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 Life, and how to live it. (Kaleigh)

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Kyle Keneth
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MessageSujet: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 22:38


Je ne sais pas au juste comment le décrire mais certains y verront sans doute le calme après la tempête.
Pour être honnête, il subsiste toujours cet étrangement étonnement de me retrouver encore là comme si à l’évidence la vie avait encore manqué d’une certaine logique. C’était comme si après avoir fait virevolter une pièce dans les airs, celle-ci était retombée sur le bitume sur la tranche et s’était maintenue là dans un étrange et improbable équilibre.
Ceux qui n’ont pas vécu ça ne peuvent pas savoir quoiqu’ils puissent vous en dire car certaines expériences ne trouvent leur saveur réelle qu’une fois attestée par le vécu. Ce que je peux en dire c’est que le sentiment de quiétude d’alors et incomparable, presque aussi grand que celui de puissance qui vous embrume l’esprit.

Le meurtre est une notion suggestive et empreinte d’une règle humaine mais certainement pas naturelle. Je ne tuerais pas par plaisir, si c’était le cas, l’acte se teinterait d’une certaine perversité. Je tue par colère, par vengeance et surtout pour survivre mais quoiqu’il en soit, jamais gratuitement. Je ne crois pas en la loi du plus fort, ni du meilleur : je crois en celle de la jungle et surtout je crois en certaines règles. Tout d’abord, on née seul, on vit à l’ombre des autres et on meurt seul. Ensuite, l’homme qui est l’ami de tout le monde n’est l’ami de personne. Enfin, il ne faut jamais faire confiance à un homme qui porte des bretelles en plus d’une ceinture.

C’est cette règle un peu idiote qui m’est revenue à l’esprit lorsque Huk s’est pointé au rendez-vous. J’étais venu en tant que prêcheur pour convertir mais je ne m’attendais à lever un nid de HPP. Les Human Pride Power…une bande de ploucs aussi timbrés que les gars du KKK et fier de montrer leur haine anti mutos d’une façon « musclée ». Habituellement, ca se cantonnait à de la bonne batte de base ball et du cran d’arrêt. Cette fois ci, c’était un peu plus méchant, y’avait du matos méchant genre para-bellum et du fusil à pompe. Huk était un leurre, il avait entendu la rumeur d’un type étrange qui cherchait des mutants pour leur « parler »…rien d’autre que « parler ». La Légende du « Prêcheur » commençait à courir le bitume, c’était mon job. C’était simple, je leur montrais juste le phare là bas sur la côte et à eux de choisir si ils voulaient en suivre la lumière ou rester à stagner dans les eaux brumeuses. C’était comme ça que j’écoulais mon temps sauf comme des jours comme celui-ci.

Un jeune mutant me contactant par des procédés improbables pour me présenter à une autre bande de mutants en quête d’idéal révolutionnaire : ca put l’arnaque à 100 mètres et question arnaque, j’en ai fais un style de vie. J’ai suivi les procédures qui m’ont sauvés cent fois la mise, plus que de la prudence, de la méthode.
Le rendez-vous fut fixé près de la zone industrielle non loin de Mutant-town, je devais m’y rendre seul et sans arme, je n’ai pas pu m’empêcher de me marrer en lisant le message « sans armes »…oui ca ne poserait pas de problème pour moi. Sauf que ça renardait le mauvais plan et un parfum d’ennui assez excitant pour tout vous dire, j’ai pris mes dispositions et j’ai choisi un ange gardien. Les consignes étaient claires, si grabuges il y avait, elle ne devait pas intervenir sauf si je lui en faisais la demande, si ça tournait vraiment mal, elle devait se contenter d’observer et de rapporter à la maison le cas échéant que j’étais tombé au combat. Elle était mon ombre et elle devait fuir la lumière trop vive pour ne pas être dangereuse.

Je l’ai laissé dehors et j’ai pénétré seul dans l’antre. Nous ne sommes pas arrivés ensemble, tout était des plus discrets.
Comment ca a pu merder de la sorte ? Je ne sais pas…c’est comme si trop de choses s’était passées en trop peu de temps pour que je puisse réellement comprendre le déroulement exact. C’est ce con de Huk qui a craqué en premier, j’avais repéré la crosse d’un révolver parmi ses suivants. Impossible de vous dire la suite…des cris, des coups de feu et su sang…oui beaucoup de sang.



Dans la pénombre me voilà cherchant après mon zipo et mon regard se pose sur ma main un instant. Je suis littéralement éclaboussé de sang. La flamme éclair une seconde les ténèbres me permettant d’entrevoir mon carnage. Sept corps inertes et les murs écarlates et surtout une odeur cuivré qui empeste l’air ambiant. Je suis encore en vie…indemne. Ne me demandez pas comment, j’en sais rien sauf que pour être franc, quelque part en moi…y’a une petite voix que je ne peux me forcer à ignorer qui crie « dommage ».
Mon bras droit est secoué par de légers spasmes, j’ai tiré beaucoup…bien plus que d’habitude.
Alors que je recrache lourdement la fumé de ma cigarette qui brule mes poumons d’une insolente sensation de « vie », je me décide à me diriger d’un pas rapide vers la sortie du bâtiment.

Le huitième et dernier est blessé à l’abdomen, il a cependant préféré la fuite plutôt que de participer activement à cette merveilleuse re-décoration moderne d’Art Concept Body and Blood. Il a échappé aux ténèbres, mais en retournant vers la lumière, ce con n’échappera pas à mon Ombre.
Il est temps que je vois de quelle étoffe est faite celle que j’aime nommer gamine et à qui il m’arrive souvent d’ébouriffer les cheveux d’un geste paternel en me prenant à sourire.

J’suis curieux de voir quel félin cache son sourire espiègle.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeLun 31 Jan 2011 - 16:38

La mort est si simple, si agréable quand on l’a à portée de main. Si excitante quand on la contrôle ou plutôt quand on croit la contrôler. Si douce quand son sang si chaud, si doux recouvre nos mains.. Cette sensation agréable, ce sentiment de soulagement qui envahit votre corps en partant de votre échine tout en revenant jusqu’à la nuque comme un frisson qui s’empare de vous. C’est incontestablement bon, et … je ne regrette pas. J’ai réussi à tirer satisfaction et un bien être fou de ce que je lui avais fait. D’ailleurs, si c’était à refaire je prendrais d’autant plus mon temps. Prendre le temps de savourer chaque instant, chaque mots qu’il m’aura glisser à l’oreille. Deviendrais-je cinglée comme tous les autres ou étais-je déjà folle avant même de les rejoindre.

Zone industrielle de merde, il fait froid et humide et tout est sale ici. Je suis accroupie contre un mur d’un hangar qui tombe en ruine, une main appuyée sur ma jambe, l‘autre tenant un cigarette. Cette cigarette que j’ai piqué à Kyle sans qu’il s’en aperçoive, du moins s’est-ce que j‘ai cru. Je suis là, à savourer le silence, cachée dans l‘ombre, avec comme seule lumière la cendre fumante et encore chaude de ma cigarette. La deuxième chose visible dans cette pénombre c’est l’épaisse fumée blanche ou grise qui monte et stagne au dessus de ma tête. Je n’aime pas quand tout est si calme. Cela ne présage rien de bon et en effet.

Il y a eut des coups de feu et cela m’inquiète, des tas et des tas de coups de feu. Je me redresse d’un bond, le dos toujours contre le mur. Je jette ma cigarette et l’écrase avec mon talon. Je tourne la tête et regarde vers le complexe ou se il se trouve, en espérant qu’il ne lui soit rien arrivé. Il m’a pourtant demandé de ne pas intervenir mais je ne laisse pas un compagnon en arrière et puis je dois dire que ça manque d’action de mon coté.

Je m’avance dans l’ombre afin de retrouver Kyle qui doit normalement se trouver par là bas. J’entends alors des pas assez rapides de quelqu’un qui vient dans ma direction. Je me positionne derrière un mur et attend que cette personne passe pour lui donne un violent coup de coude dans le visage. J’adore le bruit que ça fait même si cela me fait toujours un peu mal cela reste agréable à entendre. Un bruit de mâchoire déglinguée, des dents qui s’entrechoquent, le bruit d’un corps qui se laisse tomber sur le sol et moi qui m’abaisse pour vérifier qu’il est vraiment K.O. Le silence ne tarde pas à revenir. Mon coude chauffe un peu mais je crois que ça ira. Action à ne pas répéter plusieurs fois durant la même journée au risque de se démolir le bras. J’attrape alors le pantalon du gars qui est blessé d’après ce que je vois et le traine avec difficulté jusqu’à l’endroit ou se trouve normalement Kyle.


Lorsque j’arrive là ou il se trouve, je lâche le gros et tente de voir quelque chose. Alors, premières constatations… Kyle est vivant mais c’est un véritable carnage. Je m’approche de lui, son zippo dans les mains, moi je ne sais pas ou j’ai bien pu foutre mon briquet. J’enlève mon foulard que j’ai autour du coup et le tape dans sa main pour qu’il essuie le sang qui la recouvre. J'aimerais demander si tout va bien mais je ne le fais pas.

- «  Tu n’appréciais pas la déco? Je t‘ai ramené un petit quelque chose. J’espère qu'il te plaira. »

J’essaie de réveiller le gars en espérant qu’il soit encore vivant car la blessure qu’il a l’abdomen ne semble pas n’être qu’une égratignure. Je tape alors vers mon pied sur sa hanche et tente de le pousser sur le coté mais il est trop lourd et je n’ai aucune envie de m’abaisser pour ça. J’adresse un sourire gêné vers Kyle pour voir s’il va bien…
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeLun 31 Jan 2011 - 20:33


I got wild staring eyes.
And I got a strong urge to fly.
But I got nowhere to fly to.


J'ai regardé un cours instant la pièce d'étoffe dans ma main l'air absent.
C'était comme si je ne comprenais pas la logique de tout cela où plutôt comme si le naturel des choses prenait une tournure monstrueuse. Je venais de massacrer une escouade entière d'anti-mutants et les seules choses à dire ou à faire étaient à présent dénuées de toute trace d'humanité. Alors pouvions nous en déduire que nous étions des monstres ? Je ne savais pas comment formuler une réponse cohérente et compréhensible à cela car tout ceci trouvait sa justification quelque part.
Oui, j'en étais aussi certain que j'en avais peur d'en douter : tout ceci devait trouver sa justification.
D'un geste lent j'essuyais mon visage sans répondre à la tentative d'humour de ma filleule. Son calme m'étonna cependant beaucoup plus que la manière dont elle venait de se débarrasser de cet "individu" sans signification.
D'un geste toujours aussi lent, je sortis une nouvelle cigarette que j'allumais puis je lui en tendais une qu'elle saisit sans parler. Une fois de plus , la flamme de mon zippo lança une lumière orangée et malsaine sur la scène du massacre.



