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Sujet: Embauche (PV Patterson) Sam 19 Fév 2011 - 19:55
Il est environ 13h45. Le froid est intense et le soleil brillant. Une belle journée d’hiver. Le Sergent Mercer a un entretien au BAM. Une formalité. Il a déjà passé tous les tests physiques et psychologiques, avec une facilité déconcertante. Il faut dire que ceux-ci était bien inférieur à tous ceux qu’il avait subit lors de son séjour à la CIA. Il avait même rencontré personnellement le Général Darger quelques jours auparavant. La rencontre avait été brève, mais très bien perçu par les deux hommes. Les deux individus avaient travaillé avec un ami commun qui les avait mit en contact. C’est d’ailleurs cet ami qui lui avait recommandé de se faire transféré au BAM.
Aujourd’hui, il doit rencontrer son futur supérieur. Il espère qu’il ne s’agit pas d’un jeune et ambitieux bureaucrate déconnecté du terrain, car rapidement leur relation se serait détériorée. Robert avait beaucoup d’expérience et il s’avait comment certains dirigeants pouvaient être loin de la réalité assit dans leur bureau. Il ne désir pas non plus avoir une vieille momie comme supérieure, car ceux-ci sont toujours trop enlisés dans leur routine et leurs traditions pour voir le potentiels des inovations qui leur sont offert. Son rendez-vous était à 13h, mais M. Patterson est occupé si bien que Bon n’a d’autre choix que d’attendre. George est en discutions avec un autre individu. La vitre givrer empêche des les différencier, mais la discutions semble animé à en croire les gestes amples des protagonistes.
Dans le corridor, Robert est donc assis sur une chaise rouge et il attend. Depuis le temps qu’il attend, il s’est permis d’aller chercher un café dans la machine situé à près de l’ascenseur. Bien que ce mutant n’avait aucun besoin de se nourrir ou de boire, il gardait un intérêt prononcé pour ces petits délices qui existaient ses papilles. Le café est noir et son goût infect. Un vrai café de machine automatique. Ses vêtements sont neutres, il porte une chemise blanche et un chandail de laine noir. Il porte aussi un pantalon brun trop amble qui l’oblige a porter une ceinture de cuir. Avec lui, il a une chemise de bureau beige. Il s’agit de son dossier personnel. Il regroupe toutes les informations des missions auquel il a participé depuis qu’il travail pour le gouvernement. Il a beau contenir près de 40 pages, on n’y apprend rien. Chaque passage important est lourdement surligné par des marqueurs noirs. Chaque mission confidentielle a été rayée, mais on peut lire ici et là une ville étrangère : Berlin, Moscou, Pékin, etc. Au fond, tout ceci aurait pu se résumé en une ou deux lignes tant le texte est noirci. Il ne reste que des informations banales voir inutiles.
Les murs de la salle d’attente sont fraîchement peinturés d’un blanc cassé très beau. Les tableaux d’art moderne, tous d’un teint bleuté, font ressortir le côté très officiel des lieux. Dans un coin on remarque bien un large drapeau patriotique rappelant la fierté de la nation américaine. Sur le coin, on perçoit même un bureau qui est encore en travaux. Les lieux sont vraiment bien et les rénovations majeur fait au bâtiment démontre l’intérêt sérieux que le gouvernement investit dans ce réseau.
La discussion dans le bureau de M. Patterson dure encore une quinzaine de minute. La porte finie par s’ouvrir et l’homme sort.
Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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Cette affaire était plus complexe qu'il ne le semblait au premier abord.... Le Marteau de Thor était de retour sur le marché. Ce qui était une nouvelle pour le moins intrigante. Cette drogue avait en effet plusieurs particularités qui la rendaient unique : elle avait un effet sur les pouvoirs mutants et elle avait semblait il été distribué par un unique réseau : le réseau Hadès. Réseau qui avait disparu il y avait quelques mois, sans raison apparente. La drogue avait continuer à être écoulé sur le marché, au compte goute. Les prix avaient flambés, mais les consommateurs répondaient toujours présents. Mais depuis quelques jours, de nouveaux échantillons étaient à nouveau présent sur le marché, à des prix défiant toute concurrences. Ce qui voulait dire... Que quelqu'un avait mis la main sur une importante quantité, ou sur la formule. Ce qui était gênant. Si c'était simplement un stock, alors ce n'était pas très grave, il suffirait d'attendre un peu pour qu'on en parle plus. Si c'était quelqu'un qui avait mis la main sur la formule... C'était une autre paire de manche. Ça voulait dire que la ville allait subir une nouvelle vague de mutant complètement inhibé, qui allait utiliser leurs pouvoirs sans la moindre retenue. Ce qui n'était pas spécialement un problème pour lui : plus d'intervention, plus de défiance envers les mutants et le B.A.M. Par contre, si trop de monde disposait de cette drogue, il y avait des risques pour que de nouvelles puissances émergent. Surtout si le fournisseur de la dites drogue avait trouvé un moyen de neutraliser les effets secondaires, si bien entendu c'était possible. Les mutants n'étaient pas fait pour se multiplier comme de la vermine. Ils devaient rester dans l'ombre, rare et puissants. Mais depuis quelques siècles, c'était le contraire qui se produisait. Les puissances qui se disputaient le monde dans l'ombre commençait à être légion, et le roi d'ombre n'appréciait pas cela. Donner une nouvelle opportunité à d'autre de s'élever ne devait pas être permis.
Ce qui expliquait, ça plus les directives de ses supérieurs en se sens, qu'il ait un long entretien avec l'agent Halloway. Il n'était certes pas le plus doué de ses subordonnés, mais il connaissait bien le terrain, et Georges lui avait adjoint deux de ses agents prometteurs. Des gars qui avaient rejoint le BAM, sans avoir auparavant fait parti de son département. Il leur faisait confiance, ceci dit. D'autant qu'il avait pris le temps de sonder leurs esprits afin d'estimer leurs compétences et leur degré de fiabilité. Résultats qui l'avaient complètement ravi. Donc, il pouvait les laisser s'en charger. Bien sur, à condition qu'il explique longuement ce qu'il attendait de lui à l'ex lieutenant. Ce qui prenait tout de même un temps certain. D'autant qu'il tenait apparemment à faire du zèle en discutant longuement de chaque point. Si la carrière de Halloway n'avait pas été si longue, et si il n'avait pas démontré un tel manque d'intérêt envers la progression dans la hiérarchie, on aurait pu croire qu'il visait l'affaire de sa carrière. Mais en fait, il était simplement stressé, et c'était sa façon à lui de minimiser le stress, en essayant de planifier tout au maximum, avec une personne qu'il estimait compétente. Après prêt de deux heures de discutions, il consentit enfin à partir. En fait, si Georges avait considéré que cette discutions était inutile, il aurait facilement pu l'abréger. Il aurait même pu entièrement s'abstenir de prononcer le moindre mot, et transférer l'intégralité de ce que l'agent avait besoin de savoir dans sa primitive boite crânienne. Mais les gens qui regardaient la scène auraient pu se poser des questions. D'autant que le roi d'ombre en avait largement profité pour occuper un autre partie de son esprit à un problème largement plus intéressant : fouiller l'esprit de sa futur nouvelle recrue.
