainement ou pas ? Un scénario traditionnel ou quelque chose de plus original ? On peut soit collaborer, soit s'affronter, soit rivaliser. Qu'en dis tu ? Un peu de collaboration, ça peut être sympa

« bip bip bip bip... »

une sonnerie ce fit entendre, je n'avais vraiment mais vraiment pas envie de me lever. Machinalement je pris l'oreiller qui était à côté de moi et je l'envoyais sur ce maudit réveil. Il eut un grand boom, puis plus rien. Je me retournais sur le dos et machinalement d'un geste de la main j'enlevais la touffe de cheveux que j'avais devant les yeux. Je n'étais pas motivée pour me lever, mais j'avais un rendez-vous en salle du danger. Il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans cette salle. Il faut dire que la dernière fois cela ne s'était pas bien passé du tout. Cette maudite salle me réservait souvent des mauvaises surprises, me menant la vie dur. C'était un miracle si le jour de ma formation X-women j'avais réussi à en venir à bout sans perdre le contrôle de mes pouvoirs. Il fallait être maso pour avoir créé une telle machine. J'avais échappé à pas mal d'entraînements depuis un moment, mais là je ne pouvais plus me dérober. Je comprenais l'utilité de se maintenir en forme et d'être toujours opérationnel. Que voulez-vous il y a des jours ou la motivation n'y est pas au réveil. Je me redressais doucement, je baillais un bon coup, tout en m'étirant.

« A la douche, par Neptune. »

Rien de tel que de commençait la journée ainsi pour se réveiller. Je slalomais entre les fringues de la veille que j'avais jeté en vrac. J'enlevais ma nuisette et j'allumais l'eau chaude. Cette chaleur sur mon corps était agréable. Après un bon moment passé à me détendre sous la douche, je sortis. Au moins l'avantage, c'est qu'aujourd'hui je n'allais pas tergiversé devant ma garde de robe pendant cent sept ans, le choix serait vite fait. J'ouvris donc un coté de ma penderie et je pris une combinaison noire et rouge ainsi que des sous vêtements le tout fait en molécules instables. Cela ne servait à rien de porter quoi que ce soit d'autre pour le moment. Je m'habillais donc rapidement et j'allais devant ma coiffeuse, énergiquement je pris une brosse pour coiffer ma tignasse blonde. Je décidais de laisser mes cheveux libres. Je pris délicatement le flacon de parfum lolita Lempika et je vaporisais dans mon cou et légèrement sur le début de mon décolleté. C'est pas parce que j'allais souffrir le martyre aujourd'hui que je ne pouvais pas avoir une petite touche féminine. J'enfilais une paire de bottine à talon haut pour compléter ce look. Je me regardais un instant dans le miroir, je ne pouvais pas faire mieux pour l'instant. Il me fallait des vêtements qui résistent à ce que j'allais subir. En tout cas cette tenue m'était mes charmes en avant, c'était au moins l'avantage.

Je déambulais rapidement dans les couloirs et je pris un petit-déjeuner tranquille toute seule sur la terrasse de l'institut. J'avais besoin de m'isoler un peu avant de me retrouver dans les plus folles situations. Après avoir bu tranquillement mon thé à la douceur des premiers rayons du soleil, je pris la direction des sous sols. C'était là que j'avais rendez-vous. J'avais appris que je serais accompagnée par Hellion pour cet exercice. Je n'avais eu que de vague échos sur lui, comme quoi c'était un X-men prometteur, mais que son côté égocentrique et tête brulé nuisait beaucoup lors de certaines missions. D'autres le trait de gosse de riche pourri gâté. Je ne me fiais pas vraiment au candi-raton. J'aimais bien me faire une idée par moi-même. Après tout aux yeux de certains je passais pour folle allié.

Quand j'ouvris la porte de la salle, je constatais qu'il était déjà là. Je lui adressais un sourire ravageur dont j'avais le secret. Au moins il était ponctuel et visiblement pressé d'en découdre. Il avait de l'entrain.

« Bonjour, Julian. Je vais bien merci et toi? »

Je pris un petit instant pour réfléchir à ce qu'il m'avait demandé. Si je devais de nouveau affronter cette maudite machine autant que ce soit pour une bonne raison.

« Je suis partante pour quelques choses d'orignal, cela changera du train train quotidien. J'aime qu'on me surprenne. Je suis partante pour la collaboration, c'est plus sympathique d'affronter ce monstre à deux. »

Tant qu'à faire autant être tous les deux dans la même galère et plutôt de pouvoir s'épauler.

« Si cela ne te gène pas de faire la programmation, car moi et la technologie on n'est pas très copine. »

On m'avait déjà montré comment se servir de cette machine, mais par Héra c'était trop compliqué pour moi. J'arrivais déjà à peine à utiliser un téléphone portable alors entrer les bonnes commandes dans ce maudit ordinateur je ne vous explique même pas.
Je le regardais donc effectuer les opérations nécessaires. Une fois fait, je me dirigeais vers le centre de la salle.

« Alors qu'elle est le programme? Par quoi allons nous être dévorer? »

Je me demandais bien ce qui m'attendait, je n'étais même pas sûr que Julian le sache lui-même après tout cette machine était fabriquée pour tester nos aptitudes et voir comme nous étions capables de réagir face à l'inconnu. Quoi qu'il en soit je n'allais pas tarder à le savoir.

Alors c'était parti pour un peu de coopération. Il avait lancé un programme des plus amusants. Pas sur qu'Amara saisisse forcément la référence, mais lui s'amusait d'avance. Il peaufina un peu le programme pour le rendre plus intéressant et pour ne pas savoir à l'avance se qui allait arriver. S'il pouvait anticiper, ça enlevait tout le réalisme de la simulation. Qui sache se qu'il avait lancé, oui, qui puisse contrer tout les mouvements de l'adversaire non.
Il descendit dans la salle rejoindre Amara. Même à deux, leurs chances étaient assez limités avec un scénario pareil. Deux faces à une armée ça allait faire léger.

« Alors qu'elle est le programme? Par quoi allons nous être dévorer? »

Alors au début j'avais pensé à un scénario du genre Godzilla avec un énorme monstre qui détruit New York et à nous de le neutraliser, mais j'ai eu une idée plus amusante... Tu as vu Star wars ? La menace fantôme ? Et ben attends toi à affronter une armée de Droides attaquants Washington. Notre mission ? Tenir la ville pendant 36h en aidant de notre mieux les marines, c'est une mission longue durée. On a perdu si le président et le vice président sont tués, si on meurt tous les deux, ou si ils occupent 80% de la ville. Je ne sais pas comment désactiver l'armée, mais il y a un ordinateur qui contrôle tout les droides. Toutes les autres villes sont aussi attaquées, alors il ne faut pas attendre de renforts. Des questions ?

Ca promettait d'être intéressant. Comment à deux pouvaient ils vraiment empêcher une armée puissante et nombreuse d'envahir Washington ? Il n'avait aucune idée de se qui les attendait une fois le scénario lancé. Si il perdait, ils auraient sans aucun doute retenu quelque chose, si il gagné, et ben tant mieux.

Allez, on y va ! Salle des dangers programme hellion 127, reconnaissance vocale, activation !

Activation programme niveau 8, bonne chance !

http://www.deezer.com/listen-556424

Et la leur environnement changea subitement, à la place de la salle plaquée acier, ils étaient dans une vaste champ d'herbes qui leurs arrivait à mis mollets. Devant eux dans un rugissement assourdissant, d'énormes appareils volants étaient en train d'atterrir, et d'un coup d'oeil derrière, il put voir des soldats américains, Dieu bénisse l'Amérique et son armée, en train de fortifier leurs position. Une voie ferrée courraient au milieu du champ. Bon alors une rapide synthèse.

Bon, je pense que les soldats défendent la capitale comme ils peuvent, ça doit être un bastion qui la protège. Si il tombe, ils vont avoir une autoroute pour entrer dans la ville. On fait quoi ? On fait un maximum de dégats ici, ou on va voir le commandant de ces soldats pour connaitre la situation et voir se qui est vraiment urgent ? Soit on doit tenir 36 heures, soit il faut trouver l'ordinateur qui contrôle les robots.

Déja, les appareils volants s'étaient posés et commençait à décharger leurs engins de morts. Une multitude de soldats d'acier et des chars sortaient du ventre de ces vaisseaux. L'armée américaine tardait à ouvrir le feu. Leur artillerie devait être à portée sans doute. Peut être craignait il de manquer de munitions.

Faut se décider avant d'être pris entre deux feux. Sinon on se sépare et on reste en contact par le comlink. Un choix mais vite.

Un tir laser d'un char passa au dessus d'eux, avec aussitôt une riposte de quelques coups de mortier qui fit quelques trous dans les lignes ennemies en train de s'édifier. On ne faisait plus la guerre de cette façon depuis des lustres. Avançait en lignes de la sorte, c'était bon pour les anglais et les pères fondateurs. Aujourd'hui on se battait par escouade avec un soutient aérien. Une armée moderne avec des méthodes antiques. Un vrai paradoxe.




