Un peu d'exercice [Bishop]

Bien qu'il soit été admis dans l'établissement, il n’avait pas le droit de fréquenter les salles de cours, le réfectoire, enfin bref tout le lieu où il pouvait y avoir des attroupements, les médecins et les autorités avait exigé cela, estimant qu’il n'était pas encore assez prés pour affronter les grands rassemblements. Aussi il mangeait dans sa chambre et ne pouvait utiliser les parties communes que quand les cours avaient commencé de façon à ce qu'il croise le minimum de monde.

La sonnerie de début des cours sonna, Jack était assis sur son lit les yeux fixé sur la porte. Le mutant avait très mal dormis, malgré les médicaments, "l'autre" n'avait cessé de le harceler durant son sommeil. Lui montrant des images de ses massacres, et tentant de reprendre le dessus. Finalement Jack c'était réveillé a 4 heures du matin en sueur, il ne c'était pas rendormis. Il ne pouvait pas sortir de sa chambre avant une certaine heure, une serrure électronique s'en assurait. Il c'était donc habillé, un jean élimé, une paire de basket pour le haut, son juste au corps noire en molécule instable qui empêchait son corps de tout découpé sans qu'il le veuille, mais comme il ne pouvait pas l'enlever sans que les autorités ne l'y autorise. Il était ensuite resté la a attendre. Finalement il y eut le "Biiip" suivit d'un claquement lui indiquant que sa porte était maintenant ouverte.

Jack sortis dans les couloirs désert. Le pris la direction de la salle de douche suivit de prés par le chien cybernétique chargé de le surveiller en permanence dans l'institut. Il prit rapidement un douche, il voulut raser sa barbe de trois jours, mais n'ayant pas encore de matériel pour ce faire et refusant de ce servir de son pouvoir il dut abandonner l'idée. Il passa sa main sur son œil gauche qui n'était qu'un trou noir, puis se rhabilla sans oublier son cache-œil et sortis, direction la cuisine ou il prit un rapide petit déjeuner et la multitude de médicament et pilules qui inhibé son esprit.

En marchand dans un couloir il croisa un jeune mutant, le garçon le dévisagea et le laissa passer en se collant contre le mur on pouvait lire la peur dans son regard. Dans l'institut personne n'ignorait qui il était, ce qu'il avait fait et ce dont il était capable. Cela était dut d'une part a une volonté de transparence de la part des dirigeant et aussi au nombreux télépathe qui était au courant de tout a un moment ou a un autre. Jack passa devant le jeune homme sans le regarder. Il sentait pourtant l'hostilité dans son dos. Mise a part le médecins de l'institut et les autorités qui le surveiller, très peu de gens lui adresser la parole.

Il n'arrêtait pas de ce demander si c'était bien ici qu'était sa place, et pas en taule ou dans un asile. Chaque jour qui passait, ce faisait dans l'angoisse de voir "l'autre" ressurgir et se déchainer dans l'institut.C'était passé prés a quelque reprises. Il jeta un œil sur le bracelet de surveillance qu'il avait au poignet. Puis sur son gardien a quatre pattes.

Et toi tu en penses quoi ? Rien hein ?

Depuis peux il ne voulait plus penser a cela, il voulait oublier. Il avait d'abord tenter de s'abrutir devant la télé, puis lire, même boire, mais rien de tout cela ne fonctionnait. Alors il c'était mit à faire du sport a outrance, jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout et a vomir tripes et boyaux.

Le mutant pris alors comme tous les jours la direction du gymnase. Enfila un vieux pantalon de jogging noire, grimpa sur le tapis de course et se mit à courir. Il allait faire cela pendant les deux prochaines heures, s'en suivrait des séries de levage de poids et d'exercices divers, ainsi il ne penserait à rien d'autre qu'a son effort.

Une autre jolie journée s'était levée sur l'Institut. Je me réveillai à six heures et demi du mat', du son de mon réveil. Après une bonne douche, je vêtis un polo noir, des pantalons de ville bleus foncés et des running shoes noires, les pantalons tenus par une ceinture en cuir. Suite à certains commentaires, je devais être plus discret quant au port d'armes, notamment en présence des élèves.

