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Sujet: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Ven 7 Jan 2011 - 19:22
Des papiers puis encore des papiers, c'est fou ce qu'une inscription dans une école pouvait être longue. Le formulaire d'inscription, le formulaire de dortoir, le formulaire de maîtrise... toujours et encore ces satanés formulaires. L'intercom qui ne cessait de répéter mon nom pour me faire remplir une autre de ces feuilles ou encore pour m'attribuer une chambre, un bureau, une classe, un enseignant et la liste est encore bien loin d'être terminée. Je n'avais qu'une seule hâte celle d'enfin me relaxer, cette ambiance de fou allait m'enlever toute cette harmonie à laquelle je m'étais faite. Quoi qu'il en soit, j'avais enfin un léger répit, j'étais entré avec mes quelques sacs de linges dans la chambre que l'on m'avait attribué. Deux lits simple dont un qui semblait défait et l'autre pas du tout fait, une grande fenêtre qui donnait sur une cours où de jeunes mutants, comme moi, se divertissaient légèrement au soleil chaleureux de cette journée. L'hiver ne semblait pas trop paraître ici contrairement à quand j'étais en Ontario. Je continua de faire le tour de la chambre avec mes yeux, deux garde-robes, un entre-ouvert et l'autre bel et bien ouvert et vide, deux commodes dont une paraîssait poussiéreuse, deux tables de chevet, chacune habitée d'une lampe et de quelques autres artifices tels que des cadrans. En fait tout était en double. Aussitôt je commençai à avoir légèrement peur, si tout était doublé, c'est qu'il y avait sûrement un autre garçon dans cette chambre et reculé comme je suis, peut-être me fera-t-il de ces fameuses remarques qui m'ont vexées à l'école primaire ou à l'école secondaire, celles qui étaient encore pires vu l'homosexualité que j'avais affirmée. S'il était homophobe et télépathe ? Je me mis à trembler, ma réaction habituelle lorsque le stress augmentait chez moi.
L'escorte derrière moi ferma la porte et j'entendis ses pas dans le corridor s'éloigner en des "clacs, clacs" énervants. Les fameux talons hauts des secrétaires, quel classique. Je pris mes deux valises et les déposai sur mon lit, j'ouvris la fermeture éclair pour au final laisser valser le couvercle qui partir à la renverse. La première contenait mes chandails, à manches courtes comme à manches longues, mes pantalons et mes bermudas. Je me dirigeai vers la commode poussiéreuse que j'épousseta légèrement avec ma main et j'ouvris les tiroirs dans lesquels reposaient quelques draps blancs qui semblaient bels et bien propres et fraîchement lavés d'ailleurs. Je les sortis pour les mettre sur le lit, sans pour autant les placer et je plaça mes chandails dans le premier tiroir. Entrant à merveille, je n'eus de difficultés à le fermer. J'ouvris le second, cette fois des oreillers y dormaient et ils semblaient y être depuis tout juste quelques minutes. Je les lança au bout du lit pour au final placer mes pantalons. Je ne plaça toutefois pas dans l'immédiat mes boxers, mes chemises et mes bas qui se réveillaient d'un léger sommeil dans l'autre valise. Non, je sortis plutôt le livre duquel j'avais entrepris la lecture pendant le voyage en autobus. Je m'assieds sur le lit et avant de l'ouvrir je regarda encore un peu la chambre qui manquait cruellement de couleurs. Continuellement arborée de blanc, tant pour les rideaux que les couvertures et les murs. Je me mis l'idée en tête d'un jour changer les couleurs si l'on me le permettait et avec l'accord de ce camarade de chambre qui hantait toujours mon esprit. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais pris mon bouquin, il me calmait, il me changeait les idées, il était bénéfique pour moi, un véritable ange de l'imagination.
Je fixa mes yeux bleus vers l'extérieur, chacun des mutants semblaient bien manipuler son pouvoir alors que moi, je ne pouvais même pas m'en servir quand je voulais. J'étais venu ici dans l'espoir d'apprendre à bien le manipuler sans problèmes, peut-être pas, mais pour au moins savoir m'en servir autrement que dans mes colères ou faire sortir davantage mes os. Après avoir regarder les joueurs à l'extérieur j'ouvris mon tome et me mit à le lire, ce ne fut pas trop long qu'il me tomba sur le torse et que mes yeux se fermèrent. Ce voyage m'avait décidément affaibli. Je n'entendis même pas mes valises tomber au sol tant mon sommeil était profond, mes idées m'avaient quittées.
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Ven 7 Jan 2011 - 20:18
William se trouvait dans les airs présentement. Solution de facilité, puisqu'il aurait pu rejoindre une station de taxi, et partir en direction de l'école. Seulement voilà, il était fainéant, et de toute manière, pas assez normal pour se considérer comme un être humain. S'il l'aurait pu, le garçon se serait directement téléporté dans sa chambre, mais, malheureusement, son pouvoir ne le lui permettait manifestement pas encore... Alors, dans un petit saut plein de grâce, il avait prit la voie des airs, serrant son bâton contre lui, visualisant sa course, modifiant sa trajectoire si les circonstances l'exigeaient. Il repensait à sa matinée, il repensait au courts instants qu'il venait de passer avec ses parents.
_ Tu sais Will, on t'aime très fort.
William se trouvait sur la table, sirotant son verre se soda, peu après qu'il eusse raconter sa semaine, sa première semaine à l'institut. Sa mère et son père l'avait écouté, tandis qu'il baratinait leurs curiosités de cours factice, et d'amis qu'il ne s'était pas fait. Et non, il ne leur avaient pas fait son coming-out. De mutant s'entend. Aucun des deux ne savaient réellement qui était leur fils. Étonnement, il aurait été plus facile pour lui de leurs avouer son homosexualité plutôt que son état de mutant. Cela était sans doute trop commun pour que chacun s'en offusque, alors que le phénomène mutant prenait peu à peu une ampleur inconsidérée...
_ Ben, c'est réciproque hein. Enfin, même si vous ne voulez pas me croire une seule seconde quand je vous dis que je ne suis pas un putain de délinquant...
Et c'était vrai. Pour ses parents, il n'était qu'un gosse perdu, qui s'amusait à brûler des classes, et agresser les autres pour se sentir en phase avec le monde, pour savoir qu'il existait. Foutaises. Il était juste un mutant effrayé par ses pouvoirs, qui ne savait pas se contrôler, et qui se retenait toujours pour éviter que des tels évènements se produisent. Mais il n'était pas Dieu et des pertes de contrôle étaient obligatoires. Mais comment leur dire ? Comment dire à une mère qui soupire lorsque des témoignages de mutants destructeurs sont présentés à la télé ? Et un père qui ne demande qu'une chose, un recensement pour éviter les problèmes ? Monsieur et madame Kaplan étaient certes tolérants, mais le garçon ne préférait pas tenter le sort. Alors, sans rien ajouter de plus, conscient que personne ne pouvait le croire sans qu'il ne puisse en donner la raison, il décida de repartir à l'institut, au calme. Comme d'habitude, son père lui tendit une enveloppe, son argent de poche hebdomadaire.
_ Merci papa ! Prenez soin de vous !
Il avait alors embrassé sa mère, puis son père, avant de partir en direction, semblait-il, d'un abri bus. Lorsque plus personne ne posa son regard sur lui, il fit apparaitre son bâton, rendu invisible par ses soins, avant de le tendre en avant, et de s'envoler.
