Henry "Hank" MCCoy X-Men Gamma
Nombre de messages : 145 Age : 33 Autre(s) identité(s) : Le Fauve
Pouvoirs : faculté de guérison, physique animal, prouesses physiques
Age du perso : 46 ans Date d'inscription : 25/01/2010
| Sujet: Un coup de main, s'il vous plait ! (PV Jack Storm) Dim 2 Jan 2011 - 21:38 | |
| A moitié assoupi sur sa chaise, un énorme chat bleu jetait un regard vide sur l'infirmerie. En ce vendredi après midi ou le soleil pointait le bout de son nez, l'activité de ce lieu était à son plus bas alors que le matin même, les patients avaient défilé. Tout avait commencé avec un petit garçon de huit ans qui s'était coupé le doigt, puis avait continué avec Icare, pour terminer avec des résidents plus ou moins âgés qui s'étaient fait passé le mot pour se blesser les uns après les autres. Cette pièce avait été bondée jusqu'à maintenant, et il avait du obtenir l'autorisation d'ouvrir une annexe car il n'y avait pas assez de lits vacants.
Il bailla à s'en décrocher la mâchoire : pourvu que cette journée se termine vite ou qu'une personne est la merveille idée de venir troubler ce calme. Son café, posé sur la table, refroidissait au rythme des lentes minutes qui défilaient, sans comprendre qu'elles n'étaient pas assez rapides pour l'animal. De plus, la chaleur du lisseur ne faisait qu'accroitre l'engourdissement des membres du médecin : il fallait vraiment qu'il regarde la marque de ce foutu shampoing qui avait malencontreusement frisé ses poils.
« As tu bientôt fini ? » « Henry, cela fait déjà sept fois que tu me poses la question en moins de vingt minutes ! » Répondit son amie, médecin au repos. « Je t'ai prévenu que cela prendrait un peu de temps ! Surtout que je ne sais pas comment tu as fait pour avoir autant de noeuds dans ta fourrure ! Il t'arrive de les coiffer ? » « Euh... Je t'avoue que je n'ai pas compté. Ce qui est sur, c'est que je ne le fais pas tous les jours ! » « Tu devrais, ça éviterais que nous en soyons là ! » « Ce n'est pas une brosse à cheveux qui va faire friser mes poils ! C'est le shampoing, je te dis ! J'ai du me tromper en l'achetant, voilà tout ! » « N'empêche que jusqu'à maintenant, tu étais persuadé que tu avais acheté le bon ! » « J'ai du me tromper ! » Maugréa Hank. « Et arrête de ronchonner. Bois ton café et tais toi ! » « Je trouve que... » « Silence. » « Mais j'ai envie de dire que... » « Hank, si tu ne fermes pas ta bouche je vais chercher le scotch ! » « Ah non ! Mais... » « Et en plus de ça, je laisserais ta chevelure dans cet état ! A ta place, j'aurais honte de sortir avec un coté lisse et l'autre encore bouclé ! » « … » « Tu vois quand tu veux ! » Hank lui tira la langue et sa collègue éclata de rire ! « Tu es vraiment un grand gamin quand tu fais ça ! » « … » « Monsieur est vexé ? » « ... » « Dis moi tout ? Tu n'es pas content parce que, pour une fois, tu n'as pas eu le dernier mot ? Ou alors parce que j'avais des arguments de taille et qu'ils ont fait fuir les tiens ? » Hank leva la main tel un élève qui voulait prendre la parole en cours et demandait l'autorisation à son professeur. « Qu'est ce que tu fais ? Pourquoi lèves tu la main ? » « Je demande si je peux parler ! » « Non, je refuses ! » « Même si c'est important ! » « Mais non, gros béta, vas y ! » « Tu ne trouves pas qu'il fait un peu chaud ? » « Non ! » « Je peux aller chercher le thermos de café ? » Avec un grand sourire, elle lui répondit : « Non ! » « Euh, je peux m'absenter deux minutes ? » « Pour aller ou ? » « La ou tu ne peux pas aller à ma place ! » « Tu ne changeras donc jamais, Hank ! » « Non ! » Et ils échangèrent un grand sourire.
