The Price of Knowledge [PV. Inscrits]

Sujet: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Mer 12 Jan 2011 - 21:44

La sueur goutta sur le front de l'homme. Le doigt passant dans le col du gilet blanc taché de brun. Les yeux passaient d'un point à l'autre, plus vifs que l'éclair et aussi aveugles que vifs. L'homme voyait, mais n'identifiait pas. La paranoïa encerclait le moindre petit recoin de son esprit perverti. Pervertis par quoi? Par trop de choses trop compliquées et trop secrètes pour en parler et, dans le monde où ils vivaient, pour y penser aussi. Il évitait sans arrêt de s'en approcher de trop près. Contournant son esprit avide de tranquillité à l'aide de questionnement inutile ou d'idées éloignées à ce qu'il devait protéger. La priorité numéro un à l'heure actuelle était sur la pornographie. Il venait de voir une petite blonde à un coin de rue cinq minutes plus tôt et déjà, il s’était vu la séduire sans succès 3 fois, avec succès 7 fois et violée une bonne douzaine de fois. Les femmes, quelles démones! Toutes des sal...

Et le voilà lancé sur une nouvelle série de pensée aléatoire lui permettant d'éloigner son esprit de ce qu'il cache. Oui, l'homme détestait les femmes, elles avaient réellement ruiné sa vie. Il passait ses journées à se lamenter de toutes celles-ci qui l'avaient envoyé là où il était, du moins avant d'être récupéré par cet homme mystérieux. À ce qu'il semblait loin ce temps même s'il était tout prêt. Le plus important étant ce qu'il savait et qu'il devait vite dévoiler a des personnes de confiance, qui pourront faire de ces renseignements quelque chose d'utile.

L'homme entra dans un bar. Celui où il avait demandé à ce que le contact de la Confrérie le rejoigne. Il observa l'atmosphère crasse. Les trois hommes dans un coin de la pièce qui jouait aux cartes. Des agents du gouvernement sous couverture qui voulait le tuer peut-être. Un d'eux leva le regard vers lui d'un air mauvais. Non, il rabaissa les yeux et jeta ses cartes avec haine, il était mauvais perdant, mais pas forcément un ennemi. Le couple au bar rigolait. L'homme semblait plutôt bien mis face à la moyenne des personnes ici. La fille était comme toutes les autres engeances répugnantes de son sexe et ne méritait pas son attention. De l'autre côté, à une des tables, deux hommes parlaient, jetant des regards suspects à tout le monde autour d'eux. Possiblement des agents, trop possibles. À la fenêtre, un homme semblait regarder la rue d'où les gens entraient. Si c'était un agent, il aurait déjà repéré sa cible, à moins qu'il ne l'observe par le reflet de la vitre.

L'homme alla chercher une Budweiser au bar et alla s'assoir à une table. La sueur lui perla sur le front à nouveau. Son doigt se faufila dans son cou. Il fit passer sa main sur son front puis son crâne aux cheveux un peu trop longs, sales, et dégarnis. Il n'avait plus vingt ans, ni même quarante. Flottant plutôt avec la soixantaine. Ou du moins, il en avait l'air. Ses yeux bruns étaient toujours aussi incapables de rester fixes un instant. Ses mains tout autant. Une d'entre elles se dirigea vers l'intérieur de son coude. Quelque chose lui manquait, il lui fallait... son esprit se détourna en direction du couple. Ce qu'ils étaient pervers de se montrer ainsi en public. Ils se pavanaient comme ça, comme si le monde il était tout beau, tout rose et tout doux. Il mériterait de se faire tabasser tout comme... changement d'idée... elle mériterait de se faire violer comme sa mère avant de l'avoir. Sa mère? Quelle mer? L'esprit s'embrouillait.

L'esprit était embrouillé, le temps filait. La montre ne marchait plus. L'horloge affichait minuit moins une sans faire un soubresaut. Le temps semblait fixe. La nuit était sombre et la lune ne brillait pas derrière les nuages. L'homme au comptoir cria « À boire ». Et tout le monde se retourna vers lui en silence. La jeune marie, dans son coin qui... la jeune marie qui... le buvard hurla à nouveau « à boire » et tout le monde le regarda. Le temps passait et lentement, les araignées firent des toiles sur les clients et ils restèrent là, figés, jusqu'à la fin des temps. Et les yeux de l'homme tournèrent vers les nouveaux arrivants. La jeune Marie n'était plus, le buvard n'était plus, le temps ne c'était pas arrêté et affichait maintenant une heure et treize et ces pauvres araignées n'avaient pas eu le temps e faire leurs toiles. Michel Tremblay était passé plus loin avec le passé de l'homme. Il y a des souvenirs qui font surface à des moments étranges comme celui-ci. Il ne devait surtout pas oublier pourquoi il était là, sans oublier d'éviter d'y penser.*

*Inspiré en parti par un conte de Michel Tremblay, écrivain québécois

Invité

La confrérie a été contactée par une certaine personne, j’ai cru comprendre un agent gouvernemental mais je n’en suis pas certaine, je n’ai fait qu’entendre cela. Je ne suis pas encore mise au courant de tout et cela me convient parfaitement bien que j’aime écouter aux portes… Moins j’en sais, mieux c’est. Je suis quelqu’un qui agit avec négligence et sans réel but… je me contente d’obéir sans trop savoir pourquoi et ce à chaque fois. Nous sommes censé allez à la rencontre de cet homme afin que l’un d’entre nous puisse échanger des informations avec celui-ci. Le but est donc de se faire très discrète car nous sommes là juste au cas ou cela tournerait mal et j’espère que nous n’auront pas à nous en mêler.

Nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’il ne fallait évidemment pas que nous rentrions tous en même temps. Cela me semble logique bien que j’aurais préféré monter la garde à l’extérieur car je n’aime pas ce genre d’endroit qui d‘habitude regorge de poivrots. Nous sommes trois sur le coups et Ampère est présente. Je ne connais pas le coin et encore moins ce bar. Je suis vêtue d’un jean, d’un sweat à capuche gris et d’une veste en cuir noir par-dessus tout ça pour passer inaperçue. Il fait nuit, il doit être une heure du matin ou peut être plus, je ne sais pas. Le ciel est couvert et n’a pas l’air de vouloir de se dégager.

J’entre la première, la capuche de mon sweat mise sur ma tête, je me dirige vers le bar en jetant un regard discret autour de moi afin d‘analyser un peu la situation. Il n’y a pas grand monde mais ça n’en reste pas moins fréquenté. Je m’avance sans trainer sur de moi afin de m’installer sur ces grands tabouret d’où je ne touche pas le sol. J’enlève ma capuche et passe ma main dans mes cheveux. Je fais un signe de la main en signalant au barmaid que j’ai soif. J’esquisse un sourire à celui-ci et lui tend un billet. Je ne vais pas m’installer au bar sans commander. Les autres ne vont pas tarder à rentrer.

Je déteste cette horrible odeur de cigarette et cette fumée qui vous pique aux yeux quand vous entrez dans un lieu publique qui acceptent les fumeurs. Il m’est arrivé de fumer dans mon tout jeune temps mais j’ai arrêté maintenant…et l’odeur me paraît aujourd’hui encore plus insupportable. Je constate que les clients de cet endroit ne sont pas tous des ivrognes, cela m’étonne. Il y a des joueurs de poker et même des couples… Quelle idée de venir en couple dans un endroit pareil surtout qu’ils en sont presque à se monter dessus l’un l’autre. Il y a des chambres pour ça les gars…

Je n’ai reçu aucune description du contact en question et je ne sais pas qu’il il peut être mais je ne vois que trois personnes installées seules à une table dont l’ivrogne qui n’arrête pas de crier « à boire! » à coté de moi. Il s’appuie sur le bar pour appuyer sa tête sur son bras mais rate son coup et se cogne la tête ce qui attire le regard de plus d’une personne. Vraiment pathétique… et il y a cet autre gars assis seul à une table qui n‘a pas l‘air très à son aise. Lui aussi semble attendre la venue de quelqu’un. Un bip à Ampère pour lui dire qu’ils peuvent entrer.

J’ai le dos tourné mais je sens la présence des gens dans cette pièce. Je sens lorsqu’un regard se pose sur moi ou quand quelqu’un se lève. J’entends le couple éclater de rire, et s’en aller doucement. Le comptoir est collant et sale. Un vieux cendrier remplit de cendres et de mégots froids traîne à coté de moi. Je le repousse avec le dos de ma main droite le plus loin possible. Sans un sourire, je fixe les gens installés au bar, l’air hautaine, comme pleine de réflexions amères sur ce que je voit.

Invité

Enfin. Enfin les prémices d'un changement futur commençait à se préparer. Présentement, la Confrérie était en plein essor. Remodelage des départements, tri dans les groupes, tout était fait pour maintenir une bonne cohésion au sein du groupe, et, plus que cela, le hisser vers le haut, plus que jamais. Mais pour autant, de nouveaux membres de devaient de faire leurs apparitions. Pour cela, la Confrérie avait opté pour une voie similaire à celle de la violence, utilisant une technique trop peu exploitée auparavant, à savoir la confiance et l'entraide. Oui, manifestement, les choses changeaient. Pietro s'était, plusieurs fois maintenant, présenté dans un quartier, un "ghetto" où ses frères mutants se trouvaient en masse. Nombreux, craintifs, mais plus protégés qu'aucun autres, ils vivaient là, ou survivaient, rien n'était certain. Mais à cause d'actes anti-mutants méprisables, le danger était toute fois présent. Qu'à cela ne tienne, la Confrérie avait instauré une "milice" assurant un maximum de sécurité, montrant alors un visage sympathique aux yeux de tous. En agissant ainsi, bien entendu, ses membres avaient un but. Donner envie à tout un chacun, et, pourquoi pas, les voir entrer dans leurs rangs. Il fallait avouer que cette technique payait, plus que certains ne se l'était imaginé.

Bref, quelque chose de gros se préparait. Un homme, un mutant, manifestement et selon ce qu'il disait, se cachait, craignant pour sa vie. Il possédait, toujours selon ses dires, des informations de la plus capitale importance concernant le gouvernement. Quelque chose de si gros, de si dangereux, qu'il en était en danger. Ayant peur de mourir, il s'était décidé à contacter la Confrérie, pour recevoir une protection, qui, pour lui, se montrait nécessaire, voire obligatoire. Cela avait très sérieusement questionné cette dernière, qui, avant de s'engager, préférait savoir de quoi il en retournait. Ils s'étaient donc donné rendez-vous, envoyant deux confréristes haut placé, de même qu'une simple membre, qui pouvait s'avérer utile en cas de coup-fourré. Pietro avait pour charge d'obtenir une explication de sa part, sans doute épaulé de sa collègue, tandis que l'autre devait s'occuper d'assurer la couverture de ladite transaction.

