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| Laissez-nous chanter [PV Shadow King] | |
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Icare Elève X-Men Beta
Nombre de messages : 412 Age : 36 Autre(s) identité(s) : Icare/ Jay/ Joshua Guthrie ( identité abandonnée)
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| Sujet: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Sam 2 Oct 2010 - 12:38 | |
| *****Dix jours avant le jour J*****
Comment en était-il arrivé là? C'était pourtant bien simple... Le besoin d'argent! Icare ne pouvait se résoudre à demander un poste dans le bar ou beaucoup d'élèves de l'institut venaient prendre un verre, c'était trop difficile psychologiquement. Malheureusement avec sa mutation visible, les possibilités n'étaient pas énormes! Certes l'ange pouvait cacher ses ailes sous un long manteau mais à un moment où à un autre les endroits où il s'y étaient essayé avaient aperçu son petit "problème génétique", dans les vestiaires, en sortant ou simplement lorsque le personnel chahutait avec lui. Jay s'était bien entendu avec eux mais en voyant sa monstruosité, ceux-ci avaient cessé de lui parler et l'avaient prit pour le diable en personne. Malheureux et ne voulant pas que cela se reproduise, le jeune homme essayait sans succès de trouver un endroit où les mutants étaient acceptés! L'un d'eux à l'air pas très net l'avait abordé alors qu'il reprenait ses affaires, sortant du dernier bar où il avait été viré...
Jay l'avait écouté, trouvé le bar et avait voulu y pénétrer, mais un garde immense l'empêcha de rentrer, son poing se colora et se durcit devenant un métal brut.
-Ici c'est que pour les mutants. Comment t'as eu l'adresse? T'es humain? Prouve que non, je t'étripe sinon!
Effrayé par ce monde très étrange, au contraire de celui qu'il connaissait, le jeune homme était surprit que l'on puisse à ce point être pro mutant. Ici pas le droit d'être humain sinon c'était la mort! Alors que d'habitude Icare devait se cacher, on voulait à tout prix voir sa mutation. Enlevant son manteau, le mutant laissa apparaitre ses ailes blanches, le videur lui arracha le manteau, un sourire malsain sur ses lèvres.
-Et alors mon gars, t'as honte de ce que t'es? Te cache pas ici, ce serait mal vu... Et ce nom?!
-Euh, l'informateur s'appelle Garen... Il m'a dit de spécifier ce nom!
-Ok et pourquoi aurait-il donné cette adresse à une petite gueule d'ange comme toi?
-Je... Je vais postuler parce que vous cherchez un chanteur.
-Ah c'est toi! Allez va mon grand gaillard.
Le physique modifié d'Icare lui empêcha le désagrément d'être traité de fillette mais le gardien ne devait pas en penser moins; pas que son apparence ne soit efféminé, non surtout pas maintenant mais l'ancienne fragilité restait palpable, et puis on ne pouvait pas décemment faire ce métier sans être un rappeur ou un punk rebelle dans l'esprit simpliste de l'homme. Icare avait ensuite été au bureau, là, un autre homme, mutant lui aussi l'écouta chanter avec sa guitare et l'engagea de suite. Même si ce n'était pas spécialement le style du bar, la voix de ce garçon l'hypnotisait, il faut dire que Jay usait inconsciemment de son don de voix, la rendant plus profonde en allant piocher dans des décibels que lui seul pouvait atteindre, et le résultat était saisissant... Son physique d'ange ajoutait au mystique de la scène et il avait été engagé sur le champs, comme les deux autres fois, à la différence près qu'ici, il valait mieux montrer sa mutation pour ne pas être traité de "sale humain" dans la seconde.
*****Jour J***** Josh s'habituait tant bien que mal à l'ambiance des lieux. Il chantait tous les jours, seul avec sa guitare à un moment donné de la soirée, gagnant rapidement du galon grâce à la qualité de ses interprétations. A croire que ces grosses brutes avaient encore un peu de sensibilité! De même ses allures angéliques le laissaient voir comme un message particulier... Une créature pure était venue leur dire que le temps des mutants si parfaits était enfin venu dans l'esprit des plus malades! Dans cette ambiance ou bagarres, meurtres derrière le rideau, et drogue se côtoyaient, ne semblant pas être touché par la vilénie de cette mini société Icare chantait. Il en était venu à apprécier le bar qui s'appelait "The Perfect Difference" car au moins, il pouvait se donner à fond dans sa passion et là, peu importait ses gênes de mutant, au contraire! Son allure différente était très bien appréciée, quémandée même.
Alors qu'il était sur scène, le jeune homme qui était d'abord assis sur une chaise, les ailes tombant par derrière, se releva petit à petit, pour décoller à quelques mètres du sol, achevant une chanson en augmentant sa voix, la travaillant sans faiblir. Le moment était magique! Plus un bruit dans la salle... Même les petites frappes le respectaient en cet instant merveilleux... Puis un grand fracas et des hurlements " La police!" "La police!". Bien que les mutants prônaient la supériorité de leur race, la plupart d'entre eux craignaient la brigade composée surtout d'humains pourtant. Étrange paradoxe! Jay lui avait oublié que ce lieu était un endroit pour les drogués, meurtriers en cavale et bandits... Il s'était sentit tellement à son aise qu'au lieu de partir discrètement à la fin de son "concert" avec le groupe du coin ou seul, il parlait à des gens qui paraissaient bien plus tolérants que ceux de dehors. Il ne se rappelait que maintenant des histoires de drogue et autres desquelles il avait décidé de se détacher, ayant une éthique bien trop pure pour cela... Cependant lui aussi paniqua, à juste raison. Ses ailes blanches déployées, essayant d'éviter les clients de tout poils, plumes, métaux et autres sortes indéfinies, Icare survola l'endroit, mais l'entrée étroite le forcerait à se poser. Inquiété, comme étant en transe, se rappelant de tous ses ennuis, l'ange retourna sur la scène et y resta figé, assis au milieu de son estrade... Seul et perdu, assis en vrac, regardant ce qui s'y passait.
Ce monde qu'il s'était construit en dix jours, omettant les mauvais côtés s'écroulait devant ses yeux d'azur... Et lui, immobile, il contemplait tout cela.
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| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 3 Oct 2010 - 11:11 | |
| Il était amusant de voir que les villes fonctionnaient toujours pareil depuis l'aube de l'humanité. Dès le moment ou les humains avaient commencé à se rassembler, ils avaient établis des règles. Quand ils s'étaient sédentarisé, des notions autre que la force et l'habilité étaient entré en ligne de compte pour déterminer l'élite de la société. Au fil du temps les villages étaient devenu des villes, de plus en plus grosse. Et les distinctions entre les gens de plus en plus marqués. Les catégories sociales, les métiers avaient commencé à se regrouper, formant des sortes de castes, refusant de se mélanger avec les autres. Et toujours, dans ce milieu, il y avait eu ceux qui étaient refusé par tout le monde. Les parias, les reclus, les vagabonds . Crains par les élites, car incontrôlables par nature. Seuls, ils étaient facilement contrôlable. Mais de par leur nature d'insatisfait, ils risquaient de se révolter, et de mettre en péril l'autorité établie. Et la police était la pour éviter ça. La police avait pour vocation de maintenir l'ordre et de protéger l'autorité en place. Rien de plus, rien de moins. Les gens se faisaient ensuite leur propre idée de la police, lui donnant certaines missions supplémentaire, lui en retirant d'autre, mais l'essence restait la. Si la police contrôlait les excès de vitesse, ce n'était pas pour éviter les morts, mais pour éviter le trouble à l'ordre publique qui résultait d'un accident. Même chose pour l'alcool. Le vol et le crime s'attaquait aux fondements de la société occidental, à la propriété individuelle, et ce genre d'attaque devait être découragé.
Dans cet esprit, il était parfois nécessaire de frapper un grand coup afin d'impressionner. C'était ce que ses chefs avaient demandé : un bar pro mutant était suspecté de servir de base avancé à la confrérie et de point de revente à la drogue connue sous le nom de Marteau de Thor. En temps normal, le Commissaire Patterson ne se serrait pas amuser à faire une descente qui risquait de nuire à l'image de sa brigade, de provoquer des blesser voir des morts, mais c'était les ordres. Et si les ordres auraient pu chagriner le commissaire Patterson, il réjouissait profondément le roi d'ombre. Quoi de mieux que de frapper une communauté qui soufrait déjà d'être mis au banc de la société pour attiser les rancœurs ? C'était toujours un germe qui provoquait la haine, la colère, l'incompréhension. Bien dirigées ces émotions devenaient des armes mortelles, capable de faire trembler des gouvernements. Et l'anarchie étaient une excellente période pour que l'être humain montre ses pires penchants. En fait, pas exactement. Le système actuel était excellent pour transformer un nombre restreint d'individu en criminel parfait et un grand nombre d'autre en criminels de seconde zone. L'anarchie obligeait l'intégralité de la population à devenir elle même une sorte de criminel... Mais de degré moindre, et agissant non sans raison.
En attendant, il avait fait encercler le bâtiment par ses hommes, renforcé pour l'occasion par des troupes des forces spéciales, et trois armures de Mandroides. Il n'aimait pas trop les pilotes de Mandroides, en général un peut trop enclin à tirer d'abord et a discuter ensuite. Une personne morte ne peux plus rien faire, même pas le mal. Sauf dans certains cas très particuliers... Mais bon, encore une fois ses supérieurs avaient voulu montrer leurs muscles en sortant du garage leur fameuse "solution de sécurité anti mutante". Georges leur avait donné des ordres strictes : personne ne devait utiliser d'arme léthal sauf sur ordre particulier. Cependant, il faisait ça uniquement pour se couvrir du côté média et hiérarchie... Personne ne ressentait d'envie de vengeance si tout se déroulait bien. Il écrasa sa clope contre un mur, puis parlant dans son micro :
"Allez y les gars"
Aussitôt, ses hommes pénétrèrent dans le bâtiment, arrêtant toutes les personnes qu'ils rencontraient, leur passant les menottes . Un véritable exemple d'efficacité. Pour sa part, il avait suivit le mouvement, juste derrière les forces spéciales, sans sortir son arme. Il était de notoriété publique que le Vice Commissaire Patterson ne sortait jamais son arme. Ce qui était tout aussi bien. Par jeux d'esprit, il suivait la progression de l'équipe qui avait pénétré par l'arrière du bâtiment. L'un des hommes des forces spéciales attira son attention. Il avait prit des chargeurs à balles réelles. Il avait été blessé il y a deux ans par les conséquences d'un pouvoir mutant, quand un poteau c'était effondré sur sa jambe, la cassant en deux. Il n'avait bien sur rien décidé. Mais il suffisait d'une étincelle. C'était si facile à produire, une étincelle. Son escouade venait d'arriver sur la scène, et entreprenait de neutraliser tout ceux qui s'y trouvaient. Un homme surgit du rideau, avec une apparence un peu effrayante. Il suffisait d'augmenter la perception de cette peur chez l'homme, et op. Le mutant gisait maintenant à terre, criblé de balles. Maintenant augmenter le sentiment de panique... Les gens cherchaient toujours une solution à laquelle se raccrocher. Ils essayaient désespérément de ne pas voir le gouffre qui s'ouvrait sous leur pied... Pour un homme d'action tel que ce policier, prit dans un état de panique, il n'y avait qu'une seule solution : il attrapa le mutant menotté le plus proche, et lui plaça son arme sous la mâchoire... L'opération n'étaient pas rendue commode par la présence des ailes de celui ci. Ses collègues, stupéfié par les coups de feu, puis par la réaction de leur collègues (et par quelque suggestion mentales) n'eurent réaction efficaces quand il poussa le jeune mutant dans une des loges et se barricada à l'intérieur. Quelques instants plus tard, les agents pensaient à avertir leur chef.
