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 Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)

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Elizabeth Anne Sherman
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Elizabeth Anne Sherman


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MessageSujet: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 20:16

Je me renseigne presque tout le temps, je pense être une personne bien renseignée, qui est toujours à jour des différentes nouvelles qui se passent dans le monde. Je pense connaître beaucoup plus le monde des religions que presque n’importe qui dans mon coin. J’ai reçu trois nouveaux dossiers sur mon bureau au BAM, à cause de deux précédents missions que j’avais bien réalisé et que j’avais une belle expérience dans le FBI. Je me demande toutefois si mon choix de devenir une petite agente du BAM, c’est vraiment ce que je voulais. Je suis dans ma crise de trentaine depuis que je suis dans le FBI, je me pose toujours plusieurs questions sur ma vie et sur ma carrière. J’essaie de rester calme, encore. Je ne veux plus avoir de pensées trop existentielles pour me rendre encore plus dépressive qu’avant.

Je regarde un premier dossier, un dossier qui pouvait créer de différents problèmes au niveau de la communauté mutante qui se retrouvait dans un coin délabré de Manhattan, qu’on appelle maintenant Mutant Town. Un coin qui réfugie plusieurs mutants incapables de vie dans les quartiers humains, il avait un enfant qui a disparu dans ce coin. Les parents ont demandé les policiers d’aller le chercher. On dirait que les parents étaient vraiment honnêtes et que le jeune mutant s’était enfui de sa maison à cause surtout des moqueries à l’école.

Je contacte le BAM pour avoir un soutien technique à cause qu’on qualifiait quand même Mutant Town comme un ghetto, je reste néanmoins silencieuse sur ma préférence. J’apprécie beaucoup des agents comme Lisbeth Salander et Daniel Hopes, mais je n’ai presque jamais de chances d’avoir ce que j’aime dans la vie. Je n’ai presque eu jamais des choses que j’aimais vraiment dans ma vie.

On m’a donné Robert Mercer, c’est un agent avec que j’ai déjà travaillé. Il était digne de confiance, mais j’avais un peu de craintes de me faire séparer de mon équipe d’origine en travaillant avec le deuxième département. Je pense encore à moi, je dois vraiment être égoïste avec le temps. Je donne un coin pour qu’il me rejoigne plus facilement dans le coin de Mutant Town.

Je reste immobile devant mon véhicule qui est prit dans la neige. Je soupire, j’enlève la neige avec mes pieds, autour de ma voiture et je me dirige ensuite vers Manhattan. Cela me prend un peu de temps, mais je suis devant le petit restaurant auquel que j’ai donné rendez-vous pour Mercer. Le coin était quand même tranquille, malgré qu’il ait beaucoup de mutants. Il était quand même dix heures du matin, plusieurs d’entres-eux sont en train de travailler. C’était parfait ainsi, on va pouvoir faire une enquête sans être déranger.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeSam 12 Mar 2011 - 14:00

Mercer n’avait pas dormit de la nuit. Il s’était attardé dans un resto jusqu’à sa fermeture. Ensuite, il avait traversé la rue pour écouler une partie de la nuit dans une taverne assez classique de cartier. Assis seul au fond du bar, il avait analyser les gens normal. Il regardait leurs habitudes, leur comportement, leurs réactions, bref comment ils agissaient. Près de lui, un jeune couple jouait au pool sans rater une occasion de se bécoter. Assis devant une machine de vidéo poker, un mec s’enfilait des cafés sans répit comme s’il espérait resté assez longtemps éveillé pour gagner le gros lot. La serveuse affichait un visage fatiguer malgré tout elle gardait un faux sourire lorsqu’elle servait à boire. Celui-ci disparaissait dès qu’elle faisait dos… Ainsi, il analysa tout le monde. En fait la Machine cherchait à comprendre ce qui changeait en lui. Pourquoi était-il de plus en plus difficile pour lui de ressentir ces petites émotions qui font que l’on est vivant; l’amour, l’espoir, la compassion, la joie ou même l’angoisse, le stress ou la colère. Il connaissait ces émotions, mais avec le temps ceux-ci devenaient de plus en plus dénuer de sens. Il fini son verre et quitta les lieux lorsque la barman dicta la fermeture. Il déambula un brin dans les rues éclairer et enneiger de NY.

De gros flocons tombaient doucement. Il y avait une légère accumulation. Après chaque pas, il y avait une empreinte profonde. Il avançait perdu dans ses pensés sans réellement faire attention où il se dirigeait. Il fini par se retrouver dans une petite église illuminé sur le coin des rues Washington et Lincoln. La lumière passait à travers d’imposants vitraux majestueux et religieux. La porte était déverrouillée et l’église était chaude et accueillante. Il était évident qu’il y avait une surveillance active mener par les bonnes intentions du prêcheur. Il était toujours en retrait et laissait les âmes venir à lui. Il préparait avant chaque nuit du café et des petits gâteaux si bien qu’il y avait beaucoup d’individus perdus qui le visitait; des itinérant, des junkies et des prostitués. Robert avait prit un siège à l’avant et il eu une longue réflexion théorique sur la foi, la religion et Dieu. Pour lui les croyants étaient des être si irrationnels qu’il ne pouvait les comprendre. Les faits étaient si concrets et les lois physiques si tangible qu’il devenait impossible pour lui de croire à toute cette spiritualité. La vie pour lui ne s’expliquait pas par l’âme ou un souffle divin, mais un presque vulgaire courant électrique qui animaient les tissus humains… Chaque élément de l’univers avait une raison et une explication scientifique. Il connaissait par cœur la bible et le jugement cynique qu’il en faisait était qu’il ne s’agissait que d’un livre regroupant quelques histoires avec des morales soit trop générales, soit trop traditionnelles, regroupés autours de quelques mutants charismatique. Son avis sur les autres religions étaient la même. Sa philosophie était encrée dans la science et les grands penseurs. Mais, il refusait tout ce qui pouvait être divin, car ceci avait un aspect absolu qu’il trouvait impossible. Les grands philosophes grecs pouvaient être remis dans leur contexte, alors que les prophètes devaient refléter une pensé universel et intemporelle, car elle était supposément dictée par Dieu. Leurs pensés avaient pourtant vieillis et s’était au fils des siècles déconnecté de la société qui continuait d’évoluer. Il était par contre fasciné par les croyants. Le concept de foi était pour lui tellement étrange et éloigné qu’il cherchait souvent à le comprendre. Les résultats ne venaient jamais à lui par contre. C’est dans cette église qu’il passa le reste de la nuit à regarder l’énorme croix en bois orné d’or.