Occupation dans un premier temps... Déroutante. C'était un mode de pensée étrange, différent. Il fallait un certain temps pour s'y adapter, et y adapter les ruses télépathiques usuelles. Une personne moins doué que lui, ou simplement moins expérimenté n'aurait pas réussit, ou aurait passé des heures avant de trouver la solution. La différence était qu'il avait déjà rencontré des modes de pensées alternatifs, et qu'il savait à peut prêt comment s'y prendre pour adapter ses méthodes. Après une dizaines de minutes d'essais infructueux, il avait accès aux pensées de surfaces. Un quart d'heure plus tard, il voyageait aussi librement dans l'esprit du sergent que dans l'esprit de n'importe quel quidam. C'était pour le moins ... Instructif. A ce demander pourquoi une agence acceptait de se séparer d'un tel élément. Peut être voulait elle garder un oeil sur eux ? A moins que ce soit pour avoir un agent qui serrait prêt à obéir à certaines instructions le cas échéant. Il faudrait qu'il se renseigne auprès de ses contacts dans les services.
"Très bien, ce sera tout agent Halloway. Si vous voulez bien faire entrer l'homme qui attends dans le couloir, s'il vous plait. Merci."
Bien, bien, bien. Il n'y avait plus qu'a commencer le théâtre, pour une pièce de plus. Il sortit de son armoire sécurisé le dossier qu'on lui avait transmit sur l'agent, qui semblait plus facilement lisible qu'un mot fléché sans définition. Mais il n'avait pas vraiment besoin de ça. Il lui fallait juste correspondre à l'image qu'on attendait de lui. Il resta debout, attendant que son invité pénètre dans son bureau, prêt à lui souhaiter la bienvenu et à lui serrer la main.
Robert Mercer Agent du B.A.M. Beta
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La porte finit par s’ouvrir et Halloway sortit. Il fit un signe à Bob pour signaler que la place était libre. Le stress de l’agent Halloway était visible et se traduisait par un léger ruissèlement de sueur sur son front. Robert se leva donc, mais une foi debout il du s’appuyer sur le mur. Robert ignorait encore aujourd’hui qu’elle avait été causée par un télépathe puissant au service de la CIA enquêtant sur les agents à l’interne. L’objectif était de débusquer les taupes et quelques s’une avaient tombée… Par contre ce mutant n'avait pas granchit les première défence de Robert. Inconsciemment, son cerveau robotique et mécanique luttait continuellement contre cette fouille et seuls les plus puissants pouvaient espérer continuer à pénétrer cette éponge. Avec le temps, l’exercice devait être de plus en plus complexe et épuisant. Pourtant, le Roi des ombres étaient rendu bien plus loin qu'aucun autre et il voyagait d'un souvenir à l'autre, de pensé en pensé.
Avant d’entrer, il but le reste de son café et jeta le carton dans la poubelle. Il passa la porte du bureau, son dossier personnel sous son aisselle gauche, et fut immédiatement saisi par la lumière qui pénétrait les nombreuses vitres du bureau. La pièce était baignée par le soleil. Près des fenêtres, il y avait 2 fauteuils de cuir noir autour d’une table basse ronde. Sur le mur opposé, on remarquait le même type d’œuvre que dans le couloir. La couleur des murs était légèrement plus beige que celle des corridors, mais l’harmonie était respectée. Dans le coin, il y avait un autre drapeau bleu, blanc et rouge monté sur un poteau doré. À gauche de celui-ci, il y avait une armoire sécurité regroupant quelques dossiers. Au fond, le pupitre était en chêne et d’une couleur foncée. Décidément, le bureau était magnifique, presque présidentiel. C’était surement l’un des plus beaux du bâtiment et il était décoré avec goût. Il était plus petit que celui du Général, mais bien mieux décoré. Au centre de la pièce, il y avait Georges Patterson debout. Rapidement, ils se saisirent la main. Ils échangèrent une poignée forte et vigoureuse. Robert se permit même d’ajouter sa deuxième main pour couvrir la poignée. Certains auraient vu un geste chaleureux, mais Robert avait simplement pris le pouls de son supérieur question d’évaluer l’homme. Son pouls était à peine plus rapide qu’un pouls détendu et ceci n’avait rien de surprenant étant donné qu’il avait eu une longue discussion avec un agent quelques secondes avant. Robert aimait les hommes calmes, car ceci garantissait, selon lui, une prise de décision rationnelle en toutes situations. Les mains se détachèrent et sans même réfléchir Robert frotta son front avec deux doigts. Ses yeux se plissèrent légèrement. Il était loin de pensé qu'au moment même où il était arrivé dans l'immeuble, Patterson sondait son esprit et aucune pensée ne lui était plus secrète.
Les deux hommes s’assirent dans les fauteuils. Ils choisirent ses places naturellement, car elle permettait de regarder la jolie vue panoramique sur le quartier. Robert déposa la chemise beige qui contenait son dossier personnel sur la table basse. Il ne prit même pas la peine de la tendre à son supérieur, car il avait remarqué que celui-ci en avait déjà une copie dans les mains. Le silence dura quelques longues secondes alors que les deux hommes s’analysaient. Il trouvait son style vestimentaire propre et de bon gout, à l'image du bureau, mais il le jugea un peu trop tape à l'oeil et se demanda l'importance qu'il accordait à son image. Robert n’attendait rien de moins d’un supérieur qu’il démontre ses capacités de chefs et d’initiatives dans cette rencontre. C’était pour lui primordial et c’est pourquoi il soutenait le regard de Patterson d’une façon intense presque intimidante.
Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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Tss. Il était toujours difficile de prévoir les effets qu'auraient les pouvoirs mentaux sur les personnes qui y étaient naturellement résistantes. C'était une chose que même l'expérience ne pouvait pleinement comblé pour la simple raison que c'était une réaction propre à chaque individu. Le Roi d'Ombre avait peut être été un peu arrogant en forçant directement les défenses mentales du nouveau venu sans attendre de voir quels étaient les réactions de défenses ou les effets secondaires. La prudence n'était pas vraiment un trait de caractère qui lui était naturel, et il devait souvent se forcer à s'y tenir. Il venait d'avoir encore une fois une preuve des risques. Si l'homme qui venait vers son bureau avait déjà été la victime d'une intrusion télépathique et en avait eu conscience, il aurait pu reconnaître les symptômes. Mais manifestement, ce n'était pas le cas. Aussi convenait il de continuer en douceur, en évitant les accrocs. D'autant qu'ils allaient devoir travailler régulièrement ensemble si celui ci était retenu ce dont il ne doutait pas. Le Général refuserait de laisser passer l'occasion d'avoir un agent aussi compétent, sans avoir une excellente raison. Il pouvait toujours fabriquer cette raison, et en convaincre le Général, mais la encore, ce serrait faire preuve d'impudence. Il saurait composer avec un agent résistant, et pourrait trouver une méthode pour contourner les effets secondaires de ses pouvoirs, avec le temps. Ce serait en tout cas préférable, car il ne faudrait pas être un génie pour déduire que quelque chose n'allait pas s'il devenait sujet à des vertiges chaque fois qu'il se trouvait dans son entourage. Une méthode sécuritaire consisterait à éloigner le danger en utilisant son pouvoir à distance, afin d'éviter que l'agent ne fasse un lien entre lui et son état. Ce qu'il ne manquerait pas de faire, si ses symptômes ne se déclaraient qu'en sa présence, et ce quelque soit le niveau intellectuel de celui ci. Niveau intellectuel qu'il devinait relativement élevé, d'après ce que sa première incursion lui avait permis de déterminer.
Par sagesse, le roi d'ombre prit donc la décision de retirer ses vrilles psychiques des zones les plus difficiles d'accès, se contentant d'une lecture d'esprit de surface, la ou l'opposition était la moins forte et la plus simple à contourner. Il saurait ainsi tout ce qu'il y avait à savoir pendant la discussion, en limitant les risques. Un compromis des plus avantageux, d'autant qu'il avait déjà eu le temps de recueillir une grande partie des informations qui l'intéressait sur le passé du sergent. Il était notamment amusant de constater qu'il était agé. Pas par rapport à lui, bien sur, car son temps sur terre ne représentait qu'une infime fraction du temps où son esprit avait existé, mais par rapport aux humains, à la durée de vie si courte. Ce qui faisait trois êtres à l'espérance de vie accrue au sein de la même structure, eux qui étaient rare partout ailleurs. C'était amusant de voir que l'ordre attirait l'age, dans une certaines mesure. A moins tout bêtement que ce soit l'expérience des temps difficiles qui ait amené deux agents ayant chacun vécut plus d'un siècle à se retrouver au même endroit. Soulever cette question lors d'une discussion pourrait être intéressant.
« Enchanté, monsieur Mercer. Je vous prie de bien vouloir m'excuser du retard, une affaire quelque peut préoccupante à pris le pas sur notre rendez vous. J'en suis navré. »
Dit il d'un ton calme tout en serrant la main du sergent. Celui ci cherchait apparemment à l'évaluer sur des critères physiologiques et psychologiques aussi ridicules que la transpiration ou la confrontation des regards. C'était peut être ce que l'on apprenait à la CIA ou dans ces autres agences gouvernementales mais c'était loin d'être d'une quelconque utilité contre un être d'esprit multi millénaire qui se servait d'un pantin de chaire comme vecteur d'influence sur le monde matériel. Georges J. Patterson n'existait plus en tant que tel, il n'était qu'un patin animé par la volonté, dont le corps n'était plus exactement vivant. Il n'était pas d'avantage mort, car la présence de l'esprit du roi d'ombre permettait de maintenir actives les fonctions vitales, et d'éviter une dégradation physique. Enfin, en partie, car il ne disposait plus de l'hygiène de vie des précédent occupants du corps, et celui ci avait tendance à en souffrir, notamment en prenant du poids. Mais des choses comme la transpiration n'était jamais que des réactions de stress qu'il était facile de bloquer. Si tant es qu'un entretien avec un simple mutant eu stressé le roi d'ombre, à dire vrai.
« Si vous voulez bien vous donner la peine de vous assoir, nous allons pouvoir commencer ».
Se faisant, le roi d'ombre avait désigné un des fauteuils faisant face à son bureau, en face de son propre siège, qu'il rejoignit, posant son exemplaire du dossier de l'agent Mercer sur son bureau, tout à fait visible par le sergent. Il savait qu'il s'était renseigné, et il savait qu'il savait. Jouer franc jeu ne pouvait que le rassurer ou le déstabiliser, et ni l'un ni l'autre n'était en défaveur du roi d'ombre. Comme toujours, il s'agissait d'un jeu, et il fallait coller à l'image positive que les gens se faisait de lui. C'était ce que tout les êtres humains cherchaient à faire. Mais tous n'avaient pas à leur disposition ses pouvoirs, fort heureusement.
« Je dois dire que votre dossier est pour le moins impressionnant... Enfin, pour les parties dont ont m'a autorisé à prendre connaissance, en tout cas. Je suis surpris qu'un homme tel que vous soit intéressé par un boulot de simple agent fédéral. »
La encore, de but en blanc. Enfin, en apparence, car en fait, il s'agissait de tourner autour du pot, afin de voir quel genre de réaction ses sollicitations allaient générer au niveau de ses pensées de surface. Voir les souvenirs et réactions d'un homme quand on lui parlait était toujours amusant, et en révélait très long sur lui. Bref, c'était un jeu très amusant, et une forme d'investigation plus ou moins poussé. Apprendre à connaître un homme, c'était aussi apprendre la façon dont cheminaient ses pensées.
Robert Mercer Agent du B.A.M. Beta
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Les deux hommes étaient assis l’un en avant de l’autre. Robert s’assit confortablement et d’une façon détendue, malgré la situation. Les tentatives qu’utilisait Mercer pour évaluer son interlocuteur étaient vieilles et inutiles face à cet homme. En fait, Robert les avait faits naturellement sans même y réfléchir par habitude. Il n’était pas du type à tenter d’impressionner la gallérie.