"Monsieur ?
-Oui, sergent ?
-La situation est partiellement sous contrôle, tous les mutants semblent avoir été appréhendés...
-Mais ?
-Mais un de nos agents à ouvert le feu à balles réelles, tuant un mutant. Il a ensuite prit un autre mutant en otage et s'est réfugié dans les loges.
-Super. Vous avez vraiment des agents d'élite, ma parole. Bon, envoyez moi tous les types qu'on a capturé en cellule, on fera le tri la bas. Maintenez une surveillance sur le local, mais ne tentez rien, un mort c'est largement suffisant. Il ne manquerait plus que ça se solde par la mort de deux mutants et d'un agent, on aurait toute la presse sur le dos, sans parler des émeutes... Les gars de Mutant Town ne nous le pardonnerais pas. Allez, on se bouge.
-Oui, monsieur."
Sur ce, Georges alluma une nouvelle cigarettes, grattant une allumette contre le mur. Décidément, il ne se lacerait jamais de jouer avec l'esprit des gens. C'était encore plus amusant quand il n'avait même pas à intervenir dans l'esprit des masses pour qu'elles pensent comme il le souhaitait. C'en était presque à mourir de rire. Restait à se décider. Qu'allait il faire du policier et du mutant... Hum, les torturer ? les tuer ? Les laisser vivre plein de regrets ? Tellement de solution, tellement de possibilités pour faire croitre le mal à la surface de cette terre. C'était la seule raison qui le poussait à continuer sur cette planète. Il avait vécu tellement longtemps, mais les humains continuaient de le surprendre dans leurs façon de réagir, de penser, de devenir des monstres...
Dernière édition par Georges J. Patterson le Dim 3 Oct 2010 - 15:55, édité 1 fois | |
| | | Icare Elève X-Men Beta
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 3 Oct 2010 - 13:26 | |
| Icare s'était débattu comme tout à chacun, il ne voulait évidemment pas qu'on le menotte, il aurait fallu être fou pour le désirer! Cette façon de l'attacher lui rappelait qui plus est, les fils barbelés dont l'avait entouré Gretchen la scientifique dingue. Pourtant, ayant moins à craindre que la plupart des autres mutants ici car innocent, et de nature moins belliqueuse aussi, l'ange se laissa finalement faire et se tenait assez sagement parmi ses pairs, ses ailes blanches déployées pour empêcher les autres de le coller de trop et de l'étouffer. De plus, il y avait moins de gens sur la scène qu'en bas, c'était un autre avantage... Lequel ne demeurerait sûrement pas très longtemps épargné au vu des policiers qui grimpaient partout et de mutants grimpant aux murs ou sautant qui parasitaient l'estrade désormais... Hurlant dans tous les sens. Quant à Jay, il n'arrivait plus à imaginer qui que ce soit, ce qui n'était pas forcément une mauvaise chose au vu de ses interprétations fatalistes, il se serait probablement déjà vu enchaîné dans un autre laboratoire ou en prison à vie. Désormais incapable de réfléchir donc, porté par le flot bruyant de mutants qui cherchaient à se débattre, le chanteur demanda simplement d'une voix absente que l'on fasse attention à sa guitare. Jusqu'à maintenant, ses puissantes ailes le maintenaient protégé de toute cette bousculade, mais elles le rendaient aussi plus repérable et donc une proie de choix pour un policier probablement aussi paniqué que lui! Tiré en arrière, le jeune homme eut un mouvement réflexe, cherchant à emporter le poids mort sur lui vers l'avant... Il n'était malheureusement pas assez fort, même avec son physique plus viril maintenant; sans compter que le policier savait comment se placer pour amenuiser le champ d'action du mutant. Josh ne pouvait pas user de son don de voix car il n'était pas en face de l'homme et que sa gorge était obstruée par un bras qui l'étranglait à demi.
D'en bas, la scène semblait être une pièce de théâtre d'un autre temps joué, l'ange Gabriel prit en otage par un félon quelconque, un de ces humains pêcheurs qui ne méritait pas la vie que Dieu leur avait offert. Mais pour l'interprétation on repasserait car Jay était athée, il avait connu trop de déceptions pour croire en quelque chose d'aussi illusoire. Naturellement effrayé par l'homme qui semblait avoir été prit d'une pareille pulsion de panique, le jeune homme ne se débattit tout d'abord pas, ses ailes repliées contre lui, droit mais emprisonné comme un pauvre paquet, il n'avait plus rien de majestueux... Plutôt de triste en fait. Le policier le tenait fortement et le pistolet pointé sur la mâchoire du mutant, il n'arrêtait pas de lui crier des insultes. Icare ne réagit pas tout d'abord, attiré par un homme et un seul en bas... Un policier qui devait sûrement diriger les choses. Autour de lui avaient disparu les piliers brisés, les néons tremblotant et sa guitare tombée dans un coin, avaient été effacé les présences d'humains de la loi et de mutants qui criaient, vociféraient et se débattaient ou qui se laissaient faire en pleurant. Même de grands criminels craquaient sous le joug de la police, effrayés comme des enfants. Le jeune homme lui, soutenait les yeux d'un seul homme, un inconnu qui semblait pourtant avoir tant de choses à raconter... L'ange regarda ses lèvres remuer, il était totalement immobile, ne se débattait pas. Le policier murmura à son oreille un "c'est bien, brave bête, tiens toi tranquille"...
Tout ceci ne s'était passé en quelques secondes seulement, et le jeu de regards se termina lorsque le policier le fit reculer pour l'emmener dans la loge et les barricader tous deux. Ceci plus sa phrase précédente tellement humiliante le firent réagir. Il avait déjà été enfermé dans un si petit endroit pendant 7 jours-enfin la loge était bien plus grande quand même, mais à lui elle lui apparaissait tel un endroit restreint à cause de la peur.-; Ce qui donnait lieu à une forte claustrophobie mais également à un amalgame de situation qui lui rappelait combien il avait souffert dans cette petite cage avant de recevoir ses injections. Se redressant de moitié, le jeune homme rdonna un coup de coude au policier puis abaissa l'arme. Le tir parti, c'était de toutes manières inévitables! Icare le savait... Mais le principal était que sa tête ne soit pas touchée, au lieu de ça ce fut son flanc. Le mutant ailé poussa un cri de douleur mais se maintient debout, son adversaire était plaqué au fond de la loge alors qu'ils regardaient tous deux la blessure de l'ange lentement se résorber, la balle était tombée à côté, n'ayant fait que frôler la hanche du chanteur... Désormais le chargeur du policier était vide, et il avait peur... Aussi peur que Jay qui s'était plaqué dans l'autre coin de sa loge! Néanmoins l'homme était bien plus expérimenté que lui et se ressaisit lui sautant dessus. Icare ne put éviter quelques coups mais il résistait plutôt bien, compte tenu de son entrainement chez les X-Men et de son physique plus jeune que le policier âgé de 45 ans environ, sans compter son facteur régénérant qui le soignait des coups de poings pas assez profond pour provoquer des entailles graves; la plaie qui mettait le plus de temps à guérir était celle de son flanc, mais sinon ça allait-même mains liées, il se servait de ses ailes puissantes au moins pour éloigner le policier à défaut de lui rendre des coups-. Ainsi les adversaires étaient à égalité, à peu près disons...
Icare était bien sûr paniqué, il ne faisait que se défendre par réflexe -en même temps les mains menottées ce n'était vraiment pas simple!-, en ayant finalement assez, il se jeta contre la porte, mauvaise idée, l'homme put recharger son pistolet et viser l'ange dans un cliquetis caractéristique.
-Allez maintenant tu te mets contre le mur, tu bouges une plume, je te transforme en oreiller mon pote! Et replie ces trucs là... Allez! Plus un mouvement suspect mutos ou je tire!
Voilà où en était la situation. Comment faire? Icare eut beau protester qu'il n'avait rien fait, que son boulot c'était juste de chanter, rien n'y faisait. Les murs mal isolés laissaient penser que tout le monde au-dehors pouvait entendre leur lutte, sans parler du coup de feu qui avait déjà été tiré précédemment.
-Dites-lui d'arrêter! -Lança-t-il à l'intention d'éventuels policiers derrière, et peut-être plus particulièrement l'homme qu'il avait précédemment regardé sans savoir pourquoi.- Je me tiens tranquille c'est bon! Il va tirer! Ne le laissez pas faire!
Icare avait Ace maintenant, il ne voulait pas mourir comme il aurait pu le souhaiter auparavant. Et puis sous le coup d'une panique justifiée, il ne pensait plus à sa régénération qui pourrait encore le sauver. Et puis le policier avait bien vu sa plaie se refermer, bien qu'Icare ne puisse le voir, ventre contre le mur il était presque sûr que ce dernier visait sa tête, et là, pas sûr que la cervelle éclatée, son facteur régénérant le sorte du pétrin.
Dernière édition par Icare le Dim 3 Oct 2010 - 19:07, édité 1 fois | |
| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 3 Oct 2010 - 15:54 | |
| Le roi d'ombre était particulièrement satisfait de sa petite performance : tous les pions étaient en place pour lancer un grand final. Le policier était complètement affolé, et le mutant l'avait effrayé encore plus en résistant. Il n'hésiterait pas à tirer dès que le déclic requis serrait donné. Il ne fallait pas trop retardé celui ci, cependant, car plus le temps passait, plus l'homme se rendrait compte de son erreur et risquait d'avoir une idée rationnelle. Bien entendu, le Shadow King aurait pu le forcer à agir selon sa volonté, mais le jeu perdait alors de sa saveur. Bien sur, s'il fallait en arrivé la, il n'aurait absolument aucun remords, mais ce n'était tout simplement pas intéressant. Mais, en attendant, il fallait qu'il se décide. Comment allait il résoudre cette situation ? Le plus simple, s'il voulait faire augmenter sa côte de popularité serrait de s'arranger pour résoudre cette situation sans aucun mort, ni perte. Mais ce n'était vraiment pas amusant. Une autre option pourrait être de faire craquer le mutant, et de le forcer à faire tirer l'officier. Ou alors de faire se suicider l'officier ? Ce qui mènerais les pertes à un partout... excellente idée. D'autant que le mutant serait sans nul doute accusé d'être responsable du suicide de l'officier. Merveilleux. Un innocent mis derrière les barreaux. Avec un peux de chance, il pourrait même s'arranger pour qu'il soit placé dans une prison avec des humains.... Hum, sa vie deviendrait un véritable enfer, quel plaisir pour un mutant d'apparence si angélique. S'il conservait de l'intérêt pour son cas, il pourrait même parvenir à le corrompre totalement. Encore qu'il n'avait pas forcément la psychée que suggérait son apparence, il était bien placé pour le savoir. Le plus simple était donc d'aller voir directement dans son esprit, pour prendre à la source des informations....
