Pour ces amis que d'autres oublis [PV Nocturne]

Sujet: Pour ces amis que d'autres oublis [PV Nocturne] Mar 29 Mar 2011 - 0:52

Il y a une limite à ce que l'on peut préparer avant de savoir ce qui nous attend vraiment. L'humanité est à ce point déconcertante qu'il faut toujours laissé un minimum de place à l'improvisation, ou plutôt à l'instabilité humaine. Dans ce cas précis, les connaissances étaient limitées, n'étions-nous pas d'ailleurs à l'aube d'une mission de recherche d'information? La petites discussion que j'avais eu avec Nocturne jusqu'à maintenant c'était conclu sur un accord, il fallait ce rendre dans l'appartement de la jeune femme qui lui manquait. C'était là que nous allions trouver nos premières informations. Je menai donc la jeune femme jusqu'à un parking intérieur posté aux côtés du garage. À l'intérieur, je me suis dirigé vers la visiblement neuve Dodge Charger R/T blanche (comme photo, je te conseille le site de dodge, le modèle est dans le menu en haut à gauche) .

-Ce n'est pas ma McLaren et encore moins mon ancienne Bugatti, mais ça devrait le faire. Et c'est moins visible. De toute façon, ma McLaren n'ira nulle part en ce moment. Je suis entrain de la modifier et il manque des pièces au moteur que je n'ai pas encore construites.

Moins visible? Oui absolument, mais je n'allais pas être invisible ça c'était évident. Ça n'avait jamais été mon fort pourtant je savais bien que je ne pourrais pas m'acheter des centaines d'autres voitures avant d'être à sec mais j'avais encore pas mal d'argent de mes détournements et le compte en banque que Lisbeth m'avait ouvert pour la construction de son chien était bien garni. Suffisamment pour payer cette voiture plusieurs fois. Oui je sais, j'oublie trop souvent que la majeure partie des gens sont surpris quand un mec à peine passé 20 ans conduit une voiture à posséder une voiture de deux millions de dollars mais moi, je ne le remarquais même plus. De toute façon, cette voiture, ça avait été une forme de... cadeau...

***

La route avait passé en moins de deux. J'étais un excellent pilote et on avait eu la chance de ne pas avoir trop de trafic. L'heure avançait (jour, soir, nuit?) et s'il y avait eu des problèmes avec l'amie de Nocturne il était fort probable que chaque minute compte. Surtout si cela faisait plusieurs jours. Je ne suis pas un grand sociable en voiture et la radio ne s'allumait jamais. C'était ironique que j'aie payer pour un système de son de meilleure qualité n'es-ce pas? Ceci dit, si Nocturne l'allumait, je n'y voyais aucun inconvénient. La musique ne m'agresse pas, c'est même l'inverse, mais il y a quelque chose dans la conduite qui libère mon esprit et je ne me rend même plus compte des notes que les hauts-parleurs produisent. C'était donc une perte inutile d'énergie. Déjà, nous arrivions près des lieux que nous cherchions. Demandant quelques renseignement de dernières minutes pour la conduite, je me suis arrêter entre une vieille Taurus et une Sunfire qui avait déjà fait pas mal de chemin. Une fois sortis de la voiture, je mis mes lunettes sur mon nez, en conduite elles étaient plutôt dérangeantes. Je me suis assuré que mon long manteau était droit, et j'ai tiré à nouveau sur ma manche gauche et remontai mon gant. Pas besoin que quelqu'un ici remarque que j'avais un bras complètement mécanisé.

Je me suis retourné en fermant ma porte en direction de l'appartement que nous allions visiter. En voyant Noctune, je ne pus m'empêcher de laisser tomber un petit sourire. J'étais là à protéger le secret de mon bras alors qu'elle, elle était impossible à couvrir complètement. Pour quoi faire de toute façon, c'était une très jolie femme. Si seulement les humains pouvaient le voir ainsi. Il m'arrive parfois de me plaindre qu'avoir des ailes est ennuyant parce qu'au resto, je ne peux m'asseoir au fond des sièges et que je dois garder mon manteau. Je me plains que mon bras mécanique peut me dévoiler en un instant si je venais à me gratter ou à prendre un stylo et étirer ma manche. Devant moi, j'avais une jeune femme qui ne pouvait même pas pensée à ce caché. Qu'es-ce que j'avais à me plaindre? Il faudrait que je garde ça en tête.

-Alors, collègue, on va ou?

Suite à une conversation un peu surréaliste aux yeux de Nocturne elle suivit Lucifel. Eh bien oui surréaliste c'est le mot: expliquer ses pouvoirs, partir à la rescousse d'une amie, enfin ... d'une collègue, cela lui paraissait.... à l'inverse de beaucoup de gens, cela lui paraissait réellement banal... simple... Et puis se dévoiler ainsi elle ne le faisait que rarement mais la situation le voulait.

Lorsqu'elle découvrit la voiture de Lucifel elle fut un peu surprise mais elle avait l'habitude des petites fortunes sur roue. Elle avait grandit à l'institut et certains mutants viennent de milieux plutôt aisés. Puis il lui parla de ses autres voitures. Elle savait qu'il avait de l'argent mais là c'était peut être un peu exagéré...

