X-men, le jeu de Rôle
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 Rat de laboratoire... [Vermine]

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Mark Snov
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MessageSujet: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeSam 7 Aoû 2010 - 18:04

Rat de laboratoire... [Vermine] Vignph10

Il était l'heure. Il le savait. Il n'éprouvait plus vraiment d'impatience. L'impatience, vient du fait qu'on ignore la juste mesure du temps pris par un acte. Il était maintenant patient. Il connaissait la mesure exacte de chaque acte. Il l'avait enregistré, mesuré. Combien de temps mettait un tel pour aller de son bureau à la photocopieuse. Combien de temps ça prenait pour un autre d'aller au toilettes. Il avait connaissance de tout ça. Quand il n'avait pas la connaissance exacte, il pouvait la calculer. Calculer était devenu tellement plus simple. On pouvait presque tout réduire à des formes de calculs. Toutes les formes que l'on rencontre dans la nature ne sont que des variations d'une seul équation. C'était vrai pour le temps. C'était vrai pour les gens. Mais cette équation était surement trop compliqué pour que même un génie tel que lui puisse la calculer. Il fallait se contenter d'approximation, de visions partielles. Quel dommage. Un jour, il arriverait à trouver la solution, mais ce n'était pas la tache qu'il avait agendé pour aujourd'hui. Aujourd'hui, il devait faire :
-superviser la construction de l'amplificateur de rayonnement
-Contrôler l'avancement du projet Formator
-Analyser le cours de la bourse afin d'éviter toutes tentative de manipulation du marché.
note : livraison aujourd'hui du sujet.

Hum. Autant tout faire ne même temps. En plus, il pourrait faire un test. Il avait commandé un certain nombre de liaison à très haute fréquence entre la base de new york et les bases externes ou il avait déplacé ses laboratoires après l'incident impliquant ses laboratoires et les X men. Et un sujet dont il attendait beaucoup devait bientôt y être transporté. Via un agent qu'il avait débauché contre une vulgaire babiole sans intérêt. Tout avait un prix dans ce bas monde, le tout était de le trouver. Bien sur, ça n'aurait plus d'importance quand il aurait établit son nouvel ordre mondial. Mais d'ici la, il fallait accepter les règles du monde tel qu'elles étaient et en tirer partit au maximum. A vrai dire, on pouvait se demander si sur un plan purement philosophique, ces structures n'existaient pas uniquement pour lui, pour lui ouvrir la voie vers un avenir radieux à lui, et à l'humanité dans son intégralité.

Mais pour ce faire, il avait besoin d'agents. Et des agents puissants et de confiance, ça ne courrait pas les rues. C'était l'une des clé du projet Formator, qui visait l'apprentissage extrêmement rapide de technique de combat en même temps qu'un lavage de cerveau poussé. Ce projet était actuellement en fin de phase de construction, et en pleine phase de test. Mais ça ne suffisait pas. Les armures qu'il avait mis au point était quasiement impossibles à produire en quantité suffisante. Par contre... Il était peut être possible de faire muté ses hommes. Ce serrait parfait. La biologogie et la technologie, combiné, pourrait faire de ses hommes des être capable de se battre d'égal à égal avec les éventuels mutants qui se mettraient sur le chemin de l'age d'or. Pour cela, il avait besoin d'un agent mutagène puissant. Les radiations n'avaient pas les effets désirés, pas plus que tous les produits qu'il avait pu expérimenté.

Mais depuis peut, une rumeur avait courut dans New York, sur un rat géant qui pourrait provoquer ce genre d'effet. Les agents de Apollon et Artémis s'étaient mis en chasse. Mais avant qu'ils n'aient pu exécuter un quelconque enlèvement, la cible avait rejoint l'institut. Aucune attaque directe n'était envisageable contre un tel établissement. Par conséquent, il avait fallut ruser. Utiliser un pion diminuerait les traces. Il fallait le tenir au maximum dans l'ignorance, étant donné que des télépathes étaient actifs à l'institut. Il fallait prendre un maximum de précaution de façon à retarder au maximum la prévisible intrusion des X men pour récupérer leur protégé... Si possible, il s'arrangerait même pour le leur rendre. Il ne pouvait bien entendu par garantir dans quel état.

Sur une impulsion mentale, il établit la connexion avec l'armure qu'il avait fait livré à la base, et l'activa. Celle ci ressemblait trait pour trait à l'armure qu'il portait quotidiennement quand il avait encore un corps. Cela lui permettait de faire croire qu'il était parfaitement vivant, et que rien n'avait changé. Il se doutait que les gens ne ferrait pas confiance à leur employeur s'ils apprenaient que celui ci était sauvegardé sur un disque dur... Enfin, ce n'était qu'un inconvénient mineur. La place dégagé par l'absence de personne à l'intérieur de l'armure avait permit de la rendre plus efficace et de la doté d'un système Helios de classe supérieur, et d'un équipement conséquent. L'armure était stocké dans une pièce spéciale, qu'il avait ordonné qu'on ne visite jamais. Une fois l'amure activé et le check up des fonctions terminés, il la fit avancer, et sortir de la pièce. Il se trouvait maintenant dans un des couloirs isolés de la base. Prenant son temps, il se rendit au centre de sécurité de la base. La porte s'ouvrit automatiquement à son approche, détectant les codes de sécurité émis par son armure.

La pièce était occupée par 3 hommes, deux qui veillaient sur des écrans, et un qui compulsait des notes dans un coin de la pièce. Lorsque la porte s'ouvrit pour laisser entrer Phobos, ils se mirent immédiatement debout, presque au garde à vous. L'un d'entre eu, qui devait être le responsable de quart s'adressa à Phobos :

"Bonjour monsieur... Nous n'avions pas eu vent de votre visite...

C'est normal, je ne vous avais pas prévenu. Ou et quand dois t'on recevoir notre livraison ?

Dans dix minutes, sur le toit de l'immeuble, monsieur.

Très bien. Allons y. "

Il prit la direction de l'ascensseur, le chef de la sécurité lui emboitant le pas. Quelques instants plus tard, ils avaient atteins leur destination. Phobos jetta un coup d'œil circulaire histoire de mieux appréhender la situation. Ou pour être plus exact, la caméra qui remplaçait les yeux de l'armure fit un film qui transmit quasiment instantanément à l'ordinateur qui hébergeait l'esprit de Phobos. Bon, deux robots de combats lourds étaient postés sur le toit et un robot de reconnaissance tournait à une quarantaine de mètres au dessus d'eux. Si le livreur venait avec de mauvaises intentions, il serrait bien reçu. Et ça suffirait largement pour calmer toute véilité de fuite de la part de leur nouveau sujet d'expérience... Quelques soldats en armure légère était aussi présent, prêt à sortir leurs armes en cas de problème.

"Tenez vous prêt."



armure en vol:

armure lourde:

armure légère:
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeDim 8 Aoû 2010 - 20:14

D’abord, ce fut un petit point noir dans le lointain, une poussière dans ce ciel sans nuage. Il s’approchait à son rythme de sa destination après un long voyage. Puis vint son brut, infirme tout d’abord, un discret bourdonnement. Le point devint silhouette, le bourdonnement devint vrombissement. L’hélicoptère laissa bientôt apercevoir sa sombre carrosserie. C’était un modèle militaire mais vierge de tout signe qui pouvait l’associer à un quelconque pays. Le mystérieux appareil survola la base, projetant sur le toit de cette dernière son ombre. Il resta un instant en stationnaire avant d’amorcer sa décente. Il fit s’agiter l’air, ainsi qu’un peu de poussière. Enfin, il atterrit sans que pour autant ses hélices ne daignent ralentir, encore moins s’immobiliser. Ainsi, une poignée de secondes s’écoula…

A l’intérieur de l’hélicoptère, le pilote observait le comité d’accueil. La tension était palpable. Faire affaire avec ce genre d’organisation était toujours un risque. Mais sans risque, pas d’argent. L’homme soupira, les mains toujours sur les commandes. L’une d’elles, justement, était prête à ouvrir le feu, à faire rugir les mitrailleuses de l’appareil. C’était, avouas-le, d’avantage une façon de se rassurer qu’autre chose. Il valait mieux pour lui et son compagnon que tout ce passe comme prévu car en face, à mois de dix mètres sur ce toit, était exhibée une technologie bien supérieure à celle du véhicule militaire.


-Vas-y, dit le pilote.
-Il ne me manquera pas, répondit l’autre.

L’autre, c’était un grand gaillard, un type solide aux larges épaules. Il portait un gilet pare-balle et, en bandoulière, un fusil d’assaut. On devinait le mercenaire sous cette apparence martiale. La porte coulissa. L’individu s’empara du carton et sortit. Avec sans froid, il marcha en direction de Phobos et de sa garde. A mi-chemin, il s’immobilisa et posa le carton. Ce dernier remua un peu. L’homme n’y prit pas garde et se redressa. Il s’éloigna de quelques pas et prit la parole avec un calme apparent.


-C’est lui, vous pouvez vérifier. On a fait notre part du contrat, on s’est occupé du transport. On veut notre argent maintenant.

S’il n’obtenait pas satisfaction dans les plus brefs délais, il éliminerait la marchandise en la criblant de balles, ou en tout cas c’était ce qu’il pensait. Lui aussi avait besoin de se rassurer d’une façon ou d’une autre. Sitôt la récompense en main, lui et son compagnon ne s’attarderaient pas ici.

