Quand même la météo s'y met... (PV Scott)

Enfin, l'institut apparaissait à l'horizon, à moitié dissimulé par l'épaisse pluie. Je peinai sous mon ciré kaki, traînant ma lourde valise. Bien sûr, avec le vent qui s'engouffrait dans chaque interstice, j'étais trempée jusqu'aux os malgré le manteau de pluie militaire. Une voiture me dépassa, roulant dans une grosse flaque d'eau et m'aspergeant copieusement au passage.

"ENC*** !" criai-je, le poing levé, même si le conducteur ne m'entendait sûrement pas.

La roulette de ma valise s'enfonça dans une ornière. Je dûs la soulever pour la dégager, mais son poids me fit perdre l'équilibre et je la lâchai. L'énorme bagage trop chargé s'ouvrit en heurtant le sol boueux et largua plusieurs vêtements. Pestant, je ramassai mon pull préféré et une bonne partie de mes sous-vêtements. J'étais lasse. Comment en étais-je arrivée là ?
Cet après-midi, j'étais rentrée de cours plus tôt. Alexia était encore à la fac, j'allais donc être seule pendant trois bonnes heures. Je fis le trajet jusqu'à l'appartement en pensant déjà au bon bain que je prendrais en arrivant, avec de l'eau très chaude et beaucoup de mousse. J'arrivai dans le hall de l'immeuble, heureuse de rentrer. En m'essuyant les coussinets sur le paillasson, je vis alors une petite tache, par terre. Une tache rouge dont le motif ressemblait à celui de l'avant d'une semelle de chaussure de sécurité. Je touchai, c'était du sang à demi-coagulé. Je fus prise d'un affreux doute. inquiète, je montai l'escalier presque en courant, jusqu'à mon palier au dernier étage. J'avais sorti la clé de ma poche et l'avais approchée de la serrure quand je remarquai la flaque le sang à mes pieds, devant la porte. Je levai des yeux, et il me fallut un moment pour identifier la boule pelucheuse accrochée sur la porte.

"Hhhhhhh ! Mmh ! Ooooh !"

J'avais lâché mon sac et avait plaqué les deux mains sur ma bouche. C'était Reiji, mon chat. Il était cloué sur la porte en chêne, dans la position du Christ, couvert de sang, la gueule entrouverte sur une langue pendante et des crocs brisés.

"Nooooon !"

J'avais fondu en larmes et avai collé ma joue contre le petit corps froid.

"Qui a fait ça ?! MAIS QUI A FAIT CA ?!!! Où tu es, espèce de nazi ? Viens ici, j'vais te tuer ! J'vais te tuéhéhéhéhééééééééééé..."

Je m'étais mise à frapper de toutes mes forces sur la porte, faisant bouger le cadavre de Reiji. Alertés par mes cris, les voisins avaient accouru et m'avaient trouvée en état de choc devant la porte de chez moi. Je ne me souvenais plus vraiment de ce qu'il s'était passé. On m'avait consolée, on m'avait donné une tisane avec beaucoup de sucre. Les autres habitants de l'immeuble m'aimaient bien, et ils avaient de la peine de me voir dans cet état. Au final, je m'étais calmée et on m'avait laissée seule dans l'appartement. Le voisin du dessus avait décroché la dépouille, pour que je n'aie pas à supporter ce spectacle plus longtemps. J'étais restée prostrée un moment dans ma cuisine. Puis je m'étais levée, et sans réfléchir je m'étais mise à faire mes bagages. J'avais fourré tout ce que j'avais pu dans la grosse valise que j'avais prise pour venir aux Etats-Unis. Puis j'avais téléphoné à l'Institut Xavier, dont logan m'avait donné le numéro. Je n'avais pas dit grand-chose, juste que ma décision était prise et que j'arrivais. J'avais ensuite laissé un mot à Alexia pour lui expliquer, et était partie après avoir rendu ma clé à la propriétaire, sans autre cérémonie. J'avais alors pris le métro, le bus, j'avais fait du stop et maintenant je terminais ma route à patte.
La pluie avait noyé mes larmes. Lutter furieusement pour avancer malgré la pluie, le vent et le poids de ma valise m'aidait à me sentir mieux. Je me défoulais sur mon fardeau, imaginant qu'à la place de la poignée du bagage je tirais la corde à laquelle était pendu le meurtrier aux chaussures de sécurité.
Arrivée au portail, je sonnai à l'interphone.

"C'est moi ! Maëlys Duval. Ouvrez ! Viiite !"

