Sujet: Une premier rencontre [ Pv Akira ] Mar 18 Jan 2011 - 3:25
Ses débuts dans une nouvelle vie, une nouvelle école…Cela avait quelque chose d’effrayant à vrai dire…Elle était si loin de chez elle, depuis son arrivé, elle ne c’était encore mêlé à personne, s’isolant d’elle-même dans un coin du parc. Avait-elle peur des autres ? Pas vraiment non, elle était tout simplement ce qu’il y avait de plus timide. Un véritable paradoxe lorsqu’on voyait ses tenues et tout simplement ses cheveux couleur herbes. Aujourd’hui ne semblait pas bien différent d’hier, elle c’était levée, c’était dirigé vers sa penderie et avait retiré l’un de ses gants en laine pour pouvoir toucher l’étoffe de ses vêtements. Ses pouvoirs s’activaient à chaque fois qu’elle touchait quelque chose, il n’y avait plus qu’avec les gants qu’elle avait elle-même tricoter que ses pouvoirs n’avaient plus d’effet. Ainsi, elle pouvait l’espace d’un court instant récupérer la vue au travers des souvenirs qu’elle pouvait voir, lui permettant plus facilement de choisir ses vêtements…Comme n’importe quel fille de son âge le ferait.
Bien que n’importe quelle fille de son âge ne porterait pas ce qu’elle portait. Elle se laissa tenter par un simple t-shirt blanc et une jupe type écolière de couleur rouge. Un gros nœud s’y trouvant à l’arrière. Plongeant ses mains dans un tiroir où se trouvait bon nombre d’accessoire, elle agrémenta cette tenue de simple bretelle…Choisir de couvrir ses jambes jusqu’au genou avec des hautes chaussettes de couleur blanche. A ses pieds ce fut des souliers vernis rouge qui primerait. C’était certainement l’un des rares moments où elle appréciait son pouvoir, lui donnant l’impression de ne pas vivre éternellement dans les ténèbres. Asami avait toujours cru que le prix à payer pour les dons qu’elle possédait était la vue…
Remettant ses gants, elle quitta sa chambre, le regard de certains élèves se posa sur la petite nouvelle qui se mouvait à l’aide d’une canne. Elle pourrait facilement se mouvoir en touchant les murs de l’institut mais cela lui demanderait beaucoup trop d’effort et d’énergie, ainsi la japonaise avait toujours opté pour la canne…Ses yeux morts, dont l’iris était aussi noir que la pupille, fixait un point dans l’horizon alors qu’elle se mouvait tranquillement dans les couloirs. Ce fut la présence d’un escalier face à elle qui la fit s’arrêter, cherchant des mains la rampes de celle-ci. Ces doigts gantés l’agrippèrent et elle commença lentement la délicate descente…
C’est à peine quelque marche plus basse qu’elle se stoppa pour retirer l’un de ses gants, pour quel raison ? Un simple besoin de les remettre correctement…Le problème d’un gant tricoter par ses soins en laine blanche faisait que la laine finissait par se détendre légèrement et aujourd’hui, elle avait parfois tendance à les perdre si elle ne les mettait pas vraiment en place. Elle n’entendit que trop tard l’arrivé d’un élève qui la bouscula sans le vouloir ( du moins c’est ce qu’elle pensait ) mais en un instant, le gant qu’elle s’apprêtait à remettre toucha tomba sur le sol et ses iris noir reprirent leur couleur noisette…
Les flash vint directement la "foudroyé".
C’était bref mais le souvenir était là…Surprise dans un temps, les doigts d’Asami qui avait à peine toucher la personne se posèrent machinalement contre elle…Comme si…Elle avait peur de toucher à nouveau quelque chose ou quelqu’un. Elle n’aimait pas cette idée de s’insinuer dans le passé des gens, s’introduire dans leur souvenir…Cela lui semblait tellement…Impoli.
« Gomene… »
Asami restait malgré tout japonaise et si elle savait parfaitement parler l’anglais il lui arrivait malgré elle de sortir des expressions aussi simple qu’une excuse dans sa langue natal. Les yeux de la jeune fille avait reprirent leur couleur sombre et leur expression morte, s’agenouillant, elle chercha, sans toucher la marche de l’escalier, à récupérer son gant…C’est en frôlant de ses doigts le tissus qu’elle pu le prendre simplement, l’enfilant directement.
Elle fixa dans le vide, ne sachant absolument pas si elle regardait la personne ou non…
« Vous n’êtes pas un monstre… »
C’était sortie tout seul...Une simple compassion que l'altruisme d'Asami ne pouvait contenir.