Le carton, à nouveau, remua. Un cri étouffé s’en échappa. C’était un banal carton de livraison, grossièrement fermé par du scotch. Il portait encore une étiquette qui rappelait son premier emploi mais qui maintenant ne correspondait plus à rien. A l’intérieur, il y avait la fameuse marchandise : Vermine. Ce dernier avait beau être petit, il ne pouvait tenir dans cet espace réduit que plié en deux. La position était assez désagréable d’autant plus qu’on lui avait menotté les chevilles et les poignets, et que pour l’empêcher de mordre, d’insulter, de crier, on l’avait muselé à l’aide d’une ficelle bien noué. Cela faisait au moins deux heures qu’il était enfermé dans ce carton. Il avait chaud, il transpirait, il étouffait. En fait, c’était un peu de sa faute. A force de remuer, de se débattre sans cesse, il avait agacé les deux types auquel The Host l’avait remis. Oui, cette fois, il ne s’en était pas sortit. A deux reprises il avait échappé à ces tentatives d’enlèvement et c’était quand il rejoignait l’institut pour sa sécurité qu’il était kidnappé. Quelle ironie ! Quelle idée aussi de revenir dans les égouts pour aller chercher des trucs pas si important que ça finalement ? En même temps, comment aurait-il put savoir ?

Maintenant, il avait peur de la suite des événements, peur de ce qu’il découvrirait quand enfin il sortirait de l’obscurité de sa petite prison cartonnée. Mais il était sûr d’une chose : il ne se laisserait pas faire. Il savait se montrer détestable, dangereux même, alors il en ferait baver à ceux qui avaient mis la main sur lui.

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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeVen 13 Aoû 2010 - 17:54

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Bon, les pilotes idiots qui devaient se charger des différentes étapes de sécurisations avaient réussit à transférer le colis jusqu'a bon port. Une excellente chose, ce qui prouvait que les X men n'étaient pas encore sur la piste de leur petit protégé. Le contrat qu'il avait passé avec les mercenaires stipulait qu'ils devaient se charger du contrat, mais aussi de brouiller les pistes un maximum de temps. La plus grosse partie de la somme qu'il leur devait ne serrait versée que si les X men ne venaient jamais à la base. Pour éviter d'avoir affaire par la suite à des hommes trop mécontent, Phobos avait prévu de les payer en proportion du temps gagné. Plus les retarderait les empêcheurs de tourné en ronds, plus ils serraient payé. Mais il n'avait pas avertit tout le monde de cet état de fait, seulement l'intermédiaire qui détenait l'argent. Inutile de les laisser fuir trop facilement, ce serrait contre productif. Après tout ces hommes ne faisait pas partit de son grand plan pour l'avenir de l'humanité, ils étaient juste des pions utile à un moment donné, mais qu'on pouvait ensuite aisément sacrifié une fois la situation particulière passée.

Mais il était temps de donner à ces hommes la première partie de leur versement. Enfin, dès qu'un de ses hommes aurait pris le temps d'aller s'assurer que le sujet était toujours en vie. Des expériences serraient bien entendue toujours possibles sur un cadavre, mais un spécimen vivant avait une valeur bien supérieur, ne serrais ce parce qu'il permettait de prélever une quantité d'échantillons bien supérieurs. Un des hommes de Phobos ouvrit rapidement le carton, et leva les pouces signifiant que tout était ok. L'homme ne pouvait en effet pas parlé, étant donné que les palles de l'hélicoptère tournaient encore, et faisait un boucan qu'il était impossible de couvrir sans se briser les cordes vocales. Cet idiot avait manifestement oublié que la radio dont Phobos l'avait équipé était capable de faire abstraction du bruit de fond. Quelques factions de secondes plus tard, le fichier de management s'alourdissait de quelques octets. L'homme aurait surement du mal à trouver un nouveau travail, après ça. D'une autre pensée, Phobos lança le transfert de la somme convenue par les biais convenus. A savoir, une petit montage financier passant par un paradis fiscal, qui finalement allait se retrouver à financer une honnête boite de producteur de PQ. Bien entendu, cette entreprise comptait parmi ses employés quelques démarcheurs aux usa. Donc deux d'entre eux étaient présentement en train de conduire l'hélicoptère qui se trouvait face à l'amure. La société actuelle était vraiment corrompue de partout. Détruire cette structure serrait réellement le plus grand service qu'un homme pourrait rendre au monde. A condition de la remplacer par quelque chose de meilleur, bien sur. L'anarchie n'était pas l'état dans lequel l'être humain pouvait atteindre sa véritable grandeur en tant qu'espèce. En tant qu'individu... peut être. Phobos attendit quelque instant que le payement soit confirmé aux pilotes, puis d'un autre geste impérieux, il indiqua aux hommes qu'il fallait transférer le colis au laboratoire. Il se mit lui même en marche, tout en adressant la parole au chef de la sécurité.

"-Nous allons surement avoir de la visite d'ici pas longtemps. Quand exactement, je ne sais pas. Mais nous avons besoin d'au moins deux semaines avec ce sujet. Trois ça serrait parfait. Alors je compte sur vous pour mettre tout le monde en alerte.

-Bien monsieur. Avez vous une idée de la menace, monsieur ?

-Pas encore. Soit une force d'intervention mutante lourde, soit des sujets isolés tentant de s'infiltrer pour saboter. Vous avez suffisament d'équipement pour gérer, je pense. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à en faire venir.

-Bien monsieur. Avec votre permision, monsieur, je vais aller préparer la défense.

-Allez y."

Quelques instants plus tard, Phobos pénetrait dans le laboratoire. Le sujet d'expérience avait déjà été placé dans un cube en verre, d'environ deux mètres sur deux qui devait lui servir de gite pendant tout le temps des expériences. Aucun coin ou se cacher, aucune commodité si ce n'était un vague trou dans le sol pour qu'il puisse faire ses besoins. Deux sillons étaient coulés dans le bitumes qui formait le sol de la cellule. Ils serraient alimenté deux fois par jour par de la nourriture et la boisson. Des dispositifs d'arrosages avaient été prévus pour laver la cellule en même temps que son occupant. D'ailleurs, la première douche désinfectante était en train d'avoir lieu, afin de nettoyer le spécimen de tous les germes étrangers. Vu sa forte ressemblance avec les rats, il était probable qu'il partage un grand nombre des traits caractéristiques avec ceux ci. Dans le même temps, des bras mécanisés retirait (le mot arracher serait plus approprié) les vêtements du sujet. Maintenant que toutes les éventuelles causes qui auraient pu fausser les expériences étaient annihlé, il était temps de commencer.

Mais cette pauvre créature devait bien être doté d'un certain esprit de compréhension, si les rapports qu'il avait lu étaient exacte, elle devait même être capable de s'exprimer dans un langage plus ou moins humain. Par conséquent, il serrait de bon ton pour le futur gouverneur du monde de lui faire preuve d'un peu de magnanimité, en lui expliquant dans quel projet grandiose il s'inscrivait. S'il avait le moindre soupçon de cervelle, il n'hésiterais pas une seule seconde. Même s'il fallait bien avoué qu'il ne fallait pas trop en attendre d'une homme rat.

"Salutation. Je suis Phobos. Je vais te demander de m'aider dans un grand projet. Es ce que tu me comprends ?"

La scène devait sembler pour le moins sur réaliste à un observateur extérieur. Un homme en armure mi médiévale mi futuriste, en train d'essayer de communiquer avec un homme rat nu, enfermé dans une pièce en verre. Il est probable que cette scène avait déjà du être imaginé auparavant. Il est moins probable que la personne l'ayant imaginé ait disposé de toutes ses facultés mentale à cet instant....


Hj : j'ai vraiment beaucoup déplacé et fait bougé ton perso... Si ça te dérange, dis le moi, je changerais ^^
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeVen 13 Aoû 2010 - 21:26

HRP : aucun souci pour moi

Bon, ok, il n’avait pas à faire à des rigolos. Le premier contact que l’enfant-rat eut avec ceux ayant commandité son enlèvement fut une véritable douche froide dans tout les sens du terme. On l’avait sortit de son carton, on l’avait placé dans cette cage de verre. Il n’eut pas même le temps de manifester son mécontentement que déjà des bras mécaniques redoutable de précision le déshabillait et qu’il se retrouvait la cible de plusieurs vigoureux jets d’eau. Le contraste avec l’atmosphère étouffante du carton dans laquelle il avait passé une éternité était saisissant. L’absence totale d’humanité dans le traitement subit était, quand à lui, terrifiant. Ernest était traité comme un animal ou plutôt… comme un cobaye. Quand cette idée germa en son esprit affolé, son angoisse ne fit que croitre. Bien sûr, ce n’était pas une surprise totale. Il se doutait bien qu’il allait atterrir dans un laboratoire ou quelque chose du genre. Seulement, même dans ses pires craintes, il n’aurait pas imaginé cela. Le seul point positif qu’il se força à considérer pour conserver un tant soit peu de courage fut qu’au même titre que ses vêtements, on lui avait retiré les menottes et la ficelle qui l’entravaient.

Vermine, après avoir été lâché par les bras robotiques, s’était recroquevillé sur lui-même. Ce ne fut que quand l’eau eut cessé de couler qu’il commença à observer, d’abord sa prison, puis la pièce qui l’entourait. Pour ce faire, il leva juste la tête, restant agenouillé, plié en deux, les bras ramenés contre le buste. Il était terriblement intimidé. Le fait d’être nu le mettait plus mal à l’aise qu’on aurait put le croire vu son manque habituel de pudeur. Il y avait toute fois une nette différence être rester volontairement dévêtu et y être forcé. Ensuite, l’odeur du désinfectant lui emplissait les narines, ne faisant que souligner sa nouvelle condition. Enfin, il avait froid, ce qui expliquait aussi sa posture.

