Alexander Hofmann

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NOM : Hofmann. PRENOM : Alexander. ALIAS ET SURNOM : DEK (Destroy them, Eat them, Kill them). AGE : 26 ans. DATE DE NAISSANCE : 11/08/1984. METIER: Chômeur intermittent et confrériste à temps plein. Terroriste recherché par le FBI. NATIONALITE : Américano-Allemand. GENRE : Masculin. CLAN : Confrérie.

Pouvoirs :

• Description :
  
  1. DEK's Army.
  - Il s'agit d'un pouvoir basé sur la création d'excroissances ou d'organismes embryonnaires à croissance exponentielle et rapide, voir quasiment immédiate. En d'autres termes, ce pouvoir fait appel à l'imagination de son propriétaire, le plaçant au rang de créateur capable de s'entourer d'une meute de créatures ou de membres reflétant, dans le cas de DEK, les méandres les plus tortueux de son inconscient. Chacune de ces créations, bien que différentes les unes des autres, possèdent toutes un même schéma de fonctionnement similaire : elles sont liées psychiquement à leur créateur, et n'obéissent qu'à lui. Elles ne peuvent donc être manipulée de quelconque façon, sauf, si par chance, un télépathe venait à s'introduire dans l'esprit de DEK lui-même, où qu'il sombre dans l'inconscience voir la mort. Hormis quelques exceptions, toutes ces créatures sont dotées de griffes, de crocs et d'excroissances acérées aussi résistantes que la kératine. De plus, ces créatures sont pourvues d'une vision nocturne, ainsi capable de voir dans le noir total. Bien sûr chacune d'entre elle possèdent des faiblesses : les créatures les plus petites sont fragiles et fébriles, celles de tailles moyennes sont aussi sensibles qu'un être humain aux chocs ou au coups perforants. Pour les plus grosses, bien qu'aussi épaisses qu'un sanglier, elles ne sont en rien invulnérables. On notera également que si elles se jouent facilement de l'obscurité, elles resteront néanmoins sensibles aux rayons du soleil ou autres sources de lumière vives. Elles sont donc facilement entravées pour quelques minutes par le simple flash d'un appareil photo.
  Concernant la création d'excroissances "solides", c'est le même principe : elles ne seront pas plus résistantes que de la kératine et aussi tranchantes ou pointues que les griffes d'un tigre. Concernant les créations d'excroissances "membraneuses", elle n'excéderont pas la résistance de l'épiderme d'un être humain, et seront suffisamment puissantes pour soulever-tracter-presser un poids équivalent à celui de DEK de manière aisée.
  
  - Toutes créatures à une espérance de vie de 24 heures, exceptés les "clones" (voir ci-dessous). Passé ce délais, elles deviennent autonomes et souffreteuses, se déshydratant rapidement pour finir en poussières. Concernant le périmètre de contrôle (de catégorie psionique certainement), les créatures se trouvant à plus de 100 mètres de leur créateur ne se souviendront que du dernier ordre reçu, après quoi elles agiront comme bon leur semblera et selon leur capacité à raisonner. Pour ce qui est de l'effectif maximum de ses créations : voir le spoiler "Effectifs" plus loin. Le point concernant la création d'excroissances solides et membraneuses concernent les tentacules, les griffes, etc. Nous parlons d'êtres vivants dans le cas des créatures, elles peuvent donc manger, boire, dormir, manger, déféquer et manger. Hormis cette faculté de voir dans le noir, elles possèdent des sens, des capacités musculaires, et sensibilités proportionnellement égales à celles d'un humain. Pour finir, le mutant peut re-assimiler ses propres créatures et ainsi les dissoudre dans son organisme.
  Pour les créations actuelles, c'est partit :
  
  
  
  
  

  ♦ Organismes ♦

  
  

  "Parasites" Description succincte : Les "parasites" sont des créatures minuscules, d'une taille voisine à celle de l'index et dont l'aspect semble s'approcher de celui d'un hybride ouistiti/chauve-souris. Ils sont de couleur noir, pourvu de petit crocs et de petites griffes, de petits yeux se reflétant dans l'obscurité, ainsi que de petites ailes membraneuses aussi vives qu'un colibri. Ils ne peuvent parler et sont idiots. Capacités : ces petites saloperies sont faites pour harceler l'adversaire, le mordre, le griffer, mais surtout l'étouffer en obstruant ses voies respiratoires... Les plus petits, mais néanmoins les plus emmerdants. Naissance : les "parasites" sont éjectés rapidement de la peau du créateur, leur création est quasiment instantanée.

  
  

  "Minis DEK" Description succincte : Ce sont des créatures difformes, possédant de grand yeux globuleux et dénué d'iris. A première vue, on pourrait les comparer à des nouveaux nés couplés à une espèce de chauves-souris, le tout ressemblant à hideux diablotin. Ils sont fébriles et maigres, leur peau est noir charbon, ils possèdent une queue terminant en pointes. Capacités : ils sont aussi grands et puissants qu'un gros rongeur, leur avantage est en tout point similaire à un écureuil. As de la grimpette, ils évoluent en toute célérité et morde aussi fermement qu'un rat (donc capable de ronger l'acier). Naissance : le mutant est en mesure de créer rapidement une multitude de "Minis DEK". Façonnant une nuée massive de crocs et de griffes gerbant depuis l'intégralité de son corps. Ce n'est pas qu'une image, DEK est en mesure de les vomir littéralement parlant, ou de les faire immerger de sa peau plus ou moins rapidement.

  
  

  Nabots ou "Naabs". Description succincte : ils mesurent plus ou moins 90 à 100 centimètres. Ils ressemblent à des diablotins pourvus des crocs et de griffes acérées et semblent plus intelligents que les "minis" ou les "parasites". En fait, ils sont capables de jouer au poker avec DEK, de fumer et de boire, de regarder la télé et de raisonner comme de petits malins. Capacités : d'une force comparable avec celle d'un humain, ils sont le juste milieu entre les plus petites créatures et les plus grandes : ils allient tant une force physique plus importante et la mobilité des plus petits lorsqu'il s'agit d'escalade ou de course à pieds. Naissance : ils apparaissent au compte goutte depuis la peau de DEK, se créant depuis une jambe, le torse ou le dos.