Le roi des ombres prit l’attitude que l’agent de la CIA attendait. Georges jouait le rôle que le public attendait de lui. Il était calme, réfléchi, curieux et à l’écoute. Il tenta une approche gentille pour mettre en confiance Robert. Ceci le laissa complètement indifférent. Ils étaient tous les deux trop intelligents pour tenter de se séduire avec des flatteries roses et douces. Ils devauient plutôt échangé leurs visions, leurs pensés et leurs objectifs. La dernière phrase n’eut rien pour le rassurer :
- Je suis surpris qu'un homme tel que vous soit intéressé par un boulot de simple agent fédéral.
Croyait-il si peu en ce projet d’envergure? James Robert était exceptionnel, mais pas unique et un bureau comme celui-ci devait s’attendre à en voir beaucoup d’autres; des pires, mais aussi des biens meilleurs. Il était vrai que l’ex-sergent était un homme expérimenté, mais lorsque le roi des hommes le mentionna, il se mit a rapidement revivre le dernier siècle qui basculait à chaque foi entre la joie et le drame. Avec le temps, il se détachait de plus en plus de ces extrêmes noirs et blancs pour devenir simplement gris:
Il se souvint d’abord du bonheur qu’il avait eu à séduire sa femme, mais il pensa à l’enterrement de celle-ci un printemps froid de 1971. Il pensa à ses nombreux enfants, mais il ne put éviter de penser au fait qu’il a raté leur enfance enfermée dans un hôpital entre 4 murs capitonnés. Il repensa à ses succès de mission, mais l’instant d’après il était au fond d’une grotte en Irak à se faire torturé… Des sacrifices qui avaient eu leur raison justifiée et qu’il acceptait.
C’était le choix le plus juste. La puissante justice et sa balance entre le bien et le mal sont un symbole qui le représente parfaitement. C’est un fait, Robert acceptait de perdre pour gagner. Les solutions parfaites existent que pour les utopistes et ne mène souvent à rien selon lui. Lui était enlisé dans la réalité. Il n’est pas par contrée pessimiste, car il croit à l’amélioration du monde si chacun prend ses responsabilités. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été un agent si performant. C’était pour la même raison qu’il s’était laissé tenter par l’offre du BAM. La nouvelle agence était, selon lui, une occasion unique de prendre le rôle de la justice dans ce conflit mutant/humain et de faire triompher la justice.
Robert était depuis un bon moment un électron libre au sein de la CIA. Il avait des objectifs de missions claires, mais les méthodes étaient laissées à sa discrétion. L’agence posait peu de questions si les résultats étaient à la hauteur et elle lui faisait confiance suite à ses nombreux succès au cours de nombreuses années de partenariat. Il faisait ce qu’il devait faire, un point c’est tout. Sans jamais excéder. Il était précis, voire chirurgical, minimisant les impacts secondaires. Pour arriver à ses fins, il élaborait des plans complexes. Il espérait conserver cette liberté d’action, de penser au sein du bureau des affaires mutantes. Il ne voulait pas être le pantin d’une organisation, croyant que seule sa propre pensée pouvait juger de ce qui était nécessaire. Le roi des ombres se serait surement mis à rire à cette remarque… C’est sur cette brève pensée qu’il redonna son attention à son supérieur.
Il lui répondit directement et calmement de sa voix basse:
-M. Patterson… Nous sommes ici pour voir si nos objectifs sont communs… Alors quels sont-ils?
Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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Sujet: Re: Embauche (PV Patterson) Mar 1 Mar 2011 - 21:22
Des souvenirs bucoliques, qui confirmaient ce qu'il avait vu dans un premier temps. Bien, c'était important de vérifier qu'il n'avait pas commis d'erreur d'interprétation. Normalement il n'aurait pas douté de ses capacités, mais dans le cas d'une personne résistante, c'était plus difficile de savoir avec certitude. Lorsque l'on accédait aux souvenirs d'une personne normale, les émotions qui y étaient associés étaient facile à percevoir. Mais dans l'autre cas, c'était largement moins évident. L'architecture de leurs esprits étaient différemment liés. Ca dépendait bien entendu des cas, certains ayant des émotions sans rapports avec les souvenirs, d'autre ayant des liens vers d'autres émotions, d'autre ayant complètement séparé souvenirs et émotions. C'était difficile de faire une interprétation sure, dans ces cas la. Il fallait généralement se contenter de l'image seule, un peu comme on cherchait à comprendre une photo sans en avoir le contexte. Généralement, c'était assez simple, les gens associant naturellement des tons chaud aux souvenirs qu'ils jugeaient joyeux, des tons froid et sombre aux souvenirs tristes. Mais la encore, il était possible de se tromper avec une personne dont l'esprit ne fonctionnait plus exactement comme les autres. Par conséquent, lors d'une discussion, il était nettement plus facile d'établir des faits et des marqueurs dans ce cas. Parce que quelque soit la façon dont fonctionnait l'esprit, lorsqu'il revivait une scène passée, il y attribuait ses propres références, qui étaient correcte. Et suivant une logique simple, on pouvait déterminer ce qui était ou n'était pas joyeux. Ce que le roi d'ombre considérait comme des informations des plus essentiels. Il n'avait pas l'intention pour l'instant d'agir contre le sergent. Mais il ne fallait jamais négliger ce que le futur pouvait réserver. Et posséder les bonnes informations au bon moment était une arme des plus efficaces. Ne disait on pas que la connaissance était le pouvoir ?
En tout cas, il avait l'air très tenté par l'offre, et croyait dans la justice, et pensait que les grands idéaux étaient pour les utopistes. Amusant, un cynique. Un cynique idéaliste, puisqu'il voulait servir une cause, celle de la justice. Cause qui par nature était purement idéaliste. Personne ne pouvait être réellement juste. Un débat qui animait les juristes et les philosophes depuis la nuit des temps, d'ailleurs. Il avait suivit avec un intérêt relatif la progression des débats, et n'avait pas vraiment vu de nouveaux arguments depuis plusieurs siècles. Alors il avait donc affaire à un des désabusés qui se croyaient investit d'une mission ? En tout cas, il ne présenterait pas un facteur trop difficile à manipuler. En tout cas pas plus que les flics lambda, et ce quelque soit sont expérience. De plus, il se penserait surement au dessus du lot. Ce qui en ferait un excellent leader vers le désastre... Sans compter les nombreuses idées qu'il pourrait trouver pour jeter le discrédit sur lui et sur d'autres agences. Un excellent élément à engager, à n'en pas douter.
