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| Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] | |
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Invité Invité
| Sujet: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Sam 17 Juil 2010 - 15:55 | |
| Passablement désabusé, Adrian observait les étrangetés couvrant les murs avec un air presque décontracté. L’odeur se frayait tout de même un passage suffisant jusqu’à ses narines pour lui causer un désagrément fâcheux, mais supportable. Il observait avec un dégout teinté d’amusement l’ambiance du lieu. Y’avait pas à dire, ça devait être difficile d’habiter ici, et de ne pas avoir la chance de pouvoir se prélasser dans une dimension alternative ou tout le décor obéis à vos envies …
Assis négligemment sur un fauteuil Louis 14 très confortable qu’il avait ramené de sa dimension pour ne pas s’assoir dans la crasse, en plein milieu des égouts, Adrian agitait sans bruit sa canne entre ses doigts fins. C’était une canne blanche, ouvragé d’un pommeau d’argent représentant une pomme. Il l’avait faite faire sur mesure. Après tout, il le valait bien. Sur son fauteuil bleu nuit, il était vêtu de gris sombre, un costume, comme à l’accoutumée, très bien taillé. De facture italienne à première vue. Et c’est en sirotant une pina colada, elle aussi importé de la Chambre, qu’il observait « l’appartement » de Vermine. Un lit crasseux derrière lui, une bibliothèque pleine de livres peu recommandables, un tas de bouteilles. La personne qui vivait ici devait être passablement désœuvré … si tant est qu’il s’agissait d’une personne. A vrai dire, il ne savait pas trop. Tout ce qu’il savait, c’est qu’une voie de femme l’avait contacté il y a peu sur son portable. Il se trouvait alors au Guatemala, mais son mystérieux contact lui demandait de revenir sur New-York. Qu’on avait besoin de lui. Répondant à l’appel de la curiosité qui habite tout bon cambrioleur, il se rendit dans la Grosse Pomme après un bref passage dans sa dimension de transit et attendit que la jeune femme le recontacte, comme elle avait dit le faire. Ils finirent par se fixer rendez-vous sur le toit d’un immeuble désaffecté. La femme, froide, belle, avait l’air aussi droite et dangereuse qu’une lame japonaise, auquel elle empruntait par ailleurs ses gracieuses origines. Elle était la directrice d’un département de l’Olympe Corporation, et leur directeur cherchait à acquérir une chose pour laquelle les talents du Host seraient plus que nécessaires. Adrian connaissait bien l’insatiable entreprise qu’était l’OC, du fait même qu’il convoitait l’une de leurs technologie. Quand son prix lui fut demandé, il n’hésita pas une seconde : deux lames courtes et droites, factures légère et moderne, capacité à se segmenter comme une épée-serpent et le tout avec la Technologie Excalibur permettant de trancher jusqu’à 5 cm d’acier en un seul coup … En échange, il devait capturer un dénommé Vermine et le ramener sur le toit de l’immeuble. Il n’aurait qu’à passer un coup de fil et son contact s’y trouverait avec sa paye. Facile. On lui avait même donné l’emplacement approximatif de la cache du bonhomme et son profil (« adolescent, alcoolique, etc etc ») …
Après peu de recherche, il avait trouvé l’endroit. Il était quasi-certain qu’il s’agissait du bon endroit. Ça correspondait à la zone et au profil. Il n’était pas un fin psychologue, c’était par contre un observateur hors-pair, doué de capacité d’analyse visuelle de haut-niveau. Cette capacité lui donnait aussi un sens de l’orientation affuté, la capacité de se retrouver dans l’espace très rapidement et d’agir stratégiquement sur la disposition d’un lieu. C’était très utile, quand on est un as de la cambriole, et qu’il nous faut toujours entrer ou sortir par des moyens détourné. Il avait donc commencé par explorer les tunnels aux alentours, et avait très vite non seulement mémorisé leur disposition mais aussi analysé les meilleurs moyens d’entrer ou sortir. Ainsi, si sa cible tentait de s’échapper, en voyant sa direction il pourrait déterminer à peu prés par où elle comptait s’enfuir.
Il était donc assis dans son magnifique fauteuil au milieu des égouts, tel un roi dans la tanière d’un ermite, et attendait sa proie, heureux comme un chat ayant réussis à rentrer dans le trou d'une souris ... il n'était certes pas coutumier des captures, kidnapping et mission comprenant de réelles personnes, mais il s'était très vite dit que cette personne qu'il devait offrir à une autre n'était, après tout, qu'une sorte d'objet qu'il allait voler ... dérober une personne à elle même était un concept pervers, mais si cela pouvait lui permettre d'obtenir son dernier caprice, il n'allait pas faire la fine bouche.
un bruit attira son attention, et il cessa de jouer machinalement avec sa canne, éteignant la lanterne qui l'éclairait jusque là pour mieux le surprendre.
Dernière édition par Adrian Tool le Sam 17 Juil 2010 - 21:29, édité 1 fois |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Sam 17 Juil 2010 - 17:30 | |
| Ernest n’était venu à l’Institut qu’avec un seul sac. Certes rempli, ce dernier ne contenait que le plus important, notamment les cahiers sur lesquels le garçon rédigeait ses histoires dont il était bien souvent le héros, les romans qui des nuits durant firent voguer son imaginaire et la belle montre à gousset, cadeau du professeur Hopes. Mais il restant tant de choses dans les égouts que le jeune Mutant avait dut laisser. Non, il ne désirait pas ramener à l’Institut ses bouteilles d’alcool et ses livres de cul, ou tout du moins pas pour le moment. Il y avait plus urgeant : essentiellement d’autres ouvrages que Vermine ne voulait pas perdre. Alors, très vite, le semi-rat désira revenir dans sa tanière. Il essaya tout d’abord d’effectuer ce petit voyage seul. Il ne tenait pas vraiment à ce que les gens s’occupant de lui découvrent son goût pour la vodka ou la pornographie. Il ne tenait pas non-plus à ce qu’ils se rendent compte du nombre d’objets qu’il avait volé. Beaucoup de livres portaient encore le tampon de la bibliothèque ou les étiquettes commerciales. Hélas, Daniel avait chargé Enora de s’occuper du nouvel élève et celle-ci ne se laissa pas abuser par les mensonges et les suppliques du préadolescent. Aller chercher des affaires : oui ; y aller seul : non. Rien à faire, impossible de négocier, voilà Ernest forcé d’être accompagné. Quelle idée aussi avait eu le professeur de dire à la demoiselle le danger qui planait sur l’hybride ?
Je vais toujours avoir quelqu’un dans les pattes maintenant, songea avec une pointe d’amertume Vermine. Chemin faisant, il n’arrêta pas de négocier sur un autre point.
-Tu vois Enora, disait-il, chez-moi y’a des trucs de gars. Ce serait bien que tu reste à l’extérieur. Et puis, j’ai pas vraiment fais le ménage, ça m’ennuie que tu vois ça.
Ce qui l’ennuyait surtout, c’était que Daniel puisse être mis au courent. Il avait peur de le décevoir. Pour ce retour dans son « entre », Ernest avait gardé la tenue qu’il avait à son arrivé à l’institut : ample pantalon de velours noir, chemise blanche, veston bleu-marine. Il allait devoir prendre garde à ne pas se salir car il n’avait pour l’instant rien d’autre de rechange. Il s’était aussi munit de trois sacs plastiques pour le transport. Une fois plains, il ne pourrait pas tous les porter mais bon, mademoiselle Lacourt devait bien servir à quelque chose.