Le Shadow king projeta sa psychée vers celle du jeune mutant, l'entourant, regardant avec précaution s'il n'avait pas une quelconque forme de protection. La seule chose de notable qu'il put identifier fut un fin filament psychique. Il entreprit de l'inspecter, et reconnu bien vite sa nature et la marque de fabrique. Ce très cher "Etranger", qui l'avait jadis défait au Caire. Et don le nom était en fait Charles Francis Xavier. Alors cet enfant était l'un de ses féal ? C'était une marque du destin, à n'en pas douter. Le lien était très très faible. Il devait servir uniquement pour les contacts fortement désiré en cas de problèmes urgents. Il ne serrait pas bien dur de le modifier, afin qu'il ne fonctionne plus. Il suffisait de l'affaiblir un peu plus, et plus rien ne passerait.
Ce détails réglé, il pénétra plus profondément dans sa psyché. Ce jeune homme était bien un membre de l'institution Xavier. Un point important. Il avait une relation particulière avec un autre mutant, qui lui n'était pas à cet institut. Son apparence lui disait quelque chose... Il avait du avoir affaire à lui au cours de sa carrière. A oui, le terroriste Vortex. Il avait également peur de quelque chose. Il avait déjà souffert d'être détenu. Intéressant. Cette femme, cette Gretchen, il faudrait qu'il la rencontre, elle devait être particulièrement intéressante. Le genre de femme qui serrait parfaitement utilisable dans une partie sur le long terme. Les humains et même les mutants ayant tellement peur de ce que la science pouvait faire. Lui n'en avait cure, car rien de pensant n'était réellement une menace pour lui. Hum. Décidément, l'esprit de ce jeune homme était comme un plat délicieux. Un esprit si délicat, si raffiné... Tellement inadapté à ce monde. Il était tellement amusant de faire perdre l'esprit à de tel créature, que ça en étant divin. Oui, c'était décidé, tout irait selon la façon qu'il avait choisis.
Georges s'approcha lentement de la porte, tout en tirant des bouffées répétées sur sa cigarette. Tout autour de lui, les policiers s'affairaient, emmenant les mutants interpellés dans les bus de transport sécurisés. D'autre avait commencé à se mettre en position pour intervenir dans la loge occupé par le policier forcené et le mutant pris en otage. On avait déplié les plans de l'endroit dans un coin, afin de voir si une opération quelconque était possible. Ça ne serait bien sur pas le cas, la pièce tel qu'il la voyait par les yeux des deux occupants étant bien trop exiguë. Mais ça, il n'allait pas l'annoncer à tout le monde. Il fit un geste, indiquant qu'il allait s'adresser a l'homme, et que personne ne devait rien tenter. Prenant sa cigarette entre ses doigts, il parla à travers la porte :
"Vous m'entendez la dedans ? Agent Marokov, je suis le Commissaire Adjoint Patterson. Je suis sur qu'il y a moyen d'éviter que la situation ne dégénère. Que diriez vous d'en discuter calmement ?"
Cet échange n'avait différents buts : dans un premier temps, maintenir son rôle de chef efficace et responsable. Dans un second temps, de maintenir le policier sur les charbons ardents. Il était du métier, et avait participé à 6 interventions différentes impliquant une prise d'otage. Il connaissait donc parfaitement les codes, et ce qui allait suivre. Le lui rappeler de cette façon ne faisait que jeter de l'huile sur le feu. Et dans un troisième temps, ça permettait au Shadow king d'avoir les mains libre pour jouer avec l'esprit du jeune mutant. Ce qu'il fit, lui apparaissant en esprit, sous une forme un peu particulière, celle d'un être de ténèbres encapuchonné. L'échange ayant lieu à la vitesse de la pensée, personne n'avait vraiment le temps de réagir pendant qu'ils discutaient. L'image que le Shadow King avait formé dans l'esprit du jeune mutant.- Spoiler:
"Bonjour Joshua... Ravi de te rencontrer. Besoin d'aide ?"
La forme dans l'esprit du jeune homme avait certes une apparence peut rassurante, mais dans la situation ou il se trouvait, le mutant devait surement avoir envie d'un peu d'aide. Et si ce n'était pas le cas, et bien il serrait très facile d'augmenter la pression sur lui. Jouer était tellement plus simple quand on contrôlait tous les camps.
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| | | Icare Elève X-Men Beta
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 3 Oct 2010 - 19:02 | |
| -Évidemment qu'il y en a un!-sous-entendu un moyen de discuter calmement.- Je me suis rendu et c'est un policier... Vous n'allez quand même pas me tuer hein? Je ne sais même pas ce qu'il veut en échange!
Demanda-t-il à celui qui le maintenait contre le mur, tout ceci était inexplicable! C'était comme si l'homme s'était inscrit dans cette brigade pour se venger des mutants qu'il haïssait. Oui mais à 45 ans, il avait dû commettre bien des erreurs du même genre auparavant non?-vu son acharnement c'était possible.- alors pourquoi était-il encore dans le service? Au moment où le jeune homme fermait les yeux, se préparant au pire, voyant que l'agent ne semblait décidément pas d'accord pour discuter -ou se l'imaginant tout du moins.- il vit réapparaître une sorte de créature hideuse qui ressemblait à un crapaud bleu géant... Celui-ci était encapuchonné. L'ange ferma les yeux de nouveau puis les rouvrit, clignant plusieurs fois, avant de laisser s'échapper un gémissement de ses lèvres lorsque la chose parla... L'appelant par ce prénom renié depuis longtemps. Il avait dû avaler des restes de fumées de Hachich ou il ne savait quoi pendant qu'il était sur scène ou avait été salué un ou deux clients auparavant!
-Je... Dégage! Une apparition avec ta tête ne peut être que néfaste
Grogna l'ange tout bas en soupirant, levant les yeux au ciel, outré de sa propre réaction. Ce genre de trucs bizarres et improbables -oui même du point de vue de quelqu'un qui avait deux ailes dans le dos...- ne devait PAS obtenir de réponse puisque ça n'existait pas! S'adresser à son imagination c'était sans doute le premier pas vers la folie. Mais puisqu'Icare y était entré, autant y rester au point où on en était. Le jeune homme ne jugeait donc pas à l'apparence, il serait bien mal barré pour le faire... Non c'est vrai mais il y avait des limites quand même! Cette chose ressemblait à une créature du diable. Elle allait lui proposer de l'aide puis lui demander son âme ou un paiement en échange et Jay se disait-sans en être vraiment sûr- qu'il préférait mourir plutôt que de conclure un pacte avec une créature des enfers.
*Non mais tu divagues là mon pauvre Icare... Laisse tomber! Arrête de philosopher sur un truc qui n'existe même pas! Puis l'enfer... Tout ça, rien que des bêtises! L'enfer il est déjà sur terre, et le paradis...*
Chez Ace, dans ses bras oui, alors Dieu, le Diable ils pouvaient bien aller se faire voir, et la chose bizarre qui s'était crée également! Icare faillit demander au policier s'il la voyait également mais préférant ne pas s'y risquer; songeant sérieusement que c'était la panique ou les effluves des drogues fumées ici, voir les deux couplés en même temps qui le faisaient voir et entendre la bestiole, il se disait que l'agent le prendrait soit pour un taré dans le premier des cas, soit croirait que le mutant se moquait de lui et tirerait, sûrement enragé qu'un dégénéré du gêne X se fiche royalement de sa personne. Bon autant garder ça pour lui et se contenter d'ignorer la chose. Elle allait sûrement disparaître. Si ça se trouvait, l'ange rêvait... Enfin cauchemardait plutôt. Oui voilà! Tout ça n'était qu'un mauvais songe et il allait se réveiller dans les bras de son petit ami, puis tous deux riraient de cette situation.
Attendant que le policier derrière la porte réagisse-il était presque persuadé que c'était celui qu'il avait vu et contemplé avant d'être enfermé dans la loge, sans savoir pourquoi! Comme si seul ce dernier pouvait le sauver... Peut-être parce que c'était le chef?- le jeune homme se contentait de rester contre le mur, espérant que les choses s'arrangent enfin pour lui. Dans un geste désespéré autant pour échapper à l'apparition grotesque du policier, il déploya ses ailes et battit l'air dans l'espoir de s'envoler; ayant assez d'expérience maintenant pour le faire même les mains liées -face à Gretchen il n'avait pas pu, la mécanique de son corps s'en retrouvant bloqué, comme quelqu'un qui court avec les bras attachés.- mais ne disposant pas beaucoup d'espace malheureusement. Le policier allait-il tirer? Qu'en avait-il à faire Jay? C'était son instinct qui réagissait, il voulait s'enfuir maintenant, qu'il arrive ce qu'il arrive mais que cette situation ne reste pas figée ainsi, c'était ça le pire pour lui! | |
| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Mar 5 Oct 2010 - 18:33 | |
| - Spoiler:
Comme prévu, il n'avait pas apprécié sa première apparition. C'était normal, cela faisait partit du jeu. Quelqu'un qui arrivait avec un beau visage pouvait facilement se prévaloir de bonnes intentions, mais ce n'était pas sans risque. Dès le moment ou il commençait à faire des propositions étranges, ont suspectait immédiatement le diable. Enfin, bien entendu dans le cas d'un échange télépathique, ce qui limitait les cas d'application. Mais si on annonçait directement la couleur, il était alors plus simple de faire venir le sujet à un état plus réceptif. Lui faire reconnaitre la nécessité d'avoir recours à des services démoniaques. Lui laisser espérer qu'il n'ait pas conclu un pacte avec le démon, mais juste avec une créature fondamentale. C'était tellement amusant. Plus la personne se sentait pure, plus elle espérait trouver une solution qui ne souffre pas de compromis. Plus la désillusion étaient cruelle quand il parvenait à la conclusion finale : c'était impossible. Les gens perdaient alors généralement toute confiance en eux même, se voyait réduit à de simple chiffes molles. Voir même, se mettaient à agir complètement à l'opposé de ce qu'ils faisaient auparavant, convaincu d'être sur une meilleure voie. Si ce jeune mutant en arrivait la, il éprouverait un sentiment si exquis qu'il en devenait indescriptible. Mais les choses n'en étaient pas encore arrivées la. Pour le moment, il convenait d'agir par petite touche, de faire sombrer le cœur de cet enfant dans les ombres progressivement. Un petit morceau par ici, un autre part la... Il avait dans un sens, tout le temps du monde pour y parvenir. Et l'échec n'était rien d'autre qu'une partie éternellement remise.
