Welcome to the fight club [PV Le Fléau, Ampère & Adrian]

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Le soleil venait à peine de se coucher. Marie tournait depuis le début de la journée, elle tournait en réalité depuis pas mal de temps. Ca n’allait plus du tout, elle était furieuse, chaque jour un peu plus, contre tout et contre tout le monde. Régulièrement elle traversait ce genre de phase, qui finissaient habituellement par passer d’elles mêmes. Mais pas cette fois, c’était la goutte d’eau, et elle n’avait rien qui lui occupait l’esprit. Elle n’avait même pas la patience d’entraîner des élèves, ou d’accueillir les nouveaux. Bien qu’elle ait toute les raisons de mépriser profondément Rémy, cette fois-ci et sans doute malgré lui il lui avait fournis la solution, en la trainant à un rendez-vous miteux dans un endroit qui n’avait rien de fréquentable. Ou il avait bien entendu passé plus de temps à papillonner qu’à rester avec elle. Elle devrait être habituée depuis le temps, mais son égo en prenait un coup à chaque fois, elle était repartie seule. Et cette fois elle avait bien l’intention d’y retourner, seule. Et pas en tant que spectatrice.

Dans l’après midi elle avait cherché ce qui pourrait faire un bon costume de combattant. Il était hors de question que des gens la reconnaissent, elle n’avait pas la moindre envie que cette histoire remonte à l’institut, elle avait entendue assez de morale. Malicia avait mis du temps à se faire accepter parmi les X-men en raison de son passé plutôt trouble, elle ne souhaitait pas avoir à recommencer tout à zéro, de toute façon elle ne faisait rien de mal. Sa décision ne concernait qu’elle après tout, elle était assez grande pour savoir ce qui était bon où non. Pourtant elle avait quelques remords lorsqu’elle franchit le portail de l’institut, son costume dans son sac. C’est en moto qu’elle se gara devant le Snake’s ring. L’ambiance de la boîte étant franchement glauque, une bagarre avait lieu dans un coin sans personne pour s’interposer, les enceintes crachaient un métal violent, mais c’est une expression résolus qui était peinte sur son visage. Hors de question de faire demi tour maintenant.

A sa grande surprise, le videur la reconnut, il lui demanda sa carte d’identité, bien que ça ne lui plût qu’à moitié elle la présenta. C’est avec un sourire torve qu’il la laissa passer. L’endroit n’avait pas changé, le même long corridor et c’était même la même brute épaisse à l’entrée. Elle n’était venue qu’une fois et pourtant, lui aussi semblait se souvenir d’elle, apparemment Rémy était un très bon client, et il l’informa qu’il serait bon qu’elle fasse une carte de membre. Elle le promis distraitement, et entra dans l’ascenseur. Elle pensait que cela aurait été plus compliqué. Elle se dirigea vers une salle pour se changer, pourvu d’un unique et minuscule miroir crasseux. Marie enfila un costume qui lui faisait comme une seconde peau, d’un vert émeraude, décorée de bandes blanches, elle ajusta son masque, un masque typique du catch mexicain, de la même couleur de la combinaison, les yeux étaient cerclés de blanc, ainsi que la bouche. Ses mèches blanches étaient ainsi cachées sous son masque et ne dépassait que ses cheveux d’un brun roux. Elle termina par enfiler les gants assortis au reste. De toute façon, à ce qu’elle avait vu la dernière fois elle ne serait pas la seule à être masquée. Il devait y avoir pas mal de personnes qui ne souhaitaient pas être reconnues. Elle fourra ses anciennes affaires dans son sac, et se dirigea vers l’une des salles disponibles. Il y en avait un tas, et elle ne se repérait pas vraiment dans ce labyrinthe, mais peu importe, ce qui comptait c’était d’évacuer sa colère. Et elle ne disait jamais non à une bonne bagarre.

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Ça faisait quelques jours que le Fléau avait remis tout le monde à sa place à la petite réunion de cette dingue Sorcière. Un sacré brin de fille celle la, mais elle avait commis un sacrilège qui lui retsait en travers de la gorge : personne n'avait le droit de toucher à ses bières. Personne. Même si on croyait porter la culotte et avoir droit à tout parce qu'elle était la fille du chef. Mais personne n'avait le droit de faire ce qu'elle avait fait. C'était un commandement divin. Le deuxième : 1) Le Fléau est le plus fort, le meilleur, et doit toujours gagner. 2) On ne touche pas aux bières du Fléau. Après, il avait toujours du mal à se rappeler, mais l'essentiel était dit, de toute façon. Bon, donc, pour en revenir au sujet principal, la gamine qui se prétendait vice chef, avait décidé de relever son défi. Le Fléau qui pensait qu'elle s'enfuirait en courant face à sa proposition, avait donc du trouvé un peu à la va vite un défi suffisamment ardu pour la gamine. Il avait été boire un coup, et aussitôt, la réponse lui était apparu clairement : faire aussi bien que lui, et devenir champion (dans son cas championne, ein. Il n'allait pas lui demander de changer de sexe, non plus) en moins de trois semaines, dans l'arène qu'elle voulait. Il avait donc attendu avec impatience le lendemain, puis le sur lendemain, avant de finalement en être rendu à une semaine que la gamine vienne le voir. Apparemment, ce n'était pas dans ses projets. Il avait donc envoyé un ces inutiles de nouveau de confréristes pour porter son message : il lui donnait rendez vous ce soir. Il lui avait laissé l'adresse, et pour le reste, qu'elle se débrouille. Si elle n'était pas la à l'heure indiqué, alors, il considérerait qu'elle abandonnait.

Il se tenait actuellement dans un des quartiers chauds de New York, au croisement de deux rues piétonnes très animées. Le Fléau n'aimait pas vraiment l'ambiance, mais appréciait la vue. Étant donne que tout le monde semblait avoir décidé de battre le records du monde du minimum de tissus porté en un lieu donné, c'était au moins agréable pour se rincer l'oeil. Il était arrivé avec 5 minutes d'avances, histoire qu'on puisse pas l'accuser de pas y mettre du sien. Mais il se sentait pas vraiment dans le ton, dépassant tout le monde de plusieurs têtes, et portant un pantalon simple et un t shirt moulant.

