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| LOST - Les disparus [PV concernés] | |
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Animation Pnj
Nombre de messages : 44 Autre(s) identité(s) : Multiples
Pouvoirs : Omnipotents
Age du perso : Intemporel Date d'inscription : 11/10/2009
| Sujet: LOST - Les disparus [PV concernés] Lun 13 Déc 2010 - 0:56 | |
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Les disparus - Citation :
- ~ Vol n° 7 895 en provenance de NY JFK Airport et à destination de Bangalore International Airport. Départ Lundi 13 décembre 2010 à 00:35. Arrivée à Rabat International Airpot à 08:58 pour escale et réapprovisionnement. Durée approximative : 1h. Départ de Rabat International Airport à 10:05 à destination de Bangalore. Arrivée prévue lundi 12 décembre 2010 à 22:15.
- Spoiler:
~ Le vol s'était déroulé sans aucun incident notable jusque présent, tout se déroulait comme convenu et ils survolaient à présent l'extrémité sud de la Mer Rouge, s'apprêtant à quitter le continent africain pour passer ensuite au-dessus du Golfe D'Aden et du Yémen avant de traverser l'Océan Indien. L'avion de la compagnie Américan Airlines était un Boeing A380, mastodonte en puissance dont les moteurs vrombissaient en à travers le ciel en fendant les nuages. Le silence régnait en majorité dans l'avion et une torpeur sans nom flottait sur les épaules des voyageurs tandis que le décalage horaire en faisait dormir la plupart d'entre eux. Plus que quelques milliers de kilomètres et ils seraient arrivés, partant chacun dans la direction qui les concernait. Se doutaient-ils un seul instant de ce qui allait leur tomber sur le coin du nez ? Non, bien sûr, c'était impossible. Se doutaient-ils que cette masse nuageuse sombre et noire dans laquelle ils pénétraient allait être la cause de leur déchéance ? Non, certainement pas. Et à vrai dire, la cause des évènements à venir n'était peut-être pas celle que vous croyez.
Après plusieurs heures passées à voler au dessus des nuages, quittant la triste grisaille new yorkaise et sa neige pour voguer au dessus de l'Atantique et l'Afrique, le commandant de bord alluma les hauts parleurs et s'adressa alors aux passagers de sa voix suave et sensuelle, digne de celles qui ont fait passer les Stewarts et hôtesses de l'air au rang de fantasme sexuel. Il leur annonça alors avec un calme olympien qu'ils s'apprêtaient à traverser une zone de perturbations atmosphériques et qu'il risquait d'y avoir d'importantes turbulences mais qu'ils ne devaient pas s'inquiéter pour autant. Le petit voyant indiquant l'obligation d'attacher sa ceinture s'alluma et les hôtesses commencèrent à vérifier que tous le monde avait bien respecté la consigne de sécurité.
*********** Un choc terrible, le bruit d'une explosion assourdissante : un moteur venait d'être soufflé au loin par la force des flammes envahissantes, qui avalaient le kérosène à une allure terrifiante. L'apocalypse était sur les pauvres passagers, la mort fauchait à grands coups de faux et Hadès s'invitait dans l'appareil léchant les corps ballotés et désarticulés de victimes qui auraient préféré mourir plutôt que de voir la fin, carbonisant les chairs et le tissu. On pouvait se demander pour chacun des passagers ce qui les avait amenés ici. Le Destin ? Le Hasard ? C'est le genre de moment où on voit toute sa vie défiler instant après instant en une seule seconde qui paraît durer une éternité. C'est le genre de moment où on revoit l'enchaînement complet des choses qui vous ont menées ici et où on remarque chacun de ces détails qui - s'ils avaient été différents - vous auraient empêché de prendre ce vol. Alors à ce moment là bien évidemment vous pensez "attaque terroriste", ce qui évoque la peur du 11 septembre à cause de la stigmatisation de l'extrémisme islamique des médias. Mais tout ceci n'a plus d'importance de toutes manières, vous en êtes réduit à prier pour ne plus entendre ces cris de douleur et de mort et pour oublier cet endroit, où la lente torpeur du sommeil qui régnait peu avant a laissé la place au tranchant acéré du désespoir. Oui, vous allez mourir, et personne ne retrouvera jamais votre cadavre. Si vous aviez des regrets dans cette vie, il n'est plus temps de les exprimer, car alors vous allez les emporter avec vous dans la tombe, et ils seront votre fardeau pour l'éternité.
***********
- Spoiler:
- Spoiler:
Le soleil frappe dur, vous ne savez pas où vous êtes. Sur les 712 passagers et membres d'équipage, peu ont survécu, une centaine tout au plus, éparpillés dans une zone plus ou moins étendue. Par chance, le pilote a eu le réflexe de tenter un amerrissage sur la Mer Rouge. Par chance, il est mort. Vous non. Oui, vous m'avez bien lus. Car une fois que vous aurez goûté cet enfer, vous me supplierez de vous y en soustraire. Jusqu'à quel point tenez vous à la vie ? Jusqu'à quel point êtes vous prêts à souffrir pour vous sortir vivants de ce calvaire ? Ici et là, des débris fumants de carlingue et des morceaux brûlés de carcasse d'acier sont répandus. Ici et là, les corps démembrés des victimes gisent à terre. Beaucoup ont brûlé, quelque unes ont coulé, d'autres sont éparpillées dans des environs plus ou moins proches, en plus ou moins bon état. Vous êtes sur une plage, il est aux alentours de 14h et votre seul avantage est d'avoir pris un repas frugal dans l'avion avant de venir mourir ici. Les cris des blessés réveillent les plus chanceux, ceux qui étaient inconscients, et vous vous demandez alors, ce que vous avez fait au Ciel pour mériter un tel châtiment.
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| | | Amara Aquilla X-Men Alpha
Nombre de messages : 182 Autre(s) identité(s) : Magma
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Age du perso : 23 Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mar 14 Déc 2010 - 21:06 | |
| J'étais pale comme un linge. On venait de m'apprendre à l'aéroport qu'on avait perdu une de mes valises. Cette dernière était partie direction Hong Kong. Avec leur satané loi contre le terrorisme il était impossible de trainer dans son bagage à main avec des produits liquides. Le seul problème c'est que dans cette fameuse valise partit à l'autre bout du monde, il y avait mes médicaments pour me permettre de ne pas angoisser durant le vol. Quand le personnel m'apprit cela, je piquais d'abord un colère mémorable. Je vociférais dans l'aéroport. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais là je trouvais cela trop fort de café. Par Junon c'était une bande d'incapable. Le pire c'est que toute cette histoire me prit un temps fou. Je ne me sentais vraiment pas bien et la perspective de prendre l'avion sans avoir mes cachets m'effrayaient. Les minutes avancées, le temps qu'on m'apprenne qu'il avait perdu mes affaires il ne me restait clairement pas le temps d'aller à l'infirmerie pour me faire prescrire autre chose. Mon cœur battait la chamade, dans un premier temps j'avais décidé de ne pas prendre ce vol. Jusqu'à ce qu'on m'apprenne qui si je ne montais pas à bord de ce maudit oiseau de fer j'y étais de ma poche. Il ne me rembourserait pas le vol, c'était le comble. Je trouvais cela effarant, j'étais furieuse contre eux. Je n'avais pas vraiment le choix. C'est donc résignée que j'allais en salle d'embarquement, tirant une tête d'enterrement. Alors que je faisais les cent pas dans la salle c'est une hôtesse qui me força la main pour monter à bord de l'appareil. Elle se voulait rassurante. Tout ce que je souhaitais c'était d'être vite arrivée à destination. Je voyais déjà ce voyage comme un enfer. Je n'avais jamais pris l'avion sans aucun tranquillisant.
Ma peur du vol était incontrôlable je le savais pertinemment. J'essayais de relativiser. Sans mes médocs qui m'assommaient pendant le vol, je ne supportais pas l'idée de ne plus être au sol. Cette perspective m'angoissait au plus au point. Je devais me montrer forte, mais je n'étais en aucun cas rationnelle. Pendant le décollage j'hurlais à en percer les tympans de mon voisin. Ce n'était clairement pas possible, mais le pire allait arriver. Je me sentais de plus en plus fébrile, le visage livide. Je sentais mes forces me quitter. Je ne me sentais pas bien du tout. Mon cœur faisait des palpitations, Après avoir sonné quasiment toutes les trois minutes une hôtesse pendant le début du vol, je décidais d'aller me rafraichir dans les toilettes. Histoire d'essayer de lever ses angoisses
L'espace était petit et confiné, je n'étais pas claustrophobe, mais pourtant dans si peu d'espace vital et si loin de Gaïa je ne me sentais vraiment pas bien. Je regardais un instant mon visage décomposait dans le miroir. J'avais les traits tirés, je me faisais peur. Je prenais des grandes respirations, mouillant régulièrement ma figure à l'eau froide. Soudain il eut un premier choc, puis un second. Nous étions entrain de traverser des turbulences. J'étais ballotée de tous les cotés. Quand je voulus sortir des toilettes impossible d'ouvrir la porte. Je commençais réellement à paniquer. Je m'acharnais contre cette porte qui restait fermée. Je perdis tout contrôle de mes nerfs. Sans réaliser pourquoi ni comment je m'embrasais soudainement, voulant absolument ouvrir cette maudite porte. Il aurait simplement fallu que j'enlève le hoquet, mais je n'avais clairement plus ma raison. Puis comme une petite fille, je me recroquevillais dans un coin. Je sanglotais et je me balançais d'avant en arrière. Sans m'en rendre compte je souhaitais me plonger dans un volcan en fusion, ce faisant et sans réellement le vouloir j'appelais à moi toutes les sources de chaleur environnantes.