Et voilà, les poches pleines de 200$, il revenait dans le seul endroit où il n'était pas considéré comme un monstre, ou un délinquant. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, il fut bien vite au dessus de l'institut, se décidant à ralentir son vol, et se rapprocher de l'enceinte, apercevant sa chambre. Non loin d'elle, il déclencha son pouvoir de localisation, afin de s'assurer qu'aucun professeur ne se trouvait dans le coin, puisque l'utilisation de pouvoirs en ville n'était pas vraiment toléré sans raisons, au vu des circonstances actuelles. Il s'avéra qu'un inconnu se trouvait dans sa chambre. Un homme. Un jeune homme disons. Âgé de 16 ans. Pouvoir corporel, lui donnant un contrôle quelconque sur sa masse osseuse, enfin, à ce qu'il pouvait ressentir, son pouvoir ne lui donnait pas encore toutes les informations possibles. Disons que pour le reste, le garçon pourrait le lui expliquer de vive voix. Wiccan se téléporta dans la pièce, et se réceptionna sur le sol, avant de s'apercevoir que le nouveau venu dormait.
_ Et merde.
Il étudia son environnement ,avant de voir que le mutant avait laissé sa valise en désordre, et qu'il s'était déjà mit en tête de dormir dans la pièce. Arf, il aurait du s'en douter, être seul une semaine n'avait été que pure chance. Il émit alors un claquement de doigt, pas pour réveiller l'inconnu, non, mais pour révéler à ses yeux ce qu'il avait caché le matin même. Il avait bien fait, puisque tout le monde pouvait s'infiltrer dans sa chambre, semblait-il. Aussitôt, les murs devinrent d'une légère teinte bleue, calme, d'un ton pastel. Sa chaine hi-fi trôna sur l'une des étagères, de même que quelques posters, tous situés de son côté, montrant des images de ses groupes préférés, de même, poster qu'il n'avait pas pensé à effacer, un homme plutôt canon, qui le regardait de ses yeux profonds. Il se rapprocha de sa chaine, qu'il alluma, laissant une musique entrainante distraire la pièce. Il voulait réveiller le garçon en douceur, mais l'effrayer. La musique était progressive et il espérait secrètement que l'autre se réveille avant le refrain tapageur. William s'installa sur son lit, chantonnant et dansant machinalement sous le joug manipulateur de la chanson.
Loïc Stanford Nouvel(le) Elève X-Men Beta
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Ven 7 Jan 2011 - 21:27
Mes ronflements n'étaient que de purs éléments de silence, aucun d'entre eux n'étaient entendu. Du moins c'est ce que je croyais. J'avais toujours les yeux fermés et je rêvais à un homme au charisme parfait, une magnifique chevelure d'un blond perdu, comme le personnage principal de ce livre que je lisais. Alors que celui-ci se penchait pour me dire quelque chose, une musique vint interrompre mon sommeil. En bon paresseux que j'étais, j'ouvris tranquillement les yeux, en un petit clignement, ils étaient entre deux. Je remarquis une couleur qui n'était pas là avant que je tombe. La chambre était devenue bleu poudre, plutôt pastel, une couleur calme et pourtant vivante que j'appréciais. Je regardai le cadran tout près de moi, il indiquait seulement qu'une demie-heure avait passé depuis mon arrivée dans la chambre. La mélodie entraînante augmentait de plus en plus de volume, mes yeux rompirent finalement l'harmonie avec le monde des rêves pour me ramener à la réalité. Je passai un regard stressé et rapide sur toute les murs, je n'avais pas rêvé, les couleurs avaient bel et bien changées. Je souffla un peu, puis je remuai la tête en m'étirant pour finalement regarder à ma droite. Je voulais voir d'où venait cette fameuse musique qui m'avait tiré de l'un de ces rêves que j'appréciais. Je répara une chaîne stéréo à l'autre bout de la pièce. J'avais beau cherché dans ma mémoire, je ne la retrouvais pas, je n'avais aucun souvenir de ce bidule technologique dans la chambre, ni même des affiches accrochées au mur près de l'autre lit. Peut-être n'y avais-je tout simplement pas prêter attention.
La dernière chose que je vis fut sans doute ce garçon, mon camarade de chambre comme je l'appelerais jusqu'à savoir son nom. Il était ravissant, du moins selon ma vision du matin, encore embrouillée. Je m'assis sur mon lit et je remarquai qu'il dansait machinalement sur la chanson et qu'il fredonnait les mêmes paroles que le cantateur de la chanson. J'observai d'abord ses mouvemens, puis je cachai mon livre dont le titre disait tout sous les oreillers que j'avais lancés plus tôt. Je posai mes pieds sur le sol froid en tuiles blanches, mais ne me levai toutefois pas, toujours en transe avec ma fatigue. Ce qui vint vraiment et réellement m'éveillé fut le refrain trop fort à mon goût de la musique. Déjà que je n'aimais pas beaucoup le bruit, voilà que je me faisais réveiller par une musique plus ou moins appréciée de ma part. Je me bouchai donc les oreilles et je me redressai finalement. Voilà que l'attitude de ce jeune homme m'avait légèrement effrayé, il aurait pu simplement me secouer, mais bon qui touche quelqu'un qui dort lorsque c'est la première fois qu'il le voit ? Personne, bien sûr, sauf les idiots.
Je remarqua mes valises au sol et je les remontai sur mon lit. Même si mon linge n'était plus tout à fait plier, je ne fis que le replacer à l'intérieur pour l'instant. Je le replirais et continurais de le ranger plus tard. Je me retournai vers mon abominable "réveil-midi" et je marcha vers la source de bruit que j'éteingnis après l'avoir atteinte. D'accord, ce n'était pas donné une bonne première impression, je me soumettrais à ses critiques s'il le faudrait. Je le regardai un peu et le trouva davantage séduisant que tout à l'heure. Rien à voir avec ma première vision. Incapable de soutenir son regard par l'angoisse et la gêne de mon acte, je me mis à regarder le changement de couleurs des murs en une couleur que j'aimais bien puis je regardai les posters. Ils arboraient tous à l'exception d'un, un groupe de musique différent, sans doute était-ce ses goûts musicaux. Mais le dernier m'absorba plus particulièrement, même énormément devrais-je dire. C'était un homme bien mignon qui observait de ses yeux pénétrants la pièce, ou plutôt le jeune homme couché sur son lit. Peut-être qu'avec un peu de chance j'étais tombé sur quelqu'un qui était comme moi, je l'espérais secrètement, comme ça, au moins, je partagerais ma chambre avec quelqu'un avec qui je partage au moins un point. Je me mis les mains dans le dos et croisa les doigts, comme pour prier qu'il le soit.
Je baissai, finalement les yeux vers le sol sans mot dire, je regardai plutôt les formes des tuiles qui créaient un effet de volume dans le plancher que je savais morne. Je pensais intérieurement à ce que pouvait être ce garçon, si j'allais bien m'entendre avec et surtout s'il comptait me réveiller ainsi tous les jours. Je finirais par m'y faire, mais ça pourrait être long. Mes yeux bleus fixèrent longuement ce fameux plancher, je semblais m'y attacher. Ça me changeait de ce qu'il y avait au pensionnat, un simple sol de marbre blanc qui arborait dortoirs et classes. Et à l'orphelinat, ce n'était rien de vraiment mieux, un plancher de béton gris, toujours froid, comme si la neige y tombait constamment malgré nos carreaux fermés. Mais enfin, tout en fixant le plancher j'allai me rasseoir sur mon lit. Je n'osa même pas fixé ce garçon, non il n'en était pas question. Je n'endurerais pas ses foudres, mais d'un sens je ne savais trop me défendre. Malgré moi, je voulais éviter tout froid possible avec lui, je pris donc mon courage, bien que très peu apparent, à deux mains et j'émis une légère salutation, un tout léger:
- Euh... Euh... B-b-bon... jour...
