[event] intérieur du cube (pv Collossus, Hellion, Cyclope)

Le Cube. Sur la forme, rien à redire c'était en adéquation avec le nom, sur le fond, c'était pas la même. Une prison miniature pour enfermer les pires mutants qui oeuvraient comme des criminels. C'était peut être pas très étique, ou du moins politiquement incorrect. Constitutionnellement, il était interdit d'enfermer séparément les noirs, les blancs ou tout autres races. Par contre quand il s'agissait de mutants, on s'en moquait royalement. Et ça l'aurait étonné aussi qu'ils aient des heures de libres pour se balader dans la cour sous l'oeil attentif des snipers. Les libertés individuelles devaient être une pensée abstraite ici. Enfin, il n'allait quand même pas plaindre tout ces criminels et assassins, ils n'avaient eu que se qu'ils méritaient ! Et les Xmens étaient venus ici pour les remettre dans leur cage et s'assuraient qu'ils ne remettent pas le monde extérieur à feu et à sang.

On va où maintenant grand chef ? On les empêche d'utiliser la machine ? On les poursuit dans les couloirs ? Ils sont plus nombreux, ils connaissent les lieux, et à part le sourire Max white de tornade, on a rien pour nous.

Pour le moment Cyclope était le leader des Xmen, alors autant le laisser décider pour le garder dans son statut de grand chef.


;[court, pas d'inspi, mais au moins ça pose les bases et on est dans la place]

A la grande surprise des prisonniers, les portes des cellules avaient été déverrouillées.
C'était le Crapaud qui était venu chercher Piotr dans sa cellule. En effet, le russe, malgré le boucan environnant n'avait pas pris la peine d'essayer de sortir.

Mais le Confrériste aux allures de batracien lui avait expliqué ce qu'il se passait!
Qu'en sortant de sa cellule, il avait recouvert toutes ses capacités mutantes, le physique assez disgracieux également.

C'est ainsi que Colossus comprit qu'il fallait qu'ils tentent de s'échapper du Cube.
Surtout que, pour sa part, il y avait été mis pour un motif tout à fait ridicule. Enfin, cela ne regardait que lui.

Avant de sortir, il pensa à récupérer ses boucles d'oreille soigneusement cachées dans le paillasson que les autorités nommaient "matelas".
Lorsqu'il sortit de la petite pièce où il avait séjourné des mois durant, il réussit à se retransformer en colosse de métal. Les vêtements que portaient les bagnards n'étaient fait que d'un tissu assez banal. Gagnant en carrure, en taille, les coutures du haut de la tenue sautèrent, tout comme les semblant de chaussures qu'il avait aux pieds.

Le Crapaud sauta sur l'épaule droite de Peter, qui avançait dans les couloirs, chassant du revers de la main les personnes, mutantes ou non, qui tentaient de l'empêcher d'avancer.

Le bruit de ses pieds lourds, tout de métal, résonnait dans les couloirs malgré la cacophonie environnante.

Des renforts ? On attendait des hypothétiques renforts du gouvernement ? C'était une prison fédérale ! En cas de l'évasion du premier plouc venu, le quartier de la prison était bouclé en moins de cinq minutes, et les marschalls lâchaient les chiens pour le débusquer dans les fourrées. En cas d'une émeute, la prison étaient bouchée, et les brigade d'intervention et de répression intervenaient vite fait bien fait à grand coup de gaz lacrymogène et matraque. Le fait qu'il n'y ait personne, que se soit flic lambda ou militaire ou mandroide signifiaient qu'ils n'allaient pas intervenir. Faire des barrages de police ouvrant le feu sur quiconque sortait de la prison aurait été une bonne première ligne de défense, même si ça n'aurait pas arrêté la plupart, mais l'absence de réaction confirmait que personne ne viendrait, à part à la fin pour s'accaparer leur mérite ou accuser les xmens pour leur intervention inopiné qui les aurait géné.

A ta place, j'attendrais pas grande monde niveau renfort ici, ça m'étonnerait que les pontes laissent leurs troupes être envoyé dans le microcosmos affronter des mutants de la taille d'un grain de sable couper de tout renfort. T'es notre stratège, mais je comprends vraiment pas le raisonnement derrière notre venu, enfin, c'est peut être pour ça que c'est toi le chef chef, à oui, c'est aussi parce que t'as connu le prof X quand il avait encore ses cheveux !

Une blague récurrente à l'institut, même si tous savait que l'effet miroir sur le crane du prof était lié à son pouvoir. Il avait déjà exprimé sa propre idée quand à la stratégie à suivre. Couper la machine ! Ou au moins attendre de l'autre côté pour les prendre par surprise quand ils sortaient.
Ils s'avancèrent dans les couloirs et repèrèrent bientôt à sa démarche lourde et métallique un individu suspect car clairement coupable.

