Evasión y descanso [PV Colossus]

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Spoiler:

J’avais décidé de prend les devants et d’emmener Peter dans un endroit ou ils ne nous retrouveraient pas. Je l’avais emmené dans un Motel pourrit ou un concierge était installé les pieds sur le comptoir une canette de bière à la main. Je me suis bien faite comprendre quand je lui ai tendu ce billet de cent dollars afin qu’in réserve une des chambres sous n’importe quel nom et qu’il oublierait ensuite notre présence. Il avait évidemment accepté car je lui avais promit une surprise avant notre départ si nous n’étions pas dérangé.

Nous avions donc eut une clé poisseuse ou était inscrit un numéro six ou neuf, cela dépend du sens dans lequel on tient la carte ou celui-ci est inscrit. Je m’étais rendue dans une pièce voisine ou se trouvait un tas de distributeur que je me suis amusée à chambouler afin que les canettes et les chips tombent seuls dans mes mains. Nous avions essayé d’abord la chambre six qui n’était pas la bonne puisque nous étions tombé sur un vieux couple qui batifolait sous les draps de lit. Berk. Nous avions finis par trouvé la chambre numéro neuf qui était loin de valoir les cent dollars que j’avais laissé au vieux à l’entrée. Heureusement, nous avions droit à une salle de bain et des draps propres.

La chambre est minable, je déteste la couleur orange et il y a même d’horribles toiles d’araignée. Encore heureux que j’adore ces petites bêtes là. Les paquets de chips dans les bras, je m’approche de la commode et souffle par-dessus. La poussière s’envole et me pique les yeux. Ah ben… super la chambre je vais m’étouffer dans mon sommeil avec tant de poussière. Je garde un paquet de chips et lance les autres à coté de la télévision d‘un grand geste de la main comme si je lançais un frisbee. Il a eut raison de fermer les volets, manquerait plus que l’autre malade nous retrouve et fracasse cette vitre aussi ou tout simplement que quelqu‘un nous remarque. Je saute alors sur le lit en m’allongeant sur le ventre, les jambes en l’air, je fixe Peter et répond à ce qu’il vient de me dire.

- « Ne t’en fais pas, c’est pas si mal. On a même de la compagnie » en levant la main vers les araignées « Le lit est ni trop mou, ni trop dur… Maintenant, je dis pas qu‘en t‘installant tu ne le mettes hors service »

Je me mets à éclater de rire en lui adressant un clin d’œil. Je remarque alors qu’il regarde vers ce qui semble être une télévision en piteux état. Je rejette le paquet de chips sur le lit et m’approche de la télévision. Je tiens mes distances avec cette vieille chose et approche mon index du bouton d’allumage. 3,2,1 Hop! Je presse le bouton et… voilà… la télévision nous lâche et explose en provoquant juste un petit bruit comme le bruit d’un vieux pot d’échappement… ou enfait non, plutôt comme dans les Aristochats, le vieux Edgard qui conduit une sorte d'horrible mobylette et bien le même horrible bruit... du genre, c’était mon heure, fallait que ca tombe sur vous.

- « Empêche moi de mettre mes doigts sur autre chose que je pourrais casser... »

Je fais un geste de la main pour dissiper l’odeur de bruler et m’en vais vers la salle de bain. Là, aussi je me méfie… quelque fois que quelque chose tomberait du plafond on sait jamais. Je passe ma main à l’intérieur de la toute petite pièce et touche quelque chose qui me semble être un interrupteur et oh! Oui, c’est bien l’interrupteur… les murs de la salle de bain sont recouverts de carrelages verts, quelle bonne idée comme ça cela évite qu’on puisse voir si s’est sale ou pas. Merveilleux… Je passe ma main dans le rideaux de douche, qui se retrouve dans ma main. Il s’est arraché alors que je ne l’ai à peine effleurer, faut pas déconner… mais à part ça, le reste semble convenable et il y a même des serviettes propres, quoi que j’aurais bien peur de m’en servir. Je jette alors le rideau de douche dans la baignoire et sifflote. Je fais marche arrière et éteins la lumière pour courir me jeter sur le lit, la tête enfuit dans l’oreiller.

- « Tu peux te doucher à tes risques et périls. »

La tête toujours dans l’oreiller je me débats pour enlever ma veste que je lance dans un coin de la pièce mais qui retombe sur le sol et fait de même avec mon sweat qui lui malheureusement retombe sur la commode toute poussiéreuse. J’essaie maintenant d’enlever mes chaussures avec mes pieds, pas si simple mais j’y arrive après quelques secondes d’acharnement. Je fais un demi tour sur moi-même pour me retrouver sur le dos. J’attrape alors un oreiller et le lance de toute mes forces sur la tête de Peter.

De plus, chaque voiture qui passe dans la rue éclaire la chambre avec ses phares, mais quel endroit magnifique, ça donne envie de revenir. J’espère que les chips que je mange là ne sont pas passées de date sinon je gerbe la tout de suite sur le lit. Manquerait plus que le train ou le tgv passe non loin de là et fasse trembler les murs comme dans les films. Ahahah, très drôle. Non mais malgré tous les points négatifs il y a quand même du bon… genre heu… On est au sec. C’est pas si mal.

- « Maintenant qu'on est là, dis moi. Ta tête est vraiment mise à prix ou tu disais juste ça comme ça? ... On t'as déjà enfermé? ... T'es pas obligé de me répondre. »

Mes questions sont peut être un peu indiscrète mais j'ai vraiment envie de savoir car cela me trotte dans la tête depuis tout à l'heure et je n'ai aucune réponse à mes questions. Maintenant, s'il n'a aucune envie de répondre je ne lui en voudrais pas.

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Piotr allait se lever pour donner un coup de main à Kaleigh qui semblait un peu galérer à retirer ses chaussures, mais finalement, elle s'en sortit plutôt bien. Mais lancé dans l'élan, et alors que la jeune femme lui demande si sa tête était effectivement mise à prix, il se dirigea vers la pièce qui portait le nom de salle de bain.

Il y retira deux serviettes, qui, aussi surprenant que cela puisse être, étaient propres. Et de ces morceaux de tissu, on pouvait sentir une odeur de... Lavande? Oui, il semblait bien que ce soit ça. Il en lança une à Kaleigh, puis retourna pour sa part s'installer dans le fauteuil où il avait déjà pris place auparavant. Avant de répondre, il se sècha le haut du corps, les cheveux. Il ne faut pas oublier qu'il est torse nu depuis la sortie de la boite de nuit.

Quoi qu'il en soit, une fois un peu plus sec, il alla déposer la serviette sur le chauffage, qui fonctionnait - miracle! Il resta appuyé contre, pour faire un peu sécher ses jambes, puis commença à répondre.

- Je suis membre des Acolytes, des mutans d'élites au potentiel destructeur assez impressionnant pour que la communauté internationnale nouscraignent plus que la Bombe A. Et nous sommes pleinement dévoués à Magnéto, et faisons tout pour que sa vision du monde, que le royaume qu'il voit pour nous, mutants, devienne une réalité.

Colossus s'interrompt pour écouter que personne n'approche dans le couloir avant de reprendre.

- Donc forcément, le gouvernement des Sapiens a mis des primes sur nos têtes...

Un petit rire s'échappe.

- Rha, si j'acceptais de tuer par plaisir ou de faire des choses aussi ignobles, mais parfois nécessaires, que les autres membres, je serais mieux classé et vaudrais plu que deux cent mille, c'est certain...

Les Acolytes prenaient-ils cela pour un jeu d'être la proie du gouvernement? On dirait oui.

- Destruction de bien publique, affrontement avec les forces de l'ordre... Et récemment, je me suis évadé du Cube... J ne sais pas si tu connais. C'est une prison spéciale pour mutants dans laquelle nos pouvoirs ne fonctionnent pas...

Il parle sans gêne. Il est certain qu'il a confiance maintenant en Stream, malgré le fait qu'elle soit une toute jeune recrue.

