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| Bad things..or not. [Autumn] | |
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Invité Invité
| Sujet: Bad things..or not. [Autumn] Dim 14 Nov 2010 - 13:28 | |
| Matthew était dans la rue, il errait parmi la population comme il avait l’habitude de faire. Rien ne l’interpellait, rien ne l’empêchait de poursuivre son chemin qui ne menait nulle part. En fait, il sortait pour prendre l’air. Il regardait droit devant, les personnes l’évitaient, il marchait droit. C’est un fou qui le percuta et il sortit de son absence mentale pour regarder cet imbécile d’un air méprisant. Il se retourna pour reprendre sa marche et c’est là qu’il vit l’absurdité de la journée. Une affiche de cinéma prenant place sur un building. Plusieurs personnes s’extasiaient devant ce bout de papier. On va faire simple, le titre ; « The divine’s fin », film français. Ce qui veut dire que le véritable titre est, « La nageoire divine ». Que dire de plus en voyant ce titre… Mais ce film avait l’air tellement d’un navet, que Matthew voulait savoir de quoi cette perle parlait, histoire de confirmer son premier jugement et par conséquent de satisfaire son autosatisfaction. Il se connecta sur le site du cinéma le plus proche via sa cyberpathie, oui, il a que ça à faire. Aujourd’hui, il va ne faire que des choses inutiles. Bref, de quoi ça parle ce film… Ola, et bien, ça fait fuir. Le nouveau film des deux plus grandes actrices du moment. Clayre Maurut et Leah Tytons dans The Divine’s Fin.
Titre : The Divine’s Fin Nom original du film : La nageoire divine Réalisateur: Keurk Arhu Acteurs : Clayre Maurut, Leah Tytons, Hadhouel Dymitrie, Ruchy Vhovot, Lhiame Connerie, Abbé Krabe, Zuzu Pays : France Version : Anglaise Durée : 1h45 Résumé : Un jour d’hiver, dans l’océan atlantique, une attaque survint une fois par semaine dans la communauté des planctons. Le méchant ? Choupette surnommé Lord Plancton et sa femme, Queen Tata Plancton par les autres peuples marins. Un roi tyrannique qui mène la vie dure à ses sujets. Régime totalitaire, esclavage, camp de remise à niveau… Tout a été crée pour que l’argent aille dans les poches du roi. C’est un courageux petit plancton, qui ira chercher de l’aide auprès des autres peuples. Super Morue et son acolyte Petit Thon viendront à la rescousse pour vaincre Lord Plancton. Aidez des mouettes, des Choux de Mer et des autres créatures marines, les deux Super héroïnes auront du chemin à parcourir et de nombreuses épreuves à passer pour sauver le royaume Plancton. Mais Morue tombera sur un incroyable concombre de mer et portera un amour fou pour un poisson clown, Zuzu, qui deviendra son nouveau cactus quand à Petit Thon, se sera sur un Chou marin dealer de coraux qu’elle craquera, qu’elle nommera Choupinette. Malgré ses coups de foudre végétaux, réussiront-elles à vaincre le terrible Lord Plancton ?
Avec la participation exceptionnelle de l’incroyable Hadhouel Dymitrie dans le rôle de Choupette Lord Plancton accompagné de l’irrésistible Abbé Krabe incarnant la Queen Tata Plancton, Le phénoménale Ruchy Vhovot dans celui du Concombre de mer, le fantastique Lhiame Connerie pour le rôle de Choupinette et le magnifique Zuzu dans son propre rôle. Arrêtons le massacre. Il se déconnecte. Mais voilà qu’il entend les commentaires de ceux qui s’extasie devant un déchet cinématographique internationale où plutôt celle qu’il l’anime. Han c’est deux actrices sont géniales, tu as écouté leur album « Bubble’s Music » ? Il est géant ! C’est de l’ambiance zen sous marine ! Je vais super bien dans mon moi intérieure depuis que j’écoute l’album en boucle »Hippie. Hey hey regarde y’a Hadouel Dymitrie ! Haaaan un rôle de méchant ça va le changer ! Purée je l’aime ce type !. Groupie. Fuyons. On croirait à une grosse blague. Oh oui, une énorme blague. Etait-ce un cauchemar ? Dormait-il ? Etait-ce juste parce qu’il avait trop sentit d’herbes de provinces en passant dans des rues malfamées hier soir ? Oh, un bon moyen de ne pas répondre, transfert sur une autre question. Que foutait-il dans des rues malfamées hier soir ? Il avait besoin de se changer les idées. Des cons là dedans, il y en avait pas mal…. Et pas mal sont allés rejoindre le monde des morts. Il tuait pour le plaisir, parce qu’il voulait se défouler, va savoir pourquoi, mais ce n’était pas la période des plus agréables pour lui. Depuis qu’il est chez les maraudeurs, la notion d’arme ambulante, de petit soldat revient au grand galop dans sa tête. Peut-être était-ce une mauvaise idée en fin compte. Peut-être que d’obéir à un supérieur, lui rappelle trop son passé qu’il aimerait bien faire disparaître. Aux yeux des autres, il n’existe plus, mais dans sa tête à lui, c’est une autre histoire. Il a choisit le changement en entrain dans ce groupe de mutants, il a choisit le faîte d’avoir un peu d’action, de rebondissements dans sa vie pour ne plus être dans sa monotonie qui ressemblait étrangement à la vie d’un petit vieux de 80 ans qui parcoure vingt sept mètre dans sa journée. Aujourd’hui, il n’avait rien de prévu. Pas de missions, pas de colis à aller chercher. Il allait passer la journée dehors. Il faisait bon temps, soleil, chaleur, un petit vent de temps à autre, c’est pour cela que pour une fois le mutant n’était pas en chemise, mais en simple t-shirt blanc col V, en jean foncé, Ray ban sur le nez et chaussures de ville. Ce n’est pas parce qu’il est d’humeur changeante, que son style va s’en aller lui aussi. Des années qu’il est ainsi, il devrait peut-être s’en débarrasser aussi. En fin de compte, c’est vraiment un petit vieux. A force de prendre les gens pour des merdes, de se croire supérieure, de se retirer du monde et de n’agir que par intérêt, il lui manque peut-être ce que l’on appelle l’amusement dans sa vie. Trop sérieux. Il marchait les mains dans les poches, sans faire gaffe à ce qui se passait autour. Le jeune homme avait pris un café à un stand pour le boire en chemin et c’est dans sa marche des plus tranquilles qui soit parmi la horde de bureaucrates acharnés qu’une tarée fonça droit dans le café en question et par conséquent Matthew. T-shirt blanc, maintenant café au lait sur une partie…. Café brûlant….Il se retient pour ne pas la prendre par le coup et la zigouillée net. Il regardait surtout cette tâche de café immonde dégouliné sur son habit. Mon dieu. Et merde aux politesses. Ca vous arrive de vous écartez quand vous voyez quelqu’un devant vous ?Un temps. Ne répondez même pas, j’ai la réponse plus que négative.Tout cela dit d’une manière sec et peu amicale. Il n’avait pas levé la voix, jamais il ne crierait voyons, cela n’a aucun effet. Elle pourra toujours courir pour que le mutant l’aide à ramasser sa foutue paperasse tomber par terre…Elle avait qu’à faire gaffe cette empotée. |