Il sortit du bâtiment alors que les rayons de soleil se levaient. La neige avait cessé, mais il y avait une bonne épaisseur blanche au sol. Il arriva tôt au petit restaurant. Au bout de quelques minutes, il se permit de commander un déjeuner complet. Il finit rapidement son copieux repas composé d’œufs, de pains, de saucisses, de patates et de bacons. Son appétit était vorace et lorsque l’agente Sherman entre dans le restaurant, il recevait au même moment une deuxième assiette. Elle est identique à la précédente. Poliment, il s’expliqua :

-J’espère que ça ne vous dérange pas si j’ai déjà commander, mais vous êtes en retard et avec ces odeurs…
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Elizabeth Anne Sherman
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeMar 15 Mar 2011 - 4:05

Je ne me suis jamais vraiment habituée à ce monde. Vous savez pourquoi? Je pense que j’ai arrêté de grandir quand ma famille est morte. J’ai essayé de grandir comme les autres, mais je n’étais pas capable de l’accepter. Je ne crois pas que mon grand-père est toujours vivant, il doit être presque le seul membre de ma famille, qui n’est pas encore mort. Je suis encore fatiguée, je frotte mes yeux. La prochaine fois, je vais essayée de dormir un peu plus longtemps à place de perdre mon temps de travailler pour une agence du gouvernement inutile.

La religion est quelques choses de beaucoup plus complexes, que l’existence d’une force métaphysique. Je me rappelle d’un livre d’un certain Pavel Lemieux; un russio-canadien qui parlait beaucoup de religion dans la fiction, il était professeur à une Université au Canada, mais il avait déjà écrit une fiction toujours aussi intéressante. Un super-héros désabusé décide de quitter la Terre, parce qu’il ne retrouve pas un sens particulier donné par les valeurs humaines. Il décide de partir très loin, plus loin de la galaxie de Pégase, plus loin que tout.

Pourquoi? Pour essayer de retrouver un sens universel à la vie. Il continue son voyage et il se retrouve seul dans son voyage. Il regarde des magnifiques paysages dans l’univers, mais il n’entend plus rien. Il commence à réfléchir sur l’humanité et sur la trace de l’humanité dans l’univers. Est-ce que l’univers est un grand océan qui caché par un sol. Un sol comme les humains exploitent si facilement de l’océan. Il avait quelques choses de supérieur derrière l’univers, au-dessous de lui. Toutefois, il n’avait pas de règles ou de conformités universelles. La chance de la création de l’humanité n’est pas elle-même un miracle? La création atomique de l’univers n’est pas un miracle à elle-même? Le Big Bang n’est pas un miracle? Peut-être qu’il avait plein de défauts pour l’être humain, mais c’est plus complexe que la nature humaine ou les guerres. C’est beaucoup plus complexe que des systèmes économiques et de l’exploitation, c’est l’histoire de la création, de l’évolution et de la mort.

Rien. Dans la galaxie, rien dans l’univers, explique ce genre de phénomènes, pourquoi l’humain est capable de vivre, si ce n’est pas un miracle? J’arrive dans le restaurant avec un petit sourire pour me diriger vers Robert. Je frotte de nouveau mes yeux, à cause de ma fatigue, pour voir qu’un plat arrive directement à ma place. Il avait donc déjà commandé pour moi. Ce n’est pas très grave, mais je n’avais pas très faim.

« Désolée, il avait un peu de trafics. »

Je m’assois sur le siège pour prendre avec la fourchette un peu de nourritures. Je commence un peu de lui parler de l’enquête avec une fatigue bien ressentie dans ma voix.

« On travaille sur un dossier facile aujourd’hui, Bob. C’est l’affaire d’un jeune mutant qui a fugué de sa maison pour se rendre ici, on doit de le retrouver. Tu as des idées pour essayer de le retrouver? »

Je mange une grande bouche-bée en attendant une réponse de Robert.
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 22:40

Les deux assiettes étaient servies et semblaient aussi copieuses que délicieuses. Malgré le fait qu’il avait déjà mangé près de 1kg de nourriture quelques minutes avant, il mangeait ses œufs avec appétit. Robert ne semblait pas du tout affecté par sa nuit blanche. En fait, Robert n’avait jamais besoin de dormir au sens traditionnel et souvent il pouvait compenser une bonne nuit par quelques minutes de charge électrique. L’agente aussi avait eu peu de sommeil et ceci se voyait à chacun de ses tics. Ses yeux étaient soulignés par des cernes foncés. Ses cheveux semblaient secs et chacun de ces mouvements semblait être fait avec moins de tonus qu’à l’habitude.

Cette nuit, alors qu’il contemplait la croix, ses réflexions avaient porté sur les probabilités qui résulterait à en arriver à l’état actuel des choses. Les probabilités étaient minuscules presque nul. C’était ce qui était le plus beau avec les chiffres, même petit, il existe. Dans l’univers, il y avait des milliards de planètes. Ces planètes avaient été soumises à des milliards d’évènements au fils de milliards d’années. Tout ceci faisait donc un infini de combinaison et autant de résultat possibles. Étrangement l’un de ces résultats avait fini par être une jolie chanteuse pop siliconer avec les cheveux platine, mais totalement dépourvue de tallen… C’est ce qui est bien avec les probabilités, le résultat n’est jamais garanti… Une chance infime, à l’échelle de l’univers, avait résulté pour créé le monde actuel et avait permis à cette chanteuse de vendre plus de 3 millions d’albums. Cette probabilité était peut-être petite, voire unique, mais elle restait réelle, calculable et résultante du hasard. Pourtant ce matin, il ne pensait qu’à manger ses œufs.