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Lorsque Peter me donne la serviette, je regarde l’oreiller qui est maintenant trempé à cause de mes cheveux et essuie un peux ma tignasse colorée. J’essuie aussi mon cou pour mettre ensuite la serviette sur la table de chevet et échanger d’oreiller car le mien est trempé. Peter n’a même pas remarqué que je lui avais lancé un des oreillers… Je vise vraiment mal. Il répond ensuite à mes questions ce qui est étonnant car à sa place je ne pense que j’aurais eut assez confiance que pour en parler.

Il m’en dit un peu plus sur les Acolytes et m’explique aussi qu’il revient de la prison pour mutants appelée le Cube. Chose encore que j’ignorais jusqu’à présent. C’est donc une prison ou nos pouvoirs ne fonctionnent pas, raison de plus pour ne jamais nous faire attraper. Je deviendrais complètement folle s’il advenait qu’on m’enferme ce qui j’espère n’arrivera pas de si tôt.

- « Pourquoi t’abstiens-tu de leur faire du mal, ils n'auraient que ce qu'ils méritent. »

Une chanson me passe alors par la tête: You called me strong, you called me weak but your secrets i will keep. You took for granted all the times, i never let you down.You stumbled in and bumped your head, if Not for me then you would be dead. I picked you up and put you back on solid ground

D’un bond je me lève et me met en position garde à vous sur le tapis orange faisant aller mes petit doigts de pieds sur ce sol moite et sale en envoyant les chips voler encore une fois sur les draps. J’adresse un sourire à Peter, un sourire égal à celui d’une enfant qui va faire une bêtise, et file dans le couloir ou je reste quelques minutes sans faire de bruits.

Je vérifie que personne ne traine dans les parages, en faisant le tour de celui-ci. Je me place devant la porte de la chambre numéro huit, frotte mes petites mains et donne un coup de pied au niveau de la serrure ce qui me permet de donner un léger coup à la porte pour que celle-ci s’ouvre. La chambre est vide, je le savais vu que j’avais remarqué que la clé numéro huit était encore accrochée à son crochet derrière le concierge. Cette chambre est tout aussi moche que la nôtre sauf que celle-ci sent la mort…

Je m’approche du téléviseur en ayant un petit sourire amusé et revient dans la chambre celui-ci dans les bras, marchant doucement et prudemment. Je n’ai aucun mal à le porte étant donné que celui-ci est minuscule mais je ne vois rien. Au moins on aura peut être de la musique ou un film d’horreur comme je les aime. On peut toujours espérer. Je dépose alors celui-ci à coté de l’autre téléviseur qui semble définitivement mort et débranche l’ancien afin d’installer le nouveau. Une fois tout mit en place, je recule en ayant un petit sourire satisfait et une tête de vainqueur.

- « Tu as l’honneur et le privilège d’allumer celle-ci, à moins que tu n‘ai peur ! Ahahah. »

Je ne sais pas si c’est vraiment un privilège d’allumer cette poubelle au risque qu’elle vous pète à la gueule mais c’est toujours moins risqué que quand moi j’y touche. Je n’avais pas d’idée pour changer de sujet e discussion et aborder quelque chose de plus amusant et surtout pour rattraper ce que j’ai dis juste après alors je n’ai pas eut d’autre choix que d’aller nous chercher une petite distraction dans la chambre d’à coté.

J’attrape un des soda et récupère mes chips en jetant les autre sur le sol l’air de rien. Je m’approche des draps et les soulève pour vérifier que rien ne se trouve à l’intérieur. Genre quoi? Genre une mauvaise surprise telle que insectes, reste de nourriture, puis je sais pas moi… On est jamais trop prudent dans ce genre d’endroit mais grâce au ciel, les draps sont vraiment propre. J’enlève mes bas, les jette sur le radiateur, attrape la serviette de bain et essuie mes jambes avant de m’engouffrer sous les couvertures. Ah chaleur, quel bonheur!

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Colossus, un peu surpris, regarde Kaleigh quitter la chambre... Ce n'est pas vraiment prudent, vu qu'ils sont un petit peu recherchés pour avoir détruis une boite de nuit... M'enfin, peut-être a-t-elle envie de retourner zyeuter ce qui se passe dans la chambre où ils étaient allés par erreur...

D'ailleurs, Piotr ne s'empêche pas de lui faire la remarque:

"Tu y retournes?" A la suite de cela, il ne peut réprimer un rire.

Mais quand il la voit revenir avec la télévision, il comprend. Il se lève alors pour lui donner un coup de main, ramassant au passage l'oreiller qu'elle lui avait balancé.

Et de son index, après que tous les branchements soient faits, il allume l'appareil, craignant le pire.
Mais manifestement, tout roule. La télé s'allume normalement. Le truc c'est qu'ils n'ont pas la télécommande. Enfin, cela n'est qu'un détail, il faut bien le reconnaitre. Ils étaient au sec, ils avaient de quoi manger, le plus important quoi.

Il regarde vite fait ce qu'il passe à la télévision. Rien de bien folichon, il faut bien qu'il le reconnaisse. Et pourtant, il est normalement bon public. Avant d'aller s'asseoir, Peter regarde s'il y a des vêtements dans la commode présente dans la chambre. Il y trouve un T-shirt, et de vieilles frusques. Parfaitement ringard, ça, on ne pouvait pas s'attendre à autre chose.
Peter retourne dans son fauteuil, celui-là même où il a pris place depuis qu'ils sont entrés dans cette chambre.

"Et toi? Tu ne me racontes pas ta petite vie?" Il pose la question plus pour faire la parlotte que par curiosité mal-placée.

C'est aussi parce qu'il ne veut pas trop s'endormir vite fait. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver.
Il se sèche toujours. Faudrait pas tomber malade...

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Je suis allongée sous les couverture, bien au chaud et je fixe le plafond sans rien dire. Ce plafond qui est sale, il a quelques auréoles surement dues à une baignoire qui a débordé au dessus ou humidité, que sais-je. Ce plafond est moche et il est même parsemé de toiles d'araignées à divers endroits. J’attends quelque seconde lorsque Peter me pose cette question. Je me redresse sur mes coudes et regarde vers le téléviseur. Ils passent de vieilles musiques horribles sur la chaîne que Peter à laissé… J’ai bien envie de faire exploser cette télévision mais s’est la seule distraction qu’on ait alors autant la garder.

Il recommence à pleuvoir dehors, on peut entendre les gouttes s’abattre sur le vitre comme de petites pierres et ce de plus en plus fort. La chambre à mon plus grand étonnement ne sent pas le moisi ou le renfermé ni même la poussière. Comment une poussière peut avoir une odeur, je ne sais pas mais elle en a une. Je sens quand il y a trop de poussière ça me pique au nez… Bon ok ce n’est plus une odeur mais plutôt une sensation. Bref, passons. Je me recule en écartant les oreillers afin de poser mon dos contre le mur et prend un de ceux-ci sur mes cuisses. Je ne souris pas, j’ai le regard vide qui fixe un coin de la couverture blanche.

Je ne vais pas lui raconter tous les pires moments de ma vie, s’est complètement inutile et ça plomberait trop l’ambiance déjà qu’elle n’est pas des plus folichonne. Il y a ce père qui doit être quelque part aux USA sans se soucier de se que je suis devenue. Je n’ai même pas son prénom pour dire de le retrouver. Je sais juste qu’il a du fric et qu’il s’est servit de ma mère tout un temps jusqu’à se qu’elle tombe enceinte. L’a-t-il aimé? Je ne pense pas, il voulait sans doute comme tous les autres riches avoir une criada pour nettoyer sa maison, surveiller ses gosses ou lui préparer ses repas. Je ne vois que ça.

Je tiens l’oreiller dans mes deux mains, le serrant de toute mes force et je répond à Peter en évitant de le regarder dans les yeux, car je suis toujours sensible aux vieilles histoires qui ressortent comme d’anciennes blessures.

