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| Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) | |
| | Auteur | Message |
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Lucas Slang Agent du B.A.M. Alpha
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Pouvoirs : radiation x et detection des mutants
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| Sujet: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Jeu 28 Oct 2010 - 16:40 | |
| Une fois par trimestre le cabinet dont Lucas faisait partie essayer de redorer son image, en se rachetant une conduite et en mettant leurs services pour des personnes plus démunies. Ce n'était pas par philanthropie, les affaires judiciaires qui en découlaient étaient souvent très alléchantes financièrement, mais c'était surtout sur le plan médiatique que c'était souvent le plus bénéfique. Le cabinet jouissait ainsi d'une promotion à moindre coup. La firme pouvait se vanter d'avoir défendu la veuve et l'orphelin. Si Lucas trouvait la démarche louable, il rigola moins quand cela fut de nouveau son tour d'aller jouer les redresseurs de tord. * Et merde, j'avais d'autre chat à fouetter qu'aller défendre un pauvre mec sans un rond. Franchement comme si les affaires courantes ne me prenaient pas assez de temps.* Pensa t il dans l'ascenseur qui l'amenait vers le garage de l'immeuble. Il avait eu un mémo hier soir de sa secrétaire qui lui rappelait qu'il devait se rendre à l'hôtel de police ce matin pour y prendre une affaire. Par conséquent tous ses rendez-vous avez été annulés, ce qui ne l'arrangeait pas spécialement. Il avait fait bonne figure bien entendu devant tout le monde, mais si cela le gavait profondément. Dans le parking il marcha rapidement en direction de sa corvette. Il jeta sur le côté passager sa mallette et démarra en faisant crisper les pneus. * Plus vite tu y seras plus vite tu en seras débarrassé.* A cette heure le trafic en ville était infernal *Punaise, je vais moisir dans les bouchons.* Il appuya machinalement le bouton de la radio, qui émit un son House, histoire de faire passer le temps *Y a pas de risque que je fasse un excès de vitesse.* Fort heureusement pour l'avocat le siège du cabinet n'était pas très éloigné de l'hôtel de police. Trois quarts d'heure après, Lucas avait garé sa voiture et il pénétrait dans l'enceinte du bâtiment où il était connu comme le loup blanc par l'agent de service.
"Tiens Maitre Slang ! Que me vos votre visites, j'ai pas souvenance d'avoir l'un de vos clients en geôle."
Lucas fit un franc sourire. *Punaise, voilà l'autre qui ramène sa fraise comme si on était de la même trempe.* Il esquissa un bref sourire avant de répondre sur un ton courtois et faussement aimable.
"Et bien non, je viens voir si l'un de vos gaillards n'auraient pas besoin de mes services." "Vous êtes en manque de clients ?"
L'espace d'un instant Lucas resta silencieux, cherchant ce qu'il allait bien pouvoir répondre.* Espèce d'abruti, oui oui je fais le trottoir pour rabattre le gibier pfff.* Pesta t'il en lui même. Bien sur il prit sur lui et il ne montra rien de son agacement.
"Non pas vraiment, le cabinet offre de temps à temps ses services." "C'est bien charitable de votre part Maitre Slang !"
*Tu parles, j'ai surtout pas choix. abrège avec tes commentaires.* Lucas haussa légèrement les épaules "Il n'y a pas que le business dans la vie." *Enfin heureusement que j'ai quand même les vaches à lait.*
"Cela tombe bien, on allait appeler l'avocat commis d'office..."
Lucas le coupa net. "C'est parfait, le dérange pas, je vais voir de quoi il en retourne. Appelle-moi l'inspecteur chargé de l'affaire et qu'on m'amène à mon client."
Lucas remarqua soudain que la tête de l'agent blêmi. *Qu'est-ce que j'ai dit.* Ce dernier visiblement venait de se rendre compte qu'il venait de faire une bourde indirectement. Il avait l'air embarrassé.
"Heuu oui... C'est pas un inspecteur qui est en charge de l'enquête, mais heuu ... le commissaire Patterson."