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Lun 15 Nov 2010 - 18:16 | |
| © unknow & Anarya & Assise dans le métro, Autumn ne faisait pas grand-chose en attendant d’arriver à sa destination, une station du centre de la Grande Pomme. Pour tout dire, elle se contentait de fixer les chaussures de l’homme qui se trouvait en face d’elle. Activité passionnante, n’est-ce pas, surtout pour des pompes qui semblaient avoir connu plusieurs guerres mais peu importait, la jeune femme les fixait intensément, à un tel point qu’on aurait pu croire qu’elle tentait de les user encore plus du regard…En réalité, elle s’en fichait royalement mais cela lui permettait de rester concentrée sur quelque chose, de garder les yeux rivés vers le bas et d’éviter ainsi le regard des autres. Autumn était loin d’être une adepte du contact humain et encore moins des bains de foule, et il était évident que le métro était bien loin d’être le lieu qu’elle affectionnait le plus. Malheureusement, vu le trafic impossible de la mégalopole que représentait New York, il valait mieux ce moyen de transport plutôt que la voiture. Elle avait donc dû s’y résoudre et elle faisait de son mieux pour penser à autre chose. Tâche ardue quand on voyait tout ce qui pouvait déambuler dans le métro et surtout presque impossible depuis qu’un chanteur bohémien moitié hippie moitié extraterrestre était monté à l’une des stations et depuis, s’évertuait à faire entendre sa voix cassée sur un répertoire des plus étrange. En gros, cela donnait ça : Sans commentaire… L’homme aux chaussures pourries avait l’air d’apprécier, il tapotait même la cadence du doigt sur sa hanche. Ovide, elle, avait tout d’abord tenté de l’écouter et d’accrocher mais non…Finalement, elle avait sortie son ipod et avait calé aussi sec son grand casque sur ses oreilles pour ne plus écouter la mélodie répétitive. Avec ses cours et ses bouquins sur les genoux, les écouteurs bien calés, elle faisait vraiment ce qu’elle était: la jeune femme tout juste majeure et indépendante. Ou presque. Rajoutez à cela son style décontract' et simple : un petit haut gris, une veste en cuir légère, un vieux jean basic et sa paire de converses favorites…Une étudiante dans toute sa splendeur qui revenait de la fac. Avec une légère secousse, le métro arriva enfin à destination. Sa station. Alors qu’elle quittait la rame et se dirigeait vers la sortie, elle eut soudain la désagréable impression d’être observée. Sans s’arrêter mais en ralentissement tout de même, elle se mit à jeter de discrets coups d’œil à droite et à gauche - ou du moins le plus discrets possible- mais ne vit rien. Elle dévisagea les gens qui se trouvaient près d’elle. Rien de suspect non plus. Peut-être s’était-elle trompée ? A force de regarder des films policiers, elle en finissait par devenir parano, tiens. Les anciennes activités de son vieux et le fait qu’il ait décidé d’y mettre un terme n’aidaient pas non plus. Moyennement rassurée, elle se remit à marcher à une allure normale mais resta toutefois aux aguets. Remontant l’escalier avec le reste de la foule et une fois à l’extérieur, elle ne perdit pas de temps à rester plantée là. Au contraire, elle fonça directement sur le trottoir et se mit à slalomer entre les passants. Sans se retourner, car la désagréable sensation persistait. Pas encore affolée mais vaguement inquiète, elle pressa le pas encore plus, se retournant de temps à autre pour tenter d’apercevoir quelqu’un ou quelque chose de suspect. Peine perdue. Chercher un visage suspect au milieu de la foule new yorkaise, c’était…peine perdue. Elle aurait pu changer d’apparence pour être plus tranquille et passer inaperçue au milieu des gens mais se métamorphoser au beau milieu de la foule, c’était tout sauf discret…Elle accéléra donc tant qu’elle le pouvait et se mit à avancer. Sans trop regarder où elle mettait les pieds. PAF ! Quand elle percuta l’homme, elle ne put s’empêcher de lâcher ce qui pouvait s’apparenter à un gros juron étouffé. Repoussée violemment en arrière, elle manqua de tomber et les livres qu'elle tenait lui échappèrent des mains pour finir sur le trottoir. Ses livres de mythologie, sa chemise de cours et surtout le dvd du dernier film qu'elle venait de télécharger. Un cd rangé dans une boite blanche avec écrit bien évidence au feutre noir et indélébile The Divine’s Fin. Autumn n'avait pas l'habitude d'aller au cinéma, elle préférait les télécharger sur son ordinateur...C'était bien sûr illégal mais terriblement plus pratique et bien sûr moins cher. Et en grand fan de Hadhouel Dymitrie, elle s'était empressée de s'en emparer...Le voir jouer un méchant, ça...l'excitait? Oh oui, les méchants sexys, c'était toujours plus attrayant qu'un gentil fade...L'effet bad boy sans doute... Bref passons, ce n'était pas vraiment important. Revenons-en aux faits, une collision entre deux individus dans une artère de la Grande Pomme…Autumn était accroupie en train de ramasser ses affaires, l’homme…toujours figé devant elle. Hum…Visiblement la galanterie n’était plus un thème d’actualité chez les hommes modernes. Debout et immobile, il ne se donna même pas la peine de l’aider et se contenta de lui lancer une remarque acide. En plus. Elle s'apprêtait à le rembarrer par une réplique bien sentie pour se défendre -oui après tout, c'était sa faute mais il n'y avait pas de quoi en faire un drame, non?- mais sa phrase prit fin brutalement. Minute, cette voix...grave et virile...Ce ton calme et sûr?...Elle releva la tête doucement, encore accroupie et dévisagea l'homme qu'elle venait de percuter de plein fouet. Et resta bouche-bée une poignée de secondes avant de bredouiller: En voilà une question idiote. Comme si elle pouvait se tromper …Comme si les grands blonds aux yeux bleus et aux origines suédoises, ça courrait les rues. Aucun doute, son ancien garde du corps se trouvait devant elle. Et il n’avait pas changé, le même regard dur, le même charme glacial et le répondant qui allait avec. Il était grand, il était beau, il sentait bon le sa…café chaud… Hein !? Como qué le café ? Oh. Merde. Elle venait de lui renverser son café dessus. Elle se redressa aussitôt, le visage virant au cramoisi et les livres en équilibre précaire entre ses mains vaguement tremblantes. « Désolée pour le café, vraiment, je…Je suis désolée, je pensais à autre chose et je vous ai pas vu et je suis…désolée. Mince, je crois que je l’ai déjà dit ça. » Elle laissa échapper un petit rire stupide, à moitié entre le roucoulement et l’étranglement. Un peu comme une poule malade qu’on aurait tenté d’étouffer. Eh ben, on risquait pas d'aller loin avec tout ça...