Un homme, grand, imposant, finit par se présenter à lui. On ne voyait rien de cet individu, si ce n’était la lourde armure à l’aspect futuriste qui le recouvrait. Il donna son nom, Phobos, et réclama l’aide du jeune mutant pour mener à bien un soit disant grand projet. Ceci dit, il demanda à l’hybride s’il comprenait. Le garçon ne répondit pas tout de suite. Il observa ce mystérieux interlocuteur qu’il supposa être le responsable. En même temps, il fouilla sa mémoire pour savoir s’il avait déjà entendu parler de ce Phobos. Ce n’était pas le cas. Ensuite, il réfléchit à ce qu’il allait dire.

Lors du voyage en hélicoptère, Ernest avait amplement eut le temps de penser. Des centaines, des milliers de fois, il s’était imaginé en train de tenir bravement tête à une horde de savants fous. Evidement, il arrivait toujours à avoir le dernier mot, à être le cobaye le plus insupportable de toute la création, si insupportable même que rester en sa compagnie devenait un supplice. Hélas, entre le rêve et la réalité, il y avait plus qu’un faussé. Tout d’abord, Phobos ne ressemblait pas du tout à un savant fou en blouse blanche et coiffé en pétard. Ensuite, le petit mutant ressentait une vive envie de se faire le moins remarquer possible et de se contenter de répondre sagement aux questions. Mais il ne céda pas à cette envie. Rassemblant sa volonté, il se persuada de ne pas se laisser faire. Alors il se leva. Dégoulinant toujours d’eau, frissonnant de froid, il avait l’air bien peu impressionnant. Pourtant, il sut foudroyer l’homme en armure du regard. Il croisa ensuite les bras, se donna un air bravache et prit la parole. Sa voix, un peu vacillante, trahissait ses craintes mais tout de même, elle restait assurée.


-Ouais, j’te comprends, boite de conserve. Ton beau projet, tu peux te le mettre là ou je pense. De toute façon, dans peu de temps, les X-mens vont débarquer pour te casser la gueule et me faire sortir de là. C’est con, hein ?

Maintenant, il n’y avait plus qu’à espérer que les X-mens viendraient effectivement le sauver car, inutile de se voiler la face, jamais encore il n’avait eu autant besoin d’aide.
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeDim 15 Aoû 2010 - 12:40

Hum. Certes capable d'intelligence, mais d'une intelligence de faible niveau. Probablement une sorte de singe doué de parole. Capable de reproduire un comportement qu'il avait déjà observé dans le passé. Il était même probable que la phrase qu'il ait choisis de prononcé n'ait été qu'un simple effet perroquet. Bien sur, il avait peut être pu l'inventer tout seul, mais ça restait improbable. D'après les donnés dont il disposait, le sujet était très jeune. Aucune chance qu'il soit capable de faire preuve de ce genre de cran. Un enfant mis dans une situation équivalente serrait actuellement en train de chouiner et d'appeler sa mère. Ce qui prouvait bien que la partie animale de la créature avait le dessus, le rendant plus rapidement autonome que son équivalent humain. Une qualité intéressante à faire développer sur ses futurs soldats mutés, tant qu'elle restait dans la limite du raisonnable. Inutile de dire que des soldats totalement autonomes risquaient de prendre des initiatives pour le moins dangereuse pour l'ensemble du plan. Enfin, théoriquement, tout en eu aura été programmé pour qu'ils remplissent leur tache, jusqu'au moindre instinct. Si la machine à reprogrammer l'être humain en masse ne prenait pas de retard, bien entendu. D'ailleurs, Phobos n'en tolèrerait aucun. Ses soldats devaient être prêt au plus vite, afin que le monde soit libéré de la tyrannie locale de petits empereurs, pour qu'enfin un système parfait puisse se mettre en place. L'age d'or de l'humanité n'était plus très loin, il n'avait qu'a tendre le doigt pour la toucher. Mais un simple contact n'était pas suffisant. Il fallait saisir cet avenir à pleine main ! Et ne plus jamais le lâcher.

Mais pas de précipitation. Ici et maintenant allait se jouer un moment clé de l'avenir. Il ne fallait rien raté, rien compromettre. Ne pas se permettre de perdre du temps bêtement. Tout optimiser. Notamment l'emploi du temps du cobaye. Il fallait pouvoir en tirer un maximum en un minimum de temps. Étant donné qu'il s'agissait d'un sujet très jeune et de très faible corpulence, les prélèvements ne pourraient se faire qu'en faible quantité. La prudence recommandait d'espacer ceux ci, et d'attendre que la régénération des fluides corporels se fasse naturellement. Le problème, c'est qu'un tel protocole risquait de prendre des mois, et que Phobos ne disposait pas d'un tel laps de temps. C'était évident. Il y avait une autre solution. Utiliser un agent chimique qui agissait sur les fonctions corporelles, les incitants à produire en masse. C'était terriblement fatiguant pour le sujet et de très nombreux effets secondaires étaient généralement à craindre. En effet, le corps se concentrait sur la production de ces substance, au détriment de l'alimentation normale du corps, ce qui causait une faim constante, des douleurs musculaires continues, et une forte difficulté à réfléchir. Mais pour la science, Phobos pouvait bien accepté qu'un semi homme subisse ce triste sort.

"Tss, tss, tss. Tant de confiance en ceux qui t'ont trahis. Comme c'est touchant. Franchement, tu crois que nous aurions pu t'atteindre si tu avais été réellement sous la protection de ces X men ? Quel naïveté. Tout aussi naïf que de croire qu'ils sont bienfaisant et qu'ils vont venir à ta rescousse. Tu n'as pas d'intéret à leur yeux, c'est évident. Si un animal de compagnie disparait, on passe une petite annonce, on le cherche quelque jour. Et s'il ne refait pas surface, on en conclue qu'il est retourné à l'état sauvage. Ou qu'il est mort. Ne doute pas qu'il réfléchiront de la même manière à ton égard."


Briser mentalement cette petite chose ne devrait pas être trop difficile. Et hautement profitable. S'il se soumettait de bon gré à tout ce qui allait suivre, ça serrait nettement plus simple. Le contraindre serrait plus compliqué, d'autant que Phobos voulait évité au maximum d'utiliser des produits chimiques. Il ignorait dans quel mesure ceux ci pourraient agir sur le sujet, et il voulait un maximum d'échantillon en parfait état, et non corrompus. Il réservait donc cette solution pour le cas ou le sujet deviendrait ingérable pour une raison ou une autre. Cas heureusement peut probable étant donné la puissance physique de la créature. Mais il ne fallait jamais sous estimer une bête aux abois. Elle était capable de tout pour s'assurer de survivre.

"Alors que nous... Nous pouvons t'aider. Nous sommes ici pour comprendre. Comprendre comment fonctionne ton pouvoir. Il est possible que nous trouvions quelque chose pour le changer, l'améliorer. Pour l'atténuer. Pour que tu puisse vivre autrement. Bien sur, le changement fait peur. Et pour comprendre comment fonctionne ton pouvoir, nous devrons procédé à des actes médicaux qui ne serront pas tous anodins. Mais c'est pour ton bien".

Phobos était allé pompé sur un site ou un psychologue présentait les différentes manières de manipuler les gens. Phobos en était resté aux notions fondamentales : faire croire qu'on était gentil et que les autres étaient méchants. Puis donner l'impression qu'on voulait aider. Avec ça, un esprit simple comme celui de l'homme rat serrait suffisamment embrouillé. En théorie du moins. Sinon... Et bien, il faudrait faire avec. Afin d'augmenter l'efficacité de ses hommes, Phobos entreprit de mettre au point l'emploi du temps de ses hommes et de la créatures.

-Début des opérations : 5 heures. Le sujet est réveillé par une douche désinfectante, afin de le maintenir stérile. Il a ensuite 30 minutes pour manger et s'abreuver. S'il n'a pas fini dans le délais impartit, la nourriture se retire (l'eau est laissée, il ne faudrait pas que le sujet se déshydrate.). Si le sujet refuse de s'alimenter, utiliser les bras robotiques pour l'immobiliser et le forcer à manger.

- 5h30 - Injecter la dose quotidienne de Tantale au sujet. Dosage à affiner au cours du temps. En cas de problème, contacter Phobos

- 5 h 45 - 10 heures : procédé à des tests physiques poussés, afin de noter un changement dans les conditions physiologique du sujet. Tests fréquents sur son rythme cardiaque, sur son activités cérébrales, examen cœlioscopiques, test de conduction nerveuse (implant d'électrode), etc. Objectifs : identification de tous les organes du sujet, ainsi que de leur fonctionnement et en quoi ils diffèrent des sujets de références (rats, humains, mutants)

-10 h - 12h : Prélèvements quotidien. 2 prélèvements par jour, a faire varier entre : Biopsie cérébrale, du tissus musculaire, moelle osseuse, sang, urine, Arachnéum (nom que Phobos à décidé de donné à l'altérium) pur dans les glandes productrice. Si le sujet refuse, ne pas hésiter à avoir recours à la force, dans l'optique du baton et de la carotte, rendre les examens plus douloureux s'il se comporte mal.

-12 h - 13 h30 : repas

-13h 30 - 15 h 30 : test chimiques : injections de substances précises en faibles quantités, afin de jauger leurs effets sur un sujet soumis à l'Arachneum . Si le sujet refuse, lui faire les injections par la force. Ne pas hésiter à utiliser les bras mécaniques.