Finalement, il apperçu la gamine, qui arrivait, il prit donc la parole, avec la délicatesse, et la discrétion qui le caractérisait :

"C'est à cette heure ci que tu te pointe, ta Hauteur ? Allez, suis moi, je vais te montrer le chemin. J'espère que t'a compris en quoi consistait le défi, ein ? J'te jure, ces gamines, ça se croit tout permis"

Le Fléau se fraya un chemin vers une boite de strip tease que rien ne semblait distinguer des autres. Celle ci avait un look plutôt flashy et racoleur, bref, parfaitement dans le ton du reste de la rue. Cain pénétrant sans encombre (c'est fou comme un mètre de plus de deux mètres bati comme deux frigos arrive à circuler facilement, et ou il veut). Dès qu'il pénétrère dans la salle, ils furent assaillit par les spots lumineux. Décidément, le Fléau n'aimait pas ce chemin. Il était passé par la pour deux raisons : il ne passait plus par le Snake depuis la dernière fois, et ça devait être encore plus pénible pour la gamine, a en juger par les commentaires qui fusaient de certains sièges, au fond de la salle. Il s'approcha d'une porte, au fond, et s'adresse à l'homme qui se tenait devant :

"Bouge de la... Moi et ma copine on voudrait accéder à la salle spéciale... On est adepte de truc plus hard, si tu vois ce que je veux dire ? MAWAWAWAW"

Pas très subtil, certes. Mais le Fléau avait décider de tester la gamine, autant que faire ce pouvait. Et gagner le pari n'était qu'une partie de ce qu'il attendait de la gamine si elle voulait avoir son estime. Et que le reste de la bande d'inutile de la confrérie la reconnaisse comme chef, aussi. Mais ça c'était du détails, de l'accessoire. Seul comptait que lui, Caïn Marko le reconnaisse. L'homme ouvrit la porte, ils pénétrèrent ensuite dans une salle, puis une autre. La un homme examina la carte de membre de Cain, et dévisagea la gamine.

"La demi portion est avec moi, mec. D'ailleurs, si tu pouvais lui faire une carte, ce serrait sympa, elle va venir souvent. Enfin, si elle survit à ce soir, bien sur. MAWAWAWAWA"

Ils entrèrent ensuite dans l'ascensseur, avant d'atteindre les salles souterraines. Pas de problème de ce côté la, tout avait été restauré, quasiment à l'identique. Certaines traces d'explosion avaient été concernée et intégré au décors. Certains murs contenait des images des combats ou mise à mort les plus impressionnante. Super idée, selon lui. Ça éviterait que des types pas complètement sur d'eux se lancent dans l'aventure. Sans regarder si la gamine le suivait, il fendit la foule, nombreuse ce soir, pour se diriger vers le bureau d'enregistrement, heureusement (pour les éventuels personnes qui auraient pu se trouver la, et mourir piétiné sous les pas du Fléau). Il aborda le type qui se trouvait derrière le comptoir, et, désignant vaguement la gamine du doigt, demanda :

"Elle est inscrite pour quel combat, alors ?

-Elle n'est pas complètement inscrite, en fait.

- Pas complètement inscrite ? J'avais envoyé un gamin avec tout ce qui fallait.

-En fait, le dessin que vous nous avez passé pour son uniforme ne nous suffit pas. Nous avons besoin de vérifier qu'il n'y a pas d'autre armes que celle qui sont déclarés. De plus, vous n'avez pas décidé dans quel type d'arène elle combattait, élémentaire, tout style, technologie, psychique, main nues ? Et un dernier point...

- Quoi, encore ?

- Le nom que vous avez choisis... "Lady Fessée".

-Oui, et alors ?

- Il est déjà pris.

Le Fléau se prit la tête dans les mains. C'était vraiment trop bête, toute une partie de son plan tombait à l'eau. Enfin, c'était pas le principal, ein. Le principal était qu'elle aille dans l'arène, et qu'elle remporte (ou pas, comme il s'y attendait), le pari. Il se tourna vers la gamine, l'air de dire, bon, bein vas y, donne ton avis...

Ce soir là, Ampère avait rendez-vous avec un homme dans un lieu secret. Sous cette idyllique déclaration, prometteuse de passions cachées et de plaisirs fiévreux, il ne fallait pourtant rien y voir de tel. Bien au contraire. En réalité, la jeune femme devait tout bonnement sortir aux côtés du Fléau. Douche froide pour les esprits en mal de sensations enivrantes mais les faits étaient là. Ampère n'était pas spécialement heureuse de le retrouver. Pendant une semaine complète, elle l'avait soigneusement évité, après avoir accepté en bonne tête brûlée et inconsciente, son défi lancé pendant la fameuse réunion. Alors certes, elle l'avait fait pour ne pas passer pour la dernière des dégonflées aux yeux de tous et mettre ainsi en péril sa crédibilité aux yeux des autres, mais force était de reconnaitre qu'elle s'en était mordu les doigts ensuite. Peur de ce qui allait lui tomber dessus sans doute. Et quand il avait envoyé -ou obligé avec toute l'indélicatesse du monde- un de ses sbires venir la chercher, cela ne l'avait pas plus rassurée que ça. Le type lui avait apparemment parlé d'un endroit où le Fléau aimait trainer. Ah déjà merde, voilà de quoi vous donner une excellente raison de fuir, et rapidement. Cependant elle aurait préféré mourir plutôt que se dégonfler et elle avait tout simplement décidé de s'y rendre.

Et à présent, elle se demandait ce qu'elle faisait là, dans ce couloir miteux et décoré de façon si...spéciale. Des photos tout ce qu'il y avait de plus ragoutant. Le genre à vous donner des frissons dans le dos et à vous donner l'envie de déguerpir aussi sec. Autant dire que si elle n'avait pas été -presque- obligée, elle ne serait pas entrée tout simplement, tellement ça lui paraissait surréaliste. Déjà, quand elle était arrivée enfin sur le lieu du rendez-vous -à l'heure, malgré les reproches du Fléau-, elle avait cru d'abord s'être trompée. Que la rencontre ait lieu dans un quartier mal famé de New York, passe encore, elle pouvait comprendre, vu le genre de mec qu'était Cain. Mais les personnes qui s'y trouvaient n'étaient pas vraiment le genre de gens avec qui elle avait d'habitude de se frotter...Et à voir le genre d'activités qui y régnaient...Bordel mais il l'avait pris pour qui, ce type? Dès qu'elle allait le voir, elle allait lui dire ses quatre vérités, tiens...

