Fantine Caine - Wahy'a [Terminée]

© avatar

NOM : CAINE PRENOM : Fantine ALIAS ET SURNOM : "Wahy'a" qui, en langue Cheeroke signifie "Loup" AGE : 30 ans DATE DE NAISSANCE : 25 mars 1980 M ETIER: Ex-infirmière NATIONALITE : Américaine mais ses origines sont Espagnoles. GENRE : Féminin CLAN : La Confrérie

Pouvoirs :

• Description :
  
  
  Comme vous l’aurez certainement compris, Fantine est une mutante de type hybride. Son gène X est intimement lié à celui des canidés, elle possède donc, par ce biais, toutes les caractéristiques du loup. Cette particularité s’affiche aussi bien dans sa maîtrise de métamorphose que dans son caractère : une personnalité forte, têtue et sujette au sautes d’humeur. Son pouvoir se scinde en deux partie, l’une n’allant pas sans l’autre : la première passive et la seconde offensive. Qu'on soit clair, Fantine n'est pas soumise aux caprices de la lune et ne prend nullement la forme d'un loup-garou. Nous parlons là, de métamorphose, elle prend la forme d'un loup sauvage lorsqu'elle le souhaite.
  
  
  Passive :
  
  
  L’avantage d’appartenir à la classe des canidés est que premièrement tout les sens se voient devenir surdéveloppés. Fantine n’échappe pas à la règle. Le soucis lorsque l'on a les sens aussi poussés, c'est qu'ils peuvent parfois s'avérer être contraignants. Si on prend un sens au hasard : l'odorat : une odeur désagréable que va sentir un simple humain, Fantine va le ressentir avec plus d'intensité. Pareil pour l'ouïe. Elle supportera moins bien que vous un concert de Hard Rock. Ses oreilles souffriraient trop face aux décibels. Sous sa forme humaine, elle peut percevoir des sons jusqu’à 4 Km environs alors qu’en louve, lorsqu’elle fait pivoter ses oreilles, la limite s’étend jusqu’à 10 Km. Son audition lui permet d'entendre des sons jusqu'à 40 kHz, qui est de 20 kHz chez l'homme. L’ouïe est indispensable chez cet animal car elle lui permet de rester en contact avec le reste de la meute, particulièrement lors de la chasse. Ici, Fantine utilise tout autrement cette faculté puisqu’elle n’est nullement une louve de pure souche. Son ouïe se rattache aux êtres qui lui sont chers, elle peut donc les détecter lorsqu’ils vagabondent dans son périmètre. D'ailleurs, elle s'en sert aussi pour pister d'autre personnes et peut ainsi détecter s'ils mentent ou non, selon les aveux qu'ils délivrent ouvertement et que perçoivent ses oreilles. Pour détecter les mensonges, elle se base aussi sur la fréquence cardiaque des suspectés. Si cette dernière s'affole, elle peut suspecter la présence d'un mensonge. Fantine est sensible aux ultra-sons que l’oreille humaine ne décèle pas. Il n'y a pas de maximum ou de minimum, ses sens ne varient pas, ils sont constant et s'amplifient simplement lorsqu'elle se transforme. Son corps est adapté en fonction de ses pouvoirs. Comme un loup peut détecter des bruits à des km sans devenir sourds, et bien les oreilles de Fantine sont "conçues" de la même façon.
  
  Quelque soit sa forme, lorsque la nuit tombe où lorsque l’obscurité la recouvre, ses yeux deviennent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour, ce qui est assez pénible dans le sens où les homo-sapiens ne sont pas habitués à voir ce genre de yeux chez leurs confrères. Elle se voit constamment obligée de porter des lentilles quand elle sort la nuit pour éviter d’éveiller l’affolement autour d’elle. Comme les loups, elle se sert beaucoup plus de son odorat que de sa vue. De plus, elle distingue moins bien les objets immobiles que ceux qui bougent. Transformée, sa morphologie lui offre un angle de vision à 250, qui est de 180 chez l’homme.
  
  Le sens le plus développé chez Fantine est sans nul doute l’odorat. Sous sa forme animale, son flair lui permet de détecter un individu à 270 m contre le vent, savoir s’il est malade ou en bonne santé. Grâce à ses moustaches, elle peut examiner des objets de près. Humaine, c'est jusqu'à 175 m environs.
  
  Notre Fantine est une véritable athlète, et oui ! Elle doit sa taille de guêpe, ses courbes délicates et souples à l'exercice dû à son trop plein d'énergie et à son don. Fantine est une bonne nageuse et un meilleure sprinteuse encore : en louve, sa vitesse de pointe est de 45 à 50 km/h, et elle peut parcourir jusqu'à 60 Km en une nuit.
  
  Offensive :
  
  
  Derrière la façade de ses prunelles de bronze ou recèle constamment un tourment annonciateur, sous ce pelage d’ébène massif et troublant, au-delà de ces hurlements dédiés à l’astre nocturne, reposent des armes d’une dangerosité que l’on ne sous-estime pas aux premiers abords. Un loup c’est aussi une mâchoire constellée de dents acérées. 42, pour être plus précis. Les crocs de Fantine peuvent mesurer jusqu'à 6 à 7 cm dont 2 cm enchâssées dans la gencive. Les muscles de sa mâchoire sont puissants. Ils servent à broyer les os ou permettent d'agripper une proie plus lourde qu’elle. Sa mâchoire peut exercer une pression de 150 kg/cm².
  Des crocs, bien sûr, mais aussi des griffes. Elles lui permettent de creuser et d’adhérer au sol quand elle court.
  