[Si ça ne te convient pas, je peux changer, comme on en a pas parlé, j'ai improvisé. Sinon, voila à quoi pourrait ressembler la bataille sans nous (les humains dans le rôle des gungans]


La Batalla de Naboo (Star Wars) mejorada con el tema de Benny Hill

Je voulais de la surprise, j'allais en avoir. Le programme de cette mission était en effet coriace. Je me demandais comment nous allions nous en sortir quand la salle se transforma.
J'adorais ce moment de changement de décor, cela m'impressionnait toujours. J'avais l'impression que c'était magique. Je n'avais pas vraiment le temps de m'émerveiller. Hellion venait de me prévenir des options qui s'offraient à nous. Je ne me voyais pas tenir le front pendant 36 heures d'affilé à essayer de survivre. Il fallait qu'on se décide rapidement, car déjà les coups de feu étaient tirés et plus on perdrait de temps à tergiverser plus nos ennemis gagneraient du terrain. Je n'étais pas une experte en stratégie, mais il fallait bien faire un choix.

« Au vu de la situation, je fonce dans le tas, vu mes capacités je pense pouvoir les retenir un moment et les empêcher d'avancer. Pendant ce temps tu vois le commandent, tu avises de la situation. Il sera peut-être capable de te donner la position exacte de l'ordinateur qui contrôle les machines. Tu lui demandes aussi de me faire un soutien aérien car au sol cela va bouger un maximum. S'il est capable de te dire où se trouve ce maudit ordinateur de contrôle, tu essayes de te frayer un chemin à travers les lignes ennemis. Au pire, je pense qu'on va bénéficier de l'effet du surprise et que je risque d'avoir toutes les attentions. Ne soit pas trop jaloux. »

Je lui adressais un petit sourire accompagné d'un petit clin d'œil. Est-ce la meilleure solution, j'en n'étais pas absolument sur, mais après tout pour une fois que je pouvais exploiter mon potentiel à pleine puissance sans me soucier de tuer ce qu'il y avait en face je n'allais pas faire la fine bouche. Même si Hellion maîtrisait ses dons à la perfection je pensais que j'étais réellement la seule à pouvoir déstabiliser une armée. J'espérais que je ne présumais pas trop de mes forces ni même de mes pouvoirs. Après tout je n'avais pas eu souvent l'occasion de les exploiter.

« Fait assez vite quand même je ne tiendrais pas non plus indéfiniment. Quoi qu'il en soit bonne chance et communique moi les informations importantes. »

Pour moi la décision était prise, il était grand temps de se jeter dans le feu de l'action, je n'allais pas rester ici à me faire tirer dessus sans répondre. Je m'éloignais donc d'Hellion et me dirigeait vers la zone de conflit ou déjà les ennemis étaient débarqués en masse.
Ils étaient bien coordonnés, mais aussi bien alignés, ce qui d'une certaine façon était à mon avantage. Je pris une profonde inspiration.

« Vulcain prête moi ta force! »

J'avais besoin de me réconforter, je prenais conscience que la tâche ne serait pas si simple. Soudain mes cheveux se mirent à virevolté, juste avant de s'embraser et tout mon corps s'illumina sous l'apparition de ma forme volcanique. J'étais prête et ils allaient connaître la fureur de la terre. Je me concentrais pour sentir monter en moi la puissance et ressentir le cœur de la terre. Pendant que les vaisseaux déchargeaient encore et encore des robots et des véhicules, je décidais de passer à l'attaque.
Il eut d'abord un profond grognement émanant de la terre, puis soudain le sol ou était amassé l'armée adverse se mit à trembler de toute part. L'amplitude de la force montant de seconde en seconde, ce qui entraîna dans un premier temps un bon déséquilibre d'une partie des robots au sol.
Soudain le terrain se rompit à plusieurs endroits, laissant apparaître des failles. L'une d'entre elle engloutit toute une ligne de l'armée.
Après le premier effet de surprise qui les avaient déstabilisé rapidement ils comprirent que c'était une attaque. Des tires commençaient à fuser dans ma direction. J'augmentais l'intensité de mon séisme, du coup ils étaient incapables d'ajuster correctement leurs tires. Je vis certaines colonnes tomber.
Au sol c'était une jolie pagaille, mais je vis décoller dans ma direction trois vaisseaux.

« Je crois que cela va se compliquer. »

Ce qui avancer vers moi n'était pas de bon augure.

Alors comme ça c'était à lui d'aller faire le messager pendant qu'elle allait jouer à a bourrine au front. Il allait tailler la bavette avec un officier, lui faire la conversation, respecter la hiérarchie et tout et tout tandis qu'elle allait casser du robot ? C'était pas juste ! Dans les films, c'était toujours "UN" héros qui se battait tandis que la fille à l'arrière lui soufflait les dernières infos, dont la plus fatidique arrivaient toujours trop tard quand le héros avait déja compris. Une femme antique moderne. Vraiment trop injuste. Bon, vu le machisme militaire, c'était peut être une bonne chose que se soit lui qui y aille. Puis vu sa tenue, elle aurait risqué de déconcentrer les marines.

Tu veux que tout les regards soient posées sur toi ? Ta tenue et ton décolleté devrait suffire. Si tu veux qu'ils en oublient jusqu'à leur nom, ouvre encore un peu décolleté et ils ne te quitteront plus des yeux. Si après tu rajoutes les effets pyrotechniques, c'est même plus la peine. Allez file !

Et il s'envola. Il devait croire en elle et en ses capacités. Il avait sa propre mission et elle la sienne. Son côté chevalier et macho sauveur lui souffler de rester avec elle pour la protéger, mais ça aurait été la dépprécier que d'agir de la sorte. Croire en ses camarades. Il faut jouer la victoire et non pas anticiper la défaite et préparer la retraite. Le vol fut court et rapide pour rejoindre le camp américain où il atterrit dans une zone vide pour se retrouver encercler par des marines M-16 pointées sur lui. Il leva les mains, pour se que ça changeait pour lui. Il dressa cependant un bouclier autour de lui, un tir perdu ou un soldat un peu trop nerveux, et l'irréparable arrivait.

Je suis un mutant, je suis un terrien ! Je viens pour aider, je dois voir votre officier le plus haut gradé dans ce camp.

Les soldats semblèrent embêtés. Il fallait les comprendre, le pays était en état d'urgence subissant un invasion. La première vrai guerre sur la métropole depuis 300 ans. Le 11 septembre ne comptait pas, et pearl harbor, c'était pas la métropole. Un sergent pris la responsabilité sur lui et me guida vers une tente anonyme qui se révéla être la tente de commandement. C'était plein de matériels électroniques et d'écrans. La guerre ne se joue pas qu'avec des canons et des munitions, il faut aussi de l'essence, des rations, et surtout des informations et de la coordination. Jullian se présenta succinctement, et expliqua que lui et Magma était là pour aider. En retour il apprit qu'il y avait de gros vaisseaux en orbites, toute la planète était envahi. Certains pays étaient déjà tombés, d'autres tenaient bon. Il était question d'une arme EMP qui détruiraient les robots sans causer de tort au reste de l'équipement terrestre, mais ils n'y croyaient pas, juste des rumeurs pour se rassurer. A les entendre, ils pouvaient aider partout, d'autres bastions étaient attaqués, et on prévoyait des raids sur d'autres. Quand à l'ordinateur central, pas de nouvelle. Il paraissait que les agences gouvernementales essayaient de repérer la source du signal qui dirigeait les droîdes. Jullian s'envola. Pour le moment, autant aider ici avant d'aller voir ailleurs. L'ordinateur pouvait être n'importe où, sur terre ou dans un vaisseau mère. Ils ne pouvaient pas chercher au hasard. Amara faisait un massacre avec les robots. La terre tremblait et rugissait en dessous. Les robots tombaient, mais ça ne suffisait pas.

Amara, utilise de la lave, occupe toi des armées au sol, je m'occupe de se qui vole entendu ?

Déja trois chasseurs droides de type vautours allaient les attaquer. Il reprit lui aussi la voie des airs pour affronter ces chasseurs. En fait, c'était plus du massacre que du combat. Il envoya valser un chasseur sur un autre qui explosèrent en vol. Le troisième, il controla sa course et le jeta sur un transport de troupes qui explosa. Des éclats de métaux volaient en tout sens fauchant les robots au sol et rebondissant sur son bouclier. Il espéra que Amara s'en sortait avec les explosions. D'autres transports arrivaient. Il convenait de ne pas les laisser débarquer. Les envoyer se scratcher devraient être facile.

J'étais assez contente de mon petit effet sur terre. Je m'étais en difficulté une armée à moi toute seule. Il y avait de quoi être fier. Je n'avais jamais eu l'occasion de pouvoir expérimenter aussi loin mes pouvoirs. En général je devais me contrôler. J'étais assez contente. Je ne devais pas trop me déconcentrer, car leur riposte m'arrivait déjà. Je me demandais ce qui allait me tomber sur la tête. Si j'avais la maitrise du sol, il en était tout autre du ciel. Je n'étais pas sans ressource, mais je risquais de perdre l'intensité de mon tremblement de terre, ce que je jugeais préjudiciable. Puisque je les empêchais d'avancer et donc je nous faisais gagner un peu de temps. J'espérais avoir un soutien aérien rapide. Après tout je n'étais pas toute seule, il y avait toute une armée derrière moi. Si cette dernière se décidait à agir rapidement. Je me demandais vraiment ce qu'elle faisait. Soudain une voix qui m'était familière m'interpella. Julian venait à mon aide, il me conseilla de passer à la phase supérieur. C'était bien mon attention, mais il fallait juste me laisser un peu de temps. Il fallait que je fasse venir la lave des tréfonds de la terre.

