Loïc Stanford, dit Bone, fait ses premiers pas.[TERMINÉE]

© by moi. Nyaah !!

NOM : Stanford PRENOM : Loïc ALIAS ET SURNOM : Bone AGE : 16 ans DATE DE NAISSANCE : Tiens en même temps que moi: 12 janvier 1994, j’oublierai pas comme ça. M ETIER: Étudiant NATIONALITE : Canadienne GENRE : Masculin CLAN : Élève à l’institut

Pouvoirs :

• Description :
  En fait, il possédera deux pouvoirs, un offensif et un défensif. Ceux-ci seront orientés sur son propre être. Pour dire vrai, ce seront ses os qui entreront en action.
  
  OFFENSIF: Son pouvoir offensif entrera plus sur la forme de ses os. Il pourra les faire sortir de son corps pour les utiliser en guise d'arme ou à d'autres usages. De base, ses os seront relativement pointus. En les laissant sortir par ses pores, élastiques, sans quoi sa peau finirait déchirée, il peut les manipuler par sa pensée. Au vu des graisses s'écoulant par les pores de sa peau, cela provoquera une certaine élasticité. Si on prend pour exemple son thorax, il pourra le faire sortir de son corps, les os le composant pourront alors se séparer d'eux-mêmes, c'est à dire que la plaque du thorax pourra resté en place alors que les os alentours seront restés sur le corps mais détaché du reste du paquet, pour faire une arme sur plusieurs points de sa personne. Durcis par sa mutation, ils seront très difficiles à défaire. Il pourra ainsi les faire se mouvoir robotiquement(Les mouvements ne seront pas en tous les sens donc), haut en bas, gauche à droite. Avec une limite d'élasticité à tout au plus 0.5 mètres d'allongement il pourra attaqué ainsi. Plus les os seront loin du corps, plus ils seront faciles à détruire.
  
  DÉFENSIF: Sur le niveau défensif, ses os dorsaux pourront créer une sorte de cocon pour le protéger des dommages extérieurs, surtout efficace pour protéger une(une seule) autre personne en fait. Toutefois, avec les imperfections du corps, le cocon ne sera pas nécéssairement complet. Avec les pores ouverts, des graisses se libèrent de son corps, et ce bien malgré lui. C'est ce qui vient fermer les trous, mais peu étanges, elles sont facilement brisables, mais elles prennent la même couleur que les os. Bref, ce pouvoir visera surtout à la protection d'autrui pour éviter le plus possible des blessures sur les inconscients, il s'en servira rarement que pour lui. Pour le créer, les os iront simplement s'ancrer dans les creux entre deux autres os. Il pourra résister à un poids d'environ 175kg, le poids d'un humain jugé obèse donc.
  
  Toutefois, ses phalanges ou n’importe quelle autre partie miniature et détachable du squelette ne pourront pas servir de projectiles.
  
  Lors de bris d'os, en cause de sa mutation, les cellules en charge de la réparation seront sur le Red Bull... Ses os se régénèreront donc plus rapidement que la moyenne.
  
  
• Niveaux de maitrise: Il peine énormément à utiliser son pouvoir. En fait, il ne le maîtrise que très peu, pour l’instant, c’est tout juste s’il fait sortir son abdomen et ses phalanges de son corps.
  
  
• Lien entre les Pouvoirs: Les deux utilisent des caractéristiques intérieures de son corps. Pour le lien des graisses et des os, c'est qu'en ouvrant les pores de peau pour laisser sortir les os, des graisses s'écoulent venant provoquer un durcissement des os comme expliqué plus haut.
  