  
  

  Clones. Description succincte : Si les précédents peuvent sembler trash et inquiétants, voir amusants, ceux-ci sont probablement les plus dérangeants. En effet, il s'agit de "clones" identiques au mutant, ce sont des jumeaux. Ils sont dérangeant tout simplement parce que DEK est en mesure de choisir leur sexe et qu'il n'est pas rare de l'apercevoir dans des positions que l'on pourrait qualifier d'incestueuses avec ces dernières. Ils sont d'autant plus étranges que, malgré le lien qui les unis, il arrive que le mutant soit en désaccord avec ces derniers... scène de ménage, bagarre, ce qui en ajoute à l'aspect chaotique du personnage... En fin de compte, le plus dérangeant chez ces créatures, est qu'elles sont d'une malice sans nom. Si DEK n'est pas un ange, les "jumeaux" sont probablement la matérialisation de ses pulsions ou des ses fantasmes les plus obscures. Capacités : L'intérêt de ces clones est qu'ils peuvent revêtir le "DEK's Amor" (voir plus bas), bien que ses avantages soient divisés par le nombre de clones crées. Il peuvent façonner griffes et excroissances, possèdent une espérance de vie d'une semaine, et sont aussi intelligent que leur créateur. Naissance : Étrange est la création de clones. Un par un, ils émergent et se détaillent depuis le corps de DEK. Ceci prend quelques minutes.

  
  

  "Poulpes" Description succincte : créatures d'une apparence hybride entre l'humain et la pieuvre, de couleur noire, aux nombreux filaments et tendons rouges. Elles semblent incomplètes, et donc ont une physionomie horrible. Capacités : elles sont amphibiennes, capable de se mouvoir dans l'eau à une vitesse n'excédant pas les 10km/h. Sur terre, elles ne peuvent que ramper... Concernant leurs atouts meurtriers, ils sont similaires aux autres créatures ; griffes, crocs, leurs jambes remplacées par 6 tentacules de 2m de long et possèdent deux paires de bras. Naissance : les embryons sont créés rapidement et sont lâchés dans une eau profonde. Après quoi leur croissance commence et se termine en une minute.

  
  

  "Clébards" ou "Clebs" Description succincte : Ils font penser à de gros chiens aussi enjoués qu'une hyène, sauf qu'il sont aussi imposant qu'un lion. Capacités : leur morphologie leur permet une course aussi rapide que celle d'un guépard et d'exécuter des bonds allant jusqu'à 15 mètres. Ils sont munis d'une queue qu'ils aiment à fouetter de temps à autres, leurs gueules est garnies de petits crocs, leurs pattes avant sont des griffes préhensiles. Naissance : leurs corps s'extirpent lentement des cuisses, des bras, du torse ou du dos de DEK une fois arrivés à la moitié de leur maturité. Après quoi ils continuent de grandir à même le sol et finir par se redresser.

  
  

  ♦ Organes - Membres - Excroissances ♦

  
  

  Griffes et excroissances acérées. DEK est en tout point comparables à ses créatures, hormis le fait qu'il ne voit pas dans le noir. De la kératine, ou le prolongement de ses canines et rien de plus. Son corps tout entier est fait de cette même matière mutagène d'où naissent ces créations dissimulées en ses entrailles et parées à semer la destruction (voir pouvoir 2).

  
  

  Tentacules. Elles sont aussi vicieuses que leur créateur et similaires à un flot de chair qui s'abattrait sur l'importun qui se trouverait dans son sciage... Pourvues de quelques excroissances de kératine, certaines d'entre-elle sont capable de lacérer la chair et de blesser leurs proies. D'autres finissent en pointes et embrochent leurs victimes, ou encore, pourvues de gueules garnies de crocs. Elles ont une portée de 20 mètres à 360° autour de DEK.

  
  

  Queue. Est une extension de son exo-squelette. Elle lui sert de contre poids et/ou à garder l'équilibre lors de ses acrobaties ou escalades. Elle mesure 150cm, et possède une force égal à l'avantage fourni par l'exo-squelette de DEK. Elle fait office de balancier de funambule. [voir DEK's Armor]

  
  

  Masque organique. Une seconde peau recouvre le visage de DEK et se perd et se complexifie dans ses voies respiratoires. Il ne lui sert pas uniquement à masquer son identité, mais aussi à assainir l'air respiré. Les avantages fournis sont à comparer avec ceux d'un masque à gaz. Une particularité survient, DEK s'exprimera d'une voix déformée et inhumainement grave. [voir DEK's Armor]

  
  

  Membrane protectrice. Une seconde peau protectrice aux avantages comparables à un gilet pare-balles intégral. Elle est cependant aussi souple et légère qu'une peau humaine. [voir DEK's Armor]

  
  

  Palmes. Des excroissances s'échappent des pieds de DEK, formant une paires de membranes griffues, faisant alors office de palmes.

  
  
  

  Effectifs:

  
  2. DEK's Armor.
  

  - Ce pouvoir rejoint le premier : toujours basé sur la création depuis son corps. Il s'agit d'un exo-squelette résistant qui fait extension à son propre organisme dont l'avantage majeur est la force surhumaine. Avant d'entrer plus en détails sur le sujet, les avantages mineurs qu'il procure sont tous comparables à des biens matériels trouvés sur le marché ou depuis un arsenal standard : combinaison environnementale et gilet pare-balles (nb : nous aurions donc pu les afficher dans la catégorie "possessions"). Nous avons vu précédemment que DEK est capable de créer des organismes suffisamment complexes pour vivre et penser. Par conséquent, créer des organismes plus basiques tel que des griffes ou des "lames" est de la rigolade. Concernant cette force surhumaine issue de cet exo-squelette c'est exactement la même chose à ceci prêt qu'il en modifie la structure : la création d'un squelette mutant par-dessus le sien afin de soutenir ses articulations et décupler sa force musculaire. En d'autres termes, DEK est capable de soulever, tracter, presser 3 tonnes sans se blesser. De ce fait ses mouvements sont affectés par cette puissance surhumaine, capable alors de bonds d'une longueur de 30 mètres en prenant de l'élan, de sprinter à une vitesse de 30km/heure, et lorsqu'il se déplace rapidement de bonds en bonds il pourrait parcourir plus ou moins 80km en une heure (il ne s'agit que d'un temps donné pour parcourir cette distance, les bonds successifs nécessitant des ralentissements). Concernant la hauteur d'un bond, elle serait égale à cinq étages. - Revenons-en aux avantages mineurs. Théoriquement, il est probable que cette peau épaisse, noir et grisâtre, soient parcourue de terminaisons nerveuses liées au centre nerveux de DEK : il conserve le sens du toucher, bien que moindre, et semble tolérer plus facilement la douleur lorsqu'il est attaqué. Cette membrane recouvrant l'exo-squelette et dont il est lui-même constitué est aussi résistante et solide qu'un gilet pare-balles fait d'acier et de kevlar vu la puissance conséquente que peu dégager cette force décuplée et lui éviter d'être démolit par ses propres coups. Concernant le point "combinaison environnementale", imaginez simplement DEK enfiler une combinaison de laborantin : une fois recouvert entièrement de cette membrane (voir avatar de fiche pour un aperçu), cette "combinaison" est alors parfaitement hermétique. Le "masque" en lui-même fait partie de son visage, de sa bouche, et de son larynx (la création n'est pas que superficielle comme expliqué plus bas) filtrant l'air par le biais de voies respiratoires de sa conception et l'immunise donc à un air contaminé tant qu'il y a de l'oxygène à respirer. Si ce n'est cela, sa sensibilité aux variations de température et aux attaques élémentaires n'est en rien augmentée. Ces avantages mineurs pourraient être intercalés dans la partie "DEK's Army", rejoignant la création d'organismes et d'organes ou excroissances viables. - Cet exo-squelette et cette membrane sont semi-automatique : capable de les créer selon sa volonté, ils réagissent également d'eux-même lorsque DEK est conscient du danger, par exemple lorsqu'il sait que sa chute, s'il tombe, sera douloureuse ou lorsqu'un lourd projectile est lancé sur lui. Elle est donc à la fois volontaire et instinctive, mais pas automatique (ex : les attaques invisibles, imprévisibles, ne feront pas réagir immédiatement la membrane). Pour conclure, la résistance et la viabilité de cette "armure" est équivalente à l'endurance de DEK : il peut l'arborer indéfiniment jusqu'à épuisement de ses ressources lors de combats longs et épuisants par exemple.

  
  
• Niveaux de maitrise: DEK maîtrise ses pouvoirs aussi bien qu'un malade maîtriserait son état grippal. Certes, il est capable de faire appel à ses pouvoirs, d'en prendre le contrôle, de ne faire qu'un avec sa condition de mutant ; le soucis étant que par moment il ne peut les contenir indéfiniment... Il faut le comparer à un nez irrité, sujet tôt ou tard à l'éternuement, ses pouvoirs pourraient exploser dans son périmètre et salir les murs de la pièce dans laquelle il se trouvait. "Splash !", les parois soudainement recouvertes de membranes et de créatures amorphes engluées dans une chair noir et veineuse tel des nouveaux nés déformés embourbés ou fusionnés dans un voile de placenta. C'est de l'art.
  Un second problème survient également : le lien qui unis créatures et créateurs est à double tranchant, parfois, il arrive que les rôles soient inversés et que le marionnettiste devienne la marionnette de ses sujets. Nous parlerons alors de possession, DEK subjugé par les "voix" qu'il entendrait, s'en trouverait pire que jamais. Tout ceci est ce qu'il pourrait arriver de pire à notre anti-héros, mais généralement, lames et excroissances se manifestent de temps à autres sans qu'il n'y puisse y changer quoique se soit. Il n'est pas rare que, par moment, DEK apparaisse aux yeux de ses congénères comme un hybride étrange dont les bras auraient une apparence mutante ou que son t-shirt soit déchiqueté par quelques lames organiques.
  Pour terminer, DEK est loin d'avoir exploité l'étendue de ces pouvoirs, il est certain qu'un jour ceux-ci gagneront en puissance.
  
  
• Lien entre les Pouvoirs: Il s'agit d'une capacité basée sur l'assemblage d'organismes ou d'organes pour créer aussi bien des créatures que des améliorations. Les deux points cité ne concernent donc qu'un seul et même pouvoir, mais étant donné la largeur des possibilités qu'il suggère comme la création en général et de la création dans un secteur plus précis (force surhumaine), peut être qualifié de second pouvoir tant son potentiel est qui vaut à un second choix de pouvoirs. En résumé : la création de bestioles, des griffes, des tentacules, de la queue, de la membrane protectrice, du système respiratoire représente un pouvoir accès sur la conception d'organismes et donc d'organes/membres/excroissances, etc. Si DEK est amené un jour à créer une amélioration qui ferait office de pouvoir figurant sur la liste du forum, elle sera considérée comme un second pouvoir (comme c'est le cas de l'exo-squelette). Imaginons que DEK veille fabriquer des ailes ou renforcer sa protection à un niveau plus extrême : il ne pourra pas, ceci entrera dans le cadre d'une évolution - proposée au staff.
  

Description Physique :

Apparence : Alexander Hofmann, alias DEK, est un mauvais garçon et ça se voit. Le rictus qui donne la chair de poule, la malicieuse étincelle au coin de l'œil qui fout la trouille, le regard tant expressif que malsain qui trahit une flopée d'idées saugrenues... C'est le diable, et, naturellement, il ne s'en cache pas. Pourtant il émane de lui une atmosphère froide et peu engageante, de celle qui témoigne d'une personnalité déconcertante, inhumaine, et intransigeante. Les sourires sont rares et ne laissent place, la plupart du temps, qu'à un visage impassible lorsque confronté à des étrangers ou humains de race inférieure.
DEK est grand de prestance, témoignant d'une force de caractère presque palpable, il en impose le respect des plus insignifiants et siège sans faire tâche aux côtés des plus mauvais mutants. Ce type n'inspire pas la confiance, certes, ceci lorsqu'il ne joue pas un rôle en particulier. Comme le plus sournois des chacals il est à même de se créer un masque et paraître, pourtant, le plus angélique et serviables des embobineurs de première catégorie. C'est à si méprendre, ce pourquoi parler précisément de l'aura qu'il dégage ne rime à rien : mauvais de fond et de cœur -ou pas tout à fait allez savoir- il est capable de toutes les mascarades et même d'être sincère.
Si ce n'est quelques détails, le physique d'Alexander n'a rien de particulier, quoique plutôt bel homme dans le genre typiquement masculin dépourvu d'une quelconque féminité dans ses traits. Une mâchoire carrée et bien dessinée, un torse en V, une musculature saillante et gracieuse qui trahit son penchant pour un entrainement athlétique poussé axé tant sur la puissance physique que la souplesse.
Alexander ne se coupe pas les cheveux, les laissant glisser librement sur sa nuque, ses épaules, son dos et le creux de ses reins. Ils sont d'un aspect pur et unis, noirs d'obsidienne et aux reflets tout aussi sombres. Il possède des yeux bleus clairs cerclés d'un fin halo noir, et dont le regard transperçant est hypnotique et déroutant.
Il pourrait se déplacer librement parmi les humains s'il ne connaissait pas quelques problèmes avec son apparence. Sa nature mutante pourrait le trahir à n'importe quel moment car c'est un fait : s'il est capable de faire appel à ses pouvoirs, il ne peut pourtant pas les contenir indéfiniment comme si une énergie propice à la création demandait à être expulsée pour éviter la saturation. Il n'est donc pas rare de le voir aborder un physique mutant : ses avant-bras et ses mains recouvertes d'une matière organique noire et grisâtre, ou voir apparaître des excroissance en forme de lames glisser le long de sa peau. Chaque matin, ou au réveil, DEK déambule dans le quartier général de la confrérie souvent recouvert de quelques lames ou lianes ci et là, empiétant sur les objets qu'il tient comme une tasse à café ou une brosse à dent. Ses draps ou ses vêtements sont à remplacer régulièrement, généralement retrouvés en lambeaux.