Lucas haussa légèrement les sourcils. Un air de satisfaction vient orner son visage. * Tiens tiens, est-ce que je viens de gagner le gros lot ! C'est donc une affaire juteuse* Lucas savait pertinemment que si ce n'était pas un inspecteur qui était en charge du dossier c'est que l'affaire devait être dès plus intéressante. Ce faisant, l'agent appela donc le commissaire. Lucas s'adossa bien tranquillement sur le comptoir, attendant bien sagement qu'on vienne le chercher. | |
| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Dim 31 Oct 2010 - 9:42 | |
| Le département des crimes et délits extra ordinaire ressemblait à n'importe quel brigade des forces de l'ordre. Des affaires étaient traitées en continue, tous les jours, voir toutes les nuits. Certains cas mineurs étaient élucidés en quelques heures. Un chat qui avait disparu sous les yeux de sa propriétaire, un magasin qui changeait de couleur en une fraction de seconde. Ces cas la relevaient de la juridiction du département, mais menaient rarement devant un tribunal. Généralement parce que rien dans la loi n'interdisait de rendre invisible le chat de la voisine si on était un mutant, pas plus qu'elle ne prévoyait le cas ou un enfant n'était pas capable de contrôler ses pouvoirs. Il y avait aussi des cas un peu plus complexes, bien sur. Les vols à mains armés sans armes, par exemple. Certains mutants avaient des pouvoirs qui faisaient passer les armes conventionnelles pour des jouets de gamin. Alors, quoi de plus simple pour ceux ci que de s'en servir et de devenir riche en quelques instants ? Ou encore, si on était invisible, pourquoi ne pas se servir sans payer ? Dans ce cas, c'était les moyens de protections et les contres mesures qui avaient du être adaptés. Et la tension qui grimpait d'un cran chaque fois qu'un évènement de ce genre était médiatisé. Il y avait aussi le terrorisme, avec cette confrérie des "mauvais" mutant. Quel nom ridicule, à se demander qui lui avait attribuée. Et puis, il y avait les cas extrême. Quand on associait ce qu'il y avait de pire chez l'être humain, à des pouvoirs incroyables. Ce qui donnait un nouveau genre de tueur en série particulièrement sadiques et qui attiraient l'attention des médias comme la merde des mouches. Il y avait eu des cas comme Mister Grevin, et d'autre comme le tueur à l'étoile. Tous les deux avaient défrayé la chronique. Mais seul l'un des deux dormait aujourd'hui derrière les barreaux.
Georges savait qu'il y avait au moins deux membres de sa brigade qui, dès qu'elles avaient un peu de temps libre se remettaient sur l'affaire du tueur à l'étoile. Comme cette affaire s'étaient produites avant sont arrivées sur ce plan de réalité, le Roi d'Ombre ne s'était jamais vrai soucié de ce qui s'était passé. D'autres affaires avaient la priorité. Mais peut être qu'un jour il serrait opportun qu'il se penche sur ce cas. Si ça pouvait lui permettre de gagner en influence et en réputation, ce serrait une excellente idée. Mais pour l'instant il fallait expédier les affaires courantes. C'était certes moins productif sur certain plans, mais tellement plus intéressant sur d'autres. Il avait l'occasion de rencontrer la lie de la mutanité, et de pouvoir l'influencer. Et petit à petit, tout doucement, il produisait une légion de créatures qui n'auraient aucun scrupules à répandre le mal. Pour son plus grand plaisir, autant intellectuel que pratique.