Elle haussa les épaule, pas la peine de relever, c'était ainsi et tant mieux pour lui. Elle lui sourit, caressa la carrosserie de la voiture:

- Bon choix de couleur pour ce petit bijoux. Allons y!!!

Enthousiaste à l'idée de faire un petit voyage confortable elle activa sa montre holographique avant de monter dans la voiture. Avec sa courte jupe volante rouge et son haut à larges manches Nocturne avait l'air d'une jeune femme simple et élégante prête à faire son shopping de fin de matinée. Le trajet ne dura pas longtemps et elle lui indiqua le chemin avant d'arriver devant de vieux appartements un peu délabrés, de couleur marron-rouge, mais propres et habités par des gens sérieux bien que n'ayant pas eu de chance.

Nocturne sortit rapidement de la voiture et vit Lucifel réajuster son manteau. Elle contourna par le capot et elle déposa un "bisous" sur la joue de Lucifel.

- Merci pour la ballade! Passons aux choses sérieuses!

Elle se tourna vers la porte d'entrée des appartements, une grande porte de bois, et appuya sur l'interphone au nom de son amie. Bien entendu aucune réponse... elle appuya donc sur une autre sonnette, pas de réponse non plus... puis une autre:

- Allo oui? une dame à priori.
- Bonjouuuuuuuur Madame, je viens voir mon amie qui habite le 32 mais elle ne répond pas. Je suis désolé de vous déranger mais pourriez vous m'ouvrir?
- Et qu'est ce qui me dit que vous dites vrai?
- Eh bien je n'ai pas de raison de vous mentir et.... Elle avait raccrochée.

Mais quelle plait ces gens qui ne faisaient confiance à personne! Bon en même temps Nocturne comprenait bien qu'ils avaient sans doute raison d'être prudent... Elle appuya donc sur un autre interrupteur.

- Oui ? C'est qui?
- C'est la postière Monsieur, j'ai un recommandé pour vous!
- Ah? Oui très bien je vous ouvre!
- Merci Monsieur.

Bon ce n'était pas très reluisant de mentir comme ça et ce monsieur n'aurait jamais son recommandé mais ce n'était pas bien grave! Et puis comme ça on ne lui posait pas de questions.

Elle jeta un coup d'œil vers Lucifel pour voir sa réaction... Puis elle s'engouffra dans le bâtiment avant que l'homme ne descende voir pourquoi la postière n'arrivait pas. Elle se dirigea rapidement vers le 32 où vivait la fameuse Nathalie Tams, son amie. Les escaliers et les couloirs étaient propre mais plein de traces qui ne partaient pas et de tags. Le tout était finalement assez lugubre puisqu'il n y avait qu'un très faible éclairage mais Nocturne n'y prêta que peu d'attention. Elle avait l'habitude maintenant... La pauvre Nathalie n'avait pas de chance tout de même. Nocturne elle même avait encore moins. Sans l'institut elle serait à la rue et l'institut était donc sa grande chance à elle. Elle rendait de temps en temps visite à son amie, elles s'entendaient bien et riaient bien. Ca lui donnait parfois l'impression de n'avoir jamais vécu toutes ces aventures et d'être une personne presque normale. Mais il ne fallait pas se leurrer, les choses étaient ce qu'elles étaient et il fallait faire avec.

Arrivée à la porte elle toqua plusieurs fois et appela quelques minutes avant de se retourner de nouveau vers Lucifel.

- Bon toi qui semble avoir l'habitude tu procède comment? Tu peux crocheter cette porte?

Elle fixa ses yeux noisettes sur lui (merci l'hologramme) et l'encouragea d'un signe de tête.

Spoiler:

Crocheter une porte faisait évidemment partie de mes capacités et ce, même sans la transe. Ce n'est pas comme si les terroristes avaient l'habitude de m'ouvrir la porte de leurs appartements pour que je puisse faire mon travail. Travail qui, je dois l'admettre, à régulièrement tendance à me manquer. Après tout, c'était une vie d'excitation continue que je ne pourrai probablement jamais retrouver. Ceci dit, ce genres de petites missions me contentaient pour de courtes périodes de temps, sans enlever quoi que ce soit à leurs effets salvateurs. Je m'agenouillai donc devant la porte avec deux très petits tournevis et en moins de deux, la serrure émit un claquement d'ouverture, un tour de la poignée me permit d'entrer dans les lieux.

Je suis un fanatique du ménage, faut croire que ça vient avec la transe, un peu comme la cuisine, mais cette fille n'y portait pas l'attention qu'elle devrait. Les bibelots posés aléatoirement, le cendrier débordant d'un côté sur la tables et quelques autres détails visibles attirèrent mon regard. Ceci dit, ces détails étaient relativement insignifiant. Il me fallut même un moment avant de me rendre compte d'un truc étrange. Les zones en désordre, aussi peu soient-elles, étaient là ou il y avait du rangement. Là ou on aurait fouillé. Le sol quant à lui avait eu un bon coup de balais et seule un morceau de linge y traînait. Je me corrige, elle faisait attention au ménage mais pas les types qui sont passés après.