Une heure plus tard. « A quelle heure est la relève ? » « Aucune idée, je ne travaille pas aujourd'hui ! » Levant les yeux au ciel, Hank fit semblant d'être désespéré des personnes qui ne savaient jamais rien ! « Aie, pourquoi tu m'as frappé ? » « Ca, c'était pour le regard ! » « Tu n'aimes pas, hein ! » « ... » « Je crois que j'ai gagné cette manche ! » Tout en attendant qu'elle finisse les dernières retouches de son lissage, il consulta le dossier. Levant rapidement les yeux vers la pendule, il en déduisit qu'il lui restait quatre heures avant de pouvoir regagner sa chambre. « Ael, ça te dit que l'on mange ensemble ce soir ? » « Tout dépend, tu finis à quelle heure ? » « 20h ! » « Je dis oui, à une seule condition ! » « Laquelle ? » « Tu m'accompagnes en boite après ! » « Tu te fous de ma gueule ? » « Pas du tout ! » Alors qu'ils étaient en train de débattre sur la question, un élève pénétra dans la pièce ! Tournant la tête, Hank lui sourit.
« Bonjour, demoiselle ! » « Bonjour, professeur McCoy ! » « Tu dois être Anaëlle ! » « Oui, professeur ! » « Comment vas tu ? » « ... » La petite fille, âgée de dix ans, regarda ses pieds. « Ne t'inquiète pas ! N'ai pas peur ! Ca va très bien se passer ! Tu ne sentiras rien du tout ! » Au bord des larmes, elle répondit : « Mais ça fait mal ! » Il vint la prendre dans ses bras : « Tu ne sentiras qu'une toute petite piqure ! » « Et pourquoi ça pique ? » « Parce qu'il y a une aiguille au bout ! » « Pourquoi ? » « Pour que le médicament puisse aller dans ton corps ! » « Pourquoi ? » « Parce que ce médicament va détruire les microbes qu'il y a dans ton corps ! » « Pourquoi ? » « Les microbes, c'est comme des petits méchants qui combattent les petits gentils qui sont dans ton corps et qui te protègent. Mais comme les microbes sont trop nombreux, on envoie de l'aide aux gentils qui protègent ton corps. » « Ah ! Et un jour y partiront les microbes ? » « Oui, ils partiront ! Mais pour qu'ils partent, nous devons envoyer de l'aide ! Tu comprends ? » Elle fit un signe affirmatif de la tête. Hank la posa sur un des sièges d'examination. Il lui fit choisir son pansement et son bonbon. « Regarde, je pose ta sucette à côté de toi, d'accord ? Tu la récupéreras après ! » Tout se passa correctement et la petite put repartir tranquillement.
Alors qu'il allait se rassoir, un jeune homme âgé d'une quinzaine d'année entra. Il était blanc comme un linge. En quelques enjambés, Hank se retrouva à ses côtés : juste à tant pour le rattraper avant qu'il ne touche le sol. Il reconnut Ailvin. « Ailvin, je sais que tu m'entends. Tu vas te réveiller. Tout va bien. Tu es à l'infirmerie. Ecoute le son de ma voix et reviens à la surface. » Les deux infirmiers (un homme et une femme) qui étaient de service l'après midi avec lui, alertés par Ael, vinrent à sa rescousse : Hank, imperturbable, continuait à appeler l'inconscient. Ce dernier commençait à avoir du mal à respirer. Avec des gestes précis et rapides, les appareils furent mis en place très rapidement. Malgré tous les soins des trois infirmiers (Ael, bien qu'elle soit en repos, s'était joint à eux) et du médecin, ils furent incapables de le réanimer, néanmoins, ils réussirent à le maintenir dans un état stationnaire. « Nous allons l'emmener dans une chambre stérilisée. Ael, peux tu contacter le professeur Xavier. Dis lui que nous avons un élève dans le coma et que nous le transférons dans une chambre stérilisée. Son état est pour le moment stationnaire. » Ael se précipita vers le bureau de Charles Xavier. A l'adresse de l'infirmier : « Lucas, quand nous l'aurons mis dans la chambre, je veux que tu contacte le professeur principal de la classe d'Ailvin et que tu fasses avec lui une liste des amis d'Ailvin. Une fois cela fait, il va falloir que nous déterminions le plus vite possible, avec l'aide de ses camarades, son état avant qu'il s'effondre. » « Bien Hank. » A l'adresse de l'infirmière : « Alix, une fois que nous aurions effectués tous les prélèvements, tu veilleras au bien être des autres patients tout en surveillant d'un oeil Ailvin en attendant que je remplisses les papiers. Si un patient me demande, vois si c'est urgent ou pas ! Je serais en train de surveiller Ailvin par la vitre juste là ! » « Bien Hank. » Une fois la mission première remplie, Lucas et Alix partirent ce qu'Henry leur avait demander de faire. | |