« Et on va commencer tout de suite, tiens... Eh vous deux, l'heure de la promenade est terminée! »

C'est le moment de regagner gentiment vos cellules ! A votre place je l'écouterais, il peut se montrer pire que n'importe quel maton niveau maintient de l'ordre publique, et vous savez, quoi ? Je suis comme lui !

D'une virulente poussée de télékinésie, il propulsa le confrériste humanidé au fond du couloir contre la paroi. Quand à l'organométallique, il se contenta de lui foutre des torgnoles qui en temps normal aurait fait de grosses marques sur la carrosserie d'une voiture mais qui a lui ne lui faisait pas grande chose. C'était un boulot pour Cyclope et son regard incendiaire. Enfin, il pouvait lui faciliter le travail, un peu. Il faucha les jambes en les tirant d'une rafale de TK tandis qu'il poussait le torse. Ca devrait le déséquilibrer, voir le faire tomber, et au moins permettre à Scott de décocher une rafale que BigGuy encaisserait moins bien.

Et voici que des adversaires d'envergure se dressent sur le chemin du Crapaud et de Colossus. Ce dernier stoppa net ses mouvements quand il vit les 2 X-Men. Il ne bougea pas non plus quand retentit la voix de Cyclope, pas plus que celle d'Hellion.

Le seul mouvement du colosse fut de se retourner quand le Crapaud fut propulsé au fond du couloir pas la TK de l'X-Baby. C'était plus un réflex qu'une véritable inquiétude, puisqu'il savait que son comparse saurait se réceptionner. Ce que le Crapaud fit.

Adhérant à la paroi du mur, il resta en position accroupi, après s'être laissé tomber au sol.

Pendant ce temps, Colossus se sentit partir en arrière. Plutôt que de résister, il se laissa tomber en roulant en arrière. Base du judo. Plier mais ne pas rompre.
Ainsi, il se retrouve agenouillé, la main gauche appuyée au sol.

Levant la tête vers le duo, il ouvre alors la bouche pour laisser échapper ces quelques mots:

"Laissez-nous passer, et il n'y aura pas de blessés."

D'un bond, le Crapaud le rejoint, se tenant non loin de lui, dans une position similaire.

« On va se répartir les deux guignols. Je m'occupe du sac à anabolisants. »

Quoi ? Il allait devoir s'occuper du nabot ? En fait il lui refilait l'adversaire qu'il voulait car avec son strabisme, il était pas capable de toucher une cible mouvante, alors qu'avec cet espèce de char russe modèle T-90, il était sur de faire un carton. Puis comment se partager des adversaires dans un lieu aussi étroit ? C'était pas comme si on allait s'affronter dans des pièces séparées genre Manga où les protagonistes quittent le groupe un par un jusqu'à se qu'il ne reste plus que le héros affrontant l'ultime méchant. Mais pas question désobéir au chef ! Alors il allait s'interdire de toucher à Colossus et se contenter de mettre KO le batracien quand il aurait pu se faire les deux tout seul. Enfin au moins tenir tête au Colosse, le mettre Ko aurait été une autre histoire.

Il saisit le Crapaud avant même qu'il ai pu sauter, se qui n'aurait rien changer d'ailleurs, le gardant dos à lui pour éviter les crachats ou une attaque de l'appendice de batracien qui lui faisait office de langue. Ca aurait été anti-charisme ! Il le projeta sur le mur du fond la tête la première dans un "Boïng" satisfaisant.

Que fais le crapaud quand le mur lui tombe sur la tête ? Comme tout le monde : il dit aïe…

Replique banale et certainement pas original. Si simple que même Tornade aurait pu sortir un truc du genre. A côté de lui, Cyclope joué au missile anti char contre mister trente centimètres de blindage. Il aurait fallu que wolverine soit la, ça aurait fait les pieds au chef, et il serait arrivé et l'aurait taillé comme dans du beurre. Les rayons iridescents étaient tous centrés sur le russe alors que d'ordinaire, il n'hésitait pas à tirer sur les infrastructures pour assomer ses adversaires. Hellion ignorait tout de la résistance des parois et de se qu'il se passerait si elles étaient détruites, mais le chef n'avait pas l'air d'humeur à prendre les paris la dessus.

Le crapaud se releva et lança sa langue au visage de Jullian. Celle ci heurta son bouclier, et Jullian la saisit avec sa télékinésie et commença à faire des tours avec autour des jambes du crapaud.