Le jour du dit rendez-vous, il s'était donc élancé en direction de ce quartier mutant qu'il avait déjà parcouru plusieurs fois, avant de se trouver devant le bar où la rencontre avait été fixé. Si tout se passait comme prévu, un membre serait déjà là, puisqu'ils avaient manifestement décidés de se séparer, afin de ne pas alerter d'éventuels espions ou bien d'autres encore. Pietro entra, sans chercher à se cacher, puisque d'une, il était connu en ces lieux, et que, secondo, ses cheveux ne lui permettait pas la discrétion, et qu'il n'aimait pas porter de chapeau. Avec un petit soupir dédaigneux en direction des poivrots, des pervers et presque la totalité de la salle, il aperçut une femme, seule, avec une capuche. Il la reconnut comme étant l'une des protégées d'Ampère. Il lui faisait confiance, puisque, si elle était là, c'était que, vraisemblablement, elle était digne de l'avoir. Rapidement, plus vite que l'éclair, ne permettant par ce fait à personne de savoir ce qu'il faisait, il se rapprocha de la jeune femme, juste assez vite pour demeurer invisible, mais aussi assez lentement pour lui parler de façon compréhensible, lui glissant un petit _ Je suis là, au cas où, elle ne l'aurait pas vu. Ensuite, il se dirigea auprès de l'homme qui leur avait donné rendez-vous, s'asseyant juste en face de lui, sans même parler. L'autre savait qui il était, il n'allait pas perdre son temps à se présenter. Ampère n'allait pas tarder, il ne manquait donc plus qu'elle pour commencer les affaires.

_ Bonsoir.

Sujet: Re: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Mar 18 Jan 2011 - 19:15

Mutant Town. Sans doute l'un des quartiers les plus intrigants de New York, où les porteurs du gène X vivaient en autonomie, leurs pouvoirs et leur condition connus aux yeux de tous. Des âmes qui forçaient l’admiration d’une certaine façon, car ils acceptaient sans sourciller ce qui faisait leur différence et le criaient sans trembler au monde. Quoique, on aurait pu également y voir le contraire et trouver dans cette volonté de se maintenir à part une négation à une existence commune entre les humains et les mutants, bien contraire aux rêves d'égalité de certains, un peu comme la doctrine qu’enseignait Charles Xavier à ses disciples. Cette divergence d’avis, si elle existait, Ampère ne s’en préoccupait pas le moins du monde, elle estimait que les gens qui peuplaient cet endroit avaient le droit à leur tranquillité. Tout le monde n’était pas fait pour se battre et se rebeller face aux humains, et bien souvent, les mutants finissaient ici non pas par choix mais plutôt par obligation. Logements de misère, conditions souvent difficiles, le Bronx mutant n’était pas toujours un endroit agréable ou vivre. Sans doute, si Ampère n’avait pas rejoint les rangs de la Confrérie, aurait-elle eu des chances de finir parmi eux, dans un petit appartement miteux, vivant comme elle pouvait.

Néanmoins, le destin en avait décidé autrement, et à présent, quand la jeune femme arpentait les rues de ce quartier, c’était la plupart du temps en mission ou seulement quand elle avait envie de s’octroyer une petite bouffée d’air. Parcourir les allées était divertissant, on y voyait des mutants voleter dans les airs, transporter des choses diverses par télékinésie…Bref, une floppée de gens d’autres montrant ouvertement leurs pouvoirs aux yeux de tous. Elle aimait ça. Seulement, aujourd'hui, la demoiselle n’avait pas le temps de s’attarder dans le coin, elle était attendue. La Confrérie avait été contactée par un inconnu, qui désirait habilement négocier informations contre protection. Ils n'en savaient pas plus et c'était pour cela qu'une petite délégation de confréristes avait été envoyée sur les lieux.

L'arrivée dans le bar avait été définie comme progressive, on arrivait pas ensemble. Reléguée en dernière position, Ampère ne contestait pas l'ordre imposé mais ne comprenait pas vraiment cette stratégie d'apparaitre les uns après les autres, et encore moins celle de faire passer Kaleigh, la petite nouvelle du groupe en premier, pour observer les lieux. Pietro, leur supérieur arrivait ensuite, il était chargé de prendre le contact avec la cible et de superviser la réunion, rien de bien étonnant. Et enfin, la mutante aux cheveux verts, elle, avait reçu l'ordre de fermer la marche et de pénétrer dans les bars la dernière. Histoire de jeter un dernier regard et de s'assurer que tout allait bien.

Passant le seuil, elle repéra rapidement Pietro et Kaleigh, et passa devant le bar, se dirigeant vers le fond, vers un coin isolé du bar. L'entretien n'allait très certainement pas se dérouler à la bonne franquette devant un verre de ricard mais plutôt dans un endroit tranquille, à l'abri des yeux et des oreilles indiscrètes. Ampère était simplement le signal pour que tout le monde la suive.

Tout allait bien. Elle avança simplement, sans le moindre signe, ni la moindre parole. Les affaires allaient pouvoir débuter...

Sujet: Re: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Jeu 20 Jan 2011 - 4:55

HJ: J'essaie de gérer l'histoire comme ça, si ce n'est pas agréable à lire faite moi signe et je modifierai pour quelque chose de plus classique dans les prochain post.

La sueur goutta sur le front de l'homme. Le doigt passant dans le col du gilet blanc taché de brun. Les yeux passaient d'un point à l'autre, plus vifs que l'éclair et aussi aveugles que vifs. L'homme voyait, mais n'identifiait pas. La paranoïa encerclait le moindre petit recoin de son esprit perverti. Tordant ses mains autour de ses propres doigts, il sentit la pression qui était à la limite de lui cassé les os. Il n'y croyait pas, il n'y arrivait pas. Qu'es-ce qu'il c'était passé pour quil en soit là maintenant. Non vraiment, qu'es-ce... la mouche qui file devant l'homme. Il l'observe une seconde, elle quitte sa vision comme si elle n'y avait jamais été. Il la traque, la cherche, mais c'est peine perdue. À croire que c'était... L'esprit était inconstant, il essayait de prendre une position solide mais n'y arrivait pas. N'y arriverait pas. Peine perdue.

Perdue comme la source des divagation précédentes alors qu'une femme entre dans le bar. Ses yeux passes au travers la salle. Merdeuse. Elle doit chercher quelqu'un à faire chier encore. Il avait senti ses yeux se poser sur lui. Elle le trouvait sale. Conasse. L'envie de lui écraser le crâne sur le sol lui prit d'une force gigantesque. Il en sortirait d u sang, il l'avait déjà fait il le savait donc très bien. Elle lui faisait pensé à cette folle qui lui donnait à manger à une époque lointaine. Elle souriait toujours cette garce. Il avait envie de lui mettre la tête dans le chaudron bouillant de gruau et rire alors qu'elle se noyait dans la mixture.

Puis vint alors un homme. Grand les cheveux blancs, ah ces jeunes, ils ne se rendent pas compte qu'ils allaient avoir les cheveux blanc bien assez tôt. Peut-être qu'il venait le voir. Peut-être que c'était le contact de la confrérie qui arrivais finalement. Il prit place devant l'homme. Ce dernier réalisa que c'était vraiment le temps de passé aux choses sérieuses. Il sourit à l'homme, se redressant. Semblant même reprendre tout contact avec la réalité. Ceci dit, ce n'était pas tout à fait exact. En ce qui concerne la dernière jeune femme, il ne l'a jamais vu arrivé. Il était occupé ailleurs.

-Bonsoir. Il va de soi que nous savons réciproquement la raison pour laquelle nous sommes ici. Ceci dit, j'aimerais avoir la preuve que vous êtes qui vous devez-être, nous ne sommes jamais trop certains.

C'était vachement long d'attendre comme ça. Évidemment, ce n'était ni la première ni la dernière fois que ça m'arriverais ceci dit. C'était fâcheux mais acceptable. Ça en valais le prix pour une mission aussi simple. De toute façon, ça faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de prendre une bonne bière. Je ressassais mes souvenir de la femme que j'avais aimé et qui m'avait déçu et ce père stupide qu'elle avait. Déjà que ça me hantais à tous les jours, d'être assis et ne rien faire ça n'aidait pas. Ceci dit, je n'aurais probablement pas des lustres à attendre. Déjà, le sujet un était à l'intérieur des lieux et je savais que les autres allaient suivre rapidement

Je vais être sincère, je n'ai aucune idée pourquoi nous sommes payés aussi chère pour une mission aussi banal. Évidemment, c'était souvent l'avantage quand on travaillait pour ce genre de représentant mais quand même. Je ressentis à nouveau la petite incision dans le derrière de la tête qu'on m'avait fait pour me faire devenir l'arme que j'étais devenu. Il faut croire qu'au fond, ça n'arrêtera jamais de m'agacer. Ça avait été rentable pourtant, d'Omega Strike jusqu'ici j'avais fait le genre de chose auxquelles je ne me serais jamais attendu dans l'armée.

Les sujets potentiels deux et trois étaient entrés en scène assez rapidement. C'était exactement ce a quoi je m'attendais. Un véritable acolyte avec une alliée de haut niveau. Évidemment, notre employeur avait aussi prévu le coup avec une facilité déconcertante. C'était vrai que le virus allait être d'une grande utilité et avec X pour s'occuper du reste, il n'y avait plus de problème, j'aurais de toute évidence peu de chose à faire.

*Quicksilver, je le connais* Je ne suis probablement pas le seul d'ailleurs.
*Il est venu tout seul? À non attend il y a la fille sur la liste qui a un truc avec l'électricité. Je me garde sa prime.* Ce con.
*Rêve en couleur. Déjà, faut voir ce que ça va donner.* Pour ce qu'on en savait. Ce n'était peut-être même pas les vrais cibles.
*Félicitation les idiots. Laissé la fille au bar vous trompez et vous prendre par surprise*
*Quoi? Tu veux dire que...*
*Non connard, l'autre. La nouvelle.*
*Ah ok. On se lance quand?*
*Attendez la confirmation.*
C'est pas vrai, il va pas ce mettre à agir en solo quand même!

C'était une belle journée. Un petite après-midi avec une jolie demoiselle en pâmoison jusqu'à une soirée qui me permettrait d'empocher une jolie somme d'argent. Il me manquait plus que le plaisir de torturer Deadpool un peu pour conclure sur une note joyeuse. Qu'elle malheur que je ne l'aie pas sous la main. Ceci dit, une simplette mission pour garnir mes poches m'allait tout autant. Et donc, me voilà ici, au service d'un employeur gracier par les dieux au niveau monétaire, prêt à débourser ce qu'il se doit pour avoir les meilleurs mercenaires qui soit. N'allons pas trop vite quand même, il est on ne peut plus évident qu'ici c'était moi le meilleur. Mais je n'aime pas trop me vanter, j'en aurais trop à dire. Ce serais-ce presque aussi long que de compter mon argent. Haha.

L'entrée d'un des très grands noms de la confrérie ne pouvait évidemment pas passée sans faire de vague. N'importe qui de nôtre profession connaissait le fils de Magnéto. Ce serais aussi stupide de ne pas le reconnaître que de croiser George Clooney et rire de ses rides princières. Pourtant je ne pouvais pas croire qu'il était venu seul. Il ne fallait pas être un premier de classe pour savoir que ce ne serais certainement dans ses habitudes de se faire coincer avec autant de facilité. S'il ne pouvait rien contre moi et mon pouvoir dès que j'entrerai dans la partie, je ne pouvais pas pour autant sous-estimer l'intellect du jeune homme.