Il étudia les trois cas qui étaient posés sur son bureau. Dans les trois cas, un inspecteur avait jugé qu'il fallait qu'il soit informé, voir qu'il participe de façon active à l'enquête. Un des cas était un mutant de la dernière catégorie, qui en était à son deuxième crime. Il avait la particularité de priver sa victime de squelette sans pratiquer la moindre incision. Redoutable. Mais pas encore assez médiatisé. Le second cas faisait état d'une bande de mutants assez étrange. Une femme et deux homme, décris comme « complètement barges ». Un des deux hommes était recherché avec une prime conséquente sur sa tête. Il s'agissait de la « Bande à Bradford ». Mais la curiosité du Roi d'ombre n'était pas titillée. Enfin, moins que d'habitude : il avait personnellement rencontré ce Ace, lors d'une enquête précédente, et avait pu obtenir un certain nombre d'informations intéressantes. Qui nécessiteraient à n'en pas douter une enquête. Mais pas par les services de police. Qui, ou quoi que soit ce « Milbury », il voulait en savoir plus. Il avait aussi appris que Séléné était en ville. Il le suspectait depuis un certain temps, mais en être certain était une information de premier ordre. Ce qui expliquait que la bande à Bradford ne dorme pas en ce moment sous les verroux. Ca, et la certitude qu'il les coffrerait en moins d'une journée le besoin échéant. Le dernier dossier, enfin. Un cas intéressant. Le dossier de cette personne semblait remplit d'un certain nombre de trous. Autant dans la partie historique que dans la partie dossier d'instruction. Pour l'historique, il semblait avoir grandit à proximité d'une base militaire, mais sans mention quelconque de scolarisation, ni de contrôle des services sociaux. Puis un avis de recherche quelques années plus tard. Puis il avait été identifié lors d'un braquage par un membre du personnel d'une banque. Agent qui l'avait reconnu des années plus tard dans une rue, et avait signalé le tout à la police. Ce qui faisait très très peut de preuve matériel. D'un autre côté, un des braquages organisé par la bande dont il faisait partit d'était soldé par prêt d'une dizaine de mort lorsqu'une équipe rivale avait attaqué le même jour.
L'inspecteur s'en remettait donc à son chef, pour savoir la position à adopter sur cette affaire. Ce que le Roi d'Ombre avait laissé substitué des talents de Georges l'avait immédiatement alerté sur la difficulté d'une telle enquête. Mais le Roi d'Ombre disposait de talents que Georges n'avait jamais eu à sa portée. Et il présentait que le suspect avait une histoire intéressante à lui raconter. Pas forcément de son plein gré, bien sur, mais ça, ce n'était que du détail. Il fut interrompu dans ses réflexions par l'entré de sa secrétaire dans son bureau :
« Monsieur, le préposé à l'accueil des visiteurs vient de nous prévenir que l'avocat de Monsieur Di Marco est arrivé.
-Déjà ? Mais il se téléporte, ma parole. Ca fait moins de dix minutes que j'ai demandé un interrogatoire. Les avocats commis d'office ne sont pourtant pas pressé, d'habitude. De qui s'agit il ?
-De maitre Slang, monsieur.
-Merci Brigite, j'y vais tout de suite. »
Le roi d'ombre savait que l'équipe d'enregistrement des interrogatoires était prête, et avait déjà commencé à filmer. Il avait prévu de laisser mariner le jeune homme encore une dizaine de minutes, avant de commencer à poser des questions jusqu'à l'arrivée de l'avocat, mais cela semblait maintenant impossible. Aussi se dirigea t'il vers l'accueil, pour aller chercher cet avocat magique. Il le repéra très facilement, scannant les esprits en présence. Son scan de surface lui apprit suffisamment de choses. Il n'était pas venu la de gaité de cœur, mais à la demande de son cabinet. Il était jeune, doué et ambitieux. Quel homme intéressant. Et mutant, qui plus est. Détecteur de pouvoir ? Mais apparemment, il n'avait pas été détecté. Il devait pouvoir agir avec son pouvoir sur les corps, et non pas sur les esprits.
« Maitre Slang, bonjour. Je suis le Vice Commissaire Patterson. C'est un honneur de vous recevoir entre les murs de cette brigade. »
Il laissa un bref instant pour que l'avocat puisse répondre, puis poursuivit.