Elle n'avait pas besoin de chercher très longtemps pour le retrouver. Fallait dire aussi, avec sa taille d'armoire à glace géante et surdimensionné, il pouvait difficilement prétendre se fondre dans la masse. Elle, elle avait voulu paraitre discrète et avait opté pour des vêtements simples et sombres. Un ensemble pantalon et veste noires, et des bottes sombres. Et une veste à capuche pour cacher ses cheveux verts. Pas très festif certes mais bon, elle n'allait pas jouer le clown dans un cirque donc...Bref. Ainsi que ses fouets, à propos desquels elle s'était fait la réflexion qu'ils pouvaient lui servir. Quand il avait commencé à lui crier dessus, elle n'avait rien pu répliquer...Rien à faire. Autant parler à un mur. Finalement, elle l'avait suivi dans un boite de striptease, ou plutôt s'était laissée entrainer à contre cœur dans cet endroit. Sans rien dire et surtout craignant le pire. Elle avait raison. Elle avait beau porter bien plus qu'un simple string, ça n'empêchait pas les hommes de lui faire des remarques...Enfin surtout à propos de ses cheveux verts qu'elle avait eu le malheur de découvrir en entrant...

Enfin. Tout ça, le lieu, la chaleur, la morbidité du coin, la tête bizarre et peu engageante de la moitié des clients, les filles dénudées, les remarques salaces, le fait d'être passée pour la copine du Fléau, ce n'était rien à côté d'une chose. Deux simples petits mots qui avaient fait que le reste devienne dérisoire...

« LADY QUOI!!!!!!! »
« Je viens de vous dire que Lady Fessée était déjà pr... »
« MAIS J'EN AI RIEN A CARRER DE TES SOUCIS MON VIEUX. C'EST QUOI CE DELIRE? UN NOM, UN UNIFORME? »

Elle s'était détournée de l'homme et avait pointé un index menaçant -tu parles d'un danger- sur le Fléau.

« BON ALORS TU M'EXPLIQUES CE QUE TU VEUX. JE M'APPELLE PAS MADAME IRMA*version américaine dans le texte* FIGURE TOI ALORS TU VEUX BIEN ME DIRE OU ON EST ET CE QUE C'EST CETTE MERDE!! »

Entre deux cris, la voix de l'homme s'était de nouveau faite entendre, visiblement agacé d'entendre les deux arrivés hurler dans ses oreilles.

« Dites, vous pourriez pas... »
« NON ON PEUT PAS. ET D'ABORD DE QUEL DESSIN D'UNIFORME ON PARLE!!! »

Elle doutait fortement que le Fléau ait une quelconque capacité artistique mais bon, ce n'était pas vraiment ça qui lui faisait le plus peur...

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Le moins que l’ont puisse dire était que l’endroit fut animé. Des cris, des acclamations, des hués. Cet endroit était franchement malsain. Mais peu lui importait. En pénétrant ici, elle ne se doutait pas qu’elle apercevrait des visages connus. Près du bureau des enregistrements, une silhouette qu’on ne pouvait pas louper. Le Fléau. Oh merveille, à ses côtés elle reconnu Ampère, la confrériste qu’elle avait jeté à l’eau pendant l’attaque du pont. Apparemment, elle savait nager. Marie se félicita de porter un masque. Hors de question qu’ils la reconnaissent, et puis les x-men avaient plus ou moins une image à tenir. Elle se dirigea vers le l’homme qui se faisait littéralement ensevelir sous les cris. A ce qu’elle entendait, Ampère ne savait pas exactement où elle se trouvait. Même dans son propre camp le Fléau arrivait à faire des coups tordus. Pour l’instant elle n’espérait qu’une chose ne pas tomber contre lui.

Un surnom ? Elle n’y avait même pas songé, mais c’était logique au final. Un costume, un surnom, ça préservait l’anonymat. Il ne fallait rien qui puisse porter les soupçons sur elle. Elle chercha rapidement quelque chose, quelque chose qui aurait un minimum de rapport avec son costume et avec elle-même. Et réfléchir avec en bruit de fond des cris, rien n’était moins simple. Elle soupira et l’attention de l’homme se reporta sur elle. Apparemment plus le temps de réfléchir.

« Et vous ? »

L’homme paraissait au bord de la crise de nerf. Un bon lexomil ne lui ferait pas de mal. Son ton était agressif, mais elle ne s’en formalisa pas. Et puis , elle ne pouvait totalement l’en blâmer. Et apparemment les deux autres n’étaient pas prêts de trouver un terrain d’entente. L’homme semblait s’impatienter, Marie lâcha un nom, elle ne voyait rien d’autre, et ce n’était qu’une réminiscence de lointain cours d’espagnol. Mais ça lui semblait approprié.

« Santateresa »

Mante religieuse en espagnol, après tout son costume était vert, et quelque part elle ingérait, pas que les hommes certes, mais ça collait. Aussi peu glorieux que se soit, se serait son surnom. Elle balaya la salle du regard, elle devait sans doute être la plus habillé de l’endroit, et elle comprenait un peu mieux l’attrait que cet endroit avait sur Rémy, il ne fallait pas chercher plus loin. Les hommes étaient primaires. L’homme inscrivit distraitement son nom et profita que les deux autres continues à se hurler dessus, pour inscrire le reste. Tout style, ça là défoulerait. Et puis ça ferait un entrainement, cette dernière pensée n’était là que pour lui donner bonne conscience. Et elle le savait parfaitement. Il y avait la salle des dangers pour s’entrainer sainement. Cet endroit était tout sauf sain, ce n’était pas une gentille compétition, ils étaient tous là pour le plaisir de se battre, de se défouler. Sans aucune règle du free fight entre mutant, l’adversaire pouvait être n’importe qui, avec n’importe quel pouvoir. Et pour le moment, la seule chose qu’elle souhaitait était de ne pas tomber contre le Fléau. Enfermer avec lui ? A moins d’essayer de rester hors de sa portée jusqu’à ce qu’il se fatigue. C’était de l’utopie. L’attention de la salle paraissait concentrée sur les hurlements de Ampère. Marie préférait ne faire aucune réflexion, mais s’il s’avérait qu’elle était franchement amusée par la conversation. Ca aurait été difficile d’y être totalement insensible tant la situation était cocasse.