Stream...c'est une guerre..c'est une putain de guerre. C'est comme ça qu'il faut le voir et c'est comme ça que je le vois.
Il y'a des choses à apprendre de toute situation...la leçon de tout ça est simple, ce qui nous différencie des autres, de ces brutes qu'on voit trainer dans les couloirs de la confrérie c'est juste la justification.
Le jour où tu tueras par plaisir, ma belle, tu seras devenu comme eux, et je crois qu'on aura plus trop rien à se dire. Cependant je ne me laisse pas encombrer par le remord..c'est mauvais et ça fait trembler la main au moment où il ne faut surtout pas qu'elle tremble.
La justification..."ce qui me parait juste". Je ne le fais pas pour moi, je le fais pour nous parce que ça doit être fait....Rien d'autre.
On me nomme Grudge même si je préfère le Prêcheur...Grudge ...parce que j'ai la rancune tenace, je n'oublie jamais une saloperie qu'on m'a faite et je n'ai aucune pitié. Mais je n'agis jamais sans justification et c'est pour ça que je ne deviens pas comme "eux".


D'un coup de pied léger je tournais le corps du gros qui me regarda avec des yeux affolés, la blessure était moche, il ne survivrais pas plus de trente minutes.
Je tirais sur ma clope puis j'exhalais la fumée tout en poursuivant.


C'était un commando anti mutants, et ce rendez-vous n'était qu'un genre de piège où ces tarés débarquent en nombre pour casser du mutant...A San Francisco, ils leur arrivaient d'en clouer sur des arbres ou d'en torturer durant des jours, j'en ai décroché moi même des arbres. Des connards comme lui, les rues en grouillent : ils ne sont fort qu'en bande comme des hyènes et même les charognards ont plus de pitiés que ces fils de putes. Ils opèrent à moins de dix généralement, ils étaient huit ici...je pense que le plus gros est fait.
Alors voilà, ce type à une mère, peut-être même une copine qu'il saute le samedi soir, il a surement des amis et j'suis certain que parfois ça pourrait même être un mec "bien"....
Et pourtant, il va crever ici et maintenant.


Je croisais les bras tout en portant mon regard sur mon interlocutrice.

La question qui m'intéresse fortement de te poser, mon ange, c'est tout simplement de savoir si tu connais la raison de cette inéluctable conclusion.
Le fait qu'il lui reste peu de temps à vivre n'entre pas en ligne de compte.


Je veux entendre TA justification, Stream.
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MessageSujet: a t   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeMar 1 Fév 2011 - 18:57

Je prend la cigarette que Kyle me tend et l’allume sans tarder tout en jetant un œil au carnage qu’il a fait à lui seul. Il faut peut être pas trop s’y coller hein. Je ne sais pas si Kyle est au courant que j’ai pu retrouver mon père, de toute façon s’est vraiment pas le moment de lui en parler… même si j’avais une raison valable d’en vouloir à mon géniteur, je ne sais pas comment il réagirait. Et puis de toute façon, c’est fait, il est raide et six pieds sous terre. Pas de place pour les remords. Ne croyez pas que je n’ai pas de cœur, s’est juste que lorsqu’on fait un mauvais choix, on en paye le prix et tel était le prix de sa connerie. Je penche le visage vers le sol et tente de ne pas croiser le visage de Kyle. Je regarde le sol et tire une seconde fois sur cette cigarette qui me fait du bien, il faut dire ce qui est.

- « Ce n’est pas parce que je reste de glace que je ne suis pas sensible à tout cela. Ne me compare pas aux autres… » Je m’arrête un instant et reprendre « Elle est loin cette époque ou je me promenais en rue, gamine, sans me soucier du regard des gens. Maintenant, je suis obligée de ma cacher quand je sors dans la rue de peur qu’on m’enferme et tout ça à cause d’eux. Ils finiront par nous avoir, comme les autres. Tu sais moi aussi j‘avais une mère avant qu‘un de ces connards ne la plombe alors franchement…»

Je fixe cet homme allongé là sur le sol et tire un bouffée de ma cigarette tout en m‘appuyant sur le mur qui j‘espère n‘est pas recouvert de sang. Je le regarde là, recouvert de sang, ses yeux affolés, il me donne envie de gerber. Je serre la mâchoire aussi fort que je le peux. Je suis en colère et en même temps… je sais pas, j’ai cette boule dans le fond de la poitrine qui fait mal. Je tente de dissimuler ça à Kyle. Ils ont encore osé nous tendre un piège ces salauds. Ils sont tous pareils, ils ont peur de ce qu’ils ne peuvent pas contrôler. Je passe ma main sur mon visage, et soupire. Ce gars mériterait qu’on le fasse souffrir jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer, mais il n’en vaut peut être pas la peine. Tout se mélange, je dois commencer à perdre la tête.

- « Je n’ai pas de réel justification à te donner, je peux juste te dire que je ne pardonne jamais et qu’on a tous le choix, lui aussi l’avait et il à pris la mauvaise direction. J’ai de la peine pour se pauvre type, vraiment. Mais comme tu le dis toi-même si bien, nous sommes en guerre. Maintenant, il est l‘heure pour lui d‘assumer ses actes comme nous tous… Laisse le agoniser. Je ne sais pas ce qu'il y a dans ta tête mais.. tu devrais peut être réfléchir moins... s'est se faire mal pour rien ce que tu fais. »

Je quitte alors cet endroit qui pue la mort et qui me rappelle CE passage de ma vie. Je m’avance alors dehors, tout en fumant ma cigarette et m’installe sur une sorte de citerne. Je ne vois pas ou je suis, car il fait nuit et que cet endroit n’est pas éclairé. Le ciel est couvert et il fait frais. Il y a un autre homme caché pas loin de là ou je me trouve. Il est armé et je ne l’ai pas entendu. Il se cache derrière un véhicule qui a du servir aux autres lorsqu'ils sont venu ici. Soit il se fera très discret afin de pouvoir s’enfuir par la suite ou alors il va tenter quelque chose et vu l'endroit ou je me trouve il peut très bien me faire exploser le crâne s'il vise bien.

Je ne sais pas ce que Kyle a dans la tête... il n'a sans doute pas tort mais que fait il a la confrérie. Il me faudrait une bonne bouteille de vodka pour me tranquilliser un peu. Si je perd le contrôle et que je ne sais plus ou j'en suis, sera-t-il encore là pour m'épauler ou fera-t-il la même chose que les autres, m'abandonner. Je réagis trop souvent sur le coup, je ne réfléchis pas et ensuite, je regrette... mais s'est comme ça, on ne change pas une personne surtout pas maintenant.
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeMar 8 Fév 2011 - 9:52



We are accidents, waiting to happens.





Une Justification ?

Oui peut-être que j'en demandais trop.
Dans ce monde il y a beaucoup de chose qui ne pouvaient pas s'expliquer et qui arrivaient parce qu'elles devaient arriver. "So be it", c'est ce qu'on se disait.
J'avais toujours trop gambergé, ce n'était pas comme si c'était nouveau. C'était ma manière de me rassurer et de me prouver que je gardais le contrôle. Même le gars le plus malsain du monde finit par accepter qu'il a une vie merdique du moment qu'il finit par juger que ses actions suivent une logique qu'il a approuver. Ce n'est pas forcément la logique de tout le monde, mais ca reste une logique tout de même.
Cependant tout est là.
Dans le regard agonisant de ce quidam alors qu'elle a déjà quitté la scène, je souligne cette lueur que j'ai croisé à mainte reprise.
L'espoir.
L'espoir que les évènements trouvent une issue encore non écrite, que le temps se suspende et offre l'alternative de la vie à ce qui aurait du n'être que mort. Cette étincelle ne se simule pas, c'est la vérité qu'on apprend lorsqu'on se retrouve aux aboies et que même la vie nous fuit. A un age jeune, on n'est pas assez philosophe pour accepter de mourir.
Il veut survivre. Et si il survit, il parlera.
Son espoir se heurte de ce fait à ma logique et à ma justification.

D'un geste muet et bref je matérialise ma fidèle alliée et un bruit mat d'une détonation surnaturelle se termine dans le son ignoble d'un fruit trop mur que l'on vient de fracasser au sol.

Une justification ?

On ne laisse pas de trace derrière soi car la pitié n'amène que la soif de vengeance à celui pour qui on en fait montre. C'est ce que m'a dit Erik et je suis son Précheur.
Je suis là pour me couvrir du sang qu'il verse au nom de son idéal, je suis là pour qu'il reste immaculé pour qu'il puisse toucher les cœurs que la vue du sang terrifie.

Bordel.
Je suis devenu fou.

Immédiatement, je rallumais une cigarette comme si ce petit bout de nicotine était devenu une extension de mon ame, grillée et consumée à la vitesse du vent.
Lorsque je sortais du bâtiment mes yeux n'eurent aucun mal à s'habituer des ténèbres de la nuit et je la trouvais là, pensive, comme livrée à des démons que j'avais moi même invoqué.
Je m'immobilisais en face d'elle tout en la couvant du regard. Je crois que nous sommes resté ainsi un long moment sans échangé un seul mot.
Je poursuivais toujours le fantôme de ma sœur et je la savais de plus en plus proche.
Pourtant je n'étais pas pressé de ces retrouvailles car peu à peu je reconstruisais à nouveau les liens d'une famille.
Les choses avançaient lentement avec Louise, je la laissais venir. Et je veillais sur ma jeune protégée.
Elle comptait beaucoup pour moi...comme cette sœur que je m'obstinais à vouloir être perdue ou comme cette fille que je n'aurai jamais. C'était compliqué, ces choses là...je ne sais pas en parler.




Tout ca Kaleigh..c'est le boulot...rien d'autre.
C'est pas moi.
J'veux dire...essaye toujours de faire la part des choses...sinon tu risques de te perdre.
Ca me ferait chier que tu te perde.


Je n'arriverais pas à en dire plus, je me sentais déjà au top du ridicule avec cet aveu d'affection un peu idiot et c'est alors que je portais la main à ma bouche pour y jeter mon mégot que j'entendis la détonation du tir.
Presque immédiatement je vis -distinctement- un sillon sanglant se tracer dans ma main encore tendue devant moi et le mouvement de recul de la jeune fille frappée à l'épaule.
La douleur ne m'apprit rien que ce que je venais de déduire presque simultanément.
Une balle venait de me déchirer la main gauche manquant de peu ma tête pour venir mourir dans l'épaule droite de Kaleigh qui me faisait face.


D'un geste brusque je tirais la jeune fille par la main blessée et la projetais au sol sans lui adresser une parole.
A même le sol et sans prendre le temps de constater si oui ou non elle avait perdu conscience, je la trainais derrière
un conteneur à poubelles se situant à deux pas du banc, au moins nous étions à présent à couvert.
Je la redressais assise contre le mur, tout en ayant matérialisé mon arme dans la main droite.
La blessure à la main gauche n'était qu'une éraflure.


déchire le tissus qu'on voit la profondeur et applique un morceau d'étoffe dessus, appuis fort pour empêcher le sang de s'écouler. On va s'en sortir, gamine.


Ça je n'en savais rien du tout.
La pluie, une sorte de crachin dégueulasse, commençait à tomber.
On n'y voyait pas à dix mètres et l'éclairage quasi inexistant n'aidait en rien.
Ce n'était pas un sniper sinon je serai dèjà mort....c'était juste un retardataire mais à l'évidence. Il ne nous laisserait pas nous barrer, vu qu'un autre tir d'intimidation venait de se faire entendre au dessus de nos têtes.
La suite était d'une logique implacable.