Elle lui présenta rapidement les premières lignes de la mission. Elle semblait banale au point d’être faite par une simple police municipale. Mais le quartier de Mutant Town était un véritable ghetto mutant et c’est surement pour cela que l’affaire avait rebondi sur le bureau de Liz. Étrangement, elle se permit d’être très familière en le surnommant Bob. Robert le remarqua, mais il ne réagit pas. Son nom aurait pu être un numéro qu’il s’en fichait; au fond c’était qu’un repère pour identifier une personne. Il était pourtant amusé par ce surnom, car personne ne l’avait surnommé ainsi depuis plus de 40 ou 50 ans. Calmement, sans même laisser paraitre une pointe d’humour, il lui dit :

-Lili… Tu as le dossier? On sait quoi sur lui?

L’humour était très mal maitrisé par la Machine, car il tentait toujours de rationaliser les calembours, quiproquo et autres jeux de l’esprit humoristique. Il s’était par contre trouvé les bons propos pour appuyé l’effet de ses paroles il cru qu’être aussi familier avec l’agent Sherman pouvait lui permettre de tisser certain lien affectif. C’était une chance à prendre, car pour lui le fait de tisser des liens devenait de plus en plus difficile, car il comprenait de moins en moins leur émotion.

Il prit le dossier après s’être essuyé sa main droite sur sa serviette. L’enfant avait 15 ans. Il avait passé la majorité de sa vie dans le quartier de Mutant Town après que ses parents s’y soient aménagés. Il avait fait la une des journaux à sa naissance, car il était l’un de ses rares mutants possédant une mutation dès la naissance. En fait, son corps produisait une lumière d’une façon passive, un peu comme sur les peintures de la religion catholique représentant Jésus. Certains avaient cru au retour du Christ, mais rapidement les médias avaient passé à autre chose au point qu’il fut oublié par la population générale. Une scecte l,avait peut-être enlevé, mais ceci semblait peut probable. Publiquement, il ne semblait pas posséder d’autre faculté que celle d’illuminer. Il connu donc une enfance difficile où il était compliqué pour lui de se faire accepter. Ses parents, de classe moyenne et bien intentionnée, avaient donc déménagé pour faciliter son intégration. Sans grand résultat, car il était du type solitaire. Depuis quelques mois, il avait drastiquement changé de style vestimentaire pour adopter un look gothique. La thèse de la fuite restait la plus logique. Mercer émit une suggestion :

- Pourquoi ne pas commencer par inspecter les lieux qu’il fréquentait normalement? Commençons par ceux où l’on peut manger, car s’il n’a pas eu de vrai repas depuis quelques jours, il doit être affamé…


Robert se remit a mangé en attendant de voir si elle avait une meilleure idée.
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeSam 26 Mar 2011 - 19:10

« Tu as fais quoi à l’école, Liz? »

« Dans la première parti du matin, on a essayé de faire des mathématiques, mais c’est bien compliqué et je ne comprenais pas beaucoup de choses. Après le dîner, on était obligé de dire ce qu’on voulait faire plus tard, moi je veux devenir cardinal, mais tout le monde a rit, alors j’ai changé d’avis et j’ai dis que je voulais devenir policière comme dans les séries. C’est vraiment cool d’être une policière, tu te fais connaître presque partout pour ta gentillesse et tu aides des gens qui ont besoin d’aide! »


Je regarde mon plat silencieusement, j’ai une mauvaise mémoire, mais on dirait que parfois des souvenirs se mélangent. Je ne suis plus maintenant devant Robert, je suis à table avec mes parents, un à face de l’autre, mon frère est devant moi et mon chien se retrouve au salon en train de dormir. Mon père, il parle beaucoup de religion à la table, et ma mère le supporte toujours très bien. Je reste enfermée sur mon siège et je mange. Je ne dis rien de mal, parce qu’il va m’arriver certainement un gros malheur si je parle beaucoup trop. Je bois de l’eau, je soupire pour essayer de voir si mon père est conscient à ce que je lui ai dis.

Non, il semble être encore dans son monde. Mon frère ne me regarde pas, et ma mère ne fait pas trop attention à moi. Je me sens inutile, je continue de manger mon plat silencieusement. Mon frère a eu une mauvaise note dans son examen de français, ma mère le gronde. Elle ne me félicite pas pour mon A en histoire. On dirait que je dois faire des mauvais coups pour me faire apercevoir. On dirait que l’être humain doit faire des mauvais coups pour se sentir beaucoup mieux.

Je reviens dans mon monde, quand je semble entendre mon nom. Ce n’était pas exactement mon nom, mais bien un petit surnom peut-être pour se venger du surnom que je lui avais donné.

« Il s’est fait harcelé par des gamins de son âge à l’école, ses parents étaient complètement désespérés et il a commencé après quelques temps de ne plus venir à son école. Il a ensuite fugué de sa maison pour ne plus se faire embêter. On l’a vu une dernière fois dans ce quartier, mais on a peur qu’il ne soit pas assez responsable pour s’autogérer. Alors, on va le chercher et on le remet à ses parents. »

C’était une mission bien facile pour presque n’importe quels mutants. On doit simplement retrouvé le petit jeune en question pour ensuite le ramener à sa famille respective. Le plus gros des problèmes vient surtout de retrouver le jeune dans un quartier aussi pauvre et ayant beaucoup de problème de profilage social et de discrimination.