Pourquoi ne pas utiliser cet aspect de sa personnalité ? Excellente idée ! Après tout, il semblait avoir du mal avec une apparence hideuse, pourquoi ne pas jouer sur ce point. Tout en continuant à le corrompre, à rendre une situation aux multiples fils de possible aussi simple pour lui qu'un choix de vie et de mort, qu'un choix entre l'égoïsme et le sacrifice. Mais rien n'était joué. La encore, il ne fallait pas se presser, prendre son temps, tendre sa toile dans l'esprit. S'il se contentait d'agir vite, et en se reposant sur sa puissance brute, bien sur que son esprit faible comme une brindille se plierait. Mais la n'était pas le but. Il fallait qu'il arrive à son but sans recours à ce moyen. Bien sur, ça rendrait les choses terriblement plus simple, mais les priverait de leurs saveurs. Sa projection astrale dans l'esprit du jeune mutant, changea, pendant qu'il parlait : il prit tout d'abord l'apparence de la mère du mutant, puis de son premier amour et enfin du jeune mutant avec qui il avait une relation particulière, ce Ace.
"Mon apparance te choque tant que ça, petit Angelot ? Mais alors dis moi la forme que tu préfère que j'adopte ? Un être aimé ? Ta mère ? Un membre de ta famille, peut être ? Ton grand frère Samuel, peut être ? Non, je pense que je vais m'en tenir à Ace. Ou Vortex, comme on l'appel aussi. Tu le savais ? "
S'il avait correctement jugé le mutant qui était en face de lui, et c'était très probablement le cas, car il pouvait lire ses pensées, ses souvenirs, son âme, peut être même, et il était alors facile de savoir ce qui le ferait réagir. Il considérait son ami comme un véritable trésor, et le voir apparaitre dans un moment pareil, à la place d'une créature qu'il avait viscéralement rejeté, ne pouvait que le choquer. Allait il continuer de penser qu'il n'était qu'une apparition ? Qu'une conséquence de la drogue ? Peut être. Ou peut être pas. Allez savoir. S'il avait reçu l'entrainement télépathique de Charles Xavier, il aurait du essayer de fermer son esprit. Mais manifestement, ce n'était pas le cas. Un peu de challenge télépathique aurait put être amusant, mais ce n'était pas ce qu'il recherchait ici et maintenant.
"Et je ne suis pas néfaste, comme tu dis. Mais c'est ma faute, je ne me suis pas présenté. Je suis le Destin, celui qui apparait aux hommes lors des choix cruciaux. Et, vois tu, c'est justement le cas ici et maintenant. Car une seul personne peut sortir vivante de cette pièce..."
Le fait que cette dernière phrase n'ait pas été réellement achevé, et qu'elle ait été prononcée avec l'apparence de l'être aimé devait également avoir affecté le jeune homme. L'avoir choqué, peut être. Il allait surement tout rejeté en bloc. L'étape suivante consisterait à lui montrer comment les choses étaient inéluctables. L'esprit était décidément une chose tellement amusante à manipuler. Même s'il devait vivre encore autant de millénaires qu'il avait déjà vécu, il était convaincu qu'il trouverait la chose au moins aussi amusante, voir plus encore. Mais maintenant, il fallait continuer de prolonger le temps dont il disposait. Autant faire réagir un peu le policier, histoire de gagner du temps jusqu'à ce qu'un négociateur vienne.
"Je ne me rendrais pas ! Si vous entrez, je le bute et je me bute ! Partez tous, et tout se passera bien !"
Parfait. Encore une fois, il avait suffit de stresser encore un peu ce brave fonctionnaire pour qu'il agisse au mieux. C'était fou comme les gens pouvaient se montrer utile dès le moment ou ont orientait leurs pensées dans le bon sens. Ou même, dès le moment ou on prenait connaissance de leurs pensées, et ou on pouvait en suivre le cours, le manipuler comme on changeait le lit d'une rivière, par un travail de sape, ou par un caillou placé judicieusement.
"Très bien, très bien. Nous ne voulons pas de blessés. Quelqu'un va venir pour discuter avec toi. Mais, d'ici la, pas de bêtises, ein ?"
Bien sur qu'il ne ferait pas de bêtises. Aucune chance. Il pourrait lire dans l'esprit de cet homme la moindre envie de faire quoi que ce soit. Et si ça ne lui convenait pas, il n'aurait cas le faire changer d'avis. L'esprit du policier n'était pas son terrain de jeux aujourd'hui, aussi cela ne poserait il pas le moindre problème. Éventuellement, s'il s'en sortait vivant et qu'un télépathe prenait le temps de l'examiner, et que ce dernier était suffisamment doué, alors que peut être quelqu'un comprendrait de quoi il avait retourné. Mais il y avait très peut de chance pour qu'une telle chose arrive : il n'avait pas prévu que le fonctionnaire sorte en vie de la pièce. Seule la vie du jeune mutant était dans la balance... Et pour cette vie la, il ne s'était pas encore décidé.
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Ven 8 Oct 2010 - 16:48 | |
| Lorsqu'il vit sa mère apparaître, le jeune homme resta bouche bée, quand ce fut Julia il réprima un gémissement d'incompréhension et lorsque Ace apparut, le mutant ferma les yeux, tournant la tête de l'autre côté. A vrai dire Icare était absolument terrifié, tant par l'apparition que par ses pouvoirs ou le policier qui le maintenait en joue et menaçait ses collègues de le tuer s'ils ne s'en allaient pas. Comment cette chose connaissait-elle sa famille? A ce stade il ne s'agissait plus d'une hallucination stupide, y avait-il seulement jamais cru? Comme il était inutile de tout faire pour lui échapper, l'ange cessa de se débattre et finit par "regarder" clairement la chose qui parlait. S'agissait-il d'une quelconque divinité?
-Le... Le destin? Pendant les moments cruciaux? Ils ont déjà été nombreux dans ma vie et vous n'étiez pas là.
Nulle reproche, juste l'étonnement ou le simple moyen de voir si la chose allait continuer d'interagir avec lui. Les yeux bleus de l'ange glissèrent sur le mur, essayant de trouver quelque chose pour se sortir de ses ennuis. Malheureusement les menottes l'empêchaient d'agir réellement à sa guise. Icare avait plus d'expérience dans le vol désormais, il pouvait décoller mains liées, mais pas sans élan... Là c'était trop lui demander. Sans compter bien sûr, la peur qu'on lui tire dans le dos, car même avec son facteur régénérant, la peur instinctive d'une blessure irréparable ainsi que de la douleur demeuraient.
N'ayant rien d'autre à faire, ni à explorer pour tenter une sortie, le jeune homme écouta le Destin; il croyait en ce dernier, capable de penser que tout ce que disait la créature était vrai. N'avait-elle point fait montre de ses talents invraisemblables auparavant? Jamais dans une telle situation le mutant ailé pourrait penser à un simple porteur du gêne X; il ne s'y connaissait pas assez pour savoir ou songer à un mutant d'une telle puissance. ça ne lui venait pas à l'esprit! Esprit tourmenté, effrayé par ce qui se passait, la situation devenait peu à peu impossible à gérer, à être analysée correctement. Néanmoins il émit une objection sur la dernière phrase de la chose... Ne se remettant pas totalement à celui qui avait l'apparence de son amant à cause d'une petite suite de mots qui le bouleversaient naturellement.
-Je... Je ne veux pas qu'il meure, je veux juste sortir d'ici. Il... Il a une famille sûrement. Le policier va nous sauver, j'en suis sûr, il connait son métier.
Sans savoir pourquoi il plaçait sa confiance en l'homme dont il avait saisit le regard avant d'être enfermé en ces lieux, le mutant ailé s'accrochait à ce dernier de toutes ses forces... Comme pour essayer d'échapper encore un peu au Destin. Pourtant son emprise sur l'esprit du courageux chanteur n'avait de cesse d'augmenter. Il était certes intelligent, rusé à ses heures et surtout propriétaire d'une grande volonté, Icare n'était pas invincible et la peur le gagnait logiquement. Un petit reste de fierté, de dignité le poussait à faire au moins semblant de repousser le Destin... Ou tout du moins, essayer de savoir ce qui l'attendait.
-Qu'est-ce qu'il faudrait que je donne en échange?
Dans les films c'était comme ça en tout cas, puis dans la vie aussi... Jamais quelqu'un n'offrirait gratuitement son aide, et surtout pas le serviteur de la vie et de la mort personnifié: le destin. En désespoir de cause, cessant de se débattre l'ange décida de parler à celui qui le retenait en otage, sa voix tremblait avec une certaine fragilité et même si son physique n'abordait plus les atours frêles et délicats d'autrefois, on pouvait ressentir à travers sa gestuelle-limitée d'ailleurs- son regard que le policier pourrait sans doute capter de biais une certaine faiblesse. Une faiblesse attendrissante d'ailleurs, son aspect angélique surenchérissant cet état de fait... Arriverait-il à convaincre l'homme qui tenait le fusil?
-S'il vous plaît, je chante juste ici moi... Je ne fais rien d'autre, vous pouvez me fouiller ou lancer une enquête, je coopérerai, mais laissez votre chef rentrer pour discuter, lui il sait ce qu'il faut faire...
Serait-ce suffisant? Inconsciemment et ironiquement, c'est vers le Destin que les yeux de l'ange se tournèrent, comme s'il attendait que la réponse vienne de lui au lieu du policier à qui il s'était adressé.
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 17 Oct 2010 - 19:00 | |
| Le poisson avait mordu, il n'y avait plus qu'a le ferrer. Le tout, dans la pêche, c'était de savoir choisir le bon appât, et le jeune mutant venait de lui prouver qu'il avait fait le bon choix. Il n'avait même pas une petite pensée de suspicion à son égard, s'en était touchant. A ce demander comment c'était possible, d'ailleurs. N'avait il pas grandit dans une maisonnée ou tous les enfants étaient des mutants ? Il aurait du avoir un réflexe de ce genre, plutôt qu'une fois aveugle. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre si son nouveau jouet faisait preuve d'une foi aveugle dans ce qu'il disait. Les innocents et les naïfs étaient les proies qu'il préféraient manipuler. Corrompre les purs, c'était tellement plus gratifiant que de briser la fine barrière qui séparait les gens normaux des fous et criminels en puissance. Bien sur, tout le monde pensait être incapable de passer à l'acte, que le simple fait d'imaginer, ou de souhaiter ce n'était rien de mal. Qu'ils continuent de s'accrocher à ces faux espoirs comme des insectes à une brindilles dans une tornade. Mais la n'était pas la question, pour l'instant. La question était : comment ferrer complètement le poisson ? Hum, vu qu'il avait accepté l'idée qu'il était une déité, autant le renforcé dans cette croyance par une démonstration de sa puissance. Dans l'esprit des hommes, rien ne suggérait plus la puissance d'un dieu que la démonstration d'une fraction de sa puissance. Restait à faire dans le mesuré. Bien, sur il aurait pu faire des choses incroyables, mais elles auraient été complètement contre productives dans le cadre de ses autres plans. Quoi de plus inutile que de perdre une bonne position et la crédulité du publique dans le simple but de corrompre un simple pion ? Non, montrer sa véritable puissance était idiot, et ne ferait qu'attirer l'attention qu'il cherchait pour l'instant à distraire. Par contre, il existait d'autre moyen, plus subtile qu'une mise à mort d'une dizaine de personne pour faire montre de ses pouvoirs. Pourquoi ne pas emmener l'enfant mutant dans le plan astrale ? Il n'aurait alors plus aucun repère, et il pourrait lui faire voir ce qu'il voulait. Restait la question de la conscience. Hum, autant limité la séparation entre le corps et l'esprit autant que possible, histoire qu'il ne perde pas complètement conscience de son corps. Ce serrait vraiment dommage que ce petit corps angélique ne le supporte pas et meurt avant que l'esprit de son occupant n'est pu y retourner. Aussitôt dit, aussitôt, fait. Le roi d'ombre expulsa une partie de la conscience du jeune mutante de son corps, le faisant passer dans le plan astrale, mais laissant une connexion suffisamment forte avec son corps pour qu'il puisse toujours entendre, voir, s'exprimer...