Ce connard attendait les renforts pour hallali.


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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeMar 8 Fév 2011 - 18:52

Il y a d'abord le bruit du coup de feu qui provient de l'arme de Kyle. Il l'a donc achevé. Bien. Il ne faut pas avoir espoir de pouvoir un jour changer des gens comme ceux qu'il a massacré ce soir. Il fait vraiment sombres et il n'y a pas un bruit. Je suis toujours assise là, à penser. Tout à une fin, et j'espère que la notre sera bonne. J'espère qu'on fera avancer les choses. J'espère avoir fait le bon choix en rejoignant la confrérie.

J’aurais voulu sourire, pour lui dire que jusque là ça allait et que j’avais encore toute ma tête mais je n’en ai pas eut le temps. Je n’ai pas le temps de répondre à Kyle que j’entend la détonation d’une arme suivie d’une douleur atroce qui, d’après se que je sens part de l’épaule et s’étend jusqu’au coude. Je suis touchée, merde. Cela fait un mal de chien et je n’ai même pas le temps de me plaindre qu’il me jette au sol, je me fais donc deux fois horriblement mal en si peu de temps. J’ai senti la balle repousser latéralement la chair à l’intérieur de mon épaule. Je ne comprend pas se qu’il se passe, je suis là, assise, contre le mur. Kyle, son arme en main. Il me demande de déchire le tissus qui recouvre la blessure mais comment je pourrais faire ça avec une seule main surtout que celle-ci tremble comme une feuille ce qui doit être du aux nerfs.

- « Putain! Je peux pas! Je sais plus bouger mon bras. »

Je tente alors d’appuyer avec ma main gauche sur la blessure mais ça me fait horriblement mal, ça brûle et ça me lance jusqu’au coude. Lorsque j’enlève celle-ci elle se trouve couverte de sang, je décide de la remettre immédiatement sur la plaie bien que c’est douloureux. Il faut qu’on m’enlève la balle, je ne veux pas perdre mon bras. Je déteste les hommes. Je risque de perdre mon bras à cause d’un connard qui a la gâchette facile. J’appuie ma tête contre le mur et regarde le ciel qui nous pisse dessus. Mes cheveux son trempés, mon t shirt me colle à la peau et je ne me sens pas très bien. Je voudrais éviter de me plaindre mais ça va de moins en moins et je ne voudrais tomber là, maintenant et laisse Kyle seul.

- « Je commence à voir trouble mais… je peux peut être le mettre à découvert »

Effectivement, j’ai comme l’impression que tout se brouille, faut dire qu‘on m‘a rarement collé une balle dans le corps. Je suis attirée par le sol et je sens que je ne tiendrais pas des masses. Je pourrais pulvériser le container derrière lequel cet enfoiré se cache mais je ne suis pas sure d’être en mesure de faire ça. J’essaie de me mettre accroupie en m’appuyant avec ma main gauche sur le mur mais je retombe immédiatement sur le cul et remet ma main sur ma blessure.

- « Por l’amor de dios! Enlève moi cette balle. »

J’ai de plus en plus froid et je vais m’évanouir alors autant qu’il enlève cette balle. Je respire vite, trop vite. Cela fait horriblement mal, j’ai jamais eut l’occasion de connaître pareille douleur… sauf peut être la fois ou je suis tombée sur un énorme morceau de verre que je me suis plantée dans le genoux étant petite. Ouais non… aucun comparaison avec se que je vis à l’instant.
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DEK
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 4:57

    Le District X, véritable merdier mal odorant, refuge de la haute criminalité mutante. Appelé Mutant Town, c'était un camp de concentration à grande échelle pour Alexander. Il en mettrait sa main à couper que le gouvernement prépare un coup fumant du genre propre et sans tâche pour rayer de la carte ce nid de mutos. Ce pourquoi Alex ne s'y planque que rarement, sa présence ici était l'exception qui confirme la règle. C'est à Mutant Town qu'on trouve la meilleure compagnie, unique raison pour laquelle Alex, en cette nuit, se trouvait ici, entouré de deux poufs pendues à chacun de ses bras, habillées soft et ultra-court du genre pute de bar crasseux, s'accommodant du minimum avec panache. C'est jour de repos, Alex était en perm' ce soir là.

    Il ne restait plus qu'à trouver le palace idéal pour ces dames, ce qui revenait à entrer dans le premier hôtel miteux qu'ils rencontreraient pour éviter cette drache qui ne demandait qu'à leur pisser sur la tête. L'une des filles orienta maladroitement son index en direction d'un établissement d'apparence fâde, voir sinistre, aux fenêtres barbouillées de noir et éclairées de néons bleus fluo de mauvais gout. Faut dire qu'elle était quervée la p'tite, une vraie pochetronne, Alex avait toujours eut le don pour choisir les perles, pour ça il avait le nez. Et puis l'autre qui riait comme une dévergondée lorsqu'Alex lui effleura la nuque de ses lèvres perdues parmi sa longue chevelure blonde. Le trio de mutants était loin d'être discret. Vu l'état du bâtiment ça ne devait être que gratuit, et puis tirer son coup dans la crasse à un côté outrageusement salace. On ne vit qu'une fois, Alex sembla "open" à cette idée vu qu'il les guidait déjà à travers la rue qui les y emmènerait.

    C'est à cet instant que la tournure des évènements prit soudain une voie non calculée par le jeune Hofmann. Avait-il vraiment entendu des coups de feu ou n'était-ce que les vulgaires détonations d'un pot d'échappement en rade ? A voir la tronche que tiraient ses compagnes, la réponse devait être positive, mais la pétarade avait été si rapide que... Bien sûr, nous sommes à Mutant Town.
    Les détonations étaient proches, à deux rues d'ici approximativement. Déjà les deux femmes se séparent d'Alex, préférant s'éclipser et ne pas chercher à comprendre d'où venait cet échange de tirs ni même à poursuivre la soirée plus en avant d'ailleurs.

    Détruire la soirée perm' d'Alex, c'est se suicider avec un fil de fer barbelé vous sciant de part en part depuis l'entre-jambe jusqu'à la tête. Quelqu'un devait payer pour ça, quelqu'un devait dérouiller sec. Déjà Alex faisait la gueule, alors qu'il semblait souriant il n'y qu'a peine quelques minutes, son visage se détériora rapidement jusqu'à afficher une expression répugnée. Détachant son regard de ces greluches se faisant la malle, il se pivota en direction de la précédente source cacophonique.
    Serrant les poings, faisant claquer les vertèbres de sa nuque, quelques lianes et lames organiques noir d'ébène vinrent glisser le long de sa peau, lécher son torse, enrober ses membres. Une membranes souple et moulante, ou plutôt un épiderme tendineux vint submerger son corps. Ses articulations furent recouverte d'éléments osseux terminant en lames et faux, son visage grignoté par une substance tout aussi sombre lui couvrant le cou, puis le menton, suivit de prêt par la mâchoire, la bouche, le nez, jusqu'à ses yeux et glisser finement tout contre son cuir chevelu. Alexander n'était plus identifiable si ce n'était de par sa ténébreuse et longue chevelure flottant encore au grès de la brise. Ses vêtements tombèrent au sol, lambeau par lambeau, déchiquetés de toutes parts. En effet quelques lames et autres excroissances tranchantes vinrent se charger de sa tenue vestimentaire, s'accroissant depuis ses articulations ou le long de sa colonne vertébrale.

    En un puissant râle de mécontentement DEK fit un bond surhumain vers les toits, explosant une rangée de tuiles lors de son atterrissage bruyant. Accroupis dans l'obscurité de la nuit, il observait depuis sa hauteur le lieu présumé où s'était joué l'échange de tir, et ce n'est que lorsqu'il entendit un unique bruit sourd que son visage s'orienta dans la direction cible. Un autre coup de feu, celui d'une arme longue portée vu l'écho produit par la détonation. Un bond de plus, agrémenté par la naissance d'une queue membraneuse s'échappant du coccyx de DEK, et il se retrouva du côté opposé de la rue, toujours sur les sommets des habitations, et surtout proche de la scène.

    Observateur, DEK détecta d'un regard inquisiteur la présence d'un couple placé à couvert derrière un conteneur de détritus. Leur tête ne lui étaient pas inconnues, déjà croisées au quartier général. La femme était touchée, l'homme était blessé à la main, celui-ci couvert de sang. Un tas de cadavres non loin baignant dans une marre de liquide vermeille, diluée par une pluie soudaine, battante et assommante, glissant sur le bitume et s'échappant par une bouche d'égout. La traque pouvait commencer.

    Se farcir le tireur d'abord. DEK fit émerger de son épiderme deux minuscules créatures aussi ridicules qu'un ver de terre. Deux espèces de chauve-souris miniatures situées entre l'humanoïde et le diablotin pour dix centimètres à peine. Les gouttes de pluie leur tombaient sur le crâne et manquaient de peu de les écraser. Mais elles tinrent bon, virevoltant malhabilement autour du mutant pour finir par foncer en direction de la supposée cachette du tireur embusqué.

    Sans atteindre, DEK s'élança à son tour dans le vide, attrapant la barre parallèle d'un lampadaire, exécutant un 360° avec son aide et s'éjecta dans la ruelle sombre et lugubre qui s'offrait à lui. Les petites créatures, en reconnaissance, débusquèrent silencieusement le tireur : dissimulé dans l'encadrement d'une fenêtre, prêt à descendre les deux confréristes en contre-bas. Soudain les créatures se mirent à découvert, volant devant la lunette du tireur, celui-ci s'insurgeant tenta à plusieurs reprise de les chasser d'un revers du bras...en vain.

    Détourner l'attention.

    Ce n'est pas une main qui vint s'emparer de son arme ou qui fit s'éparpiller les bestioles, mais la poigne griffue d'une créature tout aussi immonde que le démon personnifié. Le canon du fusil se broya sous sa force, si bien que lorsque l'homme tira nerveusement une explosion lui brula superficiellement le visage, lui arrachant un cri à la fois de surprise et de douleur.
    DEK avait escaladé les toits, jusqu'à se tenir au-dessus de l'humain cible, glissant silencieusement contre le mur extérieur en saisissant adroitement chacune des prises qui s'offraient à lui tel un fauve s'apprêtant à bondir sur sa proie. Ce qu'il fit ; aussitôt désarmé, DEK s'engouffra dans la pièce, s'imposant face à l'homme littéralement emporté par sa force lorsque le mutant le saisit à la gorge d'une main, le faisant ensuite décoller d'un mètre pour le plaquer violemment au sol.


    "Misérable petite fiente de blaireau. T'es à deux pas de l'enfer." grogna DEK de sa voix déformée et inhumainement grave propre à son masque.
    "Tu sais combien coûte une femme en une soirée ?" ajouta-t-il, impassible, tout en se tenant au-dessus de l'homme pour l'immobiliser quitte à l'écraser.
    "Réponds !" ordonna-t-il en lui brisant le poignet tel une brindille desséchée, comme chiffonnée à l'intérieur de sa main. L'humain hurlait ! Incapable de répondre tant la douleur était insurmontable et le traumatisme évident. Il avait beau mener la vie dure à certains mutants, jamais il n'aurait pensé une seule seconde se confronter à l'un d'eux dans une position aussi délicate.
    "C'est le jour de guigne où tu crèves" conclu DEK en le soulevant à bout de bras. "C'est l'heure de raquer."