*Quicksilver, je le connais*

Non sérieusement? Toi? Oh ce que tu es mignon. Un peu plus et je te flatterais. Il devait y avoir quelque chose qui passais directement sous notre nez et que nous manquions avec une disgrâce impressionnante pour notre niveau. Oh non! Comment pouvions-nous être aussi aveugle? Allons allons, mon cygne adoré. Reprend toi et trouve quels sont ses amis. Oh que voilà! Adoptons un ton faussement surpris:

*Il est venu tout seul? À non attend il y a la fille sur la liste qui a un truc avec l'électricité. Je me garde sa prime.* On peut toujours rêver!
*Rêve en couleur.* C'est ce que je me disais. *Déjà, faut voir ce que ça va donner.* Rabat-joie.
*Félicitation les idiots. Laissé la fille au bar vous trompez et vous prendre par surprise*

Surprise surprise! Es-ce que ma jolie amie aurait des cartes dans sa manche dont je n'avais pas conscience. Surement qu'elle ne m'avait pas suivie jusqu'ici depuis le café de cet après-midi en sachant que nous avions ce plan pour ce soir. Retournement de situation?

*Quoi? Tu veux dire que...*
*Non connard, l'autre. La nouvelle.* Ah bah oui, il me semblait aussi.
*Ah ok. On se lance quand?*
*Attendez la confirmation.* Va pour moi!
J'y crois pas, es-ce qu'il est...

C'est plaaaaaate. Non mais vraiment, qu'es-ce que je fou ici moi encore. C'était une mission trop facile avec des gens trop fort. C'est bien joli de dire que je pouvais me débarrasser en combat rapproché de n'importe quel de ces types et ce, avec une seule main de dizaines de façon différente, mais je n'étais pas pour jouer contre mes camarades avant même le début de ma mission. Du coup je jouais contre quelqu'un d'autre qui ne comprenait pas à quoi tenait son manque de chance. Je fis rouler mon épaule, l'entendant craquer avec force. Dans un long soupir. Je passai à la prochaine étape du plan pour « soirée ennuyante seulement ». Du sang! De la bataille! De la foutue violence bordel!

ET TOOOOOOC! T'as vue la nana. Merde mais c'est pas légal un corps comme ça. Toute ces choses que je lui ferais elle peut même pas y croire. Oh allez, juste un petit tour dans son esprit de cochonne allumée. Woh. Et en plus je vais bientôt faire du corps à corps avec cette bête de sexe? Merci seigneur d'avoir entendu toute mes prières et je vous promets de... ah non oubliez ça j'irais jamais à l'église. Pourquoi passer du temps dans un gros bâtiment caverneux quand on peut monter au ciel à deux? Aller ma chérie, laisse moi te montrer ce que X est capable de faire aux jeune femme comme toi.

Oui bon d'accord j'attends. V'la déjà l'autre qui se pointe. J'ai déjà vu sa tronche quelque part mais j'arriverais pas à dire ou. Bah j'en ai rien à foutre non plus de toute façon. Là j'ai les deux yeux pointés sur les fesses de quelqu'un d'autre alors lire l'esprit d'un mec pour avoir son nom. Très peu pour moi merci! De toute façon, il ne peut pas être aussi dangereux que Wolverine et si je suis capable de le mettre au tapis, alors j'ai tout le monde dans la paume de ma main.

Le paradis il est ici! Regarder moi ça deux canons en deux nanas. J'y crois pas. Seigneur, et en plus elle est avec l'autre. Je me demande si je pourrais les convaincre de faire un jeu à trois. Ah ouais, tout le plaisir que cette soirée nous offre tout d'un coup. Je retire mes anciennes pensées d'ennuie. Baby, I'm back in the business.

*Quicksilver, je le connais* Rien à foutre
*Il est venu tout seul? À non attend il y a la fille sur la liste qui a un truc avec l'électricité. Je me garde sa prime.* Ouais, j'avais remarqué.
*Rêve en couleur. Déjà, faut voir ce que ça va donner.* Moi je le sais déjà... oh et au faite...
*Félicitation les idiots. Laissé la fille au bar vous trompez et vous prendre par surprise*
*Quoi? Tu veux dire que...*
*Non connard, l'autre. La nouvelle.*
*Ah ok. On se lance quand?* Tu te fout de moi... il s'en fou? Mais comment tu peu passer à côté d'un canon pareil?!?
*Attendez la confirmation.*

Je l'emmerde ta confirmation. Sans même dire aurevoir à mon camarade de jeux je me lève et je me dirige vers l'ange de la soirée. Je me passe une main dans mes cheveux blonds et courts. En général, moi et les filles ça allais plutôt bien. Les types avec des muscles d'acier, ça n'avait pas l'habitude d'avoir un problème pour draguer Je dépose un 20$ sur le comptoirs et je demande une bière au barman. Je regarde alors dans la yeux la petite perle que je venais de découvrir. Je luis offris un petit clin d'oeil.

Spoiler:

Spoiler:

-Je t'en prie, dis moi que Dieu n'es pas aussi cruel que cela et n'a pas mis sur mon passage un ange comme toi après un autre mec?

Invité

Ils n’ont pas tardé à suivre ces deux là, encore heureux, je n’avais aucune envie de rester seule dans cet endroit horrible. J’ai senti Pietro passer derrière moi et aller s’installer à la table du gars qui n’a pas l’air très alaise jusque maintenant. C’était donc bien lui, en même temps, ça ne pouvait pas être l‘autre poivrot à moitié allongé sur le bar… Ensuite, Ampère n’a pas tardé non plus à faire son entrée, et à s’installer dans un coin plus reculé de la pièce. Elle est toujours sexy, il y a rien à dire. Si j’avais été un homme… Ouais, non oublions ça je vais finir par croire que j’ai un réel problème. Dés que la mission est terminée, je m’envoie en l’air avec le premier venu.

Je viens de recevoir le verre que j’ai commandé quand un homme assez bizarre m’adresse la parole en m’adressant un sourire, suivit de « Je t'en prie, dis moi que Dieu n'es pas aussi cruel que cela et n'a pas mis sur mon passage un ange comme toi après un autre mec? » On va oublier l’idée qui m’est passée par la tête quelques secondes plus tôt. Je crois qu’on ne m’a plus adressée la parole de la sorte depuis que… oui s’est ça, depuis que j’ai arrêté le lycée. Les cheveux blonds j’apprécie pas trop mais il m’a pas l’air mal foutu. Je le regarde du coin de l’œil en évitant d’y prêter trop attention car ce n’est ni l’endroit, ni le moment pour ce genre de conneries. Je reste néanmoins sur mes gardes, c‘est assez étrange qu’il n’y ait pas encore eut d’explosion, de cris ou quelque chose comme ça, non?. Je garde toujours un œil sur Pietro et l’autre gars dont la tête ne me revient toujours pas. Tout en frottant le bord de mon verre avec mon index, une manie que j’ai car je déteste l’idée que des centaines de personnes voir plus ont posés leurs lèvres dégoutantes là-dessus et que vu la tête du barmaid, celui-ci n’a du être que rincer et encore. Je répond à l’homme en jouant un peu le jeu:

- « Oh, et bien, je te rassure tout de suite, je ne partage mon lit avec personne pour le moment. »

Je me tourne vers lui pour avoir plus facilement un œil vers Pietro. D’ici je ne vois pas Ampère mais je ferais avec car sous cet angle je peux voir les deux hommes discuter ensemble sans me retourner. Je ne sais pas ce qu’il va se passer maintenant, va-t-on partir ailleurs ou l’échange se fera-t-il ici. Aucune idée. Je tripote mon verre du bout des doigts sans y gouter. Je tape dessus en rythme avec le bout de mes doigts. Je ne voudrais pas attraper quelque chose en posant mes lèvre sur un bac a microbes et je ne suis pas là pour boire, ça ne serait pas raisonnable. Il y a toujours cet autre imbécile qui crie qu’il a soif, mais qu’on lui brise la nuque ou qu’on lui enfonce un cendrier dans le fond de la gorge jusqu’à ce qu’il la ferme! Merde!

Là, j’ai réellement besoin d’une cigarette pour me calmer car j’ai une envie de meurtre mais je me suis promis de ne jamais recommencer… Je repense alors à se que Kyle m’a dit… et puis une cigarette ne me ferait pas de mal. Non, s’est mal. Focalise toi sur la mission et reste sur tes gardes Kaleigh. Je sais que ça ne va pas se passer aussi facilement. Ca serait trop étrange et trop simple. Je passe une main dans mes cheveux pour éloigner ma mèche qui vient m’ennuyer en se pavanant devant mes yeux.

Mon ventre se met à gargouiller mais je ne pense pas que quelqu’un ait pu entendre. J’ai faim, je m’imagine déjà ce que je vais m’avaler quand la mission sera terminée et que nous pourront enfin rentrer à la Confrérie. Je pense alors a un bon plat de spaghetti, … Un poulet rôti avec des pommes de terre… Stop ! Je me torture moi-même. Je me demande si quelqu’un fait la cuisine a la confrérie, je pourrais me proposer pour la faire! J’adore cuisiner, c’est juste que je sais pas pour quelle raison étrange les gens se défilent toujours quand je les invite à manger…

Invité

_ Parano avec ça ?

_ Si je sais que vous avez besoin d'aide, et de la Confrérie, ce n'est pas parce que je vous espionne, mais parce que je suis là selon VOTRE bon vouloir. Regardez mes cheveux, ils ne vous rappellent pas quelqu'un ?

_ Mon père porte du rouge, il contrôle le métal et j'ai sa couleur de cheveux. Vous y êtes ? Pietro. Maximoff. Pietro Maximoff. Le fils de Magnus. Quelle preuve plus concrète puis-je vous donner de plus ? Si vous ne me connaissez pas de visu, vous me connaissez au moins par réputation, non ?

_ Vous vouliez parler de tout ça ici ? Non parce que, on ne peut pas être certain d'être tranquille...

La question franchit l'esprit de l'homme à la vitesse de la pensée éclipsée: « c'était qui la... » et l'éclipsée. L'homme passa deux doigts sur sa tempe et émit un léger grognement avant de se redresser. Il sourit à l'homme et d'un simple hochement de tête, sembla accepter ce que l'homme disait. Passant, une main dans son manteau, il en sortis un papier et le mit sur la table. Dévoilant que quelques mots.

-C'est donc confirmer.

L'esprit de l'homme se réveilla soudainement. Le choc fut trop dure. Il se jeta sur le côté avant de vomir toutes ses entrailles. Non, l'esprit pervertis de l'homme par l'alcool et la drogue ne pouvait soutenir une pression télépathique aussi envahissante aussi longtemps. Bordel mais il n'avait rien demandé à personne. La dernière dont il se souvenait, c'était de dormir dans sa petite boite en carton tranquillement. Le bout de papier blanc n'avait rien d'inscrit. Pourquoi faire, la signification était claire. Ils avaient carte blanche.

Solo

Ça fait des années que je suis mercenaire. Depuis que je me suis bien fait avoir par un collègue et sa fille, incidemment la fille que j'aimais. C'était à l'époque ou je travaillais encore avec le gouvernement. C'était eux qui m'avaient donné la capacité de me téléporter. Bah, je pense à ça, et ça sonne tellement loin et distant. Il y a bien des années que je suis passé à mon propre compte. Ceci dit, je n'étais pas un fou furieux comme mes collègues. Mes cibles, je les choisissais. Que les criminelles en temps normal. Et ceci en faisait partie. La confrérie méritait tout ce qui allait leur tomber dessus. À condition que X ne fasse pas le con.