Il avait également modifié l'apparence du plan astrale, lui donnant une apparence pour le moins déconcertante. Lui et le jeune ange flottait dans un ciel d'une noirceur absolue, au dessus d'une mer toute aussi sombre. La seule source de lumière se trouvaient entre eux deux. Il s'agissait d'une flamme, qui semblait menacer à tout instant de s'éteindre. La scène en rajoutait certainement beaucoup dans le genre gothique, mais le roi d'ombre ne portait pas son nom pour rien. De plus, étant donné ce qu'il avait compris du jeune homme, ce genre d'atmosphère ne pourrait que le rendre totalement acquis à sa croyance. Et plus il croirait en ses paroles, plus aurait de mal à les remettre en cause. Et plus il serrait facile de le pousser la ou il le voulait. L'angelot pur serrait très bientôt un ange déchu. Et tout le monde savait qu'il n'y avait rien de plus prompt à répandre le mal qu'un ange déchu. Même les chrétiens, pourtant si obtus avaient compris ces choses, en personnifiant l'avatar du mal par un ange déchu.
"Peut être n'était ils pas assez cruciaux que tu le pensais. Ou bien, tu n'étais peux être pas prêt à me voir. Il faut un certain courage pour faire face à son destin, tu sais. La plupart des gens n'osent pas. "
Faire un petit compliment ne coutait rien, et était généralement excellent pour le manipulateur. Le manipulé ne pouvait s'empêcher de ressentir de la joie face à un compliment bien tourné, et se sentait d'autant plus intéressé et enclin à croire ce qu'on lui disait. Bien sur, toute personne interrogée sur ce point prétendrait le contraire, mais ce n'était que des mensonges. Pour quelqu'un d'aussi doué que lui dans l'art de percevoir les pensées, c'était aussi évident qu'un nez au milieu d'un visage. C'était incroyable le nombre de choses que les humains refusaient d'admettre quand il s'agissait de leur façon de réagir, de penser... Certains étaient plus honnêtes que d'autre avec eu même, bien sur. C'était amusant de voir que dans la majorité des cas, les personnes qui reconnaissaient honnêtement la façon dont on les influençait étaient celle qui était accusée d'être corrompue ? Ils ne faisaient pourtant que profiter d'une système. Si un système permet, alors il faut être idiot pour ne pas en profiter.
"J'en suis certain. En fait, il a bel et bien une famille. Deux femmes, une ancienne et une nouvelle, et deux filles, si tu veux tout savoir. Cependant, je ne peux pas te permettre de ne pas choisir. C'est l'équilibre du monde qui en dépend, vois tu. Une vie pour une vie. Si tu ne choisissais pas entre ces deux la, alors je devrais agir à ta place. Comme tu n'auras choisis ni l'un, ni l'autre, je devrais couper le fil d'une autre vie. Peut être celle d'une personne solitaire à la vie trop longue ?"
Se faisant, le Shadow King prit l'apparence de la personne de la personne connue sous le nom de Daniel Hopes, ou encore Ghinzu. Il avait l'air malade, affaiblis, comme s'il n'avait plus vraiment la force de vivre. Il tenait à la main le briquet qui semblait être une pierre d'angle de la relation entre les deux mutants. Franchement, cette manipulation tenait de l'art. Trois choix. Tous aussi inacceptables les un que les autres. Restait maintenant à s'en tenir à ces choix, et à augmenter la pression sur le pauvre petit mutant. Le faire définitivement couper dans son jeu, le pousser à bout. Un homme qui est sous pression agit souvent d'une façon qu'il regrette ensuite.
"Le policier ? Oui, certainement, il va essayer. Mais même s'il fait tout son possible, personne ne peut lutter contre le Destin, mon garçon".
Évidement que le policier allait faire tout son possible. En apparence, du moins. Encore une fois, ce serrait une idée ridicule que de laisser sa position privilégié être entachée par quoi que ce soit pour le simple plaisir du jeu. Les plans qu'il tissaient étaient fait pour une araignée dans l'ombre, qui tissait sa toile avec patience et méthode, et pas pour se laisser écraser en pleine lumière. Non, non, non. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir. D'autant que les mécanismes du pouvoir s'agitaient, et que prochainement une nouvelle organisation serrait créée. Et cette organisation serrait un endroit merveilleux pour lui. La possibilité de s'occuper des criminels mutants sur l'intégralité du territoire américain. Quoi de mieux pour modifier les esprits ? Pour commencer à amener le mal sur le monde ? Pour se venger des revers mineurs que lui avait infligés ces x men ? Et puis, il pourrait s'amuser également avec ces terroristes qui prétendaient répandre la race mutante. Une très mauvaise idée. Les mutants n'étaient pas fait pour ça. Seul devait survivre les plus effrayant et les plus mauvais, afin de faire de la terre un endroit intéressant. Une société bâtie sur les mutants n'avaient pas le moindre intérêt.
"Tout ce que j'attends de toi, c'est un fois. Lui ou toi. Ou si tu refuse de choisir, ton ami Ghinzu."
De l'autre côté de la porte, son corps faisant semblant de s'activer, criant des ordres, exigeant de savoir ou se trouvait tel ou tel groupe, quand es ce que le négociateur serrait la. Un véritable modèle pour toute le force de l'ordre. Allez savoir, il serrait peut être même cité pour l'exemple, après ça. Un officier énergique qui avait fait tout son possible pour sauver un mutant et un humain, après avoir procédé à l'arrestation presque sans incidents de mutants. Le forcené, quand à lui, prit la décision d'ouvrir le feu, au dessus de la tête du jeune mutant. C'était clair, il ne voulait pas parler, et il ne voulait pas qu'on lui parle. A l'instant, il cherchait désespérément un moyen de sortir de la situation ou il se trouvait sans passer la moitié de sa vie derrière les barreaux...
Si quelque chose ne te parait pas clair, ou si tu veux que je change un truc, dis le moi. | |
| | | Icare Elève X-Men Beta
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Lun 18 Oct 2010 - 9:09 | |
| [HJ: le petit passage sur l'Eglise est un fait du RP, pas de mes convictions personnelles, donc mes critiques envers Dieu et l'institution catholique ne sont dûs qu'au mode de penser du personnage . Pareil, si tu veux que je change un truc, dis-le moi! ]Icare avait-il réellement osé regarder son destin en face? Cela ressemblait plutôt au fruit du hasard, une triste coïncidence dont l'ange se serait bien effrayé. Soudain il se sentit comme emporté ailleurs, survolant un espace étrange où vivait une flamme bien mal en point. Par instinct Icare battit des ailes pour essayer de se maintenir et de ne pas tomber dans le vide qui l'entourait. Il s'aperçut finalement qu'il n'avait pas besoin de se maintenir en l'air, une "chose" le faisait pour lui, probablement le Destin lui-même. Était-ce ainsi avant la mort? Le fameux tunnel? Et maintenant le jugement dernier? Était-ce une question piège pour le mener en enfer ou au paradis? Mais aussi angélique soit son apparence, Icare ne croyait pas en Dieu. Dieu était une institution qui servait les hommes. Par exemple, ce grand être du tout et du rien avait longtemps considéré l'homosexualité comme un crime; tout cela parce que ça arrangeait bien les humains, et maintenant que les esprits se calmaient sur ce sujet, comme par hasard, Dieu était devenu un peu plus tolérant et les admettait aussi au paradis pourvu qu'ils prient chaque jour et donne leur argent à l'Église. Quelle belle bande d'hypocrites Pourtant Jay était bien forcé de croire au destin, cette chose le menait par le bout du nez et le jeune homme débrouillard détestait cela. Tout comme il haïssait cette peur qui s'infiltrait en lui. Lorsque Daniel apparut, Josh poussa un cri, tendant la main vers l'image de ce dernier, il ne voulait pas que son ami meure, si "seul" soit-il, c'était quelqu'un qui méritait de vivre! Mais comment savoir qui le méritait? Le Destin lui donnait le rôle de Dieu. Il lui suffisait de demander la mort de son principal détracteur pour s'en sortir. Mais son stupide courage, pourtant tout à son honneur l'empêchait de condamner l'homme. Icare avait froid, il tremblait de terreur, tant à cause du Destin clairement menaçant à ses yeux malgré sa voix tranquille, et les coups de feu dont il percevait plus ou moins l'existence. Josh se sentait faible également, comme si son corps ne lui appartenait plus totalement et que son âme s'évaporait lentement alors que le temps passait. Jay espérait que le policier le sauve, il priait de toutes ses forces il ne savait quel Dieu ou institution même en n'y croyant guère. Mais les ordres que l'on entendait derrière la porte ne faisaient que rendre le policier plus nerveux. La tension augmenta d'un ton. -Quitte à prendre une vie, choisissez celle de quelqu'un qui réclame la mort à pleins poumons! Ou qui est condamné par une maladie en phase terminale... Mais ce n'était pas correct non plus, Icare se rendit compte que même cela ne lui permettrait pas de se sentir en accord avec lui-même. Son âme était tiraillée, et se disant qu'Ace le détesterait à juste titre pour son acte, il ne put se résoudre à couper le fil de vie de quelqu'un d'autre. Surtout que le Destin n'allait sûrement pas accepter sa proposition... L'équilibre du monde, ouais tu parles! Il devait bien s'amuser! Et malgré sa terreur, Icare eut l'idée de jouer avec ce dernier, qui n'avait jamais rêvé de s'y essayer? Voler était le premier rêve de l'homme, celui-là, le mutant l'avait entre les mains, le second était de défier le destin en personne... Et puis de toutes façons, même s'il perdait, le jeune homme se disait qu'il aurait essayé au moins. S'il tuait ce policier qu'il haïssait pourtant dans le fond pour le pointer de son arme ainsi au lieu d'accepter de discuter avec son supérieur, il ne pourrait plus se regarder dans la glace et s'éteindrait lentement. Trop de morts à son goûts devaient leur fin à sa personne... Julia, et même Samuel qu'il aurait dû être en mesure de convaincre de ne pas faire cette mission. Autant s'en aller maintenant dans la dignité plutôt que d'attendre sa prochaine rencontre avec le destin pour aller droit en "enfer" ou quelque chose dans ce goût