  

Description Physique :

• Apparence :
  
  Un éclair de satin ou encore de la soie à son état le plus pur, voilà comment l'on peut qualifier les cheveux de cet individu qui n'inspire pas tellement la confiance par son regard de foudre comme par ses manies quelques peu dérangeantes. S'écoulant dans un fleuve noir aux effluves de la lavande, ses cheveux ne sont que très peu oubliés, en fait, il y prête tant d'attention que nul ne peut passer à côté. Toujours coiffé à la, très connue, façon "emo", on voit bien que sa tignasse est soigneusement entretenue: Lavée, démêlée et applatie tous les matins pendant ou après une douche désertique ou glaciale, qu'importe de la température. Ni rallonge ni teinture ne viennent hanter sa chevelure aussi douce que le poil d'un lapin. Vu l'opacité de sa chevelure, les reflets y sont souvent très intenses d'ailleurs. Le soleil affectionnant beaucoup l'obscurité et le noir selon la légende urbaine qui en dit autant. Le seul défaut de cette fameuse chevelure serait sans hésitation le contraste qu'elle crée avec sa peau aussi blanche que la neige. Sans doute ne connaît-il pas le bronzage ce cher Loïc. Sans doute a-t-il peur de s'illustrer au soleil en crainte de rôtir, après tout, cela s'expliquerait avec la grosseur qu'il a. Mais enfin, nous reviendrons plus tard à cet aspect contraignant. Ses cheveux se terminent au niveau de ses sourcils, souhaitant cacher son front à l'aide de sa frange en dégradé, à cause de laquelle on ne voit jamais les quelques plis qui ont élu domicile sur son front autrefois désert d'habitants, mais qui maintenant se maintient à une population d'une dizaine de boutons, créés par la sueur et la puberté, des plis, enfantés par son fort taux d'activités intellectuelles, et une cicatrice en forme de "splash" de peinture, qui a vu initialement le jour quand il fut lapider par deux garçons à l'école primaire. Pour retourner à l'arcade sourcilière, ses quelques poils, ou sourcils comme on les appelle communément, sont très minces, mais plutôt foncés, s'arrêtant juste au coin de l’œil pour ne pas créer de mono-sourcil ni d'illusion d'optique qui pourrait berner les insouciants à l'esthétique physique. Juste après ces fameux rassemblements de poils, dans deux cavités peu profondes, on retrouve ses fameux yeux d'un bleu frappant. Un regard de foudre comme dirait certains. Tout simplement pénétrant par ses motifs en diamants et la couleur pâle que prennent ses yeux. Cette même couleur est d'ailleurs tellement limpide, qu'on dirait presque que Loïc est non-voyant et qu'il ne possède aucun iris. Il a un regard cristallin donc. En plein centre de ces deux globes oculaires, on trouve, comme pour tout être un nez, mais contrairement aux autres, celui-ci est fin. Séparant à merveille l'hémisphère droit de l'hémisphère gauche de son visage. Avec un bout ni trop pointu ni trop rond, juste parfait. Des narines installées à perfection sur les rebords de son nez. Puis vient ensuite s'ajouter dans cette tempête de décors une bouche rosée relativement sèche avec des lèvres plutôt vulgaires et larges. Puis dans une lune d'inspiration vient son menton, pointu et raffiné, se fusionnant comme l'impossible avec le teint de neige qu'il possède et les joues légèrement rouges qu'il possède. Enfin, son visage, plutôt ovale, se termine de chaque côté de sa tête par des oreilles, une paire de deux pour être précis. Des lobes de la taille d'un raisin et des osselets bien encrés dans leur location.
  
  Une mer aussi blanche que la neige s'écoule ensuite de ce menton. Coulé en une grosseur moyenne avec une musculature moindre, sans trop d'excès de sa pomme d'Adam. Ce cours d'eau, ou simplement, son cou reste bien simple et sans détail surexploité ou excentrique. Il n'y a pas non plus de stéréotype sur ses os que l'on voit un peu mal au travers de son cou. Celui-ci s'élargit, comme pour tout être, en un antre bien ancré pour faire place à son corps. Aussi bâti soit-il, il reste relativement allongé pour donner naissance à ses cinq pieds et dix pouces. Son corps se tient limité à quelques excès de musculature grâce auxquels on peut voir de légers pectoraux et de généreux abdominaux qui sont vite percés par un nombril peu profond, voire ressorti, sur le bord duquel repose sa tache de naissance représentée par une colombe, symbole de paix comme diraient certains. Puis après les quelques largeurs de ventre, de chaque côté on retrouve ses bras, peu musclés, mais avec, néanmoins, un minimum de santé sans excès apparent. Des biceps, triceps et quadriceps relativement fermes et plutôt long. Puis ce qui clôt cette partie sont des doigts réguliers, minces, sans muscle avec des ongles légèrement rongé. Son dos largement symétrique ne possède qu'un léger tatou sur lequel on peut reconnaître un tigre à dent de sable ailé.
  