« Ok! Pas souci! Elle arrive ! »

Au moins j'avais mon ange gardien. Il s'occupait du ciel. Visiblement il passait aussi à l'attaque. Je supposais donc que le commandant n'avait pas dû lui être d'une grande aide. Ce qui était dommage. Quand les droïdes explosèrent je dus faire attention à bien me décaler pour ne pas me prendre les débris. Il aurait été bête que je me face assommer de cette façon. Je me mis dans une zone où j'étais un peu plus à couvert.

Il était grand temps pour moi de faire monter la température. Lentement je levais la main droite jusqu'à ce qu'elle soit complément redressée, c'est pour moi un moyen plus simple de contrôler les éléments, même si je n'étais pas obligée de faire des mouvements. Soudain la lave jaillis des failles que j'avais créé en déchirant la terre. Le magma en fusion retomba sur une partie des troupes. Les premiers robots qui reçurent les giclées de lava explosèrent. Ensuite je contrôlais la lave pour qu'elle se répande entre les troupes. Les pieds des machines fondaient rapidement. La lave dévorait tout sur son passage. Le métal dont été composé les robots n'était pas assez résistant à cette température. La matière en fusion avançait à travers l'armée, c'était un véritable carnage dans les lignes ennemis. Visiblement il n'était pas préparé à une telle attaque. Je vis clairement que les machines reculaient, ce qui ma fois était bon signe pour nous. Elles essayaient d'échapper au serpent visqueux qui les engloutissait une à une.

Cependant la première riposte ne se fit pas attendre, les engins de déchargement émirent des rayons glacés pour essayer de réguler la lave et la refroidir. Au même moment des sortes de tank nouvelle génération qui se trouvait en troisième position se mirent en position de tire. Ils ouvrirent leurs rampes de lancement et soudain le ciel fut bientôt envahit par une nuée de missile, c'était impressionnant. J'espérais que Julian puisse en venir à bout malgré leur nombre.

Aussitôt commandée, aussitôt livrée. La lave arrivée encore toute chaude depuis le manteau terrestre et semait la mort et le chaos sur le champ de bataille. Les robots fondaient littéralement et apportait leur pierre à la vague de lave en y rajoutant du métal fondu. La riposte mécanique ne tarda sous la forme de rayon gelant. Efficace, mais rien qu'Amara ne puisse gérer, elle était après tout la reine des volcans et de la lave. Cent fois mieux que la reine des glaces. Si elle avait l'air d'assez bien gérer la situation au sol, lui rencontrait quelques difficultés avec la bataille des airs. Le combat en trois dimensions était quand même plus compliqué qu'un combat en deux dimensions pour sa défense. Il y avait toujours plus de chasseurs et de vaisseaux de débarquements qui arrivaient. Il était puissant, mais il ne pouvait pas être partout à la fois. Il faisait exploser des vagues entières de chasseurs en les envoyant sur les vaisseaux qui de coup s'écrasaient, mais ils étaient nombreux. Au sol les chars préparaient déja la manoeuvre qui devait assurer sa destruction. Les chars sortirent des rampes de lancement et presqu'aussitôt des missiles s'envolèrent. Alors le cerveau de Jullian tourna assez vite pour que les restes paraissent au ralenti. Soit les missiles étaient pour Amara et lui, soit pour le bastion ou la ville. Dans aucun cas la situation n'étaient brillante. S'ils étaient guidé à la chaleur, Amara allaient être une cible de choix pour eux. Il balança une onde de choc sur les missiles et vola à mach1 en direction d'Amara. Le double bang fut atténué par son bouclier. Le choc avait détruit quelques missiles faisant une réaction qui avait pulvérisée quelques missiles de plus, mais il y en avait toujours plus. Il attrapa Amara au vol avec un bouclier entre elle et lui pour se protéger de sa chaleur et accéléra encore. Les missiles les avaient pris pour cible. Alors il fonça au sol espérant que la lave perturberait leur système de visée ou de guidage. Puis au sol il y avait plein d'obstacles pour slalomer, essayer de les perdre, voir même pour qu'ils aident à détruire l'armée mécanique d'invasion. Les missiles les talonnaient. Un coup à gauche, un coup à droite à travers les barges de débarquements, Jullian manoeuvrait de son mieux et à toute vitesse pour éviter de se prendre un missile. Si son boucliait pouvait tenir pour un, il serait au moins envoyé au sol, et tout les missiles pourraient s'abbattre sur eux. Donc, une très mauvaise perspective d'avenir. Néanmoins pour le moment, il tenait bon et les missiles faisaient exploser des barges et des tanks. Mais rien que pour ne pas lui même se prendre un obstacle, il devait être ultra concentré.

Est se que tu peux détruire les missiles qui nous collent au train par un jet de lave, de flamme ou se que tu voudras ? Tu es la mitrailleuse arrière sur un bombardier !

Bon, vu son physique, elle devait plus souvent se faire traiter de bombe ou d'avion plutôt que de " mitrailleuse arrière sur un bombardier " mais pour le moment il n'avait pas trop le temps pour des badineries.

La fureur de la terre se déchainait sur mes ennemis, j'étais concentrée pour diriger la lave à travers les troupes ennemis. Je fus donc surprise quand Julian m'arracha du sol, je ne m'y attendais vraiment pas.

"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH"

Ce fut plus fort que moi, j'étais en panique. Le fait d'être arraché au sol sans être prévenu m'avait perturbé. Du coup je perdis le contrôle de mes pouvoirs, le magma qui jaillissait des failles retourna dans les profondeurs de la terre, quant à la lave qui dévastait nos ennemis arrêta son avancée. Je mis quelques secondes à comprendre ce qui se passait. J'avais les mains dans mon visage pour ne pas voir que j'étais en plein ciel.
Je n'étais clairement pas rassurée même dans les bras de mon partenaire. J'avais toujours eu une peur panique dans les airs. A chaque fois que je prenais l'oiseau métallique il fallait que j'avale quelques cachets pour atténuer le stress. Je me retrouvais dans une situation très inconfortable. Je n'arrêtais pas de répéter.

"Olaaaaaaaaa olaaaaaaa"

Je n'étais vraiment pas bien. Visiblement Julian avait décidé de changer de technique d'attaque ce qui me m'était dans une situation très inconfortable. Seulement je me sentais incapable de faire ce qu'il disait.

"Julian, je crois que je vais être malade."

Je pris plusieurs grandes respirations pour calmer mon mal-être.
Je regardais Julian visiblement l'air désespère.

"Je suis pas sur d'en être capable, je suis morte de peur."

J'osais jeter un coup d'œil par-dessus son épaule et je compris l'ampleur des dégâts, une horde de missiles étaient en train de nous coller au train. Si ce n'était pas nous la cible la ville serait en ruine en un rien de temps.
Je soufflais un bon coup et je marmonnais pour moi-même.

"Par Hermès reprend toi."

J'avais cependant l'impression que j'allais défaillir. Julian avait confiance en moi et en mes capacités, je devais absolument me reprendre.

"Je vais voir ce que je peux faire."

Tout en fermant les yeux j'essayais de trouver un peu de courage. J'ouvris ma main droite. Une flammèche apparut, bien trop insignifiante pour causer des dommages. J'étais tellement paniqué que je n'arrivais pas à puiser suffisamment de force en moi pour manifester mon pouvoir correctement.
Quand soudain un missile nous arriva droit dessus.

Bon ben la mitrailleuse arrière du bombardier s'était enraillée et n'était pas en état de tirer. Ca, c'était pas bien malin ! En gros il était seul pour pouvoir gérer la situation, et ne pouvait pas laisser Amara au sol auquel cas elle serait pulvériser par un missile qui surviendrait inopinément par là. Comme perdre sa camarade ici de façon aussi barbare n'était pas pour lui plaire, autant la garder dans ses bras encore un peu. Ca par contre en dehors d'un feu nourris de missiles, ça lui plaisait plutôt. En parlant de leurs amis les missiles, ils étaient vraiment obstinés et ne voulaient pas lâcher leur prise. Tant et si bien qu'ils leurs collaient au train de beaucoup trop prés, et que s'il ne trouvaient pas une solution, s'en était fini pour eux deux. Alors selon l'axe Z vers les valeurs positives, les missiles auraient beau jeu de le faire exploser en plein ciel et il ne pourrait plus esquiver, selon une combinaison linéaire sur X et Y ? La situation devenait trop tendu, et s'il faisait la plus petite erreur, c'était un game over. Restait l'axe Z vers les valeurs négative. Traduction, sous terre ! Jullian esquiva un missile qui fonçait sur lui avec une vrille et plongea dans une faille qu'avait ouverte Amara. Dans un espace aussi confiné et aussi chaud, il pouvait s'en sortir tandis que les missiles heurteraient les parois et que leurs capteurs seraient altérés par la chaleur. La faille était encore brulante de la lave qui en était sortie. Les parois étaient rougeoyantes et vers le fond, il y avait très clairement une lumière orange. Jullian n'avait aucune idée d'à quelle profondeur ils s'enfonçaient tout se qui importait c'était les missiles. La plupart ricochaient sur les parois et explosaient, se qui en détruisaient d'autres, tandis que des rochers tombaient. Ils atteignirent finalement la lave. La rivière de lave creusait une espèce de grotte très large. Franchement, ça faisait un peu alladin dans la grotte de la lampe quand le singe avait touché le gros rubis. Deux options, soit il était aladdin, et amara était le petit singe qui avait déclenché la lave, pas trop loin de la vérité, soit il était la carpette volante, Amara Aladdin, et le singe était le robot qui avait appuyé sur le bouton rouge qui avait lancé les missiles. Pas mal non plus. Alors il fallait éviter les missiles qui restaient, ne pas trop s'approcher de la lave pour éviter de griller, économiser son souffle et slalomer entre les chutes de pierres.

