la foi, croire en se qui n'est plus ! (pv faith)

Mon père j'ai pêché !

Oh ça oui ! Il avait tué de ses mains, et fait tuer torturer, exploiter de pauvres gens sans la moindre once de culpabilité. Apporter le vice et la misère dans la maison des nécessiteux, avait apporté le feu dans la fôret amazonienne pour déboiser et planter de la drogue, avait amené la peste pour vendre des médicaments, la famine dans les peuplades pour leur faire payer le prix fort pour leurs vivres. Il avait apporté la mort et semé le chaos à l'état brut tout ça pour l'argent, pour le pouvoir, par amusement, et aussi juste parce qu'il pouvait le faire. Tel les quatre cavaliers de l’Apocalypse réunis en un, il avait préparé le monde à sa fin. Maintenant qu'il était tombé de son trône de cadavres, il entreprenait d'en rebâtir un de ses mains.

Max n'était pas croyant, mais en cette fin d'après midi pluvieuse, il avait senti le besoin de parler à quelqu'un. Pas de tout dire loin de la, ça aurait pris trop de temps, il risquait la chaise électrique, et puis il avait sa pudeur et son jardin intime. Il avait donc décider de marcher sous la pluie pour faire pénitence (avec un long manteau et de grosses chaussures, il n'allait quand même pas abuser puisqu'il irait quand même en enfer).

L'église. Il n'y était pas venu depuis des lustres ! Une éternité. Les gargouilles le fixaient de leur regard torve et les doigts crochus des saints le pointaient avec un air accusateur désagréable. Pour une maison d'un bon dieu qui n'est que paix, amour, compassion et pardon, ça respirait pas la joie sous ce ciel gris.

La nef était grande et vide, les bancs s'alignait vers l'office et sur le côté s'étalait les confessionnal. Max entra dedans, tira le rideau et fit le signe de la croix.

Mon père j'ai pêché !

Je ne savais pas pourquoi, je sentais que quelque chose allait arriver aujourd'hui. Quoi qu'il arrive, c'était un signe du destin, je devais l'accepter. En fait, je pense que cette appréhension est plus due aux conditions climatiques qu'à une quelconque interprétation divine. Je descendais de ma chambre se trouvant a l'étage au dessus de l'enceinte de l'église et j'apercevais deux personnes en train de balayer. Des fidéles venues donnés un coup de main à balayer le sol. Je décidais de ne pas aller les déranger, généralement ceux qui font cela font sa pour expier leur faute et ne veulent en aucun cas que je leur donne un coup de main. Je m'avançais vers l'orgue, c'était un instrument superbe n'est ce pas ? J'ai apprit à en jouer à l'église. A l'orphelinat, j'avais apprit à jouer divers morceau pour animé le début de la messe. Je m'avançais donc et m'assie sur le tabouret et je me mis à jouer un de mes morceaux préférés

Spoiler:

Voila que j'entamais le 3éme couplet, mon doigt se trompait de touche. Je ... Je m'étais trompé ?... Comment ... Comment est ce possible ! J'ai répété cette chanson pendant des lustres et je l'ai joué d'innombrable fois. Cela ne faisait qu'une dizaine de jours que je n'avais pas jouer cette chanson. C'était... étrange, ce n'était pas qu'un pré-sentiment, c'était autre chose. Je regardais les deux paroissiens en train de balayer et je dis

"S'il vous plait, je dois prier notre seigneur, si vous pouviez revenir demain sa serait gentil de votre part."

Ils acquiescèrent et allèrent tout ramener. Je m'agenouillais devant le seigneur et je commençais à prier, regardant le seigneur tout puissant. Une mélopée s'échappait de l'église et finalement à travers cette priére, je me sentais de plus en plus mal. Quelque chose aller se passer. Je ne sais pas quel est l'ampleur de cette menace qui semble approcher. Je me dirige vers l'eau bénit et je fais mes ablutions, je veux que ma mort soit la plus chrétienne possible. J'avance donc jusqu'au crucifix quand j'entends quelqu'un entrait. Je me dirige donc vers le confessionnal. La personne se trouvant à l'intérieur est une personne que je n'ai jamais vu auparavant. Il semble être venu se repentir, serait il possible qu'il puisse être la menace tant attendu ? Non je ne crois pas.