« Désirez vous un peu de temps pour vous familiariser avec le dossier ? Car voyez vous, j'allais procéder à son interrogatoire.... »
Restait à voir sa réaction. Il ne guettait rien d'extra ordinaire. Peut être éventuellement une barrière psychique de semi vérité, comme certains avocats trouvaient intelligent de se faire implanté par des télépathes. Ou un conditionnement psychique particulier. Car il était évident que son suspect était non seulement un criminel, mais aussi quelque chose d'autre. Son historique, bourré de trou parlait autant que si tout était écrit noir sur blanc. Sans plus attendre, il entraina le jeune avocat vers les salles d'interrogatoire. S'il avait besoin de temps, et bien, il lui laisserait une des salles annexes à disposition. Et pendant ce temps, il en apprendrait plus sur son suspect. Sinon... Et bien, ils pourraient passer directement aux choses sérieuses.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Sam 4 Déc 2010 - 18:36 | |
| Il y a des jours comme ça où il vaudrait mieux rester couché. En général vous sentez dès le réveil que la journée va être merdique, et des tâches simples comme s'habiller ou se brosser les dents paraissent de véritables corvées. Ce jour là était un de ces fameux jours, Fabio l'avait bien sentit et nul doute que s'il n'avait pas dû impérativement se rendre au travail, il aurait passé la journée au lit... Peut-être aurait-il dû le faire quand même.
Après s'être préparé il descendit au bas de son immeuble et rejoignit la rame de métro qui était toute proche... Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit l'accès au souterrain bloqué et surveiller par des policiers. Il y aurait apparement une fuite de gaz qui empêchait l'accès à la rame. Pas le choix, il ne lui restait plus qu'à prendre un taxi. Autant dire qu'il n'était pas encore arrivé avec toute la circulation... Il sauta dans le premier taxi, lui donna sa destination et tenta de joindre son patron par téléphone, mais comme les malheurs n'arrivent jamais seuls, l'italien malchanceux se rendit compte qu'il était à court de forfait. Il n'avait plus qu'à compter sur le fait que le taxi l'ammène à l'heure. Espoir qui le quitta quand, après minutes de trajet, il se retrouva bloqué dan un flot de voitures à l'arrêt, présageant qu'il n'arriverait pas avant une bonne heure. Fabio décida donc de descendre ici, il paya le bonhomme et s'en alla ni plus ni moins, préférant continuer à pied. Il remarqua qu'un homme dans un autre taxi en fit de même, ce qui aurait pu le faire sourire s'il n'était pas d'aussi mauvaise humeur. Soudain, son portable se mit à vibrer dans sa poche, il déccrocha et reconnu immédiatement la voix de son patron, son fort accent italien etant très facile à identifier, au bout du combiné : - Monsieur Di Marco, puis-je savoir où vous-êtes?
- Je suis en route Luigi, j'ai eu un problème avec le métro, drôle d'histoire...
- Fabio, Fabio, Fabio.... Je vous ai pourtant prévenu hier : je n'accepterais pas un retard de plus!
- Attendez! Cette fois c'est complètement indépendant de ma volonté! Pas que les autres fois je voulais être en retard non, mais il y a une fuite de gaz ou un truc comme ça dans le métro. Je suis en route à pied! S'il vous plaît, j'ai besoin de ce boulot!
- ...
- Monsieur?
- Très bien mais dépêche toi!
- Vous là, ne bougez plus! Fabio se stoppa net et se retourna lentement pour voir qui avait parlé. Il se retrouva face à un homme d'un quarantaine d'années, mais surtout avec une arme braqué sur lui. Il avait beau se savoir intouchable une fois "matérialisé" en sable, ce qu'il fit dès qu'il vit l'arme -gardant cependant une apparence normale- ça faisait toujours son petit effet de se retrouver du mauvais côté d'un pistolet... Si tant est qu'il y ai un bon côté. L'italien s'apprêtait à dire qu'il n'avait pas d'argent lorsque l'homme reprit la parole:- Police, mettez vos mains sur la tête et mettez vous à genoux, tout de suite! Police...?- Inutile de m'attendre, je ne pourrais pas venir travailler aujourd'hui... Il raccrocha.---------------------------------------- Quelques instants plus tard, Fabio se retrouvait en garde à vue dans un hotel de police... Cela avait été rapide, comme si les embouteillages ne concernaient pas les flics. Le pire de tout c'est qu'il ignorait toujours pourquoi il avait été arrêté, le policier ayant refusé de répondre à ses questions. En plus il ne voyait pas ce qu'on pouvait lui repprocher... Ou plutôt il voyait plusieurs raisons qui pourraient justifier sa présence derrière les barreaux et se demandait laquelle lui valait ce petit séjour ici. Dans tous les cas, comment avaient-ils pu le retrouver? D'ailleurs comment pouvaient-ils même savoir ce qu'il avait fait? Lors des casses ils s'était toujours arrangés pour ne pas laisser de preuves et lors de l'attaque de la base... Et bien d'après lui, jamais les "scientifiques" de là-bas n'auraient osés porter plainte.