-Quelqu'un est passé ici. Il n'était pas trop pressé, ça c'est évident. Soit il savait que ton amie n'était pas là soit il n'avait rien à craindre. Le petit copain peut-être? Ou quelqu'un d'autre de moins bien intentionné. On voit par l'emplacement des détails que quelque chose cloche. Personnellement je ne crois pas à la thèse du petit copain. Il aurait surement reçu quelques claque sur la doigts s'il ne faisait pas plus attention alors qu'elle mettait tans d'effort. Es-ce qu'elle fume? Sinon, peut-être que le type qui a fouillé en a profiter pour en griller une. L'odeur est présente mais éloignées, quelques jours sans fumées étant donnée que toutes les fenêtres sont fermées. Je vais voir la cuisine, jette un oeil à la chambre.

Je ne pouvais simplement pas m'empêcher de parler. Cela m'aidait à ce concentrer sur autre chose, plus précisément sur un indice quelconque qu'elle aurait put laisser. Une numéro de téléphone, une adresse, un message plus précis. C'est cela en tête, marmonnant à voix basse quelques autres informations pas vraiment utile, que j'entrai dans la cuisine. Il ne me suffit que d'un seul pas dans la pièce pour sentir l'erreur. L'odeur de fumée très puissante perça mes narines. Pourquoi es-ce que l'odeur était aussi ténue dans la pièce d'avant alors. Je trouvai la réponse à ma question sur le comptoir. En équilibre, une cigarette allumée, à peine entamée. Le bout de celle-ci rougeoyait encore faiblement. Je sortis une de mes armes.

-Nocturne merde, il y a quelqu'un dans l'appart!

Je posai une main sur mes lunettes, activant la vue thermique tout en me retournant vers le salon. Quelque chose clochait. Je jetai un oeil derrière le divan à ma droite rapidement. Je passais en revue la pièce sans voir de marque de chaleur. Il devait être dans la pièce ou se trouvait Nocturne, il n'y avait que 3 pièces ici excluant la salle de bain.

(HJ: Cool j'aime beaucoup la tournure que ça prend. Par contre j'espère que j'enchainerais sur quelque chose qui te plaira.)

Nocturne observa Lucifel crocheter la serrure de la porte. Il le fit avec une facilité qui la rendait presque admirative. Elle.... elle aurait enfoncé la porte d'un coup de pied. Bien entendu ça n'aurait pas été aussi discret mais elle avait rarement eu l'occasion de s'infiltrer chez les gens. La plupart du temps Talia avait du faire face à des situations... comment dire?... de plus grande amplitude. Elle suivi Lucifel de près et sentit quelque chose... à la limite de sa conscience elle sentit que quelque chose se passait. Elle ne comprit pas tout de suite ce que ça pouvait être et elle n'y porta qu'une légère attention. Elle avait prit l'habitude d'être prévenu de la présence de personnes par un "tiraillement" à la limite de son esprit, ce qui donner, en général, le signal pour une petite inspection télépathique des environs. Mais là rien, juste une impression...

Une impression dont elle détourna son attention pour écouter Lucifel lui expliquer ce qu'il déduisait de l'état de la pièce. Après un rapide coup d'œil elle indiqua à son coéquipier qu'elle était d'accord avec lui et lui signala que son amie fumait de temps en temps mais qu'en général elle le faisait fenêtre ouverte. Elle fit quelques pas dans le salon avant que Lucifel n'aille inspecter la cuisine. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait, elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un était entré dans l'intimité de son amie sans son autorisation et surtout elle ne pouvait accepter le fait que tout cela confirmait le fait que son amie avait de gros problèmes.

Un flash, un souvenir, remonta à la surface. Une journée parfaite, un petit pique-nique au soleil avec une amie souriante et simple... Mais pourquoi avait-on bien pu décidé de lui poser des problèmes? De quoi n'avait-elle pas été mise au courant? Qu'est ce qu'elle ne savait pas sur la vie de son amie?

Les quelques mois passés dans ce monde au rythme d'une vie tranquille avaient réussi à embrumer l'esprit de Nocturne. Elle n'était plus tout à fait aussi alerte et aussi suspicieuse, à l'affut de chaque détail. Elle s'était laissée aller à croire qu'elle était en train de mener une vie simple et normal mais tel n'était pas sa vocation. Elle n'était pas faite pour cette vie et au fond d'elle, elle savait. Lorsqu'elle entra dans la chambre de sa récente amie son esprit laissa de nouveau échapper l'impression bizarre qu'elle avait ressenti en passant le pas de la porte. Nocturne n'était pas tout à fait concentrée, elle s'inquiétait mais lorsque la mise en garde de Lucifel fusa son sang ne fit qu'un tour. Elle n'eut même pas besoin de réfléchir, ses nerfs furent parcouru d'un éclair de lucidité et elle laissa filer son don télépathique à travers l'appartement. Elle "glissa" sur quelquechose.

*Mais.... que?!*

Puis quelqu'un se jeta sur elle pour la pousser. Nocturne, grâce à des années d'entrainement et à ses réflexes, esquiva d'un pas léger sur le côté avant de venir enrouler sa jambe sur celle de l'ennemi pour le faire trébucher. Elle venait de l'apercevoir!! Elle entendit un grognement puis.... elle le perdit de vu.

