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| Come back, baby come back | |
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Maiwenn Short Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Alpha
Nombre de messages : 1604 Age : 32 Autre(s) identité(s) : La Syrène
Pouvoirs : Contrôle du son : pouvoir offensif et passif lui permettant de voler, d'entendre une conversation éloignée, de détruire des choses et de mesmeriser autrui.
Age du perso : 20 ans Date d'inscription : 31/05/2008
| Sujet: Come back, baby come back Mar 22 Mar 2011 - 19:37 | |
| Aujourd’hui, 9 :17
Maiwenn appuya sa tête contre le hublot. Il faisait beau dehors, pas un nuage aux alentours. L’océan a perte de vue sous ses yeux. Elle ne pouvait pas encore voir l’Amérique mais l’écran au dessus de sa tête affichait un temps de vol restant de seulement une heure. Elle soupira. Elle avait une envie folle de se lever, de se dégourdir les jambes. Son voisin, un monsieur au ventre opulent en train de ronfler, l’en dissuada par son air décidé à rester engoncé dans son bruyant sommeil. Comme pour soutenir l’importun un voyant s’afficha au plafond pour demander aux passagers de regagner leurs sièges. Turbulences en perspective. Derrière elle, une mère rappela son fils parti en expédition entre les rangées de fauteuils. Maiwenn n’avait pas peur des turbulences. Elle était juste irritée par la longueur des vols transatlantiques. Mais la plupart des passagers semblaient angoissés. Elle haussa les épaules et se réabsorba dans la contemplation de l’océan.
Une mèche de cheveux bruns échappa à la masse des autres, retenue par un élastique et vint se planter au milieu de son front. Ses sourcils se froncèrent. Puis elle se rappela. Je suis brune maintenant. Du moins pour le moment, et dieu soit loué par pour le restant de ses jours. Une prime aussi élevée sur sa tête n’aidait pas la prise des transports en communs même si elle utilisait son pouvoir pour repousser les observations trop assidues. Autres camouflages : des lentilles qui rendaient ses yeux bleus et des vêtements larges qui la faisaient passer pour bien plus ronde qu’elle ne l’était. Autrement elle s’efforçait de dissimuler ses traits aux caméras de surveillance dans les aéroports en enfonçant son visage dans une grande écharpe en tissu vert. Ses vêtements, en plus de la camoufler étaient simples. Jean et veste classique comme toute jeune fille de son âge était susceptible de posséder. Chercher à être trop discret était le meilleur moyen pour être extrêmement visible. Elle avait l’air profondément pensif et ne regardait pas les gens dans les yeux pour ne pas les encourager à entamer le dialogue.
Temps de vol restant, trois quart d’heure. Elle s’exhorta à rester patiente et résista à l’envie de réveiller le gros à côté d’elle pour pouvoir étendre ses jambes. Du coin de l’œil elle remarqua un reste de salade dans sa moustache et réprima une moue de dégoût. Il avait le crâne dégarni et la bouche ouverte. Son ronflement était le bruit le plus insupportable qu’elle aurait pu imaginer.
Pour passer le temps elle imagina par quoi elle commencerait une fois sur le sol américain. Se ruer dans un café et prendre un café viennois était tentant. Aller directement à la Confrérie un peu moins. Elle ne savait même pas si elle parviendrait à retrouver le lieu. Sa mémoire… Bon, on se calme je suis là pour ça. Maiwenn tripota nerveusement la fermeture éclair de sa veste et ferma les yeux, laissant remonter ses souvenirs.
Quelques mois plus tôt.
Maiwenn avait été assignée en coup de vent à la traque d’un tueur de mutant professionnel en Europe ainsi qu’à la construction d’un réseau de relation avec des mutants européens. Puis, à la destruction d’une organisation russe anti-mutante. Puis à l’extermination d’un mouvement extrémiste chinois ayant déjà tué une centaine de mutants. Elle avait reçu ces missions au fur et à mesure et les avaient toutes réussies avec brio, aidée ou non par des contacts de la Confrérie. Et, de missions en missions, 6 mois s’étaient écoulés en Eurasie sans qu’elle remette un pied sur son continent d’origine. C’est environ à ce moment là qu’avait eu lieu la catastrophe.