Un discours tout simplement ridicule avec ma nervosité et mon anxiété. Pourquoi étais-je si peu ouvert à faire de nouvelles rencontres? J'étais toujours fermé sur moi-même dans ces vieux bouquins souvent répétitifs. Mes doigts dans mon dos se décroisèrent, je me mis plutôt à espérer silencieusement qu'il ne rit pas de moi et de ma timidité. Il fallait qu'il ait un grand coeur, sans quoi, la réputation déjà que je me ferais ici. Moi qui voulait repartir à zéro, dans le sens contraire du passé.
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Ven 7 Jan 2011 - 22:22
Le garçon se réveilla, doucement, comme s'il sortait d'un lourd sommeil. Pas de cent ans, bien que pour le remettre d'aplomb, l'embrasser n'aurait pas déplu à Wiccan. Après tout, comment réveiller une princesse, en l'occurrence un prince dans sa situation, sans porter ses lèvres sur les siennes ? Le garçon eut un demi sourire, conscient de la débilité de sa pensée, mais après tout, il n'avait jamais vraiment porté très attention à ce que lui disait son esprit. S'il s'écoutait, il avait une vie antérieure, alors... Et oui, aux dernières nouvelles, il n'était autre que l'un des fils morts d'une femme possédant à peu près son pouvoir, et d'un espèce de démon. Bordel, imagination débordante quand tu nous tiens...
Bref, il se concentra sur le jeune homme, un petit sourire sur le bord des lèvres. Il ne bougea pas, ne dit mot lorsqu'il le regarda, légèrement surpris, surpris de sa présence, et du changement opéré dans la pièce, sans aucun doute. La musique battait son plein, quand, d'un geste agacé, l'homme éteignit sa chaine, répandant un silence plus que lourd au sein du dortoir. William n'était pas un monstre, ni quelqu'un de sans gêne. Mais il voulait écouter sa musique. Aucun soucis, qu'est ce qui l'empêchait d'allumer le son sans que l'autre n'en soit victime ? D'un mouvement ample du bras, dessinant l'activation de la musique dans sa tête, la chaine se remit en marche, mais, cette fois-ci, dans son esprit. Il sursauta de surprise, n'ayant pas vraiment baissé le son, ce qui le conduisait à entendre un bruit énorme dans sa tête. Il baissa le volume d'un autre geste de la main, puis se releva subrepticement. Son bâton, posé à ses côtés, l'y aida grandement.
Une fois sur pieds, il se dirigea vers la fenêtre, l'ouvrant rapidement, avant de sortir un paquet de cigarette de sa poche. La musique résonnait dans ses oreilles, ce pourquoi il continuait de chanter et de danser, au risque de passer pour un fou. Mais ça, il n'en n'avait pas conscience, puisque pour lui, la musique était tout à fait réelle... Il remua de nouveau la main, créant une zone ou la fumée et l'odeur de cigarette étaient automatiquement absorbées, pour ne pas gêner d'avantage son interlocuteur.
_ T'en veux une ? Je sais, on a pas vraiment le droit, mais on s'en fout...
William tira une latte, avant de refermer la fenêtre, en tremblant légèrement sous le froid insidieux qui lui prenait le corps. Il se plongea dans le monde de l'imagination, se faisant apparaitre un blouson de cuir sur le dos. Il gémit de plaisir, sentant le manteau le réchauffer, peu à peu. De plus, il augmenta quelques peu l'air de la pièce, la rendant plus chaude, comme si une cheminée y sommeillait. Son regard se posa sur le nouveau, nouveau qui ne semblait pas très expansif, montrant des signes évidents de timidité compulsive... Wiccan lui sourit à nouveau, voulant seulement détendre l'atmosphère.
_ Soit pas si peureux mec. Je suis peut-être canon, mais c'est pas une raison pour bafouiller...
Le mutant émit un rire qui sonna tel une douce mélodie, conscient de ses paroles légèrement vantardes. Mais après tout, quoi de mieux qu'une petite blague pour débuter une conversation, hein ?
_ Je m'appelle William, Wiccan pour les intimes. C'est mon nom de code, tu sais, mon nom de super héros quoi. Et toi ?
Sa cigarette était bientôt terminée, il la lança en direction de le fenêtre fermée, et, sous l'effet de son pouvoir, la traversa avant de tomber de l'autre côté, comme si elle avait été ouverte à fond.
_ Si tu aimes pas la décoration, je peux la changer.
Il claqua des doigts, et de suite, les murs devinrent roses. Encore une fois, verts. Violets. Rouges. Jaunes. Avant de redevenir bleus. Le sol devint carrelage, béton, moquette, avant de revenir de nouveau à la normale.
_ Je ferais un malheur en décorateur, non ?
Loïc Stanford Nouvel(le) Elève X-Men Beta
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Ven 7 Jan 2011 - 23:55
En le voyant se lever, je n'avais eu d'autres réflexes que de craindre légèrement, on me reconnaissait bien là: Un garçon de seize ans, bientôt plus, qui se mettait à craindre au moindre mouvement qui le stressait, légèrement ou pas. Toutefois, je semblais avoir peur pour rien du tout, il ne semblait pas du tout perturbé par mon geste, même qu'il continuait de danser et de chanter. Je ne comprenais pas grand chose à tout ce cirque, moi qui n'était en rien un mutant avec des pouvoirs psycologiques. Je le regardai simplement faire ses petites affaires, ne me gênant pas pour lui regarder les fesses quand il avait le dos tourné. Je devais dire qu'il avait l'air plutôt sympathique, bien qu'étrange sur les bords. Néanmoins, je devais avouer qu'il était plutôt canon avec ses airs rebelles. Quand il se retourna, je remis les yeux au sol. J'étais tout sauf à l'aise. Je sombrais tranquillement dans des pensées plus ou moins sournoises, espérant qu'il ne sache pas lire dans les pensées. Je m'abandonnais à mon état d'esprit que je jugeais premier, mais qui était second partout ailleurs. Je pensais au seul petit ami que j'eus eu, le plus séduisant selon moi, il lui ressemblait. Du moins, je trouvais. La seule différence était sans doute que lui, ce fameux mutant, avait l'air tombeur. Oui, c'est ça, tombeur, c'était le mot à dire avec sa façon plutôt extravagante de se coiffer et d'agir. Mais enfin, ça me plaisait bien. Je me levai pour pouvoir être en bonne hauteur, après tout quelle impression fait-on lorsque nous sommes assis ? Je le vis tendre la main vers sa poche, vers un truc rectangle dans sa poche en fait. J'avais pensé que c'était son porte-feuille, mais quand je vus le bout, c'était une boîte rouge sur laquelle je pouvais lire "cigarets". Je n'aimais pas trop l'idée de fumer, c'était sans doute le seul défaut que je pouvais lui reprocher physiquement. Il sortit le carton complètement puis en pointa l'ouverture vers moi. Je compris qu'il allait m'en offrir une, mais je le laissai parler. Pour toute réponse, je fis non de la tête pour ensuite dire avec cette fameuse voix timide:
- Euh... N-non... M-merci... Sans façon.