  
  
• Niveaux de maitrise:
  
  
  Ce qu’il faut savoir chez cette hybride, c’est qu'elle est fortement et constamment déchirée par deux parties distinctes et imposantes : celle humaine et celle animale. Il arrive quelque fois que la balance penche plus d’un côté que de l’autre, d’où toute la difficulté de la maîtrise de soi-même. Fantine est la majorité du temps plus sauvage que civilisée, particulièrement envers la gente masculine dont ses griffes se plaisent quelque fois à laisser des marques indélébiles dans leur chaire. Les épisodes de sa vie étant très noirs, on peut aisément comprendre son comportement insolent et insoumis.
  
  Elle peut se transformer à volonté en louve et n’a pas de contrainte d’énergie pour demeurer sous sa forme animale tant qu’elle ne se bat pas. Par contre, lorsqu'une confrontation est amorcée et qu'elle encaisse des coups, son énergie décroît jusqu’à se retrouver vide si elle est mise KO, elle reprend donc sa forme originelle. Face à des adversaires de taille, elle peut tenir un peu plus d’une heure.
  
  
  
• Lien entre les Pouvoirs:
  
  
  Puisqu'elle peut se transformer en louve, elle bénéficie évidement de toutes les aptitudes du loup que se soit au niveau de ses sens sur-développés, de sa grâce, de sa souplesse, de son charme, de son caractère à la fois réfractaire, impulsif et farouche.
  
  
  

Description Physique :

• Apparence :
  
  
  Sauvage, gracile, quel que soit sa tenue, elle est toujours pourvue de cette sveltesse aérienne qui fait ondoyer comme son corps les cœurs de tous. Tout en elle respire la fraîcheur et l'élégance. Sans excès bien sûr, pour ne pas altérer la beauté subtile de sa chair. Mais il y a quelque chose de pétillant chez cette louve qui sublime sa grâce et sa finesse...
  
  Nous pourrions nous attarder longtemps sur cette rythmique. Mais là n'est pas notre propos. Pourtant ! Il nous faudrait bien des heures, des jours, des mois ou des années pour vous décrire le mystère de cette silhouette enflammée, qui consume et galvanise les cœurs.
  
  Celle que les "gens normaux" qualifieraient de "Monstre" n'a pourtant rien de diabolique ; bien au contraire. Doucement hâlée par ses origines espagnoles, la peau cuivrée de Fantine se distingue fort bien des enveloppes pâlichonnes qui défilent dans les rues de New York. Cette peau-là recouvre d'ailleurs un corps aussi preste qu'élancé, et qu'affriolant surtout. Son visage n'est pas désassorti de ce sympathique tableau : Un minois aux traits radieux et passionnés, quelque peu farouche, une bouche aux lèvres finement pulpeuses et carminées, le tout enluminé par ces deux yeux au teint havane... On croirait voir luire, au fond de ces deux gemmes en bronze, des étincelles de fougue et d'exaltation. Et bien qu'ils invitent à la contemplation, ils n'évincent pas l'appel de cette crinière ténébreuse, qui lui coule le long de l'échine et ondule prestement au moindre de ses pas. De ces cheveux abondants et d'un noir profond s'émane un parfum capiteux, qui a tôt fait d'enivrer les curieux... Et c'est cette senteur lourde qui s'échappe de sa chevelure, et se diffuse partout où la belle déambule. En revanche, ce qui est très contrastant, son style vestimentaire est assez éloigné de la coquetterie ; elle endosse souvent un débardeur simple avec un gilet à manche courte, accompagné d'un pantalon tout ce qu'il y a de plus banal.
  
  Quand Fantine se transforme, elle arbore l’image d’un animal d’une beauté à la fois intrigante et majestueuse. Un duvet soyeux et obscur tapisse son corps et lui fait office de pilosité, deux prunelles topaze sont incrustées dans ses cavités oculaires et vous traversent comme un éclair lorsqu’ils vous fixent. Une mâchoire puissante recouvre un spicilège de dents aiguisées qu’elle se plait à exposer pour mettre en garde un imprudent. Une truffe humide et frétillante capture la moindre odeur, qu’elle soit plaisante ou menaçante, rien ne passe au travers de son puissant flaire. Ses oreilles, fièrement dressées, sont constamment en mouvement pour percevoir les sons mais lui servent aussi de moyen d’expression : oreilles plaquées, gare au danger. Une longue queue se profile à son train arrière et lui sert de balancier pour conserver un équilibre et une souplesse. Transformée, Fantine pèse environs 25 kg et mesure 1m30.
  
  
• Signes Particuliers :
  
  A partir du moment où Fantine est plongée dans l'obscurité, ses yeux deviennent phosphorescent et lui permet de voir la nuit. Elle peut aussi se transformer à volonté en louve au pelage d'ébène.
  
  

Caractère :

• Mental :
  
  
  L'aperçu que nous donne sa mutation, farouche et sauvage ; témoigne du naturel fougueux de Fantine. Passionnée, débridée, c'est une femme des plus malicieuses que nous avons là et qui déambule dans les rues New-Yorkaises. Fantine possède une personnalité bien marquée. Espiègle, joviale, mais si humaine malgré tout, elle est une personne en qui on peut placer sans crainte sa confiance. Mais gare à ceux qui osent déclencher ses foudres... Son caractère peut, décemment, se scinder en deux aspects très distincts, mais inaliénables l'un de l'autre. Commençons par le premier... Il en va de son rapport avec l'ordre établi et les "antis-mutants". En cette époque où l'air mutante se lève doucement, son "peuple" si on peut le qualifier ainsi, est une communauté opprimée et meurtrie par les gens dit "normaux". Le génome X est mal vu, effraie et engendre par là, la haine de tous. Ces êtres incompris se voient constamment forcés de fuir et de tenter tant bien que mal de survivre, pour échapper aux tragiques fatalités qu'on leur réserve. En permanence huée et pourchassée pour le simple fait de séjourner ici bas, voire d'exister tout simplement, Fantine fut profondément marquée par les violents blâmes et l'intolérance des "autres" envers elle et les siens.
  
