Kane accueilli par Avalanche et colossus

Les pneus de sa voiture crissèrent sur le sol lorsqu'il freina. Il avait eu de la chance que Scarlet lui eut donné de bonnes indications pour venir sinon il n'aurait jamais trouvé et aurait éré dans les bois. Finalement, contacter la confrérie en dessinant des symboles dans un champs de blé avait été une bonne idée. Il avait rencontré la fille du grand patron qui avait finie par le recruter au terme d'un combat au Walhalla. Pas sur que son adversaire remarche un jour, mais quand il l'avait vu avec ses tronçonneuses greffées à chaque bras, il avait pris peur et l'avait plaqué au sol sans discontinuer en multipliant la gravité par 3 et le relâchant et le replaquant sans s'arrêter, comme des coups de masse pour le mettro KO. C'était comme encaisser le poids d'une personne de deux fois votre poids à 9,8 mètres par secondes. Il n'était pas sur que cette valeur soit juste, et c'était sans aucun doute certainement moindre, mais bon, quand il infligeait ce genre de traitement, il y avait bien un choc en plus du poids, comme si d'un seul coup on vous accrochait des sacs de ciments aux épaules.

Il se gara où il put entre deux arbres. Il prit les clés, sortit son sac de la malle puis verrouilla la voiture. La batisse était pleine de petits voyous et délinquants, autant ne pas les tenter et leur faciliter la vie, et s'il touchait à son auto, il allait leur passer le goût du pain à ces nabots ! Le sac sur l'épaule, à la « cool », il franchit le parvis et se trouva devant la porte. Que lui avait elle dit déjà ?

Une fois à la porte, tu sonnes sur le bouton numéro 4, puis tu pousses la porte dés qu'il y a un clic, tu entres et tu attends dans les vestibules, quelqu'un viendra s'occuper de toi.

Il suivit les instructions, s'étonna à moitié que certains confréristes sachent lire et écrire, ou peut être était se un test de présélection ou d'aptitudes. Il poussa la porte et tomba sur un Hall un peu vétuste. L'immeuble en lui même avait l'air usé et fatigué, mais ça ne devait pas être évident de faire venir un peintre ou un électricien ici, et s'arrangeait pour qu'il dise rien sans le tuer. Il s'assit sur une chaise branlante dans le hall le sac au sol. Pitié, pas un de ces foutus gamins qui était confrériste juste pour être rebelle ! Il ne le supporterait pas. Lui était vraiment venu pour la Cause, pas pour la gloire et le loisir. Au vu de se qui arrivait au bout du hall, ce n'était pas un gamin.

Colossus était le premier, mais silencieux.
Quoi qu'il en soit, le géant Russe, dans sa forme humaine s'approchait. Vêtu d'un jean's un peu moulant puis s'élargissant au niveau des mollets, il portait également T-shirt blanc un peu serré.

Il avançait, le dos droit, le visage fermé, il ne pipait mot.
Il regarda sa montre, discrètement, puis, lorsqu'il arriva dans le vestibule où attendait le nouveau venu, il stoppa net.

Oui, il préférait attendre que des membres plus "iconiques", des vrais bad-ass/bad-boys se présentent.
Cela avait quelque chose de plus formel, selon lui. De plus officiel.

Joignant ses bras dans son dos, il demeurait immobile.

C'était très dure pour Dominic Petrakis, presque inhumain depuis quelques temps. Il était en train de regarder plusieurs photos avec presque des larmes aux yeux, c'était encore très cruel pour le vieux acolyte de regarder ces photos avec nostalgies. Ô pourquoi tant de cruauté? Pourquoi il a perdu son précieux casque adoré pendant sa confrontation contre les méchants et pendant l'engueulade du grand colosse rouge. Cain était vraiment méchant quand il le voulait, surtout pour Avalanche. Bière entre les deux jambes en train de regarder la télévision et avec des photos de la main gauche. Son pauvre casque argenté, où était son pauvre casque?

Il n'avait pas la morale depuis qu'il a perdu son magnifique casque pendant les évènements du cube. Même madame bobo n'était plus là pour le consoler. Ô pauvre Dominic, il avait beaucoup de difficulté à se faire l'idée de perdre une personne aussi chère à son cœur. Quand des mutants ont commencé à se présenter devant la Confrérie, peut-être que c'était le temps à Dominic Petrakis de bouger un peu ces fesses.

-Bon... Bon... Bon... qu'est-ce qu'on a de bon aujourd'hui?

Il regarda Colossus quelques secondes.

-Salut... Piotr...

Puis, il regarda le nouveau venu.

-Qu'est-ce que tu veux, toi?

En voyant Dominic Petrakis, alias Avalanche, arriver, Piotr comprit que l'accueil allait être...

-Qu'est-ce que tu veux, toi?

Voila, il n'eut pas le temps d'aller au bout de sa pensée que les choses telles qu'il les voyait commencèrent.

Enfin, cela n'allait pas dégénérer bien loin selon lui. C'est juste qu'ici, on n'était pas à l'institut. On venait à la Confrérie par choix, mais la vie y était moins paisible que derrière les murs d'un grand et beau manoir surplombant un vaste bois au cœur de Salem Center.

Les bras toujours joints dans le dos, il salua simplement Avalanche d'un signe de la tête. Pas de sourire, pas de tape dans le dos... Pas que ce n'était pas pratiqué en ces lieux, mais pour l'arrivée d'un nouveau, fallait peut-être rester un peu plus formel.

Piotr se mit tout de même en mouvement pour sortir par là où le nouvel arrivant était entré. Il voulait simplement vérifier que personne ne l'avait suivi ou que...

Il n'avait pas d'idées précises sur ce qui pourrait se passer, mais il valait mieux être prudent. Étant donné qu'aux yeux du monde, c'était eux les méchants, une descente pourrait peut-être avoir lieu si, par un miracle inexplicable, les autorités parvenaient à trouver ce refuge pour tous ceux qui ne voulaient plus être considérés comme des rebuts de la société, mais la dominer.

Il était donc sur le seuil de la porte, qui était entrouverte, les mains dans les poches. Il ne remarqua rien de véritablement suspect. Il faut tout de même reconnaitre qu'il faudrait que les humains soient sacrément couillus, ou fous, au choix, pour tenter d'attaquer ici.
Il referma la porte et s'y adossa, croisant les bras sur sa poitrine.
Il attendait de voir comment allait répondre l'inconnu qui se tenait devant lui.