Il n'y avait pas d'air pour lui ici ! Il avait été trop con, il avait pensé que l'air serait entré dans la caverne, mais avec la chaleur, peu d'oxygène était arrivé, et il ne pouvait pas laisser passer trop d'air à travers son bouclier sans finir cuit à l'étouffé. Il remonta en chandelle aussi vite qu'il put et accéléra à sa vitesse max. Les courants ascendants l'aidaient, mais ça ne suffirait pas, il suffoquait sans air. Bientôt sa vue se troubla et son dernier réflexe avant de chuter dans le vide vers la lave fut de lancer Amara avec sa télékinésie pour qu'elle sorte de la faille. Il sombra dans l'inconscience et après avoir ralenti, il commença à retomber dans le gouffre.

J'étais tétanisé, je ne pouvais rien faire. Je n'étais pas dans mon était normal. C'est à peine si j'étais capable de garder les yeux ouverts. Ce n'était pas près de s'arranger. Je sentais que Julian prenaient des virages secs, soudain il piqua. J'étais bien incapable de pouvoir l'aider, je me sentais un peu coupable car il se démenait seul.

Il eut plusieurs bruits d'explosion derrière nous, je pris enfin sur moi pour regarder ce qui se passait. Julian était descendu dans l'une des failles que j'avais créé et il slalomait entre les rochers suivit par des missiles qui n'avaient pas sa dextérité. Je distinguais la lave en fusion qui coulait. Il eut une succession d'explosion, un missile venait de heurter un rocher qui entraina un éboulement qui fit exploser à son tour d'autres missiles qui nous suivait à la trace. J'en tremblais tellement j'étais en état de chocs. Je regardais Julian, mais je n'osais rien dire pour ne pas le déranger, cependant je trouvais que son visage était crispé. Je me faisais peut-être des idées, quand soudain il remonta brusquement. Instinctivement je fermais les yeux de peur. Soudain je sentis une force me pousser, j'ouvris aussitôt mes yeux et ce fut une vision d'horreur. Je n'étais plus dans les bras de Julian, je voyais celui-ci dégringoler et je m'éloignais de lui sans que je puisse faire quoi que ce soit.

Je fus projeter par la télékinésie qui me sortit de la faille. L'instant d'après j'atterris lourdement sur le sol. Je me relevais sans perdre de temps, tout en sentant une douleur au niveau de mon épaule. Qu'est ce qui lui était passé par la tête, pourquoi ne m'avait il pas lâcher moi et essayer de se sauver. Au pire je ne me serais pas fait mal en tombant dans la lave. J'avais été un boulet. Je me rapprochais du bord et je vis Julian tomber, il fallait que je fasse quelques choses et rapidement. Sinon ce dernier aller périr dans la lave. Je n'avais qu'une seule possibilité qui s'offrait à moi, elle allait être rude pour ce pauvre Hellion. Sans trop réfléchir je décrochais un énorme rocher du centre de la terre, je le fis léviter en direction mon partenaire. Julian entra en collision avec ce dernier, mais c'était moins pire que de tomber dans la lave. Je fis venir à moi le rocher. Au moins nous étions tous les deux sur la terre ferme.
Il fallait que se reprennent et rapidement, mais pour l'instant ma préoccupation était vers Julian.

"Julian, Julian, Est-ce que tu vas bien?"

Je m'approchais de son corps, mes yeux crépitaient par les larmes qui étaient aussitôt consumé par mon feu.
Je m'en voulais énormément si je n'avais pas été si paniqué, il n'aurait pas été obliger de se sacrifier. J'étais fautive et je culpabilisais. Je prenais conscience que ma peur du vol pouvait être un vrai handicap. J'entendis alors au loin une explosion. Je me retournais, les premières vagues des engins explosifs venaient d'atteindre la ville.

Jullian tombait de plus en plus vite dans le gouffre. L'air manquait pour alimenter son cerveau et sa pensée décrochée de plus en plus. Il s'éloignait du ciel bleu salutaire pour foncer vers la chaleur et le rougeoiement de la lave en fusion. Il sombrait vers une mort certaine incapable tel qu'il l'était de se sauver. S'en était fini de lui. On dit qu'à l'instant de sa mort, on voit sa vie défiler devant ses yeux. Dans son cas se n'était pas vrai, c'était lui qui faisait appel à sa mémoire pour profiter de ses derniers instants et se souvenir des meilleurs moments avant la fin. Son enfance houleuse à Beverly hills à faire tourner ses parents en bourrique. Son arrivée à l'institut et tout les amis qu'il y avait comme Rockslide, mercury, ou presque tout les autres membres des squads. Avec le recul, il aurait dut être plus sympathique, et si c'était à refaire, peut être qu'il se comporterait différemment, encore qu'au final, il s'en était plutôt bien sortit. S'il avait été moins moqueur et compétiteur, Frost ne l'aurait probablement jamais pris sous son aile, et beaucoup de chose ne se serait pas passé de la même façon. Kevin serait surement encore en prison, Laura serait peut être morte. Il repensa à Sofia, son premier vrai béguin. A Laura aussi, qui était une amie très proche. Se n'était qu'une simulation et sa mort ne ferait que le ramener à la réalité, mais il s'en voulait d'avoir fait une erreur pareille et de laisser Amara se débrouiller seule. Amara ! Une beauté sud américaine "muy caliente". Un pouvoir de déesse dans un corps de déesse, pas de fausse note. Elle saurait sans doute s'en sortir seule, sinon ils auraient appris de leurs erreurs. Amara, Amara, Amara ! Non ! Il ne pouvait définitivement pas finir ainsi simulation ou pas, il devait vivre ! Il ne devait abandonner ni sa vie ni sa camarade. Son esprit comateux tenta tant bien que mal de voler, mais agiter ses bras pour ralentir aurait été aussi efficace. Peut être que s'il pouvait accumuler tout le pouvoir qui lui restait et le tirer en un seul coup vers le bas, ça suffirait à l'arrêter et peut être même qu'il pourrait remonter !? Jullian fixa le ciel des yeux en se le fixant comme objectif et accumula tout se qu'il pouvait comme puissance dans son dos. Quand il fut assez concentré et assez chargé, et qu'il sentait sa dernière heure arrivée vu la chaleur, il envoya sa décharge de télékinésie, et cela suffit pour arrêter sa chute et le faire remonter d'un mètre, mais guère plus. Tandis que ses bras se tendaient désespérément vers le ciel inaccessible, il heurta une surface dure et ses poumons rejetèrent sur le coup le peu d'air qu'il lui restait. Encore à demi conscient par un miracle, il put constater qu'il se rapprochait du ciel. En tout cas, ce n'était pas de son fait. Il constata que sous son séant se trouvait un plateforme rocheuse qui flottait dans les airs. L'oeuvre d'Amara ? En tout cas il fut bientôt à la surface à ses côtés. Un ange de feu tombé sur terre.

"Julian, Julian, Est-ce que tu vas bien?"

Elle était en train de pleurer ? Dur à dire avec son pouvoir, mais il l'aurait parié.

Tu devrais pas pleurer, ça te fait les yeux rouges !

Bon, s'il était en état de faire de l'humour, c'est que l'asphyxie ne l'avait pas trop atteint. Son corps tout entier était couleur lave, alors les yeux rouges ...
La tête encore bien dans le coton, il fut un spectateur impuissant de la dévastation de la ville par des missiles. Heureusement les batteries patriot avait quand même fait leur boulot et avait intercepté pas mal de missile. Pas tous certes, mais au moins tous n'avaient pas atteint leur but.

Je pense qu'on a aucune chance de défendre la ville. Même si on tient bon sur un côté, ils peuvent enfoncer les lignes n'importe où. Il faut trouver d'où les robots sont commandés ! Il faut aller au pentagone, à la CIA ou n'importe où. Allons voir le commandant. Je pense qu'on a pas démérité et qu'il saura nous dire où aller. C'est comme dans un jeu vidéo presque, on a accompli une quête pour qu'un PNJ nous vienne en aide. On finira bien par tomber sur le boss de fin.

Il n'avait pas perdu son sens de l'humour, c'était signe qu'il allait parfaitement bien. Il eut comme un flash lumineux sur moi et je repris ma forme normale. Mes cheveux retombant sur mes épaules un peu en bataille. Je ne pus m'empêcher de prendre Julian dans mes bras. J'étais tellement soulagée de le savoir en vie. Je n'étais pas en général très démonstratrice de mes sentiments, mais ce qui venait de lui arrivait m'avait fait tellement peur. J'en avais oublié que nous n'étions pas dans la réalité. C'était tellement réel, que cela m'avait bouleversé de savoir qu'il aurait pu mourir.
Julian me ramena à la réalité de cette simulation. Je relâchais mon étreinte et je lui souris un peu naïvement. Me sentant un peu bête de m'être laissé aller ainsi. Il avait fait preuve d'un tel esprit de sacrifice que cela m'avait touché au plus profond de mon être.
Il avait raison, nous devrions nous re-concentrer sur notre cible. Ce n'était pas tout de faire un véritable carnage, il fallait encore vaincre notre ennemi avant que celui-ci triomphe sur nous. Julian parla de jeu vidéo et de pnj. Je ne comprenais pas vraiment à quoi il faisait allusion. Apparemment le fait d'avoir semer le trouble chez notre adversaire nous aurait fait avancer. Je le regardais avec un air un peu perplexe.