  Les tourments de la jeune louve ne firent que croître et s'amplifier avec l'âge. Et il finit par naître en elle un profond sentiment d'insurrection contre les horreurs qui lui étaient imposées. Justice ! Voilà tout ce qu'elle demandait, avec la civilité et la déférence de ceux qui crachaient sur sa "race". C'était ni plus ni moins que de l'inhumanité ! Était-ce trop demander qu'un peu de philanthropie ?... La jeune femme devint donc une mutine, vouant une haine féroce à cette animosité envers les mutants et soutint avec force et honneur les idéaux de Magnéto. Elle fut de trop nombreuses fois la victime de la cruauté des ces êtres pour espérer encore d’eux une marque d’humanité. La diplomatie de Xavier l’exaspère dans le sens où il cherche un espoir vain. Les homos sapiens sont cupides et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ce qui les dépasse les effraie, alors ils ont recours à la seule chose qu’ils manient à merveille en plus de la cruauté : l’anéantissement. Basés sur la haine, elle-même, résultante de la peur, ils n’aspirent qu’à exterminer l’évolution dans laquelle ils ne font pas partis. Et c’est là que Fantine rejoint Magnéto et ses croyances, dans cette idée de supériorité. Les homos-sapiens ne sont pas et ne seront jamais aptes à comprendre l’inconnu sans l’attaquer. Œil pour œil, dent pour dent, la loi du talion veut que lorsque l’on reçoit une gifle, qu’elle soit rendue. La contre attaque est la suivante : la fin de l’existence des êtres inférieurs et l’intégration de la nouvelle espèce supérieur. Côté politique et forces de l’ordre, elle est très méfiante et sait se faire discrète vis-à-vis d’eux. Elle voit d'un très mauvais œil la BMA qui, perverse, n'hésite pas à se "salir les mains" en se servant de ses frères "pacifistes" afin de piéger et amender la Confrérie. Elle n’a confiance en personne d’autre si ce n’est ses frères confréristes.
  Pour en revenir à son comportement, sa véhémence et son insolence lui valurent d'ailleurs plus d'une mésaventure, mais pour rien au monde elle ne se dépara de ses désirs de rébellion et de son insoumission.
  
  Paradoxalement à ce tempérament insurgé, la belle peut tout aussi bien se montrer particulièrement douce et affectueuse. Elle farde ce côté aimant de sa personne sous son caractère malingre et provocant. En effet, gage de son aversion pour la peur de l'étranger, et envers tout ce qui y touche, la mutante est extrêmement ouverte - et à l'égard de qui que se soit -.

Histoire :

• Talents Particuliers :
  
  
  Fantine possède son DEI c'est-à-dire son Diplôme d'Etat Infirmier, mais n’exerce plus ce métier. Cela sera expliqué dans l’histoire. On ne peut pas dire qu’elle ait connu des difficultés lors de ses années d’études puisque la passion qu’elle portait pour ce métier lui donnait une certaine facilité à assimiler les connaissances. Fantine est aussi bilingue, n’ayant vécu qu’aux Etats-Unis, elle parle couramment l’Anglais mais maîtrise à merveille l’Espagnol qu’elle utilise pour communiquer avec ses parents. Comme référencé plus haut, notre mutante est une très grande sportif. Elle touche à plusieurs domaines, que se soit la course à pied, la natation, l’équitation, les arts martiaux (amateur), elle éprouve une passion débordante pour les activités sportifs. Il lui est impossible de rester en place, elle ressent constamment le besoin de se dégourdir les pâtes et d’utiliser cette énergie débordante. Elle est donc très endurante et capable de se battre au corps à corps avec le premier qui la sous-estimera.
  
  
• Possessions :
  
  Elle porte autour du cou l'alliance de son défunt mari. Elle garde toujours un couteau dissimulé dans sa chaussure droite et fixement attaché à une sangle discrète en cuir. Fantine a aussi une voiture : une petite Ford fiesta TDCI rouge.
  
  
• Biographie :
  
  
  
  
  L’après-midi du dimanche 25 mars 1980 se voit déchirer par de nombreux cris de souffrances. Il aura fallut de la sueur mêlée à des pleurs et une immense dose de courage pour mettre au monde, seule, ce bébé. Déjà petite, ce nourrisson qui hurlait au monde sa volonté de vivre, donnait du fil à retordre à ses semblables. C’est dans la forêt qu’Espéranza accoucha de sa fille. Elle s’était rendue dans les bois comme chaque dimanche pour profiter du calme et de la sérénité de la nature, écouter le murmure du vent et la caresse de son passage dans les feuillages agités. C’est en quête de paix qu’elle venait arpenter les terrains escarpés. Il fallait avouer que depuis qu’elle était enceinte, ses escapades en forêt se faisaient moins sportive, elle s’arrêtait à la simple marche traditionnelle et à l’ouverture de son esprit dans ces lieux saints et paisibles. Elle souhaitait lui transmettre son amour de la forêt et de la vie sauvage alors quelque fois, elle inhalait de grande goulée d’air espérant que son fœtus s’en empreigne. Ca peut paraître absurde, mais vous n’imaginez pas les liens intimes - aussi infimes soient-ils - qu’il peut y avoir entre une mère et son enfant, et ce même au stade du fœtus. Je dirais même, surtout au stade du fœtus. Et quand une femme est enceinte, elle s'attribue le droit de croire à n’importe quelle fantaisie. Prise de contractions douloureuses, elle constata qu’elle perdait les eaux et que tout son corps se préparait pour la venue de l’enfant. Quelques heures plus tard, la jeune femme avait mis au monde sa fille qu’elle prénomma Fantine. Des chasseurs la trouvèrent, peu de temps après son accouchement, alertés par ses cris de détresse, et l’emmenèrent à l’hôpital. Sa naissance avait déjà été toute une aventure, qu’allait-il advenir de sa vie future ?
  
