La rencontre de bêtes féroces [Scott Hart]

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Les ténèbres avaient envahi New York. Une vapeau s'était formée à travers tout l'espace réduisant la vision de tous ceux qui étaient encore debout à cette heure. Cette brume m'avait rendue la vie difficile ce soir-là. Même si je n'ai pas eu une vie facile en générale, ce jour-là, à cause de cette brume, il m'est arrivé un truc vraiment... génial. En fait, c'est plutôt difficile à expliquer comment tout cela s'est passé. Il y a eu tout un revirement d'émotions, mais bon. Seul le reste de l'histoire connaît réellement les détails. Je vous le dis, cette brume était quelque chose. C'était à se demander si une machine de fumée ne fonctionnait pas en continue comme dans un spectacle de musique gothique. Comment voir où on met les pieds alors qu'on ne voit qu'à peine nos propres pieds? Je me demandais s'il n'y avait pas un bâtiment en feu dans le coin. Si c'était le cas, les pompiers ne signalaient pas vraiment leur présence! De toute façon, ça ne sentait même pas le brûlé!

Marchant sur ce trottoir souillé de sans abris et de junkies, j'essayais de reconnaître le coin en me fiant aux lumières que je pouvais cerner. Je passais devant une vitrine d'un magasin fermé. Après tout, il était très tard le soir et je n'avais pas sommeil du tout. Mon pied se posa sur une bouteille de bière, me faisant trébucher vers cette vitrine. Voulant me retenir sur le bord de la fenêtre, j'attéris très mal, figure première. Je me laissai glisser, étourdie de cette chute. Les fesses au sol pendant plusieurs minutes, j'essayais de reprendre mes esprits rapidement. Si quelqu'un d'aussi maladroit que moi ne regarde pas où vont ses pieds, je pourrais être piétinée. Le dos contre le mur, je me relevai avec mes mains, escaladant le mur juste pour me remettre debout. Les jambes écartées, les genoux pliés, le sang s'accumulait sur mon visage rapidement.

Le front fracturé, le sang me coulait dans les yeux, m'empêchant encore plus de voir devant moi. Je l'essuyais au fur et à mesure, mais je constatais que peu à peu, en voyant entre ces embrouillements, que la brume s'était légèrement dissipée. Au coin de la rue, je vis une grande silhouette traverser. Je m'avançai vers l'inconnu en titubant. Mis à part ce sang, je n'étais plus vraiment étourdie. Le sang commençait même à cesser de couler lentement. Après tout, je n'avais pas une grosse veine dans le front! Je suivis alors la silhouette de loin et d'une voix juste assez forte, je lui posai une question:

Euh... Excusez-moi! Monsieur? Auriez-vous un linge quelconque? J'ai trébuché et je... s'il vous plaît?

Sujet: Re: La rencontre de bêtes féroces [Scott Hart] Mer 19 Jan 2011 - 16:51

Scott n'était pas spécialement fan de la nuit et de tout les endroit sombre en générale. On pouvait expliquer cela par le fait qu'il avait passer plus de 10 ans dans un trou a creuser la roche, alors maintenant il espérait profiter du soleil. Mais avec les récent évènements, l'histoire de l'assassinat du maire, son petit accident au beau milieu de la rue et les derniers événement du Cube, et puis son apparence physique en général il devait faire preuve de discrétion.

On lui avait permis de sortir mais uniquement la nuit. Il avait donc mit son grand manteau gris, avait vissé son chapeau sur la tête et mit son écharpe devant la figure et était sortis marchait un petit peu dans la ville. En plus coup de chance il faisait brumeux, voir une vrai purée de pois. Sans savoir trop comment il avait atterris dans la zone.

Scott marchait en faisant attention de ne pas écrasé un des clodos qui dormait par terre, et ce n'était rien une image. Quand on pèse deux tonnes vaux mieux évité de marcher sur le pied du voisin, cela pourrait lui faire très mal. Il marchait donc les mains dans les poches quand il entendis un bruit de chute devant lui, mais ne distinguant rien il n'y accorda pas d'importance, surement un poireau bourré qui c'était pris les pied dans une corde imaginaire. Il se demandait comment il allait pouvoir rentrer a l'institut si ce brouillard de malheur ne se levait pas. A peine avait-il pensé cela que le voile de vapeur d'eau se dissipa quelque peu, c'était pas génial mais maintenant il pouvait a peu prés voir ou il était réellement. Voyons immeuble délabré, carcasse de voiture dans les rues, odeurs d'urine persistante et junky sur le trottoir il était bien dans la zone.