Un agent vint le chercher pour le conduire en salle d'interrogatoire. Le jeune homme n'allait pas tarder à avoir ses réponses. Il fut conduit dans un salle, sobre, du type de celle qu'on peut voir dans les films, et on le laissa seul avec les caméra. Au bout de quelques minutes, Fabio conclut qu'on le laissa mariner un moment avant de le "faire passer à la casserole". Comme quoi y avait du vrai dans les séries policières. Ce qui n'était pas pour le rassurer, car dans son cas son avocat commis d'office serait sûrement manchot sortant à peine d'une université de droit et qui lui conseillerait de plaider coupable pour tous les crimes dont il serait accuser, à tord ou à raison.
Fabio croisa les bras et poussa un long soupir... Quand il pensait qu'il pourrait tout simplement se tirer d'ici, et sans trop de difficultées en plus. Mais bon, son sens de l'honnêteté, récemment acquis, l'empêchait de le faire. Un grincement attira l'attention du suspect qu'était devenu notre italien sur la porte. Celle-ci venait de s'ouvrir, laissant entrer un homme d'une trentaine d'années, yeux bleus et cheveux assez long que Fabio identifia tout d'abord comme étant l'inspecteur. Il s'adresse donc à lui avant que l'homme, qui était en fait son avocat ne puisse parler.- Bonjour... Puis-je connaître les raisons de ma présence ici? Votre collègue n'a pas été très loquace sur ce sujet... |
| | | Lucas Slang Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Mer 8 Déc 2010 - 17:25 | |
| Lucas n'eut pas trop à attendre. La personne chargée de l'affaire arriva rapidement. Le dossier devait être chaud bouillant pour que le vice commissaire soit nommé sur cette enquête. Ce qui excitait l'intérêt croissant de Lucas sur cette affaire. Ce qu'il avait cru être une contrainte avec une histoire plan plan, pourrait s'avérer devenir très intéressant. En tout cas cela le changerait un peu des cas de conduite en état d'ivresse qu'il traitait la majeure partie pour les peoples du cabinet. *Voilà donc l'homme chargé de mener l'interrogateur.* Lucas prit quelques secondes pour le juger rapidement. Il savait qu'il serait moins facile à mener en bateau qu'un simple flic.
"Bonjour, merci, bien !"
Il lui sera la main assez énergiquement et il ne voulait pas perdre trop de temps.
"Parfait, conduisait moi à mon client. Vous ne croyez tout même pas que vous allez pouvoir l'interroger sans la présence de son avocat."
Lucas esquissa un petit sourire. C'était une bonne tactique de vouloir lui laisser prendre le temps de consulter le dossier mais, Lucas savait pertinemment que si son client avouait ou ne disait pas ce qu'il fallait il risquait gros.
"Non faisons plus simplement. Apportait moi le dossier, je le consulterais avec mon client pour connaitre les charges qui lui sont reprochées."
Après tout, il préférait mener l'interrogatoire comme bon lui semble. Il savait qu'en présence d'un avocat les policiers étaient moins rentre dedans. Ce qui jouait en sa faveur et qu'en général il n'aurait pas d'aveux si facilement.
"Nous pouvons y aller."