-Bon, on passe par cette bouche d’égout et c’est à peine à deux minutes de marche.
Après avoir décalé la lourde plaque, Vermine sauta lestement dans le trou. C’était un peu haut mais il était souple et léger. Il alluma ensuite la lampe-torche et s’avança dans une galerie.
-Suis-moi. C’est pas le moment que tu te perdes. Faudrait que je me fasse accompagner par quelqu’un d’autre pour te retrouver. Ce serait con, ironisa-t-il.
Bientôt, Ernest pénétra dans son repaire. Il devançait Enora de quelques pas. Quand le fa lumière de sa lampe tomba sur le beau fauteuil et celui qui y était assis, la surprise fut telle que le mutant resta figé sur place et ne dit mot. C’était si… si… imprévisible ! On aurait dit qu’il y avait un bug dans le décor. Comment ce type en costume et son siège de luxe étaient-ils arrivé là ? | |
| | | Enora Lacourt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Sam 17 Juil 2010 - 20:57 | |
| J'avais suivi Ernest dans les rues de New York. Docilement, et sans broncher, je m'étais laissée guider à l'aveuglette dans une ville totalement inconnue pour moi. Il m'aurait mis un bandeau sur les yeux en me tenant la main, le résultat aurait été le même. Pourtant, j'avais bien cru qu'il souhaitait me fausser compagnie. En effet, le jeune garçon avait été très réticent à l'idée que je l'accompagne. Pourquoi ? Je n'aurais su le dire. Mais une chose était sure, hopes m'avais confié une sorte de mission en veillant sur Ernest qui courrait un danger continuel hors de l'institut et je ne voulais pas le décevoir. A vrai dire, décevoir Daniel aurait été comme le trahir dans un certain sens et je ne voulais et ne pouvais imaginer une telle chose. Il me guiderait coûte que coûte jusqu'à ce que j'atteigne le but qu'il m'avait fixé et que j'avais accepté. Aussi, chaque chose qu'il me demandé était réalisée.
Le jeune homme me fit sourire. Tous les arguments étaient bons pour me tenir à l'écart, je n'eus aucun mal à le constater. Certes, il y avait probablement du vrai sur ce que disais Vermine mais je ne pouvais faillir à ma "mission". Aussi, je préférais la jouer franco avec lui.
"J'en ai vu d'autres, ne t'en fais pas. les garçons et leur petits trucs, j'ai déjà vu. Mon meilleur ami était assez cachotier. Quant au ménage, si tu avais vu ma chambre le jour de mon arrivée à l'institut, je crois que tu comprendrais que rien ne pourrait être pire... Cependant, ne 'en fais pas, je ne suis pas du genre à balancer tout ce que je sais. Je te promet d'être muette comme une tombe avec qui que ce soit."
Non, rien ne me ferais changer d'avis. Vermine sembla se renfrogner un peu mais intérieurement, je savais que j'avais fait un pas de plus vers la victoire. Les rues que nous empruntions étaient de plus en plus sinueuses. Soudain, le jeune garçon s'arrêta et ouvrit une bouche d'égoùt. ma détermination fléchit quelques peu. Ernest m'indiqua que nouq n'avions pas grand chemin à parcourir sous terre, ce qui me rassura. Puis, il se glissa dans le trou. Je tentai de le suivre du mieux que je pouvais. mon entrée dans le domaine souterrain fut donc violente et fracassante. Mes jambes se dérobèrent à la réception et je finis sur les fesses. je me relevai en grimaçant et en m'époussetant un peu. Puis, j'obéis de nouveau à l'enfant-rat, reprenant sa suite à l'aveuglette, me retenant de lui balancer à mon tour une petite phrase sur le ton de l'ironie.
Contrairement à lui, mes yeux eurent du mal à s'habituer à l'obscurité. Aussi, lorsque nous arrivâmes dans son ancien domaine, je ne compris pas vraiment la raison première de l'arrêt brutal de mon camarade, m'obligeant à me stopper à sa suite et dans son sillage. Plissant un peu les paupières, je comprit alors les raisons de son trouble. Un homme seul, une canne à la main, semblait nous dévisager. A vrai dire, je ne sus s'il nous regardait réellement car la lumière de la lampe torche n'était pas assez puissante pour ce genre de détail. Ce qui me marqua le plus fus le fait que le fauteuil dans lequel il était assis ne collait pas avec le reste du décor. Il y avait un bug. Un gros soucis. Aussi, je ne sus trop pourquoi je posai une question sotte à Ernest.
"Euh... C'est un de tes amis ?"
J'espérais qu'il réponde "oui, bien sûr". Mais je savais que cela ne serais pas. Instinctivement, je me rangeai aux côtés du jeune garçon et serrai légèrement mes poings. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Dim 18 Juil 2010 - 9:05 | |
| Ça n’avait pas loupé, il s’agissait bien d’eux. Par contre, il y avait un hic. Pas un hic sérieux, plutôt deux petits soucis. Le premier, c’est que ce qui était selon toutes logiques le dénommé Vermine était un enfant. Après quelques secondes d’éblouissement, il avait d’abord perçu la tête de rat. C’était évident, ce truc était Vermine, un nom parfait pour lui. Mais la taille chétive, les vêtements, l’attitude, et surtout le regard … son apparence ne trompait pas, il s’agissait d’un enfant. Une sorte de malaise s’empara d’Adrian. Et le sentiment s’accentua quand le deuxième petit souci déboula. C’était un petit souci blond, très mignonne … encore une sale gosse, et encore moins prévu pour le coup. Et les voila, le regardant, les yeux désorbités comme deux pairs de balle de golf sur le point d’être bouté hors de leur piédestal par un coup de canne bien ajusté … que faire ? Adrian n’est pas une personne cruelle. Il éprouve de la compassion, de la solidarité, de la pitié, si les gens le mérite. L’innocence est a ses yeux une vertu qu’il n’est pas utile d’encrasser plus que de mesure, il n’est pas suffisamment frustrer par la vie pour causer du mal à de si jeunes personnes. Mais un contrat est un contrat … il allait juste devoir s’y mettre en douceur. Faire passer la pilule avec gentillesse … bordel, si il avait sut il aurait demandé un prix plus élevé. Il se leva, toujours sous la lumière de la lampe torche, alluma du pied la petite lanterne qui lui avait servis jusque là et se tourna vers les deux enfants avec un sourire gêné.
Je suis à vous tout de suite.
Il posa la main sur le fauteuil. Dans un bruit d’aspiration il disparut avec le meuble, le lâcha dans sa dimension et il réapparut dans les égouts aussi vite qu’il en était parti. L’opération n’avait duré qu’une seconde ou deux. Il s’épousseta d’un geste négligent. Il allait falloir ménager ces gosses. Leur paraître sympathique, tentait de les amadouer jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier instant. Et là, il enlèverait le petit rongeur. La gamine n’aurait eut aucun mal. Le tour serait joué, tout irait bien … restait un détail : ce n’était surement pas son physique, alors qu’est ce qui intéressait tant l’OC dans ce gosse pour qu’ils envoient quelqu’un comme lui pour le capturer ? ça flairer le mauvais plan à dix kilomètres. Il l’observa encore rapidement, cherchant à déceler ce qui pourrait faire de lui quelque chose de si … coûteux … mais il ne vit rien.
Voila. Mes enfants, je me présente, je suis the Host. Je vais pas dire pour vous servir. Ce serait un mensonge. Je suis désolé de vous avoir surpris, on ne se connait pas, mais je suis venu ici parce que vous avez quelque chose qui m’intéresse.