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Lun 15 Nov 2010 - 21:21 | |
| Mauvaise journée, encore une autre. Les cons, il en croisera toute sa vie. Il voulait l’étrangler. Un excès de colère qu’il retient au fond de lui. Son t-shirt est foutu, il est entrain de se dire que demain une bonne brûlure sera sur son torse, il va devoir aller se changer car il put le café. En faîte, sa crédibilité en tant qu’homme moderne et classe vient d’être réduite à néant par une petite idiote qui ne sait pas qu’il faut marché sur le trottoir d’en face, histoire d’être dans le même sens que tout le monde. Il resta planté à regarder son t-shirt pour ensuite entendre la gamine bredouiller un début d’excuse qui ne se limitait qu’à deux pauvres mots. Elle devait être embarrassé, tans pis pour elle, elle n’avait cas faire attention. Il put remarquer une boîte de dvd avec un fabuleux titre dessus. Mon dieu, il voit déjà la nana. Une abrutie de groupie qui vient de se procurer son dernier film fétiche et qui veut aller absolument le voir dans son chez elle, pour emmerder ses voisins en gueulant Had’ truc à tout bout de champs Une enquiquineuse de première, un détritus qui devrait rester dans sa poubelle. Il était près à la laisser sur le sol. Il voulait se barrer pour mieux oublier ce moment et l’oublier elle. Mais voilà, elle a prononcé une chose qu’elle n’était pas censée savoir. Il stoppa net. Il l’a regarda. Comment pouvait-elle connaître son prénom ? Aucune expression sur son visage mais il devait reconnaître le sien. Il la laissa parler. Il devait la reconnaître, si elle le connaissait….c’est qu’elle a fait partie de sa vie. Une histoire d’un soir ? Non pas son type…. Le mode gamine trop timide hm non. Elle n’est pas du genre à traîner dans les bars. Il écarquille les yeux, légèrement invisible pour les autres, mais Matthew, vient de s’en souvenir.
Le monde passait autour d’eux, et ils étaient figés. Le temps s’arrêta. La nana la plus banale qu’il a pu connaître. La jeune femme qui a partagé un moment de sa vie après son retour en Irak. Une nana qui fut un colis à protéger plusieurs fois dans la journée. Une fille qui n’était rien au départ et qui est devenue un poids à la fin. Il l’a fuit pour se protéger lui. Et maintenant, juste par une bousculade, il l’a retrouve. Ce visage, fin, léger, pâle… il n’y en a qu’un. Et pour la première fois de sa vie ou plutôt la seconde fois, il ne sait pas comment réagir, car l’inattendu a frappé à la mauvaise porte.
Reprends-toi… Ce n’est qu’un café.
On n’arriverait pas à le reconnaître dans ses propos. Il y a quelques minutes, la jeune femme aurait fini dans une poubelle et là, d’un coup, il l’a pardonne. Va savoir ce qui se passe dans sa tête mais il va se reprendre, car ce qu’il a dit, n’était pas contrôlé. Un silence. Son visage fut toujours neutre, il reprit ces esprits.
Je n’ai plus qu’à aller m’acheter un autre t-shirt… Grâce à toi, je vais dépenser de l’argent inutilement. Merci bien, j’avais autre chose à faire.
Son ton était toujours le même. Pas un mot plus haut l’autre. Toujours aussi calme, il reprenait maîtrise de lui-même. Une partie de son passé lui est revenu dans la tronche comme une fiente de goéland à la plage. Ce n’est pas pour autant qu’il allait devenir un stupide gars qui perd ses moyens. Matthew c’est Matthew. Il maîtrise tout, il contrôle tout et si quelque chose qu’il ne souhaite pas se passe, il trouve la solution. Laissons le passé, redevient l’homme qui reste poli avec les femmes, malgré la mauvaise journée et qu’elle que soit cette femme. Il ramassa une feuille qui trainait encore par terre, un peu chiffonnée. Les gens n’ont pas fait gaffe. Il l’a rendit à la jeune femme sans vraiment regarder ce qui était écrit dessus. Non, il allait faire comme d’habitude, ignorer, faire semblant de rien et continuer son petit bonhomme de chemin. Ce n’est pas une fille avec qui il a vécu dans le même appartement pendant cinq mois qui va le changer. Ne vous imaginez rien, et pour éviter tout quiproquo, une explication s’impose.