« Faudrait commencer par les centres urbains pour les pauvres au début. On pourrait peut-être retrouver quelques renseignements sur le jeune en question. Je ne pense pas qu’il va être capable de se charger tout seul, alors il va demander de l’aide à un œuvre de charité ou à l’église pour lui donner de la nourriture et du confort. Je ne pense pas qu’il va revenir dans son coin, selon ses parents, il a souvent été maltraité dans son quartier à cause de sa mutation visible. Tu en penses quoi? »
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeLun 28 Mar 2011 - 22:34

Le déjeuner était complet et la suggestion de Lisbeth avait du sens. Étrangement Robert eu une pensé pour sa jeunesse qui était depuis très longtemps disparu. Il avait plus de 120 ans, mais son corps semblait figé. Les souvenirs des détresses de l’adolescence étaient donc très loin pour lui. Ajouter à toutes ces années le fait que son cœur était maintenant fait en acier et vous comprendrez comme cet enfant est émotionnellement loin de l’agent. En fait, plus le temps passait et plus Robert s’éloignait des émotions humaines.

Robert appela poliment la serveuse lorsque son assiette fut complètement nettoyer avec un dernier bout de pain. Il régla en argent les deux factures. Il prit une dernière gorgé de son vert de jus d’orange et se leva pour enfiler son manteau. Alor qu’il l’enfilait, il jeta un dernier coup d’œil à la photo du jeune. Étrangement, sa mutation produisait un effet de lumière qui rendait difficile de voir l’image ; un peu comme une photo prit alors que la lumière tu soleil ébloui la caméra. Son large toupet cachait un bon parti de son visage gauche. Ses cheveux étaient teint complètement noirs. Son large anneau dans le nez lui donnait des aires de taureaux et ceci avait surement choqué ses parents… Ses traits étaient fins et juvénile. Sa peau était lisse et imberbe et ses lèves minces ne souriraient pas. On remarquait même une couche de mascara noir autour de ses yeux qui augmentait la tristesse de ceux-ci. Bref, c’était un archétype ténébreux.

Robert proposa de prendre son camion et ensemble ils se dirigeaient vers son véhicule. Rapidement, ils rendirent à un premier centre urbain. Les réponses obtenues étaient toujours courtes et teintées par leur méfiance envers les agents du BAM. C’était un peu normal, car plusieurs d’entre eux avait eu de mauvaises expériences avec la police… Certain refusait même de regarder la photo. Pourtant d’autres étaient touchés par le fait que s’était un enfant et osait nous donner leur avis. Aucune information utile ne fut recueillie dans ce centre. Personne ne semblait l’avoir vu dans les derniers jours. Ce fut le même scénario pour les 4 ou 5 centres suivants.

L’avant-midi était presque complété lorsqu’ils décidaient de tenté l’une des églises du cartier. L’église était d’une architecture moderne et fait simplement avec des matériaux de base qualité. On était loin des grandiose églises néogothiques de Rome. Elle ressemblait plutôt à une simple maison de brique et seul son petit cloché permettait de reconnaitre sa fonction. La brique rouge était défraichie. Le bâtiment était donc pauvre presque délabré et à l’image du cartier. Dans la petit escalier de l’entré, il y avait deux clochards qui tentaient de dormir au son des voitures qui circulaient. L’autre coté de la rue, il y en avait un troisième qui mendiait. Cette église était tenue par un jeune pasteur protestant afro-américain. Il était passablement connu dans le cartier pour aider et nourrir les itinérants, drogués et prostitués qui se présentait à lui. Robert cogna deux bons coups sur la porte et recula. Rapidement, une personne vint leurs ouvrir.


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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeSam 9 Avr 2011 - 2:20

Quand, on découvre la vérité sociale ou historique, on se fait toujours très mal. Je cache tout mon visage choqué, frustré ou détruite derrière mon travail, je semble être compétente quand, en réalité, j’ai envie simplement de tout éclater autour de moi. Je connaissais bien les rues de la ville, les études m’avaient toujours amené une certaine idée des milieux les plus pauvres. Je ne cache pas mon désir d’avoir une vie meilleure, mais ma vie n’était plus vraiment importante depuis quelques temps. Mes enfants étaient devenus beaucoup plus importants. Je me rappelle d’une dispute que j’ai eue avec mon supérieur une fois. Sur le comportement humain et surtout sur le jugement qu’on pouvait se faire, même des pires criminels de la société. Notre travail n’était pas de juger les criminels, mais de les comprendre et de les arrêter, parce qu’ils sortaient d’un cadre légal dans notre société. J’ai eu beaucoup de difficultés avec certains coéquipiers, qui se permettaient toujours d’avoir un jugement sur la pauvreté ou sur la création de certains milieux pauvres dans les grandes métropoles américaines. On jugeait beaucoup trop vite ce genre de personnes quand on ne les comprenait pas encore. Je voulais payer ma note comme une grande fille, mais Robert avait prit une certaine avance.

Je soupire un petit coup, je n’aime pas qu’on soit galant avec moi. Je n’aimais plus vraiment les hommes depuis que mon mari a commencé à être violent. Je reste quand même silencieuse devant mon coéquipier, je ne proteste pas. Je ne suis jamais vraiment capable de protester. Je n’ai pas vraiment ce qu’il a fait, mais il avait eu une lumière éblouissante qui m’est apparu dans un coup sur lui. Je ne pose pas de questions, je pose rarement des questions aux autres. On commence donc à fouiller dans de différents centres urbains pour les défavorisés. Encore une fois, je me retrouve dans la vérité des pauvres. J’essaie d’ignorer tous les problèmes, mais j’en reste quand même sensible.

On a questionné certains drogués, certains sans-abris et d’autres. Je ne pouvais pas tous les nommer, dans certains cas, on retrouve des gens qui ont certains tics de problèmes mentaux ou encore d’handicap physique. Aucun résultat concluant et aucunes personnes ne semblaient cachés des informations ou suspectes. On se dirige ensuite à l’église, où souvent certains pauvres sont bien accueillis contre les vœux de foi. Il était contrôlé par un jeune afro-américain qui chantait habituellement des belles petites chansons durant la messe. Toutefois, je suis un peu surprise de découvrir un autre prêtre ouvrir la porte. Il était un peu plus vieux, mais aussi d’origines afro-américaines.