Il pointa sa canne vers le rat qui était, à cet instant même sa proie.
Toi là, t’es bien celui qu’on appelle Vermine ? Je te cherche. Une grande entreprise a entendu parler de toi, elle trouve tes talents géniaux, ou je sais pas quoi, elle m’a engagé pour t’embaucher !! C’est génial non !!! ça t’intéresse ? allez, bien sûr que ça t’intéresse … par contre, on y va tout de suite, t’as ton entretien dans pas longtemps, et autre détails … ta petite copine là … elle peut pas venir.
Il avait fait tout son discours avec un air très théâtral, une attitude de commerciale, comme si il allait leur vendre quelque chose. Il agissait comme si il était leur ami. Dans le monde de la cambriole, être un bonne acteur était une nécessité intrinsèquement liée à la réussite. Les repérages d’un lieu et le recueil d’information ont parfois besoin que l’on mente et que l’on joue à être quelqu’un d’autre … et le mensonge, c’était un peu la vie d’Adrian. Après tout, son pouvoir même était un mensonge. Faire croire qu’il était comme tout un chacun, une partie de ce monde … alors qu’il n’était réellement lui-même que seul, dans sa Chambre, sa Dimension, son antre. Il n’y avait que dans ce château inaccessible que l’on pouvait trouver le véritable Adrian Tool … et il n’allait surement pas le montrer à ces eux gosses … il continua son petit discours par deux trois courtoisie, il était tout à fait mielleux et adorable.
Tu comprend, la jolie jeune fille ne fais pas partie des plans d’engagement de l’entreprise qui m’envois. Et le dernier point …
Il se téléporta soudain juste à côté des deux jeunes gens, son visage n’était plus du tout souriant, juste sérieux.
T’as pas le choix.
Dans un mouvement vif sa main attrapa le manche de sa canne, tirant d’un coup sec. Il libéra alors une lame, fine, et tournant très rapidement sur lui-même, se retrouva face à la jeune fille blonde, la plaqua contre le mur (assez doucement pour une enfant) et planta sa lame dans le tissus de son haut. En réalité, la lame transperçait le tissu et passait juste au dessus de l’épaule de la jeune demoiselle sans la blesser, avant de se planter dans la pierre derrière elle. Le but n’était pas de lui faire mal, mais de lui faire peur et de la bloquer, qu’elle ne pense pas à aller chercher de l’aide trop vite ou à se jeter sur lui dans un sentiment d’héroïsme. Il se téléporta face à Vermine et tendit sa main vers lui.
Désolé, mais t’as vraiment pas le choix …
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| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Dim 18 Juil 2010 - 13:10 | |
| The Host était bon acteur. Sa façon d’agir, quelque peu comique au début, effrayante à la fin, laissa Ernest dans un état de passivité contemplative né essentiellement de sa stupéfaction. Ainsi, cet homme pouvait se téléporter et faire disparaitre les objets. Autre constatation, plus importante encore, il était là pour l’hybride. Vermine n’était pas dupe. Le mensonge formulé à son attention, aussi adroit soit-il, se heurtait aux précédentes mésaventures qu’avait vécues le jeune mutant. Comme disait le proverbe : jamais deux sans trois. Voici donc la troisième tentative d’enlèvement. Quand le garçon le réalisa, il sentit immédiatement sa peur monter en lui. Il s’efforça à la réprimer et cela participa à le laisser dans l’inaction. Non, c’est pas le moment de paniquer, se dit-il. A chaque fois, il s’en sortait. Il n’y avait aucune raison que ce soit différent cette nuit. Et il aurait d’autant plus de chances d’échapper à cet individu en conservant son calme et en réfléchissant posément. De plus, Enora était là. Il ne la connaissait pas encore très bien mais il savait qu’elle ne le laisserait pas tomber. Il pouvait avoir confiance en elle et sa présence le rassurait.
Passé la dernière frayeur engendrée par le coup de lame porté à la demoiselle, passé le regard inquiet que jeta le rat à sa nouvelle amie heureusement indemne, un plan fut échafaudé en un rien de temps. Il était simple et s’inspirait du peu d’expérience qu’avait acquis l’enfant en pareille situation. A présent, The Host, après s’être téléporté à proximité de lui et avoir insisté sur le fait qu’il n’avait pas le choix, lui tendait la main. Ernest évita de trop fixer cette dernière et s’exprima d’un ton qu’il rendit timide.
-Heu… je dois vraiment partit tout de suite ? Je suis flatté qu’une entreprise ait remarqué mon talent mais c’est que j’ai des choses urgentes qui m’attendent. Pensez-vous que ce sera long ?
Il feintait l’abusé. Il répondait à la comédie par la comédie. Il n’avait pas pour ambition de tromper celui qui s’avérait être un ennemi, mais seulement de le pousser à parler, de détourner son attention ne serait-ce qu’un dixième de seconde. Cette main tendue était une occasion à ne pas laisser passer. Vermine, sitôt son dernier mot prononcé, ne referma pas sa gueule. Faisant usage de sa grande vivacité, il tendit la tête en avant et mordit à plaine dents la main du cambrioleur. La vigueur sans doute excessive de cette morsure fut la seule chose qui trahit la peur sous-jacente de l’enfant. Une seconde plus tard, Ernest s’était reculé, se collant à Enora. Il reprit, d’une voix plaine d’hostilité.
-La dernière entreprise qui s’est intéressé à moi était un labo chinois. Navré mais j’ai d’autres perspectives dans la vie que de devenir cobaye. Au fait, la dernière personne que j’ai mordue a perdu la raison. J’me demande ce qui va vous arriver à vous. Enora, on se tire !
Empoignant le bras de Lacourt, il l’incitait déjà à le suivre dans les sombres galeries. Ses affaires passaient après sa sécurité. | |
| | | Enora Lacourt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Dim 18 Juil 2010 - 16:21 | |
| Je l'avais compris depuis le début : cet homme n'était pas là pour notre bien. Non. Il était là pour Vermine. La menace qui planait sur le jeune garçon, elle était juste devant nous. Je me raidis au moment même où il téléporta. Intérieurement, la peur prit part de moi et je frémis légèrement. Il réapparut devant nous alors que je m'attendais plutôt à le voir arriver par derrière. Il se présenta sous le nom de The Host. L'hôte. Celui de notre enfer ? En tout cas, c'était le cas pour vermine qui ne bougeait plus.
Il nous présenta alors une version quelque peu erronée de sa présence ici.Ernest tout comme moi n'étions pas duppe. Le talent d'acteur de cet homme aurait seulement réussi à convaincre une petite fille de 3 ans. Et encore, il aurait fallu qu'il lui dise qu'il possédait tous les bonbons du monde pour qu'elle se décide à le suivre. Dans cette histoire, une seule chose me rassurait un tout petit peu : je n'allais pas être l'objectif n°1 de ce monsieur. Cela signifiait que si j'étais sage, il me laisserait tranquille... Ce qui voulait également dire que si je venais à me mettre en travers de son chemin, il allait commencer par tenter de se débarasser de moi pour ensuite s'en prendre tranquillement à mon nouvel ami. Il choisit la seconde hypothèse.