Savez-vous ou ce trouve le point le plus chaud dans un avion? et oui c'est les moteurs. L'un surchauffa rapidement à cause des flammes attisaient par mon lien spirituel avec le feu. Le moteur ne le supporta pas et il explosa aussitôt la boule de feu qui s'était formée se dirigea direction la cabine des toilettes où j'étais, répondant à mon appel. Le choc de cette boule de feu arracha un bout de la paroi qui créa une dépressurisation de l'appareil. Par un réflexe sur-humain, j'eus le temps de m'accrocher au lavabo. L'avion déjà amorçait sa descente folle. Cependant les forces exercées sur ma personne était tellement puissante que je ne pus tenir. Sous ma forme Magmatique, telle un astéroïde qui entre dans l'atmosphère j'entamais une chute vertigineuse direction l'océan. Est-ce là ma fin ? J'étais résignée à mourir, mais l'instinct de survie prit le dessus. Me rapprochant inexorablement de la mer, je pus sentir les failles océaniques. Je me concentrais de toutes mes forces, faisant appel à toute la puissance que je pouvais. J'en appelais à Vulcain. Soudain émergeant des flots un jet de lava vient dans ma direction. Je plongeais dans ce magma en fusion grâce à sa viscosité je fus ralenti ma chute, jusqu'à être totalement stoppé.
Dans un ultime effort, je nageais jusqu'à la plage que j'avais aperçu pendant ma chute. J'atteignis la plage sans force. Complètement épuiser par l'effort que j'avais fourni et je perdis connaissance. Aussitôt je repris ma forme humaine. Je n'avais pas encore pris conscience de la mesure des dégâts qui avaient été causés. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Dim 19 Déc 2010 - 20:39 | |
| Soit il était l’être le plus malchanceux de la planète, soit c’était un complot. Samuele n’en revenait pas. Il avait encore en tête les détails de l’entrainement savamment mis en place par un groupe de X-men, et il ne se remettait pas encore du fait qu’on lui avait proposé d’y participer. Magma, la belle et puissante X-men, ainsi que Laura Kinney, membre efficace de la X-team, sans oublier Hellion son parrain, qui avait apparemment beaucoup d’espoir le concernant. Samuele se sentait bien entouré et faisait confiance à ces « professionnels ». Cette journée qui avait commencé promettait d’être magique, mais il fallait bien que quelque chose vienne marquer une ombre sur le tableau. Avoir une telle chance était tout bonnement impossible selon Samuele, il aurait du y penser plus tôt. Ca c’était le thème de la journée… mais à présent il pouvait la classer dans la catégorie « Hors sujet » de l’historique de sa vie à l’institut. Un petit test de Téléportation… et les voilà tous envoyés à Sydney en Australie. C’était pas vraiment ce qu’ils avaient prévu, voire même, pas du tout. Mais le fait était là, ils étaient perdu sur la planète, précisément sur un autre continent et un autre pays. N’ayant aucun moyen de rentrer à l’institut par la même voie, il avait été décidé qu’ils prendraient l’avion. Samuele se souviendra toujours du long soupir qu’il avait laissé échapper lorsqu’il avait apprit la suite des évènements. Premièrement, même s’il ne détestait pas l’avion, il avait toujours eu cette appréhension d’être dans les airs. Deuxièmement, leurs économies allaient y passer. Et dernièrement… le vol allait être long… sacrément long en comptant les escales diverses et inutiles. Oui parce que les escales n’étaient jamais sur le trajet principal… les compagnies aériennes aimaient apparemment organiser les voyages les plus longs et les plus désagréables pour leurs passagers… Bref cette journée s’était mal terminée… Samuele essayait alors de l’oublier en s’enfermant comme a son habitude dans les profondeurs de son être. Même dans l’avion, il ne disait mot. Il n’avait rien avec lui, ni son lecteur Mp3, ni son téléphone portable… il devait alors se contenter de lire les magazines pauvres et inintéressants qui s’offraient à lui. Il avait même choisit la place la plus éloignée possible du reste du groupe. Il avait alors près de lui quelques places libres, lui permettant de s’allonger, discrètement, sur l’ensemble de la rangée qu’il occupait. Il scrutait ainsi les va et viens des gens en direction des toilettes… bercé par le bruit sourd et incessant des moteurs de l’avion. Lorsque l’avion traversa une turbulence, Samuele attacha sa ceinture en s’asseyant correctement. Une petite dose de stress était venue secouer ce petit cœur fragile mais rien de bien grave comparé à ce qui était sur le point de se produire. Car il y avait matière à mourir de crise cardiaque : Samuele qui guettait par le hublot, jouissant d’une vue imprenable sur l’aile de l’avion, sentit soudainement les évènements basculer sans pourvoir faire quoi que ce soit. Le moteur qu’il pouvait à peine apercevoir (du moins ca devait être probablement le moteur) explosa illuminant le visage du jeune mutant d’une lueur aveuglante. L’alarme retentit alors dans l’avion et les cris des passagers se firent entendre, de plus en plus fort. Samuele jeta un œil par-dessus les sièges de devant, pour savoir où se trouvaient les autres, et se souvint qu’Amara n’était pas encore sortie des toilettes avant l’explosion. Dans un élan d’héroïsme qu’il ne savait expliquer, il détacha sa ceinture pour aller aider Amara et diminuer ses pouvoirs, dont elle semblait perdre le contrôle, du moins il voulait essayer. Mais elle avait été plus rapide, et la chaleur vint pratiquement désintégrer l’arrière de l’avion. L’avion entreprit alors sa chute vers la mer… et Samuele pouvait remercier l’effet de la dépressurisation de l’appareil pour l’avoir éjecté hors de l’appareil peu avant qu’il ne touche la surface de la mer. Samuele était dans les airs… et pour lui c’était la fin. Son regard vidé de tous sentiments semblait être attiré par le bleu de l’océan. ******************** Sa tête sortie hors de l’eau, il prit une énorme respiration, comme s’il n’avait jamais repris son souffle depuis des décennies. Samuele n’avait pas encore conscience qu’il était encore en vie… ses cheveux collants à son front, et adoptant la technique du chien dans l’eau, il se mit à tourner en rond, en quête de repère. Par chance il pu apercevoir la cote, et se mit à nager en cette direction. Plus il avançait, plus la plage devenait inaccessible… les vagues l’emportaient au large et les forces qu’il employait n’étaient pas suffisantes. Alors il donna un coup de pouce à son énergie, par le biais de sa force mentale. Se sauver la vie n’avait pas de prix, et cela avait suffit à Samuele pour atteindre la plage non sans séquelles physiques. Il avait l’impression qu’il ne pourrait plus jamais marcher de sa vie. Ses bras tremblaient sous son poids, faible certes, mais trop conséquent pour l’énergie qui lui restait. Il se laissa alors tomber sur la plage… sans perdre connaissance, mais c’était tout comme. Il voyait alors certains survivants sortir de l’eau eux aussi… d’autres blessés, hurlant à la mort. Cette journée ne pouvait pas être pire… Samuele se retourna et se mit sur le dos, face au soleil, et reprit sa respiration calmement. Son corps entier était recouvert de sable fin et doré… et autour de lui, les débris de l’appareil responsable de cet accident marquaient la gravité de l’instant. Au bout de quelques minutes Samuele réussit à se lever, non sans peine, puis guetta les alentours... il était au beau milieu du plus grand tableau post Apocalyptique jamais imaginé (selon lui) dans le monde. Il arrêta alors son regard sur un corps quasiment sans vie allongé au bord de l'eau. Samuele reconnu la femme, et sa chevelure blonde ne pouvait rapporter a nulle autre que Amara. Il se précipita, haletant, vers la jeune X-men puis s'agenouilla devant elle sans savoir vraiment quoi faire. Du bouche à bouche? Non de dieu, il ne s'imaginait même pas un instant mettre en place cette pratique, surtout sur Amara! Il préféra alors caresser son front, lui ôtant les cheveux mal placés, tout en sentant son pouls dans le cou: "Amara! Répondez moi, vous m'entendez?!"
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| | | James Tucker Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mar 21 Déc 2010 - 4:36 | |
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~ Vingt quatre heures de voyage à passer sur un siège qui, même s'il était première classe, n'en devenait pas moins plus ou moins inconfortable à ne pas pouvoir faire plus qu'un simple trajet aller - retour jusqu'aux toilettes dans le seul et unique but avoué de se dégourdir les jambes l'espace de quelques enjambées. Mais la morne platitude de ce voyage à l'autre bout du monde n'était que le cadet des soucis de notre jeune Dimitry en cet instant présent. Car, le dossier du siège légèrement incliné vers l'arrière, le repose pieds en position horizontale maximale pour qu'il puisse étaler outrageusement ses jambes et un verre de Vesper Martini Dry à la main - celui-là même que buvait l'agent 007 dans ses aventures - l'agent Lémure était en mission. Oui, oui, parfaitement, en mission pour le compte de ce cher Monsieur Sinistre. Alors certes, il est vrai qu'il y avait pire, plus harassant et ô combien plus dangereux que ce qu'il était présentement en train de faire. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas parce que vous ne pouvez voir le pelage du tigre en chasse qu'il n'est pas sur le point de vous sauter à la gorge pour mettre fin à votre vie d'une manière toute aussi violente qu'expéditive.
Faussement nonchalant sur son siège, en position immobile, écouteurs sur les oreilles et lunettes de soleil sur le nez pour se protéger des rayons venant lui caresser le visage à travers le hublot, s'il profitait du confort du voyage, il n'en restait pas moins qu'une partie de lui était constamment alerte, avisant sans cesse les allées et venues des autres passagers, des membres de l'équipage et du moindre des plus infimes détails qu'il était capable de noter lors de ses observations. Prudence était mère de Sûreté et, même s'il n'y avait en théorie aucun danger à craindre, le nombre faramineux de fois où il avait lui-même pris par surprise une personne ne s'attendant pas à son interruption inopinée lui suffisait amplement pour être lui-même toujours sur ses gardes. C'était là une des clefs pour l'augmentation de son espérance de vie en tant que Maraudeur. De toutes manières, qui aurait pu se douter de la raison de sa propre présence ici je vous le demande. Assis là, parmi les autres passagers de première classe, ses vêtements étaient assez chers et distingués pour ne pas détonner avec ceux de ses voisins. La seule chose ô combien astreignante, irritante et remarquable sur sa personne, c'était cette mallette gris métallisée à la fermeture high-tech plus que sophistiquée et dont la poignée ultra haute sécurité était reliée à son poignet par une chaîne et une menotte qui n'avait, après examen plus détaillé, même pas de serrure. Ce que contenait cette mallette, lui même ne le savait pas exactement. Tout ce qu'il pouvait affirmer, c'était qu'il y avait là-dedans des informations concernant Sinistre et certaines de ses affaires qui ne devaient tomber que dans les mains de la personne à qui elles étaient destinées et personne, absolument personne d'autre.