- « J’ai pas grand-chose à te raconter.. Je peux juste te dire que je suis née au Mexique, je n’ai jamais connu mon père. Je sais juste qu’il doit être quelque part par ici aujourd‘hui, il a menti à ma mère, lui promettait de l‘emmener ici pour qu‘elle puisse avoir une vide meilleure… Tu parles une fois enceinte il s‘est barré et n‘a jamais donné de nouvelle la laissant se débrouiller seule. Ma mère est morte en voulant me protéger. Elle a prit une balle qui m’était destinée. Je n’avais donc plus de proche, personne pour s’occuper de moi… j’ai donc pris les choses en mains pour venir jusqu’ici ce qui n’a pas été tous les jours facile pour une fille seule. Un soir, je suis tombée sur Magnéto qui m’a sauvée en quelque sorte et puis… me voilà à la confrérie… Récit pathétique de ma vie n’est-ce pas? »

Je me relève et me met en position assise sur le bord du lit, je me retiens pour ne pas chialer, chose que je déteste. Ma jupe n’est pas trop mouillée à cause de la pluie et mon bustier s’en sort pas trop mal non plus. J’ai un rire nerveux qui s’entend assez bien ce qui m’empêche de pleurer ou que je fais quand je suis stressée ou dans une situation de mer**. Il ne faut pas que je pleure, j’aurais l’air tout a fait stupide. Allez ma belle, une grande fille ne pleure pas! Du moins, s’est-ce que ma mère n’arrêtait pas de me répéter quand j’étais petite et ça me redonnait le sourire mais là, ça ne marche pas des masses.

- « Sinon, je suis pleine de vie, j’aime la musique, faire la fête, boire, danser, faire du shopping comme toutes les autres filles en fait, rien d’exceptionnel… Faut juste que je rattrape le temps perdu, de mes seize a vingt deux ans j’ai pas vraiment pu profiter car j’ai du me cacher et faire de sales boulots pour pouvoir survivre… »

Je lève et m’approche du téléviseur, change de chaîne et met une chaîne de musique un peu moins vieillotte si je peux me permettre. J’augmente le volume et me met a danser sur la musique qui passe.

- « Si tu ne danses pas dis moi au moins se que tu aimes. Il doit bien y avoir des choses que tu aimes malgré que tu ais un physique de badboy et de gars pas content qui va pèter la gueule à tout ceux qui se frottent trop prêt »

Là, je ne peux m'empêcher de rire car je me remémore la scène dans la boite de nuit tout à l'heure, ça fait un bien fou. Certaines personnes ne peuvent pas comprendre quel bien cela fait de tout casser pour évacuer un mal être ou quelque chose comme ça. C'est une sensation agréable qui part de l'échine et remonte jusqu'au cou en provoquant parfois quelques frissons, du moins, s'est la sensation que j'éprouve quand je détruis tout!.

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Peter n'aurait pas du poser un telle question. Il sait bien que si l'on vient à la Confréire, ce n'est pas parce que l'on a eu la belle vie... En priorité, c'est parce que le destin qu'est celui des membres est en général des plus tragiques. Ensuite, loin derrière une envie de se venger du monde entier, l'idéologie de Magnéto peut être une raison d'adhérer à ce groupe.

Voyant que répondre à la question qu'il posait embarassait Kaleigh, Peter faillit se lever pour aller la réconforter vite fait d'une tape amicale sur l'épaule, ou quelque chose du genre.

"Je..." Mais il n'eut pas le temps de bouger que la jeune femme avait déjà changé la chaine de télé, puis était en train de danser au beau milieu du Royame de la Poussière!

On se trouve au moment précis que certaines personnes nomment "très tard dans la nuit" et d'autres "très tôt le matin". Ce n'est pour autant pas une raison pour que Piotr reste avachit dans son fauteuil tandis qu'une petite brune l'invite à danser.

A danser sur une musique qu'il ne peut identifier, mais cela ne lui fait pas peur, c'est, sans être Fred Astaire, un bon danseur et qui se débrouille sur à peu prêt n'importe quoi.

Debout donc, il se rapproche en commençant à bouger.

"Mais qui te dit que je n'aime pas danser?" demande-t-il alors, affichant un grand sourire. Il a très envie que Kaleigh ne pense plus aux choses qu'elle vient de dire, cela avait l'air de franchement la retourne,r et c'est compréhensible, vu ce qu'elle a vécu.

"Sinon, j'aime bien les animaux, et la cuisine asiatique..."

Voila. Une très jolie phrase qui semble sortir de n'importe où, et qui pourrait paraître encore une fois hors contexte.

Puis, toujours en bougeant -oui, autant continuer de s'amuser - la visage de Peter prend une expression interrogative.

"Un bad boy?" Il avait l'air presque surpris que l'on puisse le décrire comme tel! Pas offusqué, loin de là. Il pensait être... plutôt... Enfin... Pas forcément un "Bad Boy", quoi!

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Je suis étonnée que Peter se lève de ce vieux fauteuil qui m’a quand même l’air confortable puisqu’il est resté assis dessus plus de quelques minutes. Je pense qu’il allait dire quelque chose mais que je ne lui en ai pas laissé le temps et s’est peut être mieux comme ça je crois. Bien que j’apprécie parfois qu’on me plaigne ou qu’on s’apitoie sur mon sort je sais qu’il y a pas mal de plus malchanceux que moi à la Confrérie.

Je souris bêtement quand Peter me pose cette première question, "Mais qui te dit que je n'aime pas danser?". J’attrape son bras et le lève pour tourner sur moi-même mais éclate de rire lorsque Peter me dit qu’il aime les animaux et la cuisine asiatique. En ce qui concerne les animaux, s’est surtout ça qui me fait rire, vous imaginez un gros colosse vous dire, j’aime les animaux ahahah, les petits chats et les petits chiens surtout… par contre ils sont effrayés quand ils me voient et étrangement il partent en courant. Bon je cesse, et puis… s’est un peu comme moi et la cuisine… en moins pire.

- « J’adore la cuisine asiatique et thaïlandaise, je devrais me proposer pour cuisiner à la Confrérie! »

Il prononce alors les mots que j’ai utilisé précédemment sur un ton interrogateur. Si si si, un bad boy… Quoi que… je regarde alors Peter qui s’est mit à danser sur cette musique étrange et que je n’ai jamais entendue et qui ne se trouvera jamais sur ma playlist de mon ipod. Je me gratte la tête et me laisse tomber sur le lit en position assise. Non mais s’est vrai qu’il est beaucoup moins impressionnant quand il danse, regardez le à bouger les fesses comme ça, on aurait presque envie de.

- « Disons juste que je ne serais pas venue t’aborder si tu ne l’avais pas fait dans la cafèterait de la Confrérie. Tu as… un physique impressionnant je dirais »

Quelqu’un frappe alors à la porte trois fois de suite et assez fort. Je roule sur le lit et tombe de l’autre coté pour laisser dépasser ma tête de quelque centimètre afin de fixer la porte et emporte au passage la lampe de chevet que je tiens alors dans mes mains comme une batte de baseball. Je n’ai aucune envie que ce soit encore cet horrible personnage de tout à l’heure et rien que l’idée qu’il puisse me mettre sous les verrous me donne des frissons dans le dos. Je chuchote alors à Peter assez bas pour que la musique couvre assez bien ma voix mais assez fort pour qu’il comprenne.

On entend plus personne de l’autre coté de la porte et la personne n’insiste plus. On entend alors les pas de celle-ci s’éloigner et frapper un peu plus loin pour ensuite ne plus du tout être audible. Je me redresse alors mais ne lâche pas la lampe de chevet, je la tiens fermement et reste là debout entre la fenêtre et le lit.

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Alors que des coups sont donnés sur la porte, Kaleigh se... met en position défensive. Décrire sa réaction autrement pourrait être désobligeant. Piotr se rapproche de la porte, aussi silencieusement que possible, ce qui n'est pas compliqué, la télévision couvrant le bruit de ses pas. Si bruit il y a. Car il ne faut pas oublier la fameuse moquette orange, qui doit bien amortir le tout!