    S'approchant de la fenêtre, DEK l'éjecta dans la rue depuis l'étage - l'homme s'écrasant brutalement contre le béton du trottoir dans un cris à s'en tordre les boyaux. Aussitôt, DEK le suivit, comptant sur sa force surhumaine pour amortir l'atterrissage c'est alors avec souplesse qu'il se posa, pivotant en direction de l'homme pour se tenir droit au-dessus de lui.
    Le tireur, maintenant en position de victime, semblait paralysé et tétanisé par l'épreuve, gémissant et gargouillant quelques mots :
    "P...pitié..." - finissant par gerber un flot d'hémoglobine qui vint barbouiller sa bouche.
    DEK resta d'une froideur malsaine, muet lorsque se saisit de l'homme par le col pour le trainer avec lui quand il se mit à marcher en direction de Kaleigh Keiko et Kyle Keneth. Esquisse d'une silhouette mutante découpée à travers une pluie battante et la semi-obscurité ambiante tractant derrière lui la carcasse d'un être agonisant dont la plaintive gestuelle semblait dépourvue de toute vitalité.

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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 9:08



Do you wanna party ?
It's party time !

Putain de pluie qui n'arrange rien, la flotte me coule dans les yeux et j'y vois plus trop clair.
La gamine morfle, c'est sans doute son dépucelage de bastos, j'espère qu'elle en verra d'autre mais pour l'instant, elle s'en tire bien tout en jacassant ce qui lui évite de rester stone ou de s'évanouir comme une merde. Il faut parer au plus urgent, c'est une situation critique mais ce n'est pas une première pour moi, c'est mon job et je le connais.
L'endroit est sur pour l'instant et même si on ne peut pas espérer sortir de là sans mettre un boxon de taré, notre retraite nous offre une sécurité somme toute assez relative, c'est bien assez pour se poser cinq minutes, avant que les renforts de notre ami tête de nœud arrivent : c'est presque fort Alamo mais pour rien au monde j'impliquerai d'autres confréristes dans ce merdier où je me suis fourré comme un gland.
C'est ma merde, je serre les fesses et je gère.

D'abord si je veux pouvoir agir , faut éteindre les foyers d'urgence un par un sans céder à la panique. Tout en pensant ma main à l'aide d'un mouchoir je me colle contre le mur à coté de Kaleigh.



Calmos, t'es une pro, tu sais pourquoi t'es là et t'es pas une fillette alors tu vas la fermer deux minutes*

Mes mots en espagnol sont durs et sont fait pour lui faire l'effet d'une gifle, si la panique l'envahie, elle va plus devenir un poids mort pour la suite des opérations qu'autre chose. Je sais qu'elle est courageuse mais il faut ce qu'il faut pour qu'elle se reprenne.
Une fois mon bandage de fortune improvisé, d'un geste vif je lui fais fasse et pose mon front contre le sien afin de l'immobiliser, mon regard l'accroche comme un grappin, ma voix est presque un murmure.


Il faut que tu te calmes, respire et regarde moi dans les yeux, tu ne me quitte pas des yeux, c'est le deal, j'suis là et je te quitterai pas, on va se tirer d'ici tous les deux et après je t'offrirai une bonne bouteille de ta saloperie d'alcool de merde que t'aime tant, ok ? Mais pour l'instant, tu fais ce que je te dis et tu me fais confiance*

Tout en lui parlant j'arrache d'un geste la bretelle de son chemisier pour lui dégager l'épaule blessée, dégageant la blancheur d'un sein au passage ce qui me fait sourire légèrement malgré la situation, c'est con mais j'y peux rien.
Deux ans de médecine aux urgences, c'est mieux que l'école de la vie, ca bordel je vous le dis. La blessure et propre et c'est du petit calibre. Je pose le reste du mouchoir sur la plaie et la comprimant fortement ce qui a pour effet de lui arracher un léger cri.

Bordel, puce, faudra penser à mettre des soutifs ou à trente ans, t'auras les nibards sur les genoux. Serres les dents, ca va faire un peu mal*

Sans lui laisser le temps de réagir je la plaque contre moi pour pouvoir observer son dos ce qui lui arrache encore un léger cri puis je la repose. Y'a du bon et du moins bon.

J'ai une bonne nouvelle, ma belle...la balle est ressortie par l'épaule et c'est un shot très propre...t'auras juste une belle cicatrice et tu resteras la beauté latine de la playa. Alors tu vas me faire plaisir, tu vas appuyé sur le mouchoir très fort pour stopper l'hémorragie, j'vais ..."faire le ménage"

Mouais, la vie n'est pas si belle.
Il aurait été préférable que la balle reste car franchement pour stopper une double hémorragie sans acte chirurgicale, c'est pas si simple. Elle pisse le sang même si j'arrive à le ralentir...soyons lucide, dans une demi heure, peut être moins, elle clamse. Tain de tireur de merde, faut qu'on s'arrache, ça urge.


Bon tu vas m'att...Kaleigh ? Et merde...

Elle est partie dans le cosmos, ses yeux ne me voient plus, je ne sais pas si elle est consciente.
C'est à ce moment là que j'entends un bordel pas possible non loin de nous.
Les renforts ?
Ah merde déjà ??
C'est pas grave, je vais respecter ma promesse : on sort d'ici par la grande porte ou les pieds devant, mais on sort TOUS LES DEUX.
Je me dégage du contenaire et je matérialise mon arme, ça me laisse trois seconde pour qu'un sniper m'ajuste : trois putain de secondes pour improviser.
Il en faudra moins, y'a un truc qui avance vers moi.
Je m'immobilise et je le mets en joue, on y voit rien sous la pluie mais mon instinct me dit qu'il faut attendre.
C'est un homme qui traine un corps qui gémit.
A vingt metres je comprends qu'il aurait pu me tuer comme il doit comprendre que la réciproque est vraie.
A dix metres je le reconnais.
A cinq, je baisse le bras.



Hum...dans mes rêves mon ange gardien avait une autre tronche, tu brises le mythe...Dek...il me semble....Moi c'est Grudge, Stream a morflé. Débarrasse toi de cette merde que tu trimbales et vient m'aider à la porter..on s'arrache.

Rien d'autre à lui dire, pas de merci, il était de la Familia, ce qu'il faisait, je l'aurai fais pour lui : c'était logique et naturel.
Je me dirigeais vers Kaleigh pour la soulever le laissant achever sa besogne.


Si tu peux, arraches lui l'index droit..celui qui a pressé la détente...on l'offrira à la gamine en souvenir. Ma caisse n'est pas loin. Le plan est simple : il a forcément appelé des renforts. On se casse et on trouve un endroit pour la soigner, j'peux le faire, j'ai toujours du matos d'urgence dans le coffre. on s'assure qu'elle va bien, et...

Tout en supportant Kaleigh, je m'immobilise à quelques mètres de DEK et lui lance un regard froid.

..et on revient à deux pour les butter tous jusqu'au dernier...pas un de ces fils de putes ne doit s'en sortir.

On me nomme le Prêcheur, mais je suis Grudge avant tout.
Quand on fait du mal à une personne que j'aime :
Je ne connais ni pitié, ni limites.
Ma colère bouillonne et il n'y a qu'un moyen de l'apaiser ce soir....un match retour.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 11:53

Alors et maintenant, t’as une leçon a tiré de ça? On a rien fait à ce gars et il nous tire dessus. Alors j’espère pour ce connard qu’il a une bonne raison de faire ça. Là, tu vois j’aurais bien envie d’étriper ce gars et de le laisser crever les tripes à l’air parce que franchement, Je ne pense pas qu’il ait une bonne raison de vouloir nous tuer alors que tous ces potes, ou une majorité d’entre eux sont morts. Il pourrait rentrer tranquillement chez lui mais au lieu de ça, il continue à tirer. Tout ça bien sur, je le pense mais je n’en dis rien. Premièrement car c’est ni l’endroit ni le moment et deuxièmement car j’ai vraiment mal et que j’ai plus trop envie de parler.

Quel temps de merde, déjà que la situation est pénible mais avec ce ciel qui ne cesse de nous pisser dessus c’est vraiment pas l’idéal. Kyle me parle sans doute pour ne pas que je m’évanouisse car je me sens déjà partir. Cela me brûle toujours autant et ça n’arrête pas de saigner. A cette vitesse là, je vais me vider d’ici quelques minutes. Je viens de me faire plomber le bras et là, il me dit de la fermer non mais je rêve, je vais ouvrir la bouche quand il pose son front contre le mien ce qui m’arrête dans mon élan et je reste comme ça, comme une idiote la bouche entre ouverte. Il me murmure alors quelques mots et je l’écoute. Je ne dis pas un mot. Lorsqu’il propose d’acheter une bouteille d’alcool quand on se sera tirer d’ici je ne peux m’empêcher de rire mais mon rire est suivit d’une grimace car le simple fait de rire me fait mal. Il arrache la bretelle de mon chemisier ce qui me laisse surprise et je tente de regarder par-dessus son épaule pour ne pas croiser son regard quand il aperçoit mon sein et j‘essaie de ne pas rire.

- «  J’y penserais quand ils commenceront à pendre. Jusque là c‘est inutile, ils ont encore… la forme. »


En répondant à sa remarque, cela m’empêche de serrer les dents comme il me l’a suggérer juste avant …ce qui me laisse échapper un cri de douleur que je tente de retenir mais qui ne semble pas vouloir se contenir. Il me plaque contre lui pour vérifier si la balle est toujours là et me fait mal une seconde fois. Après avoir jeté un œil à mon épaule, il dit que je vais m‘en tirer, je l‘espère bien. Première bonne nouvelle de la journée, je n’aurai qu’une cicatrice, ouais, si on arrive à partir d’ici ce qui n’est pas gagner et à ce rythme là je vais crever ici comme une merde.

- « Madre mìa, aqui me muero. »

Il se lève pour aller s’occuper de l’autre connard qui doit bien s’amuser là ou il est mais c’est à ce moment même que je me sens vraiment partir. Je n’ose pas ouvrir la bouche, je n’ai pas envie de l’ennuyer avec ça, encore moins de plaindre davantage. J’ai juste le temps de poser mon bras gauche sur le sol pour me rattraper, je glisse le long du mur et là, mes yeux se ferment et je m’évanoui immédiatement. Je suis allongée sur le sol, allongée dans l’eau qui ne tarde pas à se mêler au sang qui coule de mon épaule. Je n’entends plus rien, je ne sens plus rien. C’est comme si je dormais, à peu de choses prêts. Je suis allongée là, sur le sol, le bras gauche sous ma tête et l’autre le long du corps. J’ai dans la main droite, une cigarette que j’ai prise à Kyle lorsqu’il a jeté un œil à mon épaule. J’avais espérer pouvoir la fumer après qu’il se soit débarrassé de l’autre imbécile mais je crois que je ne la fumerais pas.