"Heuu pnj quoi? J'espère que tu as raison, car ce maudit robot peut se trouver n'importe où. Bon cette fois on y va ensemble!"

On avait essayé de se séparer, mais cela n'avait pas été une totale réussite. J'espérais vraiment que nous allions avoir des réponses.

"Si cela te gène pas on y va à pied."

Je n'étais pas spécialement pressée de me revoir dans les airs. Au vu que j'étais pour l'instant incapable de gérer mon stress je préférais me savoir opérationnel au sol.
Le camp n'était pas très loin dans notre malheur nous étions à mis chemin perdu entre entre les deux lignes du conflit. Je me mis donc en route. Je marchais le plus rapidement possible pour ne pas perdre trop de temps. En quinze minutes nous avions rejoint la base de commandement sans pratiquement aucun encombre. Nous avions croisé quelques patrouilles sur notre chemin, mais entre mes pouvoirs et ceux de Julian elles n'avaient pas fait long feu.
La situation avait légèrement changé puisque notre armée s'était mis en marche pour aller sur le front. Rapidement je repérais la tente des opérations, je me doutais que je trouverais le général dessus cette dernière. Ce qui ne manqua pas. Je décidais d'aller le voir et d'obtenir des réponses.

"Monsieur, nous avons besoin de savoir où se trouve la commande des robots. C'est urgent et vital, il serait peine perdue de continuer sans le savoir."

Le général eut l'air dubitatif cependant il répondit à ma question.

"Et bien nous pensons qu'il se situe dans ce secteur."

Il désigna un endroit sur la carte à beaucoup plus au sud.

"Il y a un surplus d'énergie dans ce secteur de plus il y a tout un déploiement de troupe qui n'est pas justifié."

J'affichais un air perplexe, il aurait pu le dire avant. Enfin comme l'avait dit Julian peut être qu'il fallait en passer par là pour obtenir une information.

"Nous pouvons toujours aller voir! Qu'est-ce que tu en penses?"

Après tout c'était notre seule piste valable.
En regardant sur la carte je dus me rendre à l'évidence qu'il nous était impossible d'y aller en marchant il fallait passer les lignes ennemis et surtout la distance à parcourir était trop importante.

"Bon je crois que je vais avoir le droit à un nouveau tour dans le ciel."

Au moins cette fois je pouvais m'y préparer un peu mentalement.

Effectivement, il allait falloir voler. L'endroit que leur avait désigné le général était un peu loin pour faire une randonnée pédestre, surtout vu comme il était fourbu de sa malheureuse aventure dans son exploration du centre de la terre. C'était un comique ce Jules Verne ! Pas de jungles tropicales avec des dinosaures ou des amazones, juste des océans de magma et pas assez d'air pour y respirer. Encore un bouquin auquel on ne pouvait pas se fier. Restait à espérer que Rowling avait des sources fiables elle, et qu'il y ait vraiment un passage secret à la gare King's cross sur le quai 9 3/4 sinon ses seules illusions resteraient maya l'abeille et doris le poisson bleu amnésique ! Bon apparement Jullian n'avait pas encore tout à fait récupérer. Pas sur qu'il allait voler bien droit !

Dites, on est un peu fatigué, et si en plus on doit se jeter dans la gueule du loup, on aimerait être en état, vous pouvez pas nous céder un hélicoptère mon gars ? Après tout le boulot qu'on s'est tapé et tout se qu'on va faire, c'est la moindre des choses non ? Que le gouvernement et le Pentagone, enfin les ruines fumantes qu'il en reste, puissent se vanter d'avoir participer à notre opération !

Jullian avait fait plusieurs erreurs dans sa demande, d'abord le mon gars, ensuite insisté sur le fait qu'ils avaient fait leur boulot et que le symbole de l'armée avait été rayé de google earth par les robots. Alors ils furent gentiment remercié et éjecté manu militari, mais en douceur, par des militaires qui les aidèrent à quitter la zone de commandement.

Je suis désolé, je suis pas encore remis de mon apnée prolongée. Il va falloir que je me fasse requinquer avant qu'on y aille. Désolé, j'assure pas trop pour le coup. Je peux nous y emmener rapidement, mais si je fais une rechute en plein vol ou lors d'un combat on sera pas avancé. Me faut un toubib.

Ils se mirent donc à la recherche d'une tente d'infirmerie, qui ressemblait à un hôpital de campagne avec peu des blessées et de mourant grâce à eux. Le médecin chef le prit en priorité et traita ses contusions, bosses et écorchures tandis qu'il respirait avec un masque à oxygène. Apparement ses globules rouges en avait pris un coup et il faudrait un moment pour que tout la machineries soit en parfait état. Il ressorti avec le torse comprimé par des bandes de gazes et les bras aussi. Sous son costume, ça ne se voyait pas, il espérait que Magma n'avait pas espionné la consultation et qu'elle ne verrait pas qu'il n'était pas en si bon état que ça. Il pouvait se battre, mais il craignait qu'elle puisse être déconcentré ou qu'elle veuille trop le protéger. Même blesser, il restait un homme, et il était génétiquement programmé pour défendre une amie.

On y va ? Je t'emporte pour qu'on aille plus vite ?

Visiblement la diplomatie n'était vraiment pas notre fort sur cette mission. Ce qui eut pour résultat de nous faire expulser de la tente. Même si notre demande était justifiée elle ne trouva pas grâce aux yeux du commandent. Voilà donc toute la reconnaissance de notre boulot, sauver le monde n'était donc pas facile. Je trouvais que les militaires manquaient de respect à notre égard et qu'ils auraient pu nous donner un petit coup de pouce.
J'étais assez furax qu'on me traite ainsi. Je n'étais vraiment pas contente.

"Par Jupiter c'est un monde! C'est Scandaleux! Honte à vous. Je devrais vous faire rôtir."

Je pestais d'être traité ainsi. Bon je finis par me calmer, surtout que les militaires me regardaient d'un drôle d'air. Je souris un peu bêtement à Jullian. Je haussais les épaules. Cela ne servait à rien de faire une crise. Il fallait assurer le travail.

"On va se débrouiller sans eux."

Jullian voulait passer à l'infirmerie avant de retourner sur le terrain. Après tout on devait se requinquer un peu. Notre petite aventure l'avait visiblement bien éprouvé. Il faut dire que le début de cette histoire fut assez éprouvante pour nous deux. En arrivant sous la tente médicale, je décidais aussi de me faire examiner. Après tout j'avais quelques douleurs surtout au niveau de mon épaule.
J'ouvrais ma combinaison et je découvrais mon épaule. J'avais un sacré hématome, rien de grave. Le médecin me passa une pommade pour endormir la douleur. Cela me fit du bien. J'étais de nouveau opérationnel. Il ne me restait plus qu'à attendre mon partenaire. Pendant ce temps je me préparais psychologiquement à être de nouveau confronté au vole. Ce n'était pas ma tasse de thé, mais au vu de la situation je n'avais guère le choix. Tout ce que j'espérais c'est que notre situation soit moins catastrophique que la première fois.
Jullian arriva, l'air plus motivé que jamais.

"Bon, je crois que je n'ai pas vraiment le choix. Il faut en finir une bonne fois pour toute."

Je pris une bonne respiration.

"Allons y! je suis prête."

J'espérais que le déplacement en valait la peine et que c'était une bonne piste. Je m'approchais de Jullian, pour que ce dernier puisse me prendre dans ses bras. Au moins cette fois je savais à quoi m'attendre. J'espérais que mon supplice serait de courtes durées.

"Bon, je crois que je n'ai pas vraiment le choix. Il faut en finir une bonne fois pour toute."

Elle n'avait vraiment pas l'air à l'aise ! Cette peur du vol était un sacré handicap mais il fallait faire avec. Paraissait aussi qu'elle n'avait pas le pied marin. Le mal des transports en général ? Pas évident à vivre dans une société moderne

"Allons y! je suis prête."

Alors moi aussi !

Il l'a pris dans ses bras comme on porte une jeune mariée et quand elle fut bien accrochée et sans doute prête mentalement, il décolla en douceur. Il prit de l'altitude puis commença à voler en direction de leur cible. Son écran télékinétique les protégeait du vent et du froid. Plus bas défilait de verdoyants paysages entachés par se qui devaient être des champs de batailles ici et là. Les champs étaient verts, les villes vu du ciel agréable à regarder, des oiseaux passaient par ci par là. La guerre n'avaient pas prélevé un tribut trop élevé. L'armée droide s'était concentrée sur les grandes villes en délaissant la campagne. Même eux ne pouvaient pas être partout.

Tu vois, il n'y a pas de raison à avoir peur de voler ! C'est jolie, et il n'y a le plus souvent aucun risque. Vas y détends toi ! Laisse toi aller, profite du paysage et du repos que tu peux y prendre.

Jullian fit voler Amara à côté de lui sans lui lâcher la main. Il suffisait de voler et de la faire voler en même temps. Facile !

N'ai pas peur, détends toi ! il n'y a rien à craindre. C'est comme en voiture ou à cheval, sauf que la c'est moi qui tient lieux de cheval. Tu as confiance en moi ?