Matthew était de retour d’Iraq depuis quelques mois. Il avait besoin d’un boulot car les débuts sont difficiles même pour un cyberpathe. Il devait tout maîtriser pour ne pas faire de boulette et pas conséquent, l’argent venait moins rapidement qu’aujourd’hui. Un taff, garde du corps. Il avait le profil, il avait la technique. La protégée fut Autunm R. Hackett. Une fille de mafieux retraité. C’était bien payé, mais ça prenait du temps. Même lieu d’habitations, la suivre partout sans pour autant être collé à elle. C’est à ce moment là, qu’il perfectionna ses pouvoirs. Il pensait que ça allait se faire normalement pas de chamboulement. Il pensait que même ses sentiments étaient inchangeables. Et pourtant… Cinq mois à vivre avec la même personne, et le drame se produit. Il s’est attaché et pour son bien, il a inventé une excuse de merde pour partir et ne plus la revoir. Oublions ça, mauvais souvenir.
Bon, j’ai déjà assez perdu mon temps, et je vais encore le perdre pour un vêtement. Bonne continuation.
Il reprit sa marche et effleura la jeune femme. Fuir. Encore. Ce n’était pas son genre, et pourtant, aujourd’hui, il allait une personne qu’il n’était plus depuis longtemps. |
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Mar 16 Nov 2010 - 21:55 | |
| New York, deux ans et quelque peu plus tôt... « Et donc vous voulez faire quoi ? » « Ce que vous voulez. » « Une promenade dans Central Park, ça vous plairait ? » « Si vous voulez. » « Ou sinon on regarde un film ? On fait des crêpes ? On écrase une mamie ? » « Autumn, votre père ne me paye pas pour décider du programme mais pour suivre le votre. » « Ben dites donc, z’êtes pas un marrant vous. Laissez tomber, je vais aller jouer à WOW. » « Comme vous voulez. » Arghh mais tuez-le...Au moins qu'il daigne réagir. Et encore, on était pas sûr d'arriver à ses fins, l'homme gardait un visage tellement sérieux et impénétrable qu'Autumn en arrivait parfois à se demander s'il n'était pas en cire. Mais non, quand on lui serrait la main, on pouvait vérifier qu'il était chaud et encore vivant... Matthew, ce n’était pas le genre de gars à qui on proposait une partie de monopoly et encore moins une bonne paye. Quoique, à un jeu comme le poker, il aurait sans doute fait un malheur. Il n’avait pas fallu longtemps à Autumn pour comprendre comment fonctionnait Mr Meyers, Matthew de son prénom, ou du moins le peu de lui qu’il montrait de lui même. Au tout début, elle avait déploré devoir se coltiner un tel boulet…même un tamagochi était plus affectif, mais au fil des jours, elle s’était habituée à son air froid et son attitude distante. Après tout, son père ne l’avait pas engagé pour être gentil avec elle mais pour la protéger.
Bref, un garde du corps sûrement efficace mais ces capacités semblaient se limiter à cela. Ce type, on pouvait lui empiler trois glaçons sur la tête, ils ne risquaient pas de fondre. Remarque, planté là en plein milieu du salon, il faisait presque statue grecque, avec les vêtements en plus. Et sans aucun doute, il en avait la prestance et l’esthétique…Il fallait être honnête, l’homme avait un sacré sex-appeal. Et Autumn, avec ses dix-neuf printemps, ne restait pas de marbre, elle…Quand il rentrait dans une pièce…Plaisir des yeux ! Bien sûr, elle tentait de le dissimuler mais elle ne pouvait pas s’empêcher de lui jeter des petits coups d’œil quand elle pensait qu’il ne regardait pas. Tiens, il venait de se lever et regardait par la baie vitrée. Il lui tournait le dos, elle pouvait en profiter.
Joli post…
Et mince, elle venait de se faire griller. Encore. Ce type, il avait des yeux partout, sérieux…
***** Il l’avait reconnue, elle l’avait vu dans son regard. Ou du moins c’était ce qu’elle avait cru pendant une poignée de secondes avant qu’il ne décide de passer son chemin et de lui lancer une bonne dose de remarques désobligeantes. Sous la surprise, la jeune mutante écarquilla les yeux et pourtant, elle aurait dû s’y attendre…Matthew Meyers n’avait semblait-il pas changé, toujours fidèle à lui-même, complètement associable. D’accord, mais était-ce une raison pour la traiter de cette manière et la snober ainsi ?... Elle ne l’avait pas revu depuis deux bonnes années. Deux ans depuis qu’il était parti comme un voleur, sans même lui parler. Il s’était d’ailleurs juste donné la peine de poser sa démission auprès de son père. A ce sujet, son géniteur n’avait pas pu lui donner beaucoup de précisions. L’homme était parti en donnant une excuse des plus banales…Son père avait émis l’hypothèse qu’il s’était mis dans une sale affaire et qu’il avait choisi de disparaitre…Une hypothèse comme une autre, il ne s’était pas attardé sur le sujet. Il avait d’autres choses à faire. Autumn, en revanche, s’était sentie presque…déçue. C’était le mot. Réaction un peu stupide en fin de compte, il ne faisait pas vraiment parti de sa vie…La seule raison de sa présence dans son existence était purement professionnelle.
Il lui avait quand même manqué, plus qu'elle ne l'aurait pensé. Et puis elle avait fini par le mettre de côté dans sa mémoire, elle était passée à autre chose. Juste restait l'image d'un beau blond indéchiffrable tout près d'elle, mais elle ne l'avait pas oublié. Lui...Pas si sûr, vu le vent qu'elle venait de se prendre...Mais logique. Après tout, elle n'avait été pour lui qu'un simple travail.
Certes.
Oui mais non, il n'allait pas s'en tirer comme ça. Cinq mois à partager leurs quotidiens et tout ce qu'il trouvait à dire, c'est qu'elle lui faisait perdre son temps? Sans réfléchir, elle se lança à sa poursuite et l'attrapa par le bras, l'obligeant à se retourner et à lui faire face.
« Attendez, un peu de café et vous me snobez? Vous vous fichez de moi? » Dans ses yeux, une lueur de supplication presque...Qu'elle s'efforçait de cacher sous une attitude qui se voulait agacée, presque dédaigneuse. Mauvaise combinaison. Pourtant, d'habitude, la jeune femme était douée pour jouer la comédie, mais là curieusement, ça ne passait pas...