*X! Bordel tu fous quoi?*
*Je m'approche de ma cible tu vois pas.*
*Charmant. Après ça tu vas jouer quelques notes de Beethoven?*
*Mêlé vous de ce qui vous regarde*
*C'est notre mission, ça nous regarde!*
*Messieurs, je crois qu'il y a un problème avec l'appât.*

Il ne semblait pas très stable depuis notre arrivée ici. Je ne sais pas ou notre commanditaire avait trouvé ce type mais c'était une très mauvaise décision ça, c'était évident. La fenêtre ne faisait plus l'affaire. J'étais assis là, regardant à l'extérieur, depuis de le début. Certains auraient dit que j'étais trop loin pour la bataille mais encore, c'est sans parler de ma téléportation du coup, j'étais le mieux placer pour observer l'extérieur. Ceci dit, comme il n'y avait personne d'autre qui arrivais, cela voulait dire que je pouvais me concentrer sur l'intérieur. Je ne vis jamais le problème dont parlait Swan mais ça n'avait pas d'importance. L'homme posa la carte blanche sur la table.

*Confirmation acquise. Vous connaissez votre devoir! Go!*

Je sautai vers ma droite, me servant de ce mouvement, je me téléportai un peu sur la gauche de la dernière jeune fille qui était rentrée(Ampère). Le poing dans les airs, je lançai un puissant coup de poing en direction du visage de la jeune fille. La priorité était clair, mais je devais faire savoir aux autres qu'ils n'étaient pas les bienvenus.

Dans un second saut presque immédiatement après, j'apparus près de Quicksilver. C'était visible dans son regard que les effets du virus de Swan étaient actifs. Pouvoir très intéressant qu'il avait. Je tentai un puissant coup de pied au visage de l'homme. Ce pauvre fils de Magnéto. Comment pouvait-on devenir quelque chose d'autre qu'une merde quand on vient de père aussi dégueulasse?

Black Swan

Je passai une autre fois ma langue dans la bouche de ma comparse. Tout homme ayant une quelconque forme de masculinité se doit d'être capable d'aimer une femme et de tuer un homme simultanément. Dans mon cas, j'y pensais très sérieusement. Les missions de ce genre se doivent d'êtres faites avec professionnalisme. Nous avions affaire à une équipe de la confrérie dirigée par un terroriste connu. Pourtant, X allait s'amuser à draguer une de nos cibles. Certains pourraient avoir la folie de dire que je faisais sensiblement la même chose mais certains auraient alors tord car la femme que j'embrassais, je n'avais pas à l'arrêter très bientôt.

*X! Bordel tu fous quoi?*
*Je m'approche de ma cible tu vois pas.*
*Charmant. Après ça tu vas jouer quelques notes de Beethoven?*
*Mêlé vous de ce qui vous regarde*
*C'est notre mission, ça nous regarde!*
*Messieurs, je crois qu'il y a un problème avec l'appât.*

C'était d'ailleurs le moins que l'on puisse dire. Malgré le fait que je devais garder un oeil sur ma nouvelle dulcinée épisodique, il ne m'était pas possible de décrocher un oeil de notre cible non plus. C'était toutefois son homologue, notre appât, qui venais d'attirer mon regard. Celui-ci passa ses doigts sur sa tempe. Visiblement, il se battait férocement contre la manipulation psychique qu'il avait contre lui et même s'il était contrôlé par un télépathe de très haut niveau, il semblait parfois reprendre conscience et c'était déplaisant au possible. Heureusement, il contrôle sembla reprendre de plus belle un instant plus tard. C'est alors que ça arriva enfin. La confirmation que l'attaque allait enfin avoir lieu

*Confirmation acquise. Vous connaissez votre devoir! Go!*

Évidemment qu'on sait, petit con. J'attrapai ma canne près de moi, repoussant la jeune femme près de moi de mouvement rapide. J'avançai de quelques pas, concentré sur Quicksilver. Mon virus télépathique allait le mettre hors de lui. Il allait voir des sons, ses gestes répondraient n'importe comment à ses ordres et il pouvait oublier l'idée de retrouver un peu de focus. J'avais hâte d'être sorti d'ici. Je n'aimais pas ce genre d'endroit obscure. Comment un type comme moi pouvait aimer cela. J'aime la musique classique, les beaux vêtements et les manoirs. Pas les bars miteux. Solo se mit dans mon chemin pour envoyer le coup à Quicksilver, heureusement que je n'avais pas besoin d'un contact visuel. Idiot.

HJ: Je crois que son pouvoir est du genre permanent normalement... on va éviter ce coup-là. Toutefois, tu en as pour quelques heures après l'attaque à être dans cet état.

Mister X

Alors là, non seulement elle est canon mais en plus elle est célibataire. Je m'appuyai contre le bar, les yeux profondément encrés dans ceux de cette poupée. Oh toutes ces choses que je te ferais. Je sens que l'on va pouvoir s'amuser. Enfin, dès que je me serai débarrassé de ces petits cons dans ma tête.

*X! Bordel tu fous quoi?*
*Je m'approche de ma cible tu vois pas.*
*Charmant. Après ça tu vas jouer quelques notes de Beethoven?*
*Mêlé vous de ce qui vous regarde*
*C'est notre mission, ça nous regarde!*
*Messieurs, je crois qu'il y a un problème avec l'appât.*

D'accord. Solo était vraiment archi-lourd. Il se prenait pour quoi? Une sorte de leader stupide. Comme si j'allais suivre les ordres d'un pauvre type dans ce genre. Qu'il la ramène une autre fois et je fais sauter la mission juste pour l'étrangler moi-même. Swan ne méritait même pas mon attention et, il me faisait un peu peur à vrai dire. Je préfère garder tout ma tête, merci.

-John. J'espère que je n'aurai pas à t'appeler mon ange toute la soirée, ça risque d'être redondant.

Je fis signe au barman d'offrir à la jeune femme ce qu'elle voulait lorsque ça commença. Je soupirai en entendant l'ordre de Solo de se lancer. Non mais sérieusement! Tu tiens tant que ça à briser mon coup? Je posai la main sur le bras de la jeune femme.

-Sérieusement, tu n'as pas à t'en mêler. On n'en a pas après tout le monde, juste le blondinet. Et puis, j'aimerais pas vraiment devoir détruire un aussi beau corps alors, tu préfèrerais pas juste sortir tranquillement?

Invité

Jusque là, tout est encore calme, trop calme. L’autre gars est toujours à coté de moi, je sais pas ce qu’il attend ni même se qu’il pense mais jusque là, il est pas trop chiant bien que je dois m’en méfier. Il se présente. Il s’appelle donc John et j’espère aussi que tu ne m’appelleras pas mon ange toute la soirée ça risque de me fatiguer. Il fait signe au barmaid de m’apporter un verre alors que mon verre de vodka est encore plein. C’est pas difficile a voir je le tiens encore dans ma main droite mais bon... Je ne fais pas attention a la barmaid et regarde ailleurs.

Pietro est toujours à table avec l’autre gars bizarre et sale mais rien d’extraordinaire jusque là. Je ne peux pas entendre leur conversation mais le gars n’a pas l’air dans son assiette il a même l’air malade. Ampère est toujours assise là au fond, tranquille à l’écart de tous. Je tapote mes doigts sur le comptoir car je suis un peu nerveuse et que je ne sais pas quelle tournure cela va prendre.

L’autre pose alors sa main sur mon bras. Je vois alors un gars flanquer un coup à Ampère et … tout se passe si vite, je ne suis pas assez rapide que pour réagir et puis elle sait se défendre. Ensuite, s’est à Pietro qu’il s’en prend mais je n’arrive pas à suivre les mouvements de celui-ci. Il se téléporte. L’autre blondinet qui me tient le bras me propose de sortir dehors, alors maintenant je sais qu’il est avec eux. Pour commencer, chez moi on ne laisse pas ses proches en arrière. Deuxièmement, j’ai horreur qu’on me touche quand on ne se connait pas. Je lui jette alors un regard noir et arrache mon bras de son étreinte.

- « Désolé mon beau, chez moi on laisse pas ses proches se faire démonter et ça même si on doit s’en manger plein la gueule. »

Je saute alors de la chaise ou je suis assise et l’attrape avec mes deux mains pour faire un demi tour et la lancer dans le torse de gars qui malheureusement ne saura pas mon nom ce soir. Je fais un bond en arrière tout en lançant cette foutue chaise qui est d’après ce que j’ai senti très légère. Je suppose qu’Ampère n’a pas besoin d’aide et qu’elle va rendre la monnaie de sa pièce à ce connard et que Pietro peut s’en sortir aussi car je crois que je vais être occupée avec celui-ci.

Je sens déjà que je vais regretter de ne pas avoir pris la porte avec ce gars mais, je n’abandonne pas quelqu’un. Je vais m'en prendre plein la gueule, s'est toujours pour moi ça. J'ai jamais de chance, tout aurait pu très bien se passer et bien non! Bref, On est venu à trois, enfin plus ou moins… et on repartira à trois, vainqueurs, sur des civières ou entre quelques planches de bois.

Invité

Certaine fois, la vitesse ne suffit pas. Aussi rapide que l'est Pietro, rien ne pouvait le présager de ce qui l'attendait. L'homme à qui il parlait était vraiment étrange, semblant malade, bien qu'il réussit à sortir un papier de sa poche, qu'il posa sur la table. D'un éclair, invisible à l'œil nu, Pietro s'en empara, le rangeant soigneusement dans sa propre poche. Dégouté par son interlocuteur qui ne se gêna pas pour vomir, il fut soudain complètement détraqué, comme si quelqu'un essayait de le contrôler mentalement. Et merde. Un peu trop tard pour réagir, il ne vit pas le téléporteur, qui, d'un coup de pied bien placé, lui percuta le visage. Pietro résista difficilement au choc, mais son pouvoir lui garantissait une résistance plus qu'humaine, ce qui, en ce jour, n'allait pas servir à rien. Le soucis étant de contrôler ses mouvements. Ses gestes ne lui répondait plus, il ne pouvait même pas faire un pas sans s'étaler de tout son long contre le sol. Connard de mercenaire... Il ne put même pas porter secours aux filles, puisque lui-même s'avérait être dans une position plus qu'inconfortable. Cependant, il n'était pas Acolyte pour rien, et ça, son adversaire se devait de le comprendre. Il ne contrôlait pas ses gestes ? Aucun soucis, tout le monde allait en faire les frais, mais tant pis, vaux mieux toucher tout le monde que louper sa cible. D'un mouvement très rapide, trop rapide, Pietro se déplaça dans la pièce, provoquant de petites tornades, envoyant ses bras n'importe où, dans l'espoir de toucher ce connard de mutant. Si c'en était un. Il espérait seulement que ses comparses ne soient pas touchées, puisque, dans son état, plus rien ne lui était précis. Alors il voguait au rythme de ses pas, sans vraiment savoir ce qu'il faisait. La priorité était de trouver cet enfoiré de télépathe qui lui brouillait l'esprit. Si seulement il avait eu un casque, comme son cher père... Vif-argent se cogna plusieurs fois sur quelqu'un, et il souriait lorsqu'il remarquait que c'était des cris masculins qui lui répondait. Pour l'heure, il n'avait touché ni Ampère, ni Kaleigh, ce dont il était soulagé. Pour ne pas rester sans défense, il vibra, puisque cela n'engageait pas vraiment de mouvements de sa part, et qu'il pouvait, en restant fixe, rejeter toute personne tentant la maladresse de le toucher. Il réfléchissait, mais rien de ce qu'il pensait n'avait le pouvoir de le sortir de là. Enfermé à l'intérieur de son propre corps, il se maudissait, conscient que la soirée était une hécatombe sans nom... Il ne pouvait plus parler, puisqu'il ne contrôlait pas sa voix quand il était dans cet état, il ne pouvait pas bouger, bref, c'était la fin des haricots pour lui... Si seulement quelqu'un réglait son compte à cet enfoiré de télépathe...