Sans me laisser une seconde pour réagir, il sortit une lame et je me retrouvai collée au mur et sentis quelque chose de froid se glisser au dessus de mon épaule. J'attendai que la douleur me submerge mais non, il m'avait épargné. Se contentant de m'épingler soigneusement au mur, bousillant de ce fait mon T-Shirt. Il revint alors auprès de vermine. Je tentai de me dégager sans y parvenir. le bougre m'avait belle et bien scotché. K.O. en un seul round, hors jeu avant même d'avoir commencé. Je bouillonai intérieurement devant cette inéfficacité de ma part. the Host était de nouveau devant Vermine et lui tendait la main. Contre toute attente, Vermine se jeta alors toutes dents devant sur la main de l'homme avant de me rejoindre. Durant ce laps de temps, je m'étais résolu à massacrer définitivement mon T-shirt, terminant d'arracher le haut de la manche. vermine lança une petite precision quant à la morsure qu'il venait d'administrer à notre assaillant. Puis, il me prit le bras et m'entraina à sa suite.
La course poursuite commença. je ne pouvais m'empêcher de regarder derrière moi de temps à autres. Je ne voyais pas grand chose mais c'était indispensable pour moi. Soudain, une idée me vint. ma colère était telle que cela devrait marcher. de toutes façons, je n'aurais pas beaucoup le choix. je stoppai net, arrêtant alors le jeune garçon avec moi. Il m'observa comme si j'étais folle.
"Attend ! tu lui a administré une petite correction ! A moi de lui montrer ce que je pense des saletés pareilles qui massacrent mon T-Shirt !"
Je tournai le dos à Ernest et laissai la colère m'envahir, les yeux fermés, concentrée. Combiné à ma peur, cela allait faire mal. Les pas de l'homme se rapprochaient. Je n'avais jamais fait cela auparavant mais, comme on dit souvent, c'est sur le tas que l'on apprend le mieux. Le bruit précipité de la course de the host se rapprochaient. Je me décidai de frapper. mes yeux me picotèrent une bref seconde tandis qu'ils dégageaient leur lueur verte ordinaire à l'utilisation de mes pouvoirs. Séchement, je tendis mon bas devant moi, la main tendue. Une sphère argentée d'une 20aine de centimètres de diamètre fit son apparition. J'avais réussi. Un coup sourd nous indiqua l'impact. Je ne voulais pas savoir si j'avais réussi à atteindre notre ennemi. Je tournai les tâlons et repris le bras de vermine pour continuer notre course. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Dim 18 Juil 2010 - 20:30 | |
| [j'ai conscience d'avoir légèrement décidé de certaines de vos actions lors du RP. si vous voulez que je modifie, dites le moi je le ferais immediatement]
Saloperie. Saloperie de m*rde. Saloperie de petit c*n de m*rde à chi*r de nom de ta mère !!! ce truc moche poilu et mal attifé l’avait mordu !!! Bon, ok, il savait qu’il n’avait pas berné les gosses. Et quand le rongeur dégénéré lui avait son speech il savait aussi que c’était du pipo. Qui de mieux qu’un menteur pour déceler les mensonges … surtout que celui-là était à peine caché. Il avait donc tendu la main plus violemment pour attraper sa cible et se tirer vite fait. Mais il l’avait mordu !!! Bordel, il avait déjà une cicatrice sur l’autre main, il allait en avoir deux !!! Mais bien sûr, allons-y, c’est la foire à la cicatrice. Et pendant qu’il se tenait la main en observant son sang couler, la petite peste s’était libérée et son copain l’avait pris par le bras. Il s’enfuyait en retournant sur leurs pas. La première sortie était assez loin, Adrian le savait, et il savait aussi que la précipitation est mère de l’échec. Sa blessure pourrait lui causer des soucis. Il laissa les gamins s’enfuirent et se téléporta rapidement dans la salle de bain de sa Dimension. Comme à l’accoutumé avant une mission, un kit de secours était disposé sur le plan de travail immaculé de cette salle magnifique. Il désinfecta sa plaie en troisième vitesse et emballa le tout dans un bandage pas trop épais qu’il ne serra pas trop fort. Dans un bruit d’absorption il revint dans la dimension commune et se dirigea vers sa lame planté dans le mur qu’il rengaina dans son fourreau pour reformer sa canne. Un autre bruit de téléportation, et il se retrouvait plus loin dans le couloir. Il ne s’était pas trompé, les gamins étaient devant lui. Ils courraient vite, mais rien de sert de courir … il faut être un téléporteur. Il commença cependant par leur courir après. Il n’y voyait pas assez bien pour se téléporter sauf dans des segments qu’il avait particulièrement mémorisé pour l’occasion. Mais alors même qu’il était à leur trousse, la salle gamine aux cheveux de paille se retourna avec un regard de hargne et leva son bras. Oh non, pas ça, pas deux mutos … L’onde de choc qui suivit confirma son soupçon. Il eut le temps de lever un sourcil, de mettre sa canne devant lui puis se sentit soulever par une force indicible qui le projeta en arrière …
SWIFT !!!
Il s’écrasa dans un amas de matelas et de coussins moelleux sans le moindre mal ou presque. Il était décoiffé, il était débraillé, et il était particulièrement offusqué. Fulminant, il se sortit des coussins en se tortillant comme un diable. Heureusement qu’il avait pensé à ce que sa chambre soit une pièce lui permettant d’amortir ses chutes et autres chocs. Heureusement que ce n’était pas son premier coup. Comment en arrivait-il à de tels déboires avec deux gamins ? Justement parce que c’était des gamins. Il avait hésité … il ne voulait pas leur faire réellement mal, il avait pitié. Mais là, il y avait affront. Finit l’honneur. Des gamins mutos, c’est pas vraiment aussi sans défense que des gamins « normaux ». aux grands maux, les grands remèdes. Première chose, bloquer leur retraite. Après s’être relevé et épousseté, il se téléporta une fois de plus. Mais cette fois, il se retrouvait dans la ruelle, devant la bouche d’égout vers laquelle retournaient les deux sales gosses. Il attrapa la benne à ordure la moins remplie et la téléporta juste au dessus de la bouche d’égout. Coincé les deux furoncles. A cette instant même, sa vision sembla se brouiller … qu’est ce qui pouvait bien lui arriver … une douleur lui traversa le ventre, et quelque chose semblait pulser dans sa main … il y avait un souci, cette morsure n’était pas anodine. Il regarda sa main … les ongles semblaient plus long de seconde en seconde … et plus durs … et ses poils, oui, il sentait ses poils devenirs plus « nombreux » … Alors que la panique commençait à le gagner, augmentant sa colère et lui donnant l’impression qu’il perdait le contrôle de la situation, il entendit l’arrivée de ses deux adversaires en herbe en dessous de la bouche d’égout.
SWIFT !!!
Il se trouvait soudain entre les deux. D'un côté, ses dons lui permettait d'éviter à peu prés de se téléporter dans un objet solide si il était déjà venu dans le lieu où il se téléportait, ce qui lui évita de se téléporter "dans" l'un d'eux ... de l'autre, sa capacité d’observation surentrainée par des années d’expérience lui permit de comprendre en un clin d’œil la situation et l’emplacement de ses deux antagonistes. Fini de jouer les gamins, on passait aux choses sérieuses. Adrian n’était pas un combattant endurant, dans une lutte qui s'éterniserait il perdrait souvent l'avantage, mais c’était un spécialiste du raid : on déploie le maximum d’offensive en un minimum de temps en utilisant l’effet de surprise. Dans un mouvement vif il décocha un coup de pied en direction de la gamine et un coup du bout de sa canne en direction de Vermine. Reprenant appuis sur ses deux pieds il saisis la canne des deux mains, dégaina et tendit la lame vers le cou de la jeune fille avec une vivacité qui fit jouer les reflets de la lampe torche sur le métal, tandis qu'il tendait le fourreau de sa canne en direction de Vermine, histoire de parer à toute éventualité d'attaque.