La journée s'écoula bien vite tandis qu'ils volaient, l'après midi laissant place au coucher de soleil à l'ouest, puis au crépuscule puis à la nuit. Il se repérait à l'étoile polaire pour toujours savoir où était le nord tandis qu'ils allaient vers le sud ouest. Tandis qu'il faisait de plus en plus noir, on voyait poindre une lueur à l'horizon dans la direction dans lequel ils allaient. C'était comme un halo de lumière blanche. qui semblait luire. L'armée ennemie était active apparemment ! Ils s'approchèrent encore un peu en volant et Héllion se posa sur une colline voisine de la zone occupée. On pouvait voir des dizaines de légions de droïdes avec tout le matériels associés, en position défensive autour d'un vaste structure. C'était un espèce de bâtiment circulaire et massif en métal et au sommet un vive lumière blanche.

T'as vu ça ? Comment on va approcher ? on va pas foncer pas dans le tas non quand même ?



{je pensais que le bâtiment pourrait être un ascenseur spatial pour aller au vaisseau amiral}

Nous étions tous les deux sur pied, de nouveau opérationnel pour aller détruire du robot. Il fallait juste que j'affronte ma plus grande peur! Je n'avais pas le choix et je devais me raisonner. Je pris une profonde respiration et je me laissais faire. Quand il me prit dans ses bras je me blottis contre lui, je sentais sa chaleur, c'était une sensation agréable, voir rassurante. Dans un premier temps je gardais les yeux fermés, me laissant seulement envahir par la chaleur du corps de mon partenaire. Sa voix se voulait rassurante, je devais essayer de me surpasser. J'ouvrais les yeux, j'eus le vertige pendant un instant, je sentais que j'allais défaillir. Le monde paraissait si petit vu d'en haut.

"Je ne me sens pas très bien."

Il avait raison dans ses bras j'étais en sécurité, je n'avais rien à craindre et puis la terre vue du ciel était magnifique. Je découvrais des paysages sous un autre angle. Soudain il me fit voler à côté de lui. Je criais instinctivement.

"oulaaaaaaaaaaaaaa"

Je fermais un instant les yeux, j'étais crispée. Je serrais sa main bien fort comme si cela pouvait m'aider à trouver du réconfort. Pour lui prouvait que j'avais confiance en lui j'osais ouvrir un œil.

"Bah je préfère le cheval aux voitures!"

J'avais une confiance toute relative à un engin construit par l'homme. Au moins un cheval c'était un être vivant.

"Mais oui je te fais confiance."

Après tout il m'avait sauvé la vie. De là à être totalement détendu, y avait encore beaucoup de progrès à faire, mais je devais dire qu'il y avait une petite amélioration. Je ne fus pas mécontente quand on approcha de notre but. Surtout quand il me déposa sur la terre ferme. J'éprouvais un soulagement. Je pris quelques secondes pour retrouver pleinement mes esprits et me sentir tout à fait à mon aise. J'observais nos ennemis. Ils étaient bien organisés. Vu leur nombre ils devaient garder quelques choses de très important.
Il fallait être stratégique, au moins sur le sol j'étais en pleine possession de mes pouvoirs.

"Je propose une bonne grosse diversion pour les occupés, bon heuu..."

Je n'allais pas aimer ce que j'allais dire, mais je n'avais pas vraiment le choix. Nous n'avions pas de pouvoir pour nous rendre discret alors autant foncer dans le tas.

"Je crée un volcan dans la zone ennemie qui va mettre une jolie pagaille, j'ai vu que tu étais capable de te protéger de moi sous ma forme magmatique donc tu nous fais voler le plus vite possible vers ce truc métallique, c'est un passage un peu en force mais je pense qu'on a toute nos chances!"

C'était assez bourrin comme méthode, mais je me disais qu'avec un bon volcan en éruption il y avait de quoi déstabiliser l'ennemi et qu'on passe du coup comme une lettre à la poste.

Mes cheveux se mirent aussitôt à virevolter et ils s'enflammèrent en même temps que mon corps. J'étais irradiante, il était temps de déchainer toute la colère que j'avais en moi. Le sol gronda, puis trembla. Il eut comme une boursoufflure au milieu de l'armée, celle-ci commença à grossir de plus en plus jusqu'à former une petite dune, qui continua de grossir faisant tomber au passage des robots. Sans prévenir garde le dôme explosa éjectant du coup plusieurs pierres qui s'écrasèrent sur quelques droïdes au passage. Une fumée noire s' échappa du cratère et bientôt le volcan cracha sa lava à tout va. J'étais concentrée laissant se déchainer la fureur de la terre dans toute sa splendeur. Les droïdes quand à eux ne comprenait pas vraiment ce qui venait de se passer. Les robots tiraient sur la montagne en feu, sans grand résultat, la lave visqueuse les mangeaient petit à petit.

(Cool comme dans stargate ^^)

Euh.... C'est un peu bourrin non ? Parce que bon, c'est pas très discret. Surtout qu'il pourrait faire le lien entre la bataille de Washington avec la lave et nous ici non ? Puis un volcan ça se crée pas comme ça, ils vont clairement voir qu'on est là.

Bon c'était trop tard elle avait déjà commencé l'opération. Le sol vibrait et la terre enflait tel un gros bouton purulent et infecté tout rouge expulsant son pus, à la nuance près que ce pus là était très chaud. Et puis aussi que ce bouton infecté tout rouge se voyait autant qu'une pustule sur le nez, impossible de le rater. Un peu de maquillage n'y suffirait pas. A ce niveau là c'était de la terraformation, de la grosse chirurgie à grand coup de bulldozers et d'explosifs. La lave descendait en rivière qui inondait la plaine et noyait les robots présents.

Bon ben ça c'est fait. Moi j'aurais bien signé pour genre un tunnel ou une galerie sous terre, mais au moins ça fait le ménage. On y va ?

Il la prit dans les bras telle une mariée et ils s'envolèrent survolant la marée de roches fondues qui envoyait les robots ad patres et les désintéressés totalement de se qui pouvait bien voyager dans le ciel. Tel des oiseaux de proies, ils filaient en silence dans les airs vers leur cible sur laquelle ils allaient fondre en vitesse. Jullian négocia un atterrissage en douceur sur une coursive de la structure métallique.

Je propose un peu plus de finesse pour ici. Si on peut éviter de casser du droïde on évite, si on se fait pas repérer tant mieux.

Jullian força un porte avec sa télékinésie, comprenez qu'il l'avait à moitié arracher de ses gonds puis il l'avait à peu prés remis en place. Le couloir était tout en métal du sol au plafond. A croire qu'il ne connaissait pas d'autre revêtements. Il n'espérait pas parquet et tapisserie mais bon, il y a des variantes.

Je suppose que si il y a quelque chose d'important ici, ça sera au centre de la structure. L'ordinateur central doit y être à l'abri. Alors à défaut d'avoir un plan, on avance et on prie pour trouver une piste. C'est pas se qu'il y a de mieux, mais c'est tout se qu'on a je pense.

Il commencèrent donc à déambuler dans les couloirs sans rencontrer âmes qui vivent ou robots. Jullian était cependant hyper tendu car à découvert ainsi, la première caméra les signalerait sans difficultés, et donc avec le comité d'accueil mécanique associé. Le couloir ne laissait pas le choix quand à la direction à prendre. Pas la moindre porte ou bifurcation. Rien que de la courbe qui épousait la forme circulaire du complexe.

C'est pas possible dit, on va pas tourner en rond non ?

Des bruits de métaux arrivèrent depuis devant eux. Une seul supposition à faire, une patrouille de robot se dirigeait vers eux.

Viens, il faut partir dans l'autre sens.

Il fit demi tour et dans la précipitation heurta la paroi. Un cloison bougea et révéla une porte. Jullian un peu surpris que sa maladresse révèle une porte cachée ne s'attarda pas plus la dessus et ouvrit la porte tirant Amara derrière lui. Une fois la porte refermée, il faisait totalement noir dans la pièce dans la quelle ils venaient d'entrer.

On peut avoir un peu de lumière Amara s'il te plait ?

J'avais opté pour une méthode quelques peu radical, mon partenaire aurait préféré un peu de subtilité. Vu mes pouvoirs ce n'était pas vraiment une option envisageable. Je ne voyais pas trop comment faire autrement et puis le résultat était là puisque nos ennemis étaient occupés par mon éruption. Rien de tel qu'un peu de bazar pour noyer le poisson. J'esquissais un sourire quand j'entendis parler de galerie, je n'étais pas une taupe, le seul moyen que j'avais pour en créer n'aurait pas été plus discret que mon volcan. En tout cas cela nous permit de passer tranquillement sans nous faire remarquer puisque leur attention était occupée ailleurs. Cette fois-ci je gardais toute ma concentration pendant le vole, je focalisais mon attention sur mon volcan, ce qui m'évita d'être pris de panique. Par chance ce vol fut de courtes durées et nous arrivâmes près de l'endroit que nous supposition être le point névralgique de l'action. C
Jullian voulait que nous soyons discret, pour ce faire je repris ma forme humaine. Être un spot lumineux n'était pas le meilleur moyen de ne pas se faire remarquer, pendant ce temps mon partenaire avait déjà ouvert la porte à sa façon. Cela ne me disait rien de pénétrer dans ce lieu sans de réel plan, ni même sans savoir ce qui nous attendait. Nous avions pas vraiment le choix et puis c'était notre seul piste pour l'instant. Je décidais de suivre mon partenaire dans ce dédale de couloirs métalliques. Au bout d'un moment J'eus l'impression de tourner en rond. Il n'y avait pas de point de repaire tous ces couloirs se ressemblaient.