Bernée comme une enfant, elle avait foncé dans un piège de la fameuse organisation chinoise. Rentrer dans leur repaire et leur casser la gueule. C’était ça le plan génial qu’elle avait mis au point. Pas de finesse rien. Elle ne se souvenait plus exactement pourquoi elle s’était fait avoir aussi stupidement. Et ce, parce que lorsqu’elle avait pénétrer le labyrinthe de couloirs souterrains tout le bâtiment avait sauté et elle dedans. Un type originaire d’Allemagne qu’elle avait rencontré au début de son voyage ne la voyant pas revenir à l’heure qu’ils s’étaient fixés l’avait cherché en trouvée, inconsciente sous des débris fumants. Du moins c’est ce qu’il lui avait raconté. Aucun moyen de savoir exactement pourquoi et comment elle avait survécu. Une vérité subsistait, depuis cette explosion de morceau de mémoire manquait à Maiwenn. Des mois par ci par là. Parfois des années. Une décennie plus particulièrement. Incapable de dire quoique ce soit à propos de son enfance. Souvenirs fragmentés quand à sa courte carrière dans la chanson. Rappels brumeux de la mort de sa mère. Difficultés pour se souvenir des dernières heures écoulées avant l’explosion. Mais toutes ses activités avec la Confrérie étaient restées, aux mépris de tout ce qu’un individu normal oublie en dernier lieu. Avec l’aide de l’allemand, Maiwenn était parvenue à faire une frise chronologique de sa vie. Elle restait silencieuse devant le peu de connaissance de son ami. Apparemment, elle n’avait pas aimé évoquer son passé. Maintenant, elle n’aimait pas se le faire raconter. Elle se trouvait vaine. Stupide. Superficielle. Elle s’énervait, se demandait si elle était bien la même. Boris (c’était le nom du germain) s’amusait à la voir faire une critique si dure d’elle-même.
Elle avait récupéré, trouvé le vrai repaire de l’organisation qui lui avait tendu le piège et avait… finit le travail. Mais juste après un curieux vide l’avait envahi. Le soir même elle s’était confiée à Boris, perturbée :
- C’est comme si je ne savais pas pourquoi j’ai fait ça. Mais je le sais. Ces types ont torturés des mutants, je les hais. Je ne comprends pas pourquoi ça me travaille à ce point. J’ai l’impression… D’avoir fait ça sans raisons… Je ne sais pas…
Tout en discutant avec elle, l’allemand avait émit une hypothèse intéressante :
- Et si en fait, quand ton passé de petite fille superficielle s’est envolé, ta motivation était partie avec.
- C'est-à-dire ? demanda-t-elle hésitante.
- Comme si, depuis que tu ne te souviens plus des événements qui t’ont donné la rage vengeresse qui t’a toujours habité, et bien elle ne t’habites plus.
- Pas con… avait-elle murmuré. Juste, je fais comment pour la récupérer ma « rage vengeresse » ?
L’idée de Boris était simple, soit assister à un vrai carnage anti-mutant. Soit subir une agression contre les mutants. Soit retrouver la mémoire en retournant sur les lieux de son passé. Après avoir tergiversé, Maiwenn avait demandé au siège de la Confrérie la fin de sa période d’agent de liaison entre le siège et l’Europe et son retour dans son pays d’origine. Et on lui avait accordé, après qu’elle ait expliqué son léger incident.
Aujourd’hui 9 :38
Léger… Sous la veste une profonde brulure marquait son bras. Mais c’est vrai que comparé à la mort, sa blessure ne pesait pas bien lourd. Elle avait eu une chance incroyable. Maiwenn se tortilla sur son siège, elle voulait se lever. Vraiment. Regarder des films stupides et ressasser ses souvenirs manquants ne l’occupait pas assez elle allait devenir dingue avec ce ronfleur à ses côtés. Bon sang ! Ce qu’elle pouvait souhaiter à cet instant précis être dans son logement de fonction en Europe ! Ou même dans son ancienne chambre à la Confrérie. N’importe où. Mais là, elle commençait à n’en plus pouvoir des voyages en avion.