Quoi qu'il en soit Peter plaque son oreille contre la porte, tandis que les bruits de pas s'éloignent... Cela soulage le Russe, qui ne pense pas être en état de mener un combat, là, tout de suite, maintenant. Mais il le ferait sans hésiter, cela va de soi. Quand il se retourne, et jette son regard sur la jeune femme, armée de sa lampe, il réprime un rire avec difficulté. Puis il réalise quelque chose qui lui donne beaucoup moins envie de sourire.

"Éloignes-toi de cette fenêtre!"

En effet, c'était peut-être un piège tendu à leur attention. Si la personne à l'accueil n'était pas fiable... Si elle avait mouchardé que deux personnes correspondant au signalement fourni par les agents du gouvernements occupaient l'une de ses chambres... Si l'un de ces agents avait fait exprès de frapper à la porte pour que les personnes à l'intérieur de la chambre aillent se réfugier prêt des fenêtres pour attaquer par-là...

Dans cette optique, Colossus, bien que ses muscles commencent à le brûler et à ne plus supporter les transformations successives de cette journée, recouvre à nouveau sa forme métallique, et ouvre la porte de la chambre, ne laissant dépasser que sa tête. Il voit alors l'homme qu'ils avaient surpris quelques minutes avant retourner vers sa chambre.

Refermant la porte et reprenant forme humaine, un sentiment de soulagement envahit alors Piotr.

"C'était juste le Casanova de tout à l'heure..."

Rien que repenser au fait que cet homme, pas très beau, il faut bien le reconnaître, était en train de faire... Ce qu'il faisait, donna des frissons à Piotr. Mais il l'enviait un peu aussi, lui au moins finissait bien sa nuit.

"On doit faire un petit peu trop de bruit... Aussi surprenant que cela soit, nous ne sommes pas les seuls dans ce taudis..."

Revenant proche de la télévision, Peter baissa le volume.

"Billard?" lança-t-il à Stream, accompagnant son mot d'un haussement d'épaules.

Il n'a pas oublié qu'avant que l'étalon de la chambre d'à coté n'intervienne, Kaleigh se marrait parce qu'il aimait les animaux. Et qu'elle aimait également la cuisine asiatique. Et qu'elle ne lui aurait jamais parlé s'il ne l'avait pas fait.

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Lorsque Peter me crie dessus pour me dire de m’éloigner de la fenêtre, je saute sur le lit et finit la course assise au milieu des draps, jambes croisées, la lampe toujours à la main. Je ne quitte pas Peter du regard, je suis même perdue dans le moindre de ses mouvements. Il s’avance prudemment vers la porte, afin de vérifier l’identité de la personne se trouvant dans le couloir, qui j'espère n'est pas le personne que je pense. Il prend alors sa forme métallique, ça reste impressionnant même après trois fois. Quel spectacle! Peter ne tarde pas à rentrer dans la chambre et à refermer la porte en me soulageant avec ces quelques mots qui me font d'abord sourire. Encore l’autre moche de tout à l’heure, il n'y a donc que lui, sa vieille et nous dans ce motel? Argh! Vision d’horreur qui me passe par la tête et ne me quitte pas! Heureusement que je ne suis pas à la place de cette bonne femme. Heu, pourquoi cette idée me vient-elle à l’esprit. Je grimace et remarque qu'on ne fait pas tant de bruit que ça mis à part la musique qui ne va pas extrêmement fort et au moins ça couvre les gémissement!

- « Faire trop de bruit, tu veux rire, il n'y a pas plus silencieuse que moi! »

J’ai alors une petite image qui me passe par la tête et me met à rire. Je redépose alors la lampe de chevet qui j’espère fonctionne encore car je l’ai arrachée de la prise pour ‘me protéger’. Peter s’approche de la télévision, je m’attend à ce qu’il change de chaine et me mette un vieux film bourrin mais non, il diminue le volume et me propose un billard. Je saute alors du lit et même dans cette tenue, pieds nus, sans bas, ni veste, je reste partante il y a bien deux personnes entièrement à poil à coté alors bon, une paire de jambes ne va pas les effrayer et des petits pieds non plus. J’attrape alors le bras de Peter et sautille alors jusqu’à la pièce ou se trouve cette fameuse table de billard qui a quelques tâches de bières et quelques brûlures de cigarettes par-ci, par-là. Rien d’étonnant quand on jette un œil au décor. Il y a les distributeurs de tout à l’heure, et en face de la fenêtre une veille plante qui m’a l’air bien morte…

- « Je vais demander deux.. Et… Enfin tu vois,… je reviens! »

Et s’est alors que tout en sautillant comme un lutin, je vais rendre visite à mon copain crasseux de tout à l’heure et lui demande de me filer les queues de billard, les boules et le triangle. Que de jolis mots en somme. Il me regarde avec un air étonné tout en continuant à siroter sa bière qui doit avoir un goût horrible à en juger par la canette… Je lève un sourcils et croise les bras. Il se fout de ma gueule ou il est complètement sourd. Je saute alors par-dessus le comptoir en faisant en sorte qu’il relooke mes fesses, tiens regarde ça, s‘est toujours mieux que de t‘amuser tout seul devant ton film porno tous les soirs! Dans ta face! J’attrape ce qu’il me faut et repasse devant lui en agitant les boules! C’est ça que je te demandais imbécile! Je soupire et m’en vais rejoindre Peter qui se trouve toujours prêt du billard là ou je l’ai laissé. Le triangle se trouve être collant et recouvert de je ne sais pas quelle substance et à vrai dire je ne veux pas le savoir, je souris et le tend à Peter pour qu’il le prenne dans ses mains et qu’il colle à son tour. Je lève les yeux au ciel et le tape dans sa main. J’agite alors ma queue, heu ouais,… et je tape les fesses de Peter avec en éclatant de rire.

- « Alors ça fait quoi? Hein? Hein? »

Sur ce je continue à taper ses fesses avec et sautille en même temps. C’est assez drôle… du moins pour moi et tant que personne ne me voit à part lui. Je grimpe alors sur la table de billard et me met debout en agitant encore une fois, la queue, comme si je faisais de l'escrime.

- « Défends toi comme un homme! »

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Quel entrain à cette heure avancée de la nuit! La proposition de Peter semble ravir la mutante. Ils se retrouvent donc autour de la table, accessoires en main. Et Stream a l'air de pas mal s'amuser...

Après une petite série de frappes sur les fesses de Colossus, elle grimpe sur la table et se met en garde.

"Si je dois me défendre, ce sera comme un mutant... Et chacune des petites tapes données te sera rendues, fais-moi confiance." Les mains appuyées sur la table, il ajoute un petit clin d'œil.

Le Russe met alors en place ce qu'il faut pour que la partie commence. Le tout n'est vraiment pas en très bon état. Cela date... Comme le reste du bâtiment, mais c'est une bonne chose! Un truc trop neuf est en parfait état jurerait avec le cadre!

"Que met-on en jeu?"

Hé oui, même si c'est pour s'amuser, un petit challenge, cela pimente toujours un peu le tout! Même s'il faut reconnaitre que côté agitation, ils avaient plutôt bien été servis pour ce soir.

Une nana avec quasiment rien sur le dos, jambes nues. Et un gars qui ne portait rien en haut. Tous les deux autour d'une table de billard. Le tout dans un motel bien pourri. Peut-être même le plus pourri de New-York!

Peter tournait autour de la table, celle sur laquelle Kaleigh était debout. De là où il se tenait il pouvait... l'admirer, si l'on peut dire, sous toutes les coutures. Absolument toutes.

Du coin de l'œil, Colossus épiait quand même la direction dans laquelle se trouvait la porte d'entrée et le concierge. Il était très important qu'ils puissent s'échapper s'il le fallait. Mais il espérait vraiment de tout son cœur qu'ils n'aient pas à le faire. Il faisait bonne figure, mais pas un seul de ses muscles ne le faisaient pas souffrir. Une brulure intense, qui s'accentuait à chaque inspiration. Son pouvoir n'était pas illimité, et il avait dû aller chercher très profondément en lui la force de maintenir ses diverses transformations.