Invité

Il n'était pas facile de dire d'Adrian qu'il était "de retour" quelque part. Il n'habitait nul part sur Terre, et pouvait se trouver à des lieux séparé de plus de douze mille kilomètres en moins d'une heure. Mais le fait était qu'il avait décidé de rester dans les environs de New York pour un bon moment. c'était une plaque tournante qui lui permettrait d'obtenir puissance, influence et information.
En en parlant, il avait jeté son dévolu sur un bon moyen d'y accéder. Il lui faudrait pour ça rencontrer intégrer le très Cercle Intérieur du Club des Damnés. Bien qu'inconnu du grand public, pour une personne qui trainait dans les bas-fonds du monde entier, dans l'univers du vol et de la revente, il y avait des noms et des organismes bien connu.
D'après ses renseignements l'un des lieux hors du Club où l'on pouvait trouver un de ses membres était le Walhalla, une sorte d'arène secrète de combat. la Reine Noire, Séléné, inquiétante et mystérieuse personne, en faisait aux dires de ses informateurs un de ses lieux de prédilections. Adrian était déjà venu au Walhalla il y a longtemps mais il en avait été bannis pour tentative de vol. les télépathes étaient vraiment dérangeant. de plus, son ancien contact et garant était mort dans une offensive récente des Purificateurs. l'avantage qu'il avait était que son bannissement était effectif sur une autre identité, Mr Cunnigham, qui exigeait un maquillage et une fausse barbe. il n'avait, de plus, pas fait montre de ses pouvoirs, et pouvait tenter de redémarrer à zéro avec son véritable visage.
ce qui lui manquait alors était une recommandation, ou une invitation, voir un membre se portant garant. N'ayant pas trouvé ce dernier, il s'était rabattu sur la première solution. il lui avait fallu attendre longtemps qu'un pigeon se présente sous ses yeux pendant qu'il guettait devant le Snake Rings. le type était rentré dans le bar comme si ce dernier était lui-même illégale. on pouvait faire plus discret. il l'avait intercepté à mi-parcours, emmené dehors par une série de mensonges doucereux, puis assommé et emmené dans la Chambre. après l'avoir fouillé (et l'avoir déposé gentiment en plein centre de la Bosnie) il n'avait eu qu'à faire changer la photo sur la carte d'identité et à garder la recommandation pour se faire accepter sous une nouvelle fausse identité.

*
* *

il était 23 heure et Adrian n'était toujours pas prêt. il lui fallait des vêtements de combat, il fallait qu'il choisisse ses armes, il fallait que tout aille ensemble ... il parcourait donc sa Chambre extradimensionnelle de long en large au niveau de la penderie prodigieuse qui jouxtait le Séjour. il opta finalement pour une tenue classique pour rentrer dans le bar (pantalon noir et chemise d'un blanc éclatant de la meilleure qualité). quand à son costume, il le laisserait dans la Chambre en attendant de devoir le revêtir, et il espérait faire sensation. il regarda si tout était bien à sa place (c'était plus facile pour venir chercher les objets quand on savait où les trouver) puis disparut de sa Chambre.
il réapparut dans une ruelle qu'il avait repérée à deux pas du Snake Rings. Sortant du renfoncement comme si de rien n'était et croisant un homme qui avait visiblement était tabassé, il pénétra dans le Snake Rings et se dirigea vers le fond de la salle. Là, il tendit la recommandation et la fausse carte d'identité au videur tout en priant pour que ce mec ne connaisse pas personnellement ce "Vito DiCato" auquel il avait dérobé plus que l'identité.

la videur fit plusieurs fois l'allée-retour de ses iris perçantes entre la carte et le visage d'Adrian. puis, d'un geste brusque il ouvrit la porte et le mena à travers un long corridor. là, son identité fut encore vérifiée et l'un des gardiens adressa alors la parole à Adrian avec un air dépité.

désolé pour ton garant, tu sais qu'il est mort dans l'arène y'a trois jours je suppose ? j'espère que tu feras mieux que lui ...

je le vengerais, pour sûr !

s'exclama Adrian avec un accent italien prononcé, bénissant par devers lui la chance morbide qui lui permettrait de ne pas être démasqué. puis les videurs le laissèrent enfiler son costume. Adrian disparut alors, semblant s'aspirer dans son nombril, et se changea vivement dans la Chambre. Par la même occasion, il se tourna vers son exposition de lames et pris ce dont il avait besoin.

*
* *

Après être réapparus, il portait un costume éclatant de blancheur comme à son habitude : un pantalon serré blanc, une ceinture noire en cuir à boucle argentée pleine de ferronneries tourbillonnantes, des bottines à boucle, une chemise noire rentré dans le pantalon et une veste à col relevé, de velours blanc et aux manches bouffantes très 19éme. pour finir, son visage était partiellement recouvert d'un masque vénitien en tissus épais ne recouvrant que les yeux, brodées de fils argentées aux motifs ondulés et d'une pierre bleu nuit sur le front. point ultime : une rapière à la garde alambiquée était accroché à sa ceinture avec une ribambelle de poignards de lancer dans des fourreaux. On aurait dit le comte de Monte-Christo sur le retour.
il se plaça aux côté d'une catcheuse verte, d'un colosse rouge métal dont il sentait qu'il fallait se méfier et d'une jeune femme hurlant des choses incompréhensible. bien que masqué, la catcheuse avait un corps magnifique, et le peu que son masque permettait de distinguer comme forme et comme partie du visage était très prometteur. il s'approcha donc en particulier de cette demoiselle et écouta ce qu'elle avait à dire. "Santa Teresa", il ne connaissait pas exactement la symbolique de ce surnom, mais si cette femme était une sainte, il en serait grandement déçu.
lui-même déposa et montra la liste des armes qu'il avait à sa disposition au registre afin de faire sa carte de membre. le type qui recueillait ces informations était au bord de la crise cardiaque.

Arène ?

tout styles.

surnom ?

Baron Venice.