« Bah, si c'est une question d'fric, je peux vous le payer, votre nouveau t-shirt! »
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Mer 17 Nov 2010 - 17:35 | |
| Pas revue depuis deux ans. Ce n'est pas une bousculade qui fera se dire à Matthew qu'il faut prendre des nouvelles de ceux qu'il a quitté. L'attachement est son principal ennemi. Il s'en est passé des choses en deux ans, et certaines ne devraient pas être découvertes par la jeune femme, heureusement que la parfaite maîtrise de sois-même est dans les gênes du mutant. Il avait réussit à mettre ces cinq mois dans un tiroir fermé à clé, et il avait réussi à couper court la retrouvaille. Il avait décidé de la laisser planter là avec sa paperasse, le grand blond était partit d'un pas sûr et la seule chose qu'il voulait c'était ne plus la revoir, lunette remise sur le pif, il retourna tranquillement à son état d'esprit d'avant mais manque de pot, quelque chose lui attrapa le bras le forçant à se retourner. C'était elle, purée. Il se fichait d'elle ? A vrai dire, il se fiche de tout le monde. Lâche moi, je te pris. Dit-il sèchement. Oui, il l'a prenait de haut. Oui, il se fichait d'elle. Et oui, elle l'énervait. C'était une relation professionnel, il n'avait pas été des plus agréables, il ne voyait pas pourquoi la jeune femme s'obstinait tant à ne pas le laisser partir. Autunm voulait savoir ce qu'il devenait, elle voulait entamer la discussion, une confrontation n'était pour la demoiselle qu'un moyen de le laisser ici et ne pas le laisser partir. Je n'ai pas le temps de rester planter au milieu de la rue à te regarder dans le blanc des yeux. Vas-tu me lâcher ?Deux minutes et c'était déjà trop long. Foutue journée. La brunette n'allait certainement pas déclarer sa défaite. Une remarque, une nouvelle. Lui payer un nouveau t-shirt ? Va savoir ce qu'il lui reste sur son compte, hm pas grand chose vu le rapide petit tour cérébrale. Malgré mes habitudes, je ne vais pas te mettre dans le rouge, tu es si proche de la limite. Un temps. Je m'en voudrais de te retrouver dans la rue parce que tu payes ta dette.Il y allait fort. Mais c'était lui. Il pouvait aller dans une supérette du coin si il voulait vraiment suivre son principe premier qui de payer ses dettes, mais son autre principe est celui de ne pas aller dans les magasins de la basse société. Et entre la qualité et la médiocrité, son choix est vite fait. Il va aller s'acheter un autre t-shirt, mais par un à 2 dollars. Je suppose que tu ne vas pas me laisser partir.. Tu serais même capable de me coller comme le caniche d'une octogénaire pour avoir ce que tu veux.Il va devoir s'y faire. Elle n'avait certainement pas changé de ce côté là. Et puis va savoir pourquoi, si on retire le faite qu'il voulait continuer sa journée tout seul, retrouver quelqu'un comme elle, ne lui ferait pas de mal. Un peu de sociabilité... Peut-être que si il restait aussi discret qu'il l'a été pendant cinq mois, ça passera comme une lettre à la poste. Par contre, Matthew sait d'avance qu'elle cherchera à savoir le pourquoi du comment il l'a laissé dans son appartement sans mot, sans au revoir. Il mentira comme à son habitude, mais il n'aimera absolument pas le moment où cette question arrivera. Bien... Je vais te promener. Je te consacre deux heures.. seulement deux heures et pas une de plus.Cela était dit. Pourquoi autant de froideur envers une si charmante jeune femme ? Pourquoi la traiter ainsi alors qu'elle n'avait rien fait de mal ? Qu'à bien put-il arriver pour qu'il la délaisse du jour au lendemain ? 19 septembre 2008 Bureau de l'employeur Je viens poser ma démission. Pardon ? Qu'est ce qu'il se passe ? Un problème ?J'ai des affaires à régler et mon travail d'aujourd'hui m'empêche de faire ceci.Bien... Je ne vais pas vous retenir. Vous l'avez dit à ma fille ?Non et je n'ai pas l'intention de le faire.Mr Meyers... cachez-vous quelque chose ?Je vous retourne la question Monsieur. Silence. Le patron ne répondit rien. Vous n'aurez rien à me payer, le salaire du moi m'a suffit. Bonne chance pour votre avenir Monsieur Hackett. Dit-il toujours aussi froid. Matthew tourna les talons, jusqu'à arriver devant la porte du bureau. Et Autunm ?Il vaut mieux qu'elle m'oublie.Sur ces mots, il partit définitivement. Il ne la revit plus, et le patron aussi. Plus de nouvelles, plus rien. Il a reprit sa vie, il l'a continué comme si de rien n'était. Certaines choses avaient émerger sans pour autant avoir été détaillé ou confirmé. Retour à aujourd'hui Matthew refit le même geste qu'il y a deux ans, mais il s'attendait à ce qu'Autunm le suive. Espérons que le temps passe vite. |
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Jeu 18 Nov 2010 - 9:50 | |
| Face au grand blond, la jeune femme tentait désespérément de garder un air neutre. Difficile de maintenir un visage impassible lorsque les répliques tombaient les unes après les autres, et à chacune, plus détestable que la précédente, la heurtait de plein fouet, comme une bonne gifle. Elle encaissa la dernière sans broncher, sentant le rouge lui monter aux joues. Gênée par le fait qu’elle était visiblement la seule à vouloir renouer le dialogue, ébranlée à chacune de ses paroles…Il n'en fallait beaucoup pour toucher le cœur d'une femme. Elle ne lui demandait pas d’être particulièrement affectueux, mais au moins un minimum aimable. De lui parler…Cinq mois passés sous le même toit, ça valait quand même le coup de se dire bonjour et de montrer un minimum de sociabilité. Ou pas. Visiblement elle s'était trompée. Et sur toute la ligne. Prise de cours, elle ne répondit pas mais ne le lâcha pas pour autant. A vrai dire, elle ne savait pas quoi rajouter. Non, elle n’allait pas le lâcher, elle ne le voulait pas. Elle avait envie de savoir, de savoir ce qu’il était devenu, de savoir pourquoi il était parti. Parti sans rien lui dire. Elle n’en eut pas