Malgré tout cela, il était également concentré sur la partie à venir, surtout si l'enjeu était intéressant!

Invité

Il dit alors, me rendre chacun de mes petites tapes si je continue à lui taper sur les fesse.. j’ai bien compris, s'est bien ce qu'il m'a dit. Je lève les yeux vers le plafond, pour faire semblant de n'avoir rien entendu. On pourrait très bien jouer à ce jeu là si il n’y met pas toute sa force évidemment. Autrement, je risque de finir allongée sur une civière. Je le regarde de haut alors qu’il a ses mains posées sur le billard. Peter met tout en place alors que je suis encore sur la table en marchant par-dessus le triangle et en évitant de faire tout bouger. Il me demande alors la question que j’attendais, qu‘allons-nous mettre en jeu. Peter tourne alors autour de moi pendant quelques secondes avant que je ne pointe la queue de billard sous son menton d’un geste vif et rapide. Je souris en me mordant les lèvres tout en tenant ma position:

- « Il y a pas mal de choses qui donnent envie par ici. »

J’enlève la queue de billard et retape la hanche de Peter, car cette fois ses fesses ne sont pas à portée de queue? Je nargue alors Peter faisant un petit tour sur moi-même en remontant ma jupe et en dansant mais je me met à rire immédiatement en m’appuyant sur lui pour descendre de la table. Je suis toujours à pieds nus et j’espère ne pas marcher sur quelque chose de sale ou de collant ou pire encore, me blesser.

- « Je sais pas quelque chose te ferait plaisir, tu désires quelques choses? Moi j’opte pour un massage de tout mon corps si JE! gagne! »

J’attrape alors la boule blanche, la positionne sur la table et ouvre le jeu sans demander l’avis de Peter qui je pense ne sera pas contre. Une première bille numérotée tombe, lorsque j‘ouvre le jeu. Toujours penchée en avant, concentrée maintenant sur mon jeux, je continue. Je touche alors une bande avant de faire rentrer une seconde boule numérotée que je désigne avant. Je rate alors le troisième coup malheureusement et m’appuie contre la table de billard en regardant vers Peter, furieuse d‘avoir raté cette troisième boule. J’avoue que je ne connais plus trop les règles, et que je risque fort de perdre surtout si lui sait vraiment jouer alors dans ce cas, je n’ai aucune chance bien que j’apprécie une partie de billard, je reste novice..

- « Demain, j’efface toutes les choses qui m’ont empêcher d’être heureuse, en passant par une certaine personne. »

Oui, je pense retrouver cette personne qui m’a empêcher ma mère et moi d’être heureuses. Je suis déterminée à l’effacer, ainsi, je pourrais repartir à zéro en détruisant toutes les choses qui font mal ou qui m’ont faites souffrir car après ça, plus rien ne pourra me rattacher à ma vie d’avant. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution, mais pour moi, ça l’est. Je me rend alors vers le distributeur que j’ai « remué » juste avant de rejoindre notre chambre afin d’avoir de quoi s’hydrater et le bouscule encore une fois à ma façon afin que des soda tombent dans mes petites mains. Je ramène alors mon bien vers Peter en sautillant encore comme une gazelle. Arrivée devant la table je tape les canettes de soda sur celle-ci, souriante comme toujours, d’avoir pu obtenir ce dont j’avais envie et ça, sans allonger un seul petit billet. Comme quoi, mes pouvoirs peuvent être utiles… enfin… faut dire qu’ils m’ont en quelque sorte sortit des gros bras de cet horrible personnage de tout à l’heure. Que je ne l’aime pas lui! Ah non, j’espère ne jamais le revoir. Je regarde alors Peter en lui indiquant les canettes d’un signe de tête..

« Tadaaam! Pour les règles du billard, je me souviens plus trop … »

Invité

Elle affirme que pas mal de choses donnent envie ici. Et Peter n'allait pas la contredire, son regard glissant sur les jambes dénudées de la jeune femme, debout sur la table de billard.

Puis la partie commence, et on dirait bien que Kaleigh n'est pas une nouvelle pratiquante.

"Les règles? Rho bah, boule noire en dernier, la blanche rentrée donne deux coups à l'autre... Mais on va faire simple, car j'ai rapidement envie de passer à l'enjeu!"

Ho oui. Le Colosse de métal est très joueur. Un peu fatigué aussi, il faut bien qu''il le reconnaisse. Mais c'est normal, ce n'est pas comme si la journée avait été de tout repos. Il en avait appris un peu sur cette nouvelle recrue. Sur sa vie, ses malheurs, et ce qui l'avait conduit à intégrer la Confrérie des mauvais Mutants de Magnéto.

"Le massage me semble être une très bonne idée."

La troisième boule, lui ne la rate pas. Il n'est pas très fin dans son jeu. Mettons cela sur le compte de la fatigue, mais il est clair qu'il fait tout "en force". Il bourrine plus qu'il ne vise vraiment. Et par chance, une boule entre bien dans l'un des trous de la table.

"Je sens que ce massage va me faire le plus grand bien!"

Et un sourire s'affiche sur le visage du grand brun. Il enchaine comme précédemment, et parvient à faire entrer une seconde boule. Mais à son tour, comme Kaleigh avant lui, se plante sur la troisième. Colossus fait alors claquer sa langue.

"Rha, à toi..." A cette phrase, Piotr ajoute une petite tape sur les fesses de Stream. La première de la longue série promise il y a peu.

Invité

J’ouvre un des soda et en boit la moitié avant de les laisser toutes les deux sur le bord de la table en espérant qu’elles ne se renversent pas… faut dire qu’avec la chance que j‘ai en ce moment elles pourraient aussi m‘éclater à la gueule pour je ne sais qu‘elle raison inhabituelle. Je reprend la queue de billard en main, me rapproche de Peter en espérant qu’il rate son troisième coup et, effectivement, il le rate. J’éclate de rire et cesse tout de suite lorsqu’il se retourne vers moi. J’ai alors un sourire satisfait sur le bord des lèvres mais tente de le lui dissimuler. Il tape alors sur mes fesses et me laisse jouer mon tour. Je lui attrape immédiatement son bras en le serrant avec ma petite main qui ne fait incontestablement pas le poids et lui adresse un sourire.

- « Tu penses déjà avoir gagné ? »

Si je calcule bien il reste donc dix boules ainsi que la noire, je ne joue pas parfaitement bien mais je me débrouille et j‘espère que cela suffira à coller une raclée au russe. Je me rapproche de la table et joue mon tour mais peut être un peu trop rapidement et peut être un peu trop sûre de moi. Je parviens à en mettre une seule, la seconde, je la rate, manque de chance. Je dépose la queue de billard et me retourne vers Peter les bras croisé en soufflant, ou plutôt en râlant d’avoir manqué ce coup, sur ma mèche qui revient devant mes yeux à chaque fois car ceux-ci sont décoiffé avec la pluie de tout à l’heure.

- « Tu me déconcentres.. Allez à ton tour.! Ne me ménage pas, je déteste ça. »

Je passe alors derrière lui et lui donne un de ces fameux coup de hanches dont il a déjà goutté plusieurs fois durant cette soirée suivit d’un claquement de ma main sur ses fesses en même temps que je me mord la lèvre. Je peux le faire aussi. Il reste donc neuf boules ainsi que la noire. Dans le pire des cas, je renverse la table sur le sol, uniquement si Peter gagne. Je fais le tour de la table de billard et m’appuie sur mes coudes juste en face de Peter pour pouvoir l’avoir à l’œil. C’est vrai qu’il est vraiment pas mal du tout et j’espère que ça sera lui qui me massera, car dans le cas contraire j’en ai pour toute la nuit à masser, décrisper tout ce tas de muscles.