La période des fêtes est terminé, c’est la rentrée, j’vais vous apprendre la leçon !! Toi la gamine si tu tente quoi que ce soit avec tes ondes de choc je te signale que j’ai placé ton petit copain le rat dans la même ligne de tir que moi, tu risques de lui faire du mal alors reste tranquille. Toi le rat, si tu essayes de me mordre encore une fois je ne suis pas sûr de ne pas égorger ta petite amie dans la précipitation.
Ses bras, ses mains et son visage se recouvraient à vu d’œil d’une fourrure noire. Ses yeux étaient plus clairs, tendant petit à petit vers le jaune, et il avait l’étrange impression de voir différemment, mais aussi de voir mieux malgré l’obscurité. Cependant, ce qui lui arrivait été douloureux, d’autant plus après l’effort bref et intense qu’il venait de fournir.
Qu’est ce que tu m’as fait ? ta saloperie de morsure rend fou, mais la folie ne fais pas mieux voir dans le noir ou pousser les ongles alors … QU’EST-CE QUE TU M’AS FAIT !!!???
Il commençait à perdre patience, et sa question était proche du caprice, et quand Adrian voulait quelque chose et qu’il ne pouvait l’obtenir, il pouvait devenir particulièrement désobligeant. Il n’avait pas de considération pour ceux qui lui mettaient des bâtons dans les roues, et il détestait qu’on encrasse les rouages d’une opération bien menée comme venait de le faire ces deux nuisibles. C’était un affront qu’il ne supportait pas.
Répond vite … j’ai le bras qui commence à trembler sous la douleur et …
Il ne put finir sa phrase. Il n’arrivait plus à tenir sa lame. Il se retourna à tend pour voir la lame tomber au sol alors que sa main, la main mordu, était devenu une patte noire de chat. Une grosse patte de chat … il essaya de dire quelques choses mais il n’émit qu’un grognement, et son corps s’affaissa petit à petit sous le changement de disposition de ses jambes. Paniqué, il se téléporta dans le salon de sa Dimension et se rendit compte qu’il se tenait à quatre pattes. Un éclair de terreur lui traversa l’esprit, et il se tourna vers son vivarium. A l’intérieur, ce qu’il vit n’était pas Belnika, la panthère noire qu’il avait adopté après l’avoir volé dans un zoo … c’était lui, nu, entrain de tourner en rond complètement paniqué. Qu’importe ce qu’avait fait ce rat, il avait réussis à lui faire échanger son corps avec sa panthère noire. Dans un élan de rage, il déchira les vêtements qui entravait ses mouvements, car inadaptés à sa forme, et tourna en rond. Il ne trouvait pas de solution. En même temps, il ne connaissait rien de rien à ce genre de phénomène. Le meilleur moyen de régler ce problème était de ramener sa source à des gens le comprenant … donc de ramener Vermine à ses employeurs. Il regarda autour de lui, rien ne semblait changer dans les décors. Il avait donc un corps de panthère noire, mais sa psyché n’avait pas changé. Il pouvait donc logiquement se téléporter …
SWIFT !!!
Il se téléporta dans un couloir proche de la sortie d’égout où il avait laissé ses proies. Il ne connaissait pas encore parfaitement ce corps, il y avait grand danger à se téléporter prés de ses ennemis en situation de faiblesse. Il pourrait rapidement prendre le dessus … La première chose qui l’assaillit dans ces égouts fut les odeurs … trop, et passablement désagréables pour la plupart. La seconde fut qu’il y voyait parfaitement bien. Cependant, il avait du mal à se déplacer pour l’instant … il tournoya sur lui-même, marcha de long en large … au bout d’une à deux minutes, c’était bon, il contrôlait déjà un peu mieux le déplacement à quatre pattes … il s’élança alors vers ses proies, poussant un rugissement qui se répercuta dans tout les tunnels alentours. Ces gosses allaient en avoir pour leur argent …
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| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Lun 19 Juil 2010 - 7:25 | |
| HRP : pour moi y’a pas de souci. Plus ça va, plus j’aime ce personnage de The Host. Son caractère, la façon dont il use de son pouvoir… c’est vraiment classe. Quand Enora s’arrêta de courir pour venger son t-shirt, Vermine faillit lui hurler dessus. Il avait sut jusqu’à présent garder son calme mais ce n’était pas pourtant qu’il n’avait pas la trouille. Pour lui, l’action de la jeune femme relevait d’une stupidité affligeante. Il s’agissait de fausser compagnie à ce dénommé The Host, pas de livrer batail contre lui qui sans doute était un vrai pro. Le mutant fut même tenté de poursuivre la fuite seul. Il n’en fit rien et put ainsi voir Lacourt passer à l’action. Fort heureusement, le projectile argenté qu’elle matérialisa atteignit l’ennemi qui s’approchait. Cela modéra la désapprobation d’Ernest.-Bien joué, commenta-t-il. Par contre je crois qu’il s’est encore téléporté. Fait pas trainer !Assez vite, le duo de jeunes mutants atteignit l’échelle menant à la bouche d’égout empruntée à l’allée. L’hybride allait la gravir en toute hâte quand The Host refit son apparition. La canne de ce dernier fendit l’air en direction du garçon qui bondit en arrière par réflexe. Le demi-rat n’était qu’à moitié surprit par cette soudaine intervention. Il s’y attendait. Après tout, s’il avait été capable de se téléporter, il aurait très certainement employé pareille stratégie. Toujours était-il que la situation devenait critique. L’ennemi prit en quelque sorte en otage la demoiselle, interdisant de ce fait à Vermine d’attaquer, ou de fuir. Et merde ! A cet instant, l’enfant se sentit piégé. Finalement, être à deux n’était pas forcément un avantage, se dit-il. Mais il remarqua peu après un détail qui lui rendit espoir. L’adulte était en train de se métamorphoser. D’ailleurs ce dernier l’avait remarqué. Il perdait son calme, il questionnait furieusement, il perdait toute sa superbe ! Tout ça à cause d’une petite morsure. Ernest se sentit fort. Grisé par ce sentiment et le regain d’espoir, il lança une réplique où se mêlait joie et moquerie.-Et bien monsieur The Host, vous devenez grognon ? Vous n’avez là que votre juste châtiment ! Réfléchissez à deux fois avant de vous en prendre à moi la prochaine fois !Et il éclata d’un rire trahissant sa nervosité. Osier dire ça ! Il peinait à croire que c’était ses mots. Il était dans la réalité, pas dans l’une de ses histoires. Quelques secondes après, l’adversaire s’affala et disparu. Vermine ne perdit pas une seconde. Il s’assura qu’Enora allait bien en tournant la lampe-torche dans sa direction, puis il grimpa à l’échelle. Une fois en haut, il essaya de soulever la plaque. Son effort resta infructueux et il en fut désagréablement surprit. L’inattendu allié à sa quasi-charge sur l’obstacle lui firent presque mal.-Merde ! lâcha-t-il en grimassent. Qu’est-ce qui ce passe encore ?!Il fit une seconde tentative, toujours aussi vaine. Ce ne fut qu’alors qu’il eut l’idée de mieux observer la plaque. Il aperçut par les troues qu’elle comportait que quelque chose se trouvait au-dessus.-Merde et re-merde ! C’est lui, il l’a bloqué !Ernest redescendit l’échelle et se tourna vers la jeune femme.