Mais qui, alors, aurait pu prévoir ce qui allait arriver, malgré toutes les précautions possibles et imaginables du monde ? Dimitry ne fut pas plus épargné que les autres passagers par le chaos qui éclata soudainement et violemment à bord de l'appareil. Un brusque appel d'air se fit sentir, coupant brièvement sa respiration et le sortant de son calme et de son stoïcisme avec autant d'efficacité qu'une claque en pleine figure dans un moment de somnolence vacillante. Une explosion assourdissante, la chaleur des flammes dévorante, le froid glacial d'une altitude de trente mille pieds, et l'enfer sans nom des cris des passagers empalés sur des barres de fers, répandant tripes et boyaux dans une gerbe écarlate, plongeant dans une chute mortelle dont la course finira dix mille mètres plus bas, dans un affreux mais salvateur apothéose macabre. Hélas, il est des fois où, lorsque le Destin décide d'une chose, rien ni personne ne peut l'empêcher d'arriver à ses fins. La pression de l'air contre la carlingue en arracha un morceau, disloqué, et, soudainement, le jeune homme se retrouva à l'air libre, manquant de se faire happer dans le vide s'il n'avait pas eu le réflexe de s'accrocher à son siège, dernier morceau ridicule qui le retenait encore à un débris d'avion de plusieurs centaines de tonnes de métal fonçant à plus de 900 km/h vers le sol et la promesse d'une mort assurée. La seule chose qu'il avait alors en tête à ce moment là c'était une insulte particulièrement bien sentie dans sa langue natale. Et, lorsqu'il aperçu - ou plutôt senti - la valise tirer sur la chaîne de sa menotte, coincée entre deux plaque de métal, il vit que c'était trop tard pou y faire quoi que ce soit. Ou il restait accroché et il se faisait broyer, ou il la lâchait. Il tenta bien de la dématérialiser en ombre, mais un violent impact sectionna la chaîne et le propulsa dans les airs, le faisant tournoyer dans son impuissance, petit pantin désarticulé qu'il était, tache noire au milieu du ciel. Devenir ombre pouvait l'immuniser totalement à cet impact avec le bleu de l'océan qu'il voyait se rapprocher de plus en plus en dessous de lui. Pestant et rageant, il prit la forme la plus étalée possible pour avoir une prise au vent et ralentir sa chute au possible. L'adrénaline et l'excitation qu'il ressentait à ce moment là valait bien tout l'or du monde. Faire une chute non programmée d'une hauteur de dix kilomètres, c'était simplement splendide et, s'il n'y avait pas eu l'épisode fâcheux de la mallette, il aurait pris tout son pied en cet instant précis. Il se roula en boule au moment de l'impact, frémissant sous le choc, atterrissant au milieu d'une pluie de débris métalliques tandis qu'il faisait des efforts pour tenter de remonter.
Parvenant tant bien que mal à remonter à force de grands gestes sous l'eau, il creva la surface et sorti sa "tête", masse noire informe et impossible. Avisant un morceau de truc flottant, il décida de s'en servir pour s'y hisser et tenter d'apercevoir un rivage malgré le remous des vagues. Reprenant corps humain pour bénéficier d'une meilleure vue, il apercevait quelque chose au loin. Était-ce la rive ? L'éclatant reflet brillant de la mer l'empêchait de vraiment le dire. Il ne put, cependant, en voir plus, car un autre choc violent suivi d'une douleur sourde à la tête le mit inconscient pour un certain temps. Hm, très probablement quelques derniers objets qui venaient d'achever à leur tour leur chute.
*********** Les premières sensations éprouvées furent la chaleur, fournaise terrible et oppressante ; la peau à vif, irritée par le sable fin, les cailloux et le sel ; une série de vertiges, terribles et profonds, et une envie maladive de vomir à n'en pas finir. C'était le goût amer du sang dans la bouche ; c'était cette douleur lancinante, incisive et pourtant jamais réellement possible à cerner précisément dans la tête. C'était le début d'une longue série de souffrances, de questions et, sur le coup, il se crut véritablement atterrit en enfer pour le restant de l'éternité, le jour étant venu de payer ses crimes, ses pêchés et ses déviances devant une quelconque puissance divine régissant ce monde. Mais non. Non, rien ne vint, rien ne se fit, et rien ne se termina. Juste, ce bruit lassant et hypnotisant des vagues lointaines, brassant la mer à la mesure d'un métronome géant et invisible. Des vagues ? Pourquoi entendait-il le bruit des vagues au loin alors qu'il n'avait jamais mis les pieds sur une plage ? Et, était-ce son corps qu'il sentait ainsi et qui le faisait souffrir alors ? Il ne savait pas, perdu dans la réalité entre les mondes. Il ferma les yeux un instant, juste un court instant, et se laissa dériver dans cet océan de promesses chaleureuses et bienfaisante, oubliant le soleil qui cognait sur son front comme le marteau de Thor dans les forges cyclopéennes des dieux, repartant pour les chemins doux mais délicats de l'inconscience.
Il fut tiré brutalement de sa dangereuse torpeur par une voix semblant l'appeler et le contact d'une main sur la peau de son front et de ses joues. Soudainement, tout devint très clair, la limpidité de la situation lui fracassa le crâne comme un impact sans ceinture à 240 km/h. Ou comme un crash d'avion en pleine mer, allez savoir. Oui, tout était aussi clair que le vide qui l'entourait. Cette lucidité soudaine le fit se relever brutalement comme s'il venait de se reconnecter, ce qui entraîna une réaction fort désagréable, suivit d'un épanchement soudain des restes de son repas de l'avion sur le sol à côté de lui. La panique totale et une foule soudaine de questions affluèrent dans son esprit, toutes aussi pertinentes et stupides à la fois les unes que les autres, mais quelque chose clochait. Où étaient-ils alors, perdus tous autant qu'ils étaient dans ce monde ? Quel était ce lieu ? Qui était cette personne qui l'aidait ? Quelle heure était-il ? Est-ce que c'était son sang qu'il sentait sur ce front qui n'était pas le sien ? Une autre question dérangeante, extrêmement simple mais pourtant plus dévastatrice que toutes les précédentes autres réunies lui vint alors à l'esprit, le faisant sombrer plus avant encore dans l'abîme qui s'ouvrait, béant, sous ses pieds. Ils étaient perdus sur cette plage, scène de l'apocalypse, des blessés et des morts partout, sans savoir ni où ni quand ni comment, mais, surtout, surtout...
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| | | Hellion X-Men Beta
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mar 21 Déc 2010 - 23:14 | |
| Dernier appel pour le vol...
Dépêchez vous on va le rater, si on le loupe, on est dans la mouise jusqu'au yeux !
Toute la fine équipe finit par présenter leurs billets et passeport pour finir enfin à passer la passerelle et à embarquer. Non mécontent de finalement pouvoir s'avachir dans l'avion. Le transit n'avait pas été évident, et ce pays de sauvage n'aidait en rien, quelle idée avait bien avoir les compagnies aériennes d'y faire faire escale à leurs avions ? Le kérosène ne devait être pas cher et les équipes au sol non plus.
L'avion prit de la hauteur et s'enfonça dans la couverture nuageuse plongeant l'appareil dans un profond brouillard. Peu enclin à profiter du paysage ou d'être d'humeur poétique, Hellion s'endormit le cache yeux sur le visage et laissa flotter son vague à l'âme au pays des songes dans un état entre éveil et sommeil, bien inconscient de l'inconfort que pouvaient ressentir ses camarades, ou plutôt avec peut être un peu d'indifférence à cause de la fatigue. Amara et sa peur de l'avion faisaient presque parties du décor maintenant, du backround de la team. Quand à la déprime de Sam, s'il voulait s'étaler à l'écart pour être tranquille, il n'allait certainement pas le suivre puisque l'idée c'était justement d'être seul. Il était tranquillement en train de somnoler dans les bras de Morphée non loin de Laura.
Cries, hystérie, panique, et avion en flamme, voici le savant mélange de réactifs qui éjecta Hellion de sa torpeur. Avion en flamme ! Pas le temps de réfléchir, il n'avait pas le droit de ne sauver que ses amis et de laisser les autres à une mort certaine. Direction la cabine de pilotage dont il arracha la porte d'une poussée de télékinésie. Un bien petit effort en comparaison de se qu'il allait faire. Une fois de la cockpit, il fit entendre raison au pilote et commença à utiliser son pouvoir sur l'avion. Tenter de stabiliser l'appareil et de contrôler la chute. Un engin de cette taille, de cette masse, à une telle vitesse, il faudrait être Magnéto. Il pouvait au mieux aider pour l’atterrissage. Dans une aura verte émise par tout son corps qui irradia dans tout le cockpit, il prit le contrôle de l'avion et par son pouvoir, le mit au couleur de l'Irlande. Maintenir l'avion en l'air ou ralentir, il fallait choisir. Pilote choisi de poser l'avion sur l'eau. Jullian mua son pouvoir en unesphère de bouclier pour encaisser les premiers chocs. Au deuxième rebond il se cogna la tête et perdit connaissance.
Il reprit connaissance dans un avion fumant au milieu des cris, des pleurs, des personnes implorant de l'aide, le silence de ce qui se taisaient désormais pour toujours étaient assourdissants, à moins que se ne fut une commotion lié au choc. Il sortit de l'avion, portant avec lui un vieillard ramassé en chemin vers les flancs de l'appareil avec les toboggans géants où il se laissa tomber totalement vide d'énergie. | |
| | | Laura Kinney X-Men Beta
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Pouvoirs : Facteur auto-guérisseur(anti-age), 2 griffes à chaque main et une a chaque pied rétractables en Adamantium, 5 sens hyperdéveloppés.
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Dim 26 Déc 2010 - 21:43 | |
| (hj: Désolé pour le retard, les cours qui ont fini lundi, les fete et party qui ont commencé mardi.. mais voila ^^)
Laura s’avançais tranquillement dans la gare. Pour elle prendre l’avion était chose courante de son passé tourmenté. S’avançant vers leur nouveau lieu d’embarquement, Laura regardait toute l’équipe. Pourquoi étaient-ils tous partit déjà? Elle ne le savait plus, mais une chose était sur, s’était le moment de prouvé qu’elle avait réellement changé. Depuis son arrivé a l’institue elle avait tout fait pour parvenir à vivre en société et voila que tout fonctionnait maintenant!
