La transformation de Vermine en Pestillence (Vermine)

Invité

Quelque part aux Etats Unis, dans une lieu actuellement totalement secret, se trouvait un lieu totalement détaché de ce monde, un lieu dont la technologie était encore pour ceux d'aujourd'hui inconnue, un lieu ou se trouvait tout un équipement relié au monde, voyant tout ce que voit les satellites, écoutant tout ce qui se dit par les communications téléphoniques, captant toutes les données passant par le réseau informatique, un lieu qui comprenait une forme de sarcophage, le tombeau d'un Dieu… Mais aussi un lieu comprenant une forme de Laboratoire ou venait d'arriver Apocalypse et son futur Premier Cavalier, Ernest Lenoir, celui-ci conscient de cette arrivée soudaine alors qu'ils venaient à peine de quitter les abords de la Confrérie, un rat captif de la main du Marcheur Eternel. Les lieux semblaient reprendre vie dès qu'Apocalypse y entra, tout s'allumant, tout venant se remettre au travail, comme si ce lieu était vivant et en harmonie avec le mutant. Lentement il déposa le Rat à terre, venant fixer les machines qui se remirent au travail, n'apportant aucune nouvelle intéressante pour le moment. L'air en ces lieux sentait le renfermé, pouvant qu'il n'y avait pas grande sortie vers l'extérieur, vers la vie, une sorte de prison dont le propriétaire des lieux était aussi le geôlier. Les lumières étaient presque inexistantes, aucune lumière au plafond semblant être composé uniquement de métal, en faite la seule clarté des lieux venait des machines se trouvant tout autour, des murs recouverts d'une technologie dont l'écriture pouvait sembler venir d'ailleurs…

Le Premier approcha d'une de ces machines, deux tubes venant apparaitre sur le coté de cette sorte d'Ordinateur, ces tubes cylindriques, d'un diamètre approchant le mètre et d'une hauteur de trois mètres, semblaient contenir uniquement du sang, deux tubes vinrent sortir lentement de ces socles de ces deux cylindres, avançant de quelques mètres d'eux même comme des serpent venant se positionner et le mutant ne vint rien dire au Rat, le laissant libre de ses actes vu qu'il ne semblait y avoir aucune sortie possible, mais surtout que toute cette technologie ne répondait actuellement qu'à En Sabah Nur. En scrutant bien les lieux et leur étendu, Ernest pourrait remarquer au fond sur un des murs 6 autres tubes, 4 comprenant des sortes d'armures comme celle que portait Apocalypse sur son corps, 4 anciennes qu'il avait fait évoluer entre temps dont une pouvant facilement faire penser à la tenue d'un Pharaon, et deux corps humains, ou mutants, tenus en vie et en suspension dans ces tubes, deux corps potentiels en cas de besoin pour le Mutant, au cas ou il devrait changer de corps, ceux-ci ayant une peau légèrement grisé, preuve qu'ils avaient déjà subis quelques traitement du Haut Seigneur.

Etrangement un seul des murs n'était pas couvert d'alliage ou de métal, un mur de pierres anciennes ou se trouvait des gravures hiéroglyphique contant l'histoire d'Apocalypse sur ces 5.000 dernières années, les écrits du Général de Pierre voulant garder une sorte de journal sur tous les avancements du Maitre. Enfin le mutant semblait s'intéresser au Rat, s'approchant de lui d'un pas lourd et lent, chaque pas donnant l'impression que l'être devait peser plus d'une tonne.

- Il est temps de faire de toi celui que tu devais être. Bientôt le Monde te connaitra comme le Fléau de la Pestilence, un des 4 Cavaliers de l'Apocalypse…

Dit il d'un ton sérieux et froid, un tel sérieux qu'il était presque impossible de mettre en doute les paroles de cet être qui avait un regard vide de toute expression humaine, il ne semblait même pas éprouver de plaisir ou de sadisme, plus proche d'une machine que d'un être vivant. Et d'un mouvement il revint attraper le Rat, le jetant en l'air à nouveau pour revenir l'attraper cette fois de la main ou les doigts étaient fins, finissant comme des aiguilles, des doigts qui vinrent sans aucune douceur transpercer les membres du rat. Tel un naturaliste avec un animal, il vint plaquer le Rat sur une sorte de table froide, les doigts s'enfonçant dans celle-ci transperçant poignets et chevilles du mutant ressemblant à un petit Rat, les deux tubes vinrent serpenter et se planter dans le coude de l'autre bras d'En Sabah Nur.