"Et bien, notre structure à pour vocation la justice. Et pour la rendre avec plus d'efficacité, nous devons compléter le travail des structures des des polices des états, qui n'ont ni les moyens, ni les capacités et encore moins l'entrainement pour gérer les cas impliquant les mutants, en tant que victimes aussi bien qu'en tant que suspects. "
Le roi d'ombre fit une petite pause, afin de laisser le temps à son interlocuteur de se manifester s'il souhaitait ajouter quelque chose. Il avait prononcé son petit discours d'un ton convaincu, de celui qui croyait vraiment à ce qu'il disait. Bien sur, ce n'était que du cinéma, le Roi d'Ombre n'avait jamais cru à des sottises pareilles. Les humains étaient complètement incapables de gérer avec équité les mutants. C'était les réactions instinctives qui jouaient, celle d'espèces cherchant à défendre leurs territoires.
"Après, je n'ai pas la prétention de pouvoir lire dans les esprits, alors je serrais bien en peine de savoir si cela rentre dans vos objectifs ou pas."
Le roi d'ombre souligna l'ironie de ses propos par un léger sourire. L'entretien était entamé, et il allait surement se prolongé. Il suffisait de laisser l'autre penser qu'il avait l'avantage pour que ses défenses s'amenuise. Mais il ne fallait pas non plus paraitre trop faible, ce n'était pas bon pour un futur chef. La télépathie permettait beaucoup de chose, mais l'esprit des gens en permettait déjà un grand nombre sans même y avoir recours. Il n'y avait pas de meilleur personnes pour endoctriner les gens qu'eux même. Une personne qui pensait quelque chose, avec un apriori, positif ou négatif, devenait plus facile à manipuler. Les gens capables l'esprit ouvert et de ne pas se laisser influencer par leurs sentiments premiers étaient rares. Très rares.
Robert Mercer Agent du B.A.M. Beta
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Sujet: Re: Embauche (PV Patterson) Mer 2 Mar 2011 - 23:25
Ses émotions étaient maintenant de plus en plus loin des souvenirs qu’il conservait. Avec le temps, chaque émotion qui avait été rattachée à ses souvenirs marquants avait perdu de leur saveur. Leur douleur et leur souffrance ainsi que leur joie et extase avait perdu de l’intensité. Les images de ceux-ci restaient pourtant claires, limpides voir presque ressente, mais les émotions s’était effacé de sa mémoire. Robert, au fil des années, perdait cette capacité à ressentir les émotions et c’est pourquoi il devenait de plus en plus froid et détaché.
Les paroles de Patterson étaient sucrées et allaient dans le sens des désirs de Mercer. Robert croyait en la justice. Certain, comme Georges avait perdu leur illusion sur celle-ci, mais lui était loin d’y avoir renoncé. Il ne faut pas le prendre pour un illuminé, un utopiste ou un idéaliste. Robert était un type extrêmement rationnel et après avoir pesé tous les arguments de façon éclairée, il faisait un choix et celui-ci était jugé juste par Robert. Certaines fois, ils étaient cruels, voire déchirants, mais avec un sang froid inégalable, il concluait et assumait ceux-ci. Tel était sa notion de justice…
Après une petite pause, Georges reprit et affirma un énorme mensonge qu’il confirma d’un petit sourire. Son interlocuteur n’y remarqua rien de bien spécial. Robert resta distant et ne manifesta pas sa réaction. En fait, il n’en ressentait pas vraiment une. L'affirmation sur l'orientation du BAM était positive, mais il savait qu’il restait tout à prouver. Il s’avait et c’est pourquoi il avait voulu intégré le BAM qu’il pouvait être un outil important et utile pour l’amélioration des services offerts par les autres agences pour assuré la sécurité des concitoyens mutants et humains.
De plus, il ne porta pas réellement d’intérêt à la dernière phrase qui faisait sourire le télépathe. Robert remarqua le sourire, mais ne le comprit pas réellement. Robert n’avait pas réellement le sens de l’humour et il ne connaissait pas les capacités du roi des ombres. Avec le temps, son sens de l’humour était en train de disparaitre lui qui vais pourtant été un grand plaisantin dans sa jeunesse. Sa raison développée et son esprit calculateur faisaient qu’il trouvait souvent inutile, illogique voir stupide la majorité des quiproquos, des calambours et autres parades humoristiques que les gens utilisaient.
Rationnellement, Robert savait qu’il y avait un nombre important de mutants qui possédait des pouvoirs permettant de manipuler le cerveau humain avec facilité. La présence de tel pouvoir dans un organisme comme le BAM était essentielle voir crucial selon lui. Statistiquement, il pouvait être partout. Quiconque dans ce bâtiment, incluant son supérieur, pouvait être l’un d’eux. Il pouvait aussi bien s’agir du Général D, d’un enquêteur ou même du concierge. Chacun pouvait avoir ses propres raisons d’en arrivé à vouloir intégré le BAM, et ce pour le bien le l’agence ou le contraire. Il y avait toujours un danger que ce télépathe cause d’importants problèmes à l’agence, mais le risque était nécessaire à prendre et c’est pourquoi il l’acceptait. Il n’y avait pas de solution miracle à ce problème… Il compléta l’affirmation du roi des ombres simplement :
- La justice est possible, mais complexe. Il faut considérer le bien individuel, social, politique, juridique, éthique… Il faut aussi considérer les conséquences de ses choix. C’est possible, mais complexe.
Répéta-t-il comme s’il voulait être sur d’avoir été entendu. Pour lui, ce choix était souvent rapide et toujours définitif. Cette rapidité à faire ce choix était due à son quotient intellectuel supérieur et à sa capacité de faire extraction de ses émotions. Tout pour lui avait une valeur et se calculait simplement. Il pensait bien souvent comme un ordinateur pesant le pour et le contre selon les valeurs qu’on lui avait données à analyser. Et il reprit :
- Chacun, quelle que soit son importance, peut contribuer à la société et c’est pour cela que le BAM devient si important. Il doit compléter les agences actuelles qui sont mal préparées à la nouvelle réalité. Le FBI n’a pas les ressources, Les X-Men n’ont pas la légitimité, la Confrérie n’a pas les bons objectifs, la population est actuellement trop craintive, etc.
Toutes ses paroles allaient donc dans le même sens que ceux de son interlocuteur. Le silence durait depuis quelques secondes lorsque Robert le brisa de sa voix basse et calme. Il devait connaitre mieux son supérieur pour le comprendre et c’est pourquoi qu’il lui lança quelques questions, certaines importantes et d’autres secondaires. Elles étaient séparées de quelques secondes pour le laisser répondre :
- M. Patterson, qui êtes-vous? Et qu’elle est votre idéologie? Comment vous décrivez-vous dans votre travail? Et votre façon de mener vos hommes? Qu’attendez-vous d’eux, et de moi?
Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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Sujet: Re: Embauche (PV Patterson) Sam 5 Mar 2011 - 11:37
Ba, il n'y avait pas besoin d'être grand clerc pour se rendre compte que l'entretien n'irait pas bien loin dans les conditions présentes. Manifestement le sergent était un homme qui faisait les choses à sa manière et ne laissait personne l'intimider ou décider à sa place. Pas même le cours d'une conversation qui était tout de même un entretien d'embauche. Qu'il se sente au dessus de tout ça avec ses capacités et son vécu était compréhensible. Après tout, le roi d'ombre abordait avec le même genre de détachement profond les expériences qui étaient vécu par le commun des mortels comme stressant, voir terrifiant. Le meilleur exemple en était la mort, puisqu'il avait survécu à la perte de son corps son premier corps, et avait même prospéré sans lui. Il avait vécu la majorité des morts envisageables par l'être humain, ainsi que de façon général, une grande partie des situations auxquelles les humains pouvaient se trouver confronter. Soit directement, lors d'une de ses incarnations physique, soit indirectement, drainant le vécu de personnes qu'il avait rencontré. Il n'avait pas la chance d'avoir une mémoire absolue, comme il l'aurait souhaité, mais il gardait tout de même un contrôle accrut de ses souvenirs par le biais de ses pouvoirs. Le fait d'avoir été a plusieurs reprises un être désincarné l'avait également entrainé à diverse forme d'application afin de retenir ceux ci. Sa première mort avait ainsi été une expérience très désagréable, outre le premier désagrément conséquent à son trépas en lui même, mais de par le fait qu'il avait du apprendre à maitriser son esprit, à l'obliger à rester rassembler pour ne pas s'éparpiller dans le vide que constituait le plan astral. Lorsqu'il avait fini par réintégrer le monde physique, il n'avait pas été en mesure de conserver la totalité de ses précédents souvenirs, notamment ceux qu'il s'était fabriqués pour passer le temps. Il fallait bien avouer que presque mille ans avec sa seule personne pour compagnie nétait pas non plus le meilleur moyen pour se forger des souvenirs impérissables.
Cependant, si le roi d'ombre comprenait, il n'aimait pas plus que cela l'attitude qu'adoptait l'agent. Il n'acceptait pas qu'un inférieur se croit capable de dicter le cours d'une discussion avec sa personne. Non plus qu'il n'acceptait qu'on considère qu'il était possible de interroger de façon aussi informel, du moins dans un cadre comme celui ci. Il allait falloir rapidement montrer à cet homme que rien ne lui était du, et qu'on attendait de lui la même chose que les autres, aussi bien pour la partie qui concernait l'efficacité en tant qu'agent que la partie qui concernait le respect de la hiérarchie. Il avait beau avoir plus d'un siècle, il n'aurait ni privilèges, ni liberté avec le commandement. Le roi d'ombre n'était pas le genre de chef qui laissait ses subordonnés supposer qu'ils pouvaient être amis, comme son très cher collègue Hopes. Il attendait de ses hommes du respect, et de l'efficacité. Enfin, ça c'était le masque de Georges, celui que le roi d'ombre avait continué à utiliser après l'avoir complètement dévoré psychiquement. Le roi d'ombre, lui, était encore plus intransigeant. Le manque de respect se traduisait de façon systématique par une sanction. Une sanction psychique, qui ne laissait jamais d'empreinte quand à l'origine, qui même ne laissait même pas savoir que les gens avaient été victimes d'une quelconque punition. Mais cette punition était toujours à la hauteur du crime. Le roi d'ombre n'était pas vraiment quelqu'un de très tolérant avec les autres.
« Je suis ravi de voir que vous avez compris à merveille le rôle que notre infrastructure doit jouer dans la société. Maintenant, nous pourrions peut être nous concentrer sur vous. Après tout, vous êtes le postulant, il me semble »
Georges avait dit cette phrase d'un ton qui ne souffrait pas de contradiction. S'il plaisait à l'autre de se croire intouchable, et déjà engagé, qu'il le pense. Mais il aurait une cruelle surprise quand il découvrirait que le roi d'ombre avait plus que son mot à dire dans l'histoire. Pour ce qui était de la punition, rien ne lui venait pour l'instant à l'esprit... Mais ça ne saurait tardé. Par exemple, dès qu'il serrait plus familier avec cet esprit, il pourrait facilement supprimer complètement les sentiments liés aux souvenirs, mais faire ressurgir de façon régulière ces même souvenirs. Un supplice amusant. Il saurait ce qu'il devrait normalement ressentir à la vue des images, mais en serrait incapable. Bien sur, s'il les quittait, alors il y aurait nettement plus simple. Il serrait amusant de voir toutes les missions du super agent secret mutant de l'oncle sam révélé au grand jour. Rien que cela serrait une excellente solution pour tendre un peu plus les relations entre les humains et les mutants.
« Quand à mes dispositions... Je ne crois pas que ce soit vraiment l'endroit pour en débattre longuement. Je vous dirait juste que je cherches à servir au mieux mon pays, en exécutant la tache policière qui m'a été confié avec le plus d'équité. Mais vous savez surement tout cela, je doute que vous soyez venu sans prendre le temps de consulter mon dossier. Un professionnel tel que vous. ..»
Voilà qui devrait avoir un effet clair sur son interlocuteur. Il lui avait répondu, mais il n'en savait guère plus, et il posait les conditions de leurs rapports. Tout en le tournant légèrement en ridicule, mais ça, il y avait peut de chance qu'il s'en rende compte. Avoir un intellect supérieur était certes bien utile, mais encore fallait il disposer en plus de l'outil des capacités pour interpréter les résultats. Dépourvu de sens de l'humour, il aurait bien du mal. Bref, il fallait maintenant continuer l'entretien, en faisant mine de chercher à en savoir plus sur l'homme. Le mieux étant de lancer une autre question, qui lui permettrait également d'en apprendre plus. Et de voir si son interlocuteur était maintenant dans les bonnes conditions pour poursuivre la discussion, selon les termes appropriés.