[HJ : merci de me bloquer, là je sers à que dalle en fait xD. Les filles, si y'en a une qui peut buter ce télépathe, ce serait appréciable *.*. Parce que sinon je vais pas vous être d'une grande aide... Mais Lulu, tu vas pas me dire que ça va durer des heures cet état ? .__.]

Si Ampère s'était levée ce matin en pensant que la journée allait être tranquille, eh bien, c'était officiel: la réponse était non. Elle n'avait pas eu de feeling particulièrement mauvais quand elle avait franchi la porte du bar, elle avait juste trainé avec elle ce sentiment de méfiance qu'elle emportait partout avec elle. Ils étaient dans une zone plutôt dangereuse à fréquenter certes mais elle avait l'habitude de se tenir sur ses gardes et puis elle n'était pas du genre faible femme désarmée. Seulement, elle aurait dû avoir plus de flair et se douter que cette fois-ci la partie n'allait pas être aussi simple.

Malheureusement pour elle, cette heure de jugement lui valut un coup de poing bien placé. Venu d'on ne sait où, la jeune femme vit surgir soudain l'homme près d'elle...Elle n'eut pas le temps de réagir et se prit le violent coup dans la mâchoire. Tombant de sa chaise avec fracas, elle ne put rien faire d'autre que tenter de ne pas s'étaler de tout son long. Tentative plus ou moins ratée puisqu'elle finit sa course à terre, une foule de petites étoiles dansant devant ses yeux. La main sur le sol pour prendre appui, l'autre collée à sa joue, Ampère secoua la tête, tentant de reprendre ses esprits. Ça commençait à bien faire de se prendre des coups dans la figure, quand même, c'était tout ce que les gens savaient faire?

Reportant son attention vers la salle, elle constata que l'homme avait disparu et venait de se rematérialiser devant Pietro qui s'en était pris une bonne aussi...Décidément, ce type était vraiment rapide. Pietro s'éloigna, trop rapidement pour qu'Ampère puisse le suivre, provoquant un peu la panique dans le bar...Kaleigh, de sa place Ampère ne la voyait plus. En réalité, tout ce qu'elle sentait et percevait, c'était la douleur au visage, son orgueil blessé de s'être faite avoir et un grand sentiment de vengeance. Se concentrant, elle fit appel au courant des lampes situées juste au dessus du bar et fit voler l'énergie du plafond directement jusqu'à sa cible, le fichu téléporteur qui venait de se montrer particulièrement hostile.

Puis elle bondit peu gracieusement sur ses pieds et se précipita vers les tables, évitant au mieux les trajectoires erratiques de son collègue acolyte et cherchant Kaleigh des yeux parmi tout ce bazar. Et la trouva, plongée elle aussi dans la bagarre face à un autre type. Mince, c'était quoi ce traquenard?

Elle fit appel à l'électricité et sans plus de façons, lança son attaque contre le blondinet qui accostait son amie, en s'appliquant à préserver la jeune confrériste de son attaque. La foudre tomba du plafond sur l'homme comme la misère sur les pauvres, animée par un fort sentiment d'animosité féminin.

« Allez, prend toi ça dans la gueule abruti. »

Coucher sur le sol, en état visible de désintoxication et perturbé par le contrôle psychique dont il avait été victimes, le pauvre homme n'avait plus toute sa tête. Il sentait encore les échos de cet esprit puissant qui résonnaient en lui. Comment un télépathe avait put le prendre avec une telle simplicité le dépassait complètement. Il avait toujours crus que la drogue qu'il s'enfonçait continuellement dans les veines empêchant ces bêtes immondes d'entrés dans la tête des homme. Il détestait les mutants. Tous des merdes qui se devaient de mourir

Alors qu'il allait se relever, il fut happé par un puissant coup l'atteignant à toute vitesse et le propulsant vers l'arrière dans un grognement de douleur. Il atteint le sol sur la tête, le coup émettant ce genre de craquement indiscret que certains font de façon contrôlée. Cette fois-là toutefois, ce n'était pas contrôlé. Le coup craqué, la tête fendue, le sang s'écoulant lentement sur le sol. L'homme termina sa vie rapidement. Inconnu dans un bar ou un combat qui n'avait rien à voir avec lui était en cours.

Tout allait pour le mieux jusqu'à maintenant. Quicksilver était affaiblis et je n'avais pas l'intention de le lâcher tant que je n'aurais pas assuré notre liberté. Sauf que ce con avait de drôles d'idées en tête comme celle de se mettre à courir partout sans pouvoir se contrôler. Sérieusement, il avait plus de chance de se frapper dans un mur qu'autre chose. Je ne bougeais pas, au milieu de la pièce, parce que de toute façon avec Quicksilver qui déconnait ça ne changeais pas grand chose, quand j'entendis les éclairs résonné dans la pièce. Ce qui n'était en soi pas vraiment une bonne nouvelle.

Évidemment que j'allais être une des cibles principales, il n'y avait là aucune surprise. Je m'en étais déjà pris à 2 des 3 ennemis et je représentais un risque stratégique majeure. Je ne savais pas précisément ce que la jeune femme que X semblait apprécié savait faire mais la femme que je venais de frapper avait précisément le pouvoir de se servir de l'électricité. Il y avait une possibilité, faible mais existante, qu'elle soit celle qui s'en prend à moi. À genoux au milieu de lap lace, je serrais les dents en espérant que les éclairs allaient vite cesser. Ce qui finit par arriver. Elle était peut-être douée mais elle était encore jeune. Elle ne pouvait que faire une erreur.

Ce n'était ni la première ni la dernière fois que le gouvernement m'engageais pour tirer sur des ados dopés aux pouvoirs. J'aurais aimé dire que ça me faisait mal mais je comprenais toute la nécessité de ces actions. Il n'était pas possible de laisser ces jeunes faire des conneries jusqu'à l'âge adulte et pourrir la société pour laquelle tant de nous se battait. La femme devait avoir manqué quelques années de prisons salvatrices car visiblement, elle avait dépassé l'âge bénie ou les actions pouvaient être irréfléchis. Une fois adulte, il faut se mettre à prendre ses responsabilités. C'était moi qui allait tirer, c'était moi qui allait la blesser mais au final, c'était elle qui avait attaquer la première. Je me suis donc retourné en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, sortant un pistolet de sous mon manteau, et ouvris le feu. La balle passa au travers de son bras gauche, traversant la peau comme une feuille de papier. La blessure allait être douloureuse mais juste.

-Ça va bien faire maintenant! Cesse de vous battre ou on vous ramène les pieds devant au commissariat!

J'aurais put parler dans le vide, je ne vois pas la différence que ça aurait donné. Swan était trop occupé à jouer avec le cerveau du fils de Magnéto pour m'écouter et X devait être énervé après le choc et son échec amoureux. C'était sensé être une mission facile ou on mettait hors de combat quelques Acolytes qu'on allait ramener au gouvernement pour une belle prime. Là ça tournais au ridicule avec ce type qui envoyait de l'air partout et l'autre folle à l'électricité. Mais ou était l'époque ou j'étais encore en Angleterre. Mon pays natal me manquait vraiment. Dès que cette mission était dans la poche, je retournais la-bas pour des vacances.

Qu'elle triste situation que c'était de voir ma cible tenté d'attraper sa queue dans la pièce. Il devait s'attendre à pouvoir faire des dommages à moi ou mes collègues mais a part se prendre de chaises et des tables il ne pouvait pas faire grand chose. Rayez ce que je viens de dire, il peut aussi tuer l'appât. N'es-ce pas triste de voir ce pauvre homme qui n'avait rien demander être tué d'un seul coup par Pietro? Si seulement ça avait été un d'entre nous maintenant peut-être qu'il aurait eu la moindre chance. Bon, étant donné qu'il refuse de faire le beau, agissons un peu plus en profondeur.

J'aurais aimé mettre mes menaces à exécution immédiatement mais j'ai été forcé de détourner les yeux un instant à cause du choc lumineux. L'effet de mon virus n'allait de toute façon pas s'atténuer aussi rapidement. Je me retournai vers la jeune femme alors qu'elle décochait un nouvel éclair en direction de X. Peut-être que ça va réduire ses ardeurs. J'allais ouvrir ma canne, dévoilant une fine mais solide lame et coupé les mains de cette ingrate mais Solo s'occupa d'elle avant à l'aide d'une arme à feu. C'est chose font vraiment trop de bruit mais au moins, ça allait être effocace. Alors, ou en étais-je avec monsieur-le-fils-de-magnéto?

Mélanger les sens était d'une grande joie mais maintenant, ce serais un peu plus complexe. Je contrôlai ma respiration et fixa mon regard sur ma cible. Le virus s'alterna légèrement dans le corps de mon adversaire. Chaque mouvement se mit alors à créer une légère tension dans le corps de l'homme. Légère tension qui devint de plus en plus abominables. C'était comme des centaines d'aiguilles perforant les articulations de ma proie. Ce n'était pas bien plaisant pendant les dix premières minutes normalement mais, à la vitesse de l'homme, il n'en aurait que tout au plus d'une seule avant de crier de douleur en se roulant sur le sol.

C'est à peine si j'entendis l'appel de Solo. Cet homme était pour le moins ridicule à ce prendre pour on ne sait trop quel charismatiques leader alors qu'il n'était qu'un piteux m'as-tu-vu. Je n'avais pas l'habitude de prendre des ordres et ça n'allais pas commencer maintenant. S'il avait envie de dire à tout le monde comment agir alors sois-te, moi je vais simplement l'ignorer. Je m'approchai un peu de Pietro alors qu'il vibrait sur place. Dans la capharnaüm qu'il créait, je savais que personne d'autre ne m'entendrais.

-Pauvre petit Maximoff. Bientôt, tu vas mourir. Tant pis si le gouvernement voulait te mettre la patte dessus. De toute façon, on pouvait vous ramenez mort.

Mais c'est qu'elle était folle cette nana. D'accord, elle t'avait un cul génial et tout mais pas de là à accepter qu'elle tente de me blesser. Elle n'avait même pas eu le temps de prendre la chaise que je savais déjà ce qu'elle avait l'intention de faire. Je n'eus aucun problème à l'attraper et renvoyer son arme contre elle en pivotant sur moi-même. Le choc allait être violent au possible. J'avais bien besoin de m'entraîner, je devais avoir perdu 5 ou 6 livres de muscles ce dernier mois, mais pas de là à avoir le moindre problème pour tabasser ce genre de joli minois.

-Désolé ma jolie, mais je sais ce que tu vas faire une seconde avant que tu le fasse.

Sauf que je ne peux pas me brancher sur plusieurs personnes simultanément. Normalement, je passe d'un esprit à l'autre rapidement et mon entraînement fait le reste mais là je prévoyais que tout le monde soit occupé Eh bien, visiblement ce n'était pas le cas. Les éclair me frappèrent de plein fouet et je ne pus que serrer les dents en espérant que ça passe parce que je n'avais pas le pouvoir de faire quoi que ce soit tant qu'elle me frapperais avec ça. Heureusement, ça couperais l'envie a la jeune femem de me frapper simultanément ou elle aurait sa part d'électricité dans le corps alors je ne me prenais pas un deux contre un.