Scott pris la décision de rentrer, ou tout du moins de changer de quartier avant que quelqu'un ne découvre de quoi son corps était fait et qu'il appel tout le pâté de maison pour le débiter en petit morceau. Il s'apprêtait a traverser la rue quand une voie l'interpella, il se retourna pour voir une jeune femme qui sans le hémoglobine qui lui dégoulinait sur le visage était pas mal. Le mutant fut assez surprise lorsqu'elle lui demanda un linge pour s'essuyer.

Heuu oui attendez une seconde

Le mutant se mit a farfouiller dans ses poches, voyons de la monnaie, un plan de New-York, un canard qui fait "pouic-pouic", pourquoi il avait ce truc dans sa poche au fait, mais pas de mouchoir. Scott réfléchit un instant et résolut a lui donner l'écharpe qui lui couvrait le visage. Avec un peu de chance elle a travers le brouillard sa face de ne se verrait pas et elle ne regarderais pas non plus ses mains sur lesquels il avait omis de mettre des gants. Il lui tendis l'étoffe.

Tenez c'est tout ce que j'ai. Mais a votre place j'irais plutôt a l'hosto pour me faire recoudre le cuir chevelus, ce genre de blessure c'est pas vraiment grave mais sa pisse le sang assez violemment.

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Une malédiction c'est le malheur d'une personne jetée par une autre. Mais est-ce qu'elle est vraiment donnée par une autre ou bien c'est le destin qui a choisi l'état de cette personne? Est-ce le destin ou les gênes d'une personne qui font en sorte qu'elle est mutante? C'est pourtant le destin de cette personne qui fait en sorte qu'elle soit descendante de cette famille. Dans d'autres circonstances, par exemple, si cette personne aurait pu choisir la famille avec laquelle elle aurait pu vivre avec, son cas aurait été transmis par les gênes. De façon générale, le destin n'est décidé par personne. Certaines personnes ont des dons de divination qui leur permet de voir dans le futur, mais ils n'ont pas de contrôle direct quelconque avec cela. Le destin se tisse au fil de nos choix et du hasard des choses. Peu importe les choix qui seront faits, il y aura toujours une suite aux événements à moins qu'une personne mette fin à sa vie volontairement. Même avec une fin aussi rapide, il y a toujours possibilité qu'une personne soit dans les parages et empêche ce choix d'être exécuté. La suite des événements au cours de la vie d'une personne ne peut pas toujours être choisie. Un accident de voiture ou un crash d'avion est si vite arrivé et pour des gens qui n'ont pas de protection de mutants, par exemple s'il avait un corps de métal, il en est fini de leur vie. Certes, certaines personnes vont même jusqu'à combattre leur destin en ressuscitant de leur lit de mort. C'est plutôt étrange, mais en même temps, cela prouve que l'âme des humains peut être puissante.

Je commence à croire peu à peu au paranormal. Quand je repense aux nuits chaudes de l'été où je me promenais sur les trottoirs à me faire bronzer par les lueurs de la lune et que tout d'un coup, une vague de froid me traverse pendant quelques secondes. Cette sensation m'est arrivée à plusieurs reprises et toujours au courant de la nuit. Est-ce que ces ombres auraient peur de la lumière par hasard? En fait, quand on se promène seule dans le centre-ville de New York en pleine nuit, on a toujours l'impression de se faire regarder. Par contre, quand du coin de l'oeil on aperçoit une silhouette noire et quand on la regarde elle disparaît, ça fout la chair de poule! À chaque fois, cela me fait presque le même effet que lorsque je me regardais dans le miroir lors de ma transformation.

Dans ce noir plus qu'obscur, je regardais la grande silhouette colosse se retourner dans ma direction lorsque je l'avais interpellée. Je ne savais pas s'il était pressé ni où il allait, mais sa prochaine destination allait être l'autre côté de cette rue. Je l'avais dérangé dans son élan de quitter ce côté de trottoir. Je ne voyais pas grand chose dans cette noirceur et de brouillard, mais je pouvais voir qu'il était habillé de la tête aux pieds et qu'il était bien colosse. De plus, il y avait le sang qui m'embrouillait quelque peu la vue. Rien n'était clair, mais je voulais remettre ma vue comme elle était. Cela me rendait désorientée, sans point de repère. J'avais besoin de mes yeux, mes oreilles ne me permettaient pas de me faire une image de cet homme. Et s'il décidait de me sauter dessus?