« Maintenant que vous savez en quoi consiste notre agence, pourriez vous me dire ce que vous pensez être en mesure d'y apporter ? Car si je ne met pas en doute vos compétences, elles sont loin d'avoir toutes une applications évidente pour le travail qui est notre quotidien. »
Une question, histoire d'en savoir plus sur ses compétences, celle qu'il voudrait bien mettre en avant, et celle qu'il allait volontiers mettre en recul, dans le plus profond de son esprit. Non sans passer auparavant en avant dans son esprit, bien visibles. Ainsi que les charmantes applications qui ne manqueraient pas d'y être associées.
Robert Mercer Agent du B.A.M. Beta
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Sujet: Re: Embauche (PV Patterson) Sam 5 Mar 2011 - 16:47
L’entretien tournait en rond et était peu constructive. Les rôles avaient même été inversés… Robert avait une forte personnalité et il tentait de prendre naturellement la position de tête. Il s’agissait d’un trais de caractère essentiel lorsque l’on se retrouve seul, presque abandonner au centre d’une mission d’infiltration… C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait toujours eu besoin de dirigeant encore plus fort que lui pour le contenir. T’en que son supérieur maintenait cette forte attitude de dirigeant, il était près à le respecter et à le suivre. Lorsque l’on risque sa vie, au milieu d’un enfer, selon les ordres d’un directeur confortable assis à plus de 5000 km de la zone chaude, il faut avoir une confiance absolu sur le bien fonder de ses intentions de mission.
Initialement, Georges tentait trop d’être celui que Robert attendait et c’est pourquoi il se contentait de réagir et de suivre le bal. Par contre, la dernière provocation de Mercer avait fait sortir ce caractère fort qui démontrait que c’était M. Patterson le patron. Robert, satisfait de sa réaction, se dit finalement que George avait peut-être le fond nécessaire pour assurer son rôle dans le BAM. Sur son visage un souffrir à peine perceptible confirmait cette satisfaction. Le Roi des ombres venait de s’imposer et la Machine acceptait sa position. Par contre, il s’agissait d’un combat constant où Georges devait maintenir cette position de force et de chef s’il voulait conserver le respect et l’allégeance de la nouvelle recrue.
L’interviewer reprit le contrôle de l’embauche et il lança une question vaste sur les capacités de la recrue. Par contre la recrue n’était pas du type tape à l’œil et c’est pourquoi il limita la démonstration directe de ses pouvoirs mutants. Il évita légèrement la question en décrivant plus ces compétences que ses pouvoirs :
-J’ai une grande expérience dans les missions d’infiltrations et d’enquêtes. Mes bons résultats, je les doit à ce que je suis…Chacune de mes compétences, on permit de faire de moi qui je suis.
Les résultats de ses missions parlaient d’eux même. Il avait fait de nombreuses missions dangereuses et les objectifs avaient toujours été comblés. Par contre, beaucoup de mission était confidentiel et il ne pouvait les présenter directement. Respectueusement, il tenta de compenser la présentation des résultats :
-Vous avez en votre possession plusieurs lettres de mes supérieurs qui démontrent mon efficacité en mission. Je suis désolé, mais vous comprendrez que l’on ne peut pas aborder le sujet de ces missions…
La machine avait plusieurs compétences particulières, mais celle qui lui servait le plus en mission était celle de se métamorphoser et c’est pourquoi qu’au fils des réponses qu’il transmettait à son supérieur, Robert modifiait son visage. Son crâne rasé fut graduellement caché par une chevelure sombre, plaquer vers l’arrière avec une épaisse couche de gel coiffant. Ses quelques rides s’effaçaient pour laisser une peau lisse et plus jeune. Ses joues grasses s’amincissaient et une barbichette apparu sur son menton. Son visage projettait un image moins neutre et plus sévère. La transformation avait volontairement été lente, progressive et presque subtil pour laisser à son interviewer le temps d’apprécier la transformation. L’un en face de l’autre, l’on aurait pu croire à un miroir. Le visage de Bob avait disparu pour devenir celui de l’individu en face de lui. Il s'agisait d'un petit tour de passe-passe commun que chaque métamorphe fesait régulièrement. L'effet restait efficace et ce même si l'originalité n'y était pas vraiment. Sans réellement tenté de caché quoique se soit, il ne spécifia pas qu’il pouvait allé bien plus loin dans ses transformations. En fait, Robert n’était pas limité à une forme humanoïde et il aurait bien pu transformé son bras en une large lame d’acier, ou son corps en coffre pour la démonstration. Par contre Robert ne cherchait pas à impressionner et c’est pourquoi selon lui cette démonstration était suffisante et justifier. L’homme ne mentionna pas non plus ses compétences physiques surhumaines comme s’il croyait en avoir déjà assez présenté.
Georges J. Patterson Agent du B.A.M. Alpha
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Hj : une petite remarque : si ton personnage cherche à ce que le mien face quelque chose, ça apparait dans son esprit. Par conséquent ce serrait pas mal si tu en tenais compte dans le rp, j'aurais l'air moins bête ^^"
Bon. Il avait compris la leçon à ce qu'il semblait. Mais ça n'empêcherais certainement pas la punition de tomber. D'autant qu'il avait agit en connaissance de cause, ce qui ne pouvait qu'entrainer de plus grave sanction. Il aurait tout le temps de ressasser cette affront et la sanction qu'il allait y être associée. Il fallait qu'il prenne une décision. Les informations que l'homme lui avait données de vives voix étaient mince. Il y avait certes un certain complément d'information dans son dossier, mais c'était loin d'être suffisant pour une personne comme Georges pour se décider. Lorsqu'il était encore lui même, il choisissait ses collaborateurs avec soin et minutie. Il fallait en effet prendre en compte le fait que sa carrière se jouait sur les échecs et les réussites de ses subordonnées, et que Georges avait une très large ambition. Par conséquent, il devait se constituer un parcours exemplaire, quelque chose que ses supérieurs serraient obligés de reconnaitre et de mettre en valeur. Quand bien même avait il été affecté à un département de la police qui était loin d'être le plus valorisé. En fait, il avait pas mal servit de placard, jusqu'à son arrivé, ou il s'était progressivement transformé en organe efficace. Il avait donc du faire un sérieux tri entre les agents, trier le bon grain de l'ivraie. A partir des dossiers et de sa capacités à juger les gens. Et a obtenir d'eux des résultats. Bien sur, cela avait changé quand le roi d'ombre avait pris le contrôle. Savoir qui était fiable et qui ne l'était pas était devenu beaucoup plus simple. Enfin, comparativement à ce que cela représentait pour Georges. Le roi d'ombre n'avait lui jamais vraiment eu ce problème. Par contre, il devait continuer à faire comme ci. Et par conséquent, il devait rester le Georges qui étudiait les dossiers longuement, et qui hésitait avant de prendre un collaborateur.