Lorsque l'électricité cessa dans une déflagration, je compris que Solo venait de faire sa part. Swan ne devait pas porter d'autres armes que ses disques de musiques classiques barbants. Ceci dit, je redevenais une cible d'attaque potentielle et je n'avais aucune idée si la jeune femme c'était retrouvé avec une arme entre temps. J'ouvris les yeux pour la retrouver et me connecté à son esprit, en espérant qu'il ne soit pas trop tard. Je pris de l'avance en choisissant, parmi le très large panel que j'avais, les types d'entraînements en art martial que j'allais utiliser. J'allais donc me concentrer sur le Taekwon-do, lu jujitsu et le Close-combat.

-Je suis de retour ma jolie!

HJ: Oui Pietro, plusieurs heures même si Swan est au sol. Vous êtes contre certains des meilleurs mercenaires Marvel, ne le prenez pas personnel Twisted Evil

Invité

C’est un véritable chantier de guerre, l’un coucher sur le sol l’air complètement dingue, tente de se relever mais n’en a ni le temps ni la chance car Vif argent le renvoie en arrière ,immédiatement et sans trop le vouloir, pour finir une seconde fois sur le sol. Je n’ai pas pu voir comment sa chute s’est terminée mais d’après l’impacte il a du morfler. Un autre gars semble manipuler Pietro. Celui-ci ne semble plus en mesure de combattre mais tente désespérément de se débattre en faisant un peu le ménage. En le voyant comme ça, je n’ai aucune envie d’être à sa place, et je ne sais pas non plus comment réagir. J’ai eut de la chance, j’ai pu éviter la chaise qu’il m’a renvoyée sur le coup. Je dois donc comprendre qu’il est télépathe ou quelque chose dans le genre. D’ailleurs il confirme un peu mes soupçons en affirmant pouvoir deviner ce que je vais faire une seconde avant de passer à l’action. Ce qui est un peu inquiétant dans les circonstances actuelles car il faut vraiment que je me débarrasse de lui. Là, j’imagine qu’il va tenter de se venger mais grâce à l’intervention d’Ampère, j’ai gagné quelques secondes et il n’a pas eut le temps de me cogner. Il n’y a vraiment rien à dire, Ampère gère parfaitement, elle a grillé ce mec sans me toucher. J’utiliserais bien mes pouvoirs mais, premièrement ça détruirait la quasi totalité du bar et ensuite, ça toucherait tout ceux qui m’entourent et je ne pense pas qu’Ampère et Vif Argent seraient ravis que je les envoie dans les quatre coins de la pièce. Bien que une bonne claque dans la belle gueule de Vif argent pourrait le remettre sur pattes, franchement ça reste tentant.

Un autre s’y met et tire dans le bras d’Ampère, je fais un bond en arrière quand j’entends la détonation de l’arme et je décide alors de tout envoyer en l’air, ça va faire mal mais je prend le risque car si je ne fais rien, je risque de m’en vouloir et si je tente encore de taper sur l’autre blondinet il risque encore d’éviter mon attaque. Je passe alors en mode défensive et je vais donné une bonne claque à tout ces hommes, on aura peut être le temps de partir. J’enlève alors mes gants et en une seconde c’est partit. Un claquement de main aura suffit pour envoyé une onde de choc assez puissante pour propulser toute la populace, Ampère et Pietro contre le mur du fond ou dehors. Les verres, se brisent, les chaises, les lampes et tout le monde est propulsé un peu partout. J’ai le temps de me protéger et de faire un pas de coté avant que la lampe ne me tombe sur la tête. C’était de justesse, j’ai failli me faire fracasser le crâne par une .. Lampe. Je cours, dans la direction de Vif Argent pour tenter de le sortir d’ici. Je ne fais pas attention à Ampère mais elle surement eut plus de chance que Vif Argent qui ne semble même plus contrôler ses mouvements. Je décide donc de courir dans sa direction et de laisser Ampère se démerder. Elle saura quand même se relever seule. Par contre, je n’ai pas le temps et je ne vérifie même pas que l’onde de choc ait touché tous les imbéciles ici présents.

- « Vous me pardonnerez. Allez, on dégage! »

Sujet: Re: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Sam 5 Mar 2011 - 16:45

Absorbée par sa cible et la volonté de faire tomber l'homme, concentrée sur la personne de Kaleigh qu'elle désirait préserver, Louise ne vit pas l'arme pointée sur elle. De toute façon, avec le chaos qui venait de s'instaurer en à peine quelques minutes, la jeune mutante aurait bien été en peine d'apercevoir quoi que ce soit dans le bar. Mais cette fixation sur son attaque fut une grande erreur tactique de sa part...Décidément, la demoiselle était encore bien loin de devenir une confrériste à part entière. Trop centrée sur une cible, pas assez alerte avec le reste...Le chemin était long avant de devenir une bonne combattante et Ampère allait payer cher son manque encore évident d'inexpérience et d'attention.

La balle pénétra au niveau de son biceps gauche et traversa son bras en une fraction de seconde. A peine un court moment, et une douleur fulgurante qui lui arracha un cri. Stoppant son attaque sur le champ, la demoiselle porta la main de son bras valide à la blessure, écrasant la plaie, et baissa les yeux. Déjà le sang commençait à couler entre ses doigts, tachant le tissu de sa combinaison. Et mince. La douleur était à peine supportable...C'était la première fois qu'Ampère se faisait tirer dessus et bon dieu, ce que ça pouvait faire mal. Rageuse, les larmes aux yeux, elle s'obligea à serrer les dents. Elle n'avait pas vraiment le loisir de se laisser aller pleurer et se concentrer sur sa blessure...Les gens autour d'elle ne lui feraient pas de cadeaux...

Elle releva la tête, cherchant tant bien que mal celui qui venait de lui tirer dessus. En vain, bien sûr. Au travers de ses yeux qui commençaient à s'embuer, la tâche devenait ardue. Impuissante et furieuse, la douleur et la colère l'empêchant de réagir correctement, elle put seulement laisser échapper d'une voix saccadée, entre ses dents serrées:

« Conna... »

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, ni même se songer à faire quoi que soit. Ni même à fuir. L'attaque de Kaleigh la projeta soudain en arrière...D'un seul coup, elle se sentit propulsée dans les airs. Elle ainsi que le reste de la pièce. La puissance de l'onde de choc l'envoya dans le décor, la faisant violemment heurter au passage une chaise qui volait près d'elle. Ampère se sentit hurler, lorsque le meuble de plastique frappa avec force son bras blessé. Mais son hurlement dura peu, soudain entravé en un cri rauque lorsqu'elle atterrit violemment contre le mur du bar, écrasant au passage la vitrine qui contenait les bouteilles. Le meuble vola en éclats, les verres explosèrent en un milliers de morceaux qui volèrent dans les airs. Certains venant se ficher dans sa peau...

Mais cela, Louise ne le sentit pas, fort heureusement. Le choc l'avait déjà fait sombrer dans le noir le plus total. Elle perdit connaissance, et s'écroula à terre avec autant de grâce qu'une poupée de chiffon. Le corps recouvert de plaies et de sang...Et elle resta là, gisant inanimée.

A la merci de tous...

Sujet: Re: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Sam 12 Mar 2011 - 15:18

C'était le bordel dans la place. Presque tout le monde aurait manqué ce tir. Sauf que j'étais un expert. La balle ne frappa pas le torse comme je l'aurais voulu, déplacée qu'elle fut par un courant d'air non calculé, mais atteint quand même le bras de la jeune femme qui jouait à miss électrique. Cela dit, elle s’était montré un gros problème. Je laissai donc Swan s'occuper de Quicksilver, puisqu'il semblait y arriver sans trop de peine, et je m'approchai de la jeune femme. Elle était sur le sol, en mauvais état. Je me tins debout quelques secondes face à elle. Je levai mon arme en direction de sa tête.

C'est à ce moment que je sentis ma tête commencer à tourner. L'électricité qui venait de passer à travers mon corps faisait son effet à retardement. Probablement une question d'adrénaline. Maintenant, je sentais ma bouche sèche et mes muscles résonner de façon étrange. Je pris une profonde inspiration, tentant de surpasser l’effet de cette attaque vicieuse. Je repris un peu de solidité, je ne pouvais pas faire mieux en quelques secondes. De toute façon, je devais me concentrer sur la scène en cours. Ce n'était pas juste tellement...

-Pourquoi fallait-il que vous choisissiez la voie du crime? Le B...

L'explosion arriva à ce moment-là. En plein milieu de ma phrase. Je n'avais pas prévu ce genre de réaction extrême de la part d'un des mutants. Pietro foutait la merde comme un pro, mais ça, c'était presque trop. Je perdis mon arme sous le choc. Je sentis mes pieds quitté le sol. Un instant dans les airs, je sus que l'atterrissage allait être déplaisant. Valait mieux l'éviter dans ce cas. Mon corps s'évapora dans l'air. Je me retrouvai instantanément sur le toit du bar, troublé, mais en parfait état. Excluant évidemment les effets de l'électricité qui revenait rapidement. J'allais avoir besoin de prendre une pause bientôt. Sur le bord du toit, je vis la jeune femme qui jouait de l'onde de choc qui sortait à la course. Petite conne.

Je n'usai même pas de la télépathie pour entendre le hurlement de X. Le pauvre, il venait de se prendre un râteau plus explosif. Je rigolai en le voyant sortir à la course. La jeune femme ne savait pas ce qui l'attendait. Le fait est que si elle méritait de se faire tabasser un peu, l'important était l'acolyte. Il valait mieux se débarrasser des deux jeunes femmes sans s'embarrasser de corps. Téléporter quatre personnes était déjà amplement suffisant pour moi. Je retournai à l'intérieur du bar. Je jetai un oeil à la pièce pour apercevoir Swan debout près de Pietro. Il semblerait qu'il ait retrouvé ses esprits aussi malgré une marque rougeâtre sur son bras. Sans aucune forme de signe, je pris le corps de la jeune femme sur laquelle j'avais tiré. Et je me téléportais à nouveau dans la ruelle... devant une vision d'horreur.

Il y a une beauté dans le corps d'un homme se tordant de douleur comme celui du jeune fils de Magnéto sous mes yeux. Toute la pression que je mettais sur son pauvre esprit était plus que pourrait le supporter n'importe qui. Voir quelques larmes s'écouler fut presque suffisant pour me tirer un cri d'extase. Évidemment, ne nous emballons pas. Je ne suis pas une sorte de pervers sexuel non plus. La concentration pour ce niveau de travail me demandait d'ailleurs pas mal d'effort et lorsque je me décidai à ralentir, je fus obligé de cesser complètement.

L'explosion poussa mon corps plusieurs mètres en avant. Au début, je tentai de garder pied au sol, mais mes pieds entrèrent en contact avec le corps de ma victime. Je décollai immédiatement, me retrouvant dans une position volante grotesque. Le pire fut ma chute. Je tombai sur mon bras gauche, directement sur une chaise du bar. La douleur fut puissante. L'espace d'un instant, je crains que je me fusse brisé quelque chose, un son peu réconfortant étant passé. Je serrai les dents un instant en me redressant dans une position assise. Prenant une bonne respiration, tâtant ma blessure de l'autre main, je confirmai que je n'avais rien de grave. Visiblement, ce n'était pas le cas de X. Enfin, en ce qui concerne sa dignité surement.