l’occasion, il continuait de parler, profitant de son silence. Intriguée, elle fronça les sourcils et relâcha le bras de son interlocuteur…Comment pouvait-il savoir pour son compte? D'un coup d'œil discret, qui ne l'était pas du tout, elle ne put s'empêcher de se détailler elle même. Non, elle n'avait pourtant pas l'air d'une clocharde... « Vous inquiétez pas pour mon compte en banque. Il se porte très bien. » C'est ça, garde l'air bien sûr de toi, tu vas y arriver...Bien sûr, elle était loin d'imaginer le train de vie que menait Matthew Meyers. Ignorant sa capacité à voyager dans les réseaux, elle n'avait jamais su jusqu'où allaient ses capacités. Pour elle, il n'était qu'un homme à tout faire, qui trainait de petit boulot en petit boulot, et qui menait sa vie à la limite de la légalité. Bien sûr, pendant le temps qu'elle avait vécu avec lui, elle se souvenait de l'avoir vu faire des choses bizarres de temps à autre mais elle n’avait jamais réellement réussi à comprendre ce qu’il cachait. En même temps, l’homme était un mutant et il restait tellement insondable, allez savoir la quantité de détails qu’elle ignorait à son sujet… Les dernières paroles de l'homme la clouèrent sur place. Il ne lui donna pas le temps de réagir ni de se défendre, et commença à s'éloigner. Elle, elle aurait pu s'arrêter là et le laisser partir mais cela lui était impossible. Le rouge aux joues, vexée de ses mots, elle revint aussitôt à sa hauteur, les bras encore encombrés de ses livres, et vint se placer devant lui, marchant à l'envers pour lui faire et diminuant sa cadence pour l'obliger à ralentir. « En réalité, je suis capable de bien pire. Et oh...Charmante votre comparaison avec le clébard...J’avais oublié combien vous pouviez être aimable… » Elle fit une brève pause. Autumn pouvait avoir un semblant de répondant elle aussi quand elle se le proposait. Peu à peu, elle reprenait ses esprits, faisant abstraction du passé, de son trouble à avoir recroiser le chemin de cet homme. Elle était décidée à ne pas se faire marcher sur les pieds. Les semaines passées en sa compagnie lui avaient permis d’apprivoiser la bête, ou presque, elle revenait en terrain connu. « Cela dit, vous repoussez vos limites là. La vie a été injuste avec vous ces deux dernières années ou quoi ? » Une attaque comme une autre, on faisait avec ses capacités. Et elle n'avait pas seulement envie de lui faire payer son affront du moment mais bel et bien de régler quelques petits comptes du passé. « En fait, vous savez quoi, je vais vous accompagner. Et faire abstraction de votre grossièreté…M&Ms… » M&Ms, c'était made in Autumn. Un surnom marrant qu'elle lui avait collé dès la troisième semaine de colocation. Enfin, marrant surtout pour elle. "Bon sang, votre nom est désespérément banal, M&Ms je trouve ça beaucoup mieux, pas vous? Non, ne dites rien, je sens déjà dans votre regard que vous allez adorer."...Elle colla son regard dans le sien, tentant de le déstabiliser. En pure perte, elle le savait, même en y mettant la meilleure volonté du monde elle n'allait pas réussir à lui faire perdre sa contenance. Une attitude et un self control qui étaient parfois désespérants. Mais il lui restait une dernière carte à jouer. « Vous savez, j’ai des questions à vous poser. Je peux ou ça sort aussi de votre capital charité ? » Elle n'ajouta rien et pivota sur elle-même tout en se décalant, de façon à se retrouver à marcher à côté de lui et dans le même sens. A côté de lui, elle se sentait naine, et ce malgré son mètre 72. Fallait dire aussi, avec un gabarit pareil, M&Ms donnait des complexes à n'importe qui.
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Sam 20 Nov 2010 - 11:54 | |
| Il était tout sauf aimable. La jeune femme subissait toute une mauvaise humeur. Se montrer exécrable est peut-être un bon moyen de supprimer cette chose qu'il l'importune. Cette chose étant son attachement qu'il avait eu pour elle, il y a deux ans. Hm, c'est vrai, elle n'était pas au courant de sa cyberpathie, comme tout le monde.. Heureusement qu'elle n'a pas fait attention à la petite erreur du mutant. Il continua de la provoquer pour qu'elle s'en aille, mais il se doutait fortement qu'avec le tempérament de la jeune femme, celle-ci n'allait pas lâcher le morceau. Elle ne manquait pas de répondant, et le silence était la seule manière de ne pas sortir de ses gonds. La demoiselle voulait aussi se mettre au niveau de Matt, sans pour autant réussir, puisque pas grand chose l'atteignait, du moment où il n'écoutait pas ce qu'on lui disait.
Le mutant avait prit de nouveau sa marche pour aller se changer au plus vite. Au bout de la rue, il y avait un magasin de grande marque. Il allait faire vite mais devant lui se trouvait Autunm qui faisait tout pour le ralentir. Elle voulait tellement voir une anse de déstabilisation de la part de Matthew que ça en devenait peu crédible.
Poses moi les questions que tu veux, mais n'insistes pas si je ne réponds pas à certaine. Tu ne sais que deux lignes de ma biographie, tu n'en seras pas plus aujourd'hui.
Elle se mit enfin à côté de lui, et il ne portera toujours pas ses livres. Aucune galanterie aujourd'hui , et ce n'est pas ce qui va rencontrer là où il va que quelque chose arrangera la journée.
On va dans le magasin le plus proche pour que je change de t-shirt.
Cinq minutes après, Matthew entra dans le magasin en question. Le style d'établissement où il n'y a que deux ou trois personnes qui y traîne. Il avait repéré le coin t-shirt …
Booonjour Monsieur !Une voix aigu, mon dieu, une grande folle.
L'énergumène de vendeur arriva en se déhanchant au point de se dire que son postérieur allait finir dans l'un des murs. Le mutant fit comme si de rien n'était, il ne répondit pas au «garçon », prenant le t-shirt qu'il voulait. Du même type, blanc, enfaite c'était le même, c'était juste la marque qui changeait.