Il doit déjà être tard, ou très tôt peu importe. L’horloge accrochée sur le mure derrière Peter indique quatre heure de l’après midi. Impossible. Donc j’en conclu qu’elle ne fonctionne plus depuis une éternité. On entend la sonnette de la porte d’entrée, je frissonne mais ce n’est qu’un couple, ou non, un homme et deux blondinettes à ses bras entrent et se dirigent vers le comptoir ou le grand brun demande une chambre. Les deux blondes regardent Peter sans l’autre gars ne le remarque. Il est trop occupé à mater leurs obus qui ne ressemblent plus à des seins. Je regarde alors les miens et fusille les deux princesses du regard les suivant jusqu’à ce qu’ils disparaissent tout trois dans le couloir. Pendant ce temps, j'espère que Peter n'aura pas triché!

Invité

Un nouveau petit coup de hanche, précédé d'une demande simple de la part de la brunette. Ne pas la ménager.

"Je n'en n'avais pas l'intention!" affirme alors Piotr, ajoutant un clin d'œil complice à sa phrase.

Portant son attention sur le jeu pendant que Kaleigh regardait qui étaient les personnes qui franchissaient le seuil de l'entrée du Motel, Peter posa l'accessoire en bois pour se préparer à frapper.

Il vise une boule, n'importe laquelle. Du bout du manche, il frappe alors la bille blanche qui va s'écraser contre la bille de couleur, qui roule alors pour aller se cogner vers une première bande. Puis elle continue son chemin, et cogne une seconde bande. Elle finit sa course dans l'un des trous, au coin de la table. Si Peter était honnête, et il l'est, il dirait que ce n'est vraiment pas une question de technique pour lui. Mais bien une question de chance! Il a toujours été très chanceux aux jeux. Que le hasard intervienne ou que ce soit basé sur une véritable technique, il perd très rarement. Et comme il est honnête, il prévient donc son adversaire du soir de cet élément, qui, bien que changeant, a son importance.

"Ahem, tu sais..." Il marque une petite pause "... tu risques d'avoir du mal ce soir!"

Et sans la quitter des yeux, sans même prendra la peine de voir quelle sera la cible de la prochaine frappe, il donne son coup dans la bille blanche. Une frappe pleine bille. De cette manière, quand la boule blanche touchera une de ses comparses, elle transmettra toute l'énergie du mouvement. Ce qui se passe.

La boule touchée entre en mouvement et frappe alors une bande, avant d'aller se loger dans un trou de la table.

"La nature a été généreuse avec moi" dit alors le Russe, sur un air plus que sérieux. "Grand, brun, yeux bleus, membre de l'élite de la Confrérie et chanceux pour tout ce qui est jeu..." Et tout ceci se finit dans un éclat de rire non-retenu.

Bien évidemment, la partie "j'me prends pas pour de la bouse", c'est simplement histoire de rire. D'apporter un peu de détente sur cette fin de soirée. Soirée qui fut bien agitée, force est de le reconnaitre.

La troisième frappe ne fera pas mouche.

"Mince... C'est à toi... Donnes toi à fond, car si tu perds, tu auras bien plus de travail que moi..."

Peter croise alors les bras, portant son regard tour à tour sur la table de billard et vers la porte d'entrée.

Invité

Je lève un sourcils lorsque Peter plaisante en disant qu’il a été doué par la nature. C’est vrai que s’est assez plaisant de le regarder sous toutes ses coutures et je sais très bien qu’il le sait. On n’est plus innocent. La chance sera pour moi ce soir, s’est moi qui remporterai la partie et qui aurait le plaisir de me faire masser.

- « La chance va tourner mon grand parce que tu ne gagneras rien ce soir. Je ne compte pas te laisser gagner. »

Il croise alors les bras, tout en gardant un œil vers la porte en attendant que je joue à mon tour. Frimeur. Je suis assez vénère qu’il ait tant de chance mais je ne compte pas le laisser gagner aussi facilement. Je fais le tour en passant mes mains sur le bord de la table et regarde un peu le jeu afin d’analyser la situation. Il reste donc neuf boules, la noire comprise. Je m'assieds sur le bord et joue. La boule visée va directement se loger dans le trou. Je refais le tour de la table et m’approche de Peter pour lui passer l’index sous le menton et lui adresser un sourire.

- « Tu ne remporteras pas cette partie. Je sens que je vais bien dormir. J'espère que tu as encore des forces. »

Je retourne alors au jeu et vise une autre boule que je manque de rater mais qui termine quand même dans un autre trou. J’attrape le soda et en bois une gorgée avant de le taper sur la table et de passer mon pouce sur mes lèvres. Je regarde un peu mais je n’ai pas de chance, il n’y a pas une seule boule assez bien placée pour que je puisse jouer. Je décide alors de viser n’importe laquelle puisque je n’ai pas le choix.

Je ne compte pas le laisser gagner, j’ai les articulations en compote et je suis épuisée. Je tiens donc à se qu’il me passe les mains sur le corps durant au moins une bonne heure, compte là-dessus mon grand.
Maintenant, si s’est lui qui remporte cette partie je pense que je l’étouffe avec l’oreille de la chambre.

- « Décidemment… on rajoute autre chose pour le gagnant ? Oui parce que s‘est dans la poche. »

Oui enfin, rien n’est gagné mais j’espère ne pas perdre autrement j’aurais l’air complètement stupide. Le concierge ferme les portes du Motel, sort la pancarte fermée et abaisse les volets. Il nous regarde quelques secondes et quitte les lieux pour s’enfermer dans ça chambre ou il doit surement regarder d’étranges films avant de s’endormir. Nous ne risquons donc plus rien quant aux visites inattendues et nous sommes maintenant seuls.

Invité

Peter regarde la jeune femme jouer admirablement bien. C'est vrai que ce n'est pas gagner pour ce soir.
Le Russe saisit le bout de bois qui devrait lui donner la victoire ce soir! Enfin, l'espère-t-il. Avec l'assurance de ne plus être dérangé, Piotr se met donc en position.

"On a qu'à dire un bon repas dans un restaurant asiatique?"

Il adore ça. il 'a déjà dit. Et il sait qu'elle aime cela également. Un massage et un repas. Si ça, cela ne les motive pas pour qu'ils se donnent à fond, alors il n'y a plus rien à faire! Pendant une poignée de secondes, Peter se perd dans ses pensées. Il imagine déjà tout ce qu'il va pouvoir engloutir lorsqu'ils iront au restaurant. Viandes, accompagnements, desserts.

Ce sera un grand moment de pur bonheur. En espérant que Kaleigh soit solvable, héhé...

Une frappe quart de bille, histoire que la boule adjacente à la bande aille se loger dans le trou. Okay. Opération rondement menée, pas de soucis pour Colossus. En revanche, il ne parvvient pas à faire de même le coup suivant. La main revient donc à Kaleigh. C'est vrai que ce n'est pas gagner. Mais bon, il reste encore la noire à rentrer, en trois bandes. Il a donc encore toutes ses chances.

Se reculant de la table, il demande alors:

"A moins que tu aies une autre idée?"

Invité

Je prend alors la queue de billard et l’avance vers la table avec un immense sourire. Il ne reste plus que six boules, il y a donc moyen juste que je vais avoir du mal avec la boule de couleur noir. J’ai jamais réussi à la mettre, mais on verra avec un peu de chance… Je ne répond pas à Peter et préfère rester concentrée sur le jeu. Je parviens cette fois ci à en mettre trois. Il ne reste donc plus que trois boules la noire compris dedans. J’espère que Peter ne va pas les mettre toutes.

Pour ce qui est du resto, si je perd je devrais me servir dans la caisse de ce Motel car j’ai plus grand-chose dans les poches mais pour ce qui est du resto asiatique ça me va en espérant qu’il en connaisse un bon dans les environ car je ne suis plus allée manger au restaurant depuis deux ans et ça me manque d’ailleurs. Je m’assieds sur le bord de la table et attend que Peter joue son tour.