Sans plus attendre Lucas invita Gorges à le conduire dans le dédale de couloirs de la brigade. Lucas était familier des lieux qu'il fréquentait souvent, il lui arrivait de passer plus de temps ici que dans son propre bureau. Lucas arriva d'un très décontracté avec sa mallette en main devant la porte de la salle d'interrogatoire. L'agent de surveillance ouvrit le verrou de la pièce et le brillant avocat pénétra à l'intérieur. Aussitôt il lui sauta aux yeux que son futur client n'était pas humain.* En ce moment tu les attires comme les mouches.* Il n'avait pas de préjugé contre ses congénères, juste que depuis quelques temps il avait été amené à les côtoyer plus que de raison. Lucas esquissa un petit sourire quand son futur client le prit pour un policier. Il ne devait pas vraiment avoir l'habitude de la police car, comment un simple flic pourrait se payer les types de fringues que portait Lucas.
"Non, Monsieur, je suis Maitre Slang, votre avocat. Enfin si vous désirez de moi. Je travaille pour le cabinet Smith and Carter et je serais ravi de vous offrir mes services pour l'affaire dont vous êtes suspect. J'ai fait demander votre dossier et nous devrions savoir d'ici peu pourquoi vous avez été mis en accusation."
Lucas marqua enfin une pause; en effet le client pouvait toujours le révoquer et demander à faire appel à l'avocat commis d'office ce qui était à ses risques et périls. Ce faisant il posa sa mallette sur la table, attendant sa réponse . Il ne faisait aucun doute que le vice commissaire arriverait avec le dossier. Ce qui surprit quelque peu Lucas c'est que l'individu ne sache pas les chefs d'accusation, ni même pourquoi il était en garde à vue. *Soit c'est un vrai innocent, soit il nie en bloque. Faudra que je tire cela au clair très rapidement.* Lucas était toujours méfiant dans ce genre de cas et il n'aimait pas être dupé. Ce n'était pas la bonne stratégie pour obtenir une libération ou du moins amoindrir les faits.
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| | | Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Mer 22 Déc 2010 - 15:33 | |
| Quel coïncidence qu'il s'agisse de deux mutants. Tous les deux. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure pour qui avait son talent. D'ailleurs, il avait eu peur d'être découvert par l'avocat, quand, fouillant dans son esprit, il avait découvert la nature exacte de son don. Mais apparemment son pouvoir réagissait à la présence physique d'un mutant, et non pas à une incarnation psychique dans un corps humain. Sinon, il aurait du modifier la psyché de l'homme de loi pour qu'il ne se souvienne plus de ce qu'il venait de découvrir et pour pallier à d'éventuelle réminiscence de ces souvenirs. Fort heureusement, ce n'était pas le cas. Il pouvait donc à loisir retenir l'information, et s'en resservir plus tard. Après tout, il se trouvait face à un allié potentiel qui pourrait se révéler on ne peut plus utile dans un certain nombre de cas. Bien sur, il n'était pas obligatoire que cet homme se considère comme son allié. Il pouvait s'agir d'une simple manipulation, correspondant au besoins du moment. Mais ce ne serrait pas aussi profitable que s'il pouvait exploiter de façon volontaire cet homme. Tout ça bien sur, n'était qu'au stade du projet, de l'éventualité. Mais ça ne pouvait être négligé, et devait être pris en compte lors de futur plans. Et même pris en compte dans les plans actuels. S'assurer le concours d'un annulateur de pouvoir pourrait être excellent pour sa promotion, par exemple. La capture des terroristes confrériste ou de n'importe quel criminels mutants n'en serrait que plus aisée. Les mutants qui se livraient à des actes répréhensibles ne portaient en général aucune arme, trop confiants dans leurs pouvoirs. Ce n'était pas le cas de tous, bien sur. Il y avait plusieurs cas de mutants qui utilisaient également la puissance de destruction plus commune d'arme à feu, mais ils étaient minoritaire. Cependant, cet état de fait risquait de changer si la police avait un auxiliaire capable de neutraliser les pouvoirs de ses ennemis. Ce qui entrainerait une course à l'armement des deux côtés, ou du moins, une lutte pour la vie ou la mort de ces mutants capable d'annuler le pouvoir de leurs frères. Bref, du combat fratricide et des progrès vers la guerre imminente entre les deux espèces dit intelligentes qui se partageaient la planète. Que de réjouissance en perspective.