Je dissimulai mon étui contenant mon MAGNUM à ma cheville, attaché au velcro. Ayant des molets généreux et des pantalons assez larges et longs, le subterfuge parraîssait à peine. Certes, mon couteau était dissimulé de la même manière à mon autre cheville, sous le pantalon. Ouaip... Agent du XSE un jour, agent du XSE toujours, et je suis toujours armé lors de mes déplacements, même à l'intérieur de l'institut. Naturellement, mon polo avait une manche manquante et l'ouverture pour le bras droit était assez large afin de laisser passer mon bras cybernétique. Racommoder tous mes vêtements fut une longue tâche... pour les couturières de l'Institut.

Je filai par la suite à la caféteria, je déjeunai en compagnie de quelques adultes responsables de l'Institut, ainsi que de quelques élèves lèves-tôts. Ce manoir est vraiment somptueux, ces enfants ne connaissent vraiment pas leur chance.

Je me demande combien l'Institut charge pour les élèves... tous ces gamins ne sont pas envoyés par leurs parents, certains doivent être orphelins, ou seuls... sinon, je me demande commment le Professeur finance tout cela... faudra que je lui demande, ça m'intrigue.

M'enfin, ces gamins joyeux m'adoucicaient de jour en jour. L'Institut avait été pour moi un passage très doux pour le monde du début du XXIème siècle. Et un grand support suite à la mort de mes deux partenaires morts à notre arrivée. Je me sentais comme chez moi à ce jour, et je le devais au Professeur.

Une fois repu et rassasié, j'allai lire le journal un peu. Mon cours d'aujourd'hui était en après-midi, je pouvais donc prendre mon temps, le programme était tout fait. Cours de tir, troisième séance, ça devrait bien se passer. J'ai de bons élèves, mais ils ont besoin de temps pour s'adapter à l'usage d'une arme à feu. C'est toujours délicat quand on commence, surtout dans un monde doré comme celui-ci, où les gosses sont élevés dans l'ouate... m'enfin, vous aurez deviné que je suis assez sévère comme enseignant.

Après avoir digéré en lisant le journal, je fis procession en direction du gymnase, les cours venaient de débuter. Je finis par arriver au vestiaire des entraîneurs. Je me changeai; pantalon de coton pour dissimuler mes armes, bobettes extansibles, camisole (que je me permettais de porter en l'absence des élèves, histoire de donner l'exemple du civisme dans un gym), serviette et bouteille d'eau. Avec mes supers baskets flambant neuves. J'allai remplir ma bouteille d'eau, qui en fait en était une recyclable, puis une fois pleine, je la refermai, et à même la fontaine, en bu une petite lapée. Je mis alors la ceinture abdominale et mes gants de musculations Progrip.

Je pris alors la direction du grand gymnase pour faire mon réchauffement. Je me mis à jogger autour du gymnase, puis alternai; talons aux fesses; genoux levés; en chassé; sur le côté; girby; jogging normal; changement de côté; etc. pour ensuite aller faire des jumpings jacks, des pompes et puis finalement entamai les étirements. 30 secondes par muscle, en y mettant le temps qu'il fallait.

Une fois que ceci fut chose faite, je m'essuyai avec ma petite serviette et bu quelques gorgées d'eau. Puis je fis route vers la salle de musculation. Aujourd'hui: Pectoraux, biceps, avant-bras, et naturellement, les abdominaux, que je fais à tous les jours de toute manière. Puis j'entrai dans la salle de musculation; vide hormis... oh putain, c'est lui!

Tout le monde dans cette barraque connaissait cet individu, un des criminels les plus dangereux purgeant actuellement sa peine: Jack Storm, alias the Ripper. Je ne pus m'empêcher de le fixer, réflexe policier, en franchissant le portail de la salle de musculation.

Ce gars était ici en "réhabilitation". Je ne pouvais pas croire que le Professeur avait laissé faire cela. Sa bonté était sans borne, et en ce qui me concerne, laisser un criminel en liberté au milieu d'une école relève de la pure folie. Mouais, je me suis renseigné sur ce que l'on appelle à cette époque la "réhabilitation". Une vision utopique de l'être humain. Criminel un jour, criminel toujours, y avait rien à faire, surtout à son âge, il est si vieux!