là. Mince! Il commençait à y croire à cet endroit tiens! Mais tout du moins, si l'enfer n'existait pas, il retrouverait Julia plus tard, mais cette dernière le maudirait jusqu'à la fin des temps. -Non... Plutôt... Pour penser comme le faisait Icare, il fallait avoir eu un jour envie d'en finir pour tenir la pression. pour s'y aider, Jay se rappela de toutes ces nombreuses fois où il avait pensé à la fin comme une délivrance: plus de problèmes, de douleurs, de souffrances... Et n'était-ce pas préférable à la prison à vie? Car le garçon y séjournerait certainement si le policier mourrait, on serait bien capable de l'accuser! En effet Icare n'avait pas confiance en la justice, il était mutant, malgré l'évidence on choisirait le policier comme victime et lui comme coupable. Et puis le stress de toute cette situation... Mais aussi l'adieu à Ace et Ghinzu... Il fallait tenter le tout pour le tout, le temps qu'il tentait de gagner n'avait pas suffi au policier pour le sauver. Josh ne voulait rien regretter, il allait jouer. -Moi... Alors rejetant la tête en arrière il poussa un cri puissant, usant de son pouvoir de la voix, sans savoir néanmoins si cela fonctionnerait puisqu'il était toujours plongé dans ce monde parallèle étrange. Essayant de se redresser avec toute la volonté et la peur qui l'habitaient, l'ange se brisa quasiment les poignets en essayant d'arracher les menottes, sa peau se réparant difficilement après qu'il se soit enfoncé la ferraille dans la chair. Se retournant vivement, ignorant toujours s'il évoluait dans ce monde parallèle le jeune homme se mit à courir vers la porte pour essayer de la défoncer; trop égaré pour penser à la fenêtre. De toutes manières, ainsi attaché il ne pouvait pas s'envoler, manquant de la petite impulsion des bras pour s'élancer. Si seulement il était un peu plys entrainé! Est-ce qu'au moins son hurlement surhumain avait agit sur le policier? L'avait-il déstabilisé? C'était le seul moyen pour ne pas recevoir la balle dans la tête! Pourrait-il au moins dévier la décharge du révolver dans ses jambes ou sa poitrine, à un endroit où sa régénération pourrait le sauver? Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher sa lâcheté, Icare essayait de jouer avec le Destin, il en tremblait de peur mais estimait n'avoir rien à perdre. | |
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Lun 25 Oct 2010 - 17:30 | |
| Hum. Ce petit était coriace, il fallait bien l'avouer. Il n'avait pourtant pas été spécialement entrainé dans ce sens, pas plus qu'il n'avait subit d'entrainement psychique pour ce faire. Voilà qui avait le mérite de rendre le jeu encore plus intéressant. Dans un sens, il pouvait perdre. Certes pas la partie qu'il jouait à grande échelle, mais il était possible qu'il soit contraint à perdre selon ses propres règles. Après tout, c'était la une partie de l'intérêt du jeu. Un jeu qui ne mettait pas de difficultés ne présentait pas d'intérêt. Bien sur, il fallait aussi prendre en compte le fait de perdre. Le roi d'ombre n'appréciait pas vraiment la possibilité de perdre à un jeu. Voilà qui résumait bien la nature paradoxale de son être. Il aimait la difficulté mais pas l'échec. Enfin, dans son cas, cela ne présentait pas un obstacle insurmontable. S'il ne gagnait pas dans un jeu d'esprit, il suffisait d'en changer les règles. Car c'était lui, et lui seul qui tirait les ficelles, qui permettait ou ne permettait pas d'éventuelles initiatives. Il pouvait lire dans les pensées, anticiper les plans qu'on allait utiliser contre lui, et les contrecarrer alors qu'ils n'avaient même pas encore commencés à être mis en place. Il fallait être un télépathe talentueux pour espérer rivaliser vraiment sur ce plan. Il n'avait jamais affronté qu'un seul de ceux ci, à vrai dire. Il avait ressentit l'existence de quelques autres, mais n'avait jamais réellement essayé de les mettre à l'épreuve. Inutile de dévoiler sa présence ni de montrer son jeu trop tôt dans la partie. Quand viendrait le moment, il les défierait. Mais pas d'une façon directe. Même les esprit puissants pouvaient être mis en difficultés s'ils n'étaient pas convenablement formés. Ou s'ils rencontraient des millénaires de ruses et de pratique. Et quand leurs défaites serraient consommé, alors il dévorerait leurs esprits et leurs âmes ! Et leurs corps pourraient lui servir, à n'en pas douté. Les mutants étaient comme des cochons : tout y était utile !
Bien entendu, le jeune mutant se mit à marchander. Pourquoi pas, après tout. C'était tout aussi amusant. Certes, il s'était promit de s'en tenir aux trois possibilités. Mais d'un autre côté, ça pouvait être amusant. Pourquoi ne pas lui proposer de tuer un homme dans un coma profond, par exemple ? Un homme qui d'après ses dire mensongers serrait capable d'apporter une grande aide au monde. Il suffisait de lui faire croire qu'il trouverait le remède à des choses comme le sida ou le cancer. De si terribles maladies, n'es ce pas ? Allait il a nouveau changer d'avis, s'il agissait de cette façon ? Très certainement. La encore, il aurait beau jeu de parler d'équilibre dans l'ordre des choses, dans la structure de l'univers. Qu'es ce que le bel angelot ne serrait pas prêt à accepter ? Il croyait dans son avatar. Et la foi est la deuxième grande illusion : les fidèles sont toujours meurtries par la cause de leur foi. Cependant, il n'avait pas intérêt à laisser croire au garçon qu'il pouvait si facilement le faire changer d'avis. Aussi gardait il le silence, faisant adopter à sa projection astrale l'apparence d'un Ghinzu méditatif, apparence piochée dans les souvenirs du jeune homme. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de faire une contre proposition, c'est à dire quelques instants plus tard, le jeune homme réagit violemment. Son esprit l'avait signalé, aussi le roi d'ombre n'en était il pas spécialement surpris. L'intensité de l'attaque fut quand à elle nettement plus surprenante : le garçon lui même ne savait pas à quoi s'attendre. Quand les victimes de son pouvoirs savent, alors il n'est pas difficile d'anticiper... Mais quand elles ignorent elle même ce dont elle sont capable, ça n'a rien à voir. Son corps fut touché, de même qu'une partie des hommes présents de l'autre côté de la porte.
Le policier qui tenait en joue le mutant quelques instants plus tôt avait lui aussi été sévèrement touché, et n'était plus capable de faire quoi que ce soit d'utile de son propre chef. Le mutant n'aurait sans doute pas beaucoup de difficultés pour en venir a bout. Par conséquent, il n'avait pas le choix. Les coups de feu, plus le hurlement... Le roi d'ombre fit donner l'ordre à ses troupes de mener l'assaut. Sinon tout ce qu'il avait construit s'effondrerait. Mais si ce petit morveux pensait s'en tirer si facilement, il se trompait. Il se trompait complètement. Les hommes de la police s'activaient avec un bélier, et venaient de défoncer la porte. Hum, il lui fallait un peu de temps. Il allait donc agir de la manière suivante.
Il trancha complètement les liens entre le corps physique du mutant et son avatar d'esprit, laissant un unique cordon, qui permettrait à l'esprit de réintégrer le corps plus tard. Il plaça un embryon de sa conscience dans le corps, afin que celui ci continue à vivre, et que le mutant ait une enveloppe corporelle à retrouver. Il comptait bien le faire souffrir pour ça. Et vivre semblait être une bonne façon de le faire souffrir. Maintenant l'esprit du jeune homme n'avait plus de repère. Et dans un univers complètement soumis aux lois de l'esprit, le temps n'avait plus de cours objectifs. Il pouvait se dérouler l'équivalent de mille ans ici sans qu'un clignement de paupière ne se soit déroulé dans la réalité objective. Ce qui allait permettre de faire une petite expérience.
« Tu sais, ta mort faisait partie des options. Inutile de chercher ainsi à me défier, c'est vain. Mais j'aime le courage chez les mortels, c'est chose rare de nos jours. Aussi vais je te donner un privilège rare. Que dirais tu d'essayer ? Je vais te faire mourir et te ressusciter. Si tu après cela tu veux toujours mourir, alors j'exaucerais ton souhait, définitivement. »
Sans attendre la moindre forme d'accord ou acquiescement, le roi d'ombre, toujours représenté par l'homme que le jeune Icare considérait comme un ami et un guide, fit un geste de la main. Aussitôt, le jeune homme se mit à tomber, comme si tout d'un coup, la gravité se mettait a exister en ce lieux, et pour lui seul. Il lui était bien entendu impossible de voler, les règles étant celle que le roi d'ombre fixait. Quelques instants plus tard, il se trouvait en contact avec l'eau noire qui semblait constituer la moitié de cette univers. Le roi d'ombre fit coïncider cette instant avec la projection de douleurs. Ayant vécu de nombreuses vies et de nombreuses morts le roi d'ombre connaissait bien la souffrance. Il la connaissait intimement. Et il est était également un maitre dans l'art de la faire subir aux autres. Toutes les douleurs que le corps humains pouvait ressentir, le jeune homme en fit la triste expérience, dans ce qui du lui paraître comme plusieurs éternités. Puis, le roi d'ombre lança une nouvelle offensive, donnant a Joshua l'impression de se dissoudre pour ne plus rien laisser ni de lui, ni de son passage sur cette terre.
Alors seulement, il laissa tomber le briquet qu'il tenait dans sa main. Enfin, l'image du briquet. Celui ci, tomba allumé, avant de heurter la surface noire, et de l'embraser. Les flammes se répandirent partout, dans ce qui semblait être un incendie infernal, avant de se rassembler en un seul endroit, pour former un corps, puis cessant de bruler, pour laisser le jeune homme apparaître sous celle ci. Le roi d'ombre était assez fier de ses petits effets spéciaux, et de ses attaques. Après ce genre de traitement, peut d'homme était capable de faire autre chose que de rester à fixer le vide pendant plusieurs mois. Et souffraient ensuite de cauchemar pour le restant de leurs jours. Certains étaient plus résistants... Mais même pour eux, ce genre de traitement n'était pas anodin.