« Monsieur Simms… »

« Bonjour madame Sherman et monsieur? »

Il avait marqué une petite pause.

« Vous croyez toujours que je tue des enfants durant mes heures perdus? Vous savez madame Sherman que je peux vous poursuivre pour harcèlement criminel… »

« Je ne suis pas ici pour toi… où est l’autre prêtre qui contrôle l’église? »

« Il est parti à Boston pour la réunion des catholiques chrétiens… Vous croyez maintenant que c’est lui le pédophile? »

« Vous me reparlez de cette enquête et je vous promets que j’appelle le FBI pour enquêter ici. On recherche un jeune. Alors, tu ouvres ta gueule pour nous dire où se trouve le jeune et tu ne dis plus rien. »


Je lui montre la photo.

« Je l’ai vu une fois… »

Je lui fais un signe de doigt de continuer.

« Il dormait proche de la petite bidonville créée à l’Ouest du quartier… Il était avec un groupe de jeunes mutants… »
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeSam 9 Avr 2011 - 18:21

La porte s’offrit et derrière celle-ci, il y avait un homme qui avait une bonne quarantaine d’année. Il été grand, près de 2m, et très élancé. Il avait presque l’aire d’un ruban. Il ne devait pas dépasser les 70-75 kg. On dirait d’un simple coût d’œil qu’il s’agit d’un squelette recouvert d’une pellicule de peau. Ses habits étaient ecclésiastiques et il portait une énorme croix dorée du coup. Il portait un veston et un chandail à col romain. Tout était d’un beau noir excepté son collet d’un blanc immaculé. Son attitude démontrait beaucoup d’hostilité envers l’agente Sherman. Leur rencontre datait un peu, mais les émotions étaient encore vives. La situation aurait sûrement été plus simple si le pasteur Carter n’était pas parti en séminaire interreligieux entre protestant et catholique. Sa jeunesse et son ouverture faisait de lui un représentant apprécié des autres communautés religieuses. C’était loin d’être le cas de du Père Simms qui était connu pour ses propos extrêmement conservateurs et fermé. Bref, peu de gens comprenaient comment ces deux hommes maintenaient une si profonde relation depuis plus d’une vingtaine d’année.

Robert tenta rapidement de calmer la situation. Enfin, ils possédaient le début d’un indice et ils ne pouvaient pas passer à côté à cause de vieille querelle. La vie de l’enfant était peut-être en danger et il ne fallait pas compromettre l’enquête. Robert s’avait faire la part des choses et son détachement émotionnel faisait de lui une personne très rationnel pour ce genre de situation. Doucement, il déposa sa main sur les épaules de Liz et de sa voix calme il dit :

-Père Simms, ne serait-il pas possible de nous laisser entrer pour qu’on discute de tout ceci calmement?

Le regard de l’agent Mercer était insistant et d’un calme contagieux. Après quelques secondes les yeux dans les yeux, le Père Simms jeta un dernier regard inhospitalier à la policière et ouvrit complètement la porte. Il accompagna d’un geste son invitation. L’église était petite à l’intérieur et les bouts des allés étaient complétés par des chaises en acier. C’était un signe évident que l’église débordait de participants durant les messes gospels du Père Carter. La Machine se dirigea sans hésitation vers une table. Sur celle-ci, il y avait une cafetière remplie, de l’eau chaude, de nombreux gâteau sec et une boite de thé. Il se permit, sans poser de questions à qui que se soit, de versé 3 bonnes tasses d’eau chaude. Délicatement, il déposa un sachet de thé dans chaque tasse. Il remua le tout et les apporta. Jamais il n’avait cherché à savoir si quelqu’un en voulait… Il tendit les tasses et le prêtre en prit une. Il déposa la troisième tasse près de l’agente. Tous trois étaient donc assis en cercle sur les fameuses chaises d’acier bon marché. Mercer reprit les propos de l’homme :

-Alors Père Simms, vous dites l’avoir vu traîner dans les districts ouest du cartier? Pouvez-vous nous en dire plus?

Le témoin était plus calme et après une petite gorgée il reprit :

-C’était hier… il devait être quoi 23h ou minuit. Je revenais de l’aéroport. J’étais allé porter Joseph pour son séminaire à Boston. C’était pour cela que j’avais tardé à me coucher. D’habitude je me couche tôt, car je dois me levé très tôt…

Robert l’intérompit poliment:

-Père Simms, et le jeune svp?

Le Père Samuel Simms reprit donc :

-Oui, j’en arrivais. En face de mon appartement, il y a une petite épicerie. Elle appartient à un certain Julian Carlos. C’est un mexicain qui habite le cartier depuis quoi au moins 25 ans…

-Mon Père, svp!

Dit fermement l’agent pour évité qu’il se perde dans d’autres détailles inutiles.

-C’est là que je les ai vu. Il devait être une bande de 7 ou 8 jeunes. Pauvre M. Carlos, c’est un bien charmant vieil homme, un bon pratiquant, mais les jeunes n’ont plus de respect pour personne. Il se fait cambrioler à chaque mois. Heureusement, il ne se fait jamais blesser…

-Mon père svp, alors le jeune Peter Moskovitz était l’un des cambrioleurs?

Il lui représenta la photo pour être sur qu’il ne se trompe pas.

-Difficile de le raté, son visage illuminait d’une si belle façon. Presque divine. Il était à la traîne du groupe et s’emblait passif presque témoin malgré lui. Il avait peur selon moi. Il n’est même pas rentrer dans l’épicerie… Le problème avec eux, c’est le chef… Une vrai fripouille et il lui a même foutu une violente tape derrière la tête pour que votre jeune se bouge. Ensuite, je les ai perdu de vu. Je sais rien de plus.