Avançant vers le quai d’embarquement, Laura regardait tout ce qui l’entourait, ayant oublié ce pourquoi elle était la, elle préférait en profité au max! Ce n’est qu’une fois dans l’avion qu’elle s’installa à son aise, tout juste a coté d’Hellion. C’étais mieux ainsi, si elle voulait parler au moins elle aurait quelqu’un ^^. S’installant confortablement dans son siège, la jeune demoiselle se permit de faire une petite sieste, après tout elle l’avait bien mérité, elle avait été une gentille petite fille! Rêvant doucement a une tout autre vie, la jeune femme était loin de s’imaginé les évènements qui allait suivent.
Elle se réveilla en catastrophe, l’avions piquait du nez? Ou était-ce plutôt qu’elle tournait sur elle-même. Pour tout dire, Laura ignorait totalement ce qui se passait. Mais personne semblais heureux. S’était une catastrophe qui arrivait souvent, mais les cris et les pleurent des autres paysagés qui espérait ne pas mourir déstabilisaient la jeune femme. Laura regardait tout autour d’elle comme si elle espérait voir quelque chose, puis elle se leva. Regardant pas la fenêtre, elle était surement au même stade de panique que les autres.
Tout cela était trop pour la jeune femme qui cherchait ses amis. Mais ou étaient-ils à présent? Laura se leva pour cher chercher, selon elle s’était le plus important pour le moment, les trouvé. Ensuite s’était…. Ensuite quoi? Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était allongée sous les siège de la rangé du milieu. Elle dut ramper pour en sortir, surement y était elle arrivé lors du crash? Tout ce qu’elle voyait autour d’elle s’était désolation. Il n’y avait plus qu’une épave, une triste épave d’avion qui venait de s’échouer en pleine mer! La jeune femme se leva doucement, elle avait surement eu un coup a la tête, car elle avait encore mal au crane. S’était le bon coté d’être le clone de Wolverine, elle se régénérait!
- Amara! Julian? Samuel?
Laura appelais ses compagnon tout en marchant vers la sortie. D’un pas plutôt lents et déterminé, elle regardait toutes ses blessure se refermé petit a petit… puis arrivant près de la porte, elle entendit un bruit de fon, un léger respire, peut-être un appelle a l’aide? Laura continua donc son chemin plutôt de sortir, elle découvrir près des toilette, entre 2 siège, une petite fille apeurer mais surtout coincé. Laura détacha délicatement la ceinture, tout en tentant de rassuré l’enfant, l’idée étais de la sauvé, pas de lui faire plus peur. Prenant la fillette, qui ne devait pas avoir plus de 6 ans, dans ses bras. Elle se dirigea alors vers la sortit. Cherchant la terre ferme…
Une fois en sécurité, ou du moins le plus en sécurité que possible, la jeune femme se remit a la recherche de ses ami. Elle ne devait pas avoir perdu ses compagnons, elle ne pouvait pas les avoir perdu… ils devaient être quelque par!!
- Amara!!! Julian!! Samuel???
Sans lâché la main de la fillette, Laura se mit donc a la recherche de ses amis…
| |
| | | Amara Aquilla X-Men Alpha
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mer 29 Déc 2010 - 20:47 | |
| J'avais été aspiré par le néant, le vide absolu, il m'avait fallu toutes mes forces pour survivre. Je ne souffrais pas, ce vide avait quelque choses d'apaisant, C'était comme si tout mon être était dans du coton. Mon subconscient ne voulait pas le quitter. Mon corps gisait inerte sur la plage, ma respiration était lente, mais régulière. Les vagues tapaient régulièrement sur mes pieds. Mes longs cheveux blonds mouillés recouvraient mon visage. J'avais une expression sereine. Je n'avais conscience de rien et c'était mieux ainsi. Ma la dure réalité allait bientôt me rattraper. C'est alors que sortit du vide une voix, une voix qui me semblait familière, une voix qui s'inquiétait, une voix qui venait troubler cette quiétude. Petit à petit je quittais ma cataplexie pour reprendre connaissance. Il me fallut un effort terrible pour arriver à ouvrir mes paupières. C'était comme si je luttais contre moi-même, une part de mon corps refusait que j'émerge des ténèbres. Au prix d'un effort presque sur-humain j'arrivais enfin à ouvrir légèrement les yeux. Je fus d'abord éblouis par la lumière environnante, la percevant comme une agression. Mon visage esquissa une légère grimace de gène. Il me fallut plusieurs longues secondes pour qu'enfin mes yeux arrivent à distinguer le visage qui était penché sur moi. Une figure pleine d'angoisse et visiblement inquiète.
"Sam..."
Dis-je d'une voix étouffée comme si les mots refusaient de sortir, comme si c'était un effort trop violant. Je pris une profonde respiration et je me redressais lentement. Je sentais que mes forces m'avaient pour le moment quitter. Assise sur le sable, regardant le jeune devant moi, je mis du temps à reprendre mes esprits. Tout s'emmêler dans ma tête. Je n'arrivais à penser à rien. Mes neurones entrechoquaient. Je sentais dans mon être un chaos intérieur, ne comprenant pas sur le coup pourquoi. Soudain mon regard contempla l'étendue des dégâts, petit à petit les brumes qui enveloppaient mon esprit était en train de se dissiper. Partout ou je regardais je constatais mort et désolation. Il y avait sur la plage des débris de l'appareil et des corps inertes. Mes sens qui avaient été jusqu'ici inconscient était en train de se réveiller. A mes oreilles parvenaient les plaintes et les gémissements. L'odeur de la mort me prit le nez. Mon coeur se serra dans ma poitrine, comme si on venait de me transpercer d'une épée de part en part.
"Oh par Jupiterrrr..."
Le choc fut si terrible, être confronté à l'étendue des dégâts. Mon pire cauchemar venait de se réaliser. Ce pourquoi j'avais toujours lutté, venais de se réaliser. Je prenais conscience du tort que je venais de causer. J'avais peut être tuer mes amis, mes coéquipiers et surtout des innocents. Ma peur m'avait submergé et le prix à payer était très élevé. Tous les sacrifices faits pendant des années venaient d'être balayé d'un revers de la main. Je ne pouvais pas le croire et pourtant s'était la triste réalité. Mon corps entier se mit à trembler légèrement, comme si un grand froid venait de s'abattre sur moi. Je sentis sans que je puisse faire quoi que ce soit des larmes inonder mes joues. J'étais incapable de contrôler le torrent de larmes. Il n'y avait aucun sanglots. Mon visage devient plus livide que jamais, je ne puis supporter cette vision apocalyptique. L'émotion fut trop forte et je m'évanouis de nouveau. | |
| | | James Tucker Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Lun 3 Jan 2011 - 0:11 | |
| ~ Etrange sentiment que celui de se sentir détaché de tout, malgré l'apocalypse qui entourait le site du crash, et de poser un regard sans chaleur sur cette désolation, comme s'il était là mais sans y être vraiment. Il se sentait fébrile, certainement le choc dû à l'accident, avec un ou deux restes de vertiges qui s'estompaient. Mais le rythme de sa respiration s'apaisait et il reprenait peu à peu contenance. Il y avait quelqu'un qui le touchait, il s'en rendait compte maintenant. Par réflexe il voulu s'en défaire, mais il se rendit vite compte que ce n'était pas quelqu'un qui essayait de lui voler quoique ce soit, mais une personne qui, loin de se laisser dépasser par les évènements, avait gardé son sang froid pour venir en aide aux victimes. Dimitry lui jeta un regard perçant. La cinquantaine, cheveux grisonnants, le regard sombre et fermé, il semblait marmonner dans sa barbe d'un air renfrogné des choses dont l'absurdité n'avait d'égal que la gravité de leur situation, comme si être sur une plage déserte dans un pays inconnu suite à un crash était la dernière des choses qui le choquaient.
- Walter Kovalsky:
Mais avant même qu'il ait pu faire une seule remarque, il s'éloignait déjà vers une autre personne, râlant presque contre le relatif bon état du jeune homme qui venait de lui faire perdre de précieuses minutes, face à l'état ô combien plus grave d'autre infortunés. Ce dernier d'ailleurs se décida, après quelques minutes à essayer de faire abstraction de ce qui l'entourait, à se relever, enfin, pour prendre pleinement conscience de ce qui l'entourait.
Certaines scènes étaient vraiment à gerber. Des gens semblaient s'en être sorti indemnes - relativement - comme par miracle et d'autres semblaient plutôt être aux portes de la mort. D'ailleurs, il aurait dit qu'il percevait moins de cris de douleur. Certainement que les blessés dont l'espérance de survie n'excédait pas les cinq ou dix minutes venaient déjà de rendre l'âme. Mais il regardait tout ça avec un air totalement détaché, aussi bien en apparence qu'à l'intérieur. Ce qui le préoccupait le plus pour le moment, c'était surtout de se souvenir de l'avant crash. Marchant au hasard sur la terre dur et sèche, profitant de l'ombre de rochers, c'était plus pour se dégourdir les jambes que pour réellement aller quelque part. alors il était monté dans un avion, ça, pas besoin d'être devin pour le deviner. Ensuite... Bordel, il ne se souvenait même pas de où ils étaient parti, mais à en voir la grande proportion de personne de type indienne encore debout ou sur le sol, il pouvait en déduire qu'il y avait un rapport avec l'Inde ou un pays de genre.