"Je t'écoute mon fils"

Mon père j'ai pêché !

"On a tous péché mon fils, seul Dieu est parfait, la seule façon de se repentir c'est d'assumer ces actes et de continuer à faire ce qui nous parait juste. Mais je vous écoute, Continuez mon fils"

Je souriais, si seulement j'aurai pu me douter qu'en face de moi sous cette "gueule d'ange" se cachait le pire des diables.

"On a tous péché mon fils, seul Dieu est parfait, la seule façon de se repentir c'est d'assumer ces actes et de continuer à faire ce qui nous parait juste. Mais je vous écoute, Continuez mon fils"

Il regrettait déjà d'être venu ! Pourtant il aurait pu avoir tout le trajet pour changer d'avis, mais c'était maintenant au pied du mur qu'il voulait reculer. Ce prêtre était il en train de minimiser les actes qu'il avait commis ? Même un officier nazis n'avait pas autant à se reprocher. Certes il n'avait pas accompli de génocide contre tout un peuple à ce jour, mais il envisageait de tuer les gens par centaine juste par profit et par intêret, c'était guère mieux, au moins les nazis avaient une idéologie aussi bancale et fausse put elle être. Et les seules justes causes qu'il considérait comme acceptable c'étaient la protection de la planète et sa propre cause. Pas de quoi en faire un programme politique à moins de s'appeler Cohn-Bendit.

Assumer ? Mon Père, j'ai fait des choses dont je ne suis pas forcément fier, mais rien de trop grave, mais je me reproche d'avantage se que je n'ai pas fait. Est se un pêché de savoir qu'une chose horrible va arriver et de n'avoir rien fait pour l'empêcher que se soit par paresse ou par désintêret ? J'avais... disons connaissance que certaines choses allaient arriver, des choses qui ont fait souffrir beaucoup de monde et dont les conséquences seront encore visible dans quelques décénnies et je n'ai rien fait pour l'empêcher. J'aurais pu, mais non. Aujourd'hui, la culpabilité me ronge. J'aurais pu venir en aide à une multitude de personne en intervenant.

Ce n'était pas un mensonge, il n'avait pas dit qu'il n'était pas impliqué ! Il savait que ça allait se passer mais n'avait pas prévenu les autorités compétentes. La grille qui les séparait garantissait tout juste l'anonymat de l'autre, et encore, Max n'avait pas besoin de ses dons pour identifier le prêtre.

Je suis au moins coupable de non assistance à personne en danger, voir même complice aux yeux de la loi puisque je savais, mais je suis plus inquiet de la justice du Seigneur que de la justice des hommes

Assumer ? Mon Père, j'ai fait des choses dont je ne
suis pas forcément fier, mais rien de trop grave, mais je me reproche
d'avantage se que je n'ai pas fait. Est se un pêché de savoir qu'une
chose horrible va arriver et de n'avoir rien fait pour l'empêcher que se
soit par paresse ou par dés intérêt ? J'avais... disons connaissance que
certaines choses allaient arriver, des choses qui ont fait souffrir
beaucoup de monde et dont les conséquences seront encore visible dans
quelques décennies et je n'ai rien fait pour l'empêcher. J'aurais pu,
mais non. Aujourd'hui, la culpabilité me ronge. J'aurais pu venir en
aide à une multitude de personne en intervenant.