Pour ne pas m'importuner, il créa une sorte de bulle autour de lui afin que je ne sente pas cette fameuse odeur que j'haïssais pour mourir. Non pas parce que c'était nocif pour la santé comme le disait le gourvernement, mais plutôt à cause de l'essence de feu que je craignais, comme bien des choses d'ailleurs. Je ne souhaitais pas particulièrement approché une quelconque source de flammes de moi. Je parvins à esquisser un léger sourire sur mon visage qui était devenu rouge, comme pour contraster avec la peinture appliquée sur les murs. Il referma la fenêtre qu'il avait ouverte plus tôt qui d'un coup me donna des frissons. Je me hissa vers la commode où j'avais serré quelques uns de mes vêtements et j'enfilai ma petite veste de cuir que j'affectionnais énormément. En me retournant, il en possédait une lui aussi. Je fus d'abord surpris, puis je me dis qu'il devait en posséder une et l'avoir pris en même temps que moi avec une forme de lévitation puisqu'il n'avait pas bouger depuis la fermeture de la fenêtre, je revins vers lui. Jouissant de la chaleur que m'apportait cette douce veste et je me planta juste un peu devant son champ absorbateur. Mon léger sourire était resté gravé sur mon visage le sculptant ridiculement d'une joie de vivre sarcastique. Bien sûr j'étais très heureux ainsi, mais je ne savais le laisser paraître en cas d'extrême gêne.
Sa prochaine phrase m'échappa un léger rire en laissant grandir mon sourire. Il rit lui-même de sa propre phrase en s'aperçant de la vantardise de laquelle il avait fait preuve. J'aimais bien son rire je dois dire. Tout juste assez doux aux oreilles pour nous laisser croire que c'est un céraphin. Avec le physique qu'il a en plus, tout s'accordait, mais je savais bien que c'était impossible. Puis son rire s'éteignit en un léger silence qui me donna des frissons, de froid, de peur ou d'un certain bien-être qui venait de naître, je l'ignorais. Je parvins à remonter les yeux vers ses lèvres pulpeuses, je n'étais pas encore aux yeux et c'est alors qu'il échappa son nom. William, quel magnifique prénom, c'est un nom que je portais bien à mon coeur je dois dire. Bien plus que Loïc auquel je trouvais qu'il manquait de syllabes. Je ne répondis pas immédiatement, j'étais dans l'engouement de lui ravir un baiser, moi qui normalement ne me laissait pas absorbé par le physique. Je fis mine de rien et je continua plutôt de l'observer. Il jeta sa cigarette par la fenêtre qui traversa le mur. Je fus surpris presqu'à en retomber sur mon lit, toujours pas fait. Je repris un peu d'assurance pour finalement lui répondre d'un timbre plus serein et harmonieux que précédemment:
- Moi, c'est...
Il y eut un léger silence, j'étais moi-même surpris de la voix qui venait de sortir de moi. Moi qui la croyait étouffé, elle semblait bel et bien vivante et sans aucune trace de discrétion. Quoique légèrement aigü, elle avait tout d'une voix typiquement masculine. Je repris donc sur le même timbre, celui qui m'avait ravi la pensée quelques instants:
- ...Loïc, c'est Loïc. Ou... Bone, futurement...
Je ne savais comment continuer la discussion alors je fis simplement quelques pas en reculant, comme pour signifier que j'étais incertain de la suite. J'avais pris un sourire épanouï duqul on voyait bien mes dents blanches et soignées. Je me passai une main dans les cheveux, ce qui voulait dire en synergologie que l'on était interessé par l'interlocuteur, et je posa mes yeux dans les siens finalement. Il avait un regard spécial, à tout fendre. Ses iris suivait mes mouvements comme s'il s'agissait de quelques lignes supplémentaires dans son long roman. Je suppose que les miens faisaient de même, mais peut-être avec un intérêt davantage poussé que le sien. Je l'ignorais, j'étais bien loin d'être assez bon dans la science du corps pour tout deviner cela. Il coupa finalement le silence que nous avions fait en parlant de la décoration. La changeant de couleur pour passer des plus belles couleurs aux moins belles, dérobant le sol qui m'avait attrayer plus tard sous mes yeux pour lui donner d'autres aspect. Je fis signe que je préfèrais le bleu. Tout simplement. J'avais l'air plus assuré, mais je crois que j'en étais loin, bien loin.
Sa nouvelle blague me fit bien plus rire. J'étais bien d'accord avec lui sur ce point, il serait excellent en décoration. Je souris tout bonnement en toute réponse avec un léger rire amusé, sans exagération. Voyant que le silence se replaçait, donc je me retourna et commençai à plier mon linge nerveusement, tentant de cacher les paires de boxers plus féminines que je possédais. Les rangeant au fur et à mesure dans ma commode. J'espérais qu'il ne fasse pas son indiscret à fouiller dans mes trucs pour ne pas trouver le fameux livre que je lisais, la version roman de Gakuen Heaven, un yaoi populaire au japon. Pour animer une certaine vie et éviter toute recherche, j'essaya d'animer une conversation:
- Tu es ici depuis combien de temps ? Et quel est ton pouvoir, dis donc ?
Je mis à penser qu'il aurait pu me trouver trop sérieux sur le coup, mais j'osa souhaiter qu'il engage la conversation et aie un peu plus loin, ne sachant trop que dire à un inconnu dont je venais d'apprendre le nom.
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Sam 8 Jan 2011 - 1:12
Il ne fumait pas. Après tout, bien heureusement, ce n'était très certainement pas une obligation de la part de Wiccan. Non, l'autre restait encore maitre de ses choix. Cependant il se montra toujours aussi timide, bafouillant complètement, comme si, brusquement, son monde s'était écroulé. William avait rigolé lorsqu'il identifia le malaise de son interlocuteur comme un signe d'intéressement de sa part, mais il se répugnait à utiliser son pouvoir pour le savoir. Après tout ,c'était à lui de se débrouiller avec ça, William n'allait certainement pas changer sa façon d'être, qu'importe les circonstances.
_ C'est ...?
L'inconnu laissa quelques secondes s'écouler, comme s'il espérait donner un sentiment d'impatience au mutant, qui ne voulait qu'une chose, faire connaissance avec ce mec dont personne ne lui avait parlé. Il voulait savoir ce qu'il faisait là, qui l'avait envoyé, ce qu'était sa vie avant de se retrouver à l'institut Xavier. Bien sur, tout cela, il aurait très bien pu en obtenir les réponses grâces à son pouvoir de localisation, mais tout savoir sur tout le monde n'était pas vraiment la meilleure solution. Et puis, cela allait lui apprendre ce qu'était échanger avec quelqu'un. Une discution en égal, voilà ce qui lui manquait cruellement depuis quelques temps...
_ Loïc ? Classe comme prénom. J'aime bien. Bone, c'est en rapport avec ton pouvoir de faire des trucs avec tes os ?