*Eh merde!!!*

Non!!! Il était là, au coin de son oeil... une forme vague. Elle avait du mal à se concentrer dessus. Elle envoya un filet mental vers Lucifel:

* Il y a quelqu'un mais je crois qu'il peut se soustraire à notre "attention". Bloque la porte de sortie et surtout ne laisse rien passer. Je m'occupe de lui. *

Tout en utilisant sa télépathie Nocturne se déplaça dans l'encadrement de la porte et tenta de focaliser son attention sur sa cible.

- Qui êtes vous?

L'ennemi ne bougeait plus, elle avait du mal à se concentrer sur lui mais maintenant qu'elle savait qu'il était là elle réussissait à le voir à peu près.

*Un mutant je suppose... et un pouvoir qui lui permet de se soustraire à l'attention des gens... bref un pouvoir qui peut vite être embêtant. C'est bien ma veine!*

- Répondez, vous ne pouvez pas vous enfuir et j'ai du renfort avec moi. Si vous tentez quoi que ce soit ça pourrait mal se finir pour vous mais si vous êtes coopératif tout ira bien. Je veux juste savoir qui vous êtes, ce que vous faites ici et où est passée la propriétaire des lieux?

Puis elle fit signe à Lucifel qu'il pouvait s'approcher. Elle barrait la seule issue possible pour son agresseur et elle ne craignait plus qu'il passe sous son nez sans qu'elle le remarque.

Rien du tout, j'avais beau chercher je ne voyais strictement rien et je n'aimais pas cela. Je n'avais jamais affronté une menace invisible depuis que j'avais fait ces lunettes. Je passais sans arrêt sur les différents modes de vision pour tenter de voir une modification incohérente dans l'air. Ceci dit, certaines de ces visions ne voyaient pas au travers des murs et des meubles et donc, ce n'était pas sans faille. Quand j'entendis l'appel de Nocturne, je ne sus pas trop comment l'interpréter mais je me mis en position sur le champs. Le dos à la porte, les ailes grandes déployés et l'arme pointé vers l'avant, personne ne pourrait passer, peut importe la tentative.
Je pris ensuite ce temps pour tenter d'analyser la situation. Je n'avais jamais entendu parler d'un mutant se soustrayant à l'attention des gens. A moins qu'on ne parle d'un illusionniste ou d'un télépathe. Un frisson me passa dans le dos. Pas question que je me laisse avoir par un type de ce genre. Mais étais-je seulement devant la porte à ce moment précis ou m'étais-je déplacer devant un coin de mur? Je revis la scène d'entrer et je voyais bien la pièce dans ce sens mais es-ce que c'était la réalité pour autant? Ma respiration s'accéléra et se fit plus difficile. Je devais me concentrer. Arrête Lucifel, ARRÊTE. Tu n'es pas sous l'emprise de l'esprit d'un mutant et si c'était le cas, tu ne pourrais rien y faire de toute façon. Mon souffle s'entre coupa un instant, mon arme pointant sur le sol. J'expirai profondément, reprenant mes esprits. Je devais rester fort. Au moins pour Nocturne.
La demande de Nocturne n'avait rien pour me rendre heureux. M'approcher de la chose qu'il y avait dans cette pièce me rendait d'autant plus anxieux. Il était toutefois possible que ma collègue aie raison et que le seul pouvoir de cette personne soit de se faire oublier et dans ce cas, il n'y avait rien à craindre, du moins du côté pouvoir. Qui plus est, elle en connaissait aussi un rayon sur les mutants. J'ai mes compétences certes mais si j'avais crois. Un type comme ça, je n'aurais jamais pensé que c'était un pouvoir d'invisibilité particulière, je n'aurais probablement jamais sut qu'il était là. Les X-men, eux, avaient des bases de données d'études sur les pouvoirs. Je devais me mettre à les consulter. Rapidement! Prenant mon courage à deux mains, je fis quelques pas dans le salon, me fixant devant la porte, les ailes toujours ouvertes pour couper le passage que mon corps ne bloquait pas.
Même la tête dans le cadre de porte, il n'y avait pas moyen de savoir ou se cachait ce type. Une impression étrange se détacha toutefois de la pièce au bout de quelques secondes. De micros-instants, des portions de corps et de vêtements apparaissais sur le mur du fond. Finalement, tout d'un coup, un homme se tenais devant nous. Grand mais relativement mince, l'homme ne détonnait pas dans une foule même sans son pouvoir. Ce qui était différent, c'était son regard. Je savais reconnaître des meurtriers et lui en était un. Il avait cette étincelle sombre dans les yeux qui paralysaient certaines personnes d'un simple regard. Je n'aimais pas trop cela.

-Vous n'avez aucune idée de ce que vous êtes entrain de faire.