Aujourd’hui 9 : 20
ENFIN ! Maiwenn avait son sac mais pas de valise, elle voyageait léger) avait passé la douane sans encombre et venait juste de sortir du « Baggage claim » ou un truc de genre pour atterrir dans une marre de panneaux un peu comme « Sims Family » ou « Organisme X ». Personne ne l’attendait à sa connaissance. Elle passa son chemin prête à sortir de l’aéroport à pied puis, enfin, s’envoler loin des regards. Mais un obstacle se présenta à elle… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Come back, baby come back Mar 22 Mar 2011 - 20:58 | |
| La mission du jour n'avait rien de compliqué. Et cela entrait carrément dans les attributions de Peter. Aller chercher quelqu'un à l'aéroport. Rien de bien compliqué, on était prévenu. Pas de précision sur le nom, cela devait rester secret, donc pas de pancarte "Home Sweet Home" ou de truc du genre...
Une photo lui avait été confiée, avec l'indication suivante: la couleur de cheveux, les yeux, la corpulence... Tout peut avoir changé entre l'image et la personne que doit ramener Peter à la Confrérie. Boah, ce ne serait pas plus compliqué à cause de ce détail.
Juste à l'heure à l'aéroport, Peter fut surpris par la ponctualité du vol. Il n'avait pas spécialement d'avance, mais n'aurait pas à attendre non plus. Une bonne journée qui débute en somme. Scrutant la sortie des passagers, un hot-dog et un soda à la main, il vit alors "le paquet", comme disent les persos dans les mauvais films d'action américains...
Le truc, c'est que... Pas de nom, donc il peut pas crier pour l'appeler... Pas de numéro de téléphone... Pas de ... Pas de ... Pas de...
Va donc falloir aller au contact! Se présentant à la demoiselle, il lui fait barrage de tout son corps, lunettes de soleil sur le nez, perfecto ouvert laissant entrevoir un T-shirt blanc légèrement serré.
Heureusement que Peter est assez physio, car aborder une personne pour lui dire qu'il l'emmène à la Confrérie et se tromper de "paquet", ça le ferait moyen sur son CV... Il peut donc y aller franco!
"Bon retour parmi les tiens..."
La phrase était suffisament claire pour être parfaitement comprise par la principale intéressée, mais assez évasive pour que les personnes autour d'eux ne comprennent pas de quoi il s'agissait. Tout du moins, Piotr l'espérait. |
| | | Maiwenn Short Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Alpha
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| Sujet: Re: Come back, baby come back Jeu 24 Mar 2011 - 17:33 | |
| L’obstacle était un homme, ou plutôt un colosse. Il avoisinait les deux mètres et était taillé comme une armoire à glace, tout de muscles et de puissance. Le genre de type qui, lorsqu’il se plante devant vous et vos malheureux 1m70, vous donne envie de reculer de deux pas histoire d’avoir une chance d’apercevoir sa tête. Maiwenn ne recula pas mais elle se tordit le coup pour apercevoir son visage, cherchant à le reconnaître. Ami ou ennemi ? songea-t-elle. Il avait des yeux bleus perçant et des traits plutôt carrés. Elle tenta de se souvenir de lui. Sait-on jamais, peut être le connaissait-elle, peut-être venait-il de la Confrérie pour l’accueillir ? Elle n’y parvint pas, rien en lui ne lui revenait en mémoire.
Il avait un hot dog et un soda, ce qui rappela à la Syrène son envie de café qu’elle avait eu dans l’avion. Si il était effectivement un Confrériste son plan « café » tombait à l’eau il ne voudrait certainement pas faire une halte aussi inutile qu’une pause café. Si c’était un X men elle avait bien peut de devoir l’affronter et par la même occasion signaler sa présence aux services de police avoisinant. En même temps, s’il s’agissait de l’un de ses confrères elle n’était pas non plus sur de retrouver la Confrérie aisément, un guide n’était pas de refus.