Scott était dans le hall assis sur une chaise en métal renforcé et a ses dimensions. Ne pouvant plus sortir a cause de ses démêlées avec la justice, ne pouvant pas donner de cours car n'ayant pas les connaissances requises et ne pouvant pas suivre les cours car trop vieux, on l'avait cantonné a l'accueil des nouveaux, le colosse devait passer ses journées a ouvrir les portes aux gens qui se présentaient. Mais bon l'Institut n'était pas un hall de gare. Les jours ou personne ne sonnait n'était pas rare et il devait tromper l'ennuie comme il pouvait. En faisant des châteaux de cartes, en lisant des livres, des magazines, en faisant des réussites on simplement en dormant. Quand il s'assoupissait il n'était pas rare que certains le prenne pour une statue de style primitif.

Ainsi donc cette journée avait commencé comme les autres, il c'était posé sur son siège, certains élèves avaient traversé le hall en courant, puis les courts avaient commencé et maintenant c'était le désert, si bien qu'au bout de dix minutes le géant de pierre ronflait comme un sonneur dans son siège. Il fut réveille en sursaut par le bruit de la sonnette. Il se leva sans se presser et s'étira, puis attrapa le combiné de l'interphone, en même temps un petit écran s'alluma donnant une image très nette de la personne qui se trouvait face a la sonnette a l'extérieure.

C'est pourqwa ?

"C'est moi ! Maëlys Duval. Ouvrez ! Viiite !"

Scott écarta le combiné, il ne savait pas qui était cette Maëlys Duval mais elle avait du coffre, il regarda sur l'écran, tout d'abord il pensa que la pluie déformé la personne, puis ensuite il dut se rendre compte que la personne devant le portait avait bien des oreilles de chats. Voila qui n'était pas commun.

HooHoo on se calme, je vous ouvre.

Il appuya sur le bouton d'ouverture du portail, il ouvrit ensuite la porte du manoir. Il pleuvait a verse pas question qu'il aille a sa rencontre, sinon il serait encore obligé de passer trois plombes dans la chaufferies pour éviter que de la mousse ne se développe dans les interstice de sont corps. Aussi il se mit au milieu du hall pour attendre la nouvelle venue.

Quelqu'un répondit à l'interphone, avec une voix grave de celle qu'on utilisait pour les loups-garous dans les films. Je n'y fis pas attention et me contentai de courir dans la cour dès que le portail s'ouvrit. Ma capuche était tombée, de toutes façons j'étais déjà trempée à cause de tous les véhicules qui m'avaient éclaboussée. Je ne détestais pas l'eau, comme on le pensait des félins, mais être trempée par une grosse averse glaçée, ça a de quoi dégoûter Laure Manaudou.
Je titubai donc en traînant ma lourde valise dont les roulettes se coinçaient dans les graviers. Je finis par atteindre la porte du manoir, au prix d'un effort surhumain (la valise était tout de même plus lourde que moi, et les roulettes coincées ne m'aidaient franchement pas). Je passai la porte vitrée, que quelqu'un avait eu la délicate intention de laisser ouverte. J'entrai, lâchai la valise, fis trois pas, puis tombai à genoux, succombant à une nouvelle crise de larmes. Et zut ! Je croyais pourtant avoir fini de pleurer. Je restai là un petit moment, les bras croisés sontre ma poirtine, le dos agité de sanglots. Puis je réussis à me calmer pour ne pas avoir l'air trop conne et levai la tête.

"Weuâh !"

Je n'étais pas effrayée, mais ça avait tout de même de quoi surprendre. Un géant au corps de pierre se tenait devant moi.

"Euh...bonjour."

J'enlevai mon ciré militaire et le jetai sur la valise, puis je m'ébrouai. Mauvaise idée, puisque ça m'ébourrifa le poil, ce qui n'était pas franchement glamour. Purée ! Même quand j'étais triste je n'arrivais pas à être sérieuse.

"J'ai téléphoné pour prévenir de mon arrivée. Un type nommé Wolverine m'a dit que je pouvais venir ici. J'ai...fini par me décider..."

La nouvelle recrue entra, fit trois pas et tomba a genoux, Scott leva un sourcil d'interogation, il lui semblat même entendre des sanglots. Le mutant envisageait déjà les problémes, devoir reconforter les gens n'était absolument pas son fort, en se genre de situatuion il serait plutôt du genre a foutre quelque baffes et a geuler sur la personne pour qu'elle se reprenne. Mais visiblement la nouvelle se repris d'elle-même. Scott eut la surprise de voir que cette nouvelle recrues était une femme-chat, et elle n'en avait pas que l'apparence, elle en avait aussi certain comportement comme le fait de s'ébrouer, elle balança de la flotte partout et qui allait encore devoir nettoyer se bordel, c'éait bibi.