On t'a jamais dis que c'était mal élevé de tirer la langue ?

Un petit noeud, et ça devrait suffire à le neutraliser, sinon il aurait toujours le temps de réagir n'est ce pas ?

Colossus n'avait aucune idée du nombre d'X-Men qui avaient envahi le Cube. Peut-être n'était-il qu'une poignée. S'il parvenait à battre ces deux-là, il pourra enfin reprendre le cours de son existence. Mais s'ils sont une armée...

En revanche, avant de tomber sur ces deux gugusses, il réalisa qu'il devait forcément y avoir quelqu'un du coté des "criminels" pour que les portes des cellules soient ouvertes.

Ce qui voudrait dire que le Crapaud et lui ne seraient pas seuls dans la bataille.
Quoi qu'il en soit, avant de tirer des plans sur la comète, il faut d'abord régler les problèmes qui se présentent là, maintenant...

La seule chose qui vit Colossus avant de décoller du sol était une lueur rouge. Celle-ci partait directement des yeux de son adversaire pour l'atteindre en pleine poitrine. Bien que cela n'entama pas sa carapace, il sentit le coup, ce qui montre combien la rafale était puissante.

Tellement, qu'il en décolla donc du sol pour être projeter à environ deux mètres de là où il se tenait. Cette fois, il ne put rouler pour se rétablir, et tomba de toute sa masse dans le sol, qui se craquela sous son poids. Ce qui lui donna une idée...

Le plus jeune des deux, celui qui s'occupait du Crapaud était déjà en train de le malmener. C'était suffisant pour que Peter tente quelque chose.

Toujours allongé au sol, il en frappa la surface de toute la longueur de ses bras. Il était positionné en croix, dos au sol. La structure était prévu pour empêcher des Mutants sans pouvoirs de s'échapper, mais là, c'était une autre histoire.

En voyant les fissures que sa simple chute provoqua sur le sol, Piotr comprit que s'il y mettait volontairement de la force, la structure qui entourait le quatuor aurait du mal à tenir.

Le sol se fissura pas mal, et des portions de murs et de plafonds tombèrent en divers endroits. Pour sa part, Colossus n'avait pas peur, si l'étage s'effondrait sur lui-même, il s'en sortirait... Pour les autres, c'était une autre histoire.
Le Crapaud ne s'en sortirait probablement pas, mais les Héros ici présents ne laisseraient pas mourir un "innocent", toute proportion gardée, bien évidemment.

Il n'était pas un brillant stratège, mais c'était la seule chose qui lui vint à l'esprit.

De son coté, le Crapaud, immobilisé la bouche ouverte, tenta de lui crier quelque chose qui ressemblait vaguement à "Mais qu'est-ce que tu fais? Tu vas tous nous tuer", mais c'était difficilement compréhensible...

Spoiler:

L'homme de fer du sentir son impuissance face à Scott et fit la seule chose déraisonnable qui lui permettrait de s'en sortir, il fracassa le mur. Rien de logique à ça, Cyclope était moins solide que le mur mais au moins la paroi ne se défendait pas ! C'était assez lâche comme attitude ! S'en prendre à quelqu'un qui ne pouvait pas se défendre. L'ennui, c'est que le Cube n'était pas juste un modèle réduit du monde, c'était un autre plan d'existence. L'appareil ne réduisait pas le vide dans la matière comme on pouvait le supposer, mais il téléportait dans un autre monde qui tenait tout entier dans un cube. Un casse tête pour les physiciens, et de quoi rendre définitivement chauves tous ces chercheurs en blouses blanches et calvitie. Mais si le modèle mathématique est inaccessible à l'homme, l'expérience pratique démontre la validité du modèle, comme on dit, un mathématicien ne croit rien qui n'a pas été démontré, un physicien croit tout se qui n'a pas été réfuté, un chimiste s'en moque et un biologiste ne comprends pas de quoi on parle. A moins bien sur que la machine supprime bel et bien le vide dans la matière et que le cube serve à maintenir cet état...