S'arrêtant un instant, il s'assit sur une roche afin d'appréhender toute la mesure de cette folie. Et lui d'abord, est-ce qu'il pouvait dire qui il était ? Il fouilla dans ses poches pour en trouver plusieurs choses qui pourraient éventuellement lui en donner des indices. Un Ipod, complètement hors service à cause de l'eau de mer, un trousseau de clé. Un téléphone portable rendu aussi hors service, une carte à puce téléphonique à l'effigie de south park dont l'utilité le dépassa au vu de la présence d'un téléphone, 350 dollars, divers trucs supplémentaires et sans intérêt au vu de ce qu'il cherchait et, enfin, là, détrempé mais encore lisible, un passeport. Américain, les feuilles collantes et pleine de sable. Il en sépara précautionneusement les pages mouillées afin de ne pas abîmer le précieux sésame. Enfin, il eut ce qu'il voulait. Son identité. Lyle Thomas Anderson, américain, 22 ans, né le 23 avril 1988, pas d'enfants, célibataire. Bordel, célibataire ? Ça figurait vraiment dans un passeport ça ? Hmpf certes. C'était étrange et de découvrir son identité sur ce morceau de papier aussi froid et impersonnel qu'une plaque de béton. Il rangea le sésame avant de se rendre compte du reste de l'espèce de menotte qui lui enserrait le poignet. C'était, Hm, étrange. Un instant il eut la terrible pensée que - peut-être - il avait été un prisonnier sans pitié emmené dans un avion pour il ne savait quelle destination. Qu'est-ce que ce foutu truc faisait accroché à son foutu poignet ? Il essaya de le retirer, impossible cependant, il n'y avait ni mécanisme, ni serrure. Juste ce truc et une dizaine de centimètre de chaîne qui pendait au bout. Bordel, c'était particulièrement dérangeant, surtout pour expliquer ça aux gens. Mais bon, il se voyait mal en prisonnier, avec tout ses effets personnels et fringué comme il était. Bordel, il devait être pété de thunes en vrai.
C'est alors, que, perdu dans ses réflexions, une jeune femme hélant trois noms qu'il ne connaissait pas, une petite fille à l'air visiblement totalement perdu avec elle, passa devant lui, tenant des propos qui attirèrent son attention...
*********** [HJ : Bon je profite de mon poste pour animer la petite fille que Laura à trouvé]
Marie, car tel était son nom, avait miraculeusement survécu au crash de l'A380 qui s'était écroulé sur cette terre inconnue. Totalement paniquée et ne comprenant pas réellement toute l'ampleur de la catastrophe, elle avait été témoin, de par sa position "privilégiée", de la chute de l'appareil dans toute sa splendeur, incluant évidemment les morts et agonisants ravagés par les flammes. A part quelques bleus au visage et sur le corps elle s'en tirait plutôt bien. Mais, le problème, le voilà, c'est qu'elle avait perdu ses parents. Morts ou agonisants sur la plage, elle n'en savait rien. Un peu trop jeune pour réellement se rendre compte de la situation, une chose était claire cependant : elle n'avait jamais eu aussi peur de toute sa courte et innocente vie. Heureusement, une inconnue était venue l'aider à sortir de cette carcasse de métal froide et sans vie pour la rassurer. Autant dire qu'elle ne s'était pas faite prier et, même si sa mère lui avait moult fois répété de ne pas se fier aux inconnus, elle n'avait ni le choix ni l'envie de rejeter cette aide inespérée. La voilà donc dans les bras de l'inconnue, son cœur réchauffé par la tendresse maternelle de substitution que lui conférait Laura, pleurant à chaudes et grosses larmes, sans pourtant faire un seul bruit.
Au bout de plusieurs minutes, ils étaient rendus en train de chercher des gens qu'elle ne connaissait pas. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était ou sa maman, ou son papa. Elle trouva le courage inouï cependant - pour son âge - d'oser regarder autour d'elle pour apercevoir des choses qu'il aurait mieux valu cacher à ses pauvres petits yeux innocents. Elle finit tout de même par dire quelque chose à Laura, et la première chose qu'elle avait besoin de faire sortir, c'était tout ce stress accumulé, en plus de pleurer.
_ Madame... Je... J'ai peur. Je veux ma maman. J'ai perdu ma maman et mon papa aussi. J'ai peur... Je veux pas que le gros monstre il nous mange. C'est lui qui a tué mon papa et ma maman, tu crois ? C'est lui qui a brûlé tous ces gens ? Pourquoi tout le monde criait ? On va mourir ? Les gens ils ont pas été sages alors il est venu nous punir. Je l'ai vu, il était dans les toilettes. C'était le gros monstre de feu qui a fait booouuum partout. Et il a détruit notre avion. Je veux rentrer chez moi. J'ai peur de la grande Dame de feu. Elle va venir nous tuer comme mon papa et ma maman, bouuuhouuuuuu [Pleurs atroces OO] » »
[HJ Laura tu ne retrouvera pas - pas encore du moins xD - ses parents. Sam si tu veux tu peux faire intervenir le Dr House pour aider Amara ^^. Tu vois le Dr House ? Ben pareil. Hm, sinon, Laura la petite fille continuera de pleurer (juisqu'à ce que tu la rassures) et de raconter à peu près ça en boucle jusqu'à ce que tu lui répondes, auquel cas elle te posera encore plus de questions xD. Et Dim va marcher en retrait dans la même direction que la tienne pour écouter l'histoire de la "Grande Dame de feu".] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Lun 3 Jan 2011 - 15:58 | |
| Amara venait de se réveiller, et rien au monde ne pouvait surpasser la puissance des regrets que pouvait lire samuele dans ses yeux petits et fragiles. Cette femme au caractère de feu, et a la puissance qui n’était plus à prouver venait de sombrer dans une faiblesse des plus profondes. Samuele se sentait incapable de la consoler : elle était en quelque sorte l’une de ses supérieures, et il manquait encore cruellement de confiance en lui pour choisir la manière d’agir la plus appropriée dans cette situation. Il entendit alors son prénom, prononcé par cette douce voix, qui jurait avec les cris de torpeur qui retentissaient derrière lui. Tandis que la foule hurlait de désespoir, lui était témoin de la renaissance d’Amara, émergée des limbes du cauchemar. Il le savait, et le sentait, elle n’allait pas tenir le coup longtemps. Au moment même où il vit des larmes couler sur ses joues, il l’aida à s’asseoir et fit volte face pour chercher de l’aide. A ce même moment, plus rien en lui ne semblait répondre à ses volontés. Conscient de l’enjeu auquel il avait à faire, il se sentait prêt à courir pour crier au secours, tout en foulant le sable sec de la plage immensément effrayante. Mais c’était sans compter sur son état physique, grandement affaiblit par la chute vertigineuse qu’il avait subit, déjà peu endurant à la base. Comprenant qu’il était coincé là sans pouvoir porter une aide convenable à l’une de ses semblables, il se laissa emporter dans un flot de remises en question provoquant indéniablement l’apparition de quelques perles scintillantes sur ses joues. Sans bruit, il repensait à toutes les erreurs qu’il avait pu commettre dans son parcours de X-men, et malgré que ses capacités fussent vues comme un don non négligeable, il se sentait inutile et dépourvu de courage. Il se retourna alors à nouveau vers Amara qui se sentait de plus en plus mal, son esprit tourmenté par les hurlements qui ne cessaient de résonner dans son crâne, et lui posa une main sur le dos pour la tenir en place. Il ne lui était pas venu à l’esprit qu’elle pouvait être en pire condition que lui… ce qu’il regrettait seulement, c’était de ne pas avoir atténué ses pouvoir au moment voulu. Pourtant il avait essayé, il avait pensé à se rendre utile une fois au moins, animé par un courage que lui-même ne s’expliquait pas… Mais le destin en avait décidé autrement : Amara allait perdre le contrôle de ses pouvoirs et allait se retrouver coupable des évènements qu’ils vivaient tous actuellement.
Son cœur battait la chamade, ne sachant plus où donner de la tête. Mais ce rythme effréné n’allait pas s’arrêter là, car oui, il y avait bien une suite à tout cela. Amara semblait de plus en plus pâle et devenait de plus en plus fragile, bien que Samuele pensait qu’elle était déjà à la limite de la mort. Son corps semblait lâcher prise, et ses muscles perdaient de leur vigueur, la laissant s’écrouler vers l’arrière. Samuele qui avait sa main sur son dos la retint pour la poser délicatement, mais l’inquiétude était toujours aussi présente, voire accentuée par ce nouvel épisode d’évanouissement. Il lui lança alors quelques mots, espérant qu’elle entende, pour la rassurer et lui promettre de revenir au plus vite, même s’il ignorait si elle était encore capable d’entendre ce qu’il disait :
- Amara… je suis désolé… je…. Je vais chercher du secours.
Se sentant des plus lâches au monde, il pensait avoir fait le bon choix. Il était incapable de lui sauver la mise, autant qu’il l’abandonne un instant le temps de trouver de l’aide convenable et de qualité. Il commença alors son périple en traversant l’immense plaine sablée qui s’étendait devant lui, en se demandant par quel moyen il avait réussit à la traverser a l’aller. Il ralentissait au fur et à mesure qu’il avançait, et sentait sa respiration haletante devenir plus présente, limite épuisante. Le simple fait de respirer lui demandait beaucoup trop d’énergie, mais il se refusait d’abandonner. Apercevant au bout d’un moment la foule qu’il avait quittée quelques minutes plus tôt, il reprit quelques forces en puisant dans sa réserve mentale, et aperçu un homme à la mine tendue qui semblait apporter son aide à tous les autres survivants. Fidel à son instinct, il s’approcha de lui en lui demandant s’il était médecin, et ce dernier répondit qu’il en était un, d’un air toujours aussi tendu, accordé à un humour noir qui n’avait pas sa place dans un tel décor. Il n’avait plus de temps, et le força à s’approcher d’Amara, contraint de parcourir a nouveau le même chemin encore plus épuisant qu’auparavant. Le Médecin prit les devant et semblait accélérer le pas lorsqu’Amara fut dans sa ligne de mire. Samuele se demandait si c’était lui qui ralentissait, ou si le médecin en question accélérait. Il le laissa alors secourir Amara, tentant de son coté de reprendre son souffle. Seul au beau milieu d’une terre de sable, il se sentait clamser, comme jamais il ne l’avait imaginé.
Arrivé, lentement mais surement près d’Amara, il s’écroula non loin des deux personnages, en se positionnant sur le dos. Les yeux fermés et le souffle fort, il lui demanda son nom… comme si sa seule chance de tenir était de rester éveillé.
- Walter Kovalsky… le meilleur médecin de l’état de New York.