J'hochais la tête, bizarrement cela m'interpellé, des gens qui venaient se confier pour des crimes, il n'y en avait pas beaucoup. Encore une preuve qu'une justice à l'écoute des gens est deux fois supérieures à la justice des hommes qui usurpe le role de dieu et qui condamne sans chercher à comprendre. Il n'y avait que les serviteurs de dieux. Je le regardait se justifier et se morfondre de ces actes qui ont causé de la peine à de nombreuses personne. Il avait du courage pour oser se confier. Je pris une voix calme et posé avant de dire

"Les personnes souffrent déjà; des peines et des joies, des douleurs et des plaisirs, c'est à sa que se résume la vie sur terre. Au ciel, si on envoyait toutes les personnes qui ont causé une quelconque douleur à son prochain, il y aurait beaucoup de monde en enfer. Mais Heureusement Dieu est miséricordieux, il accordera le paradis à quiconque sera désolé de ses actes néfastes durant son existence sur terre. Le fait de se sentir coupable est déjà un bon point d'accés au paradis, mais disez moi en plus que je comprenne un peu mieu l'ampleur de cet douleur."

Des erreurs, nous en faisons tous, nous ne sommes pas parfait. D'ailleurs le monde serait vraiment ennuyeux a mourir si nous étions tous parfait. Errare humanum est comme on dit. On ne peut pas en vouloir au gens de commettre des erreurs. Il suffisait simplement qu'ils aient le courage de venir se confesser pour leur faute. Je n'étais certainement pas le mieux placé pour absoudre les péchés de cet homme mais je ferais tout pour le guider vers la lumiére.

Je suis au moins coupable de non assistance à
personne en danger, voir même complice aux yeux de la loi puisque je
savais, mais je suis plus inquiet de la justice du Seigneur que de la
justice des hommes

"En effet, mon fils, Vous n'avez rien à justifier à quiconque si ce n'est au seigneur lui même. Les juges et avocats sont pervertit par l'argent et ne pense qu'a leur profit personnel, les avocats se fichent de savoir si la personne en face est vraiment innocente ou pas; tout comme le juge qui envoye un innocent juste soupsoné d'avoir commis un meurtre à la chaise éléctrique. La société d'aujourd'hui ne pense qu'a l'amas du gain, peut importe les conséquences que cela aura sur les personnes, peu importe si cela détruit des familles ou pas..."

Je soupirais et je regardais mes mains

"Ces gens là, pervertit par l'argent jusqu'a l'os, je les exterminerais bien de cet planète. Comment peut on préféré l'argent à la vie humaine ..."

HG: Ma derniére phrase colle pas trop avec mon perso mais c'est juste pour faire avancer un peu plus vite.

Il perdait son temps et il s'en rendait bien compte désormais. Il n'y avait nul salut venant du ciel et se n'était en aucun cas un de ses ministres sur Terre qui pourrait le lui apporter. Il était déjà temps de mettre un terme à cette conversation qui se finirait en impasse et de renvoyer ad patrès le malheureux prêtre.


Et a quoi mesure t'on la valeur d'une vie mon père ? Vaut elle plus que la vie d'un autre animal crée par le Seigneur ? Je vais vous confesser encore une chose mon père, je classe les vies en deux catégories.

De son bras droit, il pulvérisa le petit grillage de bois qui le séparait de son confesseur et l'attrapa par le faux col et commença a drainer le paralysant et le rendant incapable de se défendre.

Voyez vous mon Père, je n'éprouve du respect que pour les gens capable de me résister. Comment ma vie pourrait elle avoir la même valeur que celle d'une personne que je peux tuer en posant un doigt dessus ? Que sentez vous maintenant ? La vie qui vous échappe, votre énergie qui coule en moi. Et votre âme ? La sentez vous s'élever ? J'espère que vous êtes en paix avec votre conscience et en règle avec votre bon dieu, car vous n'aurez pas le temps pour une confession de dernière minute. J'espère aussi que vous ne m'en voudrez pas si je ne vous donne pas l’extrême onction et le baratin habituel ?