Le hurlement était disgracieux et tout à fait inutile. La grosse brute épaisse passa à toute vitesse par-dessus une table, courant en direction de la rue. Qu'il fasse ce dont il avait envie. Moi, je voulais renvoyer ma douleur à quelqu'un d'autre. Je m'approchai de Quicksilver, prenant le temps de m'appuyer fermement sur mon pied gauche qui, tristement, se trouvait sur les doigts d'une main de ma victime. C'est à ce moment-là que Solo se téléporta à l'intérieur. Ce petit con avait osé éviter ce que personne ici n'avait pu. Je ne pouvais pas vraiment le blâmer, mais ça aurait été une jouissance de le voir avec du sang coulant du visage. Il me jeta un oeil sans un mot, je crois qu'il ne remarqua même pas que j'écrasais les doigts de l'homme à mes pieds qui souffraient comme il le faisait depuis plusieurs minutes. Il s'empara du corps de la jeune femme électrique et partit avec elle.

Une seconde après, j'entendis un échange de cris entre Solo et X, pas la moindre idée de ce que c'était. De toute façon, je voulais profiter pleinement des prochaines et dernières minutes que j'allais passer avec Maximoff. C'est à ce moment-là que j'entendis un cric-crac suspect provenant de l'arrière du bar, je soulevai les yeux pour voir ce qui venait.

J'aime les filles qui me défient, comme si c'était marrant d'avoir une fille qui se couche en étoile pendant toute la scène intéressante. L'espace d'un instant, je crus qu'il était venu le temps de rigoler. Au corps à corps, personne ne pouvait me résister à moins d'être dans une rage animale et une aussi jolie créature ne pouvait surement pas y arriver! Alors que je me reconnectai à son esprit, je lus quelque chose de très déplaisant. Ce genre d'attaque, je n'avais pas la moindre chance de l'éviter ni de l'endurer. Vous savez, il y a toute une différence entre « résister » et... ça.

Je sentis presque la peau de mon visage vibrer sous l'impact de l'attaque. Je fus repoussé avec une force que je n'attendais même pas. La première chose dont je me rendis compte après ça, c'était d'atteindre de plein fouet le mur opposé du bar. Je sentis même le mur se fendre sous l'impact, et la douleur extrême qui s'en suivit. Je tombai sur mes genoux, les mains contre le sol. Je pris quelques profondes inspirations. Je sentais la colère monter alors que ma respiration s'accélérait avec force. Je ne pus simplement pas m'empêcher de hurler ma colère.

Je serrai les poing en me dirigeant vers la porte pour sortir lentement. Je fis quelques pas dans la rue avant de me figer au milieu de la place, le corps droit et tous les muscles du corps tendus à l'extrême. Je ne devais pas perdre mon calme. Ceci dit, ça ne m'empêchait pas de détruire tous les os du corps de la jeune femme. Je repris ma marche d'un pas plus rapide et une fois approché, je fis ce que je savais le mieux.

Passant d'un type d'art martial à l'autre, j'enchainai un nombre impressionnant de coup de pied et de coup de poing. Bloqué? Elle pouvait essayer, et y arriverais parfois, mais c'était parce que je le voulais bien. Un expert en art martial est très difficile à battre sans un entraînement de même niveau, j'en connaissais des dizaines. C'était une chose d'échanger quelques coups en blague dans un bar mais dans un endroit ouver comme ici, ça en était une toute autre. Même les passants aux alentours c'étaient retiré à toute vitesse en voyons le talent dont je faisais preuve. Ceci dit, c'était presque triste de détruire un aussi beau corps. À ce moment, la je sentis une main dans mon dos et je me retrouvai face au vide. Cessant une attaque en plein centre, je me retournai en direction de Solo.

-Arrête! C'est pas nécessaire!
-Je tue comme j'en ai envie!
-T'es stupide ou quoi? Je ne peux pas tenir 6 corps dans une téléportation on la laisse aller!
-Non!

Je me retournai en direction de la jeune femme, j'allais finir mon travail peut importe ce qu'en pensais cet idiot. C'est alors que je sentis le coup de pied derrière ma tête. Coupant mon lien avec la jeune femme, j'ouvris l'esprit de Solo, il se téléporta sur ma droite après que je l'aie sut, il me fallut simplement un seul coup de poing pour l'arrêter. Un puissant coup de coude dans le cou l'envoya au sol presque sans connaissance. Il lui faudrait quelques minutes avant de reprendre ses pensées. D'ici là, j'allais avoir fini.

-Alors, on en était ou ma jolie?

Invité

J’ai quand même réussi à les envoyer promener sauf un. Je l’ai vu se téléporter et disparaître. Au moins il ne s’occupe pas de moi. Je me suis mise à courir sans remarquer que mes compagnons étaient hors services. Fais chier. Je cours toute seule va falloir que j’appelle à l’aide ou… non faut que je retourne les chercher. Je n’ai le temps de rien, je ne comprend pas ce qu’il se passe mais le blondinet doit s’être réveiller. Une chose est sure, je vais en prendre plein la gueule mais ça, j’ai l’habitude maintenant. J’ai aucune chance face à un fou furieux moi. Ampère est naze en partie à cause de moi et l’autre semble complètement à coté de ses pompes. J’ai eut le temps de faire quelques mètres quand j’entends quelqu’un qui cours derrière mon cul. C’est donc bien lui et je n’ai même pas eut le temps de me retourner qu’il s’attaque à moi en me faisant tout un cirque. Je m’y connais pas en art martiaux mais je m’en suis pris plein la gueule en quelques secondes. Je m’écoule sur le sol, le cul par terre je passe le dos de ma main sur ma lèvre qui est ouverte. Un autre mutant apparait et lui dit d’arrêter que cela n’en vaut pas la peine mais le blondinet n’a pas l’air du même avis et le met hors service un instant. Je recule en poussant avec mes pieds sur le sol. Il se retourne encore une fois sur moi et me demande ou nous en sommes. Je me met à lui crier dessus.

- « Ne pose plus un seul doigt sur moi ! Dégage! Ne t‘approche pas! Cabròn ! »

J’ai plus vraiment le choix, il faut que je l’envois promener une seconde fois pour le calmer un peu. J’ai remarqué qu’il pouvait anticiper mes attaques physiques mais pas une onde de choc et c’est bon pour moi. Je tape alors une autre fois dans mes mains mais cette fois afin d’envoyer une onde de choc encore plus puissante que la dernière. Le voilà propulsé en arrière jusque dans un tas d’ordures et de container. Il va pas m’en vouloir davantage pour ça. Inconsciente, comme toujours, je me relève avec difficulté et m’avance face à mon agresseur qui commence à devenir pénible. Je m’appuie sur mes genoux et avance mon visage assez prêt pour lui murmurer quelques mots tout en passant une autre fois ma main sur ma lèvre et remarquer le sang sur le dos de ma main. J’espère que l’autre ne vas pas se relever. Je ne dois pas les laisser partir avec Vif Argent.

- « Te sens pas obligé de me cogner davantage. Je sais que tu dois avoir les nerfs, je ressens la même chose là. Je suppose que tu m’aideras pas à récupérer mes proches. »

Je frotte alors les paumes de mes mains devant ses yeux. Cela fait un peu mal mais ça ira. Il faut que je retourne chercher Ampère, j’ai cru qu’elle était en mesure de se lever mais a mon avis elle doit être dans les vapes. La galère, comment je vais m’en sortir moi… va me falloir beaucoup de chance cette fois. Je vais avoir pas mal d’hématomes sur le corps à cause de ce crétin ma lèvre saigne j’ai mal aux hanches, aux cuisses et il a même réussi à me cogner dans le ventre. Sale con. Je sais pas si j’ai bien fait de rejoindre les rangs de la Confrérie je m’en prend plein la gueule. Je me redresse et le regarde de haut. Je tourne alors les talons pour retrouver Ampère tout en criant le dos tourné.

- « On est pas tous pareil. »

Sujet: Re: The Price of Knowledge [PV. Inscrits] Mar 22 Mar 2011 - 23:21

L’avantage d’être inconscient, parce qu’il y en a quand même un, c’est qu’on ne ressent rien. Ni la douleur de la chair meurtrie et mise à nue par un projectile de métal, ni celle des muscles malmenés après avoir été violemment catapulté contre le mur. Ou encore la souffrance de ressentir des dizaines de morceaux de verre fichés dans sa peau. En revanche, quand on reprend conscience, la donne change et la douleur se réveille…Sans doute Ampère aurait-elle préféré rester encore un petit peu dans les vapes, mais ce ne fut pas le cas. Soulevé sans ménagement par son bourreau, télétransportée, elle revint brutalement à la réalité. Encore groggy, encore sous le choc, elle ne sut pas très bien ce qui se passait. Et lorsque l’homme qui la tenait fut brutalement mis à terre, elle tomba à son tour, expérimentant la « douceur » du béton.

Elle roula par terre et aussitôt, ses multiples plaies se déchainèrent, lui arrachant une plainte rauque. Se relever fut tout une épreuve pour la jeune femme, qui ne sentait quasiment plus son bras. La perte de sang ne semblait pas très importante…ou du moins pas assez pour indiquer qu’une artère importante avait été atteinte. Néanmoins, la demoiselle avait plutôt intérêt à se faire un garrot si elle voulait garder le minimum syndical d’hémoglobine dans son corps nécessaire à sa survie. Jetant un coup d’œil, elle remarqua une forme étendue, celle de celui qui venait de la transporter, et elle le regarda avec mépris. La mutant aurait pu en profiter pour lui décocher un bon coup de pied ou l’achever mais elle n’avait pas le temps de rester là. La mission, simple au départ, avait rapidement tourné au vinaigre…On les avait attiré à Mutant Town avec la première excuse venue et eux avaient plongé la tête la première dans les ennuis. Il ne s’agissait plus de rester, ils n’étaient plus vraiment en état de combattre, surtout elle. Alors il fallait prendre le large. Et vite.

Son bras blessé ballant contre son corps, presque inutile, elle prit appui de sa main droite pour se relever difficilement, puis leva les yeux. Et la première chose qu’Ampère vit fut la frêle silhouette de Kaleih non loin d’elle…La jeune femme venait d’envoyer au tapis l’homme qui l’assaillait depuis le début. Apparemment, la décharge qu'elle lui avait mise quelques instants plus tôt dans le bar n'avait pas visiblement suffit pour le mettre hors de combat. En tout cas, les deux femmes semblaient gagner un semblant d’avantage. Ampère ignorait où se trouvait l'acolyte mais d'eux trois, c'était sans doute le mutant le plus apte à se débrouiller seul, non?

« Kaleigh, viens, on va s’occuper de ton pote. »

Sortant son arme de son bras valide, elle se rapprocha de l’homme à terre avec la ferme intention de lui demander des comptes. Derrière elle, Kaleigh la suivait, prête à les défendre et à retaper dans ses mains si les choses partaient de nouveau en vrille. Ampère, elle, ne perdit pas de temps, et fit feu vers le type, l’atteignant à la cuisse.