-15h 30 - 17 h 30 : Forcer le sujet à mordre un cobaye. Faire varier l'age des sujets, leur forme physique, leur sexe et leur nature (mutant ou pas). Ne pas hésiter à mettre le sujet face à des sujets agressifs pour qu'il soit contraint de mordre pour se défendre, ou à utiliser la menace (lui proposer le choix entre mordre un sujet précis qui a l'air en santé correcte ou s'il refuse menacer d'injecter de l'Arachenum à une personne faible, tel un enfant ou un vieillard. ). Possibilité de lui laisser un compagnon jeune et faible pendant un laps de temps (une journée, quelques heures) de façon répété, afin d'avoir un angle d'attaque psychologique.

-17h 30 - 22 heures : Soumettre le sujet à des tests de logique, de réflexion, de QI, afin d'évaluer son degré d'intelligence, et la part qui est du à l'Arachenum. Il faut évaluer l'impact sur les futurs soldats, de façon à éviter de se retrouver avec des soldats idiots. Si le sujet refuse de coopérer, l'enfermer avec les echecs de son projet, ou du projet Wothan. Évitez que le sujet ne soit blessé, cependant.

-22h - 5h repos du sujet. Si celui ci a été coopératif, le laisser se reposer tout son soul. Sinon, le réveiller de façon fréquente, mais irrégulières.


Ceci fait, Phobos fit regagner à son armure la salle de stockage. Il fallait qu'elle soit chargée et opérationnelle pour le moment ou on aurait besoin de lui. Ou pour le moment ou les X men arriveraient, si bien sur ils arrivaient à remonté le sac de noeuds qu'il avait laissé.

Hj : On fait comme on a dit pour le passage temporel. Si tu as besoin de Phobos à un moment ou un autre, ça ne posera pas de problème vu qu'il est toujours "physiquement la", et observera continuellement ce qui se passe via les caméras du labo. Pour ce qui est des pnjs qui vont s'occuper de toi, je te laisser les inventer, et tu peux les faire aussi gratiné que tu veux, Phobos ne rechigne pas à engager des dingues du moment qu'ils produisent des résultats.
Sinon, toujours pareil, si un truc ne te plait pas, je change.
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Ernest Lenoir
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Ernest Lenoir


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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 14:24

-Tu mens ! répliqua Vermine d’une voix forte et catégorique. Tu dis n’importe quoi !

Mais déjà l’homme en armure se détournait et s’éloignait. Ernest se plaqua à la paroi transparente de sa prison et la martela à quelques reprises de son poing.

-Vous allez le regrettez ! C’est certain ! poursuivit-il, plus fort encore.

C’était inutile car le voilà seul. Alors il soupira, cogna une dernière fois la vitre pour faire bien, revint au centre du cube et s’assit en adoptant une position très compacte afin de chercher un peu de chaleur.


-Putain, j’me les gèle, marmonna-t-il. Vous connaissez pas les serviettes dans ce labo pourrit ? Ouais, c’est sûr, vous allez le regretter…

Il s’accrochait à cette idée. C’était en fait tout ce qui lui restait. Non, les X-mens ne pouvaient pas l’avoir trahi. C’était lui qui avait commis une imprudence en quittant l’enceinte de l’institut. Ça lui apprendrait à ne pas écouter les recommandations de monsieur Hopes. Il avait l’air fin maintenant. Dans les histoires qu’il écrivait sur lui-même, il avait déjà été capturé, même torturé. Il aimait l’horreur et c’était essayé au genre. Mais ce n’était que des histoires… Rien ne l’avait préparé à faire face à cette situation. S’efforçant à se dire que tout ceci ne durerait pas très longtemps, il balada son regard dans la pièce. Il y avait beaucoup de machines étranges, beaucoup de portes aussi. L’attente débuta. Elle n’allait pas être très longue…

--- 1er jour, 08h39 ---

Le docteur Richard Carval esquissa un sourire en découvrant sa nouvelle affectation. Le voilà, une fois de plus, responsable de projet. C’était la preuve que Phobos affectionnait sa remarquable efficacité. Sans cesser de pianoter sur son bloc-notes électronique, il traversait d’un pas plus que rapide les couloirs et salles du complexe. Monsieur Carval était un homme à la fois sportif et élégant. Son intrigant visage encadré de longs cheveux blonds et orné d’un regard d’aigle avait fait craquer plus d’une femme. En revanche, son terrifiant caractère lui avait valu d’être exclu de la communauté scientifique. Ses confrères le qualifiaient… de malade. Lui se disait juste passionné.

Dans un léger courent d’air, le docteur franchit une nouvelle porte. Le voilà face au cube de verre et à son occupant. Ce dernier, surprit par une arrivée aussi soudaine, avait sursauté. Les regards se croisèrent, l’un craintif et hostile, l’autre impatient et curieux.


-Alors voici… Richard jeta un bref coup d’œil sur son bloc-notes affichant actuellement le dossier du sujet. …Vermine ? Charmante dénomination.
-Garde tes réflexions pour toi, tête de con.
-Mais elle semble t’aller comme un gant. Enchanté de faire te connaissance. Je suis le docteur Richard Carval.
-Rien à foutre, connard.
-Et bien, que de gros mots dans la bouche d’une si petite créature. Pourquoi faut-il que tous les cobayes soient si désagréables ?
-Parce que je suis sensé être contant en plus ?!
-Oui, c’est une chance de servir la science. Et puis, faut avouer que tu as la bonne tête pour ça. Le scientifique eut un sourire narquois.
-T’es comme l’autre taré en armure.
-Hooo… je sens qu’on va bien s’entendre.
-C’est curieux mais j’en doute.
-En tout cas, ce serait préférable pour toi, rat, car c’est moi qui vais m’occuper du projet auquel tu es attaché.

Le docteur se remit à pianoter sur son petit appareil pour inscrire ses premières impressions sur le spécimen. Il nota notamment que celui-ci était visiblement capable de communiquer normalement. C’était un bon point car ce n’était pas toujours le cas avec les mutants. Entre temps, trois soldats étaient entrés dans la pièce et attendaient, légèrement en retrait. Ernest, dont le pelage finissait à peine de goûter d’eau, observait le quatuor avec appréhension. Ce n’était sans doute pas une bonne idée de se montrer si agressif mais c’était sa façon de se rassurer. Il cherchait à se donner l’impression qu’il était encore un minimum aux commandes des événements. Et puis, ce type en blouse blanche s’amusait à le provoquer.

-Bien. Ton dossier est très incomplet, on va y remédier, fit Carval en refermant le bloc-notes et en le rangeant dans la poche de sa blouse. Sortez-le de là, ajouta-t-il à l’intention des soldats et en claquant des doigts.
-Le premier qui me touche, j’le bouffe !

Vermine s’était relevé, prêt à se défendre. Mais c’était sans compter sur les bras mécaniques qui s’abattirent sur lui et eurent tôt fait de l’immobiliser avant de l’entrainer vers la porte coulissante du cube. Les soldats, équipés de gants épais, n’eurent qu’à le cueillir à la sortie et à lui maintenir fermé sa gueule pour réduire à néant toute tentative de résistance. L’enfant-rat grognait, se débattait, en vain. On l’emportait dans une pièce attenante où il allait subir son premier examen médicale, ses premiers prélèvements, sa première injection de Tantale... On allait aussi lui implanter sous l’épiderme plusieurs électrodes. L’opération ne manquerait pas de le marquer. Sourire aux lèvres, Richard suivit. Il adorait son travail !

--- 1er jour, 12h07 ---

Comment avait-on put lui faire ça, à lui ? Merde, mais il était VRAIMENT un cobaye ?! Il y avait une nette différence entre se le dire et le constater. Ernest gémit. Il avait mal, il était fatigué et il avait peur. Ces enfoirés avaient prit un malin plaisir à l’opérer en n’utilisant qu’une légère anesthésie, c’était certain. D’ailleurs, Carval avait dit que c’était pour lui apprendre la politesse. Quel rapport ? Et puis, s’il y avait eu que ça… Le test d’effort s’apparentait à de la torture ! On l’avait menotté à ce tapis roulant et forcé de courir de plus en plus vite. Même un prof d’éducation physique n’aurait pas put imaginer pire. Et le prélèvement d’urine… c’était humiliant de pisser devant tout le monde ! Bon, ok, il ne s’était pas trop fait prié mais c’était juste parce qu’il avait une grosse envie ; et aussi parce que ce dingue de Carval l’avait menacé de faire des choses plus humiliantes encore… Sale type !

Vermine se redressa. Il était de retour dans sa cage translucide. Il observa son torse tout en passant la main dessus. C’était là que se trouvait la majorité des électrodes mais ça ne se voyait pas. Ils étaient si petits et l’opération n’avait laissé presque aucune trace. C’était stupéfiant. Le matériel utilisé était à la pointe de la technologie. Alors pourquoi la dite opération avait été si désagréable ? En attendant, s’il arrachait les électrodes ? Ce serait un remarquable acte de résistance.


-Laisses ça tranquille !

La voix de Richard fit sursauter le garçon qui releva la tête. Le docteur, qui un instant auparavant n’était pas là, se tenait maintenant à côté du cube et toisait le cobaye de son regard inquisiteur.

-Et si je les arrachais ? Ça serait emmerdant, hein ?

Le mutant était toujours fidèle à son désir d’être aussi désagréable que possible. Mais il fallait bien l’avouer, il commençait déjà à se méfier sérieusement de monsieur Carval et de sa fourberie.

-On les remettrait en place et on t’attacherait continuellement les mains dans le dos. Ce serait embêtant pour manger. D’ailleurs, c’est l’heure du diné.

Les deux espèces de rigoles aménagées dans le sol du cube se remplirent, l’une de granules couleur terre, l’autre d’eau. L’hybride les regarda, perplexe, puis il secoua la tête en signe de négation.