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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 6:28

    L'homme se présenta, lui et la blessée qui l'accompagnait. Grudge et Stream, ces pseudonymes lui disaient vaguement quelque chose en effet, ils étaient donc bel et bien de la maison. Le regard d'Alex se posa alors sur le corps inerte de la jeune femme, son visage incliné sur le côté. Ça se présentait mal pour elle, mais elle survivra, ça lui fera une anecdote à conter à ses gosses plus tard. Une balle à travers la peau, ça s'oublie pas du jour au lendemain, crever c'est toute une aventure, Alex le sait. Les poissards ont toujours une tripotée d'histoires du genre à raconter.

    Pour la suite, DEK n'était pas d'accord. Le type qu'il trainait derrière lui était à lui, et lui servirait à épauler Grudge dans sa quête de grand nettoyage. Toutefois, il fit glisser le corps devant lui, jouant de sa force pour l'installer à genoux devant la belle au bois dormant, en l'attrapant fermement par les cheveux.


    "Est-ce que tu regardes bien ? Elle vivra. T'as foiré ton coup. Je suis certain qu'elle aurait aimé pouvoir t'étriper de ses propres ongles, mais laisse-moi incarner son Nemesis et te soumettre à ta pénitence en son nom."

    L'humain se mit à pleurer, baragouinant qu'il était désolé. S'il n'y avait pas toute cette pluie noyant ses vêtements, il est probable que l'humiliation eut été plus grande car l'homme urinait dans ses pantalons.

    "Il ne faut pas avoir peur de la mort, elle est plus colorée qu'on l'pense. Il faut lui sourire."
    Un instant de silence et DEK s'exclama soudain : "Cheeeese !" Aussitôt dit, aussitôt fait : la poigne surhumaine d'Alexander enserrant le cuir chevelu de l'homme se contracta plus encore, emportant de façon démesurée la chair de son visage en arrière, étirant ses paupières, ses joues et ses pommettes jusqu'à en chialer du sang, l'humain sur-lifté ressemblait alors à un jeune mulet souriant et sanglotant de douleur.

    Non, pas un ange, c'était sûr. Un Deamon Keeper à la limite, mais pas un héros comme on en voit dans les films. DEK, dans sa haine de l'être humain, était impitoyable et ne voyait de réconfort que dans la violence et le sadisme sale et brute. Cette nuit, il en oublia ses deux consœurs ayant fuit l'escarmouche ; cette nuit c'était la guerre et Charles Xavier n'avait qu'à se tricoter un nouveau fauteuil s'il a du mal à accepter cet état de fait.

    Revenons sur terre une minute, les renforts anti-mutants allaient bientôt arrivés, fallait pas trainer plus longtemps. Alexander se saisit du bras de l'humain, prenant possession de sa main pour lui arracher l'index droit aussi facilement qu'une fillette arracherait un pétale à une fleur. En tout cas cet homme ne manquait pas de ressources, même agonisant il arrivait encore à crier à gorge déployée. Il aurait bien continué sur sa lancée en jouant à "elle m'aime - un peu - beaucoup", mais ils n'avaient décidément pas le temps pour ces conneries. Pas discrètes en plus.

    Ce doigt, il l'enfourna dans la poche de Grudge et lui dit sur un ton complice quoiqu'étrange vu le timbre de sa voix inhumainement déformée :
    "Avec mes bons rétablissements. Tu lui diras de ma part."
    Ensuite vint la fabrication de ce qui allait devenir un appât. Alex plongea sa main griffue dans la bouche de sa victime pour en extraire une langue dégoulinante et poisseuse de sang ne lui offrant aucune résistance bien que l'humain semblait se débattre comme un forcené prisonnier des mains de fer de son tortionnaire. Dommage... en résultat l'état comateux de l'homme dont le corps fut parcouru de quelques spasmes. Il laissa donc le corps s'étaler de toute sa longueur par terre, le sang s'éparpillant sur le sol tapissant un trottoir à présent rougeoyant.
    Espérance de vie ? Dix minutes.


    Life, and how to live it. (Kaleigh) Edk51

    Si c'était pour revenir ici par après, autant préparer le terrain. Deux petits bras s'expulsèrent de l'une de ses jambes, une tête diabolique et oreilles pointues émergea de son torse, suivit de prêt par l'apparition d'un petit diablotin. Chacun leur tour, des créatures s'échappaient du corps du mutant pour donner rapidement un groupe de sept mini-mutos, les fameux "nabots" de DEK, les responsables de la dernière bagarre de vaisselle sale dans le réfectoire de la confrérie...

    "Au travail" dit calmement DEK.
    "Okayyy !" et les nabots se mirent à courir, parfois à quatre ou deux pattes, tout en emportant le corps de l'homme agonisant en direction des cadavres laisser par Grudge précédemment. Ils les dépouillèrent de leurs armes, semblant aptes à les réutiliser à leur tour, quoique certainement moins habilement... De vrai dangers public.
    L'un d'eux trainait encore auprès de Stream, l'air intrigué, mais reçu une baffe sur le crâne, DEK lui intimant de se grouiller. De suite, ils disparurent dans les ombres des coin de ruelles, se cachant dans les poubelles ou escaladèrent agilement les murs des maisons pour prendre position.

    Pour aider Kyle, DEK préféra ne pas faire semblant d'être dénué de force... Résorbant ses excroissances acérées situées sur son épiderme mutant et tendineux pour ne pas la blesser plus encore, il plaça le bras de la jeune femme autour de ses épaules pour ensuite la soulever en lui soutenant le dos et les jambes de ses avant-bras. On aurait dit le couple barge de l'année direction le rectum de Lucifer pour une nuit de noce infernale.


    "Elle m'en devra une. Et t'y veilleras, Grudge."
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 22:10



One of theses days, i'll cut you into little pieces.


J'étais resté stoïque devant la démonstration originale de notre compagnon.
Des pouvoirs étranges, je commençais à m'habituer, mais de cette nature, c'était toujours assez surprenant à voir, sur que Caitlyn aurait applaudit des mains comme une gamine cette centrale à génération de gremlins.

La pluie ne semblait pas près de s'arrêter pour cette nuit, ca tombait bien, j'avais pour projet de la mêler à du ronge sang histoire d'égayer cette connerie de paysage industriel qui puait le déclin. Kaleigh somnolait, je la sentais chaude et inconsciente à mes cotés et je savais que tout irait bien pourtant, j'en tirais un certain apaisement. Elle comptait, je n'avais pas réussit à sauver ma sœur une première fois alors elle, je ne la laisserai pas crever.
Il ne me faisait pas flipper pour autant ce Dek, appelez ça de l'inconscience ou de la folie mais je crois que cette nuit j'aurais pu émasculer Satan à main nue que ca ne m'aurait franchement pas plus dérangé que ça.
Il avait du charisme et ne semblait pas aussi barge qu'une bonne partie des confréristes, je l'avais peut être jugé trop vite en le rangeant dans la catégorie des "gros lourds à deux neurones". Pas un mec à taper dans le dos en se buvant une valstar une nuit d'excès de testostérone, nan, mais un mec sur qui protège tes fesses. Oui.




Ouais...je veillerai à ce qu'elle s'en souvienne.

Et implicitement, j'y veillerai aussi parce que sortir de ce merdier était un véritable challenge.
Alors vous me direz
Pourquoi y retourner ?
Pensez ce que vous voulez, y'a des choses qui demandent à être réglées cash. rubis sur ongle. D'autres peuvent attendre. J'applique la loi de Magnéto et je suis sa voie, une large chaussée rendues glissante par le sang et bornée de règles immuables. L'une s'écrit en lettre capital : on ne baise pas la Confrérie où si on la baise, on la baise proprement. Il fallait une leçon à ces pèquenots et nous allions faire en sorte qu'ils impriment bien que lorsqu'on déclare une guerre comme celle ci, on se retrouve inévitablement à jouer dans la cour des grands et les morts qu'on n'y fait n'ont rien à voir à des "morts pour rire" de nos jeux d'enfants.
C'est le prix à payer lorsqu'on veut être pris au sérieux.
Les mots étaient de Magnéto lui même, j'invente rien.

On va passer à l'encaissement.




...................................................................................................................................................;





Me dis pas que c'est le verre de bourbon que tu regardes ?

Ses yeux grands ouverts me fixaient avec intérêt, je crois qu'elle devait se demander ce qu'elle foutait là, dans cette chambre de motel à la con et crados. Depuis combien de temps était-elle consciente ? Moins de dix minutes en tout cas. Elle n'allait pas tarder à jacter et à me poser des questions. je posais mon verre sur la table de chevet et je m'assis sur le lit en posant ma main sur son front pour la calmer. Dans mon souvenir, ca marchait comme ça avec ma sœur, y'avait pas raison que ca ne marche pas avec elle.

Salut, le lutin, bon retour au monde....tout va bien, il n'est pas loin de neuf heure du matin. On est en sureté, j'ai nettoyé la plaie et ca va surement te tirer un peu ces prochains jours, j'ai fais au mieux, c'est sous contrôle. Par contre t'as perdu un bon paquet de sang et donc tu feras pas de folies ces prochains jours. Tu devrais avoir du mal à bouger le bras durant trois bonne semaines, ca ira mieux après.
Je t'ai filé de la morphine, c'est sans doute ça cette sensation de planer, ca va se calmer.
On va rester ici le temps que tu puisses tenir sur tes pates.
T'inquiètes pas, la base est prévenue et le ménage est fait.
Comment on est sortit ?
Tu dois une bière au moins à un collègue, je te le présenterai...dès que possible.


J'étais à bout mais j'essayais de ne pas lui montrer, mon bras tremblait légèrement contre le lit, j'avais poussé mon pouvoir au maximum et j'en ressentais les effets d'épuisement.
j'avais eu le temps de prendre une douche histoire de retrouver un visage humain, j'avais aussi eu le temps de soigner cette entaille qui me balafrait le flan droit : j'imagine que Louise allait encore me traiter de tous les noms ou qu'elle se contenterait de son regard contrarié ou se mêlait souvent une inquiétude profonde.
Je me demandais aussi ce que Dek en avait fait en rentrant au QG, ce qui était sur c'est qu'à présent un lien de combattant nous liait définitivement tous les deux : on avait pataugé dans le même enfer et on avait même fini par en sourire.

Il nous avait fallu 4 heures pour clôturer cette histoire une fois la gamine soignée et laissée au soin de Morphée.

Je me savais mutant.

J'ignorais juste que je n'étais plus humain.

Plus à présent.

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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 15:11

Je suis éveillée, les yeux ouverts, les mains qui tremblent, les jambes engourdies, la tête un peu dans le gaz et une envie de gerber mes tripes à cause de la nausée. Bien que j’aurais pu vider tout ce qui se trouve dans mon estomac là maintenant, ça ne m’empêche pas de fixer ce verre d’alcool poser juste là sous mes yeux. C’est vraiment tenter le diable, pourquoi a-t-il laisser trainer ça là? Je regarde autour de moi et tente de reconnaitre les lieux. Je ne sais pas ou je suis mais il m’a sorti de cette merde et je suis toujours envie, du moins j’en ai tout l’air. Il pose sa main sur mon front en s’installant sur le bord du lit. Je le regarde fixement sans rien dire. Je suis désolée d’avoir été aussi nulle mais ça je le garde évidemment pour moi.