Signes Particuliers : aucun, sauf lors d'une manifestation incontrôlée de ses pouvoirs.

Caractère :

Mental : DEK est la personnification même du Chaos. Incarnation de la confusion et du désordre général, son esprit est comme un abîme sans fond, aux galeries tortueuses et au labyrinthes désordonnés. Ses réactions sont imprévisibles, si bien qu'il peut passer de l'homme tout à fait charmant au chien enragé en l'espace d'une seconde. Parler à DEK, c'est jouer à la roulette russe, on ne peut prédire le moment exact où le coup de feu retentira et qu'il vous explosera au visage.

DEK est malin, si ce n'est le Malin au sens diabolique du terme. Sans être un génie ou un homme particulièrement cultivé, bien au contraire, il n'en est pas moins doué d'une intelligence à faire peur. Imaginez que vous êtes une poule... Maintenant, imaginez que DEK est un renard... Sa condition de prédateur est perpétuellement présente dans son esprit, qui que vous soyez, vous seriez considéré comme une proie pour DEK. C'est un jeu éprouvant que de se confronter à lui : vous seriez mit constamment à l'épreuve, soumis à son naturel "joueur" il vous titillera jusqu'à ce que vous en pleuriez votre chère maman. DEK est imprévisible, mais tout dépend de qui vous êtes à ses yeux... Une poule, certes, mais il y a les poules malades et les poulettes. Celles qu'on jette aux ordures et celles qu'on dévore. Celles qu'on délaisse et celles qu'on croque. A noter, donc, qu'à ses yeux il est préférable d'être considéré comme une miche de pain sec si l'on souhaite un dénouement rapide et sans douleur et ce dans n'importe quelle mise en situation.

Avec le temps ses réactions sont devenues purement instinctives, voir défensives même dans l'agression. C'est dans sa nature de se mesurer à autrui, une façon comme une autre d'extérioriser son mal être et de véhiculer son dégout pour l'humanité. Au fond, DEK n'est pas si mauvais que cela : c'est un insurgé qui se venge en prenant la société pour un gigantesque défouloir ou les gens pour des putching-balls ambulants. Ceci, il le doit à une enfance et une adolescence faite d'abstinence, d'interdit, de souffrance et de solitude. La mutation et ce sentiment de "puissance" qu'il en tire fut le tremplin de son déclin mental, la probable source d'une inquiétante folie. A présent en mesure de rendre la pareille à ses tortionnaires aujourd'hui inférieurs, ces humains, DEK se complait dans le calvaire qu'il inflige à chacune de ses victimes lors de ses opérations terroristes.

Mais DEK n'est pas qu'un psychopathe tourmenté qui tue à tour de bras, il sait aussi savourer les plaisirs de la vie. Sans être un dragueur confirmé, il aime les jolies femmes, et s'il ne montre pas un intérêt évident pour le sexe, ses créatures quant à elles se chargent d'exprimer sa perversité. Il aime s'amuser aussi, se détendre dans un bar, passer le bonjour aux putes, rouler en sens interdit, profiter pleinement d'une santé de fer comme personne n'envisagerait de le faire quitte à le prendre pour un suicidaire. Vivre, Alexander sait ce que ça veut dire. Et quand il se sent vivre : il sourit.


• DEK's Syndrome.
  Tout est en rapport avec la face cachée du personnage. "D.E.K." signifie "Destroy them, Eat them, Kill them", un nom lui étant attribué par les médiats vu son mode opératoire. Ce sont surtout des voix qui tentent de lui dicter son comportement et de prendre possession de lui-même. Un élément survenu lors de sa mutation et qui par conséquent en ajoute à l'état mental du mutant. Ces choses qu'il est capable de créer ont toutes une intelligence liée psychiquement à celle de DEK. C'est une connexion dangereuse car le lien qui les unis est si fort que la communion de leurs pensées forme un cercle : il entend ses créatures raisonner et il arrive que parfois le mutant ne puisse plus faire la différence entre son raisonnement et le leur. Bien sûr, ces voix ne lui disent pas que de détruire, de manger ou de tuer ; elles lui disent aussi de brûler, de mutiler, d'éviscérer, de violer, de massacrer, de dépecer, d'empaler, d'embrocher - singulièrement parlant. Y succomber est un phénomène rare toutefois, ce n'est pas demain qu'il réduira la confrérie en cendres...
  Tout se déroule dans son inconscient, même sans donner vie à une créature, tous ces paramètres nécessaires à la création ou ces bulles de consciences lui rongent le cerveau à la manière d'un ver solitaire. On ne le voit pas, mais sa présence est évidente.
  Ce pourquoi, à présent, il est maintenant plus facile d'imaginer pourquoi ses créations sont toutes aussi bestiales et indécentes les unes que les autres : elles émergent de son inconscient primitif et chaotique.
  
  
• A travers les yeux de DEK :
  L'humanité : est une poubelle. La presse, les journaux télévisés et les médias ou publicité en général ne servent qu'à la propagande et s'enlise dans la désinformation de plus en plus flagrante. Instrument des politiques favorisant le contrôle des masses, le monde plongé dans un rêve universel transfigurant l'être humain à l'état de bétail.
  La confrérie et les acolytes : sont des frères d'armes. Un but commun que rejoint DEK, la domination de l'Homo Superior sur le globe est une idée appétissante. Le mutant gravira les marches qui le conduiront à la suprématie mutante quitte à écraser le crâne de chaque ridicule petit fonctionnaire sous sa semelle. Son esprit crie vengeance.
  Les X-Men : sont des traitres à la cause. Il ne les supporte que moyennement, se demandant comment ces mutants peuvent encore tolérer cette animosité que cultive les homo sapiens pour leur nature mutante sans avoir encore penser à lever les armes.
  Le B.A.M. : ça où des flics c'est pareil, les moyens en plus. DEK les évitera comme de la peste.