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Sujet: Re: Une premier rencontre [ Pv Akira ] Ven 21 Jan 2011 - 23:03
Cela ne faisait même pas une semaine que j'étais là et pourtant j'avais l'impression de ne pas avoir avancé, comme si le temps s'était arrêté, comme s'il s'était tout bonnement stoppé pour de bon. J'avais beau faire une croix sur le calendrier chaque jours pour me dire qu'il allait y avoir du changement, mais je m'ennuyais trop. Rien ne se passait en ces lieux à part les rencontres diversifiées de mutants tout aussi extra-ordinaires et originaux les uns que les autres. Ouais bon on ne va pas se le cacher, tout dans ce manoir parait extrêmement normal quand on s'intègre au fait d'être un mutant et qu'on se dit qu'on n'est pas le seul. Quand on sait qu'il n'y a aucun danger à utiliser ses dons en ces lieux, tout devient plus facile, mais je n'en ai pas vraiment l'impression. En fait pour moi c'est plutôt le contraire, je tente autant que possible de ne pas user de mes pouvoirs mais j'ai toujours besoin de me recharger à un moment ou un autre, c'est la galère d'être Électrokinésiste. Ces éclairs qui sont tous plus ou moins imprévisibles, incontrôlables et impulsifs se baladent en permanence dans mes veines jusqu'à ce que quelqu'un vienne perturber mes habitudes et m'obliger à m'en servir. Enfin bref.
Le temps est plutôt radieux aujourd'hui, et cela serait un véritable gâchis de ne pas en profiter, alors je suis sorti de ma chambre, mains dans les poches afin de sortir prendre l'air. Je suis passé naturellement dans les escaliers mais mon portable se mit à vibrer dans la poche arrière de mon pantalon, je le sortis donc de ma poche puis ouvris le clapet... Ah un message. C'était tout simplement un de mes amis japonais qui m'avait accompagné sur le bateau pour venir ici aux États-Unis, qui se demandait comment j'allais et qui voulait savoir ce que je devenais. Un sourire se dressa sur mes lèvres tandis que je m'apprêtais à répondre : "Bien et toi qu'est-ce que tu deviens? Tu devineras jamais où je ..." Hélas je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase que je me rendais compte d'avoir percuté quelqu'un. Dingue, en relevant mes yeux sur cette personne aux longs cheveux verts, je me dis que je ne l'avais même pas vu arriver. Un téléport? Nan pas possible. Apparemment elle était japonaise aussi, et ces pensées me firent vite oublier mon texto, je rangeais alors mon portable sans même avoir eu le temps de répondre à cet ami que je connaissais depuis deux ans. Je montais vite sur mes chevaux puisque je détestais être bousculé, même si j'étais peut-être en tord dans cette affaire, mais je vis vite qu'elle ne bougeait même plus. Quoi, elle est en carton cette fille? Qu'est-ce qu'elle a à rester statue face à moi? J'allais la prendre par le col, les lèvres plissées, pour lui réclamer des excuses, cela dit c'était trop tard... Elle venait justement de le faire.
- Gomen… Disait-elle.
Je lâchais alors son col et commençais à me calmer en me disant que c'était juste une nana, que je n'allais pas me mettre en rogne juste parce qu'elle m'avait heurté, jusqu'à ce qu'elle me dise :
- Vous n’êtes pas un monstre…
Au même moment j'allais tourner les talons pour finalement aller dehors et l'oublier, cette parole me fit violence. Un instant j'eus cru qu'elle avait fouillé dans mon passé, mais c'était surtout une pensée délirante, paranoïaque même. Je fronçais les sourcils et m'en retournais vers elle, aux pieds de cet escalier. Sans bouger, je tentais de retenir ma colère, mais elle sortit par ma bouche sans même que je n'ai eu le temps de penser à autre chose.
- Qu'est-ce que t'as dis?! Alors déjà tu me bouscules et ensuite tu m'insultes? Non mais je rêve! Pour qui tu te prends?! Criais-je furieusement. Regardes les gens avant de les juger!
Évidemment il avait fallu que j'entende de travers, comme d'habitude lorsqu'on me dit que j'énerve les gens j'ai tendance à entendre le mot pervers. Quel maladroit, je ne m'en étais cependant pas rendu compte et continuais sur cette pensée qu'elle m'avait insulté. Je me demandais bien pourquoi elle me disait cela, surtout en fixant le vide comme elle faisait. Et merde tiens, si je continue à m'énerver ainsi, mes éclairs vont surement revenir s'emparer de moi et me posséder comme un vilain spectre tout droit sortit d'un manga... Je soupirais alors et attendais sa réponse tout en tentant vraiment, cette fois-ci, de me calmer.
Édit : Ce n'est que quelques minutes après que j'en ai eu assez d'attendre, j'ai fini par lâcher prise et m'en allais lentement jusqu'à la porte que j'ouvrais pour sortir de ce couloir rempli d'ondes étranges. Qu'est-ce que c'était que cette rencontre? Je n'en avais pas la moindre idée, une chose était sûre en revanche, c'est que je n'avais pas spécialement envie de recroiser cette fille dans les couloirs.