Dés que toutes les informations furent prisent, Adrian pris sa carte et s'éloigna rapidement vers la mystérieuse "Santa Teresa". il s'approcha d'elle et tapota sur son épaule, s'exclamant quand elle se retourna.

Yé soui Enigo Montoya ! et tou a toué mon père, prépare toi à mouri...

il s'arréta là, se reprenant un sourire en coin sur les lèvres et le regard charmeur.

escusez moi, votre costume étant au moins aussi ridicule que le mien, j'ai pensé que vous aviez de l'humour, mais j'avoue que mon humour est pour le moins douteux. est-ce-que je pourrez vous offrir un verre avant que l'un d'entre nous n'en vienne aux mains dans l'une des arènes ?

Invité

MAWAWAWAWAWAWAWAW ! Rien que le fait de voir la tronche de la gamine en ce moment était un spectacle pour lequel il aurait été prêt à payer. Ce qui n'était pas peut dire, parce qu'il ne payait pas souvent. Quand il voulait un truc, le plus souvent, il le prenait, que les gens soient d'accord ou pas. Bien sur, il braquait aussi des banques, mais bon, c'était plus pour le plaisir de casser des trucs super sécurisés que pour celui de récupérer de l'argent. Et sa permettait d'acheter des bières, quand il avait envie de passer une soirée peinard, ce qui arrivait quand même assez souvent. Quand au reste, c'était cadeau pour la confrérie pour moitié, et placé sur un compte pour le reste. Mais pour en revenir à la situation présente, la gamine avait un air tellement indiqué, et un tel débit sonore, qu'on aurait presque cru que c'était lui qui parlait. Pas mal, mais le phrasé manquait encore un peu de travail, et le ton de profondeur. Mais il y avait du potentiel. Une dizaine de blagues de ce genre, et elle aurait un coffre acceptable pour une vice capitaine. Fallait pouvoir crier des ordres et être entendu sur le terrain, ein.

Bon, sinon, il allait devoir répondre à quelques questions, apparemment. Il avait pas déjà tout expliqué à son larbin de messager ? A franchement, ces jeunes, de nos jours. On ne peut plus leurs faire confiance, quelque soit la tache qu'on leur attribue. C'était quand même pas super compliqué de leur demandé de faire une tâche aussi basique que d'expliquer ce en quoi consistait un défi. Hum. D'un autre côté, il lui avait explicitement demandé de lui préciser les règles, mais avait peut être omis préalablement de les lui révéler. Enfin, il avait cas deviner, non ? C'était quand même pas sorcier, de deviner, ein. Tous des incapables, franchement.

"Ba, t'avais cas écouté quand le gamin t'as tous expliqué, ein. Mais comme je suis sympa, et que t'a Hauteur l'a demandé super gentiment, j'vais t'faire un topo. C'st une arène. Elle s'appel le Walhala, si tu veux tout savoir. Les mutants et quelques humains viennent et se battent. Les gagnants touchent des primes, les parrains des pourcentage sur les paris. C'est bon, t'arrive à suivre, ou j'dois aller plus lentement ? C'est quand même super simple. A oui, pour gagner le pari, t'as 3 semaines pour devenir championne. "

Le Fléau faisait preuve d'une grande quantité de mauvaise fois. Quand il avait entendu les explications pour la première fois, il avait exigé qu'on recommence plusieurs fois, histoire d'être sur. Et ce n'était que la première partie.

"Et donc, pour t'battre, il te faut un uniforme, et pis un surnom. Le gamin devait réglé ces détails, mais bon, apparemment, il y a eu quelques embrouilles. Pour l'dessin... J'ai demandé au gamin qui a toujours une capuche d'faire un truc. Jd'ois l'avoir par la... A tiens"

Le Fléau tendit le bout de papier sur lequel était dessiné l'uniforme que la jeune femme était censé portée selon son intention initiale.

Spoiler:

"Enfin, bon, voila. Une fois ces détails réglés, et bien, t'as accepté. Mais t'es pas classé. Pour être classé, faut gagner trois fois contre des nouveaux eux aussi pas classé. Après, y a d'autre truc, mais faudrait pas encombré t'as pt'ite cervelle, ein, t'as Hauteur ? Pour le moment, débrouille toi pour l'inscription, moi je vais me jeter un godet derrière la cravate. Si t'as des questions, et bein... tu sais ou me trouver."

Le Fléau laissa Ampère sur ces belles paroles, et se dirigea vers le bar. De ce fait, il passa devant les deux guignols qui devaient pensé que c'était un bal costumé plutôt qu'une salle de combat. Manifestement, il fallait que quelqu'un leur explique qu'ils s'étaient trompé de porte, et le Fléau ne voyait personne de mieux placé que lui. Franchement, ils étaient ridicule, c'était leur rendre service que de leur dire. Même l'uniforme qu'il avait prévu pour la gamine n'aurait pas été aussi ridicule.

"Oua, ça c'est la classe... Fanfan la tulipe et Latex moulant girl. Franchement, vous vous croyez au cirque ou quoi ? Ou alors vous espérez que quelqu'un va mourir de rire en vous voyant dans des tenues pareil ? C'pas l'pire plan que j'ai vu ici, mais ça doit pas en être loin. Enfin, z'inquiétez pas, on est sympa ici. Perso, je mettrais un pence dans la cagnotte pour vos cercueil. "

Puis, sans attendre d'éventuelles réponses de la part des deux rigolos, le Fléau se dirigea vers le bar. Il s'y adossa, et regarda vers l'écran géant, qui tournait sur le jingle. Manifestement, il était trop tot pour que les matchs aient commencé. Il jeta un coup d'œil à la pendule du barman, il était à peine 22 heures. D'ici quelques instants les nouveaux serraient appelés pour lutter les un contre les autres. En règle général, ce n'était pas très intéressant aussi la majorité des personnes qui se rendaient au Walhala pour admirer les combats venaient plus tard. Quelques parieurs venaient regarder si un futur champion ne trainait pas dans le tas des minables qui ne dépasseraient pas leur premier combat... La cloche retentit enfin, et sur l'écran apparu les noms des deux personnes qui allaient se battre dans l'arène tout style...