-J’suis presque sûr qu’il y a pas d’autres bouches d’égouts à proximité. On a pas le choix, faut passer par celle-ci. Tu pourrais pas débloquer le passage avec tes pouvoirs ?Quoi que fasse Enora, elle fut très vite interrompue par un rugissement des plus sinistres. Ce cri bestial fut reprit en échos dans les nombreux conduits du dédale souterrain. Ernest en eut la chair de poule. Il comprit tout de suite de quoi il s’agissait. The Host avait terminé sa métamorphose et il revenait. Peut-être les effets de l’Altérium l’avaient mit dans une rage folle. Peut-être ne pensait-il plus que comme une bête sauvage. Quoi qu’il en soit, le danger était grand et imminent. Que faire face à un prédateur si imposant, car il semblait grand d’après le rugissement ? C’était simple, Vermine était impuissant. Ce ne serrait pas ses griffes où ses dents qui stopperaient l’animal et son agilité ne pouvait rivaliser face à celle d’un fauve. Il tourna un regard anxieux vers son amie.-Enora, tu as une idée ? Dis-moi que t’en a une !Ernest braqua sa lampe en direction d’un conduit. Il entendait déjà un bruit de course féline venant de cette direction. Sa main commençait à trembler. | |
| | | Enora Lacourt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Lun 19 Juil 2010 - 16:07 | |
| [HRP : Je sais pas pour vous... mais moi, j'ai pas envie qu'il s'arrête tellement il est bien ce RP... Bon, certes, je finirai par livrer Ernest en échange de ma survie… xD]
Là, le problème commençait à prendre des proportions inattendues. Premièrement, on avait désobéis à Hopes qui nous avait demandé de ne pas quitter l'institut. Deuxièmement, on avait fait une rencontre qualifiable de "mauvaise". Et troisièmement, la dite rencontre ne nous lâchait pas. Je tenais toujours la main de vermine dans notre course. Logiquement, nous ne devrions pas tarder à arriver à notre sortie. Mais voilà, s'aurait été beaucoup trop simple. Notre assaillant se matérialisa et je fus séparée du jeune garçon. Le pied de l'homme fendit l'air et je dus m'écarter pour ne pas me le prendre de plein fouet. Puis, pour la deuxième fois de cette sortie, je me retrouvai avec une lame bien trop proche de ma gorge. La peur me saisit, me rappelant alors le rôle que devait jouer les pauvres innocents qui se battaient dans des histoires pareilles.
Les menaces arrivèrent et le surnom "gamine" fouetta mon ego. A 17 ans, on est plus une sale gamine... Enfin, normalement... Mais la panique prit le dessus de notre agresseur. La morsure que lui avait faite Vermine était en train de faire son effet. Un effet étrange et inquiétant, je dus le reconnaitre. Finalement, après que Vermine ait pu lui répliquer une petite phrase tout à fait héroïque, the Host fit tomber sa lame à mes pieds et se téléporta de nouveau. Il allait mal, c'est tout ce que je notai de cette fuite. Ernest jeta un coup d'œil sur moi et je hochai la tête pour lui signaler que je n'avais rien. Il escalada l'échelle et je m'apprêtai à en faire de même lorsqu’une première injure sortit de sa bouche. Je me pétrifiai, écarquillant les yeux, espérant voir un rayon de soleil pénétrer cette caverne d'un instant à l'autre... Mais non. Au lieu de cela, vermine redescendit de l'échelle, m'expliquant la situation. Et là, c'est nous qui étions mal. Pas de sorties et pas d'issues de secours.
Vermine eut la même idée que moi : utiliser mes champs de force contre la plaque en espérant faire basculer la situation à notre faveur. Mais, je n'eus même pas le temps de me concentrer. Un hurlement bestial et déchirant combla le vide des égouts. J’avalai ma salive difficilement et me figeai tandis que Vermine avait fait de même. Là, ce n’était plus des ennuis. C’était la mort personnifiée qui se dirigeait vers nous. Le jeune garçon se tourna vers moi et nous échangeâmes un regard effrayé.
« Enora, tu as une idée ? Dis-moi que t’en as une ! »
On faisait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. On paniquait. Hors, cette panique n’était qu’une façon de nous brouiller l’esprit. Je tentai de me creuser les méninges. Retourner en arrière ? Non, ça serait nous condamner. En même temps, étant donné qu’il n’y avait pas d’issues de ce côté, nous étions condamnés. De ce côté ? Oui, mais de l’autre côté de la berge ? Notre seule chance. Ernest avait braqué la lampe du côté d’où venait le bruit. Je lui attrapai le bras, prit la lampe et le poussai dans les eaux sales des égouts. Lorsqu’il fut hors de l’eau, je lui lançai la lampe torche. Bah oui, qui a dit qu’elle était Waterproof ? Je m’apprêtai à le rejoindre lorsque mes yeux furent attirés par un éclat brillant, dévoilé par le faisceau lumineux. La lame de the Host laissée là. Tandis que le bruit feutré de la course ennemie se rapprochait, je me penchai et la ramassai avant de sauter à l’eau. J’hésitai entre la lâcher au fond de l’eau ou bien la garder. J’émergeai hors de la surface et croisai le regard plutôt furibond d’Ernest.
« Quoi ? J’avais pas d’autre idée ! Et quelque soit le truc qui nous poursuis maintenant, avec un peu de chance, il appréciera peut être pas le bain. Et puis, il y a peut être une sortie de ce côté-là. A ton avis… Je fais quoi de ça ? »
Je lui montrai la lame vite fait avant de reprendre ma nage, luttant contre le faible courant qui nous entraînait un peu plus bas dans la pénombre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Mar 20 Juil 2010 - 21:38 | |
| Malgré la maladresse dont il faisait encore preuve (il avait découvert comment sortir ses griffes en courant, ce qui était douloureux) la sensation de course de ce nouveau corps était grisante. Il n’avait beau de pas contrôler ce corps à son plein potentiel, il y avait des avantages … la vitesse faisait des sillons dans son pelage, et il sentait l’air siffler et glisser le long de son corps et contre ses oreilles rabattus … il haletait, préférant respirer avec la bouche car les odeurs étaient alors moins fortes. Ses pattes amortissaient chaque enjambée et pourtant lui donnait à chaque fois un rebond qui rendait la course fluide et agréable … d’ailleurs, en parlant de course … pourquoi il courrait lui ? Pas la peine de se fatiguer pour rien, ni de se presser. Il s’arrêta brièvement et pris la décision de la jouer moins violente. La colère est mère de plus de soucis que l’on ne croit. De toute manière, il ne pouvait rien faire seule contre sa situation actuelle … il lui fallait capturer ce sale rat, c’était une double mission maintenant. Et si il se précipité, il risquait de le perdre. Il n’avait quand même pas révisé et exploré tout les tunnels aux alentours de la chambre du rongeur pour rien. Marchant vite mais calmement vers son but initial, il profita de sa baisse de régime pour réfléchir. Il se remémora rapidement les conduits et les tunnels adjacents à celui dans lequel il les avait laissés. Il y avait, au dessus de l’eau, un gros tuyau suspendu au plafond avec quelques autres tuyauteries suivant le tunnel. De là, il pourrait voir où en était la situation.
SWIFT !!