« Alors, mon jeune ami ? Toujours envie de rejoindre le monde d'après ? »
Hrp : j'ai sortit la grosse artillerie. N'hésite pas à me faire changer des trucs. | |
| | | Icare Elève X-Men Beta
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Ven 12 Nov 2010 - 10:14 | |
| Il ne voulait pas ressusciter.... Pas si c'était pour revivre un jour cet enfer terrible. Bien sûr, si le jeune homme avait encore eu tout son esprit, il aurait pu se gausser du Destin en lui disant que lui promettre de le faire revivre était illogique puisque l'équilibre du monde invoqué plus tôt ne serait pas respecté. Mais pour le moment, seuls des hurlements jaillissaient de ses lèvres, à chaque contact avec l'étrange eau qui ressemblait au Styx et lui causait mille douleurs. Icare entra dans une haine furieuse contre le Destin, se demandant si ce dernier ne prenait pas plaisir à le tuer, n'aurait-il pas pu éteindre sa vie dans son sommeil? Sans souffrances? Le mutant se sentait mourir, c'était donc ça la fin? Le jugement dernier? Qu'avait-il fait de si criminel pour mériter cela? Sombrant dans une quasi inconscience cruellement calculée, le jeune homme ne pouvait pas s'évanouir semblait-il, condamné à voir ces images, à ressentir ces tortures. Lorsque tout s'arrêta enfin et que l'inconnu lui parla de nouveau, le jeune homme mis du temps à répondre, comprendre qu'on lui parlait était déjà très difficile. Les yeux égarés dans le vide, les ailes retombant tristement et lourdement de chaque côté de son corps détruit, ses muscles n'étant que douleurs et son esprit images horrifiques, Jay n'eut pas la faculté de songer à mourir une bonne fois pour toute pour que cela ne soit pas possible à revivre plus tard lorsque sa véritable heure serait venue, il souhaitait juste que tout ceci cesse. Ses yeux d'azur se posèrent, troublés et voilés sur son "agresseur" et il fit juste un petit signe de tête pour dire non.
Mais quelque chose s'était définitivement brisé dans l'âme d'Icare qui pensait être forcé de revivre telle scène le jour de sa véritable mort; ainsi lui qui l'avait longtemps cherché prit peur de cette dernière. Jamais plus le jeune homme ne voulait la rencontrer! Son pouvoir de régénération pouvait-il l'aider à passer les ans? Sa mutation honnie devenait le seul moyen de s'en sortir, de dompter la nature et de la faire échouer dans son habitude à prendre les vies, il ne voulait plus jamais mourir. Phrase qui sonnait étrangement certes mais que Josh n'avait pas la force d'analyser. Il voulait juste que tout cela cesse. Pourquoi avait-il tant souffert? Il n'était pas un criminel pourtant! D'accord, son idylle avec l'un d'eux était tout sauf un acte pur mais en général Icare était soucieux de son prochain derrière ses airs grognons et sa manie à se plaindre de sa mutation, c'était quelqu'un de gentil et attentionné n'est-ce pas? Alors pourquoi le Destin s'acharnait-il sur lui? Pour finalement briser l'équilibre du monde en lui proposant de revivre? Si Icare avait eut toutes ses facultés de penser il y aurait songé, mais là, il n'était plus que le reste d'un homme brisé, totalement défait, le regard perdu dans le vide. Sans nul doute que si le policier arrivait à enfoncer la porte, il retrouverait un garçon aux yeux égarés, à un tel point qu'on pourrait bien le penser traumatisé à jamais et bon pour l'asile. Jay était totalement anéanti, il n'était plus rien, son seul souhait était maintenant d'échapper à "ça", il avait oublié que "ça" c'était la mort, c'était pour lui l'enfer tout simplement... Et quitte à devoir y faire face pour de bon, plus tard, le mutant préférait revenir en arrière pour le moment bien qu'il ne sache pas s'il était capable de survivre à la vie après une telle épreuve. | |
| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Dim 14 Nov 2010 - 17:14 | |
| Mhmmm. Erf, ce n'était plus amusant, il avait été trop loin. Son jouet lui plaisait tellement qu'il en avait abusé, et maintenant il était cassé. Peut être qu'avec un peu de temps, l'esprit du mutant arriverait il a se remettre des émotions que le roi d'ombre venait de lui faire subir. Peut être. Mais, la pour l'instant, il n'avait plus le moindre intérêt pour ça. Autant mettre un terme à ce jeu une bonne fois pour toute. Peut être même que s'il donnait un choc assez fort à l'esprit du jeune homme il finirait par le faire sombrer dans un état de corruption et de malveillance intéressant. Pour l'instant il venait de prendre conscience de l'importance de sa vie, et venait de faire sa première pensée d'égoïsme pure : il ne voulait plus mourir. Ce souhait devrait être entretenu. Il fallait le pousser dans cette quête égoïste de la recherche de la vie éternelle. Le rendre prêt à sacrifier tout et n'importe quoi dans ce but. Lui faire accepter les actions les plus honteuses, les renoncements les plus abjects. Bref, faire de lui un futur génie diabolique, un Faust prêt à vendre son âme pour acquérir ce qu'il désirait. Ce serrait intéressant d'avoir un tel pion dans son jeu. Un pion capable de vivre longtemps et d'avoir une place particulière. Ou tout simplement d'exploiter son égoïsme pour le mener à remplir des missions. Un agent motivé par l'espoir de voir son rêve le plus cher se réaliser était particulièrement efficace. Certes, il pouvait se retourner contre son maitre s'il jugeait ses espoirs déçu, mais ça, c'était le cas de tous les agents, quelque soit ses motivations. Et puis, comme disait le proverbe, le couteau que l'on jette dans un fossé un jour est celui que l'on retrouve sur sa gorge le lendemain. Il ne fallait jamais négliger les possibilités et cracher au visage de l'avenir. Enfin, dans son cas, ce n'était pas un problème majeur, juste un contre temps. Mais pour la majorité des gens, faire preuve d'un manque de précaution ne conduisait à rien d'autre qu'a la mort. État qui était définitif pour la grande majorité des êtres vivants sur cette planète, quoi qu'il ait essayé de faire croire à sa proie. Lui et un certain nombre de ses semblables exceptés, bien sur.
Bon, il fallait maintenant prendre un certain nombre de disposition pour que ce plan puisse voir le jour. Maintenant qu'il avait amené sa cible dans un état d'esprit particulier. Reportant son attention sur son corps physique. Les hommes venaient de finir de défoncer la porte et entraient arme au point, derrière l'abri relatif de bouclier d'intervention. Mais le forcené ne leur prêtait pas attention... Il avait, conformément à l'ordre mental du roi d'ombre, dirigé son arme sur sa tempe... Bien, l'instant était parfait. Retournant dans le monde des esprits, face au jeune mutant, toujours sous la forme du mutant connu sous le nom de Ghinzu. Lui adressant un sourire doux et amical comme Icare en avait en mémoire, il reprit la parole :
"Et bien, nous avons finalement notre réponse, n'es ce pas ? Même s'il a fallu procéder par élimination... Et bien, je doute que nous nous revoyons avant longtemps, courageux petit mutant... Mais d'ici la, n'oublie pas ce que je t'ai dis. Ni l'expérience que tu as acquise ici..."
Puis, il propulsa dans son corps physique. Une expérience plutôt déroutante quand c'était la première fois. D'autant plus que dès qu'il fut de retour dans son corps, le roi d'ombre donna l'ordre au policier de presser sur la détente. Bon retour parmi les vivants, Joshua Gunthrie dit Icare. Quel dommage que le monde auquel tu es cru auparavant n'existe plus, et que tu doives vivre dans celui la... HAHAHAHAHA. Mais la n'était pas la question : il lui fallait agir en flic efficace, afin de conserver la réputation de Georges. Dans des cas comme ça, il était toujours proche de l'avant, portant son gilet mais sans dégainer son arme. C'était une partie de sa légende, ça. Il n'avait pas peur d'aller au front désarmé. Bien sur, la majorité de ceux qui lui parlaient de ce fait lui conseillait d'arrêter de faire l'idiot. Mais il lisait dans leurs esprits qu'ils étaient impressionnés. Rien de tel que de faire forte impression sur autrui pour le rendre aisément manipulable. Aussi, dès qu'il put voir réellement la scène (il l'avait suivit psychiquement, bien sur), il donna une série d'ordre net et précis :
"Appelez une seconde ambulance. Dites lui de ne pas allumer le gyrophare... Le gamin est en état de choc, mettez lui une couverture de survie et apportez le au médecin. Et faites gaffe, il vient de subir un double traumatisme. "
Aussitôt les forces spéciales se retirèrent, laissant place aux médecins. Le roi d'ombre continua de jouer son rôle de chef pendant une dizaine de minutes, avant de déléguer une partie de ses responsabilités a son second. Puis il se dirigea vers l'extérieur du bâtiment, ou deux ambulances stationnaient. Dans l'une d'elle les brancardiers finissaient de charger le cadavre du policier, recouvert d'un drap blanc, dans une des deux ambulances. L'autre était déjà partit depuis un certain temps. Un membre de chaque espèce au tapis, voila qui n'allait pas manquer de jeter de l'huile sur le feu. Ces expériences fortes qui auraient pu mener à une tentative de compréhension réciproque ne faisaient qu'attiser la rancune. Même la prise d'otage ne ferait qu'engendrer de la colère des deux côtés, les mutants se jugeant persécutés, les humains pensant que le mutant aurait manipuler le policier afin de le conduire au suicide. Ce en quoi ils n'avaient pas tout à faire tord... Seul l'identité du coupable était erronée. Il se dirigea ensuite vers le jeune mutant. Quand il fut en face de lui, il lui adressa un petit sourire et pris la parole :
"Bonjour. Je suis le Vice Comissaire Patterson. On peut discuter, ou tu préfères attendre un peu ?"
Il allait allumer sa cigarette quand il se retint au dernier moment. Inutile de faire quelque chose qui pourrait déplaire à ce charmant garçon, non ? Après tout, il était bien élevé.
"Puis je ?"
Bien sur, il n'avait pas quitté son esprit, même si le jeune homme n'en avait pas conscience. Il lisait toujours ses pensées, et pouvait continuer à glaner des informations. Le jeu n'avait fait que passer dans une nouvelle phase.
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| | | Icare Elève X-Men Beta
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Lun 22 Nov 2010 - 10:22 | |
| -Non... Pas le feu
Murmura l'angelot après mille efforts en secouant doucement la tête pour refuser que le policier allume sa cigarette. Son regard voilé semblait à la fois triste et effrayé, comme si au fond de son épuisement, le garçon parvenait à puiser assez de courage encore pour tenter d'échapper à de nouvelles souffrances. Le feu lui rappelait immanquablement le briquet de Ghinzu tombant dans le lac noir allumé et qui l'avait embrasé tout entier; le jeune homme posa brièvement ses yeux bleus sur le policier qu'il avait tant espéré voir arriver. Mais maintenant c'était trop tard. Son regard se dirigea ensuite vers le défunt dont il avait vu la source rouge naître sur sa tempe, signe que la mort véritable l'avait étreint. Icare songea que c'était de sa faute, mais qui pouvait vraiment accepter de se sacrifier pour un inconnu? Qui plus est son bourreau puisque l'homme de loi l'avait tenu en joue quand bien même le mutant l'avait sagement écouté. Josh aurait pu répondre que lui il en avait été capable, ayant même entamé le processus mais que celui-ci était si douloureux qu'il y avait renoncé. Certains êtres mourraient doucement pendant leur sommeil, était-ce vraiment aussi violent que ce qu'il avait connu ou bien avait-il commis un crime particulier pour subir un tel châtiment?