"Baron Venice vs Santateresa"

Le Premier des deux noms était écrit en lettre style manuscrite, comme si elle venait d'un vieux manuscrit, alors que le second avait un style gothique, vaguement menaçant. Manifestement, les deux guignols allaient pouvoir faire plus ample connaissance sur le ring. Marrant.

Le bout de papiers tenu du bout des doigts, un peu comme s'il était spécialement radioactif, Louise lorgnait le gribouillis -parce qu'il n'y avait pas d'autre nom pour une telle horreur- que venait de lui passer son collègue. Et...Non, non, c'était juste impossible qu'elle s'habille d'une telle façon. Et avec un tel nom. Au bout de quelques instants d'intense réflexion, elle avait fini par comprendre enfin. Ce qu'elle faisait ici et ce qu'on attendait d'elle. Arêne, combat, défi...Bref, autant dire qu'elle s'était laissé embarquer dans une histoire pas possible. De toute façon, elle aurait du se méfier...Un défi provenant du Fléau, ça ne pouvait forcément pas être bon. Seulement, même si elle s'était attendu à tout, elle devait avouer qu'elle se sentait dépassée...Quoi, elle allait devoir combattre? Quand, où, comment? Bref un sans fin de questions lui venait à la tête et elle ouvrit tout bonnement la bouche pour avoir un tant soit peu d'explications, mais bien évidemment son immense collègue avait déjà pris la poudra escampette, direction...Le bar. Bon, bref, rien de très surprenant, n'est-ce pas?

« Eh ben, c'est ça, tire toi...Laisse moi seule! Marko! Marko! Marko? »

Ok...Elle n'allait certainement rien en tirer de plus. « Empafé va... » Elle n'avait pas pu s'empêcher de maugréer dans sa barbe. Heureusement, le Fléau était doté d'une super force et d'une super résistance, mais pas d'une super oreille. C'était déjà ça de gagné. Près d'elle, le type des inscriptions toussota soudain et elle se retourna illico vers lui, le regard furibond, deux lasers dans les yeux près à faire feu à tout instant. Le type dut sentir le courant mal passer et se limita à signaler sa feuille d'inscription d'un geste hésitant.

« En fait, juste pour savoir quel nom vous voulez finalement ... »
« Hum...Selkivatetapésurlagueuléteferboufétonburositulafermpa, ça te va? »
« Heu...Vous auriez pas un truc plus court, faudrait que ça rentre dans la case... »

Dieu qu'il était saoulant...Et elle lui aurait volontiers encastrer sa mâchoire dans le mur à cet abruti fini mais dans un tel endroit et à un tel moment, ça semblait peu judicieux. Inutile de sortir les pieds en avant à cause d'un simple imbécile. Déjà que le futur ne promettait pas d'être tout rose...Dépitée, Louise se contenta donc de hausser les épaules et se mit à réfléchir à tout vitesse. Non mais "lady Fessée" tout ça parce qu'elle maniait des fouets, c'était...

Minute. Ses fouets. Oui voilà, elle venait de trouver...
« Bon. Mettez Latigo...Comme ça se prononce. Non, non, on ne change plus, même si l'autre armoire vous dit le contraire. Et oubliez le dessin, eh. »
« Mais vous ne pouvez pas combattre comme ça, en tenue de ville... »
« Pourquoi, vous voulez que j'aille faire les boutiques pour m'acheter un string en cuir, c'est ça... »
« Ben si ça vous chante, les clients apprécieraient je pense. Et disons que les participants ont chacun un costume. Mais vous inquiétez pas si vous avez rien, allez derrière là...La porte grise avec vestiaire écrit dessus. Et demandez au responsable de vous passer un uniforme... »

*****
Bon dieu de bon dieu de bon dieu...Mais qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter ainsi ce défi à la légère...Voilà ce que pensait Ampère en sortant du vestiaire. Elle avait fini par choisir, au prix d'une longue hésitation et regrettant amèrement de ne pas avoir amené sa tenue de combat de la Confrérie noire et verte. A contrecœur, elle avait fini par se rabattre sur une tenue en cuir similaire, beaucoup trop moulante et bien trop décolletée. Et encore, elle avait choisi la moins pire...Les quatre-vingt dix pour cent de tenues dans ce bric à brac ne pouvaient même pas prétendre au titre de tenue, c'était tout dire. Un masque noir, qui lui couvrait la moitié du visage, très style Zorro, complétait la tenue. Bref, la miss se sentait ridicule. Et puis un peu perdue. Elle allait où maintenant?

Doucement, elle se rapprocha des arènes. Quand tout à coup elle vit débouler un type près d'elle.
« Latigo? »
« Parait que c'est moi oui... »
« Vous passez dans dix minutes dans l'arène numéro 3 contre...Tokiotel! »

Fabuleux....Bon restaient dix minutes à tuer avant d'aller se faire refaire le portrait. Super...En attendant, il lui restait encore du temps pour voir ce qui se passait autour d'elle, comme par exemple observer le prochain match de Fanfan et Latex...Histoire de voir...

Invité

Pour la discrétion on repasserait. Tout le monde ici parlait fort, ou hurlait pour être exact, chacun persuadé de la suprématie de son pouvoir, ou de sa force. Marie dans son costume couleur émeraude n’était pas plus discrète que les autres, mais elle essayait en tout cas de ne pas parler fort, elle n’avait aucune envie que la masse utilise le peu de neurone qui s’agitait encore dans son cerveau pour reconnaître sa voie. Elle était là pour se défouler, pas pour jouer la X-men. De toute façon il était semble t-il trop occuper à expliquer quelque chose à Ampère. Malicia jeta un coup d’œil dans la salle, c’était un véritable repaire de confréristes ici, ou même de mutants fichés. Ca n’avait rien d’étonnant en soit. Elle savait qu’elle n’allait pas tomber sur une chorale gospel en arrivant.