« Un partout, connard, et j'ai d'autres surprises. Maintenant, avant que tu perdes tout ton sang, qui es-tu? »

La mission toute entière était purement farfelue. Moi et deux autres types devions attraper un imminent membre de la confrérie, sans savoir qui c'était, et le ramener derrière les barreaux. La carte blanche était bien jolie, et la paye tout autant, mais je savais dès le début que le manque d'information solide était un attrape nigaud. Sauf qu'on ne crache pas sur une chance comme celle-là. Une chance de venir dans les bonnes grâce de ceux qui font la loi du présent. J'avais perdu du brillant sur mon étoile dorée et c'était peut-être ma dernière chance de ne pas la voir se ternir une fois pour toute. Si mettre derrière les barreaux quelques petits bras de ces terroriste était tout ce qu'il fallait pour que je reprenne ma place d'antan alors sois-te. Même si je devais me coltiner des types comme X et Swan.

Le truc c'était qu'évidement, rien n'est jamais simple. On a beau se travailler comme un bœuf du matin au soir, on se retrouve forcément les quatre fers en l'air à se rouler dans le fumier. Je ne l'avais pas volé pourtant cette victoire. J'avais fait des conneries mais j'avais tout fait pour les réparés. Qu'es-ce que le destin attend de moi pour me laisser un peu de répit? Que je règle la faim dans le monde? Il y a de ces connards qui croient au Karma. Qu'ils se le foutent là ou je pense. S'il y avait une telle chose, tout aurait été mis en place comme un professionnel de Tetris. Personne n'aurait été blessé, la mission aurait été terminée en moins de deux et j'aurais put rentrer tranquillement à la maison avec un sourir au visage. Au lieu de ça, je me tordais de douleur dans un cartier malfamée sous les ordres rigolos d'une de ces folles dingues qui suivait Magnéto.

-Fait chier putain! Tu veux savoir qui je suis? Quoi tu veux me trouver dans le foutu bottin de téléphones histoire d'avoir une convers marrante sur le dernier blockbuster? Va te faire voir. On aura cette discussion quand toi et tes petits amis serez derrière les barreaux. T'entend ça? Les sirènes. C'est le point de match. Je gagne.

Au loin, les sirènes résonnaient effectivement et c'était déjà visible qu'elles étaient nombreuses et provenaient d'un peu partout. D'ici une ou deux minutes, tout le cartier allait grouiller des forces du BAM. Je bluffais. Ils ne devaient pas intervenir. Pour autant que je sache ils n'étaient même pas au courant de cette mission. Surement que le petit jeu de X et la jeune femme explosive avait poussé quelqu'un à appelé les flics et eux, quand ils ont entendus parler d'explosions et de téléportation, ils ont envoyés les pros dans le domaine. Ceci dit, ils n'allaient pas prendre Pietro sans mon accord. Je me téléportai à côté de X qui se relevait péniblement, appuyé sur une poubelle avec une seule jambe d'utilisée, je posai ma main sur l'épaule de l'homme pour me téléporter à nouveau dans le bar.

À l'intérieur, je me trouvai devant quelque chose que je n'attendais pas. Swan, seul, au milieu de la pièce, observant la porte de la sortie arrière. Il se retourna vers moi avec un regard assassin. Qu'es-ce qu'il y avait de si mal, je craignais déjà le savoir.

-On fout le camp, il y a plus rien à voir

C'était suffisant pour moi, malheureusement. Swan vint vers moi et posa sa main sur mon épaule. J'activai à nouveau mon pouvoir et je le fis à quelques reprises histoire de disparaître vers notre planque.

Le son m'inquiéta évidemment. Comment es-ce que quelqu'un qui, l'air de rien, c'était évader d'un lieu pris d'assaut par un groupe de mutant, pouvait se dire qu'il était une bonne idée d'y retourner alors que des cris de douleur en provenait. Il y avait là matière à une dissertation entre psychologue à ne points en douter. À tout le moins, il aurait fallu si un humain stupide c'était dit que c'était une bonne idée de faire une telle apparition. Ceci dit, si les humains sont des idiots, certains mutants ont quant à eux ce que l'on pourrait appeler un certain panache.

L'homme devait avoir dans la fin cinquantaine, visiblement dans une forme physique exemplaire et portait un costume noir impeccable. Je ne le reconnus pas mais l'insigne du BAM qu'il portait accroché à son costard ne manquait pas d'attirer l'œil. C'était certes une nouvelle prévisible mais décevante dans le fait qu'on nous avait promis aucune interférence. De là à dire que j'allais m'en prendre à lui, il ne fallait pas faire un saut de géant. Mon pouvoir cessa d'affliger des tourments innommable au pauvre Lehnsherr, m'attendant à toute une histoire.

-Monsieur Swan. […] Comptez-vous chanceux que je ne suis pas sensé être ici. Vous seriez mis sur toutes les listes rouges du gouvernement. C'est une chance pour nous deux que vous ne pouvez pas vous le permettre sur ce coup-là n'es-ce pas? J'ai donc une étrange impression que moi et monsieur Lehnsherr ici présent allons devoir vous faussez compagnie. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. Passez une belle soirée.

Pas un mouvement en trop, pas un serrement de dent visible. Alors que l'homme se pencha pour récolter le corps sans connaissance du fils de Magnéto, je retins de toutes mes forces mon envie de mettre ce type à terre. Je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas agis mais sur le coup, cela me semblait une incroyablement mauvaise idée. Une fois que l'homme eut prit son nouveau bijou et ai quitté l'enceinte, Solo et X apparurent derrière moi. Un simple regard aurais dut suffire, mais j'ouvris la bouche pour émettre un commentaire sifflé entre mes dents.

-On fout le camp, il y a plus rien à voir

Étonnamment peu bavard, peut-être à cause de la blessure à la jambe que je ne relevai même pas, comme si j'en avais quelque chose à foutre, Solo nous téléporta de quelques sauts en direction de la planque. Pendant le voyage, je réfléchis à toute vitesse à ce qui c'était passé sans rien comprendre. Ce type, j'aurais vraiment dut le tuer.

L'explosion m'éclata une seconde fois au visage. J'avais essayer de l'éviter, seulement c'était une onde trop large pour que je puisse. Une fois dans les poubelles, mon crâne frappa quelque chose de dur. L'esprit en compote par les éclairs électriques et le choc, j'eus toute la difficulté du monde à me remettre sur mes genoux. Je n'entendis même pas le coup de feu de la jeune femme, ou peut-être que je ne pouvais simplement pas analyser cette perception avec ce qui restait de mon état. Une fois sur mes genoux, je remarquai que le sol changea pour une surface en bois ou trônait une bouteille couchée. Un peu plus, j'aurais put voir le voilier qui s'y prélassait. Quelques secondes après un autre changement, et un autre. Ce ne serais pas tout de suite que je m'en rendrais compte mais déjà, nous étions dans la planque. Je serais d'ailleurs le dernier sortis d'ici.

HJ: Les voitures de police s'approche rapidement, si j'étais vous, je ne m'attarderais pas forcément...

Invité

Ampère est de nouveau sur pieds, en colère, sans doute, elle envoie une décharge et tire dans la jambes du blondinet. Cela me fait sourire bien entendu après les coups qu’il m’aura donné il peut bien en baver un peu. Ampère lui a poser une question mais il n’aura pas l’occasion de répondre étant donné que l’autre mutant de tout à l’heure l’emporte avec lui avec un petit tour de téléportassions. Je déteste ce genre de mutant. J’aurais bien envoyé une onde de choc pour les empêcher de partir mais je suis épuisée et je n’en aurais pas eut le temps. Les sirènes de police résonnent. Je me retourne vers Ampère en lui empoignant le bras avec force pour courir vers le dernier endroit ou j’ai vu Vif Argent. Je cours en emportant Ampère avec moi, on est épuisée mais faut pas oublier Pietro. Une fois sur place, je constate qu’il n’est plus là. C’est déjà trop tard. Les flics arrivent, je reprend Ampère par le bras, j’espère ne pas lui faire mal et m’enfonce dans les ruelles.

- « Ils l’ont eut. Ils ont eut Pietro! »

Une voiture se trouve à l’arrête, l’homme attend quelqu’un à première vue, je lâche Ampère, ouvre la portière et sort le gars de là en lui donnant un coup de coude dans le visage. Je recule l’homme en le tenant par les bras et le place a un mètre de la voiture… Oui faut éviter de lui rouler sur les jambes. Une fois installée à la place du conducteur, je met le contacte et je regarde vers Ampère avec des yeux de chien en me grattant la tête.

- « Désolé de dire ça maintenant mais... Je sais pas conduire. »

Les flics se rapprochent, je les entends il ne vont pas tarder. L’homme est au sol et ne pourra pas témoigner tout de suite, on aura juste le temps de se garer plus loin et de retourner a la Confrérie à pied. Je m’extirpe tant bien que mal de mon siège pour glisser sur l’autre place afin qu’Ampère puisse faire le tour et s’installer à la place du conducteur. J’espère juste qu’elle ne tombera pas dans les pommes et qu’on ira pas s’emboutir dans une façade ou pire.

Une chose est sure, si je croise une prochaine fois ce blondinet, je le tue. Je l'aplatis comme une crêpe et je lui brise les os. J'ai mal au ventre et je vais avoir des hématomes sur une bonne partie du corps. En plus, ils ont embarqué Vif Argent. Même le simple fait de poser mes fesses sur ce siège me fait mal.

- « la proxima vez lo mato! Te lo juro »

Dommage, c'était bien tenté mais malheureusement, Ampère n'était pas la seule à savoir faire des tours de passe passe. Non seulement, elle s'était fait rembarrée dans les règles mais l'imbécile venait de disparaitre. Peur d'elles? Peur de la police? Non, simplement, ils avaient finalement réussi à avoir ce qu'ils étaient venus chercher et ils mettaient à présent les voiles, laissant tomber ce qui ne les intéressait plus. Autrement dit, elles, les petites confréristes sans importance. Légèrement vexée mais consciente de danger, la jeune femme se laissa entrainée par sa Kaleigh, loin du danger et se précipita à son tour dans la voiture.

La remarque de sa collègue aurait pu la faire sourire si la douleur qui traversait son corps ne maintenait pas gravée sur son visage une grimace de souffrance et lui tiraillait tous les muscles. Elle se contenta donc de lui lancer un simple coup d'œil et lui répondit tout en se faisant un bandage de fortune sur la blessure de son bras.
« Rappelle moi de t'apprendre dès qu'on sera de retour...»

Elle n'avait pas trop le choix, il lui fallait conduire. Avec un bras en moins, la partie s'annonçait serrée mais Ampère en avait vu d'autres. Et puis, c'était bien elle la pro de la conduite, n'est-ce pas? Dans un dernier effort, elle s'extirpa du siège passager et prit sa place au volant.

« Ok, je vais tâcher de nous pas faire foncer dans le mur. Et si les flics nous collent aux basques, je leur réserve une surprise. »

Le pouvoir de contrôler les machines étaient parfois bien utile. Il était impensable que les policiers les arrêtent ou pire, qu'ils parviennent à les suivre jusqu'à la cachette secrète de Magnéto. Cette dernière option n'étant décemment pas acceptable, il leur fallait conduire vite pour les semer le plus tôt possible. Les dents serrées, Ampère démarra sans attendre, concentrée sur sa conduite, son bras mal en point posé tant bien que mal sur le volant et les yeux rivés sur la route. Oubliés pendant un moment la fureur de s'être faites battre à plate couture et d'avoir perdu Pietro...De toute façon, Kaleigh semblait avoir assez de rage pour toutes les deux.

« Calme toi...pense plutôt à ce qu'on va leur dire, quand on sera rentrées à la confrérie....»

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