  Puis on descend ensuite sur ses jambes, sans outre-passé un fessier ferme et stricte. Des cuisses douces et légèrement poilues, presque imberbes, comme le reste de son corps sauf ses jambes. Des genoux hérités par ses chutes fréquentes à cause du manque de graisse et des mollets bâtis d'arrache-pied avec une légère difficulté. Il doit être dur de passer tant d'heures dans un gymnase pour pouvoir se musclé afin d'éviter d'avoir la peau sur les os. Puis concernant ses pieds, rien à redire, sauf une peau lisse comparable à une feuille de papier et des orteils peu dimensionnés.
  
  Ainsi, voilà ce qui conclut son côté physique par ses quelques anomalies ou banalités. En fait, il peut avoir même raffiné, mais qui sait: Peut-être cache-t-il autre chose qui serait la raison du pourquoi on ne lui fait pas confiance facilement. Son style plutôt ténébreux peut-être ? Sans doute, car qui dit cheveux "emo" dit aussi le style et le sien est particulièrement noir. Souvent accompagné d'un blouson de cuir duquel il se sépare rarement, des pantalons normalement serrés à sa taille et à ses jambes. Des souliers de marque "Converse", du linge plutôt ligné qu'autrement, même s'il se diversifie souvent. Et lorsqu'il n'a pas son blouson, c'est une veste à l'intérieur de mouton et à l'extérieur carotté qu'il porte.
  
  
• Signes Particuliers : Il a un piercing à la langue et deux à la lèvre inférieure(N'apparaît pas sur l'avatar présent.) ainsi qu'un tatouage au niveau des omoplates qui montrent une tigre à dent de sabre possédant des ailes. On peut l'interpréter par "La liberté par la violence". Sans oublier sa cicatrice au front.
  
  

Caractère :

• Mental :
  
  S'il n'inspire pas confiance, pour lui c'est une toute autre chose, à vrai dire, il a presque gardé son âme d'enfant, le jeu en moins. Il est très naïf et serait prêt à croire tout ce qu'on lui raconte sans exagération. Il est innocent sur les bords également, accordant sa propre confiance à n'importe qui et ne sachant pas mentir. Il reste néanmoins quelqu'un de soigner qui sait se retenir. Qu'importe qu'il ne sache mentir, il sait cacher des choses et d'autant sait-il ne pas divulguer certaines informations sans pour autant sentir le besoin de raconter une quelconque salade pour berner ses interlocuteurs. Il reste donc quelqu'un de confiance sur qui l'on peut se fier sans aucun problème ni risque. Il aime également se détendre et ne prête pas une énorme attention à ses cours scolaires. Il n'en a que faire. En fait, il préfère passer du temps dans les bouquins ou encore avec ses "amis". Aussi rieur qu'amusant, on peut se sentir rassuré lorsqu'il échappe son petit rire cristallin à la saveur du bonheur même. Car même s'il n'a pas l'air très heureux il sait jouir des petites choses de la vie. Mais ce côté de son esprit, toujours fertile d'imagination, n'est que très peu apparent, préférant le cacher dans un corps fêtard de l'obscurité et des ténèbres dût à son histoire triste et sans pur bonheur. Comme on dit, c'est quand on vit le pire que l'on vit heureux. La dernière facette de son côté plus immature est sans doute la taquinerie des gens qu'il aime, et seulement d'eux. En fait, s'il n'aime pas quelqu'un on le sait dans l'immédiat par son regard qui s'accentue de mélancolie ou encore par les tons sarcastiques qu'il peut rendre, c'est un peu enfantin, mais c'est pourtant lui et seulement lui. Personne d’autre.
  