  Espéranza travaillait comme institutrice en école primaire et son père, Stephen, était éleveur de chevaux. La famille Caine vivait dans un ranch à Wakita, dans l’Etat de l’Oklahoma. Ils ne roulaient pas sur l’or, certes, mais ils n’avaient pas nécessairement besoin d’être riche pour être heureux. Leur situation sociale était plutôt correct mais quand il devait y avoir des fluctuations, ce n’était jamais vers le haut qu’elles tiraient. Le bonheur ne s’achète pas. Il s’offre en abondance, se partage sans contraintes, s’exprime, il n’a pas de prix. Fantine, leur « enfant de la forêt », était à leurs yeux bien plus précieuse que les joyaux de la terre. Ils se seraient saignés aux 4 veines pour elle. C’était une enfant, choyée, aimée, et par-dessus tout écoutée. Copieusement écoutée. Très colérique, petite fille, elle parvenait à obtenir ce qu’elle désirait par la mise en œuvre de quelques caprices consternants et scrupuleusement joués. On peut mettre cette faiblesse parentale sur le compte qu’elle était tout simplement fille unique et que ses parents lui offraient tout ce dont ils n’avaient jamais eu dans leur jeunesse. Fantine était capricieuse, certes mais ce n’était pas une enfant méchante ou odieuse. Elle était douce et attentionnée avec ses géniteurs et ne piquaient jamais de crise pour leur dérober un ou plusieurs câlins. C’est quand elle fut confrontée au monde extérieur que des problèmes de comportement s’éveillèrent. Elle conservait un calme religieux lorsque des étrangers venaient dans leur ranch et si elle avait su gambader à 2 ans, elle se seraient aisément échapper de son parc pour s’enfuir loin de tout ce peuple d’inconnu. Au début, ses parents mirent ça sur le compte de la timidité et de la découverte des étrangers mais ce comportement s’amplifia quand elle eut l’âge d’intégrer l’école. Extrêmement peu ouverte, farouche et craintif à souhait, ses parents découvrirent une nouvelle personnalité chez leur enfant. Une petite fille déterminée à fuir tout ce qui ne se rattachait pas à son foyer. Elle avait l’impression d’être jetée dans une foule agitée par des petits êtres turbulents et qui, étrangement pour elle, lui ressemblaient beaucoup morphologiquement. Au début, elle resta très distante, refermée et quelque fois même agressive envers ces gamins un peu trop curieux de percer son mutisme. Puis peu à peu, elle commença à porter un certain intérêt pour ce monde animé dont elle avait inspecté le moindre mouvement. Elle mit finalement sa peur de côté mais elle ne se mêla jamais véritablement et entièrement à eux, préservant une part de mystère et de distance vis-à-vis de ses camarades et des adultes.
  
  Les Caine vivaient bien loin de New York et ce qui était fortement médiatisé là-bas n’était que d’éphémères rumeurs dans l’Oklahoma. Ils ne prétendaient pas ne jamais avoir eu vent du « problème mutant » comme ils le qualifient tous, mais ils ne se sentaient pas spécialement concernées. Eux, comme les régions avoisinantes, n’avaient jamais connu de soucis avec ces soit disantes rumeurs et aucun mutant, non plus, n’avait fait d’esclandre. Même si chaque jour et tout autour d’eux, ils en côtoyaient, les Caine ne l’ont jamais su ou remarqué. Puis ils ne considéraient pas cela comme une traque, ils étaient bien loin de ces gens qui portent un regard critique sur tout ce qui sort de l’ordinaire. Tant que ça n’altérait pas au bonheur de leur famille, il se fichait bien que leurs voisins soient mutants ou non. D’ailleurs ils n’ont jamais su que leur fille en était une, elle-même l’ignorait jusqu’à ce que son gène mutant se déclenche à l’âge de sa puberté…légèrement stimulée par un évènement marquant et traumatisant.
  
  16 ans, l’âge du lycée ! L’âge où la jeunesse disparaît, où l’on s’affirme et se forge une personnalité, où l’on se rebiffe contre toute forme d’autorité et où les hormones connaissaient une grande évolution constante. On ne peut pas dire que Fantine ait beaucoup changé niveau caractère, du moins pas positivement. Que se soit à la maternelle, en primaire ou au lycée, la jeune fille restait inlassablement misanthrope, discrète et primitif mais en revanche très observatrice et c’était avec un œil suspicieux qu’elle surveillait cette odieuse cohorte pubécente de mâles en rutes. Chaque fois que l’un d’eux s’attardaient à découper les détails de son physique plaisant, ou se permettaient de venir déranger son isoloir, c’est avec tact qu’elle répondait à leurs attentes par diverses répliques cuisantes et quand ces derniers n’étaient plus aptes à écouter autre chose que leur libido, c’était avec joie qu’elle remettait leurs idées en place en frappant les points sensibles. Je pense qu’il est inutile de vous faire un dessin.
  