Les bras croisés, elle attendait que les combats commencent, en priant mentalement pour que le sort ne décide pas de la faire tomber avec le Fléau. Soudain, un accent espagnol très caricatural la fit se retourner, pour tomber né à né avec sans aucun doute, l’homme au costume le plus original de la pièce. On s’attendait plus à voir ce genre de costume dans un bal masqué que sur un ring. Il eut le mérite de lui arracher un sourire amusé. Marie n’était pas vexé, et il avait raison, bien que côté ridicule, il prenne largement la tête avec la chemise bouffante. Elle se senti un peu plus détendue, lui non plus ne faisait pas spécialement couleur local. Elle avait seulement la désagréable impression que son caractère était semblable à celui d’un certain cajun. Mais avant qu’elle n’ait pu rétorqué quoi que se sois, le Fléau sembla s’intéresser à leur cas. Avec sa délicatesse habituelle, il balança quelques vacheries, qu’il devait sans doute trouver particulièrement spirituel. Marie trouvait d’ailleurs particulièrement ironique le fait qu’il reproche le côté serré de ma tenue. Elle au moins, n’était pas un homme de son gabarit qui portait des tee-shirts moulants à en craquer. Mais elle s’abstint de tout commentaire, Ampère qui était partie sans que Marie ne le remarque revint habillé, si l’ont pouvait vraiment dire habiller, du strict minimum. Et même avec son masque c’était évident qu’elle n’était pas à l’aise. Si elles avaient été dans le même camp, Malicia aurait sans doute put éprouver de la compassion pour elle, mais aux vues de leurs derniers rapports, se serait pour une autre fois.

La cloche retentis, et Marie se retourna vers l’écran. Apparemment ils n’iraient pas boire un verre avec le début des matchs. Elle lança un regard amusé au baron, elle se demandait seulement de quoi il était capable. Il fallait avoir confiance en ses capacités pour choisir l’arène tout type, ou être fou. Marie ne doutait pas de sa force, et de sa capacité à esquiver les coups et les attaques tordus.

« Le verre se sera pour un autre soir. »

Elle se dirigea vers l’arène d’un pas assuré. Elle attendait avec impatience le prochain son de cloche qui démarrait le combat. Les poings fermés elle se préparait à se battre, à se battre gratuitement sans cause à défendre, sans rien autre enjeu que celui de gagner, et pouvoir finir en final pourquoi pas. Enfin, avec la chance qui la caractérisait, cet adversaire là n’était pas aussi inoffensif que son choix de costume le laisse présager. Une nouvelle fois la cloche retentie. C’était parti ! Pour commencer elle préféra modérer sa force, et ne pas voler, elle préférait attendre de voir de quoi son adversaire était fait. Elle démarra donc tranquillement en s’élançant vers lui pour lui décocher une bonne droite. Etait-il vif à défaut d’être super rapide ?

Invité

Il le savait, qu'il devait se méfier de ce foutu géant rouge. Il transpirait l'agressivité par tout les pores. Ces mêmes pores devaient avoir l'épaisseur d'un tunnel de métro si on jugeait du gabarit du monstre, et ils crachaient dans l'air toute la violence qu'il semblait contenir, comme une forteresse en guerre : même sans combattre, ses paroles n'étaient que conflits.
Mais bon, les saloperies ineptes balançaient par ce type ne l'atteignait pas. Il ne s'intéresserait à lui que s'il s'agissait de son adversaire, et pour l'instant, il menait un tout autre type de bataille : la demoiselle au "latex moulant" vert devait être conquise avant le premier round, et son missile "verre d'alcool" devrait en être le principale atout.
Il parcourut encore les courbes généreuses et les galbes délicieuses de la jeune femme, et fantasmait sur son visage mystérieux. il ne savait pas vraiment si il préférerait l'avoir dans son lit avec ou sans son masque, puisque de toute manière, il la déposerait n'importe où et ne la reverrait plus jamais. une fois la bataille finie, il ne faisait jamais de prisonnier.

Mais l'annonce du prochain combat en arène tout style fut un bâton dans les roues de son engouement relationnels : le corps à corps avec la belle dame serait quelques peu moins doux que ce qu'il préconisait pour elle au départ, et tout d'un coup, il éprouvait quelques scrupules à devoir planter sa lame en elle … après tout, contrairement à sa lame de chair, la charmante ennemie qu'il venait de se faire n'avait pas de cavités conçue pour accueillir une rapière de métal.
Enfin, il serait peut-être préférable de ne pas envisager de la tuer. Premièrement parce qu'il ne savait pas de quoi elle était capable et il était peut-être présomptueux d'imaginer lui faire la peau. secondement parce qu'il pourrait la consoler lors d'un second round plus romantique pas si inenvisageable que ça (quand bien même elle serait mauvaise perdante, il n'avait rien contre attacher une demoiselle en attendant qu'elle fasse de ses faveurs un consentement). troisièmement parce que … eh bien, deux raisons de ne pas tuer quelqu'un étaient déjà suffisante à vrai dire.

La jeune femme se rendit dans l'arène, et Adrian, plein de galanterie, la laissa passer dans un soupir de contentement quand à la tenue de la donzelle, toute aussi moulante sur la proue avantageuse de sa poitrine que sur la poupe (qui rime avec croupe) charmante de son fessier. il serait amusant, se dit il avant de rejoindre l'arène d'un bond, de consommer la jeune femme en s'exclamant "à l'abordage. mais il n'était pas temps de réveiller le moussaillon intempestif qui lui tenait lieu de qualificatif masculin principal, mieux valet rester capitaine de son corps sinon il allait devoir couler avec son navire : elle ne devait pas porter l'accoutrement d'un catcheur que par vanité.

"En avant, Senorita, à vous l'honneur !"

il n'avait pas put finir sa phrase que son adversaire fonçait vers lui, le poing belliqueux levé dans une offensive claire et efficace.
Pas de coup de semonce, pas d'annonce … pas de préliminaire. on passe directement aux choses sérieuses ? très bien ma jolie, c'est partie. on veut tenter un crochet du droit, en arène tout style, sans arme, sans pouvoir apparent ? pas de flamme dans les cheveux, pas de muscles supplémentaire, pas de supervitesse … on se fait confiance apparemment …
c'était un peu moins le cas d'Adrian. Vif comme l'éclair et riche comme Crésus, il n'en était pas moins dépourvue de capacités d'attaques surhumaine et se trouvait, mêlant à se propos honte et orgueil, nécessiteux d'utiliser ses armes tranchantes qui lui ceignait les hanches.