C'est lorsqu'il est jeune qu'il y a un filet d'espoir pour le ramener sur le droit chemin, regardez-le aujourd'hui, je parie qu'il n'a aucun emploi, pas d'argent, pas d'endroit où vivre, il ne connaît que le crime dans la vie. Et en plus, il prenait des antipsychotiques pour l'empêcher de faire un carnage.

Au milieu de tous ces enfants... Charles, à quoi as-tu pensé, grand Dieu? Je comprends tes sentiments d'espoir envers cet homme, mais tu dois penser à la sécurité des gosses... c'est sur eux que tu dois placer tes espoirs, pas en ce criminel qui n'a fait que des malheurs dans sa vie, et rien ne l'en fera changer.

C'est quoi... sous peu il sera relâché dans la société et il sera libre de recommencer. Je ne peux m'empêcher de penser aux pauvres policiers qui devront risquer leurs vies dans sa recapture. Ses pouvoirs mutants sont mortels, m'a-t-on dit. Sa place est dans une unité de détention à sécurité Maximum, si ce n'est pas Super Maximum, ou dans la place forte d'une asile pour malades dangereux.

Toute ses pensées traversèrent mon esprit d'ex-flic en un éclair. Puis je me ressaisis au moment où la porte se remferma derrière moi. Je détournai les yeux, mais le gardai dans mon champs de vision quoi qui arrive.

Quoi qu'il en soit, si ennuis il devait y avoir, je ne devais surtout pas déclencher les hostilités. Je devais m'assurer qu'il reste calme, alors le mieux était de flatter dans le sens du poil. Bien sûr, je me ferais un plaisir d'intervenir s'il faisait une crise ou une bêtise, mais je devais tout faire pour éviter que les choses n'en viennent à ce point.

Les systèmes de sons démarrèrent automatiquement à ce moment, suivis des écrans plasma surplombant le plafond de la salle avec des vidéoclips.



Puis je le regardai à nouveau, cette fois dans les yeux, et saluai d'un geste de la main, sans sourrire. Il venait de débarquer du tapis roulant, et il semblait s'être payé une jolie balade dessus, il était à bout de souffle, presque.

- Bishop. Besoin d'un "spot" pour les haltères avant que je commence?

Un "spot", pour ceux qui ignorent ce que cela veut dire, signifie de seconder une personne qui fait un exercice demandant. Par exemple, aider pour démarrer la première répétition en faisant une légère pression sur la charge ou les bras de la personne pour la supporter, et l'aider à compléter ses dernières répétitions en faisant une pression dans le sens du mouvement, puis finalement l'aider à replacer la charge (déposer les haltères ou la barre fixe à sa place).

S'il acquiésa, j'avaiçai vers lui, le laissai se placer et dès qu'il me donna le signal, j'effectuai la pression nécéssaire en restant près de lui au cas où il aurait de la difficulté à remonter, puis si nécéssaire l'aidai à remettre les charges à la bonne place.

S'il déclinait ma demande, je me dirigeai vers le bench press. Avec mon bras cybernétique, je devais mettre le décuple de la charge de mon côté droit, lorsque je travaillais les bras (Biceps, triceps et avant bras).

En guise de réchauffement, je ne mis aucune charge sur la barre barbell fixe et me couchai sur le banc. Je saisis la barre, la hissai hors des appuis et exécutai rapidement une cinquantaine de répétitions, histoire de réchauffer les pectoraux.

Le bench press étant un exercice solicitant les pectoraux, les charges furent égales de chaque côté. Sur le côté gauche, j'insérai deux plaques de 45 livres, puis verrouillai (chance, les verroux traînaient là, aujourd'hui, ils étaient tout le temps perdus! Je devrais venir plus souvent le matin si c'est toujours ainsi!), et de l'autre côté, j'insérai deux plaques de 45 livres et verrouillai.

Je pris quelques gorgées d'eau, m'essuyai, puis me replaçai sur la banc, me positionnai adéquatement, et resaisis la barre, l'exhibai des appuis et l'abaissai jusqu'à ce qu'elle touche à mon sternum, en inspirant par le nez.

Puis la remontai à bout de bras en gardant une légère flexion des coudes, tout en expirant. Je répétai ce mouvement douze fois de suite. La dernière fut très très difficile, mon visage était tout rouge, ruisselant, crispé. Pas question de demander un "spot"... pousse... pousse... et replace!