  Insolente, insoumise et révoltée envers toutes ces approches machistes, elle ignorait le danger que pouvait représenter un homme dont la virilité avait été ridiculisée en public. On a souvent remarqué que les choses qui résistaient à l’homme, quand ce dernier les désirait, se muaient doucement en une obsession brûlante. Une passion qu’il était impératif d’assouvir au plus vite pour guérir cette frustration sexuelle et de punir l’impertinente qui avait osé se redresser. Un soir où elle rentrait du lycée après le ciné-club auquel elle faisait partie, elle ne pensait pas que ces 2 jeunes hommes qu’elle avait lésés en les repoussant férocement l’attendraient au détour d’une ruelle à l’abri des regards et de toutes âmes qui vivent. Il était dans les environs de 19h30, c’était l’hiver et les jours s’étaient raccourcis. La nuit avait étendu son voile noir dans le ciel depuis un bon moment déjà, seule la pâle lueur laiteuse de cette lune ronde et pleine venait distraire les ténèbres. Toute la journée elle s’était sentie énervée, irritante et agacée par la moindre chose qui n’allait pas dans son sens. Ce n’était pas ses règles, elle s’étaient terminées il y avait un peu plus d’une semaine. Si elle avait su que c’était tout bonnement sa mutation qui faisait surface…
  
  Saisie d’un fulgurant mal de crâne, elle avait baissé sa garde et ne pu interagir face à l’offensive. Le premier garçon la happa brusquement par la taille, plaqua une main sur sa bouche, la maîtrisa avec force et l’attira dans les profondeurs des ruelles, là où ses gémissements de révolte s’écrasaient contre les pierres ternes, humides et froides des murs. Elle se débattit violemment, de toutes ses forces, criblant les visages de ses agresseurs qu’elle avait reconnu d’un regard gorgé en haine. Si elle avait pu projeter des lames à travers le bronze de ses yeux, elle les aurait fièrement empalé pour découvrir la couleur de leurs tripes. Une faim étrangement carnassière se déversa en elle comme un doux nectar. Une soif de meurtre, de torture, de vengeance. Plus ils déchiraient ses vêtements, plus elle désirait leur arracher les membres. Plus leurs baisers humides et fiévreux dévoraient sa peau et plus elle se languissait de déchiqueter leurs lèvres grossières. Plus leurs mielleuses paroles se glissaient à son oreille, plus l’envie de leur ôter les cordes vocales s’intensifier. Elle était plongée dans un état second ou la colère avait infecté toutes ses cellules. Non, c’était plus que de la colère, ça allait bien au-delà de ça. La rage serait un qualificatif plus approprié. Quand ils violèrent cruellement son intimité, ils déclenchèrent en elle une douleur si vive et soudaine que ça accéléra le processus de mutation. Ses yeux se perdirent dans les lueurs mortes de la lune, offrant à ses pupilles un éclat phosphorescent tandis que sa respiration se faisait rauque et accélérée. Son corps entier s’irradia d’une chaleur extrême, fiévreuse. Sur le coup, les homos sapiens qui assouvissaient leur besoin primaire ne firent pas attention à la métamorphose que Fantine entamait. Elle parvint à mordre vivement la main qui était plaquée sur sa bouche. Interdite, elle ne lâcha pas prise, même sous le joug des hurlements du garçon, bien au contraire, elle ferma davantage sa mâchoire jusqu’à ce que le sang vienne à perler. L’agresseur qui était sur elle, se détacha prestement et rengaina son épée dans son fourreau, coupé net par ce qu’il voyait. Son désir se changea lentement en crainte quand ses yeux croisèrent ceux lumineux de la mutante, sa bouche souillée par le sang de son acolyte.
  
  « Ce qui commence dans le sang doit finir dans le sang »
  
  Il ne tarda pas à décamper, effrayée de se trouver face à une mutante, abandonnant lâchement son ami à son triste sort. Fantina ne lâcha prise qu’après lui avoir amputé la main de ses dents qui s’étaient lentement transformées en crocs acérés. Elle s’attaqua à sa gorge avant qu’il ne se mette à hurler et à ameuter la ville. Bien qu’abandonnée et en retrait, un hurlement d’une telle force ne passait pas inaperçu. C’est sous une forme humaine avec une rangée de dents animale qu’elle étouffa et assassina son assaillant. Mais même après sa vengeance assouvie, son corps lui ne semblait pas satisfait et continuait à se métamorphoser. Elle contint au mieux ses gémissements mais les anneaux de feu qui embrasaient ses os étaient à la limite du supplice. Son squelette émit une série de craquement effroyable et douloureux tandis qu’elle tomba au sol, à 4 pattes. Son système pileux s’accéléra grandement, recouvrant tout son corps d’un duvet brun/noir. Ses mains se changèrent en pattes dont les extrémités des ongles s’allongèrent pour donner de féroces griffes. Son visage connu un bouleversement surprenant aussi puisque ce dernier s’allongea pour laisser apparaître un long museau dont la gueule regorgeait de crocs plus aiguisés les uns que les autres. Deux longues oreilles se dressèrent fièrement sur son crâne. Adoptant l’aspect d’un être digitigrade, son squelette modifié ne lui permettait plus de se dresser sur ses postérieurs. Le timbre de sa voix dévia et n’émit plus aucun son humain. Elle s’apparentait désormais à des sanglots de loup. Parfaitement transformée en louve, Fantine s’échappa rapidement, laissant sa proie inerte au sol, fuyant la ville à vive allure. Elle n’était pas du tout consciente de ce qu’elle faisait. Ses pattes la conduisirent vers un bois où elle s’enfonça, cherchant à atteindre les hauteurs. Arrivée au sommet d’une colline, dissimulée sous les ramures des chênes imposants, la louve se dressa sur une bute en pierre et poussa un long et premier hurlement sous le regard attendrit, bienveillant et éclatant de sa nouvelle mère.
  