Comment? Neuf heure du matin, déjà, j’ai donc dormi tout ce temps. Il s’est occupé de ma plaie, je tire sur ma chemise avec ma main gauche car je n’arrive pas a bouger l’autre et regarde un peu se qui se cache sous cette couche de tissus. Ca n’a pas l’air d’être joli tout ça et ça fait toujours mal. Je vérifie ensuite que mes seins sont toujours là et je soupire avec soulagement. Je passe ma main dans mes cheveux et maintient ensuite mon épaule tout en essayant de me redresser un peu mieux sur le lit ce qui doit paraitre pitoyable quand on voit ça de là ou se tient Kyle.


Je dois une bière à un collègue, je remue la tête et regarde dans la pièce mais je n’y vois personne.
Je pose un regard interrogateur à Kyle en lui adressant un grand sourire car vu la façon dont il a présenté la chose je n’ai jamais rencontré cette personne. Oh, oui, encore une nouvelle rencontre, encore une sœur ou un frère a rajouter dans l’équipe mais ça n’empêche qu’il n’est pas présent dans la pièce et je m’en voie vexée. Je parle alors très vite en posant pas mal de questions sur cet inconnu. Je reste très curieuse et une véritable chieuse quand je veux.


- «  A qui est-ce que je dois des comptes? Hein? Ou se cache-t-il? Dit le moi. Il est déjà partit? C’est une femme? Un homme? Oui un homme hein? De la façon dont tu as dit ça c’est un homme? Il est mignon? … Hein? »

Je sens néanmoins une inquiétude ou plutôt quelque chose ne va pas chez Kyle. Je lève les yeux vers lui et une boule me reste au travers de la gorge. Que s’est-il passé là bas. Qu’a-t-il fait. J’attrape le poignet de Kyle, toujours avec ma main gauche et je sens alors que sa main tremble un peu. Je le serre du mieux que je peux et tout en fronçant les sourcils et en interrogeant Kyle du regard je lui demande ce qu’il a fait.

- «  Il y a quelque chose que tu voudrais me dire. Quelque chose que tu aurais fait?. »

Je le lâche et me gratte la gorge du bout de mes ongles tout en fixant le verre d’alcool posé sur la table.
Je ne le quitte pas des yeux. Je n’ai pas bu depuis quelques heures maintenant, il serait temps que je me réhydrate. J’agite l’index vers le verre tout en restant très sérieuse en agitant le bras comme si le verre allait tout seul venir se loger dans ma main. On peut toujours espérer.


- «  Si tu ne veux pas parler, et si tu ne bois pas ce verre pense un peu à moi. »

J'adresse alors des yeux de merlan frits et une toute petite bouche d'enfant battue à Kyle. Je sais qu'il m’a donné de la morphine. C’est-ce qu’il m’a dit du moins et je ne pense pas qu’il accepterait que je finisse ce verre mais ça ne coutait rien d’essayer. Je regarde alors dans sa poche, désespérée que le verre ne lévite pas afin de venir s’installer dans ma main, et lui chope une cigarette en lui imitant l’action qu’on fait quand on allume un briquet pour lui faire comprendre que j’aimerais avoir du feu.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 1:59

    Life, and how to live it. (Kaleigh) Edk52

    Alex avait un gros problème avec son identité. Laisser ses pouvoirs se manifester à la vue de tous risquait de lui faire courir le risque d'ameuter les flics. Les grosses balances en quête de fric facile sont plus nombreux qu'on ne le pense, et l'Histoire parle d'elle-même. N'importe qui pouvait donc avoir une influence sur les évènements à venir, Il suffisait qu'on l'aperçoive arborant ce masque tendineux et s'en était terminé de leur planque de fortune. Si Alexander était seul, ça ne lui poserait aucun problème pour retourner au quartier général par les égouts et autres soupiraux tortueux, mais avec Stream blessée et Grudge moins agile, l'action pourrait s'avérer plus périlleuse.

    Cette identité était un vrai problème. Pourtant, bien sûr qu'il pourrait se comporter en humain tout ce qu'il y a de plus banal, le truc c'était qu'il fallait rebobinner la scène pour approuver l'étendue de ces nouvelles difficultés. Ces deux filles qui l'accompagnaient ont fuit, ce qui mit en rogne Alex qui aussitôt fit appel à ses capacités pour résoudre ce soucis. Résultat, sans épiderme mutant le voici ... à poil. Sortir dans la rue dissimulé sous son second visage et le FBI au cul, ou sortir à poil et les flicards aux trousses ? A choisir, les flics auraient moins la rage aux dents avec un naturiste à interpeller...

    Enfin de compte ce n'était pas un problème en soit. Alex regardait par la fenêtre de sa piaule, un drap autour de la taille, les bras croisés, observant ce break parqué devant cette chambre opposée à la sienne. De ce véhicule garnit de plusieurs bagages en était sortit dans la nuit un homme et sa petite fille... Nouvelle cible pour Alex qui, déterminé à rendre visite à Stream et Grudge dans la chambre voisine, comptait bien sur le fait d'être habillé.
    Alexander était un débrouillard, pour ce genre d'initiative il n'avait besoin de personne. C'est alors qu'il sortit de la pièce, torse et pieds nus, adressant un fuck monumental au premier regard interpellé qu'il croisa.
    Les gens sont vites déconcertés, le seul témoin préféra rentrer dans son dortoir... Il faut dire qu'Alex était plutôt grand, d'un corps sculptural comparable à ces statues olympienne de la grèce antique. Ce n'était pas le genre d'homme qu'il fallait "chercher" quand on était aussi massif qu'une crevette... Surtout que DEK avait une pommette légèrement ecchymosée et le coin de la lèvre inférieur entaillée suite à son dernier affrontement à Mutant Town. Même si une balle en pleine tête ne l'inquiète pas, c'est le genre de truc qui laissait des marques douloureuses.

    Arrivé à hauteur de cette porte menant à la chambre du père et sa fille, le jeune Hofmann fit apparaître son exo-squellette au niveau de son bras, de son épaule et de ses côtes afin de forcer l'entrée d'une simple pression et l'ouvrit donc en toute simplicité en attrapant la poignée. Paré à improvisé, il entra, mais heureux fut-il de constater que le père, en cette matinée, prenait sa douche dans la petite salle de bain. Seule la petite fille - quatre ou cinq ans à peine - remarqua sa présence, son attention se détachant de la télévision. Une chaine d'information... relatant du carnage de la nuit passée aux infos... On y parlait d'une trentaine de pertes humaines issues d'un acte terroriste d'origine mutante, ce genre de grossièretés inappropriées aux gosses en résumé.

    Alex se dirigea alors en direction de la garde robe, tout en posant son index sur ses lèvres et indiquer ainsi à la petite fille de faire silence. Il ouvrit l'armoire, et sélectionna quelques vêtements, observant de temps à autres les infos. Bien sûr, fallait qu'on parle explicitement du gros D.E.K. et de son mode opératoire, de ses crimes infâmes reconnus par la criminelle. Ca, c'était le discours habituels, le soucis étant qu'ils parlaient également de complices vu les nombreux corps touchés par balles retrouvés et perforés de part en part, et de quelques témoignages concernant une Mustang Ford s'éclipsant en trombe.

    Ses nouveaux habits pliés minutieusement dans une main, Alex se dirigea vers l'enfant et se saisit de la télécommande entre ses mains. Il changea de chaine, la laissant devant un dessin animé... La haine des mutants se cultive dès le plus jeune âge, c'était mieux pour elle de s'abrutir devant Bob l'éponge. Et bien oui, DEK est bien plus qu'un meurtrier, il est passionné d'actualité et se fait du soucis pour les générations à venir qui filaient droit vers l'absurdité collective.

    Il sortit ainsi de la piaule - sans oublier d'embarquer ce portefeuille situé sur une table de nuit - à demi nu en rétractant l'épiderme secondaire de son bras. Refermant ensuite la porte derrière lui, le voisin d'à côté sortit justement à ce moment là, lui adressant un signe de main du genre "salut voisin ! La forme ?". Alex lui répondit en opinant de la tête, expression neutre sur le visage. Tout était sous contrôle, le mutant regagna sa chambre l'air de rien.

    Pantalon noir, T-shirt noir quoique qu'un soupçon trop serré, chaussettes et chaussures tout aussi sombre en guise de nouvelle tenue vestimentaire et Alex était enfin prêt. Restait à trouver de quoi bouffer, mais pas que pour lui : pour Grudge et Stream aussi. Il fallait se mettre en condition pour quitter les lieux au plus vite, les forces de l'ordre cherchaient sans aucun doute la Mustang de Kyle garée dehors.

    Ressortant de sa chambre, Alex se pointa dans le petit snack de la zone de repos du coin. Commandant de quoi requinquer tout le monde : quelques sandwishes, portions de frites à emporter et canettes de soda. Rapidement, il revint alors en direction des chambres, frappant au dortoir de ses homologues confréristes.

    C'est alors qu'il entrouvrit la porte, usant de son coude posé sur la poignée, la repoussant avec les fesses vu qu'il était chargé de deux-trois sacs de courses. Il se retourna vers Grudge et Stream, d'abord impassible lorsqu'il constata l'éveil de la jeune femme, puis lui adressa un sourire en coin : elle devait avoir faim.
    Alex, sans masque organique avait l'air bien plus sociable, on pouvait à présent donner un visage à ce nom, de même pour sa voix plus agréable et humaine.


    "J'apporte à bouffer. Il faut que tu récupères des forces."
    Disant cela, Alexander balança un sandwish à Kyle tout en ajoutant "Et toi aussi. Les fédéraux recherchent une Mustang Ford, on va devoir improviser la suite."

    Tout en prononçant ces mots, il marcha en direction de la table de chevet, y posant ses sacs recyclables et s'installa sur le lit, aux côtés de Stream sans pour autant chercher à déranger ni même chercher à s'en excuser. La proximité n'existait que pour rendre les choses plus simples : DEK décapsula une cannette de soda dans un "pshht" sonnore qu'il déposa dans la main de la jeune femme. Sans commentaire, il n'aurait pas accepté la moindre allusion sur son état de faiblesse s'il avait été dans la même position. La laisser boire ce verre d'alcool, c'était la laisser clamser alors que Kyle s'était démené pour la remettre sur pied. Ensuite, Alex posa sur ses cuisses un sachet contenant des provisions, l'orientant en direction de Stream : son regard suggestif sous-entendant qu'elle n'avait plus qu'à faire son choix.

    "Fais toi plaisir."