Oh, vous avez eu un petit accident ? Hm hm ! Les gens sont des brutes dans la rue ! Bouche en cul de poule, yeux de morue... Nom de dieu. Vous avez bien raison de prendre le même, il vous va à ra-vir ! Agitation de la main.
Il alla à la caisse, pour payer. Ignorer, il ne pouvait faire que ça... La caissière sourit et pris l'article. Le vendeur, quant à lui, ne se taisait pas.
Je vous conseillerai un jean avec ce sublime haut ! Venez...Il lui attrape le bras.AARG Une petit électrocution.Oh ciel ! Je ne sens plus mon bras. Il fit les gros yeux, bouche grande ouverte, offusqué, il n'a rien comprit.
Pendant que l'idiot faisait son cirque, une sensation étrange vint envahir Matthew, depuis qu'il avait bousculer Autunm, il se sentait comme observer, mais le jeune homme n'y avait pas prêter attention... Mais là, comme il tentait de ne pas entendre cet hurluberlu. Connexion au caméra de la ville, rapide coup d'œil. Repéré. Reconnaissance faciale via le réseau du commissariat. Casier, historique... l'enfoiré. T-shirt payé, le mutant ne se gêna pas pour enlever le vieux et mettre le neuf. Laissant ainsi, sur l'épaule de la grande folle, plutôt naine, le t-shirt remplit de café.
Au revoir. Aussi calme que lorsqu'il était entré. Au moins, l'autre andouille ne disait plus rien.
Le jeune homme sortit du magasin, rejoindre Autunm qui avait décidé de ne pas rentrer. Il sortit une carte bancaire de son porte feuille et la tendit à la demoiselle.
Va te faire plaisir pour que tu ressembles à quelque chose. Silence.Je t'attends.
Le suiveur se trouvait non loin d'eux... Matthew trouva une excuse pour éloigner Autunm et faire ce qu'il a à faire avec ce type. |
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Dim 21 Nov 2010 - 12:28 | |
| La carte en main, donnée de force par un Matthew à l'air pressé, Autumn resta un moment interdite. Elle fixait le précieux petit bout de plastique d'un air incrédule...Mais à quoi jouait-il? Elle venait de faire le pied de grue comme une idiote, plantée devant la vitrine d'un grand magasin de luxe en attendant qu’il finisse de faire son shopping, et maintenant il lui demandait d'entrer pour s'y acheter quelque chose? Ça ne tenait pas la route. Et nul besoin d’être un agent expert de la CIA pour s’apercevoir qu’il tramait quelque chose… Elle se retourna et le suivit pendant quelques secondes du regard. Il semblait savoir où il allait mais elle n’aurait su dire quel était son but. Finalement, elle haussa les épaules. Mieux valait ne pas chercher une logique à tout cela. Ou plutôt se dire qu’il y en avait une mais qu’il valait mieux ne pas chercher à savoir. Après tout, les cinq mois passés en la compagnie du grand blond lui avaient appris au moins une chose : l’homme agissait parfois, pour ne pas dire souvent, très bizarrement, mais on pouvait être sûr qu’il avait toujours quelque chose de précis, et sans aucun doute véritablement fondé, en tête. Derrière cette façade de désintéressement, Autumn avait fini par déceler une pointe d’assiduité. L’homme était bon, professionnel, sérieux, il prenait son travail à cœur et même si la jeune femme lui menait la vie dure à le trainer de droite à gauche inlassablement et dans des endroits pas forcément très intéressants, il restait sur ses gardes, toujours prêt à agir. Après tout, il l’avait bien défendu plusieurs fois …Ah ça, on ne pouvait pas le nier. Quand il était dans les parages, elle ne craignait pas pour sa vie… Elle réajusta ses livres entre ses bras, coinça la carte entre ses doigts et se retourna vers l’entrée du magasin. Et tandis qu’elle poussait la porte et passait le seuil, elle se fit la réflexion que Matthew avait tout de même oublié un petit détail…Elle n’avait pas le code de sa carte. Et raison valable ou pas pour l’amener à cet endroit, elle ne pouvait même pas en profiter…Quelle perte de temps…L’espace d’un instant, elle se demanda s’il ne venait pas de lui donner une fausse carte ou une carté périmée pour en profiter pour lui fausser compagnie. C’était bas mais ça restait possible. Après tout, il avait déjà mis les voiles une fois sans rien dire, rien ne l’empêchait de recommencer. Agacée par cette hypothétique perspective, la jeune femme voulut faire aussitôt demi-tour mais une silhouette se matérialisa soudain devant elle. Je peux vous aider mademoiselle ? Un ton sec et dur et sûrement pas amical qui lui fit l’effet d’une douche froide. Du néant de ses pensées dans lesquelles elle s’était perdue, Autumn revint soudain sur terre et dévisagea la femme qui se tenait devant elle. Celle-ci, dans son costume, chemise blanche entrouverte et jupe noire qui dévoilait ses longues et fines jambes, et perchée sur des hauts talons, la toisait de haut en bas. Et dans son regard, une lueur plutôt méprisante. Aussitôt Autumn comprit. Dans le magasin, où la moindre veste représentait l’équivalent de la moitié de son salaire, son look d’adolescente presque rebelle jurait avec la tapisserie. « Han je…Non, laissez tomber… » Elle voulait sortir et échapper au regard inquisiteur de la vendeuse. Elle ne sentait pas à l’aise et surtout elle se sentait stupide, un peu à la Julia Roberts dans Pretty Woman, sauf qu'elle n'avait pas le fric. Ni les lèvres étirées au possible. Bref, elle avait une carte en main, aucun code à taper et donc…Absolument aucune raison de se trouver ici. Elle s’apprêta à faire demi-tour mais une idée lui traversa soudain l’esprit. « En fait, si…J’ai une question. L’homme qui vient de sortir là, le grand blond plutôt pas mal…Il vous a pris quoi au juste ? » La femme haussa les épaules et lui indiqua d’un geste de la main le rayon. Autumn n’était pas une pro de la haute couture mais elle savait reconnaitre une grande marque quand elle voyait une. Et avec le prix de la chemise choisie par Matthew, on aurait très certainement pu financer la vie d’un petit orphelin africain pendant une année entière…Décidément, le métier de garde du corps semblait être une bonne façon de gagner sa vie…Elle se retourna vers la vendeuse si peu accueillante. « Ok, dernière chose. C’est un client régulier ? » La voix aiguë qui retentit soudain la prit par surprise. Le vendeur aux allures gracieuses venait de se mêler à la conversation et si la vendeuse la regardait déjà mal…Eh bien avec lui, ça ne s’arrangeait pas. Il tenait à la main une espèce de tissu que Autumn reconnut comme étant la chemise tâchée de café que M&Ms avait changé...Intriguée, elle leva un sourcil. Mais c'était quoi, tout ce cirque? « Pas que je sache…Une gueule comme ça, je m’en souviendrais. Mais qui êtes vous, vous êtes de la police ? » « Heu…Non…Enfin…bon excusez moi, je dois y aller.» Et sans attendre de réponse, elle fila hors du magasin. A peine avait-elle posé le pied dans la rue qu'elle s'arrêta pour souffler, tout en jetant des coups d'œil à la ronde. Aucune trace de Matthew. Elle avait eu raison de se méfier, il en avait profité pour lui faire faux bond. « L'enfoiré. Je vais le tuer. Je.Vais.Le.Tuer. Je le rattrape et je l’atomise. » Mais encore fallait-il le retrouver. Parce qu'elle avait beau regarder partout, elle ne voyait pas la moindre trace du mutant... |
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| Sujet: Re: Bad things..or not. [Autumn] Dim 21 Nov 2010 - 19:05 | |
| Ou comment se débarrasser de quelqu'un pendant quelques minutes. Refiler une carte bancaire. Autunm était allée dans le magasin et quant à Matthew, il alla rejoindre notre ami espion sans que celui-ci ne s'en s'aperçoive. Il attendait dans le coin d'un carrefour, à l'affut de tout acte suspect venant de la jeune femme.. Le premier fut sa bousculade avec Matt...