Robert but une première et dernière gorgée de sa tasse et remercia poliment le prêtre pour son témoignage. Ils n’insistèrent pas pour d’autres information et une fois à l’extérieur il proposa à sa coéquipière d’allé visité l’épicerie en question.
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Elizabeth Anne Sherman
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeMer 4 Mai 2011 - 3:58

C’est vrai que je suis hostile envers cette personne, mais Robert ne pouvait pas connaître les grands détails de son influence dans la communauté religieuse et aussi les différentes enquêtes du FBI autour de lui. Oui, je ne l’aimais pas beaucoup pour ses larges propos religieux qui dépassaient souvent une pensée logique. On ne pouvait pas beaucoup l’aimer autour de ce sujet, mais je ne l’aimais pas beaucoup, surtout sur un autre sujet bien plus important. Le FBI avait déjà ouvert un dossier spécial sur cet homme sur des enquêtes de pédophilie, mais il a été capable de s’en sortir sans aucun procès à cause du manque de preuves. Je décide de me taire pour laisser continuer Robert dans mon dossier. Je savais très bien que mon jugement moral envers ce vieux pervers, pouvait poser plusieurs autres questions éthiques sur ma communication.

Je décide quand même de prendre la tasse de mon coéquipier, mais je reste encore très discrète. Je n’interviens plus vraiment dans le sujet pour éviter d’autres débordements de ma part. Je ne savais pas si le BAM possédait une commission d’enquête sur l’éthique, mais je savais très bien que je pouvais recevoir plusieurs plaintes au niveau de l’intervention de mes émotions dans ce débat fort animé.

Il donnait quand même plusieurs détails sur un groupe de cambrioleur qui peut beaucoup nous aider. J’étais assez déconcentrée par ma forte animosité envers le prêtre religieux. Je n’interviens plus vraiment parce que mon coéquipier avait quand même des meilleures tendances pour discuter avec cette personne. Quand, nous finissons notre intervention avec le prêtre, je me dirige vers la porte sans lui dire un mot supplémentaire ou sans remercier sa coopération. Toutefois, il décide d’intervenir quand je quitte les lieux.

« Faites attention, Monsieur, votre coéquipière est très loin d’être digne de confiance. »

Je ne réponds pas à la provocation, de toute façon, je n’ai pas besoin l’avis d’un homme comme lui pour me faire abaisser, je suis bien capable de le faire moi seule. J’attends donc l’analyse de Mercer à l’extérieur de la construction pour continuer un peu plus notre enquête.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 16:54

Les portes lourdes de l’église se refermaient lentement. Malgré les avertissements du prêtre et de la perte de calme, Robert ne fit aucun commentaire sur le manque de professionnalisme de sa coéquipière. Robert était si calme et calculateur qu’une perte de contrôle émotionnel ne lui arrivait pratiquement plus jamais. Il ne chercha même pas à savoir les dessous de leur relation ou les raisons de sa réaction, car il savait que ceci ne concernait en rien l’enquête en cours. Son regard froid et impitoyable soutenu était beaucoup plus puissant que n’importe quelle parole pour critiquer sa conduite. Il se compte de dire simplement :

-Allons visiter ce M. Julian Carlos. L’enquête continue…

Les agents montèrent simplement dans le véhicule de service. Son plan était simple, mais il ne prit même pas le temps d’expliquer, comme s’il avait moins confiance en elle ou qu’il désirait maintenant compter que sur lui pour l’enquête. Le visionnement des bandes vidéo ne servirait probablement à rien étant donné qu’il n’avait pas pénétré la porte d’entrée de l’épicerie. On pourrait par contre identifier d’autres petits truands et remonter leur trace et retrouver le jeune. Par la suite, on pourrait aussi avoir le témoignage de ce propriétaire…

La route était assez monotone et Robert, peu loquace à l’habitude, était cette foi carrément muet. Sa réflexion était constante et il jonglait avec ses idées et ses théories. Un bon travail d’équipe aurait voulu un partage de ces réflexions, mais il n’en croyait pas nécessaire d’agit ainsi. Il n’avait jamais confiance envers les gens émotifs, car ceux-ci étaient trop irrationnels pour être digne de confiance. C’était encore pire lorsqu’il s’agissait d’un agent. Elle avait pourtant démontré un très bon sang froid lors de leur précédente mission au siège social de BKT.

*J’ai jugé trop rapidement Sherman, elle est trop émotive et elle ne vaut pas mieux que la majorité des humains irréfléchis qui existent. De vulgaire bêtes... La raison est la différence entre l’homme et l’animal…*

Les critiques de l’agent envers les émotions étaient sanglantes. Pour lui, la raison avait pris tellement de place dans son cerveau mécanique qu’il n’y avait maintenant que l’espace pour l’ombre d’une émotion. La raison était le seul outil utile pour mener un processus de réflexion et prendre une décision. La voiture banalisée des agents attendait à un feu rouge, à trois ou à quatre kilomètres de la destination, une bande de jeunes gothiques traversa la rue. En tête du groupe, il y avait l’enfant disparu. Sa lumière qui irradiait de son visage était évidente et unique. C’était lui. Sa position de tête et son assurance contrastée avait les informations que les témoins avaient données. Un évènement particulier l’avait transformé. Les agents devaient tenter de le ramener en sécurité.
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeMar 10 Mai 2011 - 5:18

Je sentais un peu le comportement de Mercer envers moi, oui il ne comprenait pas vraiment, personne ne pouvait comprendre toutes mes tensions autour de plusieurs problèmes importants dans ma vie. Le dossier de Mercer était rempli d’une certaine ignorance et innocence derrière sa vie, il a bien servi un pays quand c’est totalement illogique. J’embarque dans la voiture sans vraiment me plaindre, mais je reste quand même sur ma défensive sur mon comportement. Les gens pensaient toujours agir selon le gros bon sens ou selon une logique préconçue des êtres humains. Plusieurs justices croyaient être tellement logiques par leurs principes constitutionnels ou religieux. On dirait vraiment qu’il ne désirait pas vraiment reparler du sujet avec moi. Je me frotte un peu le visage, c’était un petit signe de stress parce que je trouvais que son comportement avait beaucoup changé entre le début de la mission et le rencontre avec le fameux prêtre.