Histoire :

• Talents Particuliers : Grande expérience en infiltration. Il est en mesure de saboter un système de sécurité électronique ou informatisé. Capable de souplesse, d'acrobaties, d'être silencieux. Talents pour le parcours urbains. Connaissances basiques des armes à feu et du combat rapproché.
  Il ne possède pas de permit de conduire, mais peut piloter voiture-moto-camion.
  
  
• Possessions : Sa chambre et ses effets personnels au QG de la confrérie. Une Kawazaki Zx6r noire.
  
  
  
• Biographie :
  
  
  Alexander était un gosse adorable autrefois. Né à New-York dans une famille dispersée au quatre coin du monde, il fut élevé par sa mère dans un petit appartement de Central Park. De parents divorcés depuis qu'il a quatre ans, c'est lors de vacances scolaires qu'il retournait en Europe sous la garde de son père. Si sa mère était une femme remarquable de part sa gentillesse et sa générosité - quoique mère poule - son père quand à lui, lui était antipathique et doué d'une autorité démesurément folle et violente. Alexander n'aimait pas retourner en Allemagne, sont père n'avait rien d'aimant ou rassurant. Au contraire, là-bas il vécu parmi les pires instants de sa vie... Les gifles sifflent encore à ses oreilles aujourd'hui, et son visage se souvient de chacune de ces empreintes et ecchymoses octroyées par ce géniteur. Tout comme il se souvient de ce surnom qu'il lui donnait lors de communications téléphoniques avec sa mère constamment inquiète : "ton bâtard" ou "ton moutard chiale encore". Heureusement, Mr. Hofmann n'avait pas de temps à consacrer à son fils, et vacant à ses occupations il laissait l'occasion à Alexander de respirer, de s'isoler, d'exercer son imagination en jouant seul avec ses jouets.
  
  Alex' ne trouve aucune réponse au fait que son père, malgré ce désintérêt total, désirait le voir pendant ces vacances. Si l'indifférence et la colère était tout ce qu'il avait à lui offrir, alors pourquoi ? Sûr qu'il était fier de présenter son gosse aux voisins, un Hofmann "pure souche", d'un caractère et d'un avenir certain. Ce pourrait-il que sa futur situation professionnel lui soit un jour profitable ? Peut-être, ce genre d'homme, dénué de toute empathie, en est capable. Du genre sangsue, comme lorsqu'il rencontra sa mère, à vivre à ses crochets, engendrant le sur endettement jusqu'à épuisement des revenus familiaux, s'en suivit le divorce, réitérant ensuite la procédure sur une nouvelle vache à lait. Mr Hofmann était une ordure, et en grandissant Alexander cultiva une haine dévorante envers son père.
  
  Et l'enfant grandit. Conscient que son père n'était pas un exemple et qu'il ne lui ressemblerait jamais, c'est en s'inspirant de ses potes d'écoles ou du quartier qu'Alexander se constitua une personnalité. Malgré qu'il se démontra fort éveillé pour un gamin de son âge, Alexander, très jeune, tomba malade... Atteint de fybromyalgie, le jeune Hofmann dut apprendre à surmonter la douleur, la fatigue omniprésente et la solitude. Fini les rires ou les balades à Central Park, terminé les réunions entre copains, adieu les filles ; Alexander, frustré, perdit toutes perspectives d'avenir, convaincu, de part ses douleurs musculaires et articulaires intempestives, qu'il ne savourerait plus jamais réjouissances et joies de vivre. Tout ce qu'il avait à faire était de se concentrer sur ses études en informatiques par correspondances sans espoir d'un emploi futur vu son état, réduit à l'état de geek.
  
  Il aurait pu passer encore une dixaine ou une vingtaine d'années de plus dans cet état, le traitement médical approprié n'existait pas à l'époque. Alexander, à mesure qu'il grandissait et s'affaiblissait se renferma sous une carapace pour camoufler sa tristesse et son dégout de plus en plus prenant, pesant, jusqu'à dresser le poing et se mettre à haïr les plus faibles qui avaient la chance de mener une existence idéale mais dont le passe temps ne se résumait qu'à se plaindre ou déprimer pour des futilités. Il les enviait, les jalousait parfois, lui aussi ne voulait qu'avoir mal aux dents, à la tête ou simplement avoir les cheveux gras ou manquer de frics pour un nouveau CD...
  
  Mais cette vie gachée prit un tout autre tournant l'année de ses seize ans, Le gen-X se manifestant enfin. De cette première nuit où il se leva de son lit, Alexander s'en souviendra toute sa vie. Son corps recouvrait ses forces, ressentant son coeur plus puissant que jamais. C'était comme si tout en lui s'accélerait et se regénérait à mesure que les secondes passaient. Il fit quelques bonds en souriant, constatant que ses douleurs articulaires s'amenuisaient jusqu'à disparaître totalement. Pas de doute, son organisme semblait se reconfigurer... Miraculeux et étrange en même temps. Alors, le jeune mutant se testa, s'amusant à soulever chacun des pesant objets de sa chambre comme s'il s'agissait d'altères. A mesure qu'il prenait conscience qu'il était guérit, une joie imense s'empara de lui, découvrant des forces que jamais il n'aurait pu soupçonner. C'était comme si son corps iradiait d'une force trop longtemps réduite en captivité et qu'il fallait absolument libérer. Cette nuit là, Alex' s'habilla en quatrième vitesse, enfila ses baskets et se précipita dehors avec une envie folle de courir, de sprinter, et c'est ce qu'il fit : les cheveux au vent, le jeune Hofmann filait à toute allure sur les trottoirs jusqu'à biffurquer sur les petits chemins de Central Park. Quelques larmes perlaient le long de sa joue mais souriait de bonheur, et baissant la tête il accelerait plus encore, courant à en perdre son souffle jusqu'à trébucher dans l'herbe, se glander comme une merde, et se retrouver dos au sol, contemplant les étoiles. Alex' était devenu le plus heureux des garçons.
  