CLI-CLANG!! fit-elle lorsque je la replaçai sur les appuis. Je me redressai assis et respirai par le nez tranquillement, sans donner signe de faiblesse. Je m'essuyai un peu et bu un peu d'eau.

Puis je le fixai à nouveau. J'eus le réflexe de lui demander:

- Alors... comment trouves-tu ça, ici?

Jack courait encore et encore, ses poumons le brulait et la sueur dégoulinait dans ses yeux, mais il voulait atteindre ce moment que les pros appel le "nirvana du marathonien" c'est à dire ce moment ou on oublis son corps et qu'on se sent dans un autre monde. En fait il s'agissait simplement de l'effet des endorphines que le cerveau secrété pour faire oublier la douleur des muscles. Malheureusement avec tous les psychotropes et autre médicament inhibiteur que Jack prenait cet état lui était impossible à atteindre. Il resté donc concentré sur son souffle et sur ses mouvements.

Les kilomètres s'enchainèrent, ainsi que les minutes. Finalement au bout de deux heures il arrêta progressivement la machine, il valait mieux procéder ainsi sinon bonjours les crampes et cela était mieux pour la reprise du souffle. Au moment où il descendait de la machine la porte du gymnase s'ouvrit pour laisser entrer un homme qui portait la tenue du parfait sportif en comparaison du pauvre pantalon de jogging noir et des veilles basket de Jack. C'était un noir assez bien bâtis avec un bras cybernétique.

Jack sentit le regard de ce dernier sur lui, un regard qu'il connaissait bien, celui du maton qui ne pense pas que des gentillesses a son égard. Jack le regarda s'approcher, pendant qu'il reprenait son souffle. Il lui proposa son aide, mais plus pas politesse que par véritable envie de lui venir en aide, c'était du moins ce que suggérer le ton de sa voie.

Il fallait que Jack s'habitue à ce genre de réaction. Sa présence à l'institut ne plaisait pas à tout le monde. Même si Xavier disait le contraire. Le mutant se redressa.

Jack. Non merci sa ira. Pour le moment je veux juste boire un coup.

Sur ces mots il s'éloigna jusqu'a la fontaine qui se trouver au fond de la salle. Il but quelques gorgée, retira son cache-œil et se passa de l'eau sur le visage. Il s'essuya rapidement et pris la direction du banc à coté duquel était posé tout les haltères, le hasard voulait qu'il soit juste en face du benche press sur lequel Bishop s'entrainait. Jack attrapa un poids de 10 kilos et se posa sur le banc et commença ses séries, 10 series de 10.

Jack devait au moins être reconnaissant à l'autre personnalité qui habitait son cerveau pour une chose, sa forme physique. Il avait entrainé ce corps avec une grande intensité. En fait quand il été redevenus la personnalité dominante il avait été surprise de ce voir aussi musclé. Tout a ses réflexions il ne vit pas que Bishop avait finit ses exercices et qu'il c'était approché.

Citation :

- Alors... comment trouves-tu ça, ici?

Jack posa les haltères. Il devait se resociabiliser avec la société, et ne pas refuser le dialogue facile a dire, mais plus difficile a faire quand tout le monde vous prends pour un tueur psychopathe.

C'est mieux que le quartier haute sécurité de l'asile. Au moins ici je ne suis pas entraver 24h/24.

Il attrapa une paire de gants de boxe accrocher a un mur et s'approcha d'un sac de frappe. Un bon moyen de contrôler sa colère était de se défouler sur quelque chose. Il enfila les gant et tapota sur le sac.

J'ai besoin de quelqu'un pour le tenir. Vous pouvez faire cela s'il vous plait ?

HJ: Désolé pas très inspiré aujourd'hui.

Poli, pour un tueur en série psychotique. Un merci, un s'il-vous-plaît, ça alors! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour être hors des murs pour recommencer à tuer librement... ah, les criminels... quand on sait les dresser... mais dès qu'on ne les a plus en vue, bonjour les dégâts!

C'est mieux que le quartier haute sécurité de l'asile. Au moins ici je ne suis pas entraver 24h/24.

- Ah, ça doit, si tu le dis... toi, dans une asile, je ne m'en serais jamais douté, ça alors... eh bien... content que tu te plaises ici, mon gars!