  Malgré cette facette de jeunesse, il est quelqu'un de mature, par moment, sachant ne pas abuser de ses quelques acquis et les faire partager aux autres qui sont parfois tout aussi heureux que lui, car oui il est quelqu'un de généreux et qui pense aux autres, en aucun l'un de ces gros égoïstes stupides qui gouvernent le monde par leurs profits d'entreprise. Toute fois, il n'a aucune précipitation à offrir, bien sûr, comme tout être d'aujourd'hui. Il a une vision du monde humain plutôt restreinte, il haït la race humaine, en fait, par leur fermeture d'esprit, leur égoïsme pur, leur vision du monde parfait sans nature et sans intrus et leur inconditionnelle façon de rejeter les gens différents, même ceux qui sont prêts à cohabiter. Celui qui lui aura mis ces idéaux en tête est l'un de ses philosophes des lumières qu'il a lut lorsqu'il était plus jeune. Son truc à lui en littérature est davantage la poésie et la philosophie que les romans et les bandes dessinées. Et contrairement aux autres garçons de son âge, il ne pense pas qu'à la vulgarité et la sexualité. Il a un mode de vie très sensé je dirais. Plutôt garçon de niveau intellectuel, il se différencie, malgré son envie à être pareil aux autres, à l'école. C'est d'ailleurs l'un des points qui le rend timide et nerveux en plus de cette fameuse histoire au primaire.
  
  Plutôt silencieux et sans trop de popularité, il est quelqu'un que certains cherchent à connaître sans pourtant réussir. Il est plus reculé et ne laisse jamais personne l'approcher à moins de le sentir semblable à lui, avec des pensées semblables quoi. De façon continuelle et sans fin, il est toujours encré dans ses réflexions toutes plus sournoises les unes que les autres. Cela lui évite de se laisser influencer, sachant qu'il est très influençable sauf sur le point de ses idéologies.
  
  Lorsqu'il est en contact avec d'autres de sa race, c'est-à-dire des mutants, il est plutôt souriant contrairement à son quotidien dans le monde humain. En fait, avec ses "semblables" il est plus solidaire, sociable, courageux et moins réfléchi. Il ne croit pas à une race supérieure et aimerait que toutes deux se confondent ensemble sans préjugés ni guerre, mais il sait que trop bien que cette vision des choses est vulgaire et sans espoir. Il tente néanmoins encore et encore de changer les pensées humaines envers eux même si sa propre pensée vers les humains est aveugle. Face à sa mutation, il est plutôt heureux de ne pas se sentir aveugle, de se rendre compte que les différences ne changent rien peu importe ce que sont les autres, mais que s'ils sont aveugles comme les humains, rien ne sert d'arme. Lorsque sa mutation se manifesta pour la première fois, il fut ravi. Inconditionnellement, il avait sauté de joie et avait manifesté sa propre ambiguïté face aux autres... se demandant s'il était le seul, même s'il gardait en tête le fameux dicton "Nous ne sommes jamais seuls comme nous sommes". Vivre dans un orphelinat ne donnait pas tous les contacts non plus donc les nouvelles, il n'en savait rien. Son idée face à la mutation est ainsi faite et il ne croit pas la lâcher ainsi un jour. Une idée faite est une idée faite. Quant à sa façon de penser face à la philosophie Magneto, il est plutôt prompt, ne chérissant pas particulièrement l'idée de la race supérieure. Bien qu'il n'aime pas les humains, il ne veut pas les éliminer puisque tout monde doit avoir ses imperfections. C'est pourquoi il s'oppose plus à la confrérie qu'aux X-men.
  
  Comme tout être, il a ses défauts, bien sûr, et ils sont courants, comme sa trop grande joie face à sa mutation, s'il le pouvait, il la manifesterait n'importe où. Sa surexcitation avec les autres mutants de l'institut ou des X-men. Honnêtement, contrairement à ses apparitions au domaine public, il manque de sérieux lorsqu'il se retrouve entouré de gens comme lui. Il y a une explication claire, bien sûr, comme pour tout, il fut seul dans sa famille jeune, maintenant lorsqu'il voit des gens comme lui il s'en réjouit. Un autre de ses défauts serait sûrement son côté perfectionniste, il ne laisse passé quelque chose de mal, non jamais, pour lui c'est comme un crime impossible à faire et à laisser faire. Même les fautes de français ne déclinent pas son oeil. Également, il est légèrement vengeur, ceux qui lui font du mal finissent toujours par le payer, rancunier sur les bords disons. Il n'a toujours pas oublier les fameux incidents passés, une mémoire à taire les Dieux, comme dirait certains. Également, il peut devenir légèrement espiègle lorsqu'il devient amoureux ou croit s'être fait un véritable ami. Doit-on croire qu'il est bipolaire avec tout ça ? Non, il ne montre que son côté plus sociable qu'avec les gens qu'il connaît bien. Si c'est un nouveau il ne sera pas ainsi. Donc quand il entrera à l'institut, il restera réservé et ultimement timide pour le moment et pour le temps que ça durera. Le beau ténébreux des contes de fée comme on peut le croire... comme il le croit...