Et merde, il l'avait laissé échapper celle-là. Bon, après tout, un pseudo correspondait souvent au pouvoir, alors, peut-être que Loïc, puisque tel était son nom, n'allait pas s'en offusquer. En tout cas, William l'espérait fortement... Perdre aussi vite son camarade de chambrée l'aurait tout de même déçu... Ce dernier se complut à finir de ranger ses affaires, déposant dans sa commode des dessous plus que douteux... Mais William ne dit rien, trop occupé à l'observer, essayant de déterminer se qui se cachait derrière ce masque de timidité extrême...
_ Je suis ici depuis une semaine je crois.
William se jeta sur le lit du nouveau, pas du tout gêné de se tenir sur l'endroit où allait dormir son compagnon de chambre. Après tout, ce n'était pas si grave. Il mit ses mains sous sa tête, se posant confortablement sur les oreillers tandis que Loïc continuait son rangement. Il sentit quelqu'un chose en dessous, comme si l'autre avait voulu lui cacher quelque chose, comme s'il tenait à garder cet état de fait secret. De nature très curieux, William évita cependant de regarder, se gardant cette impolitesse.
_ Mon pouvoir ? Hum. Un truc bidon. J'ai pas vraiment de pouvoir précis. En fait, je pense pouvoir tout faire. En gros, si je pense fortement à un événement, il va se produire. Donc, en gros, considère que je peux faire n'importe quoi. Et toi alors, un rapport avec les os ? Ou alors tu dois pas trop parler pour déclencher un cri supersonique ?
William rit, avant de soulever le coussin d'un air jovial, jetant un regard sur ce qui le troublait depuis tout à l'heure. Ses yeux s'attardèrent sur le titre, puis l'image de couverture, pus il éclata de rire.
_ Sérieux, n'ai pas peur de ce que tu affiches ici mec. Je me fous que tu sois hétéro, gay, zoophile ou si tu prends ton pied à pisser sur les autres. Tant que tu me fais pas chier avec ça...
Ce n'était aucunement classe, certes, mais cela avait le mérite d'être clair. Il avait envie que le garçon se sente à l'aise en ces lieux, pas qu'il se cache comme un vulgaire animal pris en faute après avoir mangé un morceau de poulet...
_ Si tu as peur de moi, ou je ne sais quoi, lâche l'affaire, je vais pas te manger...
Dans un sourire espiègle, il décoiffa Loïc, sachant tout à fait que pratiquement personne n'aimait ça, mais c'était sa façon de lui prouver qu'il n'allait pas le rejeter pour la moindre chose. Puis, soudainement, les cheveux de William devinrent blanc, d'un blanc-gris. Il sortit un miroir de sa poche, avant de se regarder. Son enveloppe tomba au sol, dispersant ses billets sur le parquet. Il ramassa le tout, remettant son argent dans son manteau, avant de s'admirer, se recoiffant au passage.
_ Hum. Le gris me va mieux ou pas ? Si tu dis oui je t'inviterais à prendre un verre, mes parents m'ont filés assez d'argent pour que je tienne pendant des mois...
Loïc Stanford Nouvel(le) Elève X-Men Beta
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Sam 8 Jan 2011 - 3:23
Décidément, ce garçon me plaisait de plus en plus. J'étais extrêment intrigué envers sa personne. Je me trouvais ridicule d'avoir des sentiments pour quelqu'un avec qui je devais agir comme s'il était un frère et qu'en plus je connaissais à peine, mais bon, il n'était pas obligé de le savoir non plus. Je ne voulais pas le lui dire de toute façon, de quoi aurais-je eu l'air ? Un homme facile qui tombe en amour face à n'importe qui qui soit minimalement charismatique. Ce n'est pas l'impression que je voulais donner en tout cas. Autant maintenant que dans l'avenir. Je le regardais du coin de l'oeil, histoire de voir ce qu'il faisait, s'il ne m'épiait pas trop. Du moins, je dis épier, mais je n'aurais pas dit non quoi. Je ferma le tiroir et au même moment que j'allais prendre mes chemises pour les ranger avec les pantalons, William se coucha sur mon lit. Une boule me remontait tranquillement dans l'estomac pour bientôt atteindre ma gorge. J'avais l'impression que s'il tombait sur ce fameux roman, j'étais fini. Bien sûr ce ne devait être que l'un de mes fameux préjugés desquels je m'abstiens à l'habitude. Je tassa mes effets et continuai de les ranger comme s'il n'avait rien fait. Prêtant toutefois une oreille et un oeil discret à ce qu'il disait ou faisait. Il semblait dérangé par le fameux livre, sans doute l'avait-il découvert. J'hasardai que non et fis comme si. C'est là que j'entrai dans cette transe d'imagination qui m'apportait tant de ce chaleureux réconfort, imaginant les mille-et-un scénarios pour finalement me ramener à la réalité lorsqu'il me parla après un bref silence, de mon nom. Je fus surpris de sa réponse concernant le surnom que j'avais dit et écrit dans les formulaires un peu avant d'entrer dans la chambre. Il avait mentionné les os, mais comment savait-il ? Je me mis à croire que depuis le début il sondait mes pensées, ce qui me rendait encore un peu plus nerveux. L'assurance que j'avais pris n'était autre que relative. La voilà, elle était terminé, j'étais dans un tel embaras, surtout avec les pensées perverses que j'arborais depuis tout à l'heure.
Aussi habilement que possible, il tenta de ramener un peu de paix, ou tout simplement de me faire oublier ce qu'il avait dit, je ne voyais pas trop clair dans ce truc. Ou peut-être avait-il simplement été logique, nos surnoms sont toujours liés à nos avoirs, du moins généralement. C'est la solution que j'espérais le plus et qui me paraîssait la plus sensée, mais ne sait-on jamais. J'avais arrêter inconsciement de ranger mes vêtements, trop encré dans mes fameuses pensées. Avoir l'imagination trop fertile n'était peut-être pas toujours la meilleure chose qui soit. Il continua de me regarder et moi bientôt je repris conscience complète et je continuai ce que j'avais commencé. Je cessai toutefois de le regarder, j'avais repris cette gêne, celle qui m'avait hantée dès le début de cette conversation, celle qui me suivait depuis mon enfance, aussi naïve soit-elle. Par politesse, je dus toutefois le regarder lorsqu'il me parla et aussi pour lui répondre. Je banalisais le fait qu'il connaisse déjà l'essence de mes pouvoirs pour éteindre mes peurs et qu'avec un peu de chance il ne remarque pas la renaissance de mon anxiété, même si ma voix me trahirait, comme elle s'était habituée à faire par son béguément, son timbre moins fort, la longueur de ses pauses. Tout pour me mettre dans le plus grand embarras. Je devrais tout de même mettre tous les efforts possibles pour pouvoir le lui cacher.
Quand il m'expliqua son pouvoir, ma première réaction fut d'abord un effet de surprise. La puissance de ce pouvoir. Avec une imagination fertile, il n'y avait presque aucune fin. Je jalousais légèrement ses acquis, après tout, ça se cachait bien ça. Moi, ce n'était pas si facile. Sa question avec le rappel sur les os vint, puis sa remarque sur mon silence. Je savais que j'aurais dût plus parler, maudite timidité ! On ne choisit pas comment l'on naît et ça paraît. Je baissa un peut plus la tête, comme pour cacher mes yeux bleus que je ne voulais plus voir frapper son regard et j'articulai difficilement avec une petite voix insécure.
- Euh... oui... ce sont mes os. J'ai les pores de peau flexibles... Donc... Euh... Mes os peuvent sortir de mon corps et se... Euh... Détacher de leur support pour devenir très effilés et... Euh... J'ai les os solides de base. Mais... Euh... Je ne contrôle rien... Ça sort avec mes émotions... Euh... Négatives...