Instantanément, il réapparut sur le gros cylindre de métal froid et humide. Le contact était plutôt désagréable mais qu’importe … il avait depuis longtemps fais un trait sur le confort dans la Grande Dimension (en comparaison à la Chambre, sa dimension personnelle) quand on voyait à quel point il pouvait vivre dans le luxe et la jouissance d’un lieu à la convenance presque parfaite de son hôte. Car en effet, l’esprit humain était fait de paresse et de plaisirs, qui aide à se prélasser dans la suffisance, mais aussi d’envie et de gourmandise, qui en veulent toujours plus. Ces mêmes pulsions qui enjoignaient Adrian à sortir de son trou en général … Il avança à pas feutré sur le cylindre en jouissant de l’équilibre formidable des félins. Il était impressionnant de se retrouver avec de tes atouts, bien qu’il doive souvent s’arrêter, ce qui retardait sa poursuite car ce corps ne répondait pas totalement à ses directives. Arrivant sur le lieu de leur altercation, juste avant sa transformation, il observa que les deux tourtereaux qui lui faisaient office d’adversaire n’étaient plus là. En effet, ils étaient selon toute apparence partie dans les eaux bourbeuses et pleines d’immondices qui se trouvait en dessous de lui si les bruits de clapotis et la lueur lointaine de leur lampe torche de le trompait pas …
SWIFT !!
Il se trouvait maintenant sur la berge, en dessous de la bouche d’égout qu’il avait obturé, et un éclair de colère lui traversa l’esprit, le faisant grogner malgré lui … il ne restait à cet emplacement que le fourreau de bois blanc polis de sa canne. Il ne savait pas lequel des deux avait pris la lame, mais il allait le regretter. Adrian ne supportait pas qu’on touche à ses affaires. On ne vole pas un voleur. On ne dérobe pas un objet aussi personnel qu’une arme !! Cette gamine se rendait-elle seulement compte de ce que cela pouvait signifier, de ce qu’une lame comme celle-là pouvait porter comme histoire, signification, souvenirs … et sang … si elle espérait s’en servir contre lui, elle n’avait qu’à bien se tenir … Il renifla le sol aux alentours. Il y avait une odeur qu’il pouvait déceler, malgré le chaos imprévisible de stimulus présent : une odeur de lessive. Les vêtements propres des deux jeunes laissaient une odeur qui n’avait rien à faire dans les égouts. Attrapant délicatement le manche de son arme disparue entre les dents il se téléporta dans un chuintement discret. Il s’arrêta quelques secondes dans sa dimension pour déposer son précieux objet, puis réapparus sur le tuyau au dessus de l’eau. Il rampa, humant l’air profondément de temps en temps, prenant sur lui pour l’odeur insupportable qui l’assaillait alors. Il suivait leur piste. La lumière de la lampe torche fut bientôt prés de lui. Ils n’avaient pas beaucoup avancé.
La première chose à faire avec ces gamins était de les séparé. Si il avait put les tuer, il n’aurait eut aucun soucis à s’occuper de deux gosses inexpérimentés comme ça. Mais il en était incapable. Tuer n’était pour lui qu’un moyen de défense, et tuer des enfants ne faisait pas partie de ses valeurs. D’autant qu’il devait livrer l’un d’eux vivant. Il les observa en avançant très discrètement au dessus d’eux, sans le moindre bruit, à pas de velours. Sa cible tenait son épée … depuis le début, cette gamine était la pire. C’était une petite garce orgueilleuse, il le sentait. Elle était fière d’elle et de ses pouvoirs. Il allait la calmer. Mais comment faire avec cette eau. Il n’avait pas peur de l’eau comme un chat, ça non, mais il ne se sentait pas suffisamment à l’aise avec ce nouveau corps pour se risquer dans une eau de la sorte. Très bien … il allait montrer à ces gosses ce qu’il en coûtait de toucher aux affaires de Host …
SWIFT !!
Il se trouvait maintenant dans la chambre du rat. Dans un geste habile, il grimpa sur le lit, puis, léger et gracieux, il bondit sur le haut de la petite armoire frêle contenant les livres du rat.
SWIFT !!
Il était face aux deux jeunes élèves de l’Institut. Juché sur la bibliothèque dans un équilibre précaire, assit comme un roi, la queue balançant doucement, il les observait, noir comme la nuit, avec ses yeux nouvellement nyctalope. Les livres du jeune rat s’imbibaient d’eau à grande vitesse, leurs pages se dispersaient au gré du courant, comme des radeaux de la méduse sans le moindre espoir de survie pour les personnages vivant dessus. Si Adrian avait pu sourire avec ce corps, il l’aurait fait. Au lieu de ça, il montra les dents et allongea sa patte d’un geste vif comme seuls les félins savent le faire. Dans ce geste, il toucha le corps de la jeune fille et se téléporta avec elle instantanément, déstabilisant le meuble vermoulu qui s’effondra dans les eaux pollués …
SWIFT !!
Il réapparut sur la berge avec la jeune fille et profita de la continuité de son mouvement de patte pour l’envoyé sur le mur humide des égouts. Dans un mouvement de rage, il attrapa le t-shirt de la jeune fille et secoua la tête, espérant lui faire lâcher l’épée par peur ou en l’assommant. Enfin, dans un élan de haine, ses crocs se refermèrent en direction de la main tenant la lame.
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| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Mer 21 Juil 2010 - 10:39 | |
| -Mais t’es complètement conne !
Ernest avait attendu qu’Enroa revienne auprès de lui pour se mettre à hurler sur elle. Oui, il était furieux, comme son regard l’avait laissé deviner. Sans compter qu’il avait eu peur d’être poussé à l’eau sans explication, furieux aussi que sa seule tenue vestimentaire correcte se retrouve dans cet état déplorable, ce qui l’énervait surtout en cet instant était qu’il ne comprenait toujours pas le geste de sa camarade même avec les quelques secondes de réflexions dont il venait de disposer. Un poing serré, l’autre main crispé sur la torche, il continua de brailler.
-Il se téléporte bon sang ! T’es aveugle ou quoi ?! Et même s’il peut plus se téléporter, il peut sans doute bondir par-dessus le canal ! Ça sert à rien c’que t’as fait là, A RIEN !!!
Evidement, crier comme il le faisait était tout aussi inutile. Mais comment blâmer le garçon de perdre son calme ? C’était sa trouille qui le rendait aussi agressif. Au fond de lui, il s’en rendait compte et s’en voulait de s’emporter comme ça. Comment faisait les héros pour rester stoïque en des instants critiques ? L’hybride soupira bruyamment, comme pour mieux évacuer. Il jeta un bref coup d’peul sur lui-même à la lueur de la lampe. Il dégoulinait d’eau. La demoiselle aussi. L’odeur qu’ils dégageaient maintenant était pour le moins désagréable.
-On a l’air fin comme ça… siffla-t-il.
Puis il parvint à un peu se calmer. Il redressa la tête vers la jeune femme et désigna la lame de sa main libre.
-Tu la garde et dès que l’autre se présente, tu l’embroche. On va se diriger vers la sortie la plus proche. Elle est au moins à dix minutes d’ici mais…
Ernest sursauta. Le redouté bruit d’aspiration venait de se produire juste à côté d’eux. D’un geste vif, il pivota en direction du canal. Alors la lampe électrique dévoila la noire panthère. Le terrible animal les fixait, assis sur un meuble que l’enfant-rat ne reconnu pas tout de suite. Cette vision d’horreur fit reculer le jeune mutant d’un pas et lui donna une vive envie d’uriner. Il s’était montré courageux au début mais cela devenait de plus en plus difficile. De nouveau figé sur place, il assista impuissant à l’action de l’ennemi. En un clin d’œil, Enora fut emportée de l’autre côté du canal et assaillit par l’imposant félin. Vermine entendit ses cris. Cela le sortit assez vite de sa passivité.