Il fallait aussi considérer le fait que le roi d'ombre lui même n'était pas convaincu. Il avait affaire à un esprit fort, et déterminé. C'était certes un avantage pour sa section, mais... Le roi d'ombre n'aimait pas avoir des pions qui n'agissait pas comme il le souhaitait. C'était dangereux. Pas pour lui, bien sur, mais pour le plan dans son ensemble. D'un autre côté, un électron libre pouvait être utile. Et au besoin, il aurait ainsi un coupe circuit. Si quelque chose tournait mal dans sa section, il ne serrait pas bien difficile d'en rediriger la faute sur lui. Après tout, un mutant dans son genre, avec un passif comme le sien... Ce serrait un bouc émissaire idéal. Et quoi de mieux pour éclabousser l'institution d'un scandale au moment les plus opportun ? Il fallait donc l'accepter. Avec un intérêt dissimulé, bien sur. Pour les gens, il recruterait juste un ancien agent spécial. Alors qu'en fait, il recrutait une bombe à retardement.
"J'aurais espéré en savoir plus. Après tout, votre dossier, du moins dans la partie qui m'a été donné de lire est relativement incomplet, et être un mutant n'est pas vraiment ce que j'appellerais une compétence professionnelle, quand bien même serrait elle utile."
Le roi d'ombre testait son interlocuteur, cherchant à voir s'il y avait un peu plus d'enjeux derrière cette entretien qu'il n'en avait ressentit dans un premier temps. Après tout, il n'était toujours pas certain d'avoir la totalité des informations en main. Il fallait en être certain avant d'agir. Mais ne voyant rien d'alarmant à la surface de l'esprit de l'homme, il en déduisit qu'il n'y avait rien à voir. Au pire, il lui faudrait rapidement circonvenir cette esprit étranger, mais il avait confiance en ses capacités, et devrait y parvenir avant longtemps. La il en saurait bien assez. Et puis, il avait déjà identifier une taupe très haut gradé, il était improbable que d'autres agences essayent d'agir de même, cela nuirait à la réussite de l'ensemble.
"D'un autre côté, je ne suis pas vraiment en position de faire le difficile, et vous en êtes conscient, surtout au vu des recommandations que vous avez. Par conséquent, je penses pouvoir être le premier à vous souhaiter la bienvenue."
Le roi d'ombre avait tendu sa main par dessus le bureau, et s'était rapproché de son interlocuteur, souriant avec l'air amical. Voila qui devrait encadrer la suite. Le roi d'ombre laissait le soin à l'homme de conclure l'interview. Il allait de soit qu'il répondrait aux éventuelles autres questions de cette homme, mais il n'avait pas toute la journée à lui accorder. Il y avait une réunion dans moins d'une heure sur la création d'une force d'intervention spéciale, sorte de lien entre les mandroides, efficaces mais difficiles à transporter, cher, et rares, et les simples agents, qui si ils avaient reçu des formations, et étaient largement entrainées, n'avait pas forcément le matériel ni la philosophie nécessaire pour agir vite et bien. Ce qui expliquait que le B.A.M. cherche à se doter d'une branche plus portée sur l'intervention que sur la simple enquête. Le nom du projet était code : Bleu.
Robert Mercer Agent du B.A.M. Beta
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Sujet: Re: Embauche (PV Patterson) Mar 8 Mar 2011 - 1:37
La main tendue, Georges concluait l’entretien. La discussion avait été courte et avait satisfait Robert. Au fond, rien de surprenant lorsque l’on est un fantastique comédien et que l’on peut deviner chaque idée ou désir de son public. Le roi des ombres avait montré une grande capacité à se montrer fort et convaincu de ses idées. Les idées présentées avaient aussi l’avantage d’être celles de Robert. Robert ignorait tout des plans que préparait son supérieur et c’est pourquoi il n’hésita pas à conclure la poignée de main offerte. S’il avait pu lire la pensée de Georges, il aurait certainement évité de s’allier à lui.
Robert avait cru bien faire en changeant d’emplois. Il croyait que la prochaine grande menace qui allait atteindre la planète était celle des extrémistes mutants. Il croyait que le BAM était la seule agence qui avait les outils pour cette lutte. L’organisme était certes nouveau, mais le concept était audacieux et prometteur. C'est pourquoi il avait accepté d’être rappelé au pays et qu’il avait été muté. Le défi est grand et Robert voulait se montrer à la hauteur.
Les deux mains se collèrent et confirmaient l’embauche de Robert. L’échange était fort et vigoureux. Pour répondre au sourire amical que son vis-à-vis démontrait, le visage de Robert afficha un bref sourire sans grande conviction avant de reprendre son expression neutre. Robert ressentait pourtant beaucoup de satisfaction de la façon donc les évènements s’étaient déroulés. Robert de sa voix rocailleuse conclut l’entretien :
-Je suis enchanté, M. Patterson. Je crois que vous prenez une bonne décision.
Mercer n’était pas du genre à poser inutilement des questions. Il était patient et il savait qu’il aurait les réponses à ses questions à un moment ou à un autre. Un échange de regard permit de conclure l’embauche de la recrue. Même si le roi des ombres n’avait pas eu la capacité de lire les pensées du protagoniste, il aurait pu deviner ses désirs. Patterson ouvrit son tiroir et sortit un pistolet et un badge. L’arme était un puissant AMT Hardballer en acier inoxydable. C’était en fait la même arme qu’il utilisait à la CIA, et elle était unique à cause des quelques modifications qu’il avait apportées. C’était une faveur qu’il s’était vu autoriser par son ancien patron. La recrue s’empara des outils et sans en ajouter, il tourna les talons. Il laissa le roi des ombres à ses dossiers. Avant de sortir, Robert se retourna, mais au moment où il allait dire au revoir, Georges avait déjà le nez dans un autre dossier. Robert préféra ne rien dire, car il savait qu’un nouveau poste de dirigeant impliquait d’apprendre beaucoup d’information différente; alors imaginé lorsqu’il s’agit en plus d’une nouvelle agence… Robert avait une longue fin de semaine devant lui avant d’entrée le lundi suivant. Alors qu’il attendait l’ascenseur, il osa reprendre un café. Le gobelet de carton contenait un liquide infect et le mutant s’en aperçut dès la première gorgée. Étrangement le premier café avait aussi été infect, mais il s’était risqué à en prendre un autre. Le résultat avait été le même; qui ne risque rien n’a rien. Il le versa dans la plante verte lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.