Citation :

"J'ai téléphoné pour prévenir de mon arrivée. Un type nommé Wolverine m'a dit que je pouvais venir ici. J'ai...fini par me décider..."

Scott ne se souvint pas d'un quelconque coup de téléphone, mais le plus etonnant était qu'elle venais sur recommandation de Wolvy. Scott avait discuté avec lui, avait but quelques biére et échangé quelque baffes aussi avec l'immortel, il n'aurait jamais imaginé qu'il puisse avoir des véléhité social et de bon sammaritain, comme quoi il fallait s'étonner de rien en se bas monde.

Hmm ce brave Logan. Bon ben bienvenus parmis nous. Désolé y a que moi pour le commité d'acceuil.

Il s'approcha de la jeune fille. Sa main fendit vers elle et l'attrapa par la tête sans la serrer, il la souleva pour la remettre sur ses jambes. Rester a genoux sur le carrelage froid en étant totalement trempée était la plus sur façon de choper la crêve. Une fois cela fait il se présenta en bonne et du forme.

Alors enchanté moi c'est Scott Hart, ici c'est l'institut Xavier, pour les mutants etc, je te refais pas le couplet Logan a déjà dut te le faire. Mais bon si tu as des question hésite pas.

Alors que je m'y attendais le moins, l'homme de pierre tendit son immense main vers moi. Quand il referma sa main sur ma tête, je commençai à avoir peur pour ma vie. Mais il ne serra pas fort, et me releva avec une douceur dont, au premier regard, je ne l'aurais jamais cru capable (j'eus tout de même un bon torticolis).

"Alors enchanté moi c'est Scott Hart, ici c'est l'institut Xavier, pour les mutants etc, je te refais pas le couplet Logan a déjà dut te le faire. Mais bon si tu as des question hésite pas."
"Beeeeen...je sais pas trop. J'avais pensé m'installer ici, en fait. J'ai rendu les clés de mon appartement, et de toutes façons pas question de retourner là bas !"

Je me sentais mouillée et misérable. En plus, vous, les humains, vous avez de la chance. Quand vous êtes mouillés, l'eau coule sur votre peau et vous n'avez qu'à vous essuyer pour être sec. Mais moi, l'eau restait collée à ma fourrure. Après une douche je devais toujours me passer tout le corps au sèche-cheveux. et là, mon sèche-cheveux était resté à l'appartement.

"Où est-ce que je pourrais me mettre ?"

Décidément Scott n'était pas doué pour ce genre d'exercice de relation publique. Il aurait préféré être a mille lieux d'ici, ou tout du moins dans sa chambre, allongé dans son lit a lire un bon bouquin. Mäelys lui expliqua qu'elle venait s'installer dans le manoir après avoir rendu ses clés d'appartement. Le mutant se demanda qu'elle pouvait être les raisons qui l'avait poussé a cela. Remarquez il suffisait de regarder son physique pour deviner que la vie ne devait pas être rose tout les jours, il savait qu'un physique quel peut différents pouvait entrainé des réactions hostile.

Ben pour l'attribution des chambres il faut voir l'intendant, je te conduirais a lui tout a l'heure et...

Scott huma l'air, il sentit une horrible odeur de poil mouillés, il n'eut pas longtemps a réfléchir pour comprendre que ladite odeur venait de la jeune fille chat ici présente. Il disparut un instant et revint avec une serviette qu'il jeta sur la tête de la petite chatte.

Mais avant toute chose je te conseille de te sécher. Parce que la tu vas faire fuir les gens.

Le mutant connaissait bien les affres de la pluie sur certain mutant. Sur lui l'humidité provoquer des apparitions de plaques de mousse au endroit ou l'eau pouvait stagner, ensuite il passait des heures sous la douche a tout nettoyer et ensuite s'enduire d'anti-mousse généralement destiné a l'entretient du parc.

Le géant de pierre s'éloigna puis revint avec une serviette qu'il me jeta à la figure. Pas très élégant, mais j'appréciait l'attention.

"Merci. Je crois en effet que ce ne serait pas du luxe."

J'ôtai mes vêtements rendus gluants par l'eau, ne conservant que mes sous-vêtements et entrepris de me sécher. Mais bien sûr, la serviette-éponge conçue pour un corps glabre n'enlevait que le gros de l'eau. Je m'ébrouai pour retirer encore quelques gouttes, mais ça m'ébouriffa tous les poils du corps, en rajoutant une couche au ridicule de la situation. Ma fourrure avait donc doublé de volume et me donnait plus que jamais l'air d'une serpillière. Pour le glamour, on repasserait. Maintenant j'en étais sûre, la météo ne m'aimait pas !

"Pfff ! Je savais que j'aurais dû prendre mon sèche-cheveux..."