- « Un massage, un dîner en tête à tête dans un resto asiatique ahahah… ça me va! »

Par contre le resto sera pas pour dans l’immédiat car il est tard et le massage est prioritaire. On ira manger une autre fois. En attendant, je termine mon soda et prie qu’il rate son coup et me permet ainsi de remporter la partie. Il commence à faire frais, le chauffage ne fonctionne plus. Le concierge a du l’éteindre avant d’aller se coucher et j’ai mes petits pieds tout frigorifié. Vite que je puisse filer sous cette couverture. On peut encore entendre des gens dehors, il y a donc d'autres personnes qui sont encore éveillées à une heure pareille.

Invité

Ils tombent donc d'accord sur un massage plus un diner dans un restaurant asiatique pour le vainqueur. C'est vraiment parfait! Canard laqué? Porc au caramel? Brochettes de crevettes? Le tout? Oui, nous partirons sur le tout. C'est plus sûr. Qui plus est, Piotr, en tant qu'ancien garde du corps d'un maffieux russe, connait pas mal de bonnes adresses, et il a gardé certains contacts.

Le prochain repas qu'ils feront sera donc un festin!

En position, Colossus empoigne la queue de billard et frappe la bille blanche. Il tente d'inclure dans son geste un effet rétro pour que la boule blanche revienne se placer non loin de sa position de départ. L'effet n'est pas très marqué. Mais ceci n'aurait été qu'un bonus, le plus important étant que la boule atteigne l'un des trous de la table, et c'est chose faite. Il en sera de même pour la suivante.

Pour la troisième, la noire, c'est une autre histoire.

"Il faudra faire le coup en trois bandes pour rentrer la blanche" affirme alors le russe, s'écartant de la table pour laisser jouer Stream.

Colossus se racle alors un peu la gorge. Il ne tombe pas malade, non, non. Juste quelque chose qui le démangeait. Faut dire qu'avec toute cette poussière, il est étonnant qu'il n'ait pas été pris d'une quinte de toux plus tôt...

Invité

- « Je pense que je vais en baver ce soir. »

Oui je ne pense plus avoir gagner, je pense plutôt que je vais perdre lamentablement car je ne sais pas comment mettre cette fichue boule dans le trou. Faire le coup en trois bande je veux bien moi si seulement je l’avais déjà fait. Il fait calme, on entend maintenant plus un bruit. Même le concierge semble dormir moi qui pensait qu’il était du genre à regarder des films x avant de dormir faut croire que non. Il devait avoir bien bu et s’être endormit comme une merde dans son lit pourrit.

C’est donc à mon tour de jouer, ca ne va pas être chose simple. Je cogite un peu avant de m’appuyer en avant sur la table et donne un coup de cul à Peter pour qu’il recule et me laisse de la place. J’insiste encore en tapant la queue de billard sur la jambe de celui-ci en éclatant de rire toute seule. Je m’apprête a jouer quand je me redresse et prend une grande inspiration. Je dépose alors laqueue de billard contre la table et frotte mes mains, l‘une contre l‘autre. Je calcule, vérifie et finit par reprendre la queue et jouer. La boule suit le chemin que j’avais prévu et je parvient à faire le coup en trois bande avant qu’elle ne tombe dans le trou. Je saute alors sur la table de billard et me met a danser en criant:

- « Alors qui s’est qui a de la chance? »

Je ne tarde pas une seconde a sauter en bas de la table, à éteindre les lumières, à prendre Peter par le bras comme à mon habitude. Je sautille alors tout en le ramenant vers la chambre ou le silence reigne. Lorsque j'ouvre la porte, j’enlève mon t-shirt aussi vite, le jette sur le sol et me lance sur le lit à plat ventre. J’agite les jambes et adresse un sourire en coin vers Peter.

- « Allons-y, je t’attends »

Invité

Perdu. Et oui. On ne peut pas tout avoir hein.
Lorsque la bille entre dans le trou, après avoir touché chacune des trois bandes, un petit peu de déception peut se faire ressentir chez Piotr. Il faut dire qu'il aurait bien aimé un massage et un repas à l'œil.

Enfin... Les règles sont ainsi faites. La chance ça va, ça vient. Mais c'est quand ça vient que ça va.

Peter emboite donc le pas, et regagne la chambre accompagné de Kaleigh.

A peine pénètrent-ils dans la pièce que Stream a déjà retiré son haut et se retrouve sur le ventre, allongée dans le lit.

Peter regarde donc la petite brune, déjà en position.

"J'arrive tout de suite."

D'un pas posé, Piotr prend donc la direction de la salle de bain. Là-dedans, il se regarde dans la classe. Il se dévisage lui-même.
Il se nettoie par la suite la figure, avec l'eau coulant du robinet qu'il vient d'ouvrir. C'est suffisamment frai pour lui redonner un peu de tonus pour faire ce qu'il a à faire maintenant.

Il retourne alors là où se tient la jeune femme, et vient se poser juste à coté d'elle. Il empoigne ensuite les épaules de Stream et commence alors le... massage.

"Cela te convient?"

Il met du cœur à l'ouvrage. Y a pas à dire, Piotr, il sait y faire pour accueillir les nouveaux! Doit pas y en avoir beaucoup des Acolytes qui offrent des soirées de fou avec massage à la clé et un diner le lendemain, hein!

Invité

Peter me dit qu’il arrive mais disparait dans la salle de bain un instant. Au début, je me suis demandée s’il n’allait pas fuir et s’enfermer dans la salle de bain mais il en est ressortit quelques minutes et s’est installé à coté de moi pour commencer. Je m’endors à moitié quand il pose ses mains sur moi et qu’il commence à me masser. J’attrape alors le soda qui se trouve sur la table de chevet que j’avais laissé là tout à l’heure avant que l’on décide d’aller faire cette partie de billard. Je l’ouvre et en boit une gorgée en faisant attention de ne pas en mettre partout. Il n'y a que la petite lampe de chevet qui se trouve être allumée et cette ambiance me donne encore plus envie de dormir. Si je reste là, allongée je vais m'endormir aussitôt.

Je tourne la tête, sur l’oreiller et regarde Peter, qui je dois dire fait ça a merveille. Je le laisse continuer son massage durant quelques minutes sans broncher car s’est assez plaisant et ça me détend. Je repense alors à cette nuit qu’on vient de passer. C’était pas fameux hein… pour une fois que je sors en boite et qu’on s’amuse un peu il faut qu’un grand malade décide de nous poursuivre pour nous foutre en prison.
Bref, on s’en est tiré et j’espère qu’il ne nous cherchera plus.

Je regarde Peter qui continue à me masser. Il me parait épuisé lui aussi et un peu tendu peut être. Je pense qu’il a plus besoin de ce massage que moi et décide de prendre le dessus en grimpant par-dessus. Je passe ma jambe afin de me relever et de me mettre sur lui et le regarde en rougissant un peu.

- « Allez retourne toi. Je sais que tu en as plus besoin que moi, tu me revaudras ça. »

Je craque alors mes doigt, attend qu’il se retourne et ça bien que je sois toujours dessus. Il faut dire que j’ai jamais été aussi prêt et que je ne réfléchis pas trop en ce moment même, je suis plutôt en admiration là. Je lève les yeux au plafond et insiste encore une fois car les secondes qui passent me paraissent être une éternité.

- « Allez dépêche toi, on a quand même plus toute la nuit et il faudra quand même dormir... »

Invité

Peter n'oppose absolument aucune résistance. Il se retrouve alors sous Kaleigh en peu de temps! Sur le dos, avec elle sur lui, qui lui demande... De se retourner.

"Je ne peux pas pour le moment..."

Un petit sourire en coin commence à s'afficher sur le visage du Russe.
Il pourrait se retourner, oui. Mais cela casserait un peu le moment assez calme qu'ils sont en train de passer. Le premier depuis qu'ils ont quitté la Confrérie. Sur le dos, Piotr s'étire quand même un peu, levant ses bras vers le haut.

Un craquement assez sourd et bruyant peut se faire aisément entendre. Ce motel est vraiment super silencieux. Même si l'on prête l'oreille, on n'entend vraiment rien. Pas même le couple qui joue à la bête à deux dos dans la chambre voisine. Mais Peter préfère ne pas penser à tout cela, et il prend une profonde inspiration.