C’est alors qu’il lui souhaita la bienvenue chez les siens. Bon ben on peut rayer les X men de la liste d’identités probable. A moins que ce soit un piège. Les siens… La Confrérie ? A dire vrai elle savait qu’elle avait toujours considéré la Confrérie comme sa famille, son clan, sa tribu. A l’heure d’aujourd’hui elle ne se rappelait plus pourquoi elle avait choisi autrefois de servir Magnéto. Maiwenn reteignit une grimace et s’efforça de rester de marbre. Il était évident que cette phrase pouvait avoir plusieurs sens afin que personne à part elle ne l’a comprenne et certain qu’en temps normal elle n’aurait pas hésité quand à son interprétation. Méfiante elle le dévisagea une seconde de plus s’apprêta à ouvrir la bouche pour un remerciement, mais un rappel soudain la stoppa. Elle se souvenait de se visage ! Elle l’avait déjà vu à la Confrérie dans une pile de dossier contenant des informations sur tous les confréristes ou mutants en général déjà rencontrés par la Confrérie. Un russe dont elle n’avait retenu que l’alias. Il lui semblait cependant que de son temps il n’était pas encore à la Confrérie… Elle hésita un peut puis finit par dire :
- Merci pour cet accueil.
Elle était sincère sur ce remerciement. En aucun cas elle n’avait imaginé que la Confrérie enverrait quelqu’un. C’était une attention plutôt étrange à ses yeux. Depuis quand l’organisation terroriste la plus connue de la planète organisait des navettes pour raccompagner ses membres de l’aéroport ?
Elle resta debout devant lui à attendre. Attendre quoi ? Eh bien il venait de lui souhaiter la bienvenue, elle ignorait si pour la suite il devait la raccompagner à la Confrérie ou autre chose.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Come back, baby come back Sam 26 Mar 2011 - 14:21 | |
| Un bon point pour Piotr: il ne s'est effectivement pas trompé de personne. La réponse de la jeune femme fut brève, mais elle sonnait sincère aux oreilles du Russe. Immobile, quelque secondes s'écoulèrent avant que Peter ne reprenne la parole, remontant ses lunettes sur sa tête.
"Je m'appelle Piotr Rasputin... Mais tu peux m'appeler Peter... On m'a envoyé te chercher..."
Malgré les nombreuses années passées sur le sol américain, l'accent de Piotr est encore décelable sur certaines prononciations. Son rôle à la Confrérie était, de manière officieuse, celui d'agent d'accueil si l'on peut dire. Sa mutation étant invisible s'il n'utilise pas ses pouvoirs, cela permettait ainsi aux nouveaux arrivants d'être en confiance, de voir que dans le camp des "méchants", selon l'opinion publique, il y avait aussi des gens... "normaux". En revanche, en devenant Colossus, un être de métal de plus de deux mètres, il pouvait se rapprocher de ceux dont les pouvoirs avaient engendré des mutations physiques importantes.
Mais il s'agit-là de petits détails, qui n'ont pas vraiment leur importance, car la demoiselle n'est pas vraiment une nouvelle, à proprement parlé. Peter était tout de même la personne toute désignée pour mener à bien la mission du jour...
Piotr prit à nouveau la parole...
"Petite faim?" dit-il alors, tendant son hot-dog à la demoiselle.
Oui, ils étaient dans un aéroport international. Oui, ce sont de dangereux terroristes craints par le monde entier. Oui, à eux deux, ils pourraient raser cet endroit sans que rien ni personne dans ce lieu bondé ne les en empêche. Et oui, deux fois oui: il proposait à la demoiselle qui devait afficher pas mal d'heures de vol au compteur de grignoter un morceau.
Pour Peter, il n'y a pas matière à s'inquiéter, se méfier, être sujet à la paranoïa... Ils peuvent se mouvoir parmi les sapiens sans que ces êtres ne s'en rendent compte... Pourquoi se priver? |
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