Après lui avoir demandé de me rendre service, je le voyais qui cherchait tant bien que mal ce qui était demandé. Il sortait des papiers de toutes sortes sans en sortir ce qu'il cherchait. À vrai dire, avec la grandeur de ses mains, je ne pouvais pas voir ce qu'il avait mis dedans. Il remit alors le contenu dans la poche avant de retirer son écharpe et me la tendre. Je regardais fixement le bout de tissu pendre le long de sa grande main de brute. J'hésitais, mais je la pris pour ne pas le vexer. Après tout, même s'il est grand et colosse, il pourrait être blessé que je n'accepte pas un tel présent...

Si vous insistez...Merci. J'aurais préféré que vous gardiez votre écharpe propre...

L'homme avait continué en me conseillant d'aller à l'hôpital. M'épongeant d'abord les mains puis le visage, je poussai un soupir, gardant la tête basse quelques instants. J'attachai l'écharpe solidement autour de ma tête, vis à vis ma blessure pour m'assurer qu'elle puisse se refermer rapidement. D'une voix sur un ton similaire, mais un peu plus attristé, je lui répondis:

Je sais bien, mais... je ne suis pas une fan des hôpitaux. De plus, ils ne voudront pas me soigner si je n'ai ni carte, ni argent... mais je vous promettrai que je vous achèterai une nouvelle écharpe!

Je levai enfin les yeux vers les siens. Le brouillard s'était encore un peu plus dissipé, le lampadaire tout près me permettait de voir plus de détails. Je voyais... un visage humain, mais déformé, comme s'il était composé de prismes. Je voyais aussi un reflet rouge sur cette peau étrange et une petite lueur blanche qui devait lui servir de yeux. Mains sur la bouche, les yeux écarquillés, il devait sûrement se rendre compte que je venais de le voir sous son vrai jour à cause de ce lampadaire traitre et ce foulard manquant. Certes, le chapeau faisait de l'ombre, mais pas suffisamment pour cacher toutes ces formes. Je reculais d'un pas pour me permettre de le voir.

Vous... vous êtes...!

L'homme était peut-être sur le point de partir, peut-être en train de se fâcher, mais cette conversation n'allait pas s'arrêter-là. Je pris une grande respiration, le sourire plus grand que mon visage, des étoiles de bonheur dans les yeux, je m'avançais vers lui.

Attendez... monsieur. S'il vous plaît, dites-moi que je ne rêve pas, dites-moi que... je ne suis plus seule! Dites-moi au moins votre nom... s'il vous plaît...

Elle attrapa l'écharpe et commença a s'essuyer. Scott se demanda comment il allait bien pouvoir la nettoyer après cela. Mais bon ce n'était pas le plus important sur le moment, le plus important c'était que cette fille se fasse soigner cette vilaine coupure. Elle refusa d'aller a l'hosto car elle n'avait ni papier, ni argent une pauvre fille perdue dans la ville. Scott se remémora la dernière fois qu'il avait mit les pieds a l'hôpital, c'était après le coup de grisou dans la mine, on lui avait retiré des éclat de rubis brute du corps pendant des semaines, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que c'était Scott qui produisait ces rubis et après il était devenus la magnifique statue animé qu'il est aujourd'hui.

Non je vous en prie c'est pas comme si j'en avais qu'une. Et puis il fait pas si froid que cela.

A ce moment un lampadaire qui avait un faux contacte se remis en marche, éclairant l'espace d'un instant le visage rocailleux de Scott. La fille due le remarquer, car elle écarquilla les yeux jusqu'à ce qu'ils prennent la taille d'assiettes a soupe. Elle recula en se tenant la bouche comme si elle allait hurler, réaction bien compréhensive si on était une personne normale soudainement mit en face d'un machin rougeâtre de la taille d'un camion et qui bougeait. Scott enfonça prestement son chapeau sur sa tête et s'apprêtait a filer comme le vent (un vent de 2 tonnes, mais un vent quand même).

Mais au lieu de hurler elle se mit a le regarder comme le messie et avec des yeux plein d'étoiles. Elle ressemblait a une fan de Justin Bieber qui viendrait de surprendre ce dernier nue dans sa salle de bain. Elle se mit a l'abreuver de question.

Hola hola on se calme, une question a la fois.

Il retira son chapeau, inutile de ce cacher plus longtemps de toute façon, dévoilant son visage fait de roche rouge et ressemblant a des plaques de roches.

Alors, non vous ne rêvez pas, oui il existe plein d'autre mutants et certain encore plus moche que moi, et mon nom c'est Scott Hart pour vous servir. Et vous c'est quoi ?

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