"Mais... Mes massages sont si horribles que ça que tu n'en profites pas plus que ça?" Un petit rire, encore une fois, accompagne la phrase prononcée par Colossus.

"En tous les cas, je te remercie. Une sortie en boite de nuit... Un petit affrontement avec un mec louche... Un billard... Et plus tard un restaurant... Tu fais quoi toi comme bilan de ta première journée?"

Peter se relève alors, et saisissant Kaleigh par les hanches il la soulève pour la déposer à ses côtés, sur le lit. Peter peut donc enfin prendre position, comme Stream l'ordonnait précédemment. Bien qu'il ne la regardait plus dans les yeux, Peter restait attentif, car il voulait vraiment savoir quelles étaient les impressions de la nouvelle recrue de la Confrérie des Mauvais Mutants de Magnéto.

Invité

Colossus - « Je ne peux pas pour le moment... »

Du coup, à ces mots je rougis davantage et m’apprête à bouger quand il s’étire alors que je suis encore par-dessus. Je regarde chacun de ses mouvements et je fais une drôle de tête quand j’entend le craquement qui résonne dans la chambre. Ouille… Non tes massages ne sont pas horribles mon grand. C’est juste que si je reste là, allongée sur ce lit je vais m’endormir net. C’est vrai qu’on a passé une belle soirée bien qu’un peu mouvementée… J’ai envie de répondre, j’ai l’impression que je parle mais ma bouche reste ouverte et aucun son ne sort pendant que Peter me soulève comme une plume et me dépose à coté de lui afin qu’il puisse s’installer sur le ventre. Alors vu comme ça, il prend quand même beaucoup de place et il y a pas mal à masser… je vais tenter de faire ça au mieux.

Je dégage du lit pour allumer la télévision, en étant prudente car je n’ai pas envie qu’elle exploser et mets un fond de musique car c’est beaucoup trop calme à mon gout. Je reviens sur le lit en faisant un bond sur celui-ci, je saute par-dessus Peter afin de m’installer sur ses fesses cette fois. Je frotte mes petites mains et commence par masser la nuque de Peter. J’exerce alors quelques pressions, et descends maintenant sur ses épaules.

- « Tu es tendu, toi. Bon, pour répondre à ta question, disons que si on oublie l’espèce de malade qui va me faire faire des cauchemar jusqu’à la fin de ma vie on peut dire que c’était pas mal pour une première sortie… Vous êtes pas tous de grands méchants au final. Alors je dirais, qu'on doit se refaire ça. »

Je place mes mains sur les deux côtés de la colonne vertébrale, je les descend doucement en gardant une certaine pression et relâche dans le bas du dos. Je remonte maintenant vers les épaules encore une fois et recommence les mêmes gestes. Ensuite, je rassemble mes deux mains et masse le haut de ses fesses pour revenir doucement sur les flancs. Je répète une seconde fois ceci et m’occupe un peu plus des épaules. Je tire doucement celles-ci vers le haut et je recommence le tout.

- « Tu veux que j’aille plus fort, parce que t’es quand même… »

J’éclate alors de rire et n’arrive plus à me retenir. Je voulais dire costaud et pas épais mais bon ça n’est pas sortit de ma bouche et maintenant je me marre comme une idiote.

Invité

Attentif à la réponse donnée par Kaleigh, Peter n'en oublie tout de même pas d'apprécier le massage que cette dernière lui fait.
Elle appuie exactement là où il faut, et de la manière qu'il convient pour parvenir à détendre le russe. Piotr se montre attentif à ce qu'elle peut dire, car il ne faudrait pas que cette fin de journée un peu bizarre vienne entamer les convictions de Stream, et puisse la faire changer de bord.

Il n'y a aucun risque normalement. Se faire attaquer par un homme un peu dérangé montre bien à quel point le monde n'est plus en phase avec l'espèce dominante qu'est l'Homo Superior. En revanche, le fait de ne pas jouir d'une "protection", d'un foyer, d'une famille, comme on peut en avoir lorsque l'on signe chez la concurrence... Ça, cela pourrait lui donner envie de quitter la Confrérie.

Il ne faut pas se leurrer. La Confrérie n'a de Confrérie que le nom. Chaque membre agit un peu indépendamment du reste, et les résultats obtenus ne sont pas toujours ceux escomptés. Mais bref, là n'est pas vraiment le problème puisque Kaleigh confirme avoir passé, malgré les petits désagréments auxquels ils ont été confrontés, une bonne soirée.

Elle ne finit pas sa dernière phrase et se met à rire. Peter, pour sa part, affiche un petit sourire en coin, signe de bien être, dans un premier temps, mais surtout d'amusement.

"Tu n'allais quand même pas dire gros?!!" Il marque une petite pause. "Tu n'as pas peur toi... Oser rallumer un poste de télévision quand on sait ce qui est arrivé au dernier auquel tu as fait ça..."

L'heure avance petit à petit. Et il ne sont plus dans ce moment particulier que certains appellent "très tard le soir" ou "très tôt le matin". Non, non, c'est uniquement le matin, tôt. S'ils tirent encore un peu sur la corde, ils pourraient même voir le levé du soleil...

Invité

Je retiens mon rire lorsqu’il me demande si j’allais dire qu’il était gros, à ce moment même, j’éclate à nouveau de rire et je lui pince les flancs qui sont assez musclés je dois dire. Je vais pas me plaindre s’est assez agréable de masser ce genre de gars bien musclé là ou il faut. Bon, arrête sinon tu vas baver la bouche grande ouverte Kaleigh.

- « Mais non voyons, t’es vraiment bien foutu! »

Je continue mon massage mais m’attarde plutôt sur les bras de Peter dont j’ai besoin de deux mains pour masser car ils sont énormes par rapport à mes petites mains. Je reste un moment sur les bras car s’est une des parties que je préfère et reviens ensuite sur ses épaules afin de décrisper tous ces muscles. Dehors le soleil semble vouloir bientôt se lever. Le quotidien reprend le dessus sur chacun. On entend les voitures devenir de plus en plus fréquentes et les gens sortir de chez eux. On a pas encore fermé l’œil ne serait-ce qu’une minute et je vais finir par m’endormir sur lui si ça continue. J’aurais quand même passé une nuit mouvementée. C’est le cas de le dire après tout ce qui s’est passé en si peu de temps. Je tape alors sur les fesses de Peter et ça deux fois, pour lui signaler que j’avais finis. Je prend une grande inspiration et me laisse tomber sur le dos à coté de lui comme une loque. Je prend l’oreiller et le serre dans mes bras en fermant les yeux, les jambes fléchies. Il est pas si pourrit que ça ce lit, je pense que je pourrais dormir sans me réveiller avec un horrible mal de dos.

- « Tu veux que j’éteigne la télévision? »

Je n'attends pas la réponse de Peter. J'ouvre les yeux, me lève et me rend dans la salle de bain afin de trouver le moyen de me rafraichir. Je passe la porte de la salle de bain qui est ouverte et m'installe devant le miroir. Je remplit le lavabo d'eau bien fraiche ou je passe mes mains pour en passer dans ma nuque et sur mon visage et me laver mes mains par la même occasion. Finalement, je décide de prendre un bain. J'enlève mes vêtements, ou plutôt se qu'il me reste, c'est-à dire mon soutien gorge, ma jupe et ma petite culotte que je jette prêt du lavabo. Ensuite, je fais couler un bain en vérifiant que l'eau ne soit pas trop chaude. Je tire le rideau de douche et file à l'intérieur.

Je pense alors à se que je pourrais faire à Peter... lui sauter dessus et le chatouiller jusqu'à se que mort s'en suive ou je pourrais aussi le déshabiller et voir si le reste est tout aussi impressionnant que ce que je peux déjà voir là. Je cesse de penser à ça et ma main sur mon visage. Les bras sur le bord de la baignoire, le corps entièrement sous l'eau, je reste là à ne rien faire.

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