J'aimerais bien à vrai dire. Seulement ce n'était pas vrai. Je n'en étais pas à ma première opération mais il m'arrivait parfois d'en rêver. De vouloir n'avoir jamais quitter Seattle. Je ne sais pas si ça aurait été mieux pourtant. Si ce qui semblait être des souvenirs, qui m'étaient remontés récemment en mémoire, en était réellement des souvenirs, alors ma vie était maudite. Je ne pouvais pourtant pas m'y résigner. Mes parents étaient de bonne personne. Tout le monde les aimaient, ils m'avaient appris de bonnes valeurs, ils avaient fait de moi un élève modèle et pourtant... ils auraient eu une part tellement sombre de mon développement. Non, ce n'était pas possible. L'un dans l'autre, ça ne changeais rien au fait que j'étais ici présent maintenant, et que je savais très bien ce qu'on était entrain de faire. Ou l'étais-je?

HJ: Peu d'inspiration, ce coup-là pas de surprise, mais j'ai une ou deux idées qui germes Wink

Lorsque Lucifel se rapprocha de l'encadrement de la porte Nocturne sentit ses épaules se relâcher. La personne qu'elle avait en face d'elle la stressait. Ce qui était sur c'est qu'il était entrainé mais loin du niveau d'un combattant accompli... Alors pourquoi est qu'elle se sentait si mal? Pourquoi était-elle tellement sur les nerfs tout à coup?

Puis elle compris, cet homme était calme. Un peu trop calme à son goût et... son regard en disait long sur sa psyché. Nocturne changea légèrement de position pour adopter une pose plus décontractée. Elle laissa sa tête pencher de côté et lança une sonde télépathique alentour. Apparemment son ennemi était seul dans le coin mais elle ne pouvait pas en être sur. Elle focalisa alors toute son attention télépathique sur lui, il semblait avoir désactivé son pouvoir de "disparition" et elle put effleurer ses pensées les plus fortes et les plus présentes. Il ne disait rien? Il ne répondait pas? Soit elle irait chercher l'information là où elle le pourrait.

Elle détestait faire cela mais elle se concentra, se remémorant les cours du professeur. Elle pouvait accéder aux pensées de surface et elle venait de poser une question donc les pensées de son agresseur graviteraient autour. Elle aurait peut être une réponse.

Et elle réussi à avoir quelques bribes d'informations - un lieux, son amie.... - mais son agresseur bougea.

*Et merde!*

Nocturne bougea également; un pas, deux pas, une demi-seconde, l'homme disparut de son champ de perception. Le temps sembla s'arrêter. Talia, d'un mouvement souple et félin, fit un pas en arrière pour ramener son corps juste à l'encadrement de la porte. Dans un même mouvement elle ramena ses coudes proches de ses flans, plaça une main ouverte devant sa bouche et l'autre à hauteur de son cou, à droite. Le temps d'un battement de cil, on l'aurait à peine perçu avec des sens normaux.

La cadence du combat venait de débuter. Les genoux fléchi Nocturne attendit, une demi-seconde, une frappe! A gauche à la pliure du genoux, elle ressentit une douleur légère et d'un coup sec ramena sa jambe en arrière. Elle sentit une jambe et sur son flan elle sentit un corps. Elle frappa du plat de la main, rien... il avait bougé!

Encore une demi-seconde.

Nocturne lança une onde mentale, rien! Elle poussa un cri de frustration et elle balaya le sol d'un large mouvement. Touché!!! Il avait peut être disparu, elle ne pouvait peut être pas le repérer mais elle était rapide, bien plus rapide que lui, et ses réflexes lui permettaient de réagir à une vitesse tel que son agresseur ne pouvait la frapper sans risquer de se faire attraper. Elle tendit la main en direction du corps en mouvement, elle agrippa un vêtement, elle sentit une vive douleur à la tempe... Elle venait de prendre un coup sur le côté du crane. Son équilibre fut momentanément brisé, elle s'agrippa au vêtement plus fort... elle arracha un bout de tissu puis vacilla. Elle se retint de justesse au mur et libéra momentanément le passage.

Une autre demi-seconde.

- Lucifel!

Elle tendit la main, le rythme de sa danse combative se brisait. Son pied heurta le sol dans un bruit sourd. Elle imprima une poussée à sa jambe et son pied voltigea vers l'encadrement de la porte. Une nouvelle danse, allait elle pouvoir le toucher de nouveau?

La situation n'était pas à notre avantage. Nocturne arrivait en renvoyer quelques coup à notre adversaire grâce à ses compétences supérieur à la normale mais moi, même si j'avais voulu, je n'aurais rien put faire. J'étais planté là, à tenté de trouver une faille dans le combat de mon adversaire, un tracé habituel que je pourrais coupé. Seulement, ce qu'il manquait en technique, il l'améliorait en inventivité. Ses coups ne se ressemblaient pas, ces mouvements ne semblaient avoir aucune ligne directrice. Du moins, ce que j'en apercevais provenant de Nocturne. Je devais vite trouver un moyen de lui venir en aide toutefois ou elle finirait peut-être bien par perdre.
L'éclair de génie me passa à ce moment par la tête. Le pouvoir qu'il possédait rendait mon esprit incapable de se concentrer sur lui mais peut-être que ça n'affectait pas l'électronique. Activant la reconnaissance faciale, je me retrouvai avec deux cible déterminées. D'abord Nocturne, évidemment, puis un second homme inconnu. Le carreau traînait dans le vide au niveau d'une lampe puis se déplaça vers le lit. Je remarquai alors quelques indices de sa composition corporelle. En sachant ou il était, même sous l'effet de son pouvoir, il me devenait de plus en plus visible. Un petit sourire naquit au coin de mes lèvres. Cette fois, l'avantage nous était clairement destiné.