"On est perdu?"

Je me demandais par quelle bénédiction divine nous n'avions pas été repéré. Soudain un bruit vient dans notre direction, mon partenaire me proposa d'éviter tout conflit. Dommage un peu de robots en miette aurait été un peu plus passionnant que d'avancer sans savoir ou aller. Je le suivais donc et j'affichais un air de surprise quand celui-ci déclencha un mécanisme d'une paroi sans le vouloir vraiment.

"Et bien si ce n'est pas de la chance par Fortuna!"

Quoi qu'il en soit sans demander mon reste je lui emboitais le pas dans cette nouvelle salle. Il faisait sombre, Jullian me demanda un peu de lumière. J'optais donc pour deux orbes de feu, assez discret, mais suffisant pour nous éclairer. C'était suffisant pour voir ou nous avancions, nous étions dans un couloir plus étroit. J'avançais donc tranquillement, au bout de quelques minutes je finit par déboucher dans une pièce qui paraissait plus grande et de taille circulaire. Il y avait quelques points lumineux qui clignotaient de temps en temps.

"Heuu! Je me demande bien où est ce qu'on se trouve!"

En m'approchant je vis une sorte de commande avec des drôles de symboles. Par instinct j'effleurais à peine le centre de la commande que soudain le cœur de la pièce s'illumina, laissant apparaitre une espèce de plate forme.

"Oups!"

Je regardais Hellion l'air inquiète. Je n'étais guère rassurée, bon je préférais cela plutôt que d'avoir déclenché un mécanisme de défense.

"Cela ne me dit rien!"

Je me dirigeais donc vers cet plate forme. Il y avait quelques marches pour y accéder plus facilement. Cette dernière était de taille conséquente, dans le fond il y avait comme un tableau de commande. Ce coup-ci je décidais que je ne toucherais à rien du moins pour l'instant.

"A quoi cela sert à ton avis?"

Cette drôle de machine devait avoir son utilité, mais pour l'instant je ne voyais pas vraiment à quoi elle servait. J'attendais que Jullian éclaire ma lanterne. Il avait l'air de s'y connaitre un peu. Je ne voulais pas toucher à quoi que ce soit de peur de nous attirer plus d'ennui.

Le duo de sauveurs de l'humanité virtuelle échappa à la patrouille de soldats mécaniques en s'engageant dans le couloir qu'ils avaient découvert par le plus grand des hasards. Une vraie chance. Ils s'y enfoncèrent à la lueur d'Amara. Une vraie perle cette fille. Le couloir de fer et de chrome les mena jusqu'a une vaste salle circulaire. Amara dans son instinct primitif un peu déconnecté de la technologie tripota un bouton qui n'eut comme autre effet dramatique que d'allumer la salle et une plateforme en son centre

"A quoi cela sert à ton avis?"


Je sais pas trop. Je ne connais pas tout ces symboles. J'aurais du regarder Transformers et apprendre le cybertronnien peut être.

Il s'avança sur la plateforme et analysa le panneau de commande. Il ne comprenait définitivement pas comment ça marchait. Des croix des courbes, des tas de couleurs en différentes teintes. La seule chose qui lui semblait à peu prés commune était deux flèches, l'une vers le bas, l'autre vers le bas. Se pourrait il que... ? Il leva la tête et découvra avec stupeur, ou plutôt avec étonnement que le plafond était percé d'un trou jusque au dessus de la plateforme. Se serait un ascenseur ? Mais un ascenseur pour où. Il n'y avait rien sur le toit. Peut être quelque chose au sous sol ? Il osa appuyer sur le bouton du bas, mais il clignota en rouge. Alors quitte à prendre des risques, il appuya sur le bouton du haut. Il s'illumina en vert. La plateforme vibra tandis qu'une espèce de paroi bleu avait instantanément encerclé la plateforme et semblait percer le ciel. Jullian commença à paniquer un peu. Ne venait il pas de provoquer une catastrophe qui allait les tuer tout les deux et les déconnecter de la "matrice" de la salle des dangers. Alors qu'il se rendait au centre de la plateforme pour rejoindre Amara et essayer de la rassurer la plate forme se mit à monter à une telle vitesse qu'il fut violemment plaquer au sol. L'accélération l'écrasait littéralement au sol, et il sentait ses côtes très malmenées. Chuter sur un rocher puis se faire écraser par l'accélération dans la même journée c'était vraiment pas se qu'il se faisait de mieux. Plaqué au sol il ne vit même pas la plate forme s'éloigner du sol. La plateforme finit par atteindre sa vitesse de croisière et quand l'accélération le lui permit il se releva. Le sol était déjà à une très grande distance. On voyait les villes et leurs lumières depuis le ciel. Il aurait eu du mal à dire à quelle altitude ils étaient, mais c'était très haut. Amara n'allait pas aimer le fait de voler aussi haut !

Cette salle ne m'inspirait pas vraiment, trop de technologie à mon gout. Nous y allions à tâtons est cela me préoccupais beaucoup. Je n'aimais pas être dans l'incertitude. Hellion me parla d'un machin cyber truc et transfor chose, je le regardais d'un drôle d'air. Je ne comprenais pas à quoi il faisait allusion. C'était du vrai chinois pour moi, mais si cela l'aidait à trouver la solution c'était le principal.

"Heuu, oui si tu le dis!"

C'était dans ces moments là que je réalisais qu'il y avait un véritable gouffre entre moi et les autres personnes de mon age.
Je décidais de rester bien sage au centre de la plateforme, je ne voulais pas provoquer de catastrophe. J'estimais déjà en avoir trop fait. Je laissais Jullian faire, visiblement il avait l'air de s'y connaitre un peu.
Soudain à mon grand étonnement, une espèce de bulle vient entourer la plateforme. Je levais les yeux, de surprise et je me retournais vers Jullian savoir si ce phénomène était normal, celui-ci venait de me rejoindre. Le sol vibrait et pour une fois ce n'était pas ma faute. Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit que soudain la plateforme s'éleva. Je poussais un cri de surprise et sans doute d'ou au stress.

"Ahhhhhhh ..."

La force exerçait par cette dernière fut telle que je m'écrasais littéralement au sol. Je fis une grimace, j'étais incapable de bouger. J'eus l'impression que cela dura une éternité. Je mis un moment avant de pouvoir me relever. J'avais les jambes comme du coton. Quand je me redressais, Jullian était déjà debout. Je compris rapidement ce qui se passait.

"Ah non! c'est pas possible! c'est un vrai cauchemar."

Je ne me sentais pas à l'aise, nous étions apparemment très haut et nous continuons à monter. Je décidais de rester bien au centre de la plateforme, c'était le seul endroit qui me paraissait le plus en sécurité et qui m'éloignait du bord et donc du vide. Je m'assis par terre et je me recroquevillais sur moi-même. Je ne me sentais pas au mieux de ma forme. Cette mission était pour moi un vrai calvaire, je devais lutter contre ma phobie, mais tout dans une même journée c'était beaucoup.

"Tu crois qu'on va jusqu'à ou comme cela?"

Alors que je posais la question je vis soudain une lumière intense juste au-dessus de nos têtes, je distinguais clairement une énorme structure au- dessus de nous. L'ascenseur continua sa folle course et il pénétra dans le halo lumineux. Notre plateforme rentra l'engin volant. L'ascenseur s'immobilisa brusquement et la paroi qui nous entourait disparut comme elle était venue.
Je fis une légèrement moue.

"Je crois que nous sommes arrivés à destination."

Je n'avais pas spécialement envie de bouger de ma place sachant pertinemment que nous étions loin du sol.

L’ascenseur spatiale les emmena jusqu'à sa destination, une pièce circulaire encore une fois tout en metal sauf une large baie vitrée qui révélait une vue imprenable sur la Lune et la Terre. La Lune était beaucoup plus grosse que d'ordinaire. Ca allait être terrible pour la pauvre Amara, elle qui avait déjà peur de planer à trente mètres du sol, se retrouver dans un vaisseau spatial ennemi en orbite autour de la Terre ! A croire que les programmes de l’entraînement c'était ligués contre elle et sa phobie. Il lui tendit une main secourable pour l'aider à se relever, espérant qu'elle ne comprendrait pas où ils se trouvaient. Ou alors, quitte à être aussi haut elle s'en ficherait ? Parce qu'à ce niveau là, ce n'est plus le même référentiel qui s'applique, un matheux expliquerait ça mieux que lui, mais pour décrire leur mouvement, il fallait changer de repère maintenant. Autant essayer de faire diversion vu qu'elle n'avait pas un master en dynamique newtonienne et que cette argument ne serait certainement pas pris en compte.

"Je crois que nous sommes arrivés à destination."

Au moins celle ci était en état de parler, se qui était déjà une bonne chose vu son passif. Il devait la soutenir dans cette épreuve, mais il avait peut être plus besoin d'elle que l'inverse. L'accélération qui l'avait plaqué au sol n'avait fait aucun bien à ses côtes

Eh bien, ces envahisseurs droïdes ont les moyens dites donc, heureusement qu'on est la pour mettre un terme à tout ça ! Tu es prête à casser du robot ?