-Je prendrais rien sans avoir une assiette, une cuillère et un verre. J’suis pas un animal au cas où tu l’aurais pas remarqué.
-Ho, ho, monsieur Vermine se croit au restaurant. Manges, rat !

Carval accompagna cet ordre par un claquement de doigts. C’était une habitude chez lui. Puis il quitta le lieu sans rien ajouter d’autre. Le jeune mutant croisa les bras, décidé à ne toucher à rien. Sa fierté, déjà bien entamée, était en jeu. Cinq minutes plus tard, un groupe de soldats entra par une porte et sortit par une autre. Ils entrainent avec eux un pauvre bougre suppliant, sans doute un autre cobaye. La pièce contenant la prison de verre était une sorte de carrefour vers de nombreuses autres pièces, comme le supposait Vermine en comptant le nombre d’accès. Au moins, cela lui ferait un peu d’animation. Cinq nouvelles minutes s’écoulèrent. Le scientifique refit son apparition. Il avait mangé à toute allure, comme toujours, et constata que le sujet, lui, refusait de s’alimenter. Les consignes étaient sans équivoques et il allait se faire une joie de les appliquer. D’ailleurs, ayant comprit qu’il avait à faire à un petit rebelle, il avait emporté avec lui ce qu’il fallait pour cela. Il s’approcha en tripotant l’entonnoir.

-Bien. Tu n’es pas assez grand pour manger tout seul, alors va falloir t’aider.

Tête de mule, Ernest demeura immobile. Il ne se donna même pas la peine de répondre. Mais quand il entendit les bras mécaniques se mettre en mouvement, il sauta sur ses pieds, affolé. Il chercha à leurs échapper mais c’était peine perdu. Les membres d’acier étaient trop rapides, trop agiles pour lui. Ils bloquèrent ses bras le long de son corps et le mirent à genoux devant la porte coulissante. Le docteur avait un large sourire quand il l’ouvrit et s’apprêta à mettre en place l’entonnoir. Comprenant ce qui allait se passer, Ernest capitula.

-D’accord, c’est bon, t’as gagné, je vais manger, je vais manger !
-Comprends-moi bien Vermine, si tu n’obéis pas, il y a sanction. S’il y a sanction, elle sera toujours pleinement appliquée. C’est aussi simple que ça.

Le jeune mutant n’eut pas le temps de protester d’avantage. Les bras mécaniques qui ne le maintenaient pas immobiles tirèrent sa tête en arrière pour qu’il se retrouve la gueule en l’air et firent en sorte que cette dernière soit maintenue ouverte. Avec quelques tortillements de panique bien insuffisants pour entraver la manouvre, l’hybride sentit l’entonnoir être enfoncé et ajuté. Puis il fut nourrit par ce procédé particulièrement désagréables. Quand ce fut terminé, Richard referma la cage et les bras robotiques libérèrent le garçon.

-Inutile de te dire ce qui va se passer si jamais tu t’avisais de vomir. Faut-il aussi t’aider pour boire ?
-Non… non…

Les larmes aux yeux, et la mort dans l’âme, Ernest s’abreuva d’abord comme un animal pour aller au plus vite, ensuite en se servant de ses mains comme d’un bol pour retrouver un peu de dignité. Voilà Richard satisfait.

--- 2ème jour, 04h57 ---

Dans l’obscurité, Vermine pleurait en silence. Combien de temps avait-il réussi à dormir ? Pas beaucoup. Même la nuit était un supplice ici. Le complexe ne semblait jamais s’assoupir. Certes, il faisait noir dans la pièce. Seule une veilleuse clignotait au plafond. Mais on entendait de nombreux bruits, tantôt proches, tantôt lointains, tantôt identifiables, tantôt mystérieux. Il y avait le bourdonnement constant de la ventilation, les gémissements des cobayes, les portes automatiques qui s’actionnaient, les machines qui rugissaient, les gents qui marchaient… Et puis, surtout, il y avait cette alarme, forte, stridente, qui résonnait dans la prison de Vermine par intermittence. Le cobaye était volontairement réveillé. Il allait comprendre que c’était parce qu’il n’avait pas été sage le jour durant. En plus d’avoir refusé de manger, il avait refusé de mordre une personne qu’on lui avait présenté, il avait aussi refusé de se prêter aux testes psychologiques. A chaque fois, il y avait eu sanction. Pour le forcer à mordre, on lui avait présenté un autre cobaye, beaucoup plus agressif. Vermine avait bien dut se défendre et eut droit en prime à une belle peur. Mais ce ne fut rien en comparaison de l’endroit où on l’enferma pour le dernier des refus. Il s’était retrouvé en compagnie d’une bande de malades fous furieux. Il avait faillit se pisser dessus. Comment ne pas faire des cauchemars après ça ? En à peine quelques heures, ce lieu lui avait offert de bien terrifiantes expériences. L’alarme, l’ambiance, les mauvais songes… et puis ce n’était pas simple de dormir allongé sur du béton. Même quand il vivait dans les égouts, il s’était trouvé un matelas. On le traitait vraiment comme un animal. Ce n’était pas drôle d’être cobaye, pas du tout. Quand les X-mens viendraient-ils le sortir de là ? Il en avait assez, il voulait que tout cela s’arrête. Mais tout cela allait recommencer et pas plus tard que tout de suite.

Dans un petit bruit électrique, les néons s’allumèrent, éblouissant Ernest de leur lumière artificielle. A ceci s’ajouta le vif désagrément de se faire arroser par cette même eau froide et puant le désinfectant que la veille.


-C’est pas possible, ça s’arrêtera jamais ! se lamenta le malheureux en cherchant vainement à échapper à la douche.
-Bonjour ! Bien dormit, rat ?

L’increvable et impitoyable Richard Carval était de retour.

--- 2ème jour, 13h04 ---

-Un monstre !!! Un monstre !!!
-Ouais… tu l’as déjà dis… change de disque…
-J’veux sortir ! J’veux ma maman !!!
-Ça aussi tu l’as déjà dis… ta gueule ! Putain mais pourquoi j’me retrouve avec un merdeux maintenant ?!

Même pour le soldat qui restait à côté du cube, entendre ces deux là devenait très pénible. Pas besoin d’être scientifique pour comprendre que la cohabitation entre les deux individus ne se passait pas bien. L’enfant âgé de 6 ans qu’on avait introduit dans la cage de Vermine avait été choisit parce qu’il était de nature calme et était susceptible de devenir un compagnon attachant pour le cobaye. Hélas, à la vu de ce dernier, le bambin avait paniqué. Le garçon-rat, quand à lui, n’était pas du tout disposé à faire le moindre effort à l’égard de celui qu’il considérait déjà comme un intrus. Au début, il s’était quand même montré rassurant, avait cherché à calmer le môme. Au fond, un peu de compagnie pouvait lui faire le plus grand bien en ces instants difficiles. Il n’avait pas deviné qu’on cherchait à le piéger par l’affectif et se disait plutôt qu’il avait à faire à un autre cobaye malchanceux. De toute façon, sa patience était vite arrivée à bout. Fatigué par la batterie de tests et les prélèvements subis le matin, il en devenait agressif.

Lui se tenait dans un coin, « l’intrus » dans l’autre. Lui observait maintenant le bambin avec irritation et… jalousie. Le garçonnet regardait le soldat avec insistance et pleurait, pleurait, encore et toujours.


-Je veux pas être avec lui, c’est un monstre !!!
-Ouais, j’suis un monstre, un vilain méchant monstre pas beau même !

Vermine grogna. En fin de compte, on voulait encore le torturer, le punir ! Pourtant, il avait été plus coopératif. En effet, il s’était contenté d’insulter et de faire des réflexions désobligeantes mais sinon, il obéissait. C’n’était sans doute pas assez. Il fallait en plus s’écraser et même dire merci. Avait-il le droit de maltraiter l’ignoble morveux ? Ho et puis zut, droit ou pas, il allait le faire ! Ça le détendrait !

-Pourquoi il a le droit d’être habillé, lui, alors que moi j’doris rester à poil ?

C’était bien là l’objet de sa jalousie. Pourquoi serait-il plus mal traité que les autres ? Il poursuivit en s’approchant du bambin.

-Les cobayes, c’est tout nu, c’est la règle !

Sur ce, il se jeta sur le petit avec la ferme intention de complètement le déshabiller et après de s’acharner sur ses vêtements pour les réduire en pièce. Les bras mécaniques ne le laissèrent pas faire. Le voilà une nouvelle fois immobilisé mais il eut quand même le temps de mordre l’intrus. D’autres soldats, ainsi que Carval, étaient entrés dans la pièce. Le cube fut ouvert et le blessé évacué.

-Effectivement, il l’a mordu… constata le scientifique. Finalement, cet aspect du projet ne devrait pas poser de gros problèmes.
-J’fais collocation avec personne ! braya Vermine, toujours emprisonné par les membres métalliques.

--- 2ème jour, 22h17 ---

Citation :
RAPPORT AF-175874
DE : DR RICHARD CARVAL


Sur le plan physiologique, aucune évolution n’est constatable sur le cobaye. Le Tantale semble n’avoir strictement aucun effet. La production des fluides corporels, ainsi que celle d’Arachnéum, restant inchangés, nous sommes dans l’impossibilité d’augmenter les prélèvements. Je crains qu’un retard ne soit à prévoir. Je suggère l’augmentation progressive de la dose quotidienne de Tantale jusqu’à obtention d’un résultat.
Le sujet se montre également insensible à tous les agents chimiques injectés jusqu’à présent. Il est presque certain que l’Arachnéum protège l’organisme producteur. Ses effets s’inversent donc sitôt dans un environnement étranger.