J'avais maintenant tous les airs d'un clown, ce discours venait de me ridiculiser comme cela ne se pouvait pas. Pour une première impression, c'était raté, je n'avais plus aucune chance de l'avoir comme ami. Qui voudrait d'un garçon timide à la moindre de tes remarques comme ami ? En tout cas, moi, je ne connais personne qui voudrait quelque chose de tel. Bref, j'étais devenu extrêmement rouge, ma voix m'avait une fois de plus lâché. Comme une princesse qui fuit son royaume pour aller se réfugier dans les bras du premier laideron venu. Je ne sais pas qui était ce laideron, mais elle devait souvent le voir pour me lâcher si souvent. Je regardai honteusement vers lui, il n'avait pas prêté attention à mon timbre de voix, non, il avait plutôt tourné le dos pour retrouver le fameux roman. Je sentais que j'allais tomber dans les pommes, cette boule à la gorge avait finie son voyage. Au moment où je sentais mes jambes se ravir sous la pression, il engagea un nouveau discours. Je pouvais comprendre qu'il n'était pas homophobe, j'en fus à première vue très heureux, voire même trop. Mais je ne le montrai pas, je restai plutôt blotti sur le mur, il était doux ce mur, sans truc rugueux comme à l'orphelinat. Sa prochaine phrase vint toutefois me rassurer. Je n'avais plus peur de lui ça c'était certain, mais la nervosité continuait de monter, encore et encore. C'était pire que quand je m'étais installé dans mes deux précédentes maisons. Là, au moins, j'avais un léger confort et on n'avait pas appris comme ça mon homosexualité.
J'esquiessai un léger sourire tremblant pour répondre à sa remarque, puis je le vis se lever, dans mes illusions j'imaginai autre chose, mais il vient plutôt m'ébouriffer les cheveux. En réflexe, je grogna légèrement, moi qui détestait ça, et je me replaçai les cheveux du mieux que je pouvais avec mes mains. Je le fixai légèrement d'un air de défi, puis mon regard redevint doux. Mais je fus surpris, alors que j'avais arrêté toute activité, ses cheveux devinrent gris. Ce que je trouvais lui allait plutôt bien, je ne parlai toutefois pas, me demandant plutôt comment était-ce possible. Puis je me rapellai ses mots. Il pouvait faire tout ce qu'il voulait. Voilà, c'était ma réponse. Il me sourit légèrement et me demanda mon avis sur cette fameuse coupe. Je rigolai légèrement à son invitation puis répondit en toute franchise:
- Oui, ça me plaît bien
Il avait réussi une fois de plus à m'appaiser. Mon sourire ample revint. Et je jeta un regard vers un miroir que j'avais laissé choir sur mon lit. Je ne pouvais pas sortir accoutré ainsi. Je lui fis signe de m'excuser et j'allai fermé les rideaux à la fenêtre en jetant un léger coup d'oeil dehors, les autres s'y amusaient toujours. Je retournai vers ma commode et je retira mon veston de cuir pour exposer mes épaules à l'air frais. Histoire de ne pas m'en faire, je me mis dos à William duquel je ne m'inquiétais pas du regard et j'enlevai ma camisole blanche. Laissant paraître mon corps mince et légèrement bâti. Je retirai les pantalons lousses gris foncés que je portai et les déposa au sol près de mon bureau. Il ne me restait plus que mes boxers noirs, qui laissaient paraître mes formes bien accordées, et mes bas d'enfilés, je me penchai vers mon second tiroir pour en sortir mes pantalons favoris. De magnifiques pantalons moulants noirs déchirés au niveau des cuisses. Je fermis ce tiroir pour ouvrir le premier et j'en sortir un chandail blanc avec un collet en "V" sur lequel ne vivait aucun dessin. Je retournai vers mes valises dans lesquelles je m'enfouis les mains sous les chemises pour sortir une veste lignée horizontalement noire et grise. Je l'enfila et remonta la fermeture éclair juste un peu en dessous des formes de mes pectoraux. Je repris ensuite mon veston de cuir et le passai par-dessus mon épaule. En toute réponse à son invitation, je souris en me retournant vers lui et avec un regard légèrement sûr de moi, voire agace, j'echappis:
- Voilà, j'suis prêt, c'est quand tu veux.
Je ne savais pas ce qu'il ferait, mais j'osais espérer qu'il ne serait pas gêner par ce précédent geste qui était peut-être un peu exagéré, après tout, nous venions tout juste de nous connaître. Je ne m'inquiétais pas s'il avait aimé ou non le spectacle. Non, ça je m'en fichais, il devrait s'habituer, ce serait comme ça chaque fois que je sortirais. Sauf s'il me le demandait, je ne changerais pas cette habitude à laquelle je m'étais faite à l'orphelinat. Histoire d'attendre sa réaction, je m'adossai au mur, toujours debout en continuant de regarder le changement de couleur de ses cheveux qui malgré moi continuait de m'intriguer. S'il ne déclinait pas son invitation, or j'étais prêt, sinon, je continuerais de m'installer. J'avais beaucoup à faire après tout pour cette installation.
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Sam 8 Jan 2011 - 4:25
Une chose que William avait remarqué, c'était l'absence de regard que pouvait, ou aurait du lui apporter son interlocuteur. Étrangement, sans qu'il n'en détermine l'origine, ni sans savoir pourquoi, Loïc ne parvenait pas à le regarder. Il devenait tout rouge, comme s'il ressentait une quelconque gêne. Ou une honte certaine, sans doute. C'était tellement farfelue comme réaction, que Wiccan n'en revenait pas. Tant de timidité, de doute chez quelqu'un. Manifestement, ce garçon avait des cours de confiance en soi à prendre, ou mieux, des cours de William, le meilleur pour résoudre un problème d'égo... Lorsque le mutant lui annonça son pouvoir, en plein dans le mille pour le coup des os, son visage s'illumina directement. Ça, c'était fun, bien plus fun que son pouvoir à la noix... Tout faire c'était peut être surpuissant, mais il fallait l'imagination pour y parvenir. Et ça, William en manquait cruellement. Il parvenait juste à accomplir de petites choses, la téléportation, la localisation, la production d'éclairs et la lévitation restant ses seules véritables pouvoirs...
_ Han, trop bon ! Faudra que tu m'en fasse la démonstration ! Et que j'essaie de le faire aussi, bordel, enfin un pouvoir cool !
William s'était mis en tête d'apprendre ce pouvoir, du moins, faire sortir des os de son corps. Mais, malheureusement, cela devait être assez douloureux, sans doute même trop pour qu'il puisse le faire. A moins qu'il ne réussisse à combiner un pouvoir d'extraction d'os plus celui de ne pas ressentir la douleur, et enfin, un don de régénération. Sauf que présentement, son pouvoir ne le lui permettait certainement pas. Après tout, s'il y avait bien une chose qu'il ne possédait pas, c'était la jalousie. Alors même si les pouvoirs des autres étaient largement plus cool que le sien, jamais il ne s'en offusquerait, ni ne chercherait à se lamenter. La nature l'avait fait comme ça, il n'allait pas refuser ce don, quand bien même il était inutile...
_ Enfin, ton truc d'os solides de base, et effilés, c'est un peu dangereux non ? Surtout si tu contrôles pas...