Il lança un coup de poing en direction de Nocturne, son mouvement effaça la majeure partie de ce que je voyais de lui mais ce n'était pas si important. J'avais une arme qui visait large, très large. Une de mes ailes passa juste au dessus de la tête de Nocturne, happant le corps de notre adversaire simultanément. Celui-ci se retrouva rapidement plaqué contre le mur. Contrairement à Angel, mes ailes étaient d'os plein. Elles étaient donc plus lourdes et, une fois lancé ainsi, beaucoup plus puissante. Le coup l'avait atteint à la poitrine, le choc fit tomber un bibelot de la commode peu éloignée et endommagea le mur, l'homme se retrouva le souffle coupé et incapable de se concentrer pendant quelques secondes. Je l'empoignai par le bras et le tirai sur le lit. Ma main mécanique ne le laisserais jamais partir.

-Dommage que ton pouvoir n'affecte pas l'électronique n'es-ce pas? Juste pour que tu n'essaie pas de t'enfuir inutilement. Je peux dissoudre ton bras dans ma main en contractant les jointure cybernétiques que je possède. Maintenant, je crois que nous avons un truc ou deux à parler toi et nous. Comme le fait que cet appartement appartiens à quelqu'un qui ne te ressemble pas trop alors, dis moi ou elle est ou au moins, tout ce que tu sais sur elle.

HJ: Fait ch***, j'ai perdu la première version que j'avais écrite >< Désolé pour le temps ¬¬

Nocturne était désemparée. Si Lucifel n'avait pas été là elle se serait probablement faite avoir. Elle avait toujours sa jambe gauche tendu en l'air ... dans le vide. Son dernier coup de pied n'avait pas touché et elle était frustrée. Elle n'avait pas que ça à faire et elle s'était connue bien plus efficace.

Tournant sa tête vers l'agresseur elle lui fit un sourire... un sourire mauvais. Elle venait de rétablir le lien télépathique. Elle pouvait lire ses pensées et il n'avait qu'une chose en tête: réussir à leur cacher ce qui se tramait et du coup il lui fournissait directement les informations qu'elle voulait. Son amie avait bien été enlevée et le squatteur qui avait élu domicile dans son appartement était là pour vérifier si les gens allaient se poser trop de questions. Malheureusement pour lui il n'avait pas eu affaire à des "humains normaux" et il s'était fait avoir. Ce qui était plus problématique c'est que Nocturne se rendit compte que cet homme n'était qu'un sous fifre parmi tant d'autres. Il y avait probablement d'autres mutants qui pourraient poser des problèmes si elle cherchait à retrouver les kidnappeurs. Elle appris également que si on avait enlevé son amie c'était pour son pouvoir. Il semblait que l'embryon d'organisation dont Nocturne venait de faire la découverte était toute récente et intéressait aux moyens d'orienter la politique à son avantage. Un enjeux énorme... ces gens étaient soit très intelligent soit totalement fou de vouloir entreprendre une telle chose. Au vu de ce qu'elle voyait de l'esprit du squatteur Nocturne penchait plutôt pour la seconde solution. Encore une fois il avait suffit d'un petit groupe de détraqués pour se retrouver avec une pseudo-menace sortie de nulle part sur les bras.

Nocturne fit la moue lorsqu'elle compris qu'elle n'avait jamais remarqué que son amie était une mutante. Finalement elle relâcha la connexion télépathique. Cet homme n'en savait pas plus, il ne savait pas quel été la nature du pouvoir convoité et ne savait pas non plus exactement où on avait bien pu emmener la pauvre femme. Toutefois elle savait où se situait le "quartier général" de la petite organisation dont faisait parti le squatteur. Elle se tourna finalement vers Lucifel et lui parla télépathiquement pour n'être entendue que de lui.

*J'ai appris ce que je voulais savoir,dit elle en se touchant la tempe,
je sais où aller mais ... pas tellement plus. Je t'expliquerais en chemin. Je pense qu'il faut qu'on attache ce type ici. Si il ne bouge pas d'ici et qu'il ne les contact pas nous aurons peut être l'avantage de la surprise. Je t'expliquerais tout en route.*

Elle marqua un arrêt.

- Merci pour ton aide et pour avoir maitrisé ce gus.... attachons le bien et partons, il ne nous est plus utile et il restera bloqué ici jusqu'à ce qu'on revienne.