Je fis mine d'aller boire de l'eau... en fait, c'était pour me dissimuler, j'avais une dévorante envie de pouffer de rire. J'imaginais trop ce borgne dans une asile avec la camisole de force, dopé aux antipsychotiques, en train de clamer qu'il est le vengeur de Dieu ou je ne sais quoi. Putain, cette situation en est comique tellement elle est ridicule. Ça me marre, en attendant... tout prendre avec le sourrire qu'un de mes sergents m'a déjà dis, un conseil qui m'a toujours été bien utile.

Il déclina avec courtoisie ma proposition de "spot". Suite à ma série de douze répétitions, je marquai une pause d'une minute durant laquelle je m'épongeai à l'aide de ma serviette et que je bus de l'eau de ma bouteille. Suite à quoi, je me remis en position sur le banc, aggripai la Barbell, la soulevai, et enchaînai une série de dix répétitions. Je grimaçai de rougeur à la fin.

CLI-CLING!!!

Une autre minute... puis je me levai et retirai les verrous, pour ajouter sur la barre une plaque de 45 livres de chaque côté; j'en étais donc à trois plaques de 45 livres de chaque côté.

Je me réinstallai et effectuai alors une série de huit répétitions... ma respiration devint de plus en plus forte pour muter vers des gémissements.

CLI-CLING!!!

Je la redéposai. Une autre minute. Puis me réinstallai pour faire une autre série de huit répétitions.

- Hummfff... gnnn... grrr... roooaaar!!!!

CLI-CLING!!!

Une autre minute... puis une série de six.

- Ouufff... hmmm... HUUMMFFF... GNNNN... GRRR... ROOOAAARRR!!!!

CLI-CLING!!!

Une autre minute... puis une autre série de six.

- GRRR... TSS-TSS-TSS... GEEUHHH... OOOHHHH... HAAAA... OOHHH!!!

CLI-CLING!!!

Une autre minute... puis une série de quatre!

- HOOO!! HOOO!!! HAAA!!! GRROOOAAARR!!!!!

CLI-CLING!!!

Une autre minute... même rituel avec l'eau et la serviette... je me levai, retirai les verroux et rajoutai une plaque de 45 livres de chaque côté, puis remis les verroux. J'en étais à quatre plaques de 45 livres de chaque côté. Puis je me repositionnai pour faire une série de deux répétitions.

- GGGRRRR... HHHAAAAAAHHHHH!!!!!!

CLI-CLING!!!

Deux minutes, cette fois-ci... puis une ultime série d'une unique répétition!

- GRRRROOOOAAAAAARRRRRHHHHHHHHH!!!!!!!!

CLI-CLING!!!!

- HOOOO!!!!! poussai-je en expirant profondémment

Je me relevai péniblement, m'épongeai et buvai de l'eau. Je retirai les verroux pour cette fois remettre les plaques à leur place... je doute fort que quelqu'un arrive pour entamer un exercice débutant par quatre plaques de chaque côté.

Ce fut à peu près en même temps que Jack me demanda de tenir le sac pendant qu'il frappait. Je fus un peu surpris... bah, peut-être pour le réchauffement.

- Aucun problème, vas-y fort!

Je le laissai faire quelques combinaisons de coups. Après quoi, je relâchai le sac en lui disant:

- Allez, je te laisse avec le sac lousse pour te permettre de pratiquer tes déplacements. Si le sac bouge trop, c'est parce qu'on ne frappe pas au bon endroit ou trop bien au bon endroit; c'est de cette manière qu'ils sont fabriqués. Montres-moi comment tu corriges ce truc rempli de sable!

Jack tapa contre le sac aussi fort qu'il put, une manière d'oublier son stress. Et en ce moment il grimpait en flèche, ce type qui était avec lui avait beau le cacher il se foutait littéralement de sa gueule. Faut dire que ce type était un flic, et il avait devant lui le plus grand criminel de New-York voir du monde. Mais ce dernier agissait comme un gamin qui se serait fait prendre a piquer un cookies par sa maman.

Mais en même temps le Jack qu'il avait en face de lui n'était pas le tueur psychopathe, mais le vrai Jack, celui qui n'avait pas fait de mal a une mouche, du moins officieusement. Le mutant continué a frapper en faisant des enchainement simple, droit, gauche, uppercut, ensuite un jab suivit d'un direct. Il frappait de plus en plus fort, mais le type qui tenait le sac semblait n'éprouver aucune difficulté a maintenir. Et en plus il affichait un petit sourire suffisant.