- N'aies de crainte, la souffrance fait partie de la vie de chaque être et ne fera que te rendre plus fort… Ceci n'est qu'une étape de ta vie Ernest Lenoir…

Et Ernest pu voir l'autre bras d'Apocalypse se transformer, les doigts et l'avant bras se briser en morceaux, venant devenir des sortes d'outils chirurgicaux, quoi qu'aucun médecin serait assez barbare pour utiliser un équipement aussi "dingue". Certaines parties ressemblaient à de petites sciés circulaires sur des bras fins à rallonges, trois pour être exactes formant un triangle dans la position initiale, d'autres à des lames telles des griffes n'attendant qu'à éventer, d'autres pouvaient faire penser à des perceuses prêtes à creuser dans la chair et les os du mutant, comme il y avait deux grosses aiguilles comprenant une capsule venant se remplir de sang… Rien de bien agréable en vue donc. Surtout avec le peu de lumière présente. Bien entendu avant de commencer quoi que ce soit, ces outils vinrent arracher le peu de vetement positionné sur ce rat, en faisant des lambeaux tout en entaillant la chair par ce geste sans subtilité, tenant bien le rat allongé dos sur la table, jambes et bras écartés, tendus.

Bon, ok, j’suis pas arrivé chez n’importe qui… voilà ce que se dit Ernest en arrivant en cet étrange lieu futuriste. Devait-il se régloir ou s’inquiéter d’être captif d’un être lui promettait de devenir un dieu et possédant pareille technologie ? Tant de choses se bousculaient dans l’esprit de Vermine. Le voilà libre dans cet étrange décor. Il crut reconnaitre un laboratoire ou tout du moins, certaines machines pouvaient y faire penser. Grande était son appréhension mais au moins, celle-ci était modérée par une indéniable curiosité. Il se souvenait du drame vécu chez Phobos, tout était encore si clair en sa mémoire démesurée… est-ce que ce serait la même chose ? Est-ce qu’Apocalypse était intéressé par l’Altérium ou bien par lui, Ernest Lenoir. Devait-il se sentir flatté d’être un élu ? Tant de questions…

Profitant de sa liberté retrouvée, l’enfant-rat se mit à visiter, sans trop s’éloigner, cet étrange lieu. Son regard se posait partout. Il cherchait à comprendre quelle pouvait être la fonction de chaque appareil. En quelle langue étaient les inscriptions sur les écrans ? Que signifiaient les hiéroglyphes sur le mur de pierre ? Le lien avec l’Egypte, avec les pharaons, paraissaient évident. Mais il était difficile d’en déduire d’avantage. Ernest, après avoir effloré un volumineux appareil de ses griffes et avoir remarqué le sang contenu dans une espèce de cuve, se tourna vers le maitre des lieux. Il l’aurait questionné pour essayer d’en savoir plus. Mais voilà, Apocalypse s’approchait de lui, menaçant.

-Heu.. attendez… c’est très sympa de vouloir faire de moi un Cavalier de l’Apocalypse, mais j’aimerais quand même savoir en quoi ça consiste et…

Il n’eut pas le temps d’achever sa réplique et n’obtint évidement pas d’avantages d’éclaircissements. Toutefois, nul besoin de parole car les actes parlaient d’eux-mêmes. Attrapé, jeté, l’enfant-rat alla en quelque sorte s’embrocher sur les doigts griffus du titan en armure. Des aiguilles profondément enfoncées dans les poignets et les chevilles, il poussa un petit cri, autant de surprise que de douleur. Mais ce ne fut rien lorsqu’on le plaqua à la table et que les griffes du monstre le transpercèrent pour de bon.

-HA ! MAIS VOUS ETES DINGUE !!! STOP !!! STOP !!! C’EST QUOI LE PLAN ??!

Vociféra-t-il. Sa voix criarde témoignait de sa souffrance mais aussi de sa peur. Il était bloqué dans une position qui ne lui plaisait guère, il était cloué au sens propre du terme à cette table. Et voilà que l’autre main d’Apocalypse se muait en une effroyable collection d’instruments qu’on aurait vraiment dit de tortures. A ce stade, plus besoin d’être un devin pour comprendre que la suite des événements allait être très désagréable. Encore un instant et voilà Vermine dépouillé de ses loques et, par la même occasion, le poitrail lacéré. On allait l’opérer, comme ça, sans anesthésie ? Non, c’était impossible, c’était un cauchemar !

-NON ! ARRETEZ !! JE VEUX PAS ! VOUS ALLEZ ME TUER !!

Les instruments s’approchaient, Ernest ne pouvait même pas se débattre pour essayer d’y échapper. Même les sbires de Phobos n’étaient pas aussi brutaux, aussi implacable ! Non, là, c’était à un tout autre niveau. En cette ultime seconde, l’enfant-rat pensa la fin de son existence toute proche.

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