  A chacun des jours qui suivirent cette nuit-là, Alexander tentait de ratrapper le temps perdu. Il bougeait souvent avec ses amis, à l'étonnement de sa mère qui le pensait malade, toujours à lui dire de faire attention et de ne pas en faire plus qu'il ne le pourrait, mais Alex' savait que s'en était terminé de cette vie là. Son médecin resta le bec dans l'eau, sans réponse à ce que le garçon traversait... C'était une bonne nouvelle, mais pour l'homme de science seul les mutants étaient et sont capables de choses aussi étonnantes. De nouveaux tests médicaux furent imposés, et ceux-ci se révélèrent négatifs : Alexander était guérit.
  
  Les garçons de seize ans sont de nature idiote pour la majorité, et les bêtises ne vinrent pas à manquer concernant Alexander. Toujours en quête de sensations toujours plus forte, il n'eut aucun mal à suivre ses amis dans leur hobby favoris : le parcours urbain. Lorsqu'il était malade, Alex' avait toujours voulu les suivre dans leur délire, les voir faire les singes avec aisance et souplesse, ça devait être génial. Au fil des mois qui passaient, Alex' prit du poids, se muscla, arborant fièrement ses pectoraux ou ses abdo. Et fier, il l'était ça oui, s'affichant et se démarquant au prêt des filles, le jeune homme s'amusait à faire le paon lors de cascades de plus en plus impressionnantes lors de ses parcours. Ce n'était pas le meilleur du groupe, mais c'était un bon élément, ses potes endossant le rôle de professeurs constataient ses efforts et prenait plaisir à faire de lui l'un des leurs.
  
  C'était l'apprentit de la bande. De la même classe scolaire, ils fréquentaient ensemble les même endroits, les mêmes boîtes, les mêmes bars. Tous soudés, tous amis, presque frères. Ensemble ils faisaient des trucs cons, comme discuter des filles, s'extasier devant un joux-vidéo, s'éclater sur de la bonne musique, ou tout bêtement fumer le join. Les mois passèrent encore, Noël arrivait enfin, et c'est bien décidé qu'Alexander refusa de rejoindre son père en Allemagne : lui disant clairement qu'il le détestait, qu'il n'avait rien en commun, et plus vulgairement dit qu'il pouvait aller se faire mettre. Un petit délinquant cet Alexander mine de rien, bien qu'insultant son paternel et à raison, ce genre de comportement allait en s'accentuant.
  
  La dernière épreuve de parcours arriva et Alexander prouverait qu'il en savait autant que ses amis sur leur discipline. Le but du jeu était simple : suivre un parcours qui demanderait de faire appel à toutes ses connaissances et de le terminer dans le temps imparti. Alexandre se frotta les mains tendis qu'ils lui expliquèrent son ittinéraire, c'est qu'il faisait froid, saison hivernale oblige. Un clin d'oeil pour les groupies de la bande et c'était partit !
  Top-chronos, la caméra d'un portable braquée sur Alexander, ce dernier s'élança dans une course tout en souplesse jusqu'à bondir sur la carosserie d'une voiture, attraper le rebord de l'habitacle d'un camion, courant alors sur son contenère pour s'accrocher ensuite à un balcon qui le mènerait tout droit vers un pont qui lui-même donnerait sur une rampe d'escalier le menant tout droit vers un parcours complexe fait d'obstacles en tout genre. Se jouant des passants, des murs, des escaliers, des monuments, il arriva enfin à la dernière difficulté cloturant l'épreuve : gravir la maison de deux étages d'un amis et en descendre par le côté opposé.
  
  Alex' escalada la batisse aisément, avec adresse et souplesse. Ses tractions étaient puissantes, usant du décors pour s'élever de plusieurs étages en une trentaine de secondes. Arrivé sur le toit, il marcha en direction du rebord où il devait s'élancer, reprenant son souffle. En bas, il vit le matelas de gymnaste de couleur rouge placé de façon à pouvoir amortir sa chute lorsqu'il se lacherait... Un salut pour ses amis en contre-bas qui l'acclamaient, et il se laissa tomber en avant, éxécutant une pirouette afin d'exposer son dos au tapis, mais... c'est le sol qu'il percuta !
  
  Le bruit que la chute produisit était allussinant, les cris des filles paniquées retentirent, convaincues qu'il était mort. Tous le rejoignirent, parés à lui porter secours ou appeler une ambulance. A leur étonnement, Alex' avait les yeux grands ouverts, il respirait, ne saignait pas, et les regardait comme traumatisé par ce qu'il venait de se produire.
  _Tu... tu vas bien ? dit l'un d'entre eux en posant un genou à ses côtés.
  _Impec, répondit Alex, encore sous le choc.
  _Tu peux te lever ?
  _Je crois.
  
  L'un d'eux l'aida à se relever, lui tendant une main. Surprise, le dos d'Alexander était alors recouvert de plaques noires, sa colonne vertébrale couverte d'excroissances osseuses tout aussi étranges déchiquetant son t-shirt, et ses côtes présentant cette même texture ressemblant à une carapace sombre et sculturale. Le jeune mutant ne s'en rendit pas de suite compte, cherchant à sonder l'origine de ce soudain silence et de ces regards posés sur lui.
  _Ca va ! Je vais bien ! s'exclama-t-il comme pour les réveiller.
  _Qu... qu'est-ce que c'est ? émit timidement l'une des filles.
  _Putain, gros, t'es un mutant ! s'émerveilla un autre tout en effleurant le dos de son ami du bout des doigts.
  Alexander se retourna rapidement, cherchant à observer son dos, posant une main sur cette seconde peau, une expresssion d'effroi sur le visage lorsqu'il prenait mesure de ce qui lui arrivait. Son geste rencontrant les doigts de son amis, Alex fronça les sourcis et lui fit face pour le repousser violemment.
  _Pousse-toi !
  
  Des exclamations de stupeurs s'en suivirent, Alex dévisagé de tous, sujet au jugement de leurs regards soit apeurés ou effrayés, soit suspicieux et inquisiteurs. Il se sentit alors dépouillé, dénudé, comme une bête en cage observée par des miliers de spectateurs. Plus il se sentait mal à l'aise, et plus ces excroissances prenaient de l'ampleur, et plus elles prenaient du terrain sur son corps et plus la pointe d'une douleur insupportable se fit sentir. Ses bras suivit de ses avants-bras furent recouvert de cette même matière noire et grisâtre fusionnant à même son dos, comme si elle était vivante et s'apprétait à le grignoter vivant.
  