Histoire :

• Talents Particuliers : Il a un énorme talent en poésie. En fait sa poésie est très intense et reflète réellement la réalité ou ce qu'il ressent. Il est également un contortionniste étonnant, très flexible depuis sa naissance, avant même sa mutation.
  
  
• Possessions : Il ne possède absolument rien pour lui. À cause de son histoire, il ne fut pas très gâté. Sauf les vêtements bien sûr.
  
  
  
• Autobiographie :
  
  Une histoire, c'est bien plus qu'une simple petite vie, encore plus qu'un simple bébé qui naît et qui grandit jusqu'à en marre. Non une histoire, c'est avant tout un amour sans fin, une légende de conte de fée qui ne se termine pas et ne se terminera jamais. Une histoire ça commence quand des parents se rencontrent, quand ils s'éclaboussent de plaisir dans les résolutions damnées du Jour de l’An... quand ils tombent finalement en amour après s'être courut après des années durant. Pour Loïc, cette fable, ce mythe ou cette légende, comme vous le voulez, commence à un réveillon:
  
  Il se faisait tard, il ne restait sur le plancher de danse que la vieille tante dévergondée et deux jeunes adultes qui n'avaient cessé de se dévisager depuis le début de la soirée, depuis que leurs mains s'étaient croisées au buffet alors qu'ils choisissaient tous deux en même de prendre la fameuse dinde de la grand-mère attentionnée. Lui, il n'était que le frère du conjoint de sa sœur jumelle et elle n'était que la moins âgée de sa famille. Ils se séparaient de dix années de vie tous les deux, beaucoup plus d'expérience de vie dans le cas de Dylan Stanford. Tentant à tout possible de charmer cette fameuse Lyanna Sylvester, une jeune cantatrice très populaire en Ontario. Tout d'un coup, le volume de la musique diminua, le décompte commençait, rien à faire pour arrêter le temps, 1993 commencerait bientôt. Le compte se termina en des cris de joie qui vinrent se transmettre aux oreilles des jeunes endormis qui rejoignaient tranquillement la salle de célébration où leur première fut leur tante embrassant un jeune homme. Ça s'était fait, elle était tombée... ensorcelée ou charmée, nul ne savait, mais elle l'embrassait enfin. Le premier baiser de l'année à l'heure pile du mérite. Minuit et quelques secondes passées. Tous deux s'établirent ensembles à London par la suite.
  
  Un an plus tard, tout juste quelques jours après leur première année d'union non-solennelle, j'atteignais les neuf mois à l'intérieur de ce corps. Baignant depuis tant de temps dans un liquide aussi chaud qu'une couverture l'été. Je pouvais dire que j'étais bien là-dedans, au chaud et nourri. Mais tôt ou tard, je savais que je serais délogé, oui bien sûr, je le savais. Tout ce qui est bien pour nous fini par partir un jour. Bientôt je me sentis resserré sur moi, enveloppé d'un soudain inconfort, je voyais à l'autre bout une lumière blanche inquiétante sur laquelle, malgré moi, je me dirigeais. Je m'inquiétais énormément, mon nez était toujours bouché par les membranes de peau qui m'empêchait de respirer du liquide et mes yeux voyaient à peine. Hélas en un tour de main je fus sorti de là, propulsé dans les bras d'un homme en blanc. Aussitôt, je me mis à pleurer, il me mit dans les bras d'une femme qui semblait avoir souffert le martyr, tout en sueur, elle me prit dans ses bras et me sourit. Un homme vint la rejoindre, tous deux semblaient être un couple ensemble. Ce que j'ignorais, c'est que plus tard je les nommerais papa et maman. L'homme en blanc tendit des ciseaux à l'autre homme qui coupa mon vieil ami, le séparant ainsi de moi. Je lui fis un dernier merci, après tout, il m'avait nourrit pendant neuf mois, puis je me retourna vers la dame, je lui fis un sourire puis je m'endormis. Quand je me réveillai, j'étais dans un contenant de plastique je voyais ma mère de loin et mon père était parti. Je resta là quelques jours, puis on me ramenant, je laissa les amis que je m'étais faits là. Je n'étais pas seul dans cette pouponnière après tout.
  