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Jack Storm Résident Delta
Nombre de messages : 211 Age : 41 Autre(s) identité(s) : The Ripper
Pouvoirs : Peut rendre tranchante n'importe qu'elle parties de sont corps
Age du perso : 25 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: Un coup de main, s'il vous plait ! (PV Jack Storm) Dim 2 Jan 2011 - 23:47 | |
| Jack marchait le long des couloirs, les mains dans les poches, habillés de son jean élimés, et de son juste au corps noirs en molécule instable, cet habits était le fourreau pour la lame aiguisée que représenté son corps tout entier. Sur ses talons le chien cybernétique que Lucifel lui avait délivrés, il agissait comme un gardien permanent du mutant au cas où "l'autre" reviendrait des tréfonds de l'esprit de Jack pour semer la mort en ces lieux.
Le mutant regarda le robot, il avait beau savoir que ce n'était qu'un androïde recouvert d'une fausse peau de chien, dont toutes les actions étaient préprogrammés, il commençait a éprouvé de la sympathie pour cette chose qu'il avait encore du mal a appelés "animal". Il c'était même surpris plus d'une fois à le caresser.
Mais la n'était pas la question aujourd’hui. Il allait a l'infirmerie pour recevoir ses injections censée inhibé son esprit et prévenir tout crise psychotique, sociopathique, paranoïaque ou sadique. Ce qui prévoyais donc l'injections de tellement de drogue qu'a côté de lui un coureur du Tour de France aurait l'air d'un modèle de sobriété et de pureté. En arrivant à l'infirmerie il remarqua que celle-ci était plutôt bien remplie. Et il y avait encore du monde qui attendait.
Jack remonta la file, passant allégrement devant les autres patients. Personne n'ignorait qui il était et c'est pour cela que personne ne disait rien. Il était le "Psychopathe qui habitait la chambre à l’ écart et que personne ne pouvait approcher". Beaucoup de personne chuchotaient sur son passage, pour se moquer, pour médire, pour rigoler ou encore le plaindre. Jack ignora tout cela, il en avait l'habitude. Mais malgré tout une voie sortie du lot.
Hé toi tu te prends pour qui a doubler tout le monde ?
Jack l'ignora et continua son chemin. Il devait rester calme, sinon cela risquait de tourner mal. Mais le jeune homme qui affichait un magnifique cocard (reçut pendant un cours d'éducation physique), s'entêta malgré que certain de ses camarades lui intimèrent l'ordre de ce taire.
Hé je t'ai parlé le borgne!!!
Cet fois le mutant stoppa et se retourna vers l'impoli. Il marcha tranquillement vers le jeune homme qui semblait avoir perdu son assurance, devant ce type borgne à l'air visiblement patibulaire. Le chien de Jack se mit à gronder. Jack pris une grande inspiration.
Je me prends pour la personne qui si elle ne prend pas ses injections rapidement repeindra ce couloirs couleur sang.
Puis il reprit son chemin. Jack n'aimais pas agir comme cela et d'ailleurs ce n'était pas dans ses habitudes. Cela prouvait que "l'autre" commencer à revenir. Il avait vite besoin de prendre sa médication. Il marcha jusqu'à l'infirmerie proprement dite. Et il constata que celle-ci croulait sous les patients. Il regarda rapidement, mais ne vit pas le docteur McCoy, mais avisa un infirmier.
Excusez moi je dois voir le Docteur McCoy. Je m'appels Jack, Jack Storm. Je viens pour mes médicaments.
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