J'essayai de lisser un peu mes poils en me léchant. Cette action avait le plus souvent pour conséquence d'éveiller un profond dégoût chez les gens. En même temps j'aurais bien voulu les voir à ma place.

"ça vous dérange pas, j'espère. Les humains n'aiment pas. Ils crient beaucoup...sur moi...et méchamment. Je sais que c'est pas très classe, mais c'est la seule solution quand on n'a pas de séchoir."

Après quelques coups de langue, je finis par récupérer une apparence à peu près normale, même si j'étais encore humide.

C'était assez...déroutant, cette fille ne semblait pas avoir une once de pudeur, elle vira ses fringues, ne gardant que ses sous-vêtement et entrepris de ce lécher après avoir essuyer le plus gros de l'eau. Cette vision d'une fille-chat se léchant aurait surement émoustillé plus d'un fan de manga. Mais bon la c'était limite un peu trop. Scott la regarda faire avec étonnement et une certaine gène. S'il n'était pas fait de rubis, il serait certainement rouge comme une pivoine. Il toussota pour se donner une contenance.

Hum...Bhrum. Bon moi perso sa me dérange pas, mais bon te foutre pratiquement a poil en plein milieu du hall c'est pas la meilleur des idée.

Il attrapa la serviette et la noua de force autour de la poitrine de la jeune fille. Histoire de lui redonner un semblant de descence. Scott attrapa le bagage de la nouvelle venue.

Y a des jeune ici et certain n'ont jamais vu de fille autrement que sur des magazine. Alors va falloir refréner tes penchants exhibitionniste. Compris ?

Scott commença a marcher pour l'emmener voir l'intendant, il lui donnerait une chambre, s'occuperait de son inscription au cours qu'elle voulait et lui permettrait d'acheter tout ce dont elle aurait besoin.

Je vais t'emmener voir l'intendant de l'institut, il te donneras ton ce dont tu as besoin pour ton installation ici.

Scott semblait quelque peu gêné, et je pouvais tout de même comprendre pourquoi.

"Hum...Bhrum. Bon moi perso sa me dérange pas, mais bon te foutre pratiquement a poil en plein milieu du hall c'est pas la meilleur des idée." dit-il en me collant la serviette autour de la poitrine.
"Y'a des jeune ici et certain n'ont jamais vu de fille autrement que sur des magazine. Alors va falloir refréner tes penchants exhibitionniste. Compris ?"
"Mais je suis pas exibitri...trist...tioniste."

Je remis mes vêtement mouillés. Berk ! C'était désagréable ! Et puis je suivis le géant de pierre dans le couloir.

"Je vais t'emmener voir l'intendant de l'institut, il te donneras tout ce dont tu as besoin pour ton installation ici. "
"Ce serait cool. J'ai pas tellement d'affaires avec moi, juste le strict nécessaire. Oh je donnerais toute ma collection de mangas pour une bonne douche chaude ! Et sinon, on enseigne quoi ici ?"

Alors ça c'était une bonne question. Scott ne c'était vraiment intéressé aux matières enseignés ici. C'est vrai que normalement il aurait du suivre certains de ces cours, il avait bien essayé mais c'était trop compliqué. En plus il n'y avait pas de bancs assez solide pour le supporter. Il regarda la petit chatte trotté derrière lui, il devait répondre quelque chose a moins de vouloir passé pour un baltringue.

Et bien on enseigne a peu prés tout, les classiques histoire, anglais, mathématique et puis d'autre cours plus spécifique, philo et heuuu...lettres

Mieux valait détourné la conversation sur quelque chose d'autre. La maitre au courants des uses et coutumes de l'endroit ne serait pas une mauvaise idée. Il sortie un petit livre qui était en fait le règlements de l'institut. Il s'éclaircit la voie comme s'il allait chanter un récital.

Alors tu seras avec quelqu'un dans ta chambre d'internat, le couvre-feu est a 22 heures pour les élèves mineurs pour les majeurs faut prévenir quand on sort. Certains lieu sont interdits aux élèves a moins d'être accompagnés d'un x-men. Quoi d'autres ? Ha oui il est interdit aux filles d'aller dans les quartiers des garçons et vice-versa. Sinon c'est a peu prés tout. Tu découvriras le reste par toi même, ha si quand même l'usage des pouvoirs est interdits dans l'institut.

Ils arrivèrent devant la salle de l'intendant, Scott espéra que Ghinzu était dans un bon jours sinon la pauvre n'en aurait pas finis.

Voila je te laisse la, moi je rentre pas, l'intendant ne m'aime plus depuis qu'il c'est rendu compte qu'il devait me donner un reveil neuf presque tout les jours.