  Je grandis sans qu'il n'arrive grand chose. J'atteins mes cinq ans plutôt rapidement. Ma famille et moi habitions tout près de l'école, je m'y rendais donc à pied. Je n'avais pas peur, non j'étais courageux. Mais bientôt, des gens vinrent rompent l'harmonie d'esprit que j'avais. Ils m'enlevèrent de l'école au milieu de la journée, toutes mes affaires étaient dans leur voiture. Le voyage ne prit que quelques minutes, ils me débarquèrent à un orphelinat, en me disant que c'était ma nouvelle demeure. On ne m'expliqua pas tout de suite que mes parents étaient morts dans un accident. Comme tout enfant innocent, je me mis à pleurer que je voulais voir maman, ils ne me la montrèrent pas. Je m'habituai à cette nouvelle maison et j'y vécu... longtemps. Je ne voulais pas être adopté comme les autres enfants, pour moi, rien ne pouvait remplacer mes parents biologiques.
  
  Tranquillement, je changeais, je comprenais que je ne reverrais plus mes parents. Je priais chaque soir un Dieu que je savais inexistant pour pouvoir bientôt les revoir, mais rien ne fonctionnait. Non rien. Ma vie dérivait vers les ténèbres, je comprenais les duretés et les mochetés de ma vie déjà à mon âge. Je ne jouais plus avec les enfants, non, moi je lisais, encore et toujours. Déchiré par les pleurs des personnages fictifs que créaient les auteurs que je lisais. À ce temps, je lisais encore des romans, mais ce temps fut tôt fait révolu.
  
  J'appris que mes parents étaient morts à l'âge de sept ans. J'étais sur le chemin du retour de l'école et deux jeunes garçons m'attendaient à la sortie. Tous deux se mirent à rire de moi et de mes lectures et ils me lancèrent des cailloux. Au début, ça ne me dérangeait pas, mais une grosse roche me fut bientôt lancé et mon front s'ouvrit, je n'avais pas senti la douleur, mais quand je vis le sang coulé sur mon nez, mes pleurs vinrent vite rattraper ce que je n'avais pas senti.
  
  Je continua constamment à me plonger dans les livres et je ne voulais plus aller à l'école, les sœurs me faisaient maintenant l'école à la maison. Mais un soir, alors que j'avais onze ans, un orage eut lieu, c'est ce qui fit basculer toute ma vie, du moins je crois. Quand je m'étais réveillé le lendemain, un jeune garçon de l'orphelinat que je n'aimais pas me mit en colère et les os de mes doigts sortirent de ma peau, un liquide coula sur eux, je cogna sur le mur, ils ne brisèrent pas. J'avais peur, mais quand je vis qu'ils devenaient pointus, je l'égratigna sur la joue. Il se fâcha davantage et les injures tombèrent. Ce fut les os de mon thorax qui sortirent ensuite, tout aussi pointu, il se mit à courir de peur et je m'assis dans un coin en pleurant que je n'étais pas normal. Plus tard ce fut une joie.
  
  L'année d'après vu mon anormalité, les religieuses m'envoyèrent dans un pensionnat. Sous le prétexte que j'étais un démon, le principal m'intégra et je commençai le cycle secondaire. Les mêmes réactions se produirent encore sous les coups de colère par moment, comme lorsque l'on me dérangeait dans mes lectures où que l'on me taquinait.
  
  À 16 ans, j'entendis une voix dans ma tête, elle m'invitait dans un institut pour contrôler mes pouvoirs, en m'indiquant où il était. Je rejoins cet organisme, trop naïf pour réfléchir, trop tanné de me faire traiter de monstre. Et me voilà à mon présent.