« Désolée pour mon comportement, mais nous avons eu beaucoup de problèmes en justice avec ce prêtre. C’était une longue enquête qui doit encore traîner encore dans les bureaux du FBI, mais on s’est attisé beaucoup de haines de plusieurs organisations religieuses catholiques. »


J’ouvre un peu la fenêtre pour laisser la fumée de ma cigarette sortir de la voiture. Je laisse un peu mes pensées se traversaient entre eux. Je ne crois pas que je vais lui adresser une autre phrase du reste de notre travail, mais je dois quand même dire quelques choses avant de fermer un peu ma gueule pour le reste de la journée.

« On me disait toujours d’avoir le comportement le plus logique quand je travaillais ou quand j’étudiais. On me disait toujours d’avoir le comportement le plus neutre possible pendant les enquêtes, que tout jugement d’opinions ne peut pas être communiqué pendant des missions. Mais, c’est toujours aussi étrange, on croit parfois que notre comportement est logique ou réagit selon un code moral invisible du gros bon sens, mais en réalité, on essaie de nous faire croire que certains comportements sont rationnels et d’autres comportements sont beaucoup plus irrationnels.

On essaie de nous faire croire que la justice est universelle ou que même le nationalisme ou le patriotisme reste une base logique, quand c’est même aussi irrationnel à ce qu’on peut retrouver dans la religion. On dit toujours que l’être humain a une base naturelle devant les animaux, mais on se construit notre base naturelle pour créer plusieurs jugements et pour créer notre propre logique. Est-ce que nous sommes logiques? Est-ce que c’est logique de faire des enquêtes sur les mutants? Est-ce que c’est logique de combattre pour un pays?

Personne n’est vraiment logique, on croit que nos comportements sont logiques ou sont dans les définitions de la neutralité. »


Je jette ma cigarette de ma fenêtre. Je ferme ensuite ma fenêtre, je n’ai pas regardé une seule fois mon coéquipier durant mon petit monologue.

« Je crois qu’on invente la nature humaine pour justifier nos défauts. Quand, on travaille en mission, les émotions sont peut-être de bases illogiques pour le raisonnement. Pleurer, être triste ou être dépressif, c’est irrationnel. Même pour une personne comme moi, me faire battre, me faire ridiculiser ou me faire détruire psychologiquement, c’est rationnel pour l’utilitarisme. Parce qu’il doit toujours avoir des gens qui souffrent pendant que les autres vivent bien. »

On retrouve finalement le gamin dans la rue.

« Tu veux faire quoi pour lui? »
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeVen 13 Mai 2011 - 20:58

L’agent Sherman tentait de s’expliquer, mais Robert était déjà largement fatigué de l’entendre. Tous les gens émotifs avançaient toujours les mêmes arguments. Ils tentaient de se comparer et de sortir quelques exceptions pour ainsi justifier leur manque de rationalité… Son message était livré les yeux dans le vide d’une façon quasi incontrôlable. Cette justification alternait la rationalité et l’émotion, mais tout ceci était fait avec si peu de fondement critique qu’elle n’aurait pas pu convaincre une personne réellement sensé. Robert croyait en la raison et il serait intraitable sur le sujet. Des millénaires de philosophie et de science pouvaient le démontrer. Les gens qui succombaient à l’émotion étaient simplement plus faibles et plus près de leur instinct animal.

* Son argumentation démontre encore plus son manque de logique, elle est bête et irrationnelle. Je ne peux pas m’y fier*

Émotive, elle s’ouvrit comme elle ne l’avait jamais fait avec l’agent Mercer. Elle lui signala même qu’elle avait été battue. Elle n’avait aucune confiance en elle et c’était une réaction logique étant donné qu’elle vivait dans un milieu où la violence psychologique et mentale était quotidienne. Il ne fut pourtant pas empreint de pitié envers elle et se contenta d’une pensée.

*Les gens émotifs perdent toujours le contrôle et il se retrouve au milieu des pires batailles. Ils ne cherchent même pas d’abri pour se protéger ou contre attaquer; ils courent dans tous les sens sur le champ de bataille. Avec chance, ils évitent une mine ou deux, mais ils finiront toujours explosés. De la vulgaire chaire à canon sans cervelle... *

Mécaniquement, il se résuma ses connaissances sur le sujet de la violence conjugale; les chiffres, les statistiques, les principales théories sur la victime ou l'agresseur. Il analysait tout ceci avec t'en de détachement qu'il en oubliait le sentiment que pouvait ressentir les personnes concerné. Il était évident qu' il n'avait jamais été dans une situation similaire. Il osa briser son silence pour lui donner un conseil étant donné qu’elle était sa coéquipière :

-Réfléchi, À quoi bon un cerveau si on ne s'en sert pas... Ton monde est en guerre. Impose-toi une stratégie et contre-attaque… Sinon tu vas mourir, petite.

Son conseil était critique, brusque et fataliste, car Robert avait horreur de ces gens qui ne contrôlent rien et qui se laissent transporter par leur émotion telle une barque perdue sur une mer agitée. L'agent n'était pas du genre tendre et jamais il ne cherchait a minimiser l'effet de ses critiques toujours sanglante. Malgré toute sa froideur, il était évident que s’il venait à rencontrer ce salopard d’époux qu’il le briserait en un instant. Détrompez-vous il n’agissait pas pour protégé l’agente Sherman, mais bien pour éliminé la menace émotionnelle que représentait cet homme. Robert n’acceptait pas que quelqu’un se serve d’une femme sans défense pour se défouler et passer ses propres émotions destructrices…

*Encore ces émotions toujours s’y présentent chez les gens! Le monde serait plus sain si les gens étaient rationnels* pensa-t-il.