Walter semblait un peu trop sur de lui, mais cela importait peu, le plus important était qu’Amara s’en sorte et qu’elle soit entre les mains d’un expert. Samuele ne dit plus mot… et se laissa sombrer, désarmé, dans un sommeil profond, comme s’il avait plusieurs semaines de sommeil à rattraper. Il ne pu apercevoir que les gestes de premier secours…
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| | | Hellion X-Men Beta
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mar 4 Jan 2011 - 20:21 | |
| Le sable crissait sous ses pieds. Etrange qu'il puisse encore entendre cela au milieu des cris et des pleurs des rescapés. Autour de lui, soit les gens étaient prostrés au sol soit ils s'agitaient en tout sens de façon inefficace. Distinguons que ceux au sol le sont soit parce qu'ils sont morts ou blessés, soit dans un état de choc proche de la catatonie ou juste d'épuisement. Le monde s'écroulait et partait à vau l'eau, chacun cherchant à sauver sa propre personne où à la limite la personne à côté de lui, se qui conduisait une énorme perte d'énergie pour bien peu de résultat, une vraie fourmilière composée seulement de fourmis étrangères qui ne communiquaient pas, il fallait mettre de l'ordre la dedans s'ils voulaient s'en sortir. A tout malheur, une chose est bonne, Hellion était de la parti ! Chef né ! Illustre meneur et charismatique dirigeant aux dents blanches, il était le Cyclope de hôtes de cette plage. A cette pensée, le beau gosse ne manqua pas de joie et ramassa un morceau de métal qui s'était enroulé sur lui même et s'en servit comme mégaphone pour montrer sa belle voix.
Oh ! Oh ! Écoutez moi ! Oui vous tous la bas, écoutez moi ! Votre attention tous ! Il faut s'organiser ! Que ceux qui sont encore valide fasse plusieurs équipes. Ceux qui sont médecins, pompiers, infirmières ou juste avec une formation de premiers secours, déplacez les blessés qui peuvent l'être la bas; les gens encore valide, il faut évacuer les morts de la plage et les aligner la bas, il faut aider les gens dans l'avion s'il en reste et sortir les morts puis voir se qu'il y a dans l'avion pour boire et appeler à l'aide.
Les gens ne l'écoutez pas, ce tas d'ahuris étaient tout juste bon à végéter devant la télé une bière à la main et leur appendice mou dans l'autre ! Ne voyaient ils donc pas qu'il était l'élu ? Le saint sauveur que le Seigneur miséricordieux avait placé sur le chemin pour les protéger d'eux même ? Petit à petit, les gens se mirent en action, peut être avait ils enfin compris l’intérêt de faire se qu'il avait dit , pas tous assurément, certains continuaient de le regarder avec la même vivacité d'esprit qu'un ver de terre neurasthénique amputé du cerveau. Mais petit à petit, des gens se mirent à plusieurs pour traîner les cadavres loin des vivants, les blessés tous réunis ensemble pour faciliter leur traitement, vider l'avion pour pouvoir chercher des vivres et des moyens de télécom.
Il n'avait pas vu ses amis, et n'avait aucune idée s'ils avaient survécu. Enfin, Laura il en était sur, se serait plutôt à elle de l'enterrer, mais Amara et Samuele, il n'en savait rien ! Il ne voulait pas y penser, oh mon Dieu non ! Jamais il n'accepterait l'idée qu'ils aient pu mourir alors qu'ils étaient avec lui, il ne se pardonnerait jamais de pas avoir pu empêcher le crach de l'avion. Il fonça vers l'avion, couru en soulevant des gerbes de sables. Il ne restait plus tant de personnes que ça dans l'avion, et un tour rapide dans la carcasse ne lui permit pas de trouver leurs dépouilles, c'était déjà un bon point non ? Le cockpit n'était plus qu'un amas de fils grésillant et d'étincelles. Lui ne pouvait rien en tirer. Un expert peut être pourrait extraire les circuits imprimés et se servir des restes de plateau repas pour faire un relais satellite. Il alla au fond de l'appareil trouvant des gens en train d'amasser la nourriture pour la sortir. Il leur indiqua de la laisser dans l'avion pour ne pas qu'elle périsse au soleil. Il sortit de l'avion et tomba sur Laura qu'il saisi dans ses bras par derrière.
Laura ! J'étais sur que toi tu survivrais, tu nous enterreras tous ma grande ! | |
| | | Laura Kinney X-Men Beta
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Jeu 6 Jan 2011 - 19:53 | |
| N’étais pas très loin de l’épave de l’avion, Laura regardait les dégâts cause aux occupant de l’avion. Plusieurs, pour ne pas dire la majorité d’entre eux, agonisait sur le sable chaud. Le premier reflex de Laura fut de grogner, puis elle se souvenait qu’elle avait la petite Maire avec elle. Elle voulait retrouver sa maman, s’étais normal, elle-même voulais sa maman parfois. Mais s’étais un tout autre ordre d’idée. Laura arracha d’un coup sec un morceau de tissus de sa camisole, ainsi elle fit un bandeau pour caché les yeux de la petite fille qui avait très peur.
- Écoute moi Marie, s’est sa? On va jouer à un jeu d’accord? Toi tu vas fermer les yeux et tu ne vas rien regardé, et moi je vais t’apporté en sécurité! Et en plus tu vas me décrire tes parents qu’on tente de les retrouvé!
Comment expliqué a une enfant que ses parents étais surement mort, et que tout ce qui se trouvait présentement sur cette plage était que sang et agonie? Valait mieux ne rien dire, et tout faire pour ne pas trop la traumatisé, pauvre petite tout de même! Elle allait devoir parlé avec le Professeur X a leur retour… pour cette petite, lui enlevé ces image de la tête au moins!
- Personne ne nous mangera Marie, moi je te protégerais d’accord. En attendant, tu dois me promette d’être forte! Et ensuite moi je te promets que je vais tout faire pour retrouvé tes parents, ou de ta famille. D’où viens-tu petite Marie?
- Je viens… de la ville avec la grande Statue... New York… mais mes parents eux il était avec moi dans l’avion…. Et le monstre les a mangés!
- Shut…. Sa vas allez!
Elle la serra dans ses bras, pour la consolé un peux, car la petite s’étais mise a pleuré.. et sa elle le savait. Elle allait devoir lui expliqué et lui montré la situation, mais simplement de retour a l’avion.
Laura tenais la main de la petite lors qu’elle se mit a marché pour se dégourdir et surtout faire quelque chose, un homme étrangement encore debout se mit à les suivre. Elle n’avait pas grand-chose en tête. Mais recueillir le plus de matériel près de l’avion était surement la meilleure idée. Elle retourna à l’avion avec la petite.
Quelqu’un l’attrapa par le bras, violement Laura se retourna fait fut heureuse de constaté que ce n’était qu’Hellion. Au moins un d’entre ses amis avait survécu. Il en manquait toujours 3, mais s’étais une autre chose. Elle le serre dans ses bras, lui fait une grosse accolade réconfortante, pour elle. Et s’éloigna après un petit sourire aux lèvres.
- Ne dit pas de Bêtise Julian, je n’enterrerais personne!
Regardant la petite, Laura lui enleva le bandeau qu’elle lui avait fait, devant l’avion était quelque peu moins épeurant et beaucoup moins sanglant que le reste de la plage. Elle regarda Marie, qu’elle prit dans ses bras pour l’apporté a la hauteur de Julian.
- Cette petite s’est Marie, et elle cherche ses parents. Tu n’aurais pas vue son papa et sa maman?
Laura regardait dans les survivants s’il n’y avait pas des personnes qui pouvaient être les parents de cette petite perdu. Elle ne pouvait pas abandonner la gamine à son triste sort, on ne pouvait pas abandonner personne ici! Elle regarda donc Julian, avec son donc de télékinésie, il pourrait voyager jusqu'à une ville non?
- Il faut retrouver les autres…. Il faut qu’on arrive à se sortir d’ici, tous! Il faut trouver Amara et Samuele! Il faut partir d’ici!
Laura regardait un peu partout, a la fois troublé par cette accident, mais aussi rassuré qu’elle ait put y être. Question survie elle en connait un rayon!
- Tu pourrais tu pense réussir à voyager avec… | |
| | | Amara Aquilla X-Men Alpha
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Jeu 13 Jan 2011 - 17:33 | |
| J'avais senti mon corps m'abandonner. D'un coup ce fut le vide total, ma vison s'étant troublé. J'eus la sensation de tomber dans un puits sans fond, d'être plongé dans le néant. Je me sentais mieux, soudainement comme si plus rien ne pouvait m'atteindre. Puis soudain les ténèbres qui m'entouraient se dissipèrent. Tout devient plus lumineux que jamais. J'étais sur un sol maculé de blanc. Rapidement émergeant de la lumière tout autour de moi s'élevèrent des magnifiques colonnes de style romaine. Le sol blanc était d'un marbre parfait. J'étais au cendre d'une pièce qui n'était pas sans me rappeler un temple romain. C'était apaisant. J'avais la sensation d'être heureuse. Puis soudain je distinguais, une silhouette qui s'approchait de moi. Ce visage était familier, c'était celui de ma mère. Elle esquissa un léger sourire. Elle me prit dans ses bras, je sentais mes larmes coulées. Son étreinte me faisait un bien fou, quand soudain la terre se mit à trembler, fissurant le parterre. La lave jaillissant de partout brulant tout sur son passage. Ue faille apparut sur le terrain me séparant de ma mère, je vis cette dernière avec horreur tomber en direction du magma en fusion. J'avais beau essayer d'ordonner à la terre d'arrêter rien n'y faisait.
"Maman, maman." hurlais-je
Mon corps en réalité était inerte sur la plage, le médecin s'approcha de moi et prit mon pouls. Visiblement il avait l'air sérieux.
"Épuisement général de l'état physique, choc post traumatique à n'en pas douter."
Mon subconscient me jouait clairement des tours. Soudain une violente douleur me fit ouvrir les yeux, on venait de me gifler la joue. Je portais instinctivement la main sur la partie du corps qui avait reçu le coup.
"Parfait, elle a reprit connaissance."
J'avais les yeux rouges encore humidifiés par le flot de larme que j'avais versé. Je regardais interloqué vers la personne, ne comprenant pas réellement ce qui s'était passé. Sans demander son reste, le médecin décida que je n'avais pour l'instant plus besoin de ses soins et il s'éloigna vers d'autres victime. J'étais de nouveau confronté à la réalité. Je ne savais plus si ce que je venais de voir dans mon imaginaire s'était produit ou pas. J'étais totalement perdu. Je me sentais seule. Je me recroquevillais sur moi-même et je me balançais légèrement comme l'aurait fait une petite fille cherchant à tout prit du réconfort. J'avais étrangement froid. Je tremblais et mes dents claquaient. J'étais dans l'incapacité de bouger. Totalement replier sur moi même. J'étais totalement proscris et incapable de faire quoi que ce soit. Je ne pris même pas conscience que ce pauvre Samuele était dans le besoin. Je répétais en boucle.