Tout ça pour en arriver au concept que le Colosse avait ébréché le contenant et que maintenant le contenu se déversait à l'extérieur. Comment expliquer cela. Que ressent on ? C'est comme être étiré à l'infini tout en étant compressé en un seul point, transpirer de froid tout en grelottant de chaud, être indivisible et pourtant partout à la fois. L'espace d'un instant qui s'étire à l'infini, on est un grand tout de rien. On est le grain de matière qui survit dans la masse d'antimatière, l'élément insignifiant dont l'existence même est improbable et qui pourtant existe malgré les calculs et mes théories mathématiques. Si Hellion avait pu se regarder dans un miroir au moment où il était jeté hors du cube qu'aurait il vu ? Peut être n'y aurait il rien eu à voir dans un monde sans photons aveuglant d'obscurité, mais au delà de la lumière, il aurait vu chaque parti de son être, du plus petit atome, à la cellule, au globule blanc pour atteindre son épiderme sous toutes les coutures. Mais peut on encore exister quand tout son corps est ainsi dispersé aux quatre vents dans un monde figé ? N'est pas là le moment où on peut tenter de différencier le corps, l'âme et l'esprit. Si l'esprit relie le corps à l'âme et que le corps et partout divisé, alors l'esprit s'étale t'il pour assurer son office, et passe t'on à un autre plan de conscience, un où le monde n'est plus qu'une succession de point sur le temps, d'où la nature incompréhensible du temps le passé étant relié au futur par un présent qui n'existe pas car déjà passé et pas encore futur ? Le point du temps avance t'il sur la droite ? Mais encore une fois, peut on représenter le temps selon un modèle spatial, car la droite n'est rien d'autre ? Et alors, la droite est censée être droite, mais la gravité et la relativité la courbe. Le temps est il un point dans un repère X Y Z ? Qui se promène au gré des courants du destin ? Et le présent existe t'il ? Peut on vraiment savoir se qui se passe vraiment en connaissant la position en la vitesse de chaque grain de matière sans perturber l'instant présent suivant. Peut être que la seule conscience de la réalité suffit à la perturber. Un arbre qui tombe ne fait il du bruit que s'il y a quelqu'un pour l'entendre tomber ?

S'il n'y avait eu personne, la chute d'Hellion par terre aurait elle fait du bruit vu qu'Hellion était inconscient et donc incapable d'entendre. Pas de chance, se n'est pas cette fois qu'on le saura vu qu'Hellion n'était pas seul et qu'il y avait des témoins de sa matérialisation quasi divine. Il chut la tête la première et perdit connaissance.

Très sincèrement, Peter n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien se passer.
Toujours allongé au sol, il prit une petite seconde afin d'inspirer à fond. Il se sentait prêt à entamer un nouveau round. S'il faut tuer aujourd'hui pour sortir du Cube, il n'hésitera pas. Ce qu'il lui faut c'est une stratégie efficace pour battre des ennemis qui privilégient le combat à distance quand son truc, c'est le corps à corps.

Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque, en s'asseyant, il découvrit que... Il était seul, dans le couloir. Regard de braise et X-Baby avaient disparu. De même pour le Crapaud.

Il scruta autour de lui cherchant celui ou celle qui aurait pu les enlever tous les trois en une fraction de seconde. Mais il était bel et bien seul.

Et il commençait à se sentir mal. Comme quelqu'un qui a le mal des transports, mais en pire. Sous sa forme métallique, il ne ressent pas grand chose habituellement. Mais là, c'est bien différent. Il avait l'impression qu'il allait se retourner comme un gant, mais de l'intérieur.

Il se mit à grommeler des injures en Russe, pestant contre Cyclope et son rayon optique, qui avait dû faire plus de dégâts internes que Piotr pensait.

Heureusement qu'il est déjà assis, car il est certain qu'il aurait trébuché et se serait étalé de tout son long sur le sol vu l'état dans lequel il est...

- Je vais fermer les yeux... Juste une seconde, ça va passer...

Et il le fit. Il garde son calme et attend que cela passe. Quand il ré-ouvre les yeux, il est à l'extérieur. Il ne sait pas par quel miracle cela a pu se produire. Peut-être un tour de passe-passe télépathique?

Colossus essaie de se relever tant bien que mal, et debout, mais plié en deux, il fait de son mieux pour contenir le maigre repas ingurgité la veille. Il reste fixe, immobile, comme ça, espérant vraiment que cette sale sensation va disparaître. Il se sent tellement mal qu'il ne réalise pas qu'il est LIBRE. Pas loin du Cube, mais LIBRE!

-PETER!

C'était le Crapaud. Visiblement, lui, il s'était laissé aller. Il avait du vomis sur la tenue de prisonnier qu'il portait encore. Il vint apporter son soutien à Colossus, pour que le russe puisse enfin se tenir droit.

- Spassiba. [HRP: Merci, retranscrit dans notre alphabet de manière phonétique.] Que s'est-il passé? Où sont les X-Men que nous affrontions?

- Je n'en ai pas la moindre idée... Mais faut qu'on se tire!

Et le duo commença une marche plus ou moins sûre, Peter n'ayant pas encore bien récupéré de ce petit voyage téléporté.