  Certains membres du groupe se reculèrent peu à peu car les mains d'Alexander semblaient bien moins délicates qu'auparavant : pourvue de griffes sans cesse croissantes, elles ressemblaient plus à des serres meurtrières qu'à des mains. es muscles semblèrent plus volumineux et pourvu d'articulations extérieures, façonnant un semblant de squelette grisâtre. L'affliction allait en grandissant, Alex tombant à genoux au sol, cette substance arrivant maintenant au niveau de sa nuque, puis de son cou, s'emparant petit à petit de sa mâchoire. Jamais il n'avait connu pareille sensassion, pas même lorsqu'il fut cloué au lit indeffiniement par le passé.
  Une main se posa rapidement sur son épaule, mais la rejetta aussitôt, administrant un revers du bras dans la direction de l'importun tandis qu'il se relevait. Ce n'était pas le moment de le toucher, ni même de tenter de l'appaiser.
  
  Malchance, le geste blessa l'une des filles, maintenant assise par terre quelques mètres plus loin en retenant veinement la profonde entaille lui pourfendant le bras. Non, jamais Alex n'aurait penser que cette journée se finirait en drame, jamais il n'avait voulu ça ! Ce fut à cet instant que l'assemblée paniqua, beaucoup prirent de la distance rapidement, d'autres, plus téméraires se jettèrent sur Alex pour le maîtriser et tenter de le calmer.
  ...
  Tout ce dont Alexander se souvient de ces instants est qu'il se trouvait immobile devant le corps de l'un de ses amis... ouvert au niveau du poitrail, gisant sur le sol, le corps animé de spasmes épisodiques. Des empreintes de sang, quelques rescapés boitant ou rampant à terre et s'éloignant du mutant tant bien que mal... Et lui ? Garnit de lames effilées en forme de faux sur son dos, sur ses bras, sur ses cuisses. Ils s'étaient tous jeté sur lui croyant lui venir en aide et s'étaient eurtés à son pouvoir naissant.
  
  A peine dix-sept ans et déjà recherché par les forces de l'ordre. Alex n'était pas dupe, ils les avaient vu tous ces politicars pointer du doigt le phénomène mutant en l'accusant de tous les maux. Rentrer chez lui mettrait en danger sa mère, s'excuser au près de ses amis aurrait probablement créé un froid... après avoir tué accidentellement l'un d'entre eux et blessé la moitié des autres, revenir auprès d'eux aurait pu créer certaines tensions. Et puis, à travers leurs yeux affolés, Alexander avait comprit qu'il ne serait plus jamais regardé comme autrefois.
  
  Il se souvient avoir longtemps déambulé dans les rues de New-York avant de rentrer chez lui, se cachant dans Central Park le temps que ses excroissances regressaient lentement. Une meute de flics accompagnés des parents de ses précédents potes, le tout cloués devant son immeuble n'invitait pas à s'y rendre pour l'heure. Ce n'est que la nuit venue, escaladant la façade du bâtiment, qu'il se glissa sur le balcon, se faufilant à l'intérieur de l'appartement par la fenêtre du salon, et marcha sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller sa mère endormie dans le canapé. La pauvre avait veillé toute la soirée en attendant son retour... Dans sa chambre il se saisit de quelques affaires, déterminé à tirer un trait sur ce qui venait de se produire et recommencer... quelque part, là où personne ne le regarderait comme s'il s'agissait d'un monstre, là ou personne ne se douterait de sa nature. C'est ainsi qu'il quitta Central Park pour rejoindre l'extrémité opposée de la ville, au sud, dans les quartiers de Chinatown, adressant une ultime lettre d'adieu à sa mère.
  
  Les années qui suivirent furent riches en mauvaises expériences. Ne contrôlant en rien ses nouveaux pouvoirs, jamais Alexander ne put les dissimuler des regards tant est si bien qu'il se fit expulser sans ménagement de plusieurs logements sociaux, d'hotels en tout genre et même des petits boulots qu'il trouvait. Se sentir ainsi rejeté, exclus de la société, du système, avait quelque chose de terrible, de dramatique ou de tragique... Pourtant, Alexander était un jeune homme fort de caractère, et même s'il vivait de plus en plus mal sa situation et baissant les bras de temps à autres, jamais il n'a cessé de se battre, finissant par redresser la tête, seul, sans personne pour l'épauler de quelques manières que se soit.
  
  Ruminant sur son sort, il vécu ainsi trois ans entre vagabondage, petits coups par-ci par-là pour arrondir ses fins de mois, pointant au chômage dès ses dix-huit ans, agressant des grands-mères pour leur sac à main sans aucune pitié, quitte à les tabasser. Le visage dissimulé sous un masque organique, il guettait les visites à domicile des médecins de quartiers, paré à les embrocher dès qu'il rentreraient chez eux. C'est fou ce qu'ils gagnent en une journée... Il apprit à devenir fort, froid, sans témoigner la moindre miséricorde pour personne. Pourquoi le ferait-il ? Tout ces gens se vantant de si bonnes intentions n'en étaient pourtant pas capables non plus.
  Plus les années passaient et plus il jouissait de ses pouvoirs et de l'effroi qu'ils produisaient, apprenant à les accepter, à s'y adapter et finir par les considérer comme étant une extenssion de lui même. Il en devint fier d'être différent, affirmant jusqu'à sa supériorité ouvertement. D'abord pour provoquer et se moquer, ensuite par conviction. Il se mit d'ailleurs en chasse de xénophobes et d'anti-mutants, se métamorphosant petit à petit en anti-héros s'opposant à l'intolérance d'une façon musclée et surtout immorale.
  
  Ces années lui permirent de se familiariser avec ses capacités, de s'entrainer, de repousser ses limites. Découvrant par moment de nouveaux tours au saut du lit, ses pouvoirs se manifestant souvent la nuit lorsqu'il rêvait. Les tentacules s'avérèrent d'une efficacité remarquable, avec leurs aides ils soumettaient n'importe quel humain à sa volonté. Les désarmant lorsqu'ils étaient armés, les immobilisant lorsqu'ils tentaient de fuir, ou s'en servant comme outils d'escalade, au pire pour étouffer et assassiner sans bruit ses victimes, voir de les écraser sous leur poids. Alexander devint un fin meurtrier, ses pouvoirs couplés à son expérience du parcours urbain le propulsait vers l'exelence. Jusqu'à mi-2004, où il fit connaissance avec une étrange petite créature, qu'il faillit écrabouiller entre ses mains, mais qu'il épargna parce qu'il -parrait-il- en était le père...
  