Après tout, Wiccan avait eu vent d'un certain Spike, qui pouvait sortir ses os de son corps, ou bien était-ce des épines, un tout autre pouvoir ? Il n'avait pas vraiment fait attention à tout les résidents présent dans l'institut, il avait localisé un grand nombre de télépathes, de télékynésistes, et de téléporteurs, mais pas vraiment de gens capable de sortir leurs os hors de leurs corps. Un pouvoir rare, sans doute... Le tremblement dans la voix de son interlocuteur le faisait plus rire qu'autre chose, mais, bizarrement, il le trouvait chou. Tel un gamin prit en faute, il rougissait, en tremblant, rendant son parlé plus difficile... Il ne réagit même pas à la découverte du livre par Wiccan, peut être trop soulagé, ou mécontent de cette intrusion...
_ Merci mec, je dois donc t'emmener boire un verre !
Tandis qu'un sourire s'épanouit sur son visage, Loïc se décida à changer de vêtements, là, dans la pièce, devant lui. Wiccan aurait pu regarder le jeune homme, porter ses yeux coupables sur le corps délicat de son compagnon de chambre. Mais William n'était pas, mais alors pas du tout ce genre de garçon. Il déploya sa main en avant, fendant un arc de cercle dans l'air, faisant apparaitre un petit paravent, protégeant le corps de l'autre mutant des son regard intéressé. Et puis, un peu de pudeur n'avait jamais fait de mal à personne. Alors non, William n'aurait pas regarder quelqu'un se déshabillant dans la même pièce que lui, question de respect, mais surtout, de politesse. Quand il s'aperçut que Loïc avait terminé, il rendit le paravent au néant, où jamais plus il ne ressortirait.
_ Cool la tenue !
William lui adressa un sourire magnifique. Ouais, irrémédiablement ce mec était beau. Canon. Mais, Wiccan n'était pas du genre à fricoter avec les autres, encore moins les draguer. Non, en fait, et il ne s'en vantait pas, il n'avait jamais connu la moindre expérience quelconque en amour. Aucunes filles, aucuns mecs, rien, que dalle, pas le moindre petit bisou... Il se fichait d'être la risée du monde, il se trouvait assez bien comme ça, et ne voulait certainement pas risquer la vie des autres pour son bonheur personnel... Il appréciait le look de son coéquipier, mais malheureusement pour lui, il ne s'était pas décidé à sortir. Il revenait d'une matinée éprouvante, la dernière chose qu'il voulait faire, c'était se poser au calme, sans se soucier du regard extérieur...
_ Par contre... Je suis désolé mais, j'avais pas vraiment prévu de sortir. Du moins, pas comme tu l'entends. Ça te dit un voyage dans le désert ?
Aussitôt, avant même d'avoir terminé sa phrase, l'environnement se modifia. La chambre fut balayé par un souffle de vent chaud, souffle brûlant, plus brûlant encore que le chauffage improvisé de Wiccan. Le sol se changea en sable, tandis que sous les pieds des deux garçons, une grande étoffe protégeait leurs assises, que Wiccan inaugura le premier en prenant place, posant ses genoux dessus. Il émit un sourire quand un palmier sortit du sol, d'un un "plop" sonore. Une petite oasis fit son apparition, d'où une eau bleutée et chaude s'écoulait. Si quelqu'un d'autres qu'eux étaient venus dans la chambre, ils auraient vus les deux garçons, le visage émerveillé, voyant une chose invisible. Oui, quiconque seait entré dans cette pièce présentement les auraient prit pour deux fous.
_ Pas mal hein ? Par contre, je vais rien te cacher, c'est juste une illusion, nous sommes ici sans vraiment y être... Et si tu marches plus loin, tu vas vite voir qu'il n'y a rien derrière ce sable, juste un fond vert, un peu comme dans les films où on utilise un fond pour les effets spéciaux, tu vois le machin ?
Ils étaient en plein cœur du désert, dans un environnement silencieux, sans bruits, pas de voitures, d'avions, ou de mutants criant leurs excitation à l'apparition de leurs pouvoirs. Ils n'était plus que deux, seuls, posés sur cette énorme étendue de sable. Wiccan ne pouvait pas faire beaucoup plus, la création d'un chameau l'aurait sans doute énormément fatigué. Mais pour cette petite illusion, il avait suffisamment de pouvoir... Une chicha ainsi qu'un set de thé à la menthe apparut, tandis qu'un voile pourpre se déploya autour d'eux, les protégeant des rayons ardents du soleil.
_ Thé ? Ou autre chose, je peux tout faire tant que j'ai déjà vu ou touché ce que je souhaite faire apparaitre... Et après, parle moi un peu de toi. Pourquoi es-tu ici ?
Spoiler:
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Sam 8 Jan 2011 - 19:03
Ces derniers dialogues m'avaient tout simplement laisser las. J'étais vraiment sous la honte de ma timidité. Quand allais-je être normal et pouvoir partager normalement avec les autres ? Ma gêne venait tout simplement en ajouter encore plus à mon manque de confiance. Je souris bêtement pour finalement me laisser choir à mon ouïe, j'avais relevé la tête, par politesse pour ne pas qu'il se doute de rien. Sans plus, je me relevai de ce mur voyant qu'il allait me parler, bêtement ou non, qu'importait, je voulais simplement appliquer les normes de politesse qui s'appliquaient dans tous les cas, que ce soit en présentation privée ou en conférence déclarée publique. En reprenant jambe je tituba légèrement, mais je repris l'équilibre assez rapidement. Je prêtais une toute grande attention à ses lèvres, si au moins je n'entendais pas bien, je pourrais au moins lire sur ses lèvres et me soumettre à ses critiques que je saurais accueillir. Je m'autorisais toutefois à penser qu'il ne dirait peut-être rien et verrait ma gêne d'un bon côté et qu'un jour elle s'effacerait. Mais voilà quoi. Je fis deux pas devant moi pour me rapprocher légèrement. Sans me soucier de son avis ou de ses réactions bien sûr. Je voulais paraître sûr de moi, sûr de ce que j'étais, homosexuel ou pas, il allait m'accepter qu'importe ce que j'étais, c'est ce qu'il m'avait dit et en bon naïf que j'étais, je le croyais.
Mon sourire éclatant perdit un peu d'entrain à son annonce de non-sortie, il était devenu tout bête, laissant à peine paraître mes dents, seulement un petit sourire en coin, comme déçu de cet acte. Il m'invitait, puis se défilait, bon ce n'était pas si grave que cela, après tout, peut-être était-il simplement fatigué ou hors de lui vu mon intense timidité qui allait puis revenait depuis le début de cette conversation, ou plutôt depuis mon réveil. Je le fixai légèrement, non pas avec dédain, mais plutôt avec admiration, il fallait être brave pour agir comme il venait de le faire. Afin de décrocher un peu, retirer ces grains de poussière qui enflaient mon oeil depuis un bout, je fermai les yeux un peu. Entreprenant une légère relaxation avant de créer ou de poursuivre une quelconque conversation. Lorsque que je rouvris les yeux plus rien n'était pareil. Les murs de la pièce qui nous encadrait plus tôt étaient devenus un long ciel bleu avec très peu de nuages, tous plus blancs les uns que les autres. Le sol s'était dérobé sous nos pieds pour devenir un maillage de fins grains de sable. Nos têtes étaient couvertes d'une sorte de voile peu opaque violacé. Je trouvais curieux cet endroit, je croyais qu'il venait tout juste de nous y téléporter. Piqué de curiosité, j'observai, émerveillé. Un désert s'était formé autour de nous, l'oasis et les palmiers tout autant. Je fis retomber mes yeux vers William qui semblait absorbé par ce charme tout comme moi. Pourtant, c'était lui qui avait ça.