La main toujours fermement agrippée à son col, Max absorbait son énergie vitale. Ses cellules perdaient toutes leur énergies au profit de celle de Max. Sa vie était en train de couler hors de son corps et d'emplir celui de Max.
Le corps flasque du macchabée s'affala dans la cabine dés qu'il le lâcha, c'était fini. Une minute, et il était mort. Triste pouvoir que le sien. Il arracha le reste du grillage en bois pour ne pas laisser de trace ADN et parti sans croiser personne, laissant le père se reposer de son dernier sommeil dans son église

Et a quoi mesure t'on la valeur d'une vie mon père ?
Vaut elle plus que la vie d'un autre animal crée par le Seigneur ? Je
vais vous confesser encore une chose mon père, je classe les vies en
deux catégories.

Je me sentais aggripé au col, je m'apprétais à lui repoussé la main mais je n'y arrivais pas. Je me sentais vidé petit à petit de mon énergie. Comment est ce possible, mes yeux se levèrent de sa main et j'aperçu son visage qui me glaçais d'effroie. Cet énergie qui l'entourait, c'était démoniaque ! Comment est ce possible, un démon dans une église. C'était un cauchemar, il n'était pas réel ... si... mon énergie était aspiré et je me sentais très mal. Ce genre d'état que les endormis ne sentent pas. C'était déchirant, comme si l'ange Gabriel lui même me retirait l'âme tout doucement comme s'il y prenait du plaisir à me voir souffrir. Malgré toute ma volonté, je tombais à genoux à cause de cette perte soudaine d'énergie

Voyez vous mon Père, je n'éprouve du respect que pour
les gens capable de me résister. Comment ma vie pourrait elle avoir la
même valeur que celle d'une personne que je peux tuer en posant un doigt
dessus ? Que sentez vous maintenant ? La vie qui vous échappe, votre
énergie qui coule en moi. Et votre âme ? La sentez vous s'élever ?
J'espère que vous êtes en paix avec votre conscience et en règle avec
votre bon dieu, car vous n'aurez pas le temps pour une confession de
dernière minute. J'espère aussi que vous ne m'en voudrez pas si je ne
vous donne pas l’extrême onction et le baratin habituel ?

Contre tout attente je souris. Pure folie ? Camouflé ma peur de la mort ? Un peu des deux je pense. Je puisais dans mes dernières forces pour pouvoir dire mes derniers mots

"Mourir au combat amène au paradis, je ne crains pas la mort grâce à vous ... mon fils. Je le sens en toi... tu n'es pas ... un humain banal. Je peux mourir en paix maintenant..."

A peine avais-je fini ma phrase que je n'entendais plus rien. Il n'y aura personne pour assisté à ma mort, tant mieux. Les ombres s'agitent tout autour de moi, je ne distingue plus vraiment le visage de cet homme qui va m'oté la vie. En tombant je regardais le christ sur son crucifix, j'espére avoir combattu pour la paix et la justice, maintenant ta vie m'appartient. J'avais oublié que Dieu sur mon âme avait main mise. Voilà c'est mon heure, tout deviens noir. Le dernier jour d'un prêtre dans sa propre demeure, que rêvez de mieux ? J'imagine déjà mon enterrement, ils ne seraient pas nombreux à s'être déplacé. Soudainement, je repensais à ce garçon que j'avais laissé en vie. Finalement je ne mourrais pas sans rien laissé, je laissais une graine que j'avais arrosé grâce à la haine. Cet enfant, c'était la mon dernier héritage, l'héritage de Cain.

Je sens ma vie partir jusqu'à son dernier souffle, il n'y a plus grande chose à espéré pour moi, je suis plus mort que vivant. Pourtant, à travers la noirceur qui avait envahi ma vision, je voyais ... un ange. C'était donc lui l'ange Gabriel... il s'approchait tout doucement, et comme s'il s'agissait d'un rituel il sortait son épée avec grâce avant de me l'enfoncé dans l'abdomen et de retiré mon âme. Finalement, ma vie n'aura servit à rien. Je dis sa parce que j'ai vu l'ange écrire en bas de ma vie: Enfer....