"C'est pas arrivé, c'est pas arrivé, c'est pas arrivé, c'est pas arrivé..."
Comme si j'essayais de me convaincre moi-même, pour pouvoir trouver la force qui me manquait sans y parvenir. L'horrible vérité était trop affreuse. Je sentais que j'allais basculer dans la folie. C'était peut-être la seule alternative qu'il me restait. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Jeu 13 Jan 2011 - 22:56 | |
| Samuele n’avait jamais rien demandé à personne. L’aide que lui portaient ses collègues en général venait de leur propre initiative… et Samuele était assez poli pour accepter sans broncher… même si souvent il avait besoin de cette aide. Mais il restait souvent en retrait, pour lire entre les lignes, pour comprendre les moindres faits et gestes des personnes qui se trouvaient près de lui. Il savait que son comportement pouvait être irritant à force, mais c’était sa nature. Etranger à la vie sociale New Yorkaise, débarqué de nulle part vers l’inconnu, voilà des raisons plus que convenables pour ne pas devenir une forte tête. Premièrement, il n’en avait pas le caractère, et deuxièmement il n’en avait pas envie. Son cœur lourds de sentiments, il accumulait des souvenirs, des émotions et des ressentis qu’il cachait prudemment aux autres, et ce dans toutes les situations possibles et inimaginables. Même perdu sur une plage, au milieu du néant, il ne parvenait pas à laisser échapper ce flot d’émotions qui commençait déjà à lui provoquer des hauts le cœur, d’une force plus ou moins variable. Comme il se le disait discrètement, un jour il se laisserait aller… et il sentait que ce jour se rapprochait petit à petit. Tout ce qu’il espérait, c’était que ce jour là ne soit pas le dernier de son existence.
Il se souvenait encore de ce moment : rampant sur le sable, se rapprochant furtivement d’Amara qui gisait sur le sol. Près d’elle, le médecin trouvé par chance sur la plage s’était penché pour l’ausculter. Lui dans l’histoire, n’était qu’un souffle. Comme une brise habituelle sentie sur son épaule… Samuele s’en contentait. Il se demandait parfois s’il était invisible, mais qu’importait. Amara était entre de bonnes mains, l’espérait-il, et cela suffisait à calmer ses angoisses. Les membres de sa famille le disaient sans arrête : sa gentillesse allait finir par le perdre. Même si ces paroles étaient destinées à le complimenter, autant qu’à le mettre en garde… il s’était rendu compte à ce jour de l’ampleur du danger qui le tourmentait. Il n’avait aucun caractère… aucune personnalité, capable de faire valoir un avis, aussi banal soit il… cela signifiait-il qu’il n’avait rien à apporter à ce monde ? Quand à ses capacités… étaient elles aussi inutiles que l’était son caractère ? Dans ce flot de questions, Samuele se perdait dans une migraine qu’il avait appris à atténuer… mais cette fois ci il était trop amorphe pour s’en préoccuper. Incapable même de prononcer un seul mot, il se laissa crouler sous son propre poids… en rêvant de sommeil éternel. Oubliés les problèmes… Amara et le médecin… le crash… Samuele s’envolait déjà dans des cieux inconnus mais sereins. Il pouvait sentir son cœur battre plus lentement… sa respiration, bien que sèche, était plus lente également…
Il voyait une mer d’un bleu azur, surplombée d’une trainée de sable sur laquelle il marchait. LE silence régnait dans son rêve, et son visage était serein. Il ne pensait à rien, il était simplement curieux de voir ce qu’il y avait au bout de ce chemin. Le vent qui soufflait faisait danser ses cheveux, dans le sens inverse de sa direction. Mais pour une raison obscure, il se voyait marcher de plus en plus vite… foulant le sable de ses chaussures fines. Accélérant le rythme de ses foulées, il ne comprenait pas son rêve… la fin de son existence avait-elle sonné ? En moins de temps qu’il n’en fallait pour le penser, Samuele se vit accélérer encore, et encore… son cœur battait de plus en plus vite aussi, pour aller en cohérence avec sa course improvisée dans le rêve. Le soleil dit alors son apparition au bout du chemin, mais il ne semblait pas vouloir ralentir… au contraire il se mit à courir de plus belle, incapable de trouver une équivalence à cette vitesse qu’il ne se connaissait pas. Il pénétra ainsi dans la lumière du soleil… et là….Il se réveilla.
D’un sursaut presque effrayant, il releva son buste pour s’asseoir et ouvrit les yeux. Comme une fin de cauchemar, il prit du temps pour prendre conscience de ce qu’il se passait près de lui. Amara s’était déplacée, et le médecin avait disparu. La mer continuait de chanter en caressant le sable, et les cris au loin continuaient de parasiter son oreille. Il haletait encore… et ses vêtements étaient sales… tachés de toutes parts, et recouverts de sables en prime. Sa condition était à plaindre, mais il se disait qu’il y avait pire que lui. Sur le coté… Amara grelottait. Se balançant d’avant à arrière, il se doutait qu’elle était mal en point, psychologiquement parlant. Il posa son regard sur ses chaussures… un instant, perdu dans ses pensées, et s’efforça de retenir les larmes qui ne demandaient qu’à couler sur ses joues. Il se leva en attrapant un galet qui se trouvait près de lui et s’avança d’un pas décidé vers le bord de l’eau. En criant de tous ses poumons, il envoya le galet dans l’eau, à une distance qu’il n’avait jamais imaginé atteindre au lancé.
« BORDEL ! POURQUOI !!!! »
Jamais il n’avait parlé ainsi… choqué et fatigué, il se laissa tomber sur les genoux face à la mer. A cet instant, il n’y avait plus rien à faire selon lui pour s’en sortir. A ce moment les larmes coulèrent sur ses joues. Son cœur était prêt à exploser.
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| | | Hellion X-Men Beta
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mer 2 Mar 2011 - 22:06 | |
| A tient, le cerveau de Laura ne se régénérait pas aussi vite que son jolie minois. Chercher les parents de la gamine, elle en avait de bonnes, il ne les avait jamais vu, et vu le chaos ambiant... Il fallait qu'ils soient encore en vie et surtout en état. Franchement il n'avait pas la moindre chance et aucune envie de s'y mettre. Il aurait meilleur compte de confier l'enfant à une femme à l'instinct maternel et l'expérience des enfants qui s'en occuperait mieux que lui ou Laura. Rien que d'un simple point de vue statistique, les probabilités pour que ses parents soient morts ou inconscients crevaient littéralement le plafond. Il y avait tellement de morts, gisants, des agonisants, des éparpillés. Trop, beaucoup trop de mort. Assez pour tout une vie. Même en étant Xmen et étant appelé à se rendre sur des endroits ravagés par des mutants, il avait était le plus souvent épargné, jamais une aussi grande scène de massacre.
Petite, pour tes parents, je suis sur que tu les retrouvera quand tout le monde sera rassemblé, ils doivent probablement être en train de te chercher partout et ils doivent avoir très peur pour toi. Quand à partir d'ici... Transporter trois personnes en plus de moi, peut être sur de longues distances sans savoir dans quelle direction aller en prime, je pourrais le tenter, mais c'est risqué ! Tu ne risques rien mais se n'est pas le cas de Samuele et Amara. Il faut essayer de les retrouver, ils ne doivent pas être loin, Amara aura sans doute survécu, je suis plus inquiet pour Samuele.
Il parlait à demi mot, il ne pouvait pas déclarer ouvertement qu'ils étaient des mutants et qu'il pouvait s'envoler. Rien que la gamine pourrait prendre peur et se mettre à hurler, tandis que le reste des survivants les lyncheraient sur place et laisseraient leurs corps se décomposer sur le sable desséchés par le soleil et rongés par les crabes et les mouettes. Macabre ! Tout comme ce lieu.
Viens, il faut chercher Sam et Amara. En chemin on trouvera bien les parents de la petite.
Il n'était même pas libre de parler comme il voulait ou de dire le fond de sa pensée et pouvoir s'entendre avec Laura sur quoi faire. Pas question de s'envoler sur le champ rien qu'avec Laura sans chercher leurs amis. Et la fillette allait les gêner. La plage défilait sous leur pied, le soleil était de plomb et Hellion avait affreusement soif. Sa bouche était séche. Un syndrome d'état de choc, la seule indemne serait encore une fois Laura, la plus forte d'entre eux, la plus expérimentée. Comme son géniteur, elle survivrait à tout et serait vivante pour une éternité ou plus. Sam et Amara était gisants au sol. Gisant mais vivant, les deux ! S'il y avait un Dieu, il était du côté du mutant aujourd'hui ! Il couru vers eux oubliant toute fatigue, se qui venait de se passer n'avait plus aucune sorte d'importance ! L'avion était tombé, des gens étaient morts, mais cela ne comptait plus, tout les quatre étaient vivants et réunis. Il tomba à genoux au sol les bras ballants
Bordel, vous êtes vivants ! Vivants !
Et il partit d'un rire nerveux qui n'en finissait plus, à s'en étouffer. | |
| | | James Tucker Agent du B.A.M. Alpha
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| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Sam 5 Mar 2011 - 18:08 | |
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Mode Dim ~
~ Drôle de pensée que de se dire qu'on vient de survivre au crash d'un avion en un relatif bon état. Selon le point de vue, il fallait être soit miraculeusement chanceux, voir béni des dieux, soit au contraire avoir un sacré paquet de pêchés pour devoir purger cette pré-peine avant d'entrer en enfer. Oui, car, assurément, il fallait être réaliste, tous les survivants ne s'en tireront pas. A vrai dire, peut-être personne ici. Et leur agonie n'en sera que plus longue.
Marchant au gré du hasard d'un air idiot sur la plage sans vraiment de but comme pas mal d'autres personnes, il écoutait distraitement les paroles de la petite filles, assez intrigantes pour mériter son attention alors que beaucoup d'autres questions se bousculaient dans sa tête.
Avisant un homme qui l'interpella en haussant légèrement un sourcil, Dimitry se tourna vers lui pour savoir ce que cet énergumène lui voulait. D'âge moyen, la barbe grisonnante, les manches relevées et du sang sur la chemise, il était au dessus d'un blessé et semblait avoir besoin d'aide.