Ah, cette douce étreinte de la pensée télépathique qui languis lentement à travers votre esprit et qui ensorcèle vos sens, ou, mieux dit encore, cette sensation glaciale qui me donne envie d'arracher la peinture des murs avec mes dents. Sérieusement, c'était si important que ça qu'il ne sache pas qu'on sait ou on s'en va? Merde, j'aurais préféré des mots directes! Elle le sait pourtant, elle le sait que je déteste toute forme d'introduction dans mon esprit! Rien à faire que ce ne sont que des paroles, demandez aux schizophrènes ce que ça fait « juste des petites voix », on reparlera ensuite de leurs effets néfastes inexistants. Je tentais tant bien que mal de maîtriser la chair de poule qui couvrait ma colonne vertébrale mais sérieusement, j'aurais préféré aller me frapper la tête contre le mur opposé jusqu'à ouvrir une nouvelle fenêtre vers l'extérieur, 4 appartements plus loin.
Au moins, ce petit connard était mis aux arrêts. C'était d'ailleurs en me concentrant sur lui que j'arrivai légèrement à détourné mes esprits. Heureusement que ma technologie avait fonctionné sur celui-là. Maintenant, j'allais porté une attention particulière sur ce genre de pouvoir. Mieux encore, après quelques études, peut-être pourrais-je simuler ce genre de pouvoirs et l'ajouter à un petit projet que j'avais mis en branle récemment à l'institut. Je m'imaginais déjà, m'infiltrant dans des bases hautes sécurités sans jamais être vu par la moindre personne. Je me suis soudainement posé une question supplémentaire, es-ce que les effets de ce pouvoir fonctionnaient sur la vision thermique et au travers de caméra de sécurité. Bon, on verra lorsque j'aurai vraiment besoin de ce pouvoir.
Sortant des menottes de ma ceinture, j'attachai l'homme à la base du lit, attachant un drap dans sa bouche pour qu'il ne puisse pas parler. Non, je ne porte pas de menotte dans l'espoir de m'en servir dans un rituel sexuel quelconque. C'est simplement que je ne tue pas toujours les victimes de mes traques et en particulier quand ce ne sont que de pauvres civiles avec une information en trop. Bon, peut-être que l'idée ne vous serais jamais passer par la tête mais avec Shawn dans ma vie, valait mieux spécifier. Seigneur, ça sonnait homosexuel ça?

Retour dans notre présent chéri. Nocturne s'apprêtait déjà à quitter la pièce et je la suivis en vitesse alors que l'homm4 nous regardait, un mélange de colère et de désespération dans ses yeux. Es-ce que quelqu'un avait la moindre raison de venir voir s'il était correct ici ou es-ce qu'il resterait là, mourant lentement de faim? Cela n'était au final pas vraiment de mes affaires. Si personne ne venait chercher pour lui alors il était fort probable qu'il ne le méritait même pas. En quittant, je fermai d'abord la porte de la chambre puis celle de l'appartement, prenant même le temps de la verrouillai, personne d'autre n'étais venu ici. Pas même un fantôme. Sauf peut-être un type un peu fou qui aimait entrer chez les gens pour s'y attacher...

-Bon, heureux de savoir qu'on y a trouva quelques informations que ce soit. Tu as un endroit précis ou des environs? Un nom ou un visage serait aussi une bonne chose. Quitte à ce que ce soit un collègue rapproché. Alors patronne, maintenant on va ou? Je peux te conduire ou tu...

Alors que nous atteignons la porte, un petite groupe de personne venait de s'arrêter près de ma voiture, sortant des cintres en métal du fond de leurs culotte et les infiltrant entre les vitres et la portière. Une technique classique que certains voleurs de bagnoles bidons utilisaient encore. Si j'avais eu des éclair dans les yeux, je n'aurais jamais eu besoin de mettre la main sur eux qu'ils se seraient effondrés. On ne touche pas à mes voitures mais alors là, surtout pas. J'attrapai le derrière du gilet de l'homme côté passager pour tirer fortement dessus. Plus encore, je le lançai contre le mur derrière moi grâce à la force de mon bras mécanique à presque deux mètres. D'un mouvement de ma main droite, celle qui était rester devant, je fis signe au second voleur de déguerpir au plus vite. Ce qu'il fit sans attendre.

-Je n'aime pas qu'on touche à mes voitures, désolé. Bon alors, le chemin maintenant?

Nocturne observa Lucifel se débarrasser des délinquants d'un air détaché. Son cerveau était en ébullition. Elle n'avait plus stressé de la sorte depuis qu'elle avait quitté les exilés et le fait qu'une amie qu'elle ne connaissait pas assez bien soit impliquée la rendait toujours aussi malade. Elle n'aimait pas qu'on s'en prenne à ses proches et ce n'était pas prêt de changer!

Sans dire un mot elle s'installa dans la voiture... puis elle se mit à parler. Elle donna tout d'abord à Lucifel l'adresse du quartier général des malfaiteurs puis lui expliqua ce qu'elle avait vu dans l'esprit du squatteur.

- Bref au final on ne sait pas tout mais je ne pouvais pas avoir plus d'informations. J'espère qu'on pourra aviser une fois sur place.

La voiture de Lucifel filait à travers les rues et pourtant Nocturne n'avait pas l'impression d'avancer. Elle ne savait pas ce que des fous de la sorte avaient pu faire à son amie. Elle observa quelques instants Lucifel, elle savait qu'elle lui en demandait beaucoup et ça ne intéressait surement pas de se mettre dans le pétrin pour une inconnue... mais elle était obligée pour avoir une chance d'y arriver. Déjà sans lui elle aurait probablement laissé filer son premier indice. Elle posa sa main sur l'épaule de Lucifel l'espace d'un souffle avant de la laisser retomber... ils arriveraient bientôt. D'après ce qu'elle avait vu c'était un bar-club assez peu connu se trouvant à l'autre bout de la ville avec un sous sol secret... C'était d'un classique! Presqu'ennuyant au final non?