-ENORA !!!
Il s’avança au bord du canal, éclairait la scène d’affrontement sans doute trop inégale. Que faire ? Bon sang que faire ?! Fuir ? L’idée ne lui parut pas si ridicule que ça. Mais cela signifiait se retrouver seul. Et s’il était seul, il ne ferait pas long feu. Sauver la jeune femme s’état se sauver lui-même. Ce ne fut donc pas vraiment par altruisme, encore moins par désir d’héroïsme, que le gamin se décida à porter assistance à son amie. L’état de panique dans lequel il se trouvait le fit agir sans se poser plus de question. Il fut presque spectateur des mouvements de son propre corps.
En lâchant la lampe, qu’il ne pourrait pas garder pendant qu’il nagerait, celle-ci éclaira d’avantage le meuble à présent disloqué et les livres qui s’en échappaient. Le mutant reconnu alors sa bibliothèque. Il n’eut pas une pensée pour ses ouvrages condamnés. Plus tard, évidement, il allait enrager, mais pour l’heure une idée lui traversa l’esprit, une inspiration soudaine, un espoir fou. Il se jeta à l’eau et fouilla hâtivement d’épave qu’était devenu le meuble. Il chassa les livres noyés aux pages vagabondantes à la recherche d’autre chose. Etait-ce dans cette étagère ou dans l’autre ? C’était dans celle-ci ! Sa main se referma bientôt sur un étui de cuir. Il emporta avec lui l’objet espéré, à l’origine dissimulé derrière les livres. Ernest nagea aussi vite qu’il le pouvait pour gagner l’autre bord du canal. Quand enfin ce fut fait, il se hissa hors de l’eau et dégaina son poignard. A la lueur un peu distante de la lampe restée de l’autre côté, la lame d’argent brilla. C’était une belle arme que tenait là l’enfant, une pièce qui, sans nul doute, attirerait la convoitise du cambrioleur. Mais loin de lui de telles pensée. Avec une sauvagerie née de la peur, Ernest se jeta sur The Host. L’adrénaline le rendait plus rapide, plus vif qu’il ne l’était déjà. Sa quasi frénésie le rendait indéniablement dangereux car il était fermement décidé à frapper encore et encore, peut-être jusqu’à ce que mort s’en suive. Il fallait bien l’avouer, en cet instant, le rat aussi prit des airs de monstres.
HRP : mon personnage attaque aveuglément tant qu’il le peut. Il fait quand même la différence entre The Host et Enora mais il n’est pas exclut qu’il blesse cette dernière par maladresse. Vous pouvez le faire agir dans ce sens. | |
| | | Enora Lacourt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Don't go back tonight ... [Vermine et Enora] Jeu 22 Juil 2010 - 7:43 | |
| L'eau froide commençait à m'engourdir les doigts. Je claquai des dents tandis que Vermine m'achevait verbalement. Tout compte fait, je le préférai en moulin à parole, il était un brin plus poli. Il est vrai qu'après un peu de réflexion, l'idée avait était... complétement stupide. "Conne" pour reprendre les mots de l'hybride. Cependant, il finit par se calmer. Je lâchai un rire purement nerveux lorsqu'il constata notre position plus calmement. oui, on avait l'air fin. Très, même. Courir avec des vêtements trempés allait être génial. Mais pour le moment, la course n'avait pas repris. Pas encore. Lorsque Vermine me conseilla de garder la lame, ma prise autour de celle-ci augmenta. Je m'apprétai à lui répondre mais je n'en eu pas le temps. Un bruit caractéristique que je commençai à connaitre me fit sursauter. Vermine éclaira la zone d'où le son nous provanait... et nous vîmes la bête. Une panthère noire.
Aucun de nous deux n'eut le temps de réagir. Je ne vis pas la patte du monstre se précipiter sur moi. La seule chose que je retins fus le contact avec celle-ci et une étrange sensation. Lorsque cette sensation s'arrêta, je n'étais plus dans l'eau. A vrai dire, si le choc avec le mur n'avait pas eu lieu, je serais restée bouche bée du début à la fin tant je ne comprenais pas ce qui venait de m'arriver. Mais le choc me réveilla de cet état d'hébétude, dont je venais faire l'objet, autant qu'il massoma. Je lâchai un faible gémissement. J'étais complétement déboussolée. Cependant, je vis le mionstre venir sur moi. Je hurlai, terrorisée. La peur domina la douleur que la morsure de la bête m'infligea. Je lâchai la lame, secouée, à la limite du traumatisme. Cependant, mon instinct réagit avant mon esprit. Mes mains étaient prise, je ne pouvais utiliser mes pouvoirs. Mais mes jambes ? Je lançai donc un violent coup de genoux dans le flanc de l'animal. Il dessera ses mâchoires et ma mains fut libérée.
Je ramenai cette main meurtrie contre ma poitrine tandis que la bête me lançait un regard haineux. Sans trop savoir pourquoi, je vis la mort arriver. Mais, à moins que la mort n'ait l'apparence d'un enfant-rat, ça n'était pas elle qui fit son apparition. Ernest nous avait rejoint, quelque chose à la main. Il tenta de se jeter sur le monstre, dans un élan de sauvagerie. beaucoup des coups qu'il portait n'atteignait pas sa cible et, à dire vrai, je ne savais même pas s'il l'avait jamais atteint. Le combat entre eux deux me permit de reprendre mes esprit.
Apparement, The Host nous avait déposé du côté que nous souhaitions du canal. Quoique, dans l'obscurité, il était dur de savoir réellement. Je me relevai, et tentai de faire en sorte que mes jambes tremblantes me portent. appuyée contre le mur, je respirai longuement. Je regardai distraitement les deux bêtes se livrer leur combat. Lorsque la panthère battit légèrement en retraite, j'agis. Je saisis Vermine par le bras et comptait sur ma peur pour nous sortir de là. La peur d'Ernest, elle, fut telle que la lame du poignard m'effleura le bras, découpant de ce fait mon T-Shirt et un peu de mon épiderme. J'aurais aimé lui lancer un regard assassin mais j'étais trop occupée à me concentrer. Paladin m'avait dit que mon bouclier n'empêcherait pas les autres de passer au travers. Mais l'idée m'était venue de faire une diversion pour nous permettre d'échapper au carnage présent. Un leurre qui attirerait l'attention de l'ennemi pour nous permettre de fuir.
La peur qui me tenait entre ses mains était telle que se protéger fut un jeu d'enfant. La perle apparut, protégeant Ernest et moi à la fois. On avait pas beaucoup de temps pour réagir. Je n'avais peur que d'une chose : mon bouclier tiendrait-il si je n'avais pas de contact direct avec ? En tout cas, la lumière qu'il dégageait crérait l'effet désiré. Lentement, je reculai, le bouclier tint. Puis, lâchant totalement, j'empoignai Vermine de ma main valide et l'entrainai dans un couloir adjacent en lui faisant signe de garder le silence et de courire, simplement. L'odeur de linge propre avait disparut lors de notre plongée. Une lueur d'espoir m'envahit. Nous avions peut être une chance. Peut être...
[HRP : Okay ! Je crois que si je rentre entière à l'institut, ça sera un miracle maintenant ! xD] | |
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