  L’aube. C’est dans la maison d’un parfait inconnu qu’elle se réveilla. Elle se souvenait de tout ce qui c’était passé mais refusait d’y croire, pensant à un cauchemar. Pourtant, celui qui l’avait recueillit lui assura que les faits d’hier avaient bel et bien été réels. Cet inconnu d’une trentaine d’année, bel homme, fringuant et avenant se présenta à la sauvageonne sous le nom de Gregory Lecter. Il lui avoua être médecin et la mis en confiance, l’assurant qu’elle n’avait rien à craindre de lui, mais la rebelle ne se laissa guère approcher. Elle ne présenta d’elle que sa mauvaise humeur, sa crainte, et ses griffes béantes. Un feulement animal s’échappa inconsciemment de sa gorge et fit comprendre au toubib qu’il avait plutôt intérêt à garder ses distances avec cette insoumise. A l’écoute de se son qui n’avait rien d’humain, il en profita pour combler les zones de blanc dans l’esprit de la louve. Il raconta qu’il l’avait trouvé la veille, à quelques mètres de son chalet, étendue au sol, inconsciente et perdue dans les bois. Il justifia la situation géographique de son domicile par son amour de la nature mais lui avoua plus tard qu’il s’était volontairement mis en retrait vis-à-vis des humains normaux par crainte de leurs préjugés. Oui, Grégory était un mutant. Télépathe, il découvrit les tortures et le bouleversement qu’avait connu son esprit tourmenté. Il ne relata pas les souvenirs de son viol mais mit un terme à ses doutes au sujet de sa métamorphose.
  
  - Tu n’es plus à Wakita Fantine mais à Cherokee. Tu as traversé 52 Km sous ta forme de louve durant la nuit et sur un rythme visiblement effréné pour que je te retrouve ainsi épuisée et agonisante devant ma porte.
  
  Il marqua un temps puis reprit sur un ton plus grave.
  
  - Il faut que tu saches qu’il t’ait maintenant impossible de retourner chez toi, tu t’exposerais à de trop nombreux dangers, surtout avec le crime que tu as commis et le fait que tu appartiennes aux mutants, l’espèce la plus détestée chez…les Autres. Tu dois tirer un trait sur ta vie d’antérieur et aller de l’avant avec ce qu’il te reste. Tu es une mutante. NOUS, toi et moi, sommes des mutants. Tu vas avoir besoin d’un mentor pour pouvoir canaliser et manier ce pouvoir indocile qui parcourt ton corps. Je suis le seul qui peut t’aider. Laisse moi être ton guide.
  
  Fantine resta confinée dans son mutisme, ne pipant mot ni expression. Elle ne semblait pas ravie d’apprendre qu’elle allait devoir rester avec lui, mais elle ne se révolta pas non plus contre les indications du médecin. Gregory fit la conversation tout seul et entretint ce monologue durant plusieurs jours. Pourtant, jamais il ne céda, il continua à lui parler, tous les jours jusqu’à ce qu’elle cède. C’était le premier exercice : gagner sa confiance. Au départ, il avait vraiment l’impression de s’occuper d’un animal farouche et inflexible puis au fur et à mesure, il sentit cette crainte disparaître et la curiosité s’insinuer sur sa jolie truffe, jusqu’au jour où elle lui adressa ses premières paroles.
  
  - Je suis prête. Enseignez-moi…
  
  Gregory ne ce précipita pas sur ces paroles pour lui en arracher d’autre, non, il se contenta de sourire d’un air satisfait et d’hocher la tête.
  
  
  - Demain.
  
  
  12 ans plus tard (2009)
  
  Dix années passèrent à la vitesse de l’éclaire. Beaucoup de chose avait basculé, la première étant la plus ahurissante : Fantine s’était mariée à Gregory. Elle avait appris à manier son pouvoir grâces aux conseils et à l’expérience du médecin. Ce ne fut pas chose facile de passer la bague au doigt à cette asociale, mais avec de la patience, de la délicatesse et de la tendresse, il parvint finalement à gagner le cœur de sa louve. Ils avaient quitté l’Oklahoma et avaient emménagé en plein cœur de New-York. Gregory lui apprit à combattre sa timidité, à chasser un tantinet cet aspect animal de sa personne pour faire ressortir cette part d’humanité enfouie. Il pu que se féliciter du résultat. Fantine souriait, riait même. Mais elle était surtout très amoureuse. Quand elle découvrit ses sentiments envers son mentor, Fantine se rappela une conversation avec sa mère qu’elles avaient entretenue sur le thème de l’amour.
  