C’est à ce moment que l’enfant passa devant leur voiture. Alors que l’agente questionnait sur la procédure à prendre, Robert avait déjà ouvert sa portière. Il ne pouvait pas se permettre de perdre sa trace. La voiture devant le feu rouge se trouva sans conducteur au moment où le feu se changea au vert bloquant ainsi les véhicules derrière lui. Les capacités athlétiques de l’agent étaient largement au dessus de la moyenne. Les piétons le ralentissaient et c’est pourquoi il se permettait de les bousculer pour rattraper le jeune. Malheureusement, ils s’aperçurent vite qu’ils étaient suivis et ils tentaient de détaler à leur tour. Leur crime de la nuit derrière était évidemment la cause de leur fuite. Pourtant malgré tous les obstacles, Mercer agrippa rapidement la veste en cuit du disparu. Il l’empoigna fermement et c’est à ce contact qu’une intense lumière jaït de l’homme. Elle était blanche et extrêmement puissante. Elle aveugla qui conque qui le regardait à ce moment, et ce sur plusieurs dizaines de mètres. La vision floue de l’agent reprit lentement son accent. Il constata qu’il tenait la veste, mais que l’enfant avait disparu. Il s’était peut être téléporté ou seulement caché, mais chose certaine Robert l’avait perdu. Sa vision encore limitée et douloureuse ne lui permettait pas de scruter les environs pour le retrouver.
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MessageSujet: Re: Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer)   Le Ghetto à Mutants (Robert Mercer) Icon_minitimeJeu 30 Juin 2011 - 4:55

Robert Mercer montrait très bien son manque de logique, en se croyant logique et dans un état de raison devant les autres, parce que les autres personnes étaient composés de plusieurs sentiments importants. Il décidait d’un point de vue moral de juger un raisonnement, de croire qu’un jugement était supérieur à un autre. Je pouvais très bien comprendre son raisonnement, mais j’avais beaucoup de difficultés à accepter sa réponse. Je prends de nouveau une grande respiration, je lui fais un petit sourire.

« C’est faible, Robert. Le comportement humain, la neutralité et les émotions sont toujours aussi basses, elles ne sont pas logiques, elles sont toujours très conçues selon la culture. La force d’esprit ne compte plus. Parce que tout ce que tu crois qui est logique, est une simple conception moyenne pratiquée par une culture. Tout ce qui est logique ou naturel, n’est pas logique et naturel. »

Je suis troublée, mais je comprenais toujours une grande connaissance dans le domaine de l’anthropologie, tout ce qu’on croit qui est inné, n’est qu’un simple produit culturel. Il ne semblait pas beaucoup comprendre, beaucoup trop aliéné à son système de pensées pour se rendre compte qu’il n’existe les normes qu’on décide de lui donner.

Je ne suis pas trop surprise par sa réaction, il me voit comme une faible, parce que je l’ai toujours été, parce que j’ai toujours été une grande honte pour ma famille adoptive et pour avoir tuer complètement ma famille. Il ne pouvait pas me comprendre et même si celui-ci avait une once d’empathie, comprendre ce que je subis et que je traverse depuis les dix dernières années. Il ne peut pas.

J’ai compris quelques choses, quand un jour mon enfant m’a demandé timidement : Est-ce que je peux être irrationnel et être créatif en même temps? J’ai compris que le rationalisme venait avec des émotions de neutralité et de justices, construites selon des lois morales et politiques. On a décidé que c’était un crime de tuer un autre homme. Avant, ce n’était pas un crime.

Il se croyait fort, non il ne l’était pas vraiment. Il croyait être une machine à tuer, quand en réalité, il n’était qu’un simple petit outil de service du gouvernement pour arrêter des pseudos criminels, qui ont presque tous une raison d’agir. Du racisme jusqu’à la pauvreté, les problèmes venaient surtout de la société donnée, parce que la société était la cause et la conséquence de tous ses problèmes engendrés.

Il ne me dit presque rien de son plan et il décider de foncer directement dans le tas pour essayer d’attraper le gamin. Excellent plan pour un film d’action, mais pas beaucoup pour un jeune fugueur, qui n’avait pas commis un crime grave dans son dossier. Je n’ai vu que la lumière blanchie qui avait totalement rendu aveugle. J’essayais ensuite de retrouver le gamin qui semblait avoir disparu avec l’apparition de la lumière blanche.

« Il est là-bas… il nous regarde avec ses amis… »

Je ne veux pas qu’il décide de fuir de nouveau. Je prends de nouveau une grande respiration en pointant discrètement la place du jeune mutant.

« Il risque de faire le même coup que la lumière blanche de la dernière fois, si on décide de le pourchasser de nouveau, je te conseille un plan beaucoup plus diplomatique. »


Quand, je voulais me rapprocher du jeune mutant, lui faire un petit signe d’une façon totalement pacifique, à place de foncer dessus. J’ai simplement essayé de faire un petit signe de mon fameux regard pour être douce et gentille. Quand, je voulais lui faire un signe, c’est lui qui me faisait des signes. Il me criait même dessus de faire attention. Il me fait signe d’un autre mutant qui se dirigeait tranquillement vers notre voiture et nous. Les bras ouverts, on était capable de voir une bombe enroulait autour de lui.

« Putain de merde… »


Je pousse d’une façon presque agressive mon coéquipier pour éviter de se faire démembrer par le fanatique, mais le mutant d’un groupe fanatique mutant quelconque a déclenché la bombe pour créer une petite boule de feu dans la rue, qui a peut-être tué plusieurs personnes. Je plane quelques mètres plus loin pour me cogner sur le trottoir. Des morceaux d’organes du terroriste étaient en train de tomber doucement sur le sol. J’avais quelques blessures, mais c’était minime, c’était surtout mes sens qui avaient beaucoup de difficultés à se retrouver.

« Bob? »


Dernière édition par Elizabeth Anne Sherman le Jeu 30 Juin 2011 - 22:19, édité 2 fois
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