    Pour la suite des évènements, DEK n'étant pas du genre bavard s'éternisant sur ce qu'il était, d'où il venait, qu'est-ce qu'il foutait là, ou s'il vivait encore chez ses parents, il préféra laisser à Kyle le soin de faire les présentations. Pour DEK, il n'y avait pas besoin de faire éloge de celle-ci, c'était comme ça, sans plus de prise de tête. Ayant mené une vie infernale, ce genre de chose passait en second plan. Et puis, qui pourrait s'intéresser à la vie d'un sociopathe en puissance ? Rien que ses initiales provoquaient l'effroi des médias... DEK jouait dans une cours que peu admettrait vouloir s'y engager, parce que ça dérangeait, ça choquait, vouloir le connaitre en profondeur c'était ouvrir une porte interdite. Et ceci Kyle pouvait le savoir, car voir DEK en action c'était s'accrocher à ses tripes pour ne pas les gerber par terre. Les pseudo bad boys et bad girls de la confrérie, de ceux qui n'ont de cesse de vanter leurs méfaits, font office de cul terreux à côté de lui. S'il était perçu aujourd'hui comme un type loyal et rien de plus, ça lui convenait largement.
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 20:52


You crawled off and left us.
You bastard. You bastard


Cette frimousse me fait craquer.
Plus je la côtoie, plus elle m'est essentielle. Je pourrais vous sortir les conneries habituelles, elle me ressemble, c'est la fille que j'aurai voulu avoir, bla et blaaa...non, je crois que c'est plus compliqué pour être réduit à un tas de cliché de séries télé pour ados en mal de twillight. Même si il est vrai que dans ses gestes et parfois ses paroles, je revois ma sœur et à travers elle ce que j'étais moi car c'est une écorchée vive mais qui a toujours cette fraicheur des premiers jours et c'est une combattante qui s'ignore. Un jour, elle fera de grande chose pour nous, et ça, j'en suis intimement convaincu. Mes fringues puent déjà la naphtaline et ma chair à déjà l'odeur de l'humus du cimeterre. Le monde lui appartient à elle, plus à moi, alors je ferai ce qu'il faut pour lui tenir la main le temps qu'elle prenne son envol et nous laisse tous sur le cul, tous sauf moi qui le voit déjà arriver.
C'est pour des mutantes comme elle qu'Erik se bat, et c'est pour elle que je le ferai aussi. Notre sang corrompu et las des vicissitude de ce monde peut partir dans le siphon de la douche du moment qu'il permette d'épargner celui de tout un avenir généreux et glorieux en devenir.
C'est comme ça que je vois les choses. C'est comme ça que ca doit se passer.



- « A qui est-ce que je dois des comptes? Hein? Ou se cache-t-il? Dit le moi. Il est déjà partit? C’est une femme? Un homme? Oui un homme hein? De la façon dont tu as dit ça c’est un homme? Il est mignon? … Hein? »


Il est...spécial, il doit être repartit à la base à l'heure qu'il est. On l'appelle Dek et je n'en sais pas plus à part que c'est un type sur et qu'on peut compter sur lui...ca m'a l'air d'être un solitaire en tout cas et il n'est pas bavard. Vous êtes un peu aux opposées sur ce point, tête de linotte.

De mon bras gauche encore bandé je lui caressais la joue dans un geste d'affection tout en lui adressant un sourire.
C'est alors qu'elle s'empara de mon poignet qui tremblant.
J'ignore si elle s'était aperçue que le tremblement était bien pire sur mon bras droit qui me rappelait alors furieusement combien j'avais un peu trop tiré sur la corde cette nuit.
Je n'aimais pas qu'elle me voit ainsi, montrer ses limites ca veut dire qu'on peut être faillible. Être faillible signifie qu'on peut devenir cadavre. Être cadavre, c'est être inutile. Je me racle la gorge d'un air un peu gêné.



- « Il y a quelque chose que tu voudrais me dire. Quelque chose que tu aurais fait?. »

Je me contente de baisser les yeux vers le verre.
Mon visage est assez expressif pour qu'elle comprenne que je ne veux pas en parler. Ces choses ne regardent que nous, les atrocités ne se partagent pas, elle se commettent.


Nous avons fait ce qui devait être fait...ceci EST ma justification.

Étrange épilogue que celui là.
Tout nous ramène à cette étrange conversation lors de la tuerie initiale.
Tout nous ramène à cette leçon de précepte un peu teintée de désespérance : La Vie et Comment la Vivre.
Le sermon est impitoyable et sa vérité vient vous fouetter le visage comme les vagues sur le récif : tout est question de justification et de la façon dont on laisse les préceptes guider nos pas. Ce n'était pas une vengeance que Dek et moi avions exercée cette nuit là : c'était une leçon de "mort".
Elle était aussi douloureuse et lourde de sens pour eux que pour nous.



- « Si tu ne veux pas parler, et si tu ne bois pas ce verre pense un peu à moi. »

Je lui adresse un regard en coin et lentement je lève le verre que je bois cul sec tendit qu'elle fouille dans ma poche.
Je la laisse faire, ce n'est pas grave, elle est ma protégée, elle a ses privilèges que d'autres n'oseraient certainement pas sans se risquer mes phalanges sur la tronche.
Sans répondre à son manège je me lève et me dirige vers l'évier de la cuisine pour y remplir le verre d'eau.
D'un pas toujours lent, je reviens auprès d'elle et lui tend le verre.
Tendit qu'elle le prend, j'en profite pour lui reprendre d'un geste calculé la cigarette et la porter à mes lèvres pour en tirer une latte.
C'est au moment où elle me regardait d'un air boudeur et moi d'un air amusé que l'on frappa à la porte avec un code que nous seuls à la confrérie connaissions. Deux coups courts et un long.
Je ne fus pas surpris d'entrevoir qui se trouvait à l'embrasure de la chambre, plus cependant par une tenue vestimentaire assez décalée.


"J'apporte à bouffer. Il faut que tu récupères des forces."
"Et toi aussi. Les fédéraux recherchent une Mustang Ford, on va devoir improviser la suite."

J'attrapais le sandwich en plein vol et le reposais calmement sur la table.
Pour dire la vérité, je n'avais pas faim et j'en étais à croire que je n'aurais plus jamais faim de ma vie.
Je n'avais plus envie de rien, seulement me coucher et ne plus ouvrir les yeux sur ce monde merdique.
Par contre, l'info sur la voiture m'exaspéra fortement, plus pour le fait qu'elle était impossible à récupérer que pour le fait qu'elle nous mettait à nouveau dans une situation à la con.




Bordel...j'ai eu un mal fou a piquer ce model, ca m'gonfle.

Je soupirais en jetant un coup d'œil à la gamine.

Je suppose qu'on va devoir faire venir un collègue pour nous trouver une issue de secours..je nous vois mal prendre le bus, ca ferait désordre, même à Mutant town...Les flics, ils en disent quoi ? Nombreux ?
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeVen 25 Fév 2011 - 19:35

Je suis d’abord frustrée qu’il finisse le verre devant moi, là comme ça, pendant que je lui prend une cigarette et déçue qu’il me ramène ce même verre remplit d’eau alors que le liquide qui s‘y trouvait juste avant était parfait. Merci… comme c’est…généreux de ta part, j‘ai l‘air de boire de l‘eau, peut être. J’allais le taper sur l’épaule pour m’avoir ramener un verre d’eau plutôt que quelque chose qui aurait du goût quand quelqu’un frappe à la porte. L’étrange homme entre dans la pièce et annonce qu’il a apporté de quoi manger. Je jette un œil à Kyle et vu la façon dont il le regarde ça doit être lui, le confrériste qui l’a aidé à m’emmener ici. Une chose est sure, je ne l’ai jamais croisé, car si c’était le cas je m’en souviendrais.

Un léger ronronne s’émane de mon estomac quand il entre dans la chambre avec ce sac remplit de nourriture. Mon visage rayonne à nouveau à la vue de toute cette bouffe. J’écrase alors ma cigarette que je n’ai même pas terminée et attend que ce paquet vienne à moi. Le grand ténébreux lance alors un sandwich, je le suis du regard jusqu’à ce qu’il tombe dans les mains de Kyle. Il s’installe lui aussi sur le lit, et dépose le sac sur ses cuisses. Je souris à l’étranger dont je ne sais même pas le nom et lui dérobe un sandwich lorsqu‘il me propose de me servir. Disons que je déteste les frites, j’opte plutôt pour quelque chose de plus sain même si j‘ai un doute quant à la provenance des aliments en Amerique. Il nous annonce aussi un moins bonne nouvelle, en signalant que les fédéraux recherche la mustang de Kyle. Je les écoute parler tout en essayant ,avec peine, de manger mon sandwich sans éparpiller les mies un peu partout sur les draps et avec une seule main, je vous assure que c‘est pas si simple. Je n’ose pas vraiment ouvrir la bouche mais je décide de m’interposer. J’avale ce que j’ai en bouche pour les interrompre dans leur discussion avec un:

- « Enchantée ! »

Encore nauséeuse, un mal de crâne horrible qui se fait sentir à l’arrière de mon crâne, les mains qui tremblent toujours autant et pour couronner le tout je n’arriverais pas à terminer mon sandwich car j’ai l’impression qu’il tombe comme une pierre dans mon estomac. Je regarde discrètement vers Kyle à qui je n’aurais pas pu extirper des informations sur ce qu’il a bien pu faire exactement là bas. Je dépose le reste du sandwich que je ne mangerai pas et tente de me lever du lit avec plus de mal qu’autre chose. Je tente de m’appuyer sur mon bras gauche mais il se met à trembler et je n’ai pas assez de force pour me redresser. Je sors alors les jambes du lit et les dépose sur le sol pour sortir ensuite complètement des draps.

Je lève la main pour saluer les deux hommes et je me rend dans la salle de bain avec difficultés car mon corps est attiré par le sol, surement dû aux médicaments je présume. Lorsque j’arrive devant la porte, je m’appuie dessus avec ma tête pour la pousser et l’ouvrir. Une fois à l’intérieur, j’ouvre le robinet de l’évier et laisse couler de l’eau froide afin d’en passer un peu sur mon visage et me réveiller un peu. Je passe l’eau froide sur mon visage avec mes mains, tout en regardant ma tête dans le miroir en faisant une grimace, celle de quelqu’un qui vient d’avaler quelque chose d’immangeable.

- «  Alors toi, t’as vraiment une gueule de déterrée. »

J’attrape la serviette de bain et essuie mon visage et c’est au moment ou je veux la déposer sur le bord de l’évier que je vois à nouveau trouble et tombe à coté. Heureusement, ma tête à éviter de peau le coin de l’armoire. J’étais à quelque centimètres de m’ouvrir le crâne. Je n’ai pas du faire beaucoup de bruit et avec un peu de chance, ils n’ont rien dû entendre.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 26 Fév 2011 - 5:06

Du coin de l'œil, Alex observa Grudge reposer le sandwich sur la table, des yeux glacés pointant ensuite dans sa direction. Il n'avait pas dépenser le fric pour rien, de même qu'il n'était pas raisonnable pour un confrériste de rester le ventre vide après un combat aussi éprouvant, ou encore qu'il était incompréhensible de faire la gueule alors qu'ils avaient survécus à cette tuerie. Si les infos apportaient de mauvaises nouvelles, soit, ils n'avaient plus qu'à s'y adapter exactement de la même façon qu'ils l'avaient fait cette nuit encore : avec le sourire. Ces instants de repos il fallait les savourer jusqu'à la prochaine félicité. Ainsi fonctionnait Dek, assumant parfaitement le rôle qu'il s'était fixé d'endosser aujourd'hui.
Sans plus de cérémonie il prit ma parole :


"Arrête de faire la gueule, on dirait que tu vas te tirer une balle. Tu disposes de toutes les ressources nécessaires pour mieux savourer encore le bourbier dans lequel on se trouve, alors tu bouffes ce sandwich ou je te le fais avaler à sec" accompagnant ses paroles du lancer d'une frite direction la tête de Kyle, celle-ci ricocha mollement sur son front.