Finalement il lâcha le sac, le laissant pendouiller. Jack ne compris pas trop jusqu'à l'explication. Comment il se débrouiller face a un adversaire en mouvement. Jack se mit en garde, sont poing partie d'un coup cueillant le sac au moment ou il arrivait. Il fit cela encore deux trois fois, sous le regard de son instructeur, il sentait ses yeux sur lui, comme s'il le sondait de la tête au pieds. Et cela l'énervait de plus en plus, pas au point que "l'autre" Jack revienne en surface, mais cela l'irritait.


Au moment ou le sac revint vers lui, Jack décrivit un large crochet et ne s'arrêtât ensuite laissant le sac aller de gauche a droite. Une coupure apparut sur le gant et finalement tomba de la main de Jack proprement coupé en deux dans le sens de la logeur. Le sac fit encore un mouvement de balancier puis le bas du sac tomba proprement coupé lui aussi, rependant son sable sur le sol comme du sang.

Oups

Visiblement son irritation avait activé son pouvoir sans qu'il le veuille. Bizarre avec la dose d'inhibiteur qu'il avait dans le sang, cela n'aurait pas dut ce produire, a moins qu'inconsciemment "l'autre" commencer a s'insinuer dans son esprit. Mieux valait prendre les devants, il retira l'autre gant et fila la fontaine. Au passage il bouscula légèrement Bishop au niveau de l'épaule de son bras cybernétique, il y eut une petite étincelles faisant apparaitre une petit coupure sur le métal de la prothèse du mutant. Arrivait devant le point d'eau il se mit a fouillait nerveusement dans sa poche jusqu'à en extirper un petit flacon orange. Il fit sauter le capuchon et attrapa plusieurs cachet qu'il avala avec un peu d'eau.

Je penses qu'il est préférable pour nous deux que je m'arrête la pour aujourd'hui.

Jack voulait rentrer dans sa chambre, se coucher, prendre une douche, manger un morceau, enfin n'importe quoi qui pourrait le calmer. Mais s'il restait la il y avait un très gros risque que cela se termine en boucherie.

Je l'observai faire ses enchaînements, il se débrouillait avec une bonne base. Puis le laissai frapper avec le sac lousse. Certes, le sac semblait certes se promener. Puis tout de go...

Oups...

Son gant tomba au sol, déchiré proprement en deux. Je regardai le sac, il avait été entaillé droitement et le sable s'écoulait. Je regardai vers Jack, qui avait les yeux rivés vers sa main; enfin l'endroit où elle devait nécessairement être. C'était la mutation d'une sorte de pince ou je ne sais trop... un dard qui se rétractait au fur et à mesure qu'il baissait les yeux vers le sol.

Ainsi, notre criminel était donc un mutant et voilà donc son pouvoir. Il s'effaça sur-le-champs pour aller prendre ses médicaments au vestiaire, fila vers la fontaine pour boire et avala les cachets par la suite.

Je penses qu'il est préférable pour nous deux que je m'arrête la pour aujourd'hui.

Eh bien quoi, c'est tout? Ce type devait apprendre à gérer les situations angoissantes, sinon, à quoi bon le garder ici?

- Eh oh, où vas-tu comme ça? Écoute, j'ignore ce qui t'arrive ou quoi que ce soit, mais tu dois faire face à tes actes. Je me doute que ce doit être dûr, mais tu dois ramasser tes dégâts, sinon, tu vas culpabiliser, et ça, c'est pas bon entre les deux orreilles. Prends un balai et un porte-poussières pour rammasser le sable et paies un nouveau sac d'entraînement à l'Institut. Fais simplemement ça et tu te sentiras moins mal.

Bien que je me doute que ce ne soit pas nécessairement ça le problème, il y en avait un pour les responsabilités.

Jack le regarda un instant avec de grands yeux. Il était sur le point de faire une crise et ce mec se préoccupait de la netteté des sols. Puis il se mit a lui parlait de responsabilité et de faire face a ses actes. De plus le mutant avec des choses bien plus graves sur lesquels culpabiliser qu'un vulgaire sac de frappe, mais ne voulant pas faire d'esclandre Jack attrapa un balaie et commença a nettoyé le sol. Puis il lui ordonna de payer un nouveau sac de frappe. Le mutant le regarda il sentait la colère monté en lui, il devait ce calmé.