Aujourd’hui, deux personnes ont été mordues par le sujet : un enfant de 6 ans et un adulte de 37 ans. Tous deux étaient en excellente santé et ne possédaient pas le gène X. Tous deux ont rapidement montré des signes de mutation. L’enfant a développé une malformation du bras gauche. Celui-ci a parut sur le point de se diviser en deux bras indépendant possédant chacun d’une main. Mais l’effet s’est estompé trop tôt et la déformation a progressivement disparut. Demain arrivera le résultat de la dernière analyse pratiquée sur l’enfant. Elle indiquera si l’Arachnéum est encore présent dans son organisme. L’homme à décédé des suites d’une déformation cardiaque. L’autopsie est en cours.

Le gène X du cobaye a été isolé et est en cours d’analyse. La molécule d’Arachnéum s’avère difficile à examiner. Son instabilité pose des problèmes de conservation.

Sur le plan comportemental, le sujet est devenu plus coopératif. Son caractère n’est pas si affirmé qu’il le semble au départ. Il supporte mal sa captivité et parait compenser sa soumission progressive par de l’agressivité envers les autres cobayes. Il a attaqué l’enfant que nous avions mit dans le cube de verre et n’a que peu hésité à mordre l’adulte suite à mon ordre. Je pense qu’il va sous peu devenir très docile. Je crains néanmoins qu’il tombe en dépression.

Les tests psychologiques qu’il a acceptés de faire aujourd’hui révèlent un esprit vif et un QI élevé. Le cobaye est qualifiable de surdoué. J’ai pris l’initiative de me renseigner sur lui. Il a été assez simple de découvrir grâce aux médiats que le sujet se nomme en réalité Ernest Lenoir. Son dossier scolaire est exemplaire et ce dés les premières années. J’en conclu donc que ces facilités intellectuelles ne sont pas attribuables à l’Arachnéum.

--- 8ème jour, 13h49 ---

Les X-mens n’étaient pas venus… Finalement, peut-être que Phobos avait raison, Vermine avait été trahi. Ce dernier se laissait manipuler par les bras mécaniques. On lui faisait des injections. L’une des aiguilles s’enfonçait dans son cou, ce qui ne lui arracha qu’un vague grognement. On s’habituait à tout, même à être traité comme une chose. A moins que ce soit de la résignation, un rejet de soi-même et de la réalité pour se réfugier ailleurs, dans ses pensées… De la fierté ? Ernest n’en avait plus. Il s’en fichait qu’on le laisse nu et qu’on le leva en même temps que la cage ; il s’en fichait de faire ses besoins à la vue de tous et de manger comme un animal ; il s’en fichait qu’on lui fasse mal, qu’on le pique, qu’on l’opère, qu’on le fasse courir, qu’on le fasse mordre ; tout ça c’était maintenant la routine. Son emploi du temps, il le connaissait par cœur. Bien sûr, il n’était pas heureux. En lui grandissait un mal être poignant. Plusieurs fois déjà, il avait eu des crises de nerfs. Alors il hurlait, il cognait, il pleurait. On le punissait, il se calmait. Il n’espérait plus vraiment être sauvé. Ce qui l’empêchait de totalement sombrer, c’était les tests psychologiques en fin de journée. Pour lui, ce moment était devenue une récréation.

Monsieur Carval était devenu plus sympathique. Il fallait dire que l’enfant-rat lui obéissait au dois et à l’œil, mieux qu’un chien bien dressé. C’était le résultat d’un plan bien rodé, le scientifique était arrivé à ses fins. L’hybride n’insultait plus. En fait, il ne parlait plus du tout, sauf s’il en recevait l’ordre… ou quand il était seul. Oui, il parlait à lui-même. Les histoires qu’il ne pouvait plus écrire, il se les racontait, il les jouait même comme au théâtre et ne se contentait pas des répliques, il faisait les gestes aussi. Il devenait un peu fou. Plus d’une semaine dans cet enfer, c’était normal. Ernest n’avait que 12 ans, il était encore fragile. L’aiguille se retira. Une autre se planta à la base du dos. Cette fois, Vermine cria. Une violente douleur s’emparait de sa queue, de ses jambes… Les bras mécaniques se retirèrent et il tomba sur les fesses avant de s’effondrer et de se tordre dans tout les sens.


-Relèves-toi ! ordonna Richard avec son claquement de doigts habituel.

Le bas de son corps maintenant paralysé le força à se trainer pour atteindre l’une des parois du cube.


-Non, sans t’aider de quoi que ce soit.

Le garçon essaya une fois, deus fois, trois fois… La paralysie s’estompait, la souffrance disparaissait, l’Altérium faisait son office. Voilà le cobaye debout. Pourtant, ce qu’on lui avait injecté aurait suffit à tuer une centaine de personnes. Les doses ne cessaient d’augmenter, notamment celles de Tantale…

--- 8ème jour, 22h11 ---

Citation :
RAPPORT AF-175904
DE : DR RICHARD CARVAL


Les effets du Tantale sont maintenant notables. La production des fluides corporelles du sujet à sensiblement augmenté. Celle d’Arachnéum a également augmenté mais dans des proportions moindres. Toute fois, le retard que nous avons prit sera en partie rattrapé. Le cobaye ne ressent pas les effets secondaires habituels du Tantale, ce qui est logique vu nos observations. En fin de journée, il s’est toute fois plaint d’être fatigué. Les résultats des tests psychologiques sont d’ailleurs les plus mauvais depuis le début du projet. Rien d’alarment toute fois. A titre préventif, je suggère une surveillance accru du sujet.

L’état mental du cobaye continu de se dégrader. Cela fait maintenant deux nuits d’affilée qu’il urine pendant son repos. La surveillance vidéo suffi à en déduire que cela se produit toujours pendant la phase de sommeil paradoxale : le sujet fait des cauchemars beaucoup plus intenses que la normal. A ceci s’ajoute le fait qu’il s’enferme de plus en plus dans son monde imaginaire. Il parle et mime ses histoires de plus en plus souvent. Enfin, j’ai également décelé chez lui une agressivité croissante mais cachée. Elle se manifeste pendant ses crises de nerfs ou quand on lui demande de mordre d’autres sujets. Il prend de plus en plus de plaisir à se prêter à cet exercice. On le lit dans son regard. Si nous poursuivons la procédure établie, il y a de forte chance que le sujet perde complètement la raison.

Concernant les expérimentations sur le gène X du cobaye et sur l’Arachnéum, rien à signaler. De nouveaux tests ont été lancés, il est trop tôt pour les commenter.

--- 9ème jour, 02h25 ---

Richard fut réveillé en sursaut par la sonnerie stridente de son téléphone portable. S’il avait choisit cette dernière, c’était justement parce qu’elle avait le mérite de capter l’attention… mais en plaine nuit, il en payait le prix. Marmonnant quelques paroles incompréhensibles, il tendit la main vers l’appareil vibrant et hurlant pour l’inciter à répondre. Le scientifique jeta tout de même un regard sur le numéro qui s’affichait : c’était sa collaboratrice, mademoiselle Stark. Elle le secondait dans le projet mais sans être en « première ligne ». Elle était plus du genre à jouer avec les microscopes et les molécules et répugnait généralement à approcher les cobayes. Hélas pour elle, elle avait été mobilisée dans le cadre de la surveillance accrue du sujet.

-Carval. J’écoute… répondit le docteur, d’une voix encore ensommeillée. … Ho ? Rien que ça ? Mais c’est juste une crise de nerfs. Servez-vous des bras mécaniques et suspendez-le par les pieds. Ça le calme d’avoir la tête en bas.

La réponse de mademoiselle Stark fut si forte, si virulente, que Richard dut éloigner le téléphone de son oreille maitrisée. Décidément, la femme ne semblait vraiment pas dans son élément. Toute fois, il paraissait y avoir un véritable problème.

-…il dit qu’il a mal ? Où ça ? Mais demandez-lui, bon sang ! … Je… du calme Stark ! … Bon, ok, ok, pas de panique, j’arrive.

Carval raccrocha et poussa un long soupire. Décidément, il était entouré d’incompétents. En un clin d’œil, il fut habillé et, l’instant d’après, il était en route. Le docteur logeait non loin de la base et il ne lui fallut donc que dix minutes pour être sur place.

Alors qu’il franchissait la dernière porte sécurisée, il fut accueillit par le rugissement de l’alarme associée à la cage. Oui, effectivement, il y avait un problème. A la lueur des néons et du clignotement rouge de l’alarme, il aperçut tout d’abord le sang qui maculait le sol et l’une des faces du cube. Ensuite, il vit Vermine, hurlant et gesticulant. Les bras mécaniques l’immobilisaient autant que possible et l’avait soulevé en l’air pour qu’il n’est plus de prise sur quoi que ce soit. Son museau, probablement brisé, saignait abondamment. Son regard, quand à lui, était exorbité. Enfin, le docteur remarqua les étranges pulsations qui courraient dans le corps de l’hybride.


- Ça fait combien de temps qu’il est dans cet état ?! vociféra Carval.
-A peine plus de deux minutes, monsieur, répondit un soldat. Quand je suis arrivé, le cobaye se jetais contre la paroi de verre. Il y ait allé si fort qu’il a enclenché l’alarme d’intrusion.
-Justement, en parlant d’alarme, faites-la cesser ! On ne s’entend plus ! Où est Stark ?
-Là, monsieur Carval. Je suis désolé, c’est si vite arrivé. Il s’est réveillé, il se plaignait d’avoir mal. Après, il…
-On verras plus tard. Préparez de quoi anesthésier totalement le cobaye et vite ! Faut mettre fin à cette crise. Phobos va nous écorcher vif si on le perd. Vous autres, amenez le cobaye au bloque opératoire et mettez sur le pieds de guerre le reste de l’équipe. Je veux que dans dix minutes, on puisse faire les première analyses.