Josh se redressa légèrement, le policier dont il ignorait bien sûr la véritable identité avait eu le bon goût de ne pas allumer le gyrophare, ce qui aurait sans doute doté Icare d'une énergie suffisante pour paniquer. Mais là, sans stimulus, qu'il soit douloureux ou non, le jeune chanteur restait assis par terre, n'ayant que la force de ramener ses ailes posée en vrac sur le sol contre lui pour essayer de se donner un peu contenance. Mis à part ces quelques mots sur le feu, faibles et sûrs à la fois comme le sont les paroles d'un être traumatisé le jeune homme n'avait pas parlé. Il se passa encore un bon moment avant que l'ange ne daigne répondre à la première question du policier. Parler lui en coûtait beaucoup et il devait y mettre toute son expérience, comme un enfant en bas âge qui vient d'apprendre l'art du langage pour réussir à s'exprimer, de façon brève mais tranchée malgré le volume faible du son de sa voix.
-Je veux... Rentrer chez moi s'il vous plait.
Alors que l'on posait la couverture de survie sur ses épaules, le mutant ailé baissa la tête de nouveau, frissonnant au contact de la main du médecin qui retira vivement sa main en touchant ses plumes. Chacune des deux races semblait effrayé par l'autre, et pourtant ils faisaient preuve de bonne volonté dans ce cas là; Jay se retenant de le repousser pour essayer de s'enfuir et le docteur tâchant de prendre soin du garçon de son mieux. Les relations entre les deux "espèces" étaient plus subtiles que la haine ou l'admiration voir la jalousie dans les deux sens, il y avait un peu de tout à la fois par moments ou rien de tout cela dans d'autres. Ils se jaugeaient, essayaient de s'éviter ou de se comprendre, c'était une situation étrange et fort intéressante qu'Icare n'avait cependant pas la force d'analyser. Il tendit prudemment la main vers le cadavre du policier enfouis sous le drap comme si de là il aurait pu le toucher, refusant sa mort. Cet homme il l'avait haï pour ce que ce dernier lui avait fait mais maintenant il était mort... Avait-il une famille? A cette idée le jeune homme frissonna de nouveau, rongé par l'horreur de la situation à laquelle il ne comprenait plus grand chose. Ce sentiment inconnu de tristesse que l'on peut éprouver pour un ennemi à terre-même en sachant que c'était vous ou lui.- le saisissait à la gorge, lui donnant de nouvelles forces pour parler. Juste une phrase ou deux.
-Il... Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, je l'ai écouté, j'ai fais ce qu'il disait... Il a des enfants?
Demanda-t-il d'une voix douce bien que toujours faible trahissant toute l'humanité qui régnait en son coeur; humanité qui avait prit le pas sur la haine que le garçon aurait pu éprouver à l'égard du policier qui l'avait prit en otage puis qui lui avait imposé sa mort. Mais était-ce vraiment l'homme qui s'était tué ou Icare qui l'avait fait? Il se rappelait juste que le policier s'était écroulé sans que lui ne l'ait touché, il avait des menottes et les mains attachées dans le dos à ce moment de toutes manières. Enfin... Etait-ce vraiment sûr? Jay ne savait plus vraiment, il avait peur, et aussi très froid malgré la couverture de survie. Aux yeux du monde cependant, grâce à elle, comme son cou était recouvert, sans ses ailes visibles il avait juste l'air d'un gosse d'une vingtaine d'années, un jeune homme normal qui vient de vivre quelque chose de totalement anormal. | |
| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Laissez-nous chanter [PV Shadow King] Mar 21 Déc 2010 - 21:00 | |
| Était il allé trop loin ? C'était possible. L'esprit humain, par nature, était on ne peut plus faible. Il en était parfaitement conscient, en usait et en abusait. Il suffisait parfois d'une simple pression sur un levier psychique pour faire basculer un esprit parfaitement sain dans la plus sombre des folies. Déterrer une peur ancestrale, pousser l'esprit à voir ce qu'il imaginait. C'était des méthodes simple pour vaincre un ennemi a moindre coup. Il suffisait d'avoir une certaine connaissance de ses peurs, des ses espoirs, pour s'en débarrasser de façon quasi certaine. Mais des esprits sains et parfaitement constitués pouvaient parfaitement se créer de nouvelles peurs, après avoir été exposé à un certain stress, ou à certaines conditions. Comme ça avait été le cas ici. Il fallait bien l'avouer, il n'y avait pas été de main morte, en lui faisant ressentir toute cette douleur. Qu'un angelot innocent autant que faible et peut habitué à la torture mental comme celui qui se trouvait juste à côté de lui n'ait pas réussit à supporté l'épreuve, voila qui ne serrait absolument pas étonnant. En fait, il fallait bien dire que le Roi d'Ombre était relativement impressionné. Le jeune mutant semblait encore capable d'une certaine cohérence mentale, n'avait tenté rien de trop étrange à l'égard de qui que ce soit. Après une période de stress, on avait facilement tendance à devenir agressif envers tout ce qui n'était pas familier, voir à devenir agressif tout cours. Enfin, c'était le cas pour les hommes qui se prenaient pour des loups. Les agneaux avaient tendance à se replier sur eux même, sans chercher à rien faire, prêt à se laisser mourir. A la portée du loup, en somme. Et la boucle serrait bouclé. Mais ça restait à voir, de quel bois ce garçon était il vraiment fait. Un loup sous un masque d'agneau ? Ou un agneau qui croyait pouvoir vivre avec les loups ? Une question passionnante. Pour l'instant. Si l'énigme devenait trop insipide, alors il mettrait un terme à son petit jeu. Mais d'ici la, rien n'était certain.
Le feu était maintenant au nombre des frayeurs du jeune homme. Un point qu'il était intéressant de noter, dans le cas ou ils auraient de nouveaux affaires l'un à l'autre. Mais il ne voyait pas vraiment dans quel circonstance. Il avait pressé ce garçon jusqu'à la moelle, et avait profité de la phase ou il l'avait projeté dans le plan astral pour s'imprégner de toutes les connaissances, les filtrer et en ressortir ce qui pouvait être intéressant. Il en avait ainsi appris sur le mutant répondant au nom de Daniel Hopes et sur le terroriste Ace Bradford. Des choses somme toutes utile pour un mutant qu'il n'avait au départ pas prévu de manipuler. Mais toutes les choses avaient une fin. S'il ne donnait pas de raisons valables au Roi d'Ombre ou au chef du département des crimes et délit extra ordinaires de rester avec lui, il n'allait pas s'éterniser. Surtout qu'il n'avait même pas le plaisir de fumer. Cela le frustrait au plus haut point. Il aurait bien procédé à une petite vengeance sur le mutant, mais il avait suffisamment secoué son mental. Plus n'aurait pas été raisonnable. D'autant qu'il risquait déjà d'être inspecté par un télépathe...
"Bien entendu. Cependant, vous avez subi une épreuve et nous devons respecter la procédure. Avant de pouvoir vous ramener chez vous, vous allez devoir être conduit à l'hôpital. Puis nous devrons vous interroger brièvement pour savoir ce qui s'est passé exactement".
Il fit une petite pause. Il avait rejeté les espoirs du gamin, celui ci allait faiblir. Dès qu'il aurait commencé à sombrer dans une nouvelle phase de désespoir, il continua, s'arrangeant pour faire renaitre l'espoir. Que c'était amusant de manipuler un être aussi fragile. C'était comme de jouer avec un animal innocent et affectueux qu'on pouvait tuer a tout moment. Cela procurait un sentiment de jouissance difficilement descriptible.
"Mais si tu le désire, nous pouvons contacter la personne de ton choix pour qu'elle vienne. D'ailleurs, je crois que ça va être une obligation car tu n'es pas majeur, n'es ce pas ? Donc nous allons devoir contacter ton responsable légal."
Pourquoi ? Hum. Parce qu'on le lui avait bien gentiment demandé, en pressant exactement sur les bon boutons de son cerveau. Mais ça, tu ne le saurais jamais. Le bon Georges allait se contenter de de lui donner une de ces phrases toutes faites. Peut être même qu'il allait s'arranger pour la tourner de la façon qui rende le gamin le plus responsable possible, sans que ça ne soit trop visible, naturellement. Le langage était presque aussi intéressant que l'esprit. On pouvait faire passer tellement de messages différents, en employant les mêmes mots, posés dans un ordre certain, et dit avec le ton adéquat menait à des résultats incroyables. Il ne fallait parfois même pas faire usage de ses pouvoirs, uniquement de mot bien choisis pour pousser une personne dans l'état d'esprit adéquat.
"Pourquoi il a fait ça ? Je doute que personne le sache jamais. Certains moment de la vie d'un homme... On ignore ce qui se passe, on agit comme spectateur. Comme ci quelqu'un d'autre était au manette, comme si on était dans un état second. Je pense qu'il a mal réagit à son erreur, et qu'il n'a pas supporté le stress. Enfin, l'enquête dira exactement ce qu'il en est."
Puis, le roi d'ombre prit le temps de réfléchir, comme s'il voulait éviter de trop en dire au jeune mutant, comme s'il cherchait à le préserver des éventuelles conséquences de la réponse qu'il allait lui apporter. Alors, qu'en faite, il s'en délectait comme du petit lait. Quel idiot, tout de même. Cet homme avait été son bourreau pendant sa vie, et il allait continuer à l'être pendant sa mort. Le spectre de cet homme et de sa famille allaient le hanter, lui servir de prison, jusqu'à ce qu'il trouve le courage de les ignorer, de les rejeter. Mais il était faible, et ce moment risquait bien de ne pas arriver avant très longtemps. Le Roi d'ombre aurait presque eu une pensée pour cette petite chose. Ou pas. Il n'y avait pas de raison d'avoir pitié des faibles. Ni d'avoir pitié tout cours. Ce n'était pas bon, ça corrompait l'esprit.
"Et bien... Je ne connaissais pas bien cet homme, il ne faisait pas partit de mon département. Il me semble qu'il a une femme et deux filles... Mais je n'en suis pas certain. Ne t'inquiète pas pour elle, la police saura s'occuper d'elles. C'est la tradition de notre corps de s'occuper des familles de ceux qui sont mort pendant leur devoir... Enfin... vous m'avez compris".
Il venait de légèrement insinuer quelque chose. Que certains risquaient de se demander pourquoi il avait agit comme ça. S'il ne s'agissait pas d'une manigance des mutants pour se victimiser. Une grande partie du corps de police risquait de réagir de cette façon. Ils considéraient déjà les mutants comme terriblement dangereux depuis les évènements du pont. Alors, le corporatisme aidant, ce ne serrait pas bien difficile à quelques esprits sanguins mis sur la bonne voie d'agir de la sorte. Un pas de plus vers les tentions raciales qui mèneraient à la grande guerre, pour son plus grand plaisir.
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