L'ennui c'est qu'il n'avait aucune idée de comment on sortait de cette pièce dont les parois étaient totalement lisses et apparemment hermétique. Pas de porte, de charnières ni de tableau de commande comme dans la pièce à l'étage en dessous, étage distant de 40 kilomètres à vu de nez. C'était stupide n'est ce pas, ce ne pouvait pas être une cellule ? Personne ne ferait un énorme ascenseur juste pour essayer d'emprisonner les personnes qui voudraient l'emprunter.

Tu penses que tu pourrais faire fondre ce mur ? parce que je ne vois pas de porte.

C'était dur pour moi de me trouver loin de la terre. De celle qui pouvait me donner temps de pouvoir, c'était très déstabilisant. J'avais beau savoir que ce n'était qu'une simulation cette dernière était si réaliste. Je n'avais aucune envie de bouger de ma place, mais ce n'était pas très sérieux. Je devais affronter mes peurs, c'était un bon exercice pour moi. Au moins je devais apprendre à me maitriser dans une situation qui n'était pas spécialement à mon avantage. être au milieu du ciel, perdu dans l'espace inter-galactique c'était un vrai enfer pour moi.

Je vis une main tendue. J'esquissais un léger sourire. Je n'étais pas seule et j'avais le soutien de mon partenaire. Je sentais les forces me manquer, j'avais les jambes toutes flagada. Je pris donc la main tendue. Ma main était tremblante et mal assuré et il me fallut toute ma volonté pour me lever. C'était nerveux, j'avais du mal à prendre sur moi. Cet endroit ne me disait rien qui vaille. La mission était prioritaire je devais prendre sur moi et me consacrer uniquement à mon objectif. Plus vite on en aurait fini plus vite je serais de nouveau sur la terre ferme. Je n'étais pas totalement inefficace, même si j'étais loin de mon plein potentiel.
Il n'y avait pas de robot dans les parages, je me demandais comment notre arrivée n'avait pas été encore détectée. Il fallait cependant profiter de ce calme.
Le plan d'Hellion était assez simple, cependant nous ne savions pas ce que nous allions trouver derrière ce mur.
Je m'approchais doucement du mur. Je transformais de nouveau dans un flash lumineux. Je posais mes mains sur la paroi métallique. J'augmentais la chaleur au maximum. Ce faisant, pour accélérer la fonte du métal, de la lave finit par sortir de mes mains. Dans un premier temps ma façade rougit. Il me fallut plusieurs bonnes minutes pour venir à bout de ce mur. Ce dernier finit par littéralement fondre, Ce n'était pas une action qui était passée inaperçu.
Derrière le mur il y avait une salle, à l'intérieur des canons à laser se mirent à tirer, j'eus à peine le temps de me mettre à couvert qu'un des lasers me toucha à l'épaule. Mon visage ce déforma par la douleur. Je réussis quand même à me planquer. En tout cas il y avait maintenant un passage, au vu du la protection cela devait être important.

"Je crois qu'on touche au but."

Amara saisi sa main et se remit sur son séant. La pauvre enfant loin de sa mère la Terre était comme un oisillon tombé du lit et qui malgré son vertige allait devoir apprendre à voler. Et tel un dragon, il attendait d'elle qu'elle fasse fondre le mur pour leur permettre de sortir. En espérant que l'endroit où elle allait percer le mur n'ouvre pas sur le vide intersidéral. Vu les différences de pressions, ils seraient sans doute arraché de la station spatiale avant d'avoir dit ouf si c'était le cas, un allez simple vers les étoiles, vers l'infini et au delà comme dirait l'autre, sauf que lui pouvait voler sans ailes rétractables blanches et vertes. La supériorité du mutant sur le jouet.

Dans sa forme tout feu tout flamme, Amara savait comment réchauffer l'atmosphère. Il sentait l'air se réchauffer en même temps que la paroi qui rougeoyait et commençait à couler. Pas si solide que ça les parois extraterrestres, ils feraient peutêtre bien de venir s'approvisionner sur Terre en vibranium, osmosium, adamantium ou métal en "ium" nouvelle génération qui n'étaient dans le tableau périodique des éléments que depuis peu et pour un nombre limité de personnes au courant.

Quand la paroi qui n'était visiblement pas en un super métal terrestre eut fini de fondre et de se répandre au sol, elle révéla un passage qui était gardé par des tourelles lasers qui se mirent à pilonner l'ouverture de leurs tirs iridescents. Dans un film, le sergent aurait crié à couvert tout en se portant au secours du bleu qu'il martyrisait depuis les dix premières minutes du film. Ici, Amara était aussi vétéran que lui pour ce genre d'opération et se planqua promptement.

"Je crois qu'on touche au but."

J'espère, la seule question c'est "vers quoi on se dirige ?" Il nous faudrait tomber sur l'état major ou l'ordinateur central en priant pour que tout ces robots ne soient pas autonome. Je ne donne pas cher de la peau des soldats et de la Capitale si on arrête pas tout ça très vite.

Il était à fond dans la simulation et pour un peu il en oublierait que c'était juste un entraînement. Il dressa un bouclier devant lui et s'avança pour povoir y jeter un coup d'oeil. C'était un espèce de couloir très large avec des tourelles lasers au plafonds et sur les murs. Pas sympa pour les envahisseurs en temps normal, mais quand l'un deux était télékinésiste, c'était pas bien grave. Il se remit à couvert et avec son pouvoir, commença à faire tourner une tourelle du plafond pour qu'elle canarde les murs et détruisent ses consœurs. Elle aurait pu arrêter de tirer voyant qu'elle était en train d'avoiner les autres tourelles mais elle n'était visiblement pas assez intelligente pour ça. En moins d'une minute, le couloir était nettoyé de toute opposition.

Bon ben avant alors ! ?

Il s'avança dans le couloir jonché de débris et au murs calcinés, vigilant à tous se qui sortait de l'ordinaire pour éviter quelques chausses trappes. Rien ne fit obstacle à leur progression jusqu'à arriver à une large porte blindée qui s'ouvrit spontanément tandis qu'une autre non moins massive se refermait derrière. Il y avait une personne dans la salle, un espèce de droïde qui émit une quinte de toux.



Un droïde qui toussait ?

Vous voilà enfin arrivé, je vous attendais ! Et oui je vous attendais, vous ne pensiez quand même pas que je ne remarquerais pas votre assaut sur l'ascenseur spatial ? J'aurais pu verrouiller l'ascenseur, ou dépressuriser le vaisseau pour vous asphyxier, mais j'ai décidé de vous affronter moi même, cela fait trop longtemps que je n'ai pas eu d'adversaire à ma hauteur.

En somme tu manques d’entraînement et tu nous as attiré dans un piège dont tu es toi même l'appât ? Pas bien malin mon grand, mais si tes circuits te démange, je vais me faire une joie de les envoyer à la casse !

Que tu crois terrien, je ne suis pas un seigneur de guerre pour rien !

Et il révéla quatre bras tous pointant des "batons" de lumières vers eux

La blessure que j'avais, me faisait mal, mais je préférais ne rien dire et faire comme si tout aller bien. De toute façon il ne servait à rien de faire paniquer mon partenaire pour ce qui était une simple éraflure. Je savais que j'étais handicapée d'un bras et qu'il me serait plus difficile de combattre.
Hellion fit le ménage et il dégagea l'entrée du tunnel que j'avais fait. A nous deux nous étions un duo de choc. Quand les canons furent tous détruit nous pénétrâmes dans la salle. C'était maintenant très calme, trop calme. J'espérais réellement qu'on finisse par tomber sur ce maudit ordinateur de contrôle. Je ne donnais pas cher des villes de nous devions protéger, vu la puissance militaire que ces maudits robots avaient déployé.
Je fus surprise que rien n'arrête notre course dans le vaisseau au vu des dégats que nous avions déjà causés. Je trouvais cela louche. J'envisageais la possibilité qu'il n'ait pas prévu une attaque de l'intérieur et qu'il avait déployé toute leur troupe. Je trouvais que c'était trop beau pour être vrai.
Je fus stupéfaite quand la porte qui nous faisait barrage s'ouvrit d'elle -même sans que nous ayons besoin de la faire fondre. Je le fus encore plus quand j'entendis le robot nous dire qu'il nous attendait. Nous étions donc tombés dans un piège grossier. Visiblement nous étions son entrainement et il avait décidé de nous faire passer un sale moment. Il sortit son arment et il commença à avancer vers nous
Je pensais pouvoir le carboniser facilement, jusqu'ici aucun des robots rencontrer n'avait fait preuve d'une grande résistance à la chaleur.
Je lui envoyais donc d'une main un jet de flamme. Ses quatre bras se mirent à tournoyait. Il traversa le feu comme si de rien n'était. Visiblement son alliage était plus résistant que celui de ses petits copains. En voyant qu'il était plus coriace que ce que je croyais, je décidais de lui sortir l'artillerie lourde. Ne pouvait pas utiliser les pouvoirs lier à la terre je lui lançais un jet de lave. Ce robot était plein de ressources, il sauta comme un ressort évitant mon attaque. Avant même que nous puissions agir il atterrit derrière moi et sans même que j'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, l'un de ses sabres me traversa de part en part au niveau du vendre.
Mon visage se déforma par la douleur. Ma vision commença à se troubler, je vis le visage de Julian avant de sentir mes forces me quittaient rapidement. Quand l'androïde retira son arme de mon corps, je repris forme humaine et sans rien pouvoir faire je m'effondrais sur le sol.

"et d'un de moins."

Visiblement la machine était satisfaite de son résultat. Je n'avais guère tenu longtemps face à lui. Il se dirigea vers Hellion d'un pas assuré.