  ~~~
  
  Alexander à vingt ans.
  New-York, Greenwitch Village, le 7 novembre 2004.
  Manifestation d'insurgés anti-mutants sous l'arche de Washington Square.
  
  De sa voix transformée, anormalement grave et imposante, Alexander brieffa ses troupes sur un ton calme, mais néanmois ferme. Ses nabots regroupés devant lui, tenaient dans leurs mains quelques armes ridimentaires, comme des battes de baseball, des pelles, des cisailles et autres outils de jardinnages... L'un d'eux avait même une tronçonneuse.
  
  _Je ne le dirais pas deux fois : on cherche pas la subtilité cette fois. Ok ? On les écrase tous et on se casse. Vous laissez les morceaux là où ils sont, compris ?
  ...Et toi, là. Oui toi. Enlève tes doigts de ton nez, t'as l'air d'un macaque. On est là pour leur foutre la pétoche pas pour faire pitié. C'est clair pour tous le monde ?"
  _Okayyy boss ! répondirent tous les nabots à l'unisson de leur petites voix de gremlins.
  L'un d'eux leva ensuite le doigt timidement comme pour demander la parole.
  "Quoi ?" s'exclama Alexander.
  "Est-ce qu'on peut prendr' leur ch'veux au moins ??"
  Aussitôt, Alex le saisit par la gorge, le souleva rapidement et l'apporta devant lui en le secouant brutalement.
  "Vous-n'em-por-tez-RIEN" répondit Alex, finissant par le lâché sans vergogne. Tous émirent soudain un long silence, le mutant et ses sbires se fixant simultanément...
  _Okayyyy boss !!
  L'opération fut un succès, ce jour restera gravé dans les mémoires de Greenwitch. D.E.K. était né, les médias s'occupant à merveille de sa notorité : faisant la première page du Times, un nouveau terroriste mutant terrorise les foules, auteur de l'odieux massacre de Washington Square. La police y retrouva de nombreux corps démembrés, d'autres à moitier dévorés, décapités, ou mutilés de nombreuses plaies. L'attaque ne laissa qu'une survivante laissée pour témoin par ses agresseurs : elle dit avoir rencontré Lucifer et ses chérubins marchant dans leur direction, et ce fut lorsque la foule hua le mutant qu'ils se mirent à massacrer tous le monde. Anne Marie, de son prénom, fut retrouvée emputée des bras et des jambes, le visage défiguré par de multiples bosses et échymoses, le cuir chevelu arraché. Mais que fait le gouvernement !?
  
  ~~~
  
  Alexander à vingt-sept ans. Il a passé une année avec le F.B.I aux trousses suites à son expédition punitive de 2004, mais le bureau des affaires mutantes ne parvint jamais à lui mettre la main dessus.
  Effectivement, voilà un peu plus de six ans que DEK est apprentis confrériste, couvert par la confrérie, ses dérives reconnues par Magneto. Il passe ses journées entre missions et entrainements, paufinant ses connaissances en informatique et électroniques dans le but de parfaire son expérience en infiltration. Au sein même du quartier général, il s'exerce à l'arme à feu, expérimente le combat rapproché et le combat à l'arme blanche, se disant qu'un jour, il se pourrait qu'on lui ôte ses pouvoirs. Les mutants sont capables de tous. Néanmoins il ne néglige pas ses pouvoirs qu'il ne maîtrise toujours pas, sé démontrant instables, et découvre de nouvelles facettes de ces derniers. A leur côté il gagna en maturité, en force de caractère, en machiavélisme également...
  
  
  [nb : je laisse quelques élipses et du flou volontaire pour l'écriture de futurs fan-fics, notament des détails croustillants concernant la création de "clones" et autres trucs. =') ]

*O*
Jester! Bon retour parmi nous! *O*
Puis qu'est-ce qu'ils sont mignons les Nabots ♥ J'en veux un *O*

Citation :

DEK est malin, si ce n'est le Malin au sens diabolique du terme.

Ailes membraneuses. Dek est capable de créer une paire d'ailes membraneuses immenses similaire aux ailes d'une chauve-souris si ce n'est que leur taille peut atteindre une envergure de 7 mètres de long. Elles naissent depuis ses omoplates et font alors partie intégrante de son exo-squelette organique (cf : fiche). Qui dit exo-squelette, dit force surhumaine et résistance : ses ailes on la même puissance musculaire que son corps, il peut ainsi se jouer du ciel à une vitesse de 900 km/h (Mach 0,84) pendant 6 heures sans interruption, en mesure donc d'égaler un boing 747. Par ailleurs, Dek peut atteindre une vitesse de 300km/h lors d'un décollage précipité d'un simple bond vers les cieux accompagné du mouvement à la fois amples et puissants de ses nouveaux membres. Concernant les figures réalisables, elles lui permettent de se mouver aussi bien que l'animal précédemment cité parmi l'environnement, c'est-à-dire : prendre des virages en angle droit ou en tête d'épingle et/ou de faire des demi-tour fulgurant, ou encore de s'en servir pour s'accrocher et escalader des parois verticales. Le point concernant sa résistance : elle est pareil au reste de son exo-squelette. Ainsi, en prenant en compte le reste de ses pouvoirs, il peut atteindre une altitude de 33000 pieds, et soulever, en vol et vu l'envergure de ses ailes, un poids équivalent au triple du sien sans vraiment affecter quoi que se soit. Hormis ceci, il pourrait déplacer des objets de 3 tonnes en s'y agrippant, mais ne ferait que les soulever au maximum pendant 5 minutes à une vitesse très réduite (5km/h tout au plus). Pour finir, en conséquence de cause, Dek est en mesure d’affecter la trajectoire d'un petit avion s'il décide de s'y encrer...

Diablotins. Description succincte : ils mesurent plus ou moins 60 à 80 centimètres. Ils ressemblent à des diablotins pourvus d'ailes, de crocs et de griffes acérées et semblent plus intelligents que les "minis" ou les "parasites". Leurs ailes leurs permettent de soulever un objet qui ne soit pas plus lourd que leur propre poids. Capacités : résident dans leurs ailes, le reste étant à comparer aux "Nabots" (cf : fiche). Naissance : ils apparaissent au compte goutte depuis la peau de DEK, se créant depuis une jambe, le torse ou le dos. (n.b : valent 10 points concernant ses effectifs max, cf : fiche pour explication en détails des créatures).