  - Je sais que ce n’est pas très original ma chérie... L’amour est passion, obsession... Sa présence est vitale. Je veux dire tombe à la renverse, trouve quelqu’un que tu aimeras à la folie et qui t’aimera de la même manière. Trouver cet homme ? Et bien, laisse de côté ta tête et sois à l’écoute de ton cœur. S’il bat en tout cas je n’entends rien. La vérité ma chérie c’est que sans amour, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Être passé sur cette Terre sans connaître l’amour, le vrai, et bien, c’est être passé à côté de la vie. Il faut essayer de le trouver, parce que si tu n’as pas essayé, tu n’as pas vécu.
  
  Tout prenait son sens.
  Fantine avait suivit des études pour devenir infirmière, solidement soutenue par son médecin de mari. C’est sans grandes difficultés qu’elle obtint son DEI. Elle n’avait pas choisi ce métier pour suivre les traces de son époux, non, elle s’était découverte une véritable passion pour ce métier humanitaire. Venir d’elle-même, de son plein grès vers les gens, leur apporter une aide, du réconfort, des soins. Intervenir là où ils sont le plus vulnérable. L’infirmière offre des soins mais elle offre aussi un conseil, un espoir et c’est ça qu’elle aimait dans le rôle de la soignante ; l’approche humaine. C’était l’isolement que Gregory lui fait combattre. D’ailleurs, il disait souvent que l’important pour faire un bon médecin c’est de traiter le patient autant que sa maladie et pour ça il faut parier sur l’humain. Plonger au cœur de l’humain. C’est en croyant à ça qu’il était arrivé à extirper la belle des abysses. Hélas, comme le dit ce proverbe « Le bonheur ne dure qu’un temps. »
  
  Un jour, Fantine reçu un coup de téléphone de l’hôpital qui lui informa de l’hospitalisation de son époux. Ce dernier avait été poignardé à plusieurs reprises par l’un de ses confrères médecins, écœuré d’apprendre qu’il avait travaillé plusieurs années durant aux côtés d’un mutant. Gregory le considérait comme un ami et c’est basé sur cette confiance qu’il décida de s’ouvrir à lui en partageant son secret. Ce fut sa seule et décisive erreur, elle le conduisit à une mort certaine. Le médecin était un mutant trop bon et ne s’était jamais permis de violer la conscience de qui que se soit, pas même celle de son ami. Peut-être que s’il avait été un peu curieux, il aurait lu cette haine envers les mutants et se serait abstenu de tout aveux. Fantine se rendit à vive allure à l’hôpital, en larme, désespérée et le cœur à vif. Avant d’entrer, une aide-soignante s’excusa auprès d’elle lui intimant qu’il était parti il y avait à peine 5 minutes. La jeune femme bloqua sa respiration et tout sembla se figer autour d’elle. Elle était tenue captive dans un espace temps dès plus étrange où les secondes se muèrent progressivement en suaves éternités. Un courant électrisa son corps le rendant plus rigide qu’une banquise. L’air s’était alourdi, tout avait perdu de son éclat. Elle s’avança en direction du lit, s’écroula à genoux et s’empara de cette main encore un peu tiède que la vie venait de quitter. Vainement, elle le remua doucement comme lorsque l’on réveil quelqu’un, le semblant d’un sourire sans joie sur les lèvres. Le genre de sourire qui vous permet de refouler la triste réalité alors que vos yeux humides de souffrance vos trahissent délibérément.
  
  - Greg…Greg…
  
  
  Elle le secoua une seconde fois, explosant de chagrin, sa voix se brisant à l’appel de son nom. Déchirée, elle poussa un hurlement de souffrance, inhumain, rauque, venant du fond d'elle même, mélange de douleur et de soumission. Elle le pressa contre elle se mordant cruellement le bras afin d’y enterrer ses cris d’agonie. Une spirale l’emporta dans sa folie tournoyante réduisant un à un ses espoirs au néant. Elle sentit la pesanteur du ciel l’écraser sous lui alors que ses millions d’étoiles la transperçaient les unes après les autres. L’aide-soignante de tout à l’heure arriva dans la chambre, prise de panique face à ce cri d’agonie et c’est avec compassion qu’elle déposa sa main sur l’épaule de la jeune femme abattue. Fantine réagit comme brûlée au un fer rouge, et fusilla la soignante d’un regard polaire. Un puissant feulement envahit la pièce et commença à effrayer l’employée. Elle tendit ses mains devant elle en signe d’abdication, cherchant à faire baisser la tension qui animée la pièce mais rien à faire, Fantine était submergée par un courroux, une animosité et une souffrance sans nom.
  
  - Même si votre mari était malade, nous autres l’appréciions beaucoup et jamais nous ne l’aurions discriminé.
  
  - Malade ?! Mais qu’est-ce qui vous permet de nous qualifier ainsi ? La seule maladie de ce monde de pourri c’est l’homo sapiens et son éternel intolérance !
  