Bon d'accord, c'était bien beau tout ce beige et ce bleu, des contrastes simplement beau, mais la chaleur. Même en illusion, comme il venait de me l'expliquer, je ne m'attendais pas à une telle canicule. Non pas du tout, je m'asséchais bien vite comparé à mon habitude. Moi qui était habitué de boire au moins quatre fois à l'heure, bon bien sûr, je ne le pouvais pas toujours, quand je dormais entre autre, mais bon. C'était sans importance. Mon sourire avait retrouvé toute ses dents, fendant mon visage de tous les plis plus ou moins harmonieux de ces sourires que tous avaient l'habitude de faire pour montrer une joie quelconque, existante ou pas. Je continuai de regarder autour intrigué, mais lorsque que je me retournai vers lui que je fus le plus surpris, il me regardait une tasse de thé à la main, me l'offrant comme d'un rien. J'exorbitai légèrement les yeux et saisit la tasse, prenant une légère gorgée que j'avalai avec peine. Je grimaçai légèrement, non pas que le thé n'était pas mon truc, encore moins la menthe que j'adorais pour mourir, mais plutôt car il était bouillant. Je déposai la tasse sur le tissu carroté qui était apparut pour ne pas que l'on se brûle sur le semble qui contenait bien la chaleur en un petit rire un peu timide et avec une certaine assurance, pas trop haute non plus, je sortis de ma bouche encore ébouillantée:
- M-merci, mais t'as pas un truc plus... raffraîchissant, comme... Euh... un thé glacé ou... Une sloche ?
D'accord cette demande était enfantine sur les bords, mais quelque chose de bouillant dans un lieu si chaud, c'était... hmm... innaproprié je trouve. Un truc pour contredire cette chaleur serait le mieux. Du moins, c'était ma façon de le voir. Mon côté enfant prenait légèrement le dessus maintenant. J'étais charmé par cet illusion, je n'avais jamais vu quelqu'un faire un tel "voyage" avec quelqu'un qu'il connaissait peu. Je me souviendrais toujours de ce moment c'était bien certain.
Je n'avais pas encore prêter attention à sa question, je l'avais entendu certes, mais je cherchais plutôt comment abordé le sujet. Je n'aimais pas parler de mon passé, non surtout pas, c'était trop moche à mon avis. Je ne voulais pas retomber là-dedans, surtout pas aujourd'hui et surtout pas dans le désert... Je ne pourrais pas sécher mes larmes moi-même, la chaleur le ferait avant moi. Je me mis à bouger les lèvres de gauche à droit pour mieux penser, sans savoir pourquoi, cela m'aidait à trouver les bonnes choses à dire. Je ne voulais pas parler de mes défunts parents, ne voulant pas d'amis que pour la pitié qu'ils pouvaient avoir. J'hasardais plusieurs approches, mais chacune ramenait à eux. Cet accident, je ne le voulais pas dans ma tête, je ne l'avais pas vu, mais il était, pour moi, la chose la plus terrible qui me soit arrivée. Ainsi, pour ne pas aller trop loin dans les subterfuges je laissai tomber un très faible respire qui laissait entendre la prononciation de mes mots.
- Moi ? Je ne suis pas captivant. Il n'y a rien à dire sur moi. Mais je suis ici car j'en avais marre de ma vie au Canada. J'ai simplement entendu une voix qui m'offrait de mieux contrôler mon pouvoir et je suivis ses directions qui m'amenèrent ici. Mais toi... Parle moi de toi. Que fais-tu ici ? Et... euh... non c'est bon... Répond à ça d'abord.
C'était un souffle certes long, mais que très vaguement audible. Mon comportement était hypocrite et je le savais. Mais si ce garçon voulait vraiment tout savoir sur moi, il n'aurait qu'à lire mon journal intime qui était toujours dans mes valises. Même si je ne le désirais pas tellement. Je ne souhaitais pas que l'on me traite mal parce que j'étais orphelin ici aussi. Tout ce que je voulais, c'était être bien, pouvoir avoir des amis et vivre une vie normale. Ici, au moins, nous avions tous des pouvoirs, les gens n'auraient donc pas peur de cette fameuse forme mutante que j'avais. J'inclina la tête vers la droite pour la laisser se reposer sur cette même épaule et je baissai les yeux en les fermant. Décidant de me laisser bercer par la musique de sa voix.
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan] Lun 10 Jan 2011 - 14:42
Ah ce paysage merveilleux, cette étendue de sable -presque- sans limite. C'était beau. Oui, William était relativement fier de lui. Oui cette scène n'était pas vraiment réelle, et elle ne le serait jamais, du moins pas tant que son pouvoir n'aurait évolué, mais il en était content. Créer un univers, même psychique, était nouveau pour lui, et bien qu'il ne savait pas en combien de temps l'illusion allait s'éteindre, il s'y complaisait. Il semblait avoir chaud. Très chaud. Mais quand William pensait au désert, il le pensait chaud, brûlant, prenant. Il n'aurait jamais pu imaginer un endroit pareil frigorifié. Mais, par mesure de politesse, puisque lui n'en souffrait pas tellement, il abaissa la température, rendant le lieu plus froid, mais tout de même supérieur à la température de la pièce. Il devait y faire vingt-sept degrés présentement. William retira son blouson de cuir -oui, il l'avait gardé- révélant sa musculature rehaussé de son t-shirt à manche longue plutôt moulant. Il soupira de bien-être avant de s'allonger légèrement.
_ Désolé pour la température, quand je pense au désert, je pense à "chaud". Je l'ai légèrement baissée, parce que je ne peux pas rendre cet endroit froid, puisque je ne conçois pas un désert froid, tout simplement. Pour le thé glacé, oui, je peux, pour l'autre truc, non je ne peux pas le faire apparaitre, je n'en ai jamais vu...
D'un geste de la main, un verre de thé glacé apparut devant Loïc. Wiccan ne le lui dirait pas, mais étant une illusion, ce verre n'allait pas calmer la satiété du garçon, qui, de toute manière, n'était pas réelle. Lorsqu'ils sortiraient de ce monde, tout redeviendrait comme avant. Et puis, de toute manière, le liquide aurait une consistance pour le mutant, de même qu'il aurait l'impression de réellement le boire. Oui, ce n'était pas fair-play, de faire croire des choses irréelles à son nouvel camarade de chambre, mais William n'aurait pas eu le courage de sortir, et lorsqu'il promettait quelqu'un chose il le tenait toujours sa promesse. Ses yeux se fermèrent à moitié, fatigués du soleil ardent qui les troublaient.
_ On est tous intéressants à sa façon. Je suis sur que tu peux m'en dire plus. Jamais été au Canada, c'est beau ? Moi... Je suis ici parce que je possède des pouvoirs tellement incontrôlables que j'en deviens dangereux. Sinon... Mes parents me prenant pour un délinquant, j'ai préféré partir un peu. C'était quoi l'autre question ?
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Sujet: Re: Camarades de... chambre ?[PV: William Kaplan]