Ha oui et avec quel argents ? On est pas tous pété de thunes comme certain qui ont de quoi se payer la parfaite panoplie du "frimeur va faire de la gym"

Il continua de balayé dos a Bishop, il sentait son regard dans son dos. Ce qu'il le mettait de plus en plus mal à l'aise. L'autre Jack apparut dans son esprit, avec un grand sourire narquois.

Alors tu as besoin de moi ? Tu veux que je m'en occupe ?


Reste en dehors de tout cela, c'est mon affaire.

Allons je veux juste te rendre service. Laisse moi deux minutes avec lui et se sera ses tripes que l'on devra ramasser sur le sol

JE T'AI DIT DE TE CASSER DE LA !!!!

L'autre disparut dans les tréfonds de sa psyché, cela avait été un dialogue intérieure, Bishop n'avait rien entendu mis a part un vague murmure de mécontentement. Il pris une grande inspiration pour ce calmer.

Je sais ce que tu penses de moi. Le regard que tu as posé sur moi depuis que tu es entré, c'est le même que les flics, les juges et les infirmiers ont eu. Pour toi je ne suis qu'un vulgaire criminel, un malade mental qu'on aurait dut laisser pourrir au fond d'une geôle.

Il avait finis de balayé le sol il remis en place le balai. Il se planta devant Bishop, le regard droit dans les lunettes noires de ce dernier. Le chien cybernétique que Lucifel lui avait adjoint le leva de l'endroit ou il était couché et observait la scène en grognant.

Mais sache que j'ai changé. Et si cela n'avait pas été le cas, tu serait déjà transformé en steak tartare. Alors maintenant laisse moi tranquille avec ta morale a deux balles de bon samaritain et tout le monde s'en portera pour le mieux.

HRP: Désolé pas très inspiré ce soir

Ce truand blanc vient-il de m'insulter, puis de me menacer? Quoi, il va s'imaginer que j'ai peur de quelque chose en ce monde?

Ha oui et avec quel argents ? On est pas tous pété de thunes comme certain qui ont de quoi se payer la parfaite panoplie du "frimeur va faire de la gym"

C'est bien ce que j'ai compris.

- Ah ouais, c'est ça, si je comprends bien ton point, je suis un frimeur de gagner ma vie honnêtement pour payer mes trucs! Si tu investirais dans d'autres trucs que la drogue avec ton blé, tu aurais la même panoplie que moi! Si tu ne peux pas payer, propose de faire des travaux communautaires.

Et voilà qu'il commence à m'ignorer, il se met à regarder dans le vide et se tenir la tête comme s'il faisait une crise.

- Eh, tout va bien? Ça va aller, parle-moi, dis-moi ce qui ne va pas.

Je fis mine de rattacher mon lacet en posant mon pied sur un banc, mais ce n'était qu'un leure. Je tenais à avoir mes mains proches de mon molet où j'avais planqué mon zinc sous mon pantalon. Il continua comme ça puis sembla revenir à lui. Il s'était parler à lui-même en murmurant à mi-voix.

Je sais ce que tu penses de moi. Le regard que tu as posé sur moi depuis que tu es entré, c'est le même que les flics, les juges et les infirmiers ont eu. Pour toi je ne suis qu'un vulgaire criminel, un malade mental qu'on aurait dut laisser pourrir au fond d'une geôle.

- As-tu pris tes médicaments comme il se fallait, Jack? Écoute, si tu es ici, c'est parce que quelqu'un de très important pour moi a jugé que tu étais prêt à passer à une étape comme celle-ci en vue de ta réadaptation. Si le Professeur considère que ta place peut être ici, je l'appuie et je suis avec toi de tout coeur, mais pour cela, j'ai besoin que tu m'aides. C'est pour t'aider qu'on est là, j'ignore ce que tu vois dans mes yeux, mais si ça peut compter, je veux que tu me vois comme quelqu'un qui souhaite t'aider, comme le souhaite le Professeur Xavier. C'est cool, on marche ensemble?