  Gronda t-elle férocement. C'est cette intolérance et cette barbarie qui jalonnèrent Fantine, et qui bouleversa pour toujours sa vision de l'homme et de ses instincts. Tout le travail qu’avait fournit Gregory durant toutes ces années tomba en miette et la sauvageonne d’entant repris du service. Elle ouvrit enfin les yeux sur ces humains qui n’aspiraient qu’à une chose : rougir du sang des mutants cette ville, ce monde qui n'avait, depuis bien longtemps déjà, plus rien d'un havre mais qui était devenue spectres et horreurs...Plus rien ne la retenait ici, elle avait été seule depuis trop longtemps et alors qu’elle venait de découvrir le sens de ce que voulait dire « être deux » on le lui arracha. La cruauté de l’homme le lui déroba. Fantine se transforma en louve et s’échappa en traversant la fenêtre de la manière la plus indiscrète possible afin de bien instaurer la terreur en chacun d’eux. Elle couru pendant longtemps sans réellement savoir où ça la conduirait, en vérité elle s’en fichait. Elle quitta la ville, terrorisa des gens, traversa de vastes plaines, gravit maintes collines et au bout d’une heure et demie de cavale déchaînée, s’arrêta aux pieds d’une montagne, bordée par divers bosquets. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’elle piétinait le territoire d’une communauté dont les médias parlaient tout le temps : La Confrérie. Cette même Confrérie qui accueille des mutants persuadés de leur supériorité face aux humains normaux, et qui ont choisi de s'allier pour accomplir leurs objectifs. Étrangement à cela, comme si elle avait été attendue, le leader de la Confrérie se présenta à elle, persuasion dans les yeux, dans l’allure, et dialogue convainquant en bouche. Il avait visiblement prévu son arrivée. Il commença courtoisement par saluer son courage et flatter ses pouvoirs, il passa ensuite aux présentations, la sienne puis celle de sa Confrérie. Fantine connaissait pertinemment ses intentions pour avoir écouté avec une grande attention ses discours à la télé. Après lui avoir exposé les possibilités infinies dont elle bénéficierait si elle rejoignait la Confrérie, Fantine se laissa guider et prendre sous son aile. Elle ne voyait pas qu’une vengeance en rejoignant ce groupe, elle distinguait une opportunité pour son engeance de se redresser, de s’affirmer sous l’écrasement et d’hurler au monde combien ils désiraient vivre. S’il fallait qu’il y ait une guerre pour faire respecter le droit de vivre, elle s’y engagerait envers et contre tout.
  
  Voilà plus d’un an qu’elle a rejoins la Confrérie. Elle a cessé d’exercer son métier d’infirmière, refusant d’offrir son temps, sa sueur, ses soins à des êtres qu’elle méprisait. Les fois où elle « revêt » son uniforme blanc, c’est lorsqu’elle panse les blessures de ses confrères mutants, rien de plus.

Comment avez vous connu le Forum ? : Via Jordan
Code ?

Citation :

on épée dans son fourreau,

Pouvoirs :

• Description :
  
  

  Citation :

  Son ouïe se rattache aux êtres qui lui sont chers, elle peut donc les détecter lorsqu’ils vagabondent dans son périmètre.

  → Heum, moi je comprends pas bien c'que ça veut dire... ^^'
  
  

  Citation :

  Quelque soit sa forme, lorsque la nuit tombe où lorsque l’obscurité la recouvre, ses yeux deviennent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour, ce qui est assez pénible dans le sens où les homo-sapiens ne sont pas habitués à voir ce genre de yeux chez leurs confrères. Elle se voit constamment obligée de porter des lentilles quand elle sort la nuit pour éviter d’éveiller l’affolement autour d’elle.

  → Et donc elle voile cette partie de ses yeux. Je suppose que du coup ça diminue sa capacité à voir de nuit ?
  
  

  Citation :

  Humaine, elle a une autonomie de 175 m environs. [note : à propos de l'ouïe ou de la vue, je sais plus.]

  → J'trouve ça marrant comme formulation, pour moi l'autonomie dans une structure de phrase comme celle-ci, ça se limitait à la capacité d'un appareil à rester allumer avant que la batterie soit vide... lol Enfin bon, peut-être.
  
  
• Niveaux de maitrise:
  
  

  Citation :

  Elle peut se transformer à volonté en louve et n’a pas de contrainte d’énergie pour demeurer sous sa forme animale tant qu’elle ne se bat pas. Par contre, lorsqu'une confrontation est amorcée et qu'elle encaisse des coups, son énergie décroît jusqu’à se retrouver vide si elle est mise KO. Face à des adversaires de taille, elle peut tenir un peu plus d’une heure.

  → Sous l'effet d'une forte émotion telle la colère ou la peur, la partie animale de Fantine prend-elle le dessus pour l'obliger à se métamorphoser ?
  → Lorsqu'elle est KO sous sa forme animale, reprend-elle forme humaine ou reste-t-elle ainsi indéfiniment?
  
  
  
• Lien entre les Pouvoirs:
  
  
  Ok.
  
  
  

Description Physique :

• Apparence :
  
  

  Citation :

  Transformée, Fantine pèse environs 25 km et mesure 1m40.

  → Perso, je pèse un bon marathon et demi.
  → La taille, c'est pas au garrot quand même ?
  
  
• Signes Particuliers :
  
  Ok.
  
  

Caractère :

• Mental :
  
  
  Ok. (Y'aime bien. ^^)

Histoire :

• Talents Particuliers :
  
  

  Citation :

  Elle touche à plusieurs domaines, que se soit la course à pied, la natation, l’équitation, les arts martiaux, elle éprouve une passion débordante pour les activités sportifs.

  → (Activités sportives, plutôt.) Quel niveau, en arts martiaux ? Amateur ou plus ?
  
  
• Possessions :
  
  Ok.
  
  
• Biographie :
  
  

  Citation :

  Un jour, Fantine reçu un coup de téléphone de l’hôpital qui lui informa de l’hospitalisation de son époux. Ce dernier avait été poignardé à plusieurs reprises par l’un de ses confrères médecins, écœuré d’apprendre qu’il avait travaillé plusieurs années durant aux côtés d’un mutant.

  → Quel salaud ! OO … hum, pardon.

Bon ben euh, voilà, j'ai plus rien à dire (ou comment passer de 11 pages de fiche à 2 de modération). Bravo. Lol !
On s'revoit dans quelques heures !