L’alarme, enfin, se tut. Alors que les soldats emportaient Vermine et que d’autres se cherchaient de mobiliser l’équipe du projet, Richard faisait les cents pas. Il se demandait déjà ce qui avait provoqué l’incident. Sitôt qu’il aurait le résultat des premières analyses, il devrait en référer à Phobos lui-même car le projet atteignait un point critique. Le cobaye devait encore survivre sans quoi la compréhension de sa mutation ne serait pas complète et son exploitation deviendrait sans doute trop hasardeuse.

La première analyse, certes imprécise, suffit toute fois amplement à obtenir la raison recherchée : le taux d’Altérium présent dans le sang du sujet était au moins huit fois supérieur à la normal. Le Tantale avait précipité sa production, brisant l’équilibre physiologique d’Ernest.

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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 20:04

Après son départ du laboratoire, Phobos avait suivit avec attention les rapports quotidiens que lui adressait ses hommes. Les plus intéressants étaient sans conteste ceux du docteur Carval. Un homme intelligent, qui n'avait pas peur de prendre des décisions que la morale bien pensante du système corrompu réprimait. Si Phobos avait d'avantage d'homme comme lui, la victoire serrait bientôt à portée de main. Mais non, c'était relativement rare. La majorité de ceux qui le servaient le faisait pour le profit, pour la gloire ou par peur. Alors qu'ils servaient une œuvre de science et de progrès, une œuvre qui perdurait pour des millénaires. Les noms des artisans à cette grande cause serrait dans tous les livres d'histoire, serraient vénérer à un rang quasi divin pour leur oeuvre, chaque jour dépassée et sans cesse magnifiée ! Mais non. Les hommes n'étaient pas éduqués pour ça. On leur apprenait dès leur plus jeune age que seul l'intéret personnel comptait. Bien sur, ce n'était pas formulé comme ça, de but en blanc. Mais la morale apprenait qu'il fallait donner aux plus pauvres, ce genre de choses. Alors que l'égalité aurait du être dans l'esprit de chacun ! Ne pas mépriser son prochain en lui offrant une aide blessante, voila l'esprit du respect de l'autre. Mais ça une grande partie de l'humanité était incapable de le comprendre. De nombreuses religions avaient été bâties dans l'erreur, entrainant la foule des moutons dans leur sillage. Si Phobos ne cherchait pas à sauver l'humanité, il désespèrerait d'elle. Franchement, le nombre de civilisation qui avaient été construite autour d'un privilégié, ou d'une caste de privilégié... C'était effarant. Et les hommes continuaient de croire que c'était pour eu, pour leur puissance, pour leur petite personne que les dirigeants usaient des pouvoirs. Encore un exemple du manque flagrant d'éducation que les civilisations dispensaient. Soit elle utilisait la jeunesse comme une main d'œuvre, soit elle la formait selon la logique industrieuse du pays. Elle n'accordait pas suffisamment de place à la construction de sa propre personnalité par le biais d'une réflexion. Mais non. Les écoles occidentales n'étaient que des laboratoires de la vie futur ou les beaux et bien fichus s'entrainaient pour devenir les élites de la nation, pendant que les autres s'habituaient plus ou moins bien à leurs rôles de faire valoir. Quel gâchis d'intellect et de possibilités.

Par contre, même si le bon docteur était brillant, il n'avait que très peut de résultat. Ce qui posait problème. Déjà dans des circonstances normales, Phobos n'appréciait pas qu'un projet prenne du retard. Ça signifiait généralement que quelqu'un allait rapidement se retrouver au chômage, dans le meilleur des cas. Mais quand en plus il était pressé par un groupe de mutant qui devaient être sur les dents pour retrouver un de leurs précieux membres. Le groupe qui aurait du couvrir leurs traces dans les égouts avait été intercepté et mis hors d'état de nuire. Les premiers tests sur les êtres humains n'avait pas été très probant, le produit ayant une durée de vie bien trop courte pour ce qui était prévu. Frustrant. Une armée ne pouvait se reposer sur des produits qui étaient efficace et présent sur des durées importantes, voir ayant des effets permanents. Pas sur quelque chose qui durait moins de 5 minutes pour certains sujets. En plus, la quantité d'échantillon était faible, de qualité médiocre, d'étude difficile, et jusqu'à présent quasiment impossible à synthétiser. Une plaie. Il y aurait la possibilité de pratiquer une prise des tissus qui constituaient la glande sécréteuse d'Arachnéum, mais sans savoir exactement comment celles ci fonctionnaient c'était risqué. Trop. Mais si les contres performance du bon docteur continuaient, alors il n'aurait plus le choix.

Le neuvième jour, alors qu'il était en train de finir de modifier les plans d'un satellite brouilleur de communication, il reçu une transmission. Du centre de recherche sur le projet Wotan et actuellement centre d'expérimentation sur le sujet récemment capturé. Il avait immédiatement compris que c'était grave, et avait activé son armure, tout en écoutant le message. Le sujet avait réagit de façon complètement incontrôlé, tentant de se suicider. Alors que les évaluations psychologiques les plus récentes excluaient quasiment cette possibilités. Bon, il était sujet à des crises de rages, certes, mais malgré ce qu'en disait le docteur, ce n'était rien qu'un symptôme passager à son avis. S'il en croyait les analyses préliminaires qu'il venait de télécharger, la quantité d'altérium dans le sang avec augmenté de façon exponentielle. Apparemment, les effets du produits qu'on lui avait injecté quotidiennement avait finalement eux un effet. Quel dommage qu'un tel effet soit si négatif.

"Faites moi un rapport détaillé de la situation, docteur. Et dites moi précisément quel est le problème... Ou commencez maintenant à chercher du travail. "


Phobos avait rapidement parcouru la distance séparant l'emplacement de départ de l'armure et le laboratoire. Il ne voulait pas perdre un sujet précieux juste en faux semblant d'arrivée et de départ. Dès qu'il aurait les précisions médicales de l'homme, il pourrait agir, en utilisant son génie. Mais entre temps, il était bloqué, car il ne pouvait inventer une solution à un problème qu'on ne lui aurait pas formulé de façon précise. Ce qui pouvait être une faiblesse. Enfin, il pouvait commencer à envisager des probabilités quand aux maux exacte dont souffrait le sujet, et faire une première sélection dans la listes de solutions. Si le problème était d'ordre purement physique, des nanites en haute dose et correctement programmés pourraient tout solutionner. Si le problème était mental, il allait devoir faire en sorte d'adapter un de ces modificateurs de champs cérébraux... Si le problème était autre, il allait devoir y faire face.


S'il perdait le sujet ici et maintenant, ce serrait très gênant. Autant il était quasiment certain que les X men ne pousseraient pas leurs investigation trop loin s'ils retrouvaient leur protégé, autant ils risquaient de chercher à se venger s'il le trouvait mort. De plus, son grand projet prendrait un retard conséquent, et il serrait de le pallier en utilisant des ressources robotiques qu'il maitrisait certes mieux, mais qui étaient plus voyante et limités. Il serrait obligé de redisposer ses ressources complètement, ce qui attirerait l'attention. Voir même la retiendrais. Si ses activités étaient exposé, il n'était pas certain qu'il parvienne à étouffer le tout. Ce qui risquait de porter un coup fatale à ces projets. Et a l'espoir de l'humanité d'accéder à un niveau supérieur, ce pas décisif vers son vrai potentiel qu'elle attendait depuis tellement longtemps de franchir.


Hj : je te laisse jouer le docteur Carval, et mon post est minable pour le temps d'attente -_-. Désolé.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 20:05

-J’ai mal… j’ai mal…

Vermine se lamentait dans l’obscurité de sa cage de verre. Après s’être réveillé en gémissant, il s’était à présent prit la tête entre les mains et répétait ces quelques mots d’une voix faible et déchirée. A l’extérieur, personne n’y avait encore prit garde, personne ne s’était alarmé de ce comportement insolite.

-J’ai mal… mal…

L’enfant-rat pleurait. Son corps, toujours allongé, était secoué par ses sanglots. Déjà on pouvait deviner ses veines saillantes sous son pelage gris. Elles dénonçaient une circulation anormale. Mais le cobaye était sujet aux crises de nerfs. Le garde de faction devait penser qu’il s’agissait de cela car il ne faisait rien, strictement rien, si ce n’était observer bêtement. Bon sang, ne leurs avait-on pas dit de surveiller avec d’avantage d’attention le spécimen ? Bande d’incapables, songea Carval. Ce dernier visionnait les images de la caméra de sécurité par l’intermédiaire d’un des ordinateurs du labo. Son visage irrité laissait présager le pire. L’homme était connu pour sa détermination, mais aussi pour ses coups de colère. Son équipe avait fauté et c’était lui qui risquait d’en payer le prix car c’était lui le responsable. Anxieuse, mademoiselle Stark restait en retrait. Elle observait le docteur absorbé sur son moniteur. La jeune femme allait bientôt apparaitre sur les images de la caméra car le soldat finit enfin par remarquer le problème et allait la chercher. Alors Richard pourrait voir à quel point elle s’y était mal prise. Elle aurait dut protester, refuser cette soudaine affectation. Sa place était derrière un microscope, pas devant un cobaye dément.