Il acheva de nettoyer et alla replacer le balais. En fait, ce qu'il venait de dire, c'était exactement ce dont je pensais de lui... mais pas question de lui dire, le Professeur m'en voudrait à mort. Si ça n'en tenait qu'à moi, il aurait filé vers la chaise électrique aussitôt arrêté, si bien sûr les policiers ne l'avaient pas abbatué en cour de route.

- C'est du beau boulot de nettoyage, ça, Jack. Tu vois, tu peux réparer certains tords, c'est un bon début!

Il vint se placer devant moi et me fixa droit dans les yeux.

- Mais sache que j'ai changé. Et si cela n'avait pas été le cas, tu serait déjà transformé en steak tartare. Alors maintenant laisse moi tranquille avec ta morale a deux balles de bon samaritain et tout le monde s'en portera pour le mieux.

- J'vais te d'mander de retirer tes paroles. Ce sont des menaces que tu me fais, et ne compte pas sur moi pour t'épauler si tu me traites ainsi. Ce n'est pas le genre de relation que je souhaite établir avec qui que ce soit, alors je vais te demander de t'excuser, s'il-te-plaît.

Là, c'était le dernier avertissement du gentil Bishop. Désolé Professeur, mais je ne peux pas faire mieux que ça.

Spoiler:

Des travaux communautaire ? Voila bien une choses qui n'était pas passé par l'esprit du mutant, et cela pour la bonne raison que c'était impossible, tout d'abord il ne pouvait pas sortir de l'institut, non seulement a cause des recommandation du tribunal, mais aussi a cause du bracelet qu'il portait sur lui, un petit bijoux de technologie mis au point par Lucifel dans le fonctionnement pouvait être résumé a ceci : tu sorts, tes morts. Qui plus est qui voudrait prendre le risque d'engager un mutant tout juste sortie d'un asile psychiatrique pénitentiaire ?

Je ne peux pas travaillé, je n'ai pas le droit de sortir d'ici et le tribunal m'a interdit tout activités qui me permettrait d'avoir un contact avec les humains, jusqu'à ma prochaine évaluation.

Quand il avait eu son petit dialogue intérieure, Bishop avait voulut parlé, parlé de quoi. Du tueur fou psychopathe qui se promenait dans sa tête et qui pouvait ressurgir a n'importe quel moment, s'il ne prenait pas ses "drogues" comme le disait l'autre. Encore un qui devait pensé que les maladie mentale n'était pas de vrai maladie et qui les gens qui étaient dans le même état que Jack n'était que des simulateur.

Ces "drogues" comme tu dis, me permettent d'être ici et pas dans une ruelle sombre en train de dépecer une femme ou un enfants qui m'aurait regardé de travers. Mais j'ai une bonne nouvelle pour toi, elles ne me coutent rien et sont totalement financée par le contribuable.

Jack venait a peine de finir son travail de nettoyage que l'autre le félicita comme s'il venait d'accomplir un exploit. Cela devait partir d'un bon sentiments, mais c'était une torture. S'il y a un bien une chose que les malade mentale comme Jack ne supportait pas c'était d'être traité comme des handicapés ou des gens aux facultés mentales réduite. Jack voulait juste qu'on le laisse tranquille pas qu'on le traitent comme un bébé. Il sera les dents.

"Marcher ensemble ?" et tu vas faire quoi ? Prendre mes médicament a ma place ? Ne plus dormir parce que chaque fois que tu fermes les yeux tu ne vois que des massacres que j'aurais perpétré ? Garde ta sollicitude tu ne peux pas m'aider.

Il ne présenta pas d'excuses. Non seulement par défis, mais aussi parce que Jack était dans ce que les psychologue appelés "la phase flagellation" c'est a dire que Jack se disait, inconsciemment, que ce qu'il avait fait ne pouvait être pardonné ou compris, qu'il était le seule a devoir supporter le fardeau de ses actes. Il refusait donc tout aide extérieur et cherchait au contraire la confrontation, le mépris et les châtiments de la société pour pouvoir expier ses fautes en recevant autant de douleurs qu'il en avait infligés.

Je n'ai pas a me justifier devant toi. Tu n'es ni mon psy, ni Xavier.

Sur ceux il se décala sur le coté et pris la direction de la sortie, les mains dans les poches et la tête basse.