Dès qu'il pénétrèrent dans la pièce, le jeune mutant ne trouva rien de mieux que de nier en bloc. Alors que son esprit, lui, affichait clairement ce qu'il en était. Les souvenirs du témoin étaient parfaitement clairs, il s'agissait bien du même homme qui avait commis une série de braquage quelques années auparavant. Ce qui, ajouté à son état de mutant faisait qu'il était parfaitement logique qu'il se trouve dans une des cellules du département de la police d'état New-yorkaise chargé des crimes et délits extraordinaires. Soit des crimes et délit commis par les mutants, dans la majorité des cas. Il fallait qu'il fasse attention, ceci dit. Il n'avait pas encore procédé à une inspection poussée du mental du mutant qui se trouvait en face de lui, mais son inspection de surface lui avait montré quelque chose qu'il ne s'attendait pas à voir. Un fragment de mémoire impliquant une base militaire et des scientifique. Si cet homme avait été formé dans un quelconque but par les militaires, et qu'il pensait que sa couverture avait été percée à jour, il risquait de réagir violemment. Inutile de prendre de risque, alors qu'il suffisait d'observer attentivement le cours de ses pensées, n'es ce pas ?
Bon, alors, il niait. Intéressant. Nier était toujours la première tactique que les criminels employaient. Le problème, c'était que les innocents, ou ceux qui avaient des choses à cacher, mais sans rien avoir à faire dans l'histoire agissaient également de la même manière. Alors, certes, le Roi d'Ombre pouvait, en un instant, savoir quel était la vérité, et qu'es ce qui était du mensonge. Mais il fallait utiliser cette connaissance avec habilité, s'il ne voulait pas voir de soupçons peser sur son état. Pour le département, c'était clair, il n'était pas un mutant, il avait passé les tests génétiques. Donc, ce serrait un accroc terrible à son grand plan, si jamais il commentait une tel bourde. Ce qui n'arriverait jamais, il fallait être bien trop maladroit pour ça. Il fallait juste réagir comme un flic futé. Suivre la façon de procédé qu'il avait assimilée en même temps que l'esprit de son hôte, quand il en savait plus long que le criminel ne le pensait. Suivre la méthode qui avait faire de Georges un flic efficace et surtout un flic qui s'élevait rapidement dans la hiérarchie.
"Et bien, nous allons voir ça tout de suite. Enfin, dès que vous aurez confirmé que monsieur Slang ici présent est bien l'avocat que vous souhaitez."
Laissant un instant au jeune homme pour prendre sa décision, le roi d'ombre lui adressa un grand sourire. Les gens pensaient qu'il était plus facile de faire craquer les criminels en le confrontant à de la colère, ou a des gens effrayant. C'était complètement idiot. La fierté et l'envie de s'expliquer auprès de gens que l'on jugeait compréhensif faisait plus souvent craquer un criminel que des explosions de rage et autrement menace d'ordre plus ou moins physique. Mais bon, les gens pensaient le contraire, donc il était nettement plus simple d'en profiter ainsi.
"Pour en revenir à votre cas, il semblerait que quelqu'un vous ait identifié comme braqueur de banque. Mais il s'agit peut être d'un malentendu, que nous pourrons bien vite dissiper..."
Sourire amical, manière détendue, comme ci rien de tout cela n'était vraiment important, qu'il ne s'agissait que de routine. Ce qui n'était bien entendu pas du tout le cas. Mais faire rester un suspect sur ses gardes n'apportait strictement rien de bon. Bien, sur, tout ces petits tours de passe passe servait uniquement au roi d'ombre à évaluer l'intéret du criminel pour ses futurs plans. Serrait il plus intéressant de le faire avouer, ou de le garder sous la main, pour une éventuelle raison...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) Mer 5 Jan 2011 - 19:19 | |
| Bon, je viens de voir que vous avre répondu. Personnellement je suis en pleine période d'exams, comme beaucoup je suppose, et je ne pourrais pas répondre avant la fin de semaine prochaine. Voilà, désolé ^^" |
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| Sujet: Re: Hôtel de police: Une drole d'affaire ( Pv Georges et Fabio) | |
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