_ Si vous ne savez pas quoi foutre de vos bras venez vous rendre utile pour m'aider à retirer ce morceau de métal au lieu de rester à errer comme un idiot. Y en a pas mal qui aimerait avoir vos jambes pour faire la même chose figurez-vous. »
Assimilant les paroles du vieil homme, médecin apparemment, il ne s'offusqua même pas du ton employé. A vrai dire, ça lui passait totalement au dessus de la tête. N'ayant rien d'autre à faire il s'approcha alors dans un élan de bonté inconsidérée afin de prêter main forte à cet homme qui - à priori - savait ce qu'il faisait. S'accroupissant à côté d'un infortuné dont la hanche était à moitié pénétré par un morceau de métal, il avisa l'état du blessé et regarda d'un air sceptique le prétendu médecin quand à ses chances de survie..
_ Oui je sais, mais que voulez vous, il faut bien leur donner un peu d'espoir. Et puis je ne vais pas le laisser agoniser sur place. Enchanté, moi c'est Walter. »
Dimitry serra la main de cet étrange énergumène après un instant de flottement avant de lui répondre.
_ Hm, enchanté non, mais vous pouvez m'appeler hm, Lyle... »
Bizarre de prononcer ce nom sans le connaître. C'est comme de se sentir étranger à soi même. Walter sembla remarquer légèrement son hésitation mais la balaya comme un fétu de paille en pleine tempête.
_ Bon parfait, Lyle. Tenez le bien pour qu'il ne bouge pas pendant que je retire cette saloperie. Il risque de se débattre alors à trois. Un, deux.... »
Et ils commencèrent à aller ainsi de malheureux en malheureux, pour porter une aide bienvenue mais souvent inefficace aux rescapés.
Mode Animation ~
- Spoiler:
Kim Jon Jin, Co-pilote, 32 ans, britannique.
- Spoiler:
John Shepard, Commandant de bord, 47 ans, britannique.
Oui, c'est étrange. Des fois, la vie ne tient qu'à un fil. Un seul, et miséricordieux fil. Insignifiant, fragile, sur le point de rompre à chaque instant. Il posède l'éclat de l'acier infaillible mais pourtant friable comme le verre. On ne peut jamais déterminer quand il va se casser, lâcher et rendre obsolète toute notion de contrôle sur votre illusoire et pathétique petite vie. Oui, il suffit d'une seule mauvaise journée, pour absolument tout changer.
Et là, sur le sol dur et rocailleux de la plage, errant parmi ces pauvres hères égarées qui hantent cette plage, se demandant si ce n'était pas là un aperçu de l'enfer comme semblant surgir de leurs plus innommables cauchemars, marchent deux hommes. Meurtris blessés, il se soutiennent avec difficultés, mais ils sont bel et bien en vie. A leur passage les regards se tournent vers eux. A leur passage, les gens cessent de se lamenter et les observent d'un air hagard, interrogateur, ou même parfois amer. Eux ? Ce sont deux rescapés de l'équipage. Des miraculés, comme vous tous ici présents. Même si à en juger par la suite, on se demande s'il n'aurait pas mieux valu qu'ils périssent sans douleur dans le crash. Et ils attirent l'attention par leurs uniformes, et l'intérêt avide des gens qui ne comprennent pas encore qu'eux même ne peuvent rien faire pour les sortir de là.
Le premier, un homme dans la force de l'âge, la trentaine, aux origines visiblement en partie asiatiques, supporte un autre homme plus âgés, environ la cinquantaine et qui semble lui par contre beaucoup plus mal en point. Il boîte ostensiblement, a le souffle difficile et ses forces le trahissent, mais le plus marquant, c'est cette énorme balafre tout le long du visage, cette peau brûlée, cloquée et fondue par endroit qui témoigne du sacrifice consenti aux flammes de l'enfer pour avoir eu le droit de continuer à marcher sur cette terre. Ses yeux fermés, ensanglantés et masqués par un morceau de tissu noué à la va vite, masquent le blanc de globes oculaires cuits et irrémédiablement perdus. Quelques chuchotements se font sentir autour d'eux, parmi le bruit constant des vagues et du vent dans les arbres, sinistre. Fatigués, ils s'arrêtent un moment. Car, au final, cela ne sert à rien d'avancer si on est perdu dans un endroit inconnu. N'est-ce pas ? Deux minutes de pause, et la promesse d'un repos bienvenue pour récupérer gentiment.
Non, franchement, vous croyiez vraiment que ce serait aussi simple ? Soudain, sans rien voir venir, une pierre fendit les airs, décrivant une trajectoire courbe et gracieuse avant de retomber lourdement et sans pitié sur le côté du crâne du Co-Pilote, Kim Jon Jin. Ce dernier s'écroula lourdement, laissant tomber par la même occasion le malheureux Commandant de bord à genoux, ne pouvant savoir ce qu'il se passait, appelant son coéquipier pour savoir ce qu'il se passait.
Silence sur les lieux, personne ne bouge plus ni ne parle, hormis les quelques rares qui ne peuvent pas à cause d'une trop grande douleur ou les cris d'un bébé au loin. Tout le monde se tourne plus ou moins pour observer la scène, de cette allure qui veut dire "je n'écoute pas ni ne regarde pas mais je n'en perds pas une miette". Et tandis que le Co-pilote se redresse péniblement, la main à la tête, sonné par le coup et quelques gouttes de sang qui tombent, un homme se dresse dans la fureur ardente du soleil du midi. Une barre tordue et calcinée de métal à la main, le visage tordu par un rictus de haine et de souffrance intérieure, le tout rendu plus inquiétant encore à cause des blessures sur son visage.
- Spoiler:
Mike Donovan, chômeur.
Haletant à cause de la colère qui coule dans ces veines, c'est le cri d'un désespéré qui n'a plus que le recours à la violence pour assouvir sa peine. s'avançant en serrant fermement le morceau de métal, il s'avance avec détermination vers l'objet de sa haine pour le frapper violemment au visage et au ventre. Kim Jon Jin, dans un vague élan de lucidité, tente de s'opposer à cette fureur gratuite en se mettant entre l'inconnu et son coéquipier aveugle, qui rampe à quatre pattes en quémandant pitoyablement de l'aide aux alentours, ne pouvant voir ceux qui se tiennent impassibles pour assister au spectacle.
»
[HJ: bon, vous assisterez à la scène bien évidemment. Libre à vous ou non d'intervenir. Les gens autour ne réagirons pas trop à cause de leur état psychologique dépité. Si vous intervenez, évitez de les tuer quand même OO. Sinon si vous avez des questions hésitez pas ^^. Le clash du mode anim se déroule environ 5/10 minutes après l'arrivée de Hellion, vous avez le temps de parler si vous voulez. Ou alors si ça vous arrange considérez que c'est juste après xD.]
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| | | Amara Aquilla X-Men Alpha
Nombre de messages : 182 Autre(s) identité(s) : Magma
Pouvoirs : Corps de lave, Pyrokinésie,Geokinésie, Volcanokinésie
Age du perso : 23 Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: LOST - Les disparus [PV concernés] Mer 30 Mar 2011 - 20:45 | |
| J'étais hors de ce monde, hors de ce temps. Replié sur moi -même espérant une échappatoire qui ne viendrait pas. Petit à petit je finis pas ne plus rien dire, mes mots ne trouvant même plus échos à mes oreilles. Je continuais à me balancer, plongé dans un mutisme total. Je ne réalisais pas ce qui se déroulait autour de moi, ni même que mes compagnons de voyage avaient survécu. Cela aurait été une douce consolation, mais pour l'heure rien ne m'apportait de réconfort. Le traumatisme que j'avais subi avait fait saigné tout mon être. Mon corps était meurtri comme jamais il ne l'avait été. La douleur que j'éprouvais été insupportable. Je ne comprenais pas pourquoi mon désir de rester en vie avait été si puissant. Je pensais qu'il aurait mieux fallu que je sois morte plutôt que d'être confronté au désastre que je vivais. J'étais responsable de tout, devais-je lutter pour essayer d'aider les rescapés ? Je n'étais pas vraiment consciente du véritable drame qui se déroulait non loin. Tout mon être intérieur était partagé, entre l'envie de reprendre le dessus et le désir de disparaître à jamais. Je me disais que si j'intervenais de nouveau je risquais de causer la désolation, de toute façon c'était au-dessus de mes forces. Je ne pouvais pas bouger, mon corps entier refuser de m'obeir, ma raison s'effritait à chaque seconde qui passait. C'était peut être là la voix de ma rédemption, tomber dans une folie profonde. Pour l'instant tout m'était intolérable, surtout le simple fait d'être en vie. Pour ce fait était indéniable. Je me sentais las et surtout complètement meurtri. Il m'était impossible pour l'instant de réagir sans un bon électro choc. Ce que je n'espérais plus jusqu'à ce que des voix attirent indirectement mon regard. Mon regard bleue vide de sens s'immobilisa sur une scène qui me paraissait étrange. Mon cerveau amorphe finit par enfin comprendre ce qui se passait. *Tu vas laisser ces deux pilotes se faire tuer par ta faute ? Est-ce là ton esprit de justice ? Ne crois tu pas avoir causer assez de tord?* Je ne pouvais pas supporté l'idée que ces hommes payent de leur vie à cause de ma faute. Je ne pouvais laisser faire, non tout mon être le refuser. Même si je me sentais fautive je me devais de réagir et au plus vite. Comme une morte vivante, je me levais. D'abord vacillante sur mes jambes, je finis par enfin tant bien que mal par me dirigeait vers l'endroit ou était les pilotes sans trop faire attention à mes autres coéquipiers. Réalisant que je devais faire quelques choses pour sauver ces deux hommes de la fureur de cet humain. Mon cerveau n'étant pas dès plus lucide, je ne savais pas quoi faire exactement. Je n'étais même pas sur d'être capable de pouvoir parler. Je ne voulais pas parlementer pendant longtemps. De toute façon je n'en avais pas la force. Je restais donc à une distance raisonnable. Ce n'était pas la peine de me faire remarquer. Mon regard s'illumina et soudain je concentrais toute l’énergie calorifère que je pouvais en direction du métal pour le faire chauffer. Rapidement le métal se mit à s'échauffer et à conduire la chaleur. J'espérais ainsi faire lâcher prise à l'homme. | |
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