Ce mec devait être au courant de l'existence du mutant dans la vie d'Autunm, il a dut le reconnaître même si le grand blond a sut se montrer discret. En tout cas, il fallait qu'il arrête et vite. Se mêlant à la population, Matthew tenta de fuir du regard de ce Benjamin Sanders. Il ne pouvait suivre qu'une seule personne, et le mutant avait quitter l'avenue principale, impossible d'être vu par le suiveur... Il connaissait la ville, il connaissait les raccourcies via les caméras de sécurité. L'idiot allait se faire avoir. Il l'attrapa au niveau du cou et le bloqua contre le mur, le regardant droit dans les yeux.
Vous pensiez que je n'allais pas vous remarquez ? Monsieur Meyers, quel plaisir de vous rencontrer.Calme. Je sais qui vous a embauché et vous devriez éviter de lui obéir. Et moi je sais qui vous êtes... Vous ne savez rien de moi... Et je vous conseillerai de baissez le ton ou je me charge personnellement de votre cas.
Benjamin était collé contre le mur, tenu à la gorge par Matthew. Il n'avait rien à craindre pour le moment, ce fut juste une menace... Le père d'Autunm continuait de faire des siennes et la jeune femme était en plein dans son circuit. Matt n'alla pas pouvoir la laisser là, il va devoir refaire comme au bon vieux temps. Monsieur Hackett était soit disant un petit malfrat à la retraite, du moins aux yeux du monde, mais enfaite, il se cachait pour mieux faire marcher son business et celui-ci n'avait rien d'agréable à savoir. Au point que ça hérissait le poil de Matthew et pour que le mutant n'est plus rien à foutre de quelque chose, il faut pousser loin.
Je ne vais pas vous tuer, je vais faire bien pire... Je vais vous mener la vie dure, Autunm ne sera plus la petite gamine seule depuis deux ans désormais. Je vais être régulièrement à ses côtés comme le temps où j'étais à votre place. Votre travail ne sera que réduit à une misérable poussière. Est-ce clair ? Dit-il toujours aussi calme. Sa colère ne se passait que dans son regard, un bon moyen de faire comprendre à l'idiot que rien n'allait être aussi facile qu'avant, à partir d'aujourd'hui. Hm, c'est clair oui... Vous êtes comme il me vous à décrit... Dîtes-lui que son cirque va bientôt se finir et que je n'ai pas l'intention de faire comme la dernière fois..
Il le relâcha mais continua de le fixer dans les yeux.
Maintenant dégagez, et que je ne vous reprenne plus à nous suivre.
Benjamin obéit sans hésiter, espérons qu'il n'allait pas le recroiser de si tôt. Maintenant, il fallait aller retrouver Autunm, mais avec une bonne excuse. Café. Deux cafés. De retour au bout de dix minutes, comme si il ne s'était rien passé.
Tiens. En lui tendant le gobelet. Comme tu m'as empêcher de le boire tout à l'heure j'en ai profiter pour aller m'en chercher un autre et un pour toi, tu m'a l'air endormie. Silence.Tu ne t'es rien acheté ? Étrange, cette carte n'avait pas besoin de code.
Et oui, une carte sans code. Il y a tellement d'argent dessus, que sa carte était devenu une carte de fidélité dans tout les magasins de luxe. Enfin bref, elle s'était faite avoir. Il n'a pas l'habitude de taper des codes, il n'est pas dans le pays des pauvres mais celui des riches, ça lui en est devenu banal et il ne s'en rend même plus compte.
Je tiens à m'excuser pour tout à l'heure, j'étais quelque peu à cran. Mauvaise journée, mais n'importe qui m'aurait bousculer aurait eu les mêmes remarques.
Matthew s'excuse, mais en tirant la tronche comme à son habitude. Va savoir si c'était sincère, on pencherait plus pour un propos dit pour faire plaisir.
Bon, ne restons pas là et loin de la foule. Elle commence à trop s'agglutiner.
Il suivait toujours de l'oeil, Benjamin, qui avait fuit dans une voiture. Plaque d'immatriculation enregistré, ce soir, il allait faire son enquête. Il n'en revenait pas, revenir sur des traces si anciennes, ce fut bien la chose des plus imprévisibles qu'il pouvait se produire dans sa vie.
Je t'emmènes chez moi, ça sera plus calme. ****
Go to the Etage de luxe de M&Ms for la suite. |
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