[HRP:] Post un peu court mais tu pourras directement narrer notre entrée ou notre "espionnage" autour du club. J'ai fait classique/cliché car la menace n'est pas sérieuse en soi pour un groupuscule comme celui-ci [/HRP]

Je m'attendais probablement à un minimum d'opposition, mais il est vrai que j'ai agis suffisamment tranquillement avec les voleurs. Je n'étais pas non plus rendu à mettre un de mes Anges dans leurs bouches pour les menacer. Je suis donc rentré dans la voiture à mon tour sans d'autres problèmes après avoir retiré de la porte le dernier outils de fortune. Appuyant sur l'accélérateur, je pris conscience de ce que Nocturne savait sur la suite. Franchement, rien de vraiment impressionnant. Au moins, nous avions une suite dans notre mission. Ma fidèle Charger allait d'ailleurs nous y amené en un rien de temps. Quelques part durant le voyage, je sentis la main de Nocturne sur mon épaule. Je hochai la tête, sous entendant que ça me faisait plaisir. C'était probablement ce qu'elle attendait.

Au bout de quelques minutes, la voiture ralentissait dans une petite rue près du bar que nous devions visiter dans les prochaines minutes. Je ne savais pas vraiment ce que nous allions y trouver à vrai dire et cela m'ennuyait un peu. Ce serais compliqué d'y entrer.

Enfin compliquer, là est toute la relativité d'une mission. Il y avait au moins trois choix possible. De petites fenêtres menait vers le sous-sol. Il fut on ne peut plus évident que l'une d'entre elle était ouverte. Je ne pourrais pas m'y faufiler, mais Nocturne si. Il m'était toujours possible de vérifier s'il y avait une entrée par le toit, ce qui serait une possibilité secondaire sur laquelle je ne comptait pas pour l'instant. La seconde, était une autre fenêtre ouverte à l'arrière du bâtiment que nous avons repéré en faisant un petit tour de préparation. Je pourrais m'y rendre de quelques battements d'ailes qui passeraient probablement inaperçus. Je pouvais aussi y emmener Nocturne sans problème. Puis, il y avait la dernière solution et la plus rigolote, d'un certain point de vue. L'entrée toute simple par la porte de devant. C'était un bar, il était ouvert bien que peu peuplé, et rien ne nous y empêchait de nous y rendre grâce à l'hologramme de Nocturne.

Le bar lui même était emplis d'une dizaine de personne dont au moins 2, peut-être un troisième employé. Le barman et le bouncer étaient évident, un homme dans un coin. griffonnant des papiers. pouvaient quant à lui être le patron. Évidemment, il était a questionner si aucun, ou plusieurs, d'entre eux faisait partie du plan pour capturer l'amie de Nocturne. Ce que je détestais, c'était de ne toujours pas savoir pour qu'elle raison elle l'avait été. Si c'était sa condition de mutante, il était possible, bien que peu probable, que l'un d'entre eux aie le pouvoir de nous détecter, ou possède une technologie possédant cette aptitude. Dans un cas comme dans l'autre, l'on pourrait se retrouver dans un magnifique piège. C'était la beauté de la désinformation, les petites frappes pouvaient dire, ou même pensée, ce qu'elles veulent sans que les patron aie dévoilé la moindre once de leur véritable plan. Su cette idée, j'attirai Nocturne pour une petite marche autour du bloc histoire de discuter un peu.

-J'ai deux idées. Si tu entre par le sous-sol, et que j'entre par le second étage, nous pouvons couvrir les deux emplacement ou nous avons le plus de chance de trouver des informations beaucoup plus rapidement mais, en cas de problème, ce ne sera pas aussi simple de se venir en aide, surtout que je ne pourrai pas passer au sous-sol sans passer par le premier. Seconde possibilité, on vérifie le second étage, puis on ressort. Je rentre dans le bar comme un client si nous n'avons rien trouvé pendant que tu regarde si on peut trouver quelque chose dans le sous-sol, au minimum je serais déjà plus près de toi pour te donne un coup de main. Dans un cas comme dans l'autre, je crains que le sous-sol sois pour toi. Heureusement, avec les micro que je t'ai laissé, ça ne causera pas de problème pour la communication. (je ne me rappel pas si je te l'avais donné, c'est un écouteur que tu te met dans l'oreille, sensiblement invisible, qui sert d'émetteur-récepteur)

Franchement, je n'aimais aucune des deux idées mais ou était la possibilité parfaite? Moi je ne la connaissais pas. À moins qu'elle aille le plan parfait donc, il faudrait vivre avec une de ces deux possibilités. Franchement, j'aurais préféré un gros bras de fer directe. Seulement voilà que l'institut n'aimait pas trop les tueurs et que j'avais promis de faire ma part pour changer. Déjà que l'Italie m'avait couter pas mal de tape sur les doigts... De toute façon, je me dirigeais vers un futur d'espion plutôt que de gros bras et ça m'allait à ravir. Au mais quelques fois, tiré sur des terroristes, ça fait tellement de bien.

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