"C'est de ton propre chef que tu as décidé de rebrousser chemin pour leur mettre la raclée qu'ils méritaient. Je te ne t'aie pas prié pour le faire, alors assume-le, redresse la tête, sois heureux d'être en vie, et souris." Soutenant son regard, pivotant de la tête en signe de négation, Alex murmura tout en lui souriant légèrement "Sackgesicht... Tsssa..."

Il reprit à nouveau après avoir avalé quelques frites : "Je suis de ceux qui dévorent la vie à pleines dents. Quitte à bouffer de la merde si c'est tout ce qu'elle a à offrir, j'irais jusqu'à m'en délecter, à m'en empiffrer et clâmer haut et fort que je suis en vie. Je ne gaspillerai pas ce don qui m'est offert, personne ne pourra me priver de ça, et même si ces enfoirés d'homo sapiens sont le cancer qui me pourrit l'existence c'est par hectolitres que je les noierai sous une couche de pus.
Grudge, arrête de faire une tête d'enterrement. Cette voie tu l'as choisis, la paix pour les mutants et ce à n'importe quel prix. Les conséquences font partie du jeu, et sois fier d'être capable d'en supporter le fardeau."


Dek regarda alors Kaleigh se lever, marchant maladroitement en direction de la salle de bain. Il se disait qu'elle devrait faire plus attention car tout ce sang perdu, les médocs et la fatigue pourrait tout aussi bien l'achever. La suivant du regard, il répondit à la question de Kyle :

"Pour les flics, je sais pas. D-E-K a été cité aux infos, je suppose qu'une équipe de recherche optimisée est sur nos traces et qu'ils recherchent ta caisse.
Ce n'est pas un problème : on en chope une autre à la station service, en face."


Un bruit sourd s'échappa de la salle de bain. C'était prévisible, Dek stoppant net son discours car il était probablement arrivé quelque chose à Stream. Conscient que "Papa Poule" s'en était certainement apperçu de son côté, il jugea que son homologue se ferait un plaisir de s'en charger, et prendrait certainement mal le fait qu'Alex s'impose dans leur duo. Il était également conscient que ses commentaires pour Kyle allait ainsi pouvoir être esquivé, ce pourquoi le jeune Hofmann se leva, ne cherchant pas plus loin, et n'envisageant certainement pas une thérapie de groupe pour crever l'abcès.

Il prononça quelques mots en se déplaçant vers la sortie tout en pointant du doigt la salle de bain
: "Tu devrais aller voir."
Puis, avant de refermer la porte derrière lui : "Je vais nous trouver une voiture."
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 12 Mar 2011 - 8:19



I wish i could see you, just when i kill
You're my man o war
What a nasty surprise !!


Je suis de ceux qui fonctionne sous le coup d'une colère sourde comme un cancer qui vous ronge l'âme. La colère se fraye un chemin à travers des idées plus ou moins claires et immisce comme un poison corrupteur. Je le sais, j'm'en fous.
J'aurai pu tenter de l'étrangler là, maintenant. J'aurai du lui écraser mon point en pleine gueule pour oser pouvoir croire qu'il pouvait espérer ne serait-ce qu'une seconde se permettre de me faire la leçon.
Et puis quoi ? Écrire un petit recueil sous forme d'un guide de survie "La vie, et comment la vivre."
J'aurai pu mile gestes plus ou moins explicites, lui enfoncer son précieux sandwich dans le cul en lui demandant sourire à l'appui si ca l'aidait à se sentir "optimum et prêt à dévorer la vie à pleine dents".
Mais il avait raison sur un point.
C'est de mon propre chef que j'étais retourné dans ce merdier pour y faire le grand ménage. C'est de mon propre chef que j'étais devenu un chien de guerre au service de Magnéto et la vérité, aussi douloureuse puisse t-elle être, restait qu'une partie de moi même aimait cela.
Sous cette pluie battante et ensanglantée, j'avais appris une vérité sur moi même : je ne devenais pas un monstre, non.
Ce monstre, il avait toujours été en moi, tapis dans les ténèbres de la morale et des notions du bien et du mal. Libéré de ses entraves, il pouvait enfin agir en pleine lumière sans avoir à grogner du fond de sa défaite.
Il faut dire qu'il était fascinant ce monstre.
Il faut dire que j'aimais ça.
Agir en se fichant des conséquences, voilà une forme de liberté qu'on peut rarement toucher du bout du doigt. on passe sa vie à fuir et à bruler l'asphalte pour se souvenir qu'on vit toujours, pour se souvenir qu'il nous reste des choses à vivre et que l'encre qui bouillonne en nos veines ne demande qu'à s'épancher dans des lendemains de hasard.
Dek ne me connaissait pas, il ne savait pas ce que je ressentais et ses paroles trahissaient plus la tentative d'une main tendue que d'un réel poing dans la tronche. Peut être que nos routes perdureraient à se mêler et qu'il apprendrait que de tous les mutants, j'étais sans doutes le plus humain et cette humanité qu'il conspuait comme un fléau me faisait transpirer des larmes de sang.
Personne ne le savait.
C'était là, au fond comme une dualité encombrante. Je n'avais pas la haine de l'humain, je l'abattait parce qu'on me disait de le faire et qu'un soldat qui avait des états d'âme était aussi utile qu'un cadavre.
Je laissais ses mots glisser sur moi sans qu'ils ne puissent trouver la faille où l'eau devenant gel risquait de faire éclater la pierre.
La vérité ne venait pas de lui, mais de moi.
J'étais un monstre, et quelque part : j'aimais ça.

Le fil de mes pensés fut tranchée net par le bruit perceptible émanant de la salle de bain.
Prévisible, elle est têtue et inconsciente. Si elle persiste dans cette voie, elle crèvera.
Ma logique me fait froid dans le dos tendit que le regard de Dek et le mien se croisent. Ce froid transparait, je sais qu'il en est conscient comme je sais qu'il comprend que ma passivité devant ses paroles, n'est qu'une marque de respect envers ce qu'il a fait pour nous mais en aucun cas de l'acceptation ni de l'indifférence. Je sais juger les gens, c'est mon boulot.
Dek est quelqu'un de plus profond qu'il n'y parait, c'est un écorché vif, brut de décoffrage. Il est de ceux avec qui on peut se foutre sur la gueule puis rire devant une bière. Sa loyauté transparait ainsi qu'une absence totale d'état d'âme.
Malgré tout, je l'apprécie.



..Quelque chose de passe partout...fais vite.

Je ne dirai rien d'autre, on se comprend déjà.
Il est à peine sortie que déjà je suis dans l'embrasure de la porte de la salle de bain.
Elle me regarde depuis le sol avec des grands yeux étonnés, je suppose qu'elle ne pige certainement pas pourquoi le sol est soudain si bas et pourquoi il tient étrangement à l'attirer à lui.
Je lui jette un regard plein de lassitude et d'un geste vif je lui attrape le bras gauche pour la relever.


Est-ce que tu vas arrêter de faire la conne cinq minutes, gamine ?

Sans lui laisser le temps de protester je la hisse et la prend dans mes bras.


Tu restes assise sur le lit et tu attends que ca se calme, les effets de la drogue sont encore bien présent dans ton organisme, tu sauras que ca ira mieux quand tu commenceras à avoir mal. La lucidité revient avec la douleur. Et arrêtes de t'agiter sinon les points de sutures vont péter et comptes pas sur moi pour te réparer une seconde fois, compris ?

Une fois assise sur le lit, je m'installe à ses cotés et la regarde tranquillement.
Elle me rappelle énormément Caitlyn par son inconscience et sa fraicheur, quelque part en moi, je suis véritablement heureux de l'avoir tiré du bourbier où je l'avais plongé.




C'est dingue comme tu lui ressembles...je veux dire, à ma petite sœur..Caitlyn. Je t'en ai déjà parlé. Merde, elle est vivante quelque part dans cette putain de ville..j'sais même pas où commencer. J'ai une piste qui ne m'a mené qu'à un appartement déserté.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitimeSam 12 Mar 2011 - 17:34

De l’autre coté, la discussion ne semble pas très rose mais elle s’arrête lorsque je perd l’équilibre. Je n’aurais peut être pas du me lever de lit, Kyle a toujours raison. Je suis à moitié assise, à moitié couchée sur le sol de la salle de bain. Kyle se trouve devant la porte et me regarde avec un air un peu sévère, ,je vais me faire gronder. Je le regarde avec des grands yeux, l’air perplexe. Je n’ai toujours pas bien saisi ce qu’il venait de se passer. Il attrape mon bras gauche pour me relever et il n’a pas trop de mal à me relever avec mes quarante kilos. Sa remarque me laisse muette. Je voulais juste me rafraichir la gueule, c’est moi l’handicapée dans l’histoire et c’est encore moi qu’on engueule. C’est pas juste. Il me prend dans ses bras et me ramène sur le lit avec en prime quelques remarques sur ma conduite inappropriée.

Ses remarques ne sont pas des plus réjouissantes. Je n’ai pas le droit de trop remuer, les effets de la drogue vont se dissiper et je vais me sentir mieux sauf que la douleur aussi va refaire surface. De plus, j’ai même pas eut le temps de me prendre à boire sans qu‘il puisse le voir.. Kyle s’installe à coté de moi sur le lit. Il me parle maintenant de sa sœur, encore une fois. Je pense qu’elle lui manque énormément sans quoi il ne parlerait pas d’elle à chaque fois qu’il me voit. Je me rapproche de Kyle et lui donne un coup avec mon épaule gauche en lui adressant un sourire:

- «  Dés que je suis remise sur patte, je t’aide à retrouver ta frangine et on arrête pas tant qu’on a pas retrouvé sa trace. »

Bon, je dis ça mais j’ai pas vraiment d’information sur elle et il ne m’en a pas vraiment parler des masses. Je sais juste qu’ils se sont perdu de vue je ne sais pour qu’elle raison… ou peut être qu’il m’en a parlé et que ça m’est totalement sortit de la tête. J’opte pour la première possibilité. Je regarde autour de moi et je constate que DEK n’est plus là, il a du partir a la recherche d’un véhicule pour qu’on puisse se barrer d’ici. Je laisse échapper un soupir et sors une autre cigarette de la poche de Kyle pour lui mettre entre les lèvres. Le temps de prendre mes affaires et de décamper.
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MessageSujet: Re: Life, and how to live it. (Kaleigh)   Life, and how to live it. (Kaleigh) Icon_minitime

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