Non loin de là, dans le bloque opératoire, Ernest était endormit. Sa respiration, redevenue régulière, était assurée par le masque à oxygène. Néanmoins, ses veines continuaient de pulser sous l’effet de cette crise inédite pour lui. Autour du jeune mutant, pas moins de quatre personnes s’afféraient. Il fallait pratiquer au plus vite les prélèvements et observations qui rendraient possible un diagnostique précis. Au grand soulagement de Stark, l’une de ces personnes alla trouver monsieur Carval pour l’informer de l’arrivée de nouvelles données. Le scientifique, en deux clique, les afficha. On ne verrait donc pas l’incompétence de la jeune femme… enfin pour l’instant.

Phobos fit irruption dans le laboratoire peu après. Richard se leva et se présenta à lui. Si cette confrontation avait eu lieu deux minutes auparavant, il n’aurait pas put dire grand-chose. Heureusement, à présent, il avait de la matière à exposer. En fait, il avait mieux que ça, il avait la cause du problème.


-L’organisme du sujet est saturé d’Arachnéum, monsieur. Je pense qu’il s’agit là de l’unique raison de l’état observé. Outre une fracture du museau provoquée pendant qu’il perdait ses moyens, le cobaye souffre de surtension artérielle. Que ce soit à cause de l’Arachnéum ou de cette surtension, il risque fort d’y avoir des séquelles. Je pense aussi que le Tanatale est le produit responsable de la surproduction. J’ai ici une radio des glandes productrices… Le docteur se mit légèrement en retrait pour laisser son patron observer l’écran de l’ordinateur. Elles ont doublé de volume. Un échantillon révèle la présence de Tanatale dans cette zone. Il nous faut un moyen de stopper cette crise au plus vite. J’ignore si nous pouvons recourir à d’autres substances. L’Arachnéum rend tout pronostique incertain. Jusqu’à présent, seuls deux produits ont mit en échec l’immunité conféré par l’Arachnéum : le Tanatale et l’anesthésiant.

Le docteur se tue. Aussi intelligent soit-il, il n’avait pas la solution au problème. Il était versé dans la biologie, la chimie, la génétique… aucune de ses connaissances n’était en mesure de lui offrir une piste. L’Altérium se retournait contre son producteur, il l’immunisait contre les remèdes qui pouvaient le sauver. Heureusement, l’état du mutant ne s’aggravait pas. Au contraire, l’une des personnes à ses côtés finit par signaler un semblant d’accalmie. Toute fois, même si la crise passait d’elle-même, rien n’empêchait qu’il y en ai d’autres.
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Mark Snov
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MessageSujet: Re: Rat de laboratoire... [Vermine]   Rat de laboratoire... [Vermine] Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 19:34

Bon, manifestement le bon docteur n'était pas du genre à perdre en efficacité quand la situations devenait tendue. Une chance. Pour lui, surtout. Même si d'un autre côté, il fallait admettre que ça arrangeait Phobos. Il aurait été légèrement difficile de trouver un autre médecin compétent et parfaitement au courant du projet et des impératifs dans un délais raisonnable. Le personnel doué et efficace ne courrait vraiment pas les rues ces temps ci. Si Phobos avait peu éprouver de la reconnaissance envers un de ses subordonnés, ça aurait été le cas pour le docteur. Mais comme ce n'était absolument pas son genre, et que c'était contraire à ses règles, il n'en fit rien. En effet, pour Phobos le pouvoir se devait d'être détaché, et de traiter tout le monde avec la plus grande distance. En effet, on ne pouvait être impartial et juste que lorsqu'on ignorait suffisamment de choses sur une personne. Ainsi, il était impossible au juge de trancher clairement dans un différent s'il connaissait l'une des deux parties en présence. Soit il aiderait plus favorablement un bord parce qu'il le connaissait, soit il serrait plus sévère avec ce même bord pour éviter qu'on le traite de partisan. Donc, Phobos veillait à rester distant et sans émotion avec tout le monde. En effet, il ambitionnait de devenir le dirigeant mondial suprême : cette règle s'appliquait donc à l'ensemble de la population mondiale.

Pour en revenir au problème actuel, c'était exactement ce qu'il avait envisagé. Les produis avaient eu un effet, mais pas de la façon souhaité, ce qui entrainait les conséquences funestes. Manifestement, l'organisme du rat n'était pas conçu pour supporter de tels doses. On pouvait supposer qu'il serrait capable de s'adapter si on le laissait exposé à de tel doses avec des soins médicaux suffisant. Mais ce n'était pas certain, et son corps pouvait tout aussi bien lâcher à tout moment. Ce qui serrait encore une fois extrêmement préjudiciable à ses projets. Une opération risquait également d'être terriblement dangereuse, et aux conséquences pour le moins incertaines. Restait plusieurs autres possibilités. Le fait de contrôler l'activité de la glande par une méthode restant à définir était sans doute ce qui allait être le plus efficace. Cependant, les nanites n'auraient aucun effet sur un problème tel que celui ci. Il y avait bien entendu des traitements chimiques, mais étant donné le sujet sur lequel on était sensé les utiliser présentait une résistance à ceux ci, ça risquait d'engendrer un effet contraire à celui recherché. Restait la solution du contrôle mental. Après tout, la majorité des glandes étaient contrôlé par le cerveau, qui influait sur la production. Actuellement les effets du produit multipliait cette production sans tenir compte des ordres du cerveau et en inhibant les éventuels suppresseur qu'il pourrait générer. Mais le procédé serrait contraignant pour l'utilisateur, et nécessiterais des expositions répétés. D'un autre côté, Phobos n'avait pas vraiment de raisons de se soucier de la futur hygiène de vie de son cobaye. Seul comptait la rentabilité du procédé en terme d'amélioration du rendement de production et ce sans entrainer la perte irrémédiable du sujet. Il n'y avait donc pas trente six solutions : il fallait essayer.

"Hum. Nous allons devoir réduire l'activité de cette glande de façon régulière, et la ramener à son niveau précédent. Nous augmenterons par la suite progressivement le dosage, afin de voir si son organisme est capable de s'adapter à une hausse progressive. Étant donné qu'il y aura de façon régulière des pics dans sa production, nous pourrons en profiter pour prélever d'avantage de cette substance. "



Restait maintenant la mise en place de l'appareillage. C'était faisable, à partir du matériel présent sur place, mais ça ne serrait pas très pratique. Un modèle miniaturisé serrait rapidement à créer. On ne pouvait quand même pas mettre à la disposition d'un unique cobaye une pièce de 20 mètres carrés environ 8 fois par jours pendants 20 minutes. L'emploi du temps en serrait de part trop bouleversé et les ressources nécessaires serraient de toutes façon trop importantes. Si le génie de Phobos était capable de miracle, il ne fallait pas négliger la partie réalisation de l'affaire, qui serait laisser à des mains moins expertes que les siennes. Les techniciens qui lui obéissait était certes relativement doués, mais il n'était que l'ombre de son ombre quand il s'agissait de construire avec rapidité et efficacité.

Modifiant un certain nombre d'ordre de mission, Phobos ordonna le rapatriement de deux experts du QG vers le bâtiment ou ils se trouvaient. Il tendit la main, invitant le docteur à le suivre, puis se rendit dans une pièce ou du matériel était entreposé. Il entrepris ensuite de mettre sur le papier un certain nombre de schéma qu'il avait élaboré pour le problème. Il finit par renoncé, et transféra au fur et a mesure ce qu'il élaborait sur un ordinateur. Les personnes qui se trouvaient dans la pièce devaient avoir des doutes, mais pour le moment Phobos n'en avait cure. Il trouverait bien un moyen de s'arranger leur silence éternel. Mais pour l'instant, seul l'efficacité comptait, le reste pourrait passer au second plan.

____________________________________________________________


6 heures plus tard

____________________________________________________________

Phobos avait enfin mis la dernière main à l'appareil qui allait être la clé de son succès sur ce projet. Une sorte de casque qui pourrait s'adapter à la tête du sujet avec un peu de rembourrage, bourré de câbles électriques. Il fallait une certaines puissances énergétiques pour le faire tourner. D'ailleurs, dans un soucis pratique, Phobos avait fait en sorte qu'une rallonge en sorte et soit adaptable à une prise de courant commune. Ce serrait plus facile que faire un transformateur particulier. Le sujet devait porté le casque pendant au moins 8 minutes, 6 fois par jours, à intervalle régulier de 4 heures, de façon à réguler sa production interne. Le procédé était théoriquement relativement indolore. Au pire, si Phobos s'était trompé dans ses calculs, le sujet devait ressentir des sortes de chatouilles dans certaines parties de son anatomie. Phobos désactiva le tourne vis intégré à son armure, puis pris la direction de la salle. Il n'y avait pas un instant à perdre. Phobos avait eu un rapport de l'évolution de l'état du sujet heure après heure et ça ne s'annonçait pas bien du tout. Restait à espérer qu'il n'arrivait pas trop tard.

"Allons y. S'il meurt le projet prendra un retard inadmissible".




Rapidement les techniciens installèrent l'appareil sur le sujet d'expérience, et immédiatement celui ci fut mis en marche. Il allait le rester pendant un quart d'heure, car l'organisme contenait déjà trop de substance. De plus, le sang du sujet était filtré afin d'en extraire un maximum de produit. Ça avait un double avantage : ils allaient faire une collecte de produit conséquente et tout ce qui serrait filtré du sang du cobaye ne pourrait plus agir sur son organisme. Phobos avait fait son possible, le reste était entre les mains des médecins. L'efficacité de sa création était prouvé, car il en était le concepteur. Comme Phobos n'aimait pas s'en remettre à une quelconque existence supérieur, divine ou fruit de la théorie des cordes, il préféra désactiver son armure. Ses plans n'attendaient pas, et il y en avait d'autre à élaborer pour prendre en compte le retard accumulé par ce projet..
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