Dans un salut très alambiquée sensé détourné l'attention de sa compagne de baston, il porta la main à sa ceinture et saisis entre ses doigts deux poignards de lancer qu'il lança d'un mouvement vif dans la direction de la dame. Dans la même seconde, profitant de la jambe qu'il avait placé en arrière pour se pencher, il mit ses deux mains au sol et tournoya sur lui-même.

SWIFT

dans un petit bruit d'aspiration et en donnant l'impression de s'aspirer à l'intérieur de lui-même, il se téléporta juste devant la dame. Son tournoiement de jambe au ras du sol devint, à cette portée, une intention clair de saboter sa course d'un savant coup de pied dans les chevilles.
quand aux poignards ? ils n'étaient pas lancés pour toucher, simplement pour qu'elle se concentre sur eux et pas sur lui. La marque de talent d'Adrian, ou plutôt du Baron Venice, n'était pas la virtuosité des lames ou la vitesse de déplacement. non, son véritable point fort était l'esprit retors et vicieux qui lui permettait d'aligner feintes, mensonges et pièges, hissant la tromperie au rang d'art de vivre.

Invité

Bon, il ne restait plus qu'a faire preuve d'un petit peut de patience, avant que le spectacle ne commence. A dire vrai, il était un petit peut impatient de voir comment la gamine allait se débrouillé : il ne l'avait jamais vraiment vue en action, sauf sur le pont face à un adversaire clairement plus fort qu'elle. Et elle n'avait pas ses petits joujous avec elle. Peut être qu'elle arriverait à faire bonne figure face à un type qui devait avoir le même niveau d'expérience qu'elle dans l'arène. Ou pas. Enfin, l'un dans l'autre, ça serrait une expérience amusante à regarder. Si celle qui se prenait pour sa chef n'était pas capable de se débarrasser d'un minable, il n'aurait pas besoin d'autres arguments pour la faire dégager de son poste. Et si elle arrivait à battre le dit minable, et bien, il y aurait plein d'autres occasions et en plus ça fournirait une occasion de se distraire du train train quotidien de la confrérie. Quoi de plus ennuyeux que de rester assit dans un coin d'un trou humide à attendre bien gentiment qu'un quelconque type décide qu'il était nécessaire d'aller taper sur tel ou tel plouc parce qu'il avait mal parlé des mutants. Alors qu'il suffisait juste d'aller arracher la tête à Xavier pour être tranquille et faire tout ce qu'on voulait. Si certain trouvaient que Magnéto était déterminé, ce n'était pas du tout l'avis de Cain. Il était bien trop timoré envers les X men. Frères mutants. La bonne blague. Un frangin, c'était pas forcément un type qu'on appréciait. Surtout un demi frangin. Alors un frère mutant, ça devait bien valoir peau de balle.

Cain se tourna vers le barman, et jeta un cou d'œil au mur de boisson qu'il proposait. Mouais, tout un tas d'alcool étranges, certains étant des mélanges des uns et des autres, voir des trucs distillés sur place. Il avait le droit à des tournées gratuites de tout ce qui le chantait, mais bon, on aurait dit que le patron avait noté ses habitudes et faisait en sorte qu'il n'y en ai plus. Fichu radin. Il faudrait qu'il aille lui rappeler que si cet arrangement ne lui convenait pas, il pouvait parfaitement retourner dans l'arène et mettre une déculotté à tout ces gamins qui se croyait invincible. Ça leur mettrait un peu de plong dans la cervelle. Fin, y avait des chances pour qu'ils n'aient plus de cervelle après ça, mais la n'était pas vraiment le problème. Ce serrait vraiment bête d'y passer parce que le patron n'avait pas voulu dépenser quelques malheureux dollars pour qu'un brave gars puisse se rincer le gosier. Ouais, mort pour la bière. Fin bref, il faudrait qu'il se charge de faire ça avait qu'il n'y ait plus que des sodas à la menthe extra light. Il commanda un verre de Whisky, un grand. Un double, non, un triple, en fait. Puis il se tourna à nouveau vers les matchs.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Une fille qui voulait mettre un coup de poing, et un type qui se téléportait et qui balançait des lames. Franchement, on acceptait n'importe qui ici de nos jours. Fin, de son temps aussi, mais c'était pas une raison. Si ça n'avait tenu qu'a lui, les combats de sélection n'auraient pas été publique. Mais vu qu'apparemment c'était une bonne source de revenue pour les parieurs régulier et une façon de jauger un concurrent, afin de voir s'il pouvait ou pas se faire une place dans le classement. Mais bon, neuf fois sur dix, ça se soldait par des combats aussi ridicules qu'ennuyeux. Comme ça s'annonçait ici. Lancé de truc, esquive, lancé, esquive, etc, etc... Sans la moindre forme d'intérêt. Le pire serrait que la match se résolve aux points. C'était la honte incroyable dans un lieu comme celui la. Déjà que niveau tenue, c'était pas top, alors si en plus ils n'arrivaient pas en découdre dans un bon bain de sang, franchement... Autant se mettre à faire la danse des canards comme danse de victoire.

"Je sens que cette soirée va être longue... Elle passe quand la gamine ?

De qui vous parlez, Mister Biggs ?

De la fille que j'ai fait inscrire, la. J'sais pas quel fichu nom elle a put prendre.

Hum, vous parlez surement de Latigo.

Ouais, surement. Bref, elle passe quand ?

Dans dix minutes, monsieur. Enfin, neuf.

Super."

Bon, et bien il n'avait plus qu'a prendre son mal en patience, et faire de son mieux pour trouver une autre occupation. Dix minutes. Erf. Et puis après, il faudrait qu'il se tape le match ridicule de la gamine, histoire de pouvoir lui en mettre plein la tronche si elle faisait la moindre erreur. Et en plus, il était tellement tôt que personne n'était encore arrivé. Ce qui était bien dommage, il n'avait même pas le plaisir de reluquer les professionnelles qui venaient plus tard dans la soirée pour divertir leur monde. Donc, il n'avait d'autre compagnie que celle du barman et de son verre. Vraiment, il fallait espérer que la gamine se loupe lamentablement pour que la soirée en vaille la peine.

Hj : Je ne participe plus, vu que je n'aurais plus rien à dire ><. Sauf si quelqu'un vient à ma rencontre. Sinon, considérez que Cain regarde les